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A98 revue neurologique 169S (2013) A97–A119 W03 Développement d’un questionnaire prédictif d’adhésion thérapeutique dans la sclérose en plaques E. Busch a,, L. Lanotte a , Y. Villemin a , S. Pittion b , M. Debouverie b a Lorsep, 1, rue du Vivarais, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy, France b Hôpital Central, neurologie, 54035 Nancy, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Busch) Mots clés : Sclérose en plaques ; Traitement ; Adhésion Introduction.– L’adhésion thérapeutique est diversement appréciée au cours de la sclérose en plaques (SEP). La litté- rature évoque une diminution du nombre de patients SEP traitée par un immunomudulateur (IM) d’au moins 10 à 15 % par an. Objectifs.– Développer un outil prédictif a priori d’une adhésion thérapeutique durable d’un patient SEP soumis à un traite- ment de fond. Méthodes.– Un questionnaire a été créé en trois phases. La pre- mière : des entretiens semi-directifs chez 32 patients traités depuis moins de cinq ans et au moins deux ans après le début de l’IM. La deuxième : phase d’acceptabilité et de réduction d’items chez 18 autres patients. La troisième : phase de valida- tion réalisée de fac ¸on prospective chez 114 patients débutant un IM, suivis deux ans, permettant une réduction d’items et le calcul de la consistance interne, du scorage et de la validité discriminante. Résultats.– La version finale du questionnaire est constituée de 19 items se répartissant en trois domaines « connaissances », « personnalité » et « soutien ». Les items sont à quatre niveaux de réponse côtés de 1 à 4. La consistance interne évaluée par l’a de Cronbach est satisfaisante (0,79 : dimension connaissance, 0,88 : dimension personnalité, 0,92 : dimension soutien). Après deux ans, ce questionnaire explique 62 % de la variance de prédiction de l’arrêt ou non du traitement. Discussion.– La prédiction de l’adhésion thérapeutique est peu évaluée et renvoie à des questions complexes. Ce question- naire permet de sérier les dimensions permettant d’expliquer partiellement l’adhésion et de mieux cibler la prise en charge. Les dimensions sont la connaissance de la maladie, la sen- sation de soutien des aidants et des professionnels ainsi que certains traits de personnalité. Conclusion.– Ce questionnaire pourrait permettre dans une phase de validation plus large et multicentrique d’aider le clinicien pour une meilleure adhésion de son patient au trai- tement. Informations complémentaires.– Avec le soutien de Novartis. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.233 W04 Profil épidémiologique, clinique et thérapeutique de la sclérose en plaques : à propos de 200 cas D. Camara , R. Belfkih , H. Razzouki , L.R. Ouarda El Ouali , O. Messouak , M. Faouzi Belahsen CHU Hassan II, neurologie, 30000 Fès, Maroc Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Camara) Mots clés : Sclérose en plaques ; Profil épidémiologique ; Système nerveux central Introduction.– La SEP est une maladie inflammatoire du sys- tème nerveux central affectant plus de 10 % des adultes jeunes. Le diagnostic est porté par les données cliniques et les critères radiologiques. Elle reste une maladie incurable. Objectifs.– L’objectif de notre travail est de déterminer le profil épidémiologiques, clinique, thérapeutique et évolutif des cas de SEP afin d’améliorer la prise en charge qualitative de nos patients. Méthodes.– Étude rétrospective descriptive et analytique sur 200 dossiers de patients diagnostiqués SEP suivis au service de Neurologie du CHU) Hassan II de Fès entre 2004 et 2012. Nos données ont été recueillies à l’aide d’un logiciel IMed selon les critères de choix de notre étude. Résultats.– L’âge moyen de nos patients est de 40ans, l’âge minimal d’apparition de la maladie chez nos patients était de 19 ans (15,8 %) et l’âge maximal était 59 ans (4,0 %), avec une légère prédominance féminine (sex-ratio de 1,6). Dix pour cent de nos malades ont consulté après deux poussées évolutives. Un syndrome déficitaire était présent chez tous nos malades, les troubles visuels dans 2 % des cas, 5 % ont présenté des troubles sphinctériens. Tous nos patients ont bénéficié d’une IRM et d’une étude du LCR. Discussion.– La SEP est la cause d’handicap la plus fréquente chez l’adulte jeune. Elle est caractérisée par l’existence de mul- tiples lésions démyélinisantes disséminées dans le système nerveux central. Sa clinique est caractérisée par l’existence de poussées pouvant laisser des séquelles définitives et par une phase de progression continue qui peut survenir dès le début de la maladie ou faire suite à une période de poussées. Conclusion.– La SEP est une maladie chronique et incurable. La prise en charge du patient atteint de la SEP est multidiscipli- naire, et ce à tous les stades de son évolution. Notre expérience prouve que certains traitements peuvent influencer. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.234 W05 Absence de réactivité contre la myelin oligodendrocyte glycoprotein (MOG) dans la neuromyélite optique J.-B. Chanson a,, G. Pacini b , N. Collongues a , E. Trifilieff c , P. Rovero b , J. de Seze a , A.-M. Papini d a Neurologie, hôpitaux universitaires de Strasbourg, 1, avenue Molière, 67098 Strasbourg, France b Peptlab, Dipartimento Di Scienze, Università Di Firenze, 50019 Sesto Fiorentino, Italie c LINC, université de Strasbourg/CNRS, 67000 Strasbourg, France d Peptlab-Sosco, Università Di Firenze, Italie, université De Cergy-Pontoise, 50019 Sesto Fiorentino, Italie Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-B. Chanson) Mots clés : Myelin oligodendrocyte glycoprotein ; Neuromyélite optique ; Anticorps Introduction.– Les anticorps anti-aquaporine 4 (anti-AQP4) sont utiles pour le diagnostic de neuromyélite optique (NMO) mais ne sont présents que chez 50 à 70 % des patients. Objectifs.– Nous avons recherché la présence d’une réactivité contre la myelin oligodendrocyte glycoprotein (MOG) dans la NMO. Méthodes.– Les sérums de 21 patients NMO et 20 sujets nor- maux ont été collectés. Le niveau d’IgG contre la MOG(1-117) recombinante de rat (rMOG1-117) a été mesuré par Elisa et la densité optique entre les deux groupes comparée par un test de Student. Un sérum était considéré comme positif si sa den- sité optique était supérieure à la moyenne de celles des sujets normaux plus deux écarts-type.

Absence de réactivité contre la myelin oligodendrocyte glycoprotein (MOG) dans la neuromyélite optique

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Page 1: Absence de réactivité contre la myelin oligodendrocyte glycoprotein (MOG) dans la neuromyélite optique

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Développement d’un questionnaire prédictifd’adhésion thérapeutique dans la sclérose enplaquesE. Busch a,∗, L. Lanotte a, Y. Villemin a, S. Pittion b,M. Debouverie b

a Lorsep, 1, rue du Vivarais, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy, Franceb Hôpital Central, neurologie, 54035 Nancy, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (E. Busch)

Mots clés : Sclérose en plaques ; Traitement ; AdhésionIntroduction.– L’adhésion thérapeutique est diversementappréciée au cours de la sclérose en plaques (SEP). La litté-rature évoque une diminution du nombre de patients SEPtraitée par un immunomudulateur (IM) d’au moins 10 à 15 %par an.Objectifs.– Développer un outil prédictif a priori d’une adhésionthérapeutique durable d’un patient SEP soumis à un traite-ment de fond.Méthodes.– Un questionnaire a été créé en trois phases. La pre-mière : des entretiens semi-directifs chez 32 patients traitésdepuis moins de cinq ans et au moins deux ans après le débutde l’IM. La deuxième : phase d’acceptabilité et de réductiond’items chez 18 autres patients. La troisième : phase de valida-tion réalisée de facon prospective chez 114 patients débutantun IM, suivis deux ans, permettant une réduction d’items etle calcul de la consistance interne, du scorage et de la validitédiscriminante.Résultats.– La version finale du questionnaire est constituée de19 items se répartissant en trois domaines « connaissances »,« personnalité » et « soutien ». Les items sont à quatre niveauxde réponse côtés de 1 à 4. La consistance interne évaluée par l’ade Cronbach est satisfaisante (0,79 : dimension connaissance,0,88 : dimension personnalité, 0,92 : dimension soutien). Aprèsdeux ans, ce questionnaire explique 62 % de la variance deprédiction de l’arrêt ou non du traitement.Discussion.– La prédiction de l’adhésion thérapeutique est peuévaluée et renvoie à des questions complexes. Ce question-naire permet de sérier les dimensions permettant d’expliquerpartiellement l’adhésion et de mieux cibler la prise en charge.Les dimensions sont la connaissance de la maladie, la sen-sation de soutien des aidants et des professionnels ainsi quecertains traits de personnalité.Conclusion.– Ce questionnaire pourrait permettre dans unephase de validation plus large et multicentrique d’aider leclinicien pour une meilleure adhésion de son patient au trai-tement.Informations complémentaires.– Avec le soutien de Novartis.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.233

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Profil épidémiologique, clinique et thérapeutiquede la sclérose en plaques : à propos de 200 casD. Camara ∗, R. Belfkih , H. Razzouki , L.R. Ouarda El Ouali ,O. Messouak , M. Faouzi BelahsenCHU Hassan II, neurologie, 30000 Fès, Maroc∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (D. Camara)

Mots clés : Sclérose en plaques ; Profil épidémiologique ;

Système nerveux centralIntroduction.– La SEP est une maladie inflammatoire du sys-tème nerveux central affectant plus de 10 % des adultes

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jeunes. Le diagnostic est porté par les données cliniques etles critères radiologiques. Elle reste une maladie incurable.Objectifs.– L’objectif de notre travail est de déterminer le profilépidémiologiques, clinique, thérapeutique et évolutif des casde SEP afin d’améliorer la prise en charge qualitative de nospatients.Méthodes.– Étude rétrospective descriptive et analytique sur200 dossiers de patients diagnostiqués SEP suivis au service deNeurologie du CHU) Hassan II de Fès entre 2004 et 2012. Nosdonnées ont été recueillies à l’aide d’un logiciel IMed selon lescritères de choix de notre étude.Résultats.– L’âge moyen de nos patients est de 40 ans, l’âgeminimal d’apparition de la maladie chez nos patients était de19 ans (15,8 %) et l’âge maximal était 59 ans (4,0 %), avec unelégère prédominance féminine (sex-ratio de 1,6). Dix pour centde nos malades ont consulté après deux poussées évolutives.Un syndrome déficitaire était présent chez tous nos malades,les troubles visuels dans 2 % des cas, 5 % ont présenté destroubles sphinctériens. Tous nos patients ont bénéficié d’uneIRM et d’une étude du LCR.Discussion.– La SEP est la cause d’handicap la plus fréquentechez l’adulte jeune. Elle est caractérisée par l’existence de mul-tiples lésions démyélinisantes disséminées dans le systèmenerveux central. Sa clinique est caractérisée par l’existencede poussées pouvant laisser des séquelles définitives et parune phase de progression continue qui peut survenir dès ledébut de la maladie ou faire suite à une période de poussées.Conclusion.– La SEP est une maladie chronique et incurable. Laprise en charge du patient atteint de la SEP est multidiscipli-naire, et ce à tous les stades de son évolution. Notre expérienceprouve que certains traitements peuvent influencer.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.234

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Absence de réactivité contre la myelinoligodendrocyte glycoprotein (MOG) dans laneuromyélite optiqueJ.-B. Chanson a,∗, G. Pacini b, N. Collongues a, E. Trifilieff c,P. Rovero b, J. de Seze a, A.-M. Papini d

a Neurologie, hôpitaux universitaires de Strasbourg, 1, avenueMolière, 67098 Strasbourg, Franceb Peptlab, Dipartimento Di Scienze, Università Di Firenze, 50019Sesto Fiorentino, Italiec LINC, université de Strasbourg/CNRS, 67000 Strasbourg, Franced Peptlab-Sosco, Università Di Firenze, Italie, université DeCergy-Pontoise, 50019 Sesto Fiorentino, Italie∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected](J.-B. Chanson)

Mots clés : Myelin oligodendrocyte glycoprotein ;Neuromyélite optique ; AnticorpsIntroduction.– Les anticorps anti-aquaporine 4 (anti-AQP4) sontutiles pour le diagnostic de neuromyélite optique (NMO) maisne sont présents que chez 50 à 70 % des patients.Objectifs.– Nous avons recherché la présence d’une réactivitécontre la myelin oligodendrocyte glycoprotein (MOG) dans laNMO.Méthodes.– Les sérums de 21 patients NMO et 20 sujets nor-maux ont été collectés. Le niveau d’IgG contre la MOG(1-117)recombinante de rat (rMOG1-117) a été mesuré par Elisa et ladensité optique entre les deux groupes comparée par un test

de Student. Un sérum était considéré comme positif si sa den-sité optique était supérieure à la moyenne de celles des sujetsnormaux plus deux écarts-type.
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ésultats.– L’âge des patients NMO était de 46 ± 12 ansmoyenne ± écart-type) et 81 % étaient des femmes. La den-ité optique des sérums NMO était de 0,047 ± 0,055 versus,133 ± 0,05 pour les sujets normaux. La réactivité contreMOG1-117 était donc inférieure chez les patients NMO parapport aux témoins.iscussion.– Une réactivité contre la MOG avait été rapportéehez des patients NMO. Nous ne retrouvons pas ici de réacti-ité augmentée chez les patients NMO par rapport aux sujetsormaux. Nous n’avons cependant pas exploré l’ensemble de

a MOG. Les autres protéines de la myéline pourraient aussitre des cibles potentielles dans la NMO.onclusion.– Les anticorps IgG anti-MOG n’apparaissent pasomme un marqueur fiable de NMO.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.235

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tilité de l’étude métabolique du sérum parpectroscopie (HRMAS-NMR) pour distinguer laeuromyélite optique et la sclérose en plaques

.-M. Moussallieh a, J.-B. Chanson b,∗, K. Elbayed a, G. Rudolf b,. Piotto c, J. De Seze b, I.-J. Namer b

Université de Strasbourg/CNRS, Lsiit, 67000 Strasbourg, FranceHôpitaux universitaires de Strasbourg, neurologie, 1 avenueolière, 67098 Strasbourg, France

Bruker Biospin, 67160 Wissembourg, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]

J.-B. Chanson)

ots clés : Neuromyélite optique ; Spectroscopie ; Sclérosen plaquesntroduction.– La distinction entre neuromyélite optique (NMO)t sclérose en plaques (SEP) est importante pour le pronostict le traitement mais s’avère parfois difficile à réaliser.bjectifs.– Nous avons réalisé le profil métabolique du sérume patients NMO et SEP afin de détecter des marqueurs diffé-enciant ces deux maladies.éthodes.– Les sérums de 44 patients NMO, 47 SEP et 42 sujetsormaux (d’âge et de sexes comparables) ont été collectés.n spectre métabolique fut déterminé pour chaque sérumar High Resolution Magic Angle Spinning Spectroscopy-Nuclearagnetic Resonance (HRMAS-NMR). Une analyse par partial

east square discriminant analysis (PLS-DA) a permis de repé-er les métabolites les plus pertinents pour différentier lesroupes (NMO, SEP et sujets normaux) et leur concentrationété mesurée.ésultats.– Nous avons découvert deux métabolites permettantne discrimination significative entre les groupes. La concen-ration en scyllo-inositol était plus élevée chez les patients SEPue les NMO et les sujets normaux et celle en acétate pluslevée chez les NMO que les deux autres groupes.iscussion.– Le dosage de ces deux métabolites dans le sérumourrait améliorer l’orientation diagnostique vers une NMOu une SEP devant une inflammation du système nerveux cen-ral. Le mécanisme de l’augmentation de la concentration dees deux métabolites reste à découvrir et pourrait être le reflet’une différence dans la réaction immunitaire ou les lésionseurologiques. Ces résultats doivent être confirmés sur delus larges cohortes.onclusion.– Le dosage du scyllo-inositol et de l’acétate dans

e sérum pourrait aider à différencier les patients NMO des

atients SEP.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.236

( 2 0 1 3 ) A97–A119 A99

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Natalizumab et synthèse intrathécaled’imunogloblines au cours de la sclérose enplaques (SEP)C. Clerc a,∗, C. Gaultier b, G. Ahle b, F. Sellal b, J. De Seze c

a Cabinet de neurologie, 2, rue Armand-Bloch, 25200 Montbéliard,Franceb CH Colmar, neurologie, 68024 Colmar, Francec CHU Strasbourg, neurologie, 67098 Strasbourg, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (C. Clerc)

Mots clés : Sclérose en plaques ; Natalizumab ; SynthèseintrathécaleIntroduction.– Le natalizumab (NZ) est un des traite-ments de la SEP. Son impact sur la synthèse intrathécaled’immunoglobulines et leur distribution oligoclonale, ano-malie immunologique caractéristique de la SEP n’est pasconnu.Objectifs.– Déterminer si le traitement par natalizumab modifieles caractéristiques du bilan immunitaire du liquide céphalo-rachidien (LCR) au cours de la SEP.Méthodes.– Nous avons colligé rétrospectivement au sein desservices de neurologie des CHU de Besancon et Strasbourg etdes CHG de Belfort-Montbéliard, Colmar et Mulhouse les casde patients sous NZ qui ont eu une ponction lombaire avecbilan immunitaire du LCR dans un contexte de suspicion deleucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) et pourlesquels nous disposions d’un bilan immunitaire du LCR avantl’instauration du traitement par NZ.Résultats.– Neuf patients ont été retenus dont deux présentantune LEMP. Six patients n’ont pas modifié leur statut immuni-taire initial : deux patients sans distribution oligoclonale (DOC)et quatre avec DOC positive (un cas de LEMP). Une modificationa été constatée chez trois patients avec DOC positive avant letraitement : pour deux cas une régression partielle avec DOCdouteuse (et retour à une DOC positive pour le deuxième casde LEMP lors de la reconstitution immune) et dans un cas unerégression complète de la synthèse intrathécale.Discussion.– Ces résultats obtenus sur un petit groupe depatients suggèrent une possible modification en terme deréduction de la synthèse intrathécale d’immunoglobulines aucours du traitement par natalizumab. Ces constatations pré-liminaires incitent à recueillir les données d’un plus grandnombre de patients pour confirmer cette hypothèse.Conclusion.– Le traitement par natalizumab pourrait dans cer-tains cas réduire la synthèse intrathécale d’immunoglobulinesau cours de la SEP.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.237

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ENIGM : enquête nationale à propos del’introduction du fingolimod en relais aunatalizumab chez les patients atteints desclérose en plaques rémittenteM. Cohen a,∗, E. Maillart b, S. Vukusic c, D. Brassat d,J. De Seze e, A. Tourbah f, C. Lebrun a

a Service de neurologie, hôpital Pasteur, CHU de Nice, 30, voieRomaine, 6000 Nice, Franceb Hôpital Pitié-Salpêtrière, 75013 Paris, Francec CHU de Lyon, 69000 Lyon, Franced CHU de Toulouse, 31000 Toulouse, Francee CHU de Strasbourg, 67000, Strasbourg,France

f CHU de Reims, 51000 Reims, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (M. Cohen)