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DOSSIER DE PRESSE Galerie Out of Africa Carrer Major, 7 - Carrer Nou - 08870 Sitges (Barcelone) Espagne - www.galeria-out-of- africa.com - [email protected] - +34 618 356 351 IDRISSA DIARRA Côte d’Ivoire – Peinture JEAN CLAUDE Belgique - Sculpture ESPRITS DE LA FORÊT DU 10/9 AU 31/10/2015

Dossier de presse esprits de la forêt idrissa diarra jean claude

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Du 10 septembre au 31 octobre 2015, la galerie Out of Africa de Sitges (Barcelone) présente “Esprits de la Forêt”, peinture naïve de l’artiste Idrissa Diarra (Côte d’Ivoire) et sculpture de l’artiste Jean Claude (Belgique).

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DOSSIER DE PRESSE

Galerie Out of Africa

Carrer Major, 7 - Carrer Nou - 08870 Sitges (Barcelone) – Espagne -

www.galeria-out-of- africa.com - [email protected] - +34 618 356 351

IDRISSA DIARRA

Côte d’Ivoire – Peinture

JEAN CLAUDE

Belgique - Sculpture

ESPRITS DE LA FORÊT DU 10/9 AU 31/10/2015

Page 2: Dossier de presse esprits de la forêt idrissa diarra jean claude

Esprits de la forêt

Idrissa Diarra (1969- 2015) – Grand Bassam –Côte d’Ivoire –

Peinture naïve

Jean Claude (1950) – Belgique – Sculpteur et écrivain

Du 10 septembre au 31 octobre 2015, la galerie Out

of Africa de Sitges (Barcelone) présente “Esprits de la

Forêt”, peinture naïve de l’artiste Idrissa Diarra (Côte

d’Ivoire) et sculpture de l’artiste Jean Claude

(Belgique).

Accompagnés par les oeuvres de ces deux artistes de

cultures complètement différentes, nous nous

immisçons dans l’intensité de la forêt tropicale pour

rentrer en contact direct avec ses habitants les plus

secrets, les Esprits de la Forêt. Un échange

interculturel entre deux mondes, deux continents

unis par l’amour de la nature.

Vernissage: samedi le 12 septembre à 20H en

présence de l’artiste Jean Claude. Concert de flûte

traversière et cocktail au champagne.

Idrissa Diarra

Né en 1969 à Tomikoro dans le Nord de la Côte

d’Ivoire, Idrissa Diarra n’a pas connu le loisir

d’apprendre sur les bancs d’une classe d’école. Le

français qu’il parle et écrit, il l’a appris à l’école de la

vie, avant de s’inscrire au Centre Artistique des

Métiers de l’Art d’Abengourou. Conçue comme une

œuvre de réinsertion sociale par l’art, cette école

surgie de l’imagination généreuse du coopérant

français Bieth, est alors assurément le temple des

peintres naïfs de Côte d’Ivoire : Augustin Kassy,

Zéhirin, Losseni et Idrissa Diarra.

Formés à la copie de tableaux en tous genres, dont les

commandes venaient d’Abidjan mais aussi d’Europe,

ces artistes se sont bientôt engagés, derrière Losseni,

à la représentation de thèmes de la vie quotidienne

populaire qui les entourait, puis ils ont

progressivement laissé libre cours à leur imagination.

Dès 1986, une exposition au Sofitel d’Abidjan, avait

rencontré un vif succès : elle encouragea le groupe à

s’affirmer.

Dès lors, Idrissa Diarra ne cesse de travailler : il a pris

confiance dans son savoir-faire et son travail occupe

désormais une place essentielle dans sa vie, l’incitant

jour après jour à créer des images à partir de ses

observations et ses émotions, et à les exécuter avec

un soin méticuleux, qui a est une caractéristique

essentielle de son style.

Page 3: Dossier de presse esprits de la forêt idrissa diarra jean claude

Idrissa Diarra – « Les lions» - 2015 – 100cm H x 150cm L – Acrylique sur toile

Idrissa Diarra – “Le repos du chasseur” – 2013 – 187cm H x 139cm L – Acrylique sur toile

Idrissa Diarra – “Le boulanger” - 2015

Depuis 1986, Idrissa Diarra a participé à près de 40

expositions en Afrique (Côte d’Ivoire, Gabon,

Sénégal), en Europe (France, Belgique) et notamment

au Musée d’art naïf Max Fournier à Paris ainsi qu’au

Japon dans le cadre des échanges culturels ivoiro-

japonais.

Très sensible au bonheur des enfants, Idrissa Diarra a

participé à des expositions au bénéfice de l’animation

des enfants malades à Anvers (Belgique) et aux

manifestations organisées par l’ONU pour les enfants

déshérités à Abidjan.

A Abidjan Cocody, l’artiste est représenté par la

Galerie Arts Pluriels.

« L’art naïf n’est pas nécessairement un art exotique

pour regard étranger ! Il est avant tout un art qui, par

la simplicité de son écriture, engage le spectateur. A la

différence de certaines formes de l’abstrait ou même

du symbolique, il ne renvoie pas le spectateur à

« son » ignorance, car il n’a pas la prétention d’être

plus intelligent que celui qui lui consacre un œil parfois

distrait, parfois attentif. Au contraire, il lui procure la

douce certitude de comprendre ce qu’il y a à

comprendre. Il rassure, et c’est en cela qu’il peut le

meilleur et le pire. Il réalise le pire lorsque, de

stéréotypes en libertés par rapport aux proportions et

d’autres règles de l’art, il n’arrive pas à faire oublier ce

dont il fait l’économie. Il peut le meilleur quand, par

les voies de la simplicité et de la sincérité, l’artiste

renouvelle les thèmes et les formes de son écriture

en rappelant à tous que voir ce n’est pas tant

photographier le réel que bien l’imaginer. Et de fait,

Idrissa Diarra ne montre pas tant ce qu’il voit que ce

qu’il imagine. »

Yacouba Konate- Conservateur de musée, écrivain,

critique d’art et professeur de philosophie à

l’Université de Cocody Abidjan – Côte d’Ivoire

Page 4: Dossier de presse esprits de la forêt idrissa diarra jean claude

Jean Claude – Forêt brûlée – 67cm H x 47cm L x 32cm P – Bois de noyer

Jean Claude – “Termitière” – 90cm H x 13cm L x 8cm P –Bois de prunier

Jean Claude

Jean Claude naît en 1950. Enfant, avec son père jardinier, il apprend à maîtriser la terre. Avec une bêche et un rateau, il dessine des massifs de fleurs, modèle le paysage des espaces verts.

Plus tard, il s'intéresse aux formes des mots, à leur structure. Il cisèle ses phrases, les moule dans ses états d'âme. Devenu artisan-typographe, il façonne une cinquantaine de recueils de poèmes dont certains s'apparentent aux calligrammes de Guillaume Apollinaire. Il écrit beaucoup, grave sur les pages des bouquets de mots.

C'est en montagne qu'il acquiert une sensibilité à vif du toucher (la chaleur de la roche ensoleillée, sa caresse) et qu'il prend conscience de la subtile beauté des chemins empruntés par l'eau gelée. L'émerveillement qu'il ressent, submergé, devant les lapiaz calcaires ou face à la plastique éblouissante des cascades de glace l'incite à partager sa vie avec ces aspects de la nature. Il ignore comment.

Dans un premier temps, amateur ignorant des techniques, il ramasse des bouts de bois dont la géométrie lui parle. Il les nettoie puis les peint au coton-tige à la manière des aborigènes australiens, en milliers de petits points colorés. Puis il s'enhardit: il approfondit les suggestions que lui proposent l'authenticité et la simplicité de la nature. Après quelques années, il parvient à dompter la fraise, la gouge, le ciseau à bois, la lime et la ponceuse, la tronçonneuse, la râpe et le papier de verre.

Sa compagne Claude, graphiste, comble ses défauts. Elle intervient dans l'équilibre global des oeuvres et dans la perspective de l'oeil. Elle cherche et trouve le détail qui enrichira l'ensemble, l'évalue, l'analyse, le commente. Elle découvre la faille qui le dévalorisait. Jauge, juge, soupèse. Toujours à bon escient.

Puis elle dit: "J'aime bien".

Et cela suffit.

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Jean Claude – “L’alligator” – 24cm H x 160cm L x 17cm P – Bois de cognassier

Jean Claude – « Grand chef » - 31cm H x 29cm L x 9 cm P – Bois de cytise

Jean Claude fait siennes ces paroles de Jean-François Salmon:

J'aime les mots pour leurs silences Et les sculptures et les peintures Pour les vides qu'elles procurent Et la lumière pour son ombre L'ample clarté d'une nuit sombre Et la chaleur de tes absences

Jardinier indépendant de profession, Jean Claude récolte de nombreux déchets dans les espaces verts de sa clientèle. Il glane et garde tout le bois qui lui paraît utilisable, par sa forme, son aspect, sa couleur et sa variété. Il nettoie, enlevant l'écorce et les brindilles. Le dessin d'une potentialité de "quelque chose" apparaît alors. Il l'exagère, il le suit. Il se donne. Il le prend.

Mi-humaines, mi-animales, ces figures intriguent, fascinent par leur présence. Jean Claude opère par une intervention a minima, la transfiguration de l’objet habité pour en donner une proposition contemporaine. "Par dessus tout, c'est la simplicité de l'expression de Jean Claude qui m'a séduite. L'élégance et la fragilité de ses oeuvres, le mouvement d'ensemble de ces sculptures de bois, m'ont paru extraordinaires. L'artiste expliquera sa genèse, ses caractéristiques techniques, ses influences. De mon côté, je voudrais évoquer sa tendresse, sa poésie, cette douceur que sa sculpture exprime. Et puis l'infinie poésie de ce travail qui suggère plus qu'il ne montre, évoque plus qu'il ne décrit, laissant toute sa place à l'imaginaire pour remplir les vides et relier les pleins. Rencontre, échange, hasard, nécessité, je reste perplexe quant aux intentions de l'artiste et je préfère croire qu'il n'en avait d'autre que d'exprimer l'inexprimable, la douceur de vivre quand la vie nous était douce, privilège trop rarement et parcimonieusement distribué." Sorella Acosta Galerie Out of Africa Pour plus d’information, veuillez prendre contact avec : Sorella Acosta Galería Out of Africa www.galeria-out-of-africa.com [email protected] +34 618 356 351