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AU SOMMAIRE

Pages 2-3 : Métiers de l’enfance

Pages 4-5 : Métiers de l’insertion et de l’emploi adapté

Pages 6-7 : Métiers de l’accompa-gnement des personnes âgées et handicapées

Pages 8 : «Accueil, accompagne-ment et mise à l’abri»«Un nouveau référentiel d’évaluation associatif»

L’AFEJI 2016

2 825 professionnels

98 établissements et services

30 métiers

3 territoires

14 402 personnesaccompagnées

L’année 2016 a subi des évènements tragiques, visant de nouveau les symboles de

la démocratie et nos valeurs républicaines.

Mais une nouvelle fois les français se sont mobilisés ! Ils ont rappelé ce qui constitue notre identité et une vague de solidarité, d’humanisme, de respect et d’unité s’est formée. Autant de valeurs qui sont déclinées dans nos projets d’établissement et qui dictent les lignes conductrices de notre projet associatif.

Toutes proportions gardées, nous, les professionnels de l’AFEJI, avons également démontré notre capacité à faire face aux difficultés. Il faut le dire, c’est important !

C’est vrai 2016 n’a pas démarré sous de très bons auspices avec l’annonce des restrictions budgétaires du Conseil Départemental du Nord. Si nous l’avions pressenti, c’est avec beaucoup de persévérance et d’ambition, qu’ensemble nous avons préservé notre aptitude à nous remettre en cause et à nous adapter.

Pour preuve, en 2016, nous avons aussi finalisé notre Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens. Il est significatif de la confiance que l’Etat nous porte dans notre travail auprès de milliers de familles en difficultés.

Cette reconnaissance s’exprime d’ailleurs au travers de l’expérience du campement de la Linière à Grande-Synthe et de notre mandat de gestionnaire pour la mise à l’abri, l’orientation et l’accompagnement de personnes fragilisées sur nos territoires.

C’est une nouvelle fois révélateur de notre capacité à répondre dans l’urgence aux problématiques publiques. Cette faculté c’est vous qui la mettez en pratique dans votre travail quotidien. Je rappelle d’ailleurs que les professionnels de l’AFEJI qui interviennent sur ces missions se sont tous portés volontaires et je leur dis un immense bravo !

Aussi, au travers de ce nouveau journal vous pourrez découvrir l’engagement de Patricia pour permettre aux enfants du campement de la Linière de prendre le chemin des écoles de la République ; ou encore le parcours de Samir, interprète, qui au travers de sa mission donne une place à chacun.

Les professionnels de l’AFEJI réalisent chaque jour des merveilles pour favoriser l’inclusion des personnes accompagnées dans la société. Les réussites de travailleurs en situation de handicap et de salariés en insertion ayant accédé à un emploi en milieu ordinaire sont aussi nos réussites. Je cite pour exemple des propos d’usagers et de professionnels : « C’est aussi ça notre métier, se réjouir de telles leçons de vie », « J’ai appris qu’il ne faut jamais baisser les bras, quand on veut, on peut ! Il suffit de se donner les moyens d’y arriver ».

Et c’est ce que nous faisons ! En effet, le futur du médicosocial change, les besoins des personnes accompagnées aussi … C’est inéluctable, nous devons continuer à faire aussi bien, mais différemment. Il nous appartient de construire les métiers de demain !

Les salariés de l’AFEJI ont l’envie de persévérer ensemble en ce sens ! Ainsi deux équipes mobiles pour enfants et adolescents en situation complexe ont vu le jour, les MECS se réorganisent en plateformes de services de proximité pour mettre davantage l’enfant et sa famille au cœur du dispositif ou encore le foyer logement de la «Résidence de la Lys» qui prépare sa mue vers un dispositif Service d’Accompagnement à la vie Sociale (SAVS).

Il s’agit d’une dynamique, positive et communicative, qui permet de mettre nos établissements en synergie. La mutualisation des moyens et des compétences s’est d’ailleurs exprimée au travers de la réalisation d’un nouveau référentiel associatif d’évaluation. C’est plus de 50 personnes qui ont participé à ce projet pour faire un outil partagé dans la mise en œuvre de notre démarche.

C’est ça le sens de notre engagement à l’AFEJI. Je le dis à chaque fois mais, sans cet esprit d’équipe, sans ce professionnalisme, nous ne pourrions atteindre nos objectifs. Chaque professionnel apporte sa pierre à l’édifice !

Continuons à créer le changement que nous voulons voir autour de nous.

Je vous souhaite à toutes et à tous mes vœux de bonne et heureuse année 2017 ».

L’édito du Directeur Général

N°24LA VIE DES ÉQUIPES ET DES TERRITOIRES

ÊTRE LES ACTEURS DE DEMAIN

Daniel FOUILLOUSE Directeur Général

«Continuons à créer le

changement que nous

voulons voir autour de

nous».

DIRECTION GÉNÉRALE26 rue de l’Esplanade - BP 35 30759379 Dunkerque cedex 01Tél : 03.28.59.99.10Fax : 03.28.59.99.20

DIRECTION TERRITOIRE LITTORAL26 rue de l’Esplanade BP 35 30759379 Dunkerque cedex 01Tél : 03.28.69.73.55

DIRECTION TERRITOIRE MÉTROPOLECentre Vauban199/201 rue ColbertBât.Ypres - 2e étage - CS 5902959043 Lille cedexTél : 03.20.12.10.90

DIRECTION TERRITOIRE HAINAUT/CAMBRÉSIS7 rue de la Gare59600 MaubeugeTél : 03.27.69.15.60

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Journal d’information interne de l’AFEJI - Directeur de publication : Daniel FOUILLOUSE - Conception et photos : AFEJI - Journal gratuit, ne peut être vendu, ne pas jeter sur la voie publique. ISSN1299-9091

DES ÉQUIPES, DES VALEURS, DES PROJETS

ACCUEIL, ACCOMPAGNEMENT ET MISE A L’ABRI

UN NOUVEAU RÉFÉRENTEL D’ÉVALUATION ASSOCIATIFDÉMARCHE QUALITÉ

Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO)

L’AFEJI est en charge d’accompagner les Mineurs Non Accompagnés (MNA) dans des Centres d’Accueil et d’Orientation, sur les sites de l’auberge de jeunesse l’Escale à Dunkerque et à Morbecque, sur la base des « Eclaireurs de France ». Les jeunes sont logés et accompagnés dans leurs démarches pour effectuer une demande d’asile ou prétendre au regroupement familial en Angleterre.

Pierre BARREZ, chef de service : « La première étape est de poser le cadre, d’aider ces jeunes à intégrer des règles. Cours de français, accès aux soins, activités de loisirs et sportives… L’équipe de l’AFEJI réalise un travail remarquable pour accompagner ces jeunes ».

EN CHIFFRES

Centre de répit temporaireSuite à l’évacuation du camp du jardin des Olieux à Lille, un centre de répit temporaire et collectif a ouvert ses portes dans l’ancien CADA de Cassel. Il peut accueillir jusqu’à 50 personnes.

C’est une mise à l’abri provisoire, un processus de répit temporaire pour des personnes originaires de l’Afrique subsaharienne.

Six travailleurs sociaux les accompagnent et les guident dans leurs démarches administratives. L’accès aux soins et des cours d’alphabétisation sont également assurés.

L’association s’inscrit dans les problématiques des politiques publiques et participe aux réponses à la «crise migratoire». L’AFEJI est identifiée comme un acteur connu et reconnu sur le Département du Nord pour accueillir et accompagner ces personnes fragilisées. Depuis mai 2016, l’AFEJI assure la mission de régisseur du campement humanitaire, elle est également mandatée par l’État pour la gestion de Centres d’Accueil et d’Orientation sur le Territoire et pour la mise à l’abri et l’accompagnement de Mineurs Non Accompagnés.

• 75 Professionnels accompagnent les migrants sur les 4 dispositifs (Morbecque, Escale, Cassel et Linière).• 1 132 Personnes ont bénéficié d’un départ de la Linière vers les Centres d’Accueil et d’Orientation et

dispositifs d’Asile depuis le 1er janvier 2016.• 11 Jeunes ont bénéficié d’un regroupement familial en Angleterre.

Samir est d’origine afghane. En 2010 il a quitté son pays natal et affronté de nombreuses difficultés à la quête d’un avenir meilleur. Arrivé en France depuis 2011, Samir est aujourd’hui un professionnel de l’AFEJI.

«Après avoir travaillé 2 ans au service logistique d’un centre commercial, j’ai postulé pour être médiateur sur le camp de la

Linière. Je suis courageux, curieux et autodidacte. Je voulais mettre à profit mes compétences : effectivement je parle 8 langues !

Cet emploi c’est une opportunité, une chance, un nouveau départ. Je n’oublierais jamais ce que l’AFEJI a fait pour moi. J’interviens sur les 4 dispositifs de l’AFEJI (Linière, Escale, Morbecque et Cassel). Je contribue à instaurer un climat serein et à rassurer les personnes fragilisées.

Mes qualités d’interprète sont mises en valeur avec tous les intervenants et partenaires (professionnels de l’AFEJI, associations, bénévoles, services de sécurité et de l’Etat…).

L’AFEJI me donne des responsabilités, me fait confiance, j’ai d’ailleurs eu la chance d’être le traducteur de B. CAZENEUVE - à l’époque Ministre de l’Intérieur - lors de sa venue sur le camp.

Cette reconnaissance me donne l’envie de toujours aller plus loin dans ma mission.

Je suis épanoui, mon activité m’apporte de la force, du courage au quotidien. Je suis fier de participer à la mise en pratique de nos engagements associatifs.

L’AFEJI c’est une grande famille. Je suis tellement heureux de travailler aux côtés de toutes ces personnes extraordinaires.

Aujourd’hui de nombreuses perspectives d’avenir s’offrent à moi, je tiens particulièrement à remercier H.DESVERGNE (directeur du camp), P.BARREZ (chef de service) et tous les professionnels de l’AFEJI pour ce qu’ils m’apportent au quotidien, tant professionnellement qu’humainement».

Pierre BARREZ, chef de service

Afin d’apporter une réponse globale en matière d’accompagnement et d’hébergement, l’AFEJI a fait le choix de répondre à un appel à projet en co-opération avec la SPReNe et l’EPDSAE dans le cadre de la création du groupement TRAJET (Trajectoires d’Accompagnement des Jeunes Etrangers).

Il s’agit d’un dispositif de transition expérimental global de mise à l’abri, d’évaluation, d’accueil et d’accompagnement à destination des Mineurs Non Accompagnés.

Cette réponse portée par le groupement TRAJET, s’appuie sur la complémentarité des expériences et des compétences des trois acteurs. Au travers de cette co-opération, l’AFEJI montre une nouvelle fois sa capacité à répondre de manière rapide et efficace aux nouveaux besoins, notamment dans le cadre de l’accueil humanitaire, l’accueil d’urgence et la mise à l’abri, la protection de l’enfance ou l’insertion sociale et professionnelle des publics en difficulté.

Le groupement TRAJET est en capacité de mettre en oeuvre ce dispositif réparti sur l’ensemble du territoire départemental dans

une logique de fluidité des parcours pour 350 Mineurs Non Accompagnés.

Dispositif expérimental à destination des Mineurs Non Accompagnés (MNA)

Depuis 2005, l’AFEJI est engagée dans une démarche qualité associative, véritable outil de management et de mobilisation des équipes autour de l’amélioration de la qualité de l’accompagnement et de l’adaptation de nos réponses.

En 2016, l’AFEJI a actualisé son référentiel associatif d’évaluation. Ce projet a impliqué tous les référents qualité de site - soit plus de 50 personnes - afin d’en faire un outil partagé dans la mise en œuvre de la démarche d’évaluation. Le nouveau référentiel permet d’identifier des références partagées pouvant mettre en évidence et valoriser la qualité des activités et de l’accompagnement.

Ce référentiel fournit aux acteurs de l’évaluation un ensemble de repères communs sur lesquels s’appuyer utilement dans le cadre de leur démarche.

Les références s’orientent aujourd’hui sur les objectifs d’accompagnement des personnes accueillies afin d’en questionner les effets, évoluant par rapport aux précédentes

démarches qui portaient sur l’existence des outils de la loi 2002-2 et sur le déploiement de bonnes pratiques professionnelles.

S’appuyant sur les derniers repères méthodologiques de l’Anesm, la nouvelle méthodologie s’attache à l’évaluation de la pertinence des actions mises en œuvre au regard des besoins et des attentes des personnes accueillies. Trois niveaux de questionnements ont pour objectif de structurer le travail de réflexion (le cadre défini, les pratiques observées, les effets constatés).

Véritable support de l’évaluation, ce référentiel constitue aujourd’hui un outil majeur de la dynamique d’amélioration continue de la qualité de nos établissements.

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Un projet porté par :

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MECS LITTORAL

UNE PLATEFORME DE SERVICES DE PROXIMITÉ

ITEP GUY DEBEYRELA CITOYENNETÉ COMME MOTEUR DE L’ACCOMPAGNEMENT

Dans le cadre d’actions liées à la citoyenneté, le Service Jeunesse de la Ville de Louvroil organise des visites d’institutions dans le but d’en favoriser la découverte et la connaissance ainsi que de permettre à chacun de se construire une identité de citoyen.

Les jeunes de l’ITEP ont ainsi bénéficié d’une visite à l’Assemblée Nationale de Paris. Accompagnés par un huissier dans le rôle de guide, les jeunes ont découvert les différents salons/salles chargés d’Histoire, la bibliothèque, l’hémicycle et ont ainsi pu comprendre le rôle de l’une des plus anciennes institutions françaises.

Les professionnels expliquent l’importance de ces partenariats :

«Les jeunes ont un comportement exemplaire lorsque nous participons à des activités extérieures. De manière générale, ils se montrent intéressés et attentifs aux informations relatées par le guide. Le renouvellement de ce genre de sorties ne peut être que bénéfique pour asseoir une véritable construction dans leur rôle d’élève responsable et de citoyen».

«Ce sont des projets partagés par tous ! Un travail en lien avec les éducateurs, catalyseurs du projet, est mené au niveau des classes pour présenter un compte-rendu de notre visite aux professionnels ainsi qu’aux jeunes qui n’ont pas eu l’occasion de participer. C’est valorisant de partager et de transmettre son expérience aux autres ».

En parallèle, la reconduction du projet «Permis AM», s’inclut dans ce projet «citoyenneté». L’apprentissage du code de la route est un bon levier pour amener les jeunes à respecter les règles et le principe de vivre ensemble. La formation conjuguant théorie et pratique sensibilise les jeunes aux notions d’engagement et de responsabilisation.

Enfin, un travail concernant la visite du Centre de Valorisation Energétique de Maubeuge est également prévu afin de poursuivre le parcours du jeune en tant que jeune citoyen.

- ITEP G.DEBEYRE : 03.27.58.80.50 -

Les situations d’enfants dites «complexes» interpellent les professionnels et les Autorités de Contrôle et de Tarification. Pour y pallier, l’ARS propose de «renforcer l’offre d’accompagnement des troubles du comportement».

Depuis mai 2016, l’AFEJI, l’association CAZIN PERROCHAUD, l’EPSM des Flandres, l’Institut Départemental Albert CALMETTE de Camiers, coopèrent pour mettre en œuvre une équipe mobile sur le Territoire de Santé du Littoral.

Les bénéficiaires de l’équipe mobile sont des jeunes à difficultés multiples et en souffrance psychique, qui de par leurs parcours et leurs pratiques, mettent en échec les catégories d’interventions classiques.

L’équipe mobile intervient bien en complément des modalités d’accompagnement déjà existantes sans s’y substituer.

Florence, Gaëlle, Clémentine, Romain, Thierry et Nicolas sont les acteurs de cette équipe pluriprofessionnelle, ils évoquent cette aventure :

Thierry : «Notre métier prend un tout autre sens. L’équipe mobile c’est la rencontre du médico-sociale et de la psychiatrie au travers de l’union de plusieurs types d’établissements (IME, ITEP, CMP, Espaces ados), là est la plus-value de l’équipe mobile».

Nicolas : «Nous définissons ensemble une vision commune et les limites de notre intervention. C’est une chance de pouvoir contribuer au lancement d’un nouveau service, tout est à créer !».

Gaëlle : «Nous prenons du recul sur nos pratiques. Nous sommes à l’écoute des uns et des autres et allons tous dans le même sens».

Romain : «L’équipe mobile c’est un challenge autant sur le plan professionnel que personnel. Nous menons un travail de pédagogie et de sensibilisation sur le terrain pour présenter la

déma

démarche, expliquer le projet aux établissements et partenaires. Notre rôle consiste aussi à rassurer les professionnels, valoriser leurs compétences».

Clémentine : «Quel défi d’intervenir auprès de toutes les structures pouvant graviter autour du jeune ! Notre quotidien est rythmé par des rencontres, par l’ambition de venir en aide aux professionnels pour trouver des solutions d’accompagnement adaptées aux jeunes».

Florence : «Nous repérons les pratiques et solutions existantes afin de pouvoir les partager et mutualiser toutes les compétences sur le Territoire. L’équipe mobile est un observatoire, nous sommes les acteurs de la recherche, de l’enseignement et de la diffusion des connaissances».

- Equipe mobile pour enfants et adolescents

en situation complexe : 03.28.23.17.15 -

EQUIPE MOBILE POUR ENFANTS ET ADOLESCENTS EN SITUATION COMPLEXEUNE NOUVELLE VISION DE L’ACCOMPAGNEMENT

IME JEAN LOMBARDDES ÉCHANGES POUR S’EPANOUIR

L’unité épanouissement de l’IME accompagne vingt-trois jeunes de 14 à 21 ans présentant une déficience intellectuelle sévère. La plupart des jeunes accompagnés dans l’unité d’épanouissement seront ensuite orientés en foyer de vie.

A la différence des autres groupes de l’IME, ce groupe d’enfants ne suit pas une unité professionnelle qui les préparerait vers une sortie professionnelle (en ESAT par exemple). Ils sont plus sensibles aux activités d’éveil et de découvertes favorisant leur épanouissement (atelier potager, soin des animaux, …).

Les professionnels orchestrent l’accompagnement journalier autour d’activités adaptées qui favorisent la socialisation, l’autonomie, l’intégration et l’épanouissement en dehors de l’IME. Ils développent un réseau de partenaires pour favoriser l’ouverture de l’unité d’épanouissement vers l’extérieur. Les jeunes participent par exemple à des activités pédagogiques à la ludothèque, à la bibliothèque, à la médiathèque,…

C’est d’ailleurs dans la continuité du partenariat avec la ludothèque d’Armentières que l’unité d’épanouissement de l’IME Jean LOMBARD s’inscrit dans un projet d’échange intergénérationnel avec une maison de retraite. Il consiste à organiser des après-midi de partage autour de jeux ludiques.

Paroles de professionnels de l’unité d’épanouissement de l’IME Jean LOMBARD :

« Au travers de ce projet, nous voyons les jeunes sous un autre regard. C’est très enrichissant pour nous. Nous apprenons beaucoup aussi. C’est une autre manière d’accompagner les jeunes dans la recherche de l’inclusion et de l’accomplissement de soi».

«Notre réussite c’est de voir les jeunes s’accomplir dans les activités. Cet échange est aussi une source d’épanouissement pour nous».

«Nous amenons le jeune à être responsable, acteur de son comportement. C’est une satisfaction de constater que les jeunes se sont très vite adaptés. Il n’y a aucune barrière, tout est réuni pour optimiser le développement personnel de chacun».

- IME J.LOMBARD : 03.20.17.68.17 -

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CHANGES

Le 30 mai 2016, l’État, la ville de Grande-Synthe et l’AFEJI ont scellé leur engagement au travers de la signature d’une convention tripartite pour renforcer les conditions d’accueil sur le camp de la Linière.

Rapidement, l’accès à la scolarité est devenu l’une des lignes conductrices de l’accompagnement des enfants et des familles.

Patricia CLOUET, éducatrice spécialisée en mission sur le camp de la Linière, en charge de favoriser et de promouvoir la scolarisation des enfants, explique le dispositif :

«Les médiateurs de l’AFEJI ont réalisé un travail remarquable en amont, ils ont instauré une relation de confiance avec les familles. Cette sensibilisation a facilité l’ouverture d’esprit des parents, le dialogue est plus serein.

A ce jour, le dispositif prend en charge 37 enfants répartis au sein de trois écoles maternelles et élémentaires de la ville et 4 adolescents suivent les cours au sein d’un Collège.

Un ramassage scolaire est organisé pour desservir les établissements. A leur arrivée, les élèves ne sont plus accompagnés par les médiateurs de l’AFEJI, ce sont des élèves comme les autres ! Ils suivent les mêmes cours sur un temps déterminé : de 13h45 à 15h45 toute la semaine.

Je suis stupéfaite par la facilité d’adaptation des élèves. Par le biais de la communication non-verbale, les enfants suppriment toutes les barrières de la langue. Ils sont avides de connaissances et possèdent des capacités d’apprentissage élevées. De vrais échanges naissent sur les bancs de l’école. Pour tous, c’est l’apprentissage de la tolérance.

Nous sommes les moteurs de l’intégration des enfants. Tous les quinze jours, je participe au comité de suivi entre l’Inspection Académique, la ville de Grande-Synthe, l’AFEJI et les institutrices des établissements scolaires. L’Education Nationale est très satisfaite du travail fourni».

Patricia ajoute : «En parallèle de la scolarité, je suis également en charge du «Parcours Accession aux Soins Spécialisés» (PASS). Un dispositif mis en place en partenariat avec le Centre Hospitalier de Dunkerque, la Polyclinique de Grande-Synthe, les Associations «Gynéco Sans-frontières» et «Médecins du Monde».

Pendant 25 ans j’ai travaillé au Centre Maternel de la MECS de Wormhout. Je me suis portée volontaire pour mener cette mission au camp de la Linière et je ne regrette pas mon choix ! C’est enrichissant humainement et si passionnant. C’est comme une nouvelle carrière professionnelle pour moi !

L’accompagnement de l’AFEJI au camp de la Linière est la preuve de notre engagement associatif qui est de «lutter contre toutes les formes d’exclusion». Je suis fière d’être membre de cette grande équipe».

- Campement de la Linière -

CAMPEMENT HUMANITAIRE DIT «DE LA LINIERE»

LES ENFANTS SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE

La loi du 14 mars 2016 renforce les principes posés par le législateur en 2007 et réaffirme la volonté d’une évolution dans le champ de la protection de l’enfance.

La place centrale accordée au projet pour l’enfant (PPE) confirme que l’évaluation des besoins de l’enfant, la sécurisation de son parcours, sa cohérence et sa continuité en deviennent les pièces maitresses.

Ces ambitions affichées par le législateur et soutenues par les professionnels, renforcent la complexité de l’appropriation et du déploiement de l’outil.

Dès lors comment emmener les établissements de la MECS vers une nouvelle organisation qui ne correspond pas à l’historique et à la culture de ce milieu ? Comment construire un accompagnement de qualité ? Comment assurer la transition entre la substitution du modèle d’internat et la co-construction d’un parcours avec la famille à travers des plateformes de services ?

L’entrée en Contrats Pluriannuels d’Objectifs et de Moyens (CPOM) de l’AFEJI devient une opportunité

et les plateformes de services proposées par la MECS correspondent à cette nécessité.

A travers ces plateformes territorialisées, ouvertes sur l’extérieur et qui regrouperont, des activités diverses et complémentaires, les professionnels accompagneront les enfants et leur famille avec d’autres partenaires et structures de leur environnement local.

L’enfant et sa famille n’intègreront pas un service. Ce sont les services, recouvrant des compétences, qui seront au service du projet en fonction des besoins. Chaque projet pour l’enfant et sa famille sera un «sur-mesure».

Ces plateformes permettront à partir de la mutualisation des savoir-faire existants d’apporter un large champ de réponses aux

problématiques des enfants qui nous sont confiés.

Le résultat attendu sera d’offrir un service de proximité, diversifié en matière d’accompagnement des besoins. L’ancrage territorial de ces trois plateformes de l’AFEJI, facilitera la coordination et l’efficience des traitements des demandes des usagers et de la collectivité territoriale. Le résultat attendu est de repérer les difficultés des familles et de leur proposer un soutien éducatif.

Pour autant l’organisation actuelle fait l’objet simultanément, d’une adaptation progressive pour arriver demain à la mise en place de plateformes où, la notion de parcours impliquera la capacité de faire avec d’autres, à être en synergie et en co-accompagnement des personnes.

Depuis janvier 2016, c’est tous les services de la MECS qui se mettent en mouvement au diapason d’une valeur forte : «remettre l’enfant et sa famille au cœur du dispositif et du projet»

- MECS Littoral : 03.28.69.73.53 -

MÉTIERS DE L’ENFANCE MÉTIERS DE L’ENFANCE

Suite à une réflexion entre professionnels de l’AFEJI et avec le soutien de l’ARS, une Unité de Soins Psycho-Pédagogique (l’USPP) est née en septembre 2016 sur le Territoire Hainaut-Cambrésis.

La mission de l’USPP est d’accompagner des enfants en risque de décrochage scolaire. L’activité est assurée par des professionnels du CMPP F. DOLTO : professeurs des écoles, psychologues et psychomotriciens.

L’USPP accueille les enfants deux demi-journées par semaine au sein d’une école primaire à Maubeuge. A ce jour, l’USPP accompagne un groupe hétérogène, cinq enfants âgés de 4 à 11 ans, en grande difficulté scolaire.

Les professionnels ont baptisé l’unité «l’Aparté». Ils privilégient dans un premier temps l’accompagnement individuel au profit du collectif. Peinture, dessin, jeux de société, … la place est donnée à l’enfant, à sa spontanéité. Dans un second temps, les professionnels amènent l’enfant à participer à des activités collectives pour supprimer certaines barrières rencontrées en milieu scolaire « ordinaire »

Le dispositif de l’USPP représente l’échange, la parole, la construction du parcours de l’enfant. Cette initiative symbolise également le travail transversal entre l’Education Nationale, le CMPP et l’USPP.

Chaque acteur est moteur pour la réussite de ce dispositif, l’enfant est au centre de la démarche.

Paroles de professionnels du CMPP :

« Notre travail atteint une certaine limite quand nous accompagnons les enfants de manière individuelle, ça fait du bien de changer les habitudes et de proposer des accompagnements en situation collective».

«L’USPP donne un nouveau regard à notre profession. C’est enrichissant de travailler ensemble vers un même objectif».

«La complémentarité de nos expériences favorisent une dynamique collective entre professionnels».

«Le mélange des âges est très intéressant, il fait émerger des comportements positifs et favorise l’estime de soi, la valorisation ».

«Notre objectif est de pérenniser le projet de l’USPP. Pour nous, «l’Aparté» représente un engagement fort auprès des familles, des enfants, des écoles et des partenaires».

- CMPP F. DOLTO : 03.27.56.34.30 -

CMPP FRANÇOISE DOLTO

DE LA PRÉVENTION AVEC L’UNITÉ DE SOINS PSYCHO-PÉDAGOGIQUE

Dans le cadre du projet « Culture et Santé », une résidence d’artiste s’est développée au sein des deux établissements pour mener un projet artistique transversal.

Une artiste plasticienne, Danka HOJCUSOVA a élaboré un projet collectif avec les professionnels et les jeunes autour de la thématique « l’art, les sens et la matière ». Ensemble, ils ont travaillé différentes matières, exploré différentes pratiques artistiques, utilisé un nouveau mode d’expression individuel et collectif.

Le projet d’ouverture culturelle a permis à chacun, jeunes et professionnels, de découvrir l’autre autrement et de s’épanouir dans un parcours artistique commun.

Thierry WOUTERS, Directeur adjoint, souligne : «La transversalité entre le public ITEP et IME, non évidente au départ, a bien fonctionné, notamment à travers des journées de travail en commun et le partage de sorties communes (au Près du Hem et à La pépinière)».

- ITEP de Tourcoing : 03.20.28.93.00 -

ITEP DE TOURCOING / IME JEAN LOMBARD

L’EXPRESSION DE «L’ART, LES SENS ET LA MATIÈRE»

L’équipe mobile : Une réponse partenariale

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ESAT «LES ATELIERS DU WESTHOEK» S’INTEGRER EN MILIEU ORDINAIRE

L’une des missions de l’ESAT est d’accompagner les usagers vers un épanouissement personnel, une intégration sociale au travers d’une activité professionnelle. De plus, quand cela est possible, l’ESAT est un relais vers une inclusion de la personne en situation de handicap vers le milieu ordinaire.C’est en ce sens que six travailleurs de l’ESAT « les Ateliers du Westhoek », encadrés d’un moniteur, effectuent une prestation au sein de la société Agrifreez, entreprise spécialisée dans la production de légumes surgelés (préparation, surgélation, conditionnement).

Les travailleurs interviennent sur l’une des lignes de conditionnement. Plus précisément, ils trient et préparent des cartons panachés, destinés aux rayons surgelés d’une chaine de hard-discount. A leur arrivée, les usagers ont été sensibilisés aux normes de sécurité et d’hygiène. Rapidement, ils ont intégré le process de l’entreprise afin de répondre aux normes et exigences de la société.

Katrien BOSTOEN, dirigeante de la société Agrifreez précise : «C’est une activité qui s’avère difficile à industrialiser. Nous sommes ravis du travail effectué par les travailleurs de l’ESAT du Westhoek. C’est une équipe motivée et souriante qui répond parfaitement à nos attentes concernant cette ligne de conditionnement».

- ESAT du Westhoek : 03.28.60.81.59 -

CHU DE SAINT-AMANDL’APPRENTISSAGE DE LA LANGUEOlivier DANEL, éducateur spécialisé, a sollicité une association de lecteur de St-Amand-les-Eaux pour créer un partenariat.

Olivier DANEL explique : «Nous avons constaté qu’il y avait de plus en plus d’hébergés allophones. Nous avons fixé pour objectif de trouver une solution de proximité pour ce public ne parlant pas la langue du territoire d’accueil.

Défi relevé puisque nous avons créé un partenariat avec l’association «Paroles d’Hucbald» qui se situe à 100 mètres du CHU.

Lorsque j’ai poussé la porte de cette association, j’ai rencontré des passionnés prêts à donner bénévolement des cours d’apprentissage de la langue française.

«Paroles d’Hucbald» s’inscrit à nos côtés dans la lutte contre l’illettrisme et l’alphabétisation. Cinq places sont destinées aux hébergés du CHU qui volontairement s’inscrivent dans ce parcours. Les hébergés signent une charte de l’apprenant qui rappelle entre autre les engagements de l’association. Le suivi et l’accompagnement sont personnalisés.

Les hébergées s’expriment :

«Je remercie toute l’équipe de l’AFEJI. Ils se dépassent toujours pour répondre à nos besoins. C’est important d’apprendre à lire et à écrire en français».

«Mon mari et moi participons tous deux aux cours de français, c’est une chance pour nous ! ».

«Les cours de français nous aident pour notre parcours d’insertion en France».

Olivier DANEL ajoute : «Ce qui est intéressant c’est de constater les progrès des hébergés. Au travers de ce partenariat nous les amenons à acquérir de la confiance et de l’autonomie. C’est important de les valoriser pour qu’ils puissent accéder à une insertion sereine en France.

Ce partenariat est une expérience formidable, nous écrivons ensemble le parcours d’insertion sociale et professionnelle des hébergés».

- CHU de St-Amand : 03.59.38.36.83 -

L’une des missions des professionnels du CHRS est d’accompagner les personnes dans l’appropriation et la gestion de leur logement. Chaque situation est différente et demande aux professionnels de s’adapter au quotidien. Ils sont d’ailleurs de plus en plus confrontés à de nouvelles formes d’accompagnement au domicile.

Alizée MESSELOT, conseillère en économie sociale et familiale au service logement, explique ces nouvelles sollicitations :

«Les bailleurs sociaux font de plus en plus appel aux compétences du CHRS de Maubeuge pour aider des personnes souffrant du «syndrome de Diogène». C’est un trouble du comportement qui peut se traduire par une négligence, parfois extrême, de l’hygiène corporelle et domestique, comme l’accumulation excessive d’objets et de déchets. Ce constat s’intensifie, les logements sont insalubres, les conditions d’hygiène sont très inquiétantes.

Nous appliquons une forme d’accompagnement vers un public, qui, très souvent, souffre de problèmes psychiques ou psychiatriques. Face à ces situations d’urgence, nous avons ajusté les codes de notre métier, repensé nos méthodes d’actions et d’approche avec l’usager.

Le plus complexe est de créer le premier contact avec la personne car le public souffrant de ce syndrome est très souvent dans le déni et isolement social, voir même agoraphobe. Les personnes refusent catégoriquement toutes formes d’aides, qu’elles peuvent même vivre comme une forme d’intrusion.

Notre métier c’est aussi «mettre la main à la pâte» pour débarrasser, vider, nettoyer les logements. Cette action permet de rassurer la personne, de développer des liens, d’installer une relation de confiance pour remobiliser celle-ci et l’amener vers un parcours d’accompagnement adapté.

Dès lors, nous analysons la situation dans sa globalité. Pour mener à bien notre mission, nous avons tissé un réseau de partenariat sur le territoire, notamment avec une équipe mobile «cas complexes» qui prend le relais sur ce type d’accompagnement.

Le public accompagné évolue, nos modes d’interventions doivent évoluer avec eux ! Nous sommes de plus en plus confrontés à l’accompagnement à domicile. C’est un CHRS hors les murs ! ».

- CHRS de Maubeuge : 03.27.65.21.94 -

CHRS DE MAUBEUGE

UN ACCOMPAGNEMENT «HORS LES MURS»

SERVICE «APPARTEMENTS-LOGEMENT» DE TOURCOINGPROJET «UN PAS VERS L’ÉCONOMIE»

A l’initiative du service «appartements-logement» de l’insertion Métropole, le projet «un pas vers l’économie» est né suite au constat de factures énergétiques d’un montant démesuré au sein des logements des usagers.

Les professionnels ont mené une réflexion dans le but de sensibiliser les personnes hébergées à ces dépenses.

La première étape a consisté à créer des outils pédagogiques, en tant que supports, pour transmettre les bons réflexes aux usagers.

La deuxième étape du projet «un pas vers l’économie» s’est concrétisée à l’occasion de l’organisation d’une journée de formation. Cette rencontre a permis de réunir des professionnels des structures d’hébergement et d’insertion sociale des trois territoires de l’AFEJI, ainsi que des partenaires.

Les professionnels du service «appartements-logement» ont présenté la démarche et les outils pour transmettre les bons gestes du quotidien en matière d’économie d’énergie.

L’initiative «un pas vers l’économie» s’appuie sur une mallette pédagogique. Elle permet de manière ludique et imagée de comprendre les enjeux d’une meilleure utilisation des énergies. Les professionnels présents lors de cette journée ont tous reçu un exemplaire de la mallette.

Cette rencontre s’est ensuite poursuivie sous forme d’ateliers permettant aux professionnels de mieux comprendre les différents outils de cette mallette.

Le projet «un pas vers l’économie» valorise la capacité des professionnels à faire preuve de créativité ainsi que la volonté de mutualiser les moyens et compétences au niveau associatif pour proposer un accompagnement en accord avec les besoins des personnes accompagnées au domicile.

Si le projet vous intéresse, n’hésitez pas à contacter les professionnels du service «appartements-logement» par mail à :

appartements@afeji.org

CENTRE D’APPEL «DK’PHONE»UN TREMPLIN VERS L’EMPLOI

MÉTIERS DE L’INSERTION ET DE L’EMPLOI ADAPTÉ MÉTIERS DE L’INSERTION ET DE L’EMPLOI ADAPTÉ

ESAT «LES ATELIERS DE LA LYS»AVEZ-VOUS FAIT VOTRE CHOIX ?

Patrice QUEHEN est en mise à disposition au sein de l’entreprise DHL, site de Loon-Plage, depuis 2014. Son engagement et sa conscience professionnelle sont récompensés puisqu’il est embauché en CDI en tant qu’agent logistique.

Steeve STROBBE, responsable du site DHL à Loon-Plage : «Permettre à des personnes en situation de handicap d’accéder à un emploi fait partie intégrante de notre responsabilité sociétale. Patrice est un salarié comme un autre, il est très bien intégré à l’équipe. C’est une personne aux multiples qualités humaines et professionnelles. Il est agréable, spontané, consciencieux, attentif, … s’il y a une personne qui fait l’unanimité au sein de l’entreprise, c’est bien lui !».

Patrice travaille en autonomie sur son poste. Il assure la propreté du site. Il organise lui-même

ses tâches, son activité est très bien structurée. La mission de Patrice est aussi importante que celle d’un autre salarié. Il participe tout autant à la satisfaction client et à la pérennité du site.

L’accès à un emploi en CDI est un aboutissement pour lui. Je lui dirais qu’il mérite cette sécurité et qu’il peut être fier de son travail !

Ce contrat en CDI c’est avant tout une récompense pour son investissement professionnel et son

engagement au sein de l’entreprise. Je le félicite et suis ravi pour lui !

L’AFEJI peut également être fière du parcours de Patrice, les professionnels ont répondu à leur mission d’intégration ; c’est une belle réussite pour tous !».

Patrice : «Travailler ici c’est que du bonheur pour moi. Je me sens bien, comme chez moi. Je m’épanouis au quotidien, grâce à cet emploi j’ai trouvé un équilibre. Je suis un membre de l’équipe DHL !»

R. AYELLO : «Le parcours de Patrice est pour moi le plus bel évènement de l’année. Je suis très heureux pour lui, c’est une satisfaction professionnelle et personnelle, une bouffée d’oxygène ! C’est aussi ça notre métier, se réjouir de telles leçons de vie».

- Emploi Adapté du Littoral : 03.28.60.61.39 -

EMPLOI ADAPTÉ DU LITTORAL

UNE BELLE RÉUSSITE POUR TOUS !

CENTRE D’ACCUEIL POUR DEMANDEURS D’ASILE DE DUNKERQUE« DE LA COHÉSION D’ÉQUIPE À L’ACCOMPAGNEMENT »

CHANGES

Les salariés du centre d’appel bénéficient d’un accompagnement social et d’un suivi psychologique afin d’acquérir un maximum d’autonomie et accéder à un emploi en milieu ordinaire. En 2016, le centre d’appel affiche 59% de sorties dynamiques vers l’emploi.

Salim ABOUDOU est un ancien salarié du centre d’appel, il raconte son parcours et explique sa sortie vers un emploi durable :

«Je tiens à remercier H. DUQUENOY, encadrante technique,et A. GUITTON, psychologue, qui m’ont accompagné tout au long de mon parcours à l’AFEJI.

Depuis mon plus jeune âge, je souffre d’épilepsie. Etant donné le caractère contraignant de mes symptômes, j’ai dû restreindre mes choix de carrière professionnelle. De nature communicante et optimiste, je me suis naturellement orienté vers les métiers de la relation clientèle à Paris. J’ai effectué des stages mais les crises d’épilepsie ont évolué, le stress de la vie parisienne devenait trop pesant pour moi. J’ai donc décidé de poser de nouveau mes valises à Dunkerque, ville natale, où j’avais mes repères.

De là, avec beaucoup de volonté, j’ai poussé la porte du centre d’appel. Au départ, la communication par téléphone était difficile, je n’étais pas habitué à ce genre d’exercice. Avec le soutien intense d’H. DUQUENOY, je me suis adapté, j’ai eu confiance en moi. Le centre d’appel, c’est un véritable centre de formation !

Auparavant j’étais comme une marionnette, à l’AFEJI c’est tout le contraire ! Le centre d’appel c’est comme un entrainement, c’est un tremplin

pour celui qui est prêt à faire le grand saut vers l’emploi. L’équipe m’a coaché pour dépasser mes craintes, mes difficultés afin de franchir toutes les barrières et devenir un professionnel sérieux et compétent dans mes fonctions.

C’est ainsi que j’ai débuté en CDD au sein de la boutique SFR de Dunkerque puis j’ai signé un contrat en CDI. Aujourd’hui je suis responsable d’accueil et vendeur-conseil. Cet emploi m’a permis de devenir autonome et d’acquérir un logement.

Je n’oublierai pas ce que l’AFEJI a fait pour moi. J’en profite pour encourager les personnes à aller de l’avant, à avoir confiance en elles. Le but c’est d’avoir un métier à la clé, l’équipe du centre d’appel est là pour franchir toutes les portes jusque chez l’employeur.

Avec H. DUQUENOY, j’ai appris qu’il ne faut jamais baisser les bras, quand on veut, on peut ! Il suffit de se donner les moyens d’y arriver».

- Centre d’appel «DK’Phone» : 03.28.24.94.31 -

Salim accompagné de Bruno, salarié au centre d’appel

L’équipe du CADA de Dunkerque est composée de cinq travailleurs sociaux qui accompagnent au quotidien 90 personnes. De récents travaux sur site ont amené les professionnels à repenser à la fois leur organisation de travail et leurs méthodes d’accompagnement des usagers.

Les professionnels de l’équipe éducative expliquent l’évolution du CADA :

«Le CADA de Dunkerque s’est fait une beauté, … Nous aussi ! Une nouvelle dynamique s’est instaurée au sein de l’équipe. Nous avons imaginé comment travailler autrement pour préserver et améliorer la qualité de notre accompagnement. Chacun s’est approprié les lieux et a pleinement trouvé sa place au cœur de la démarche».

«De manière naturelle, chaque professionnel est devenu référent dans un domaine, chacun s’épanouit au travers de ses missions. Nous avons aussi instauré le travail en binôme. C’est un gain de temps et d’efficacité pour tous.

Nous avons tracé ensemble les lignes de notre cohésion d’équipe. La bientraitance est au cœur de notre démarche».

Martine, monitrice-éducatrice, précise : «Au sein du CADA, je suis identifiée comme «Mme Quotidien et Santé». Je suis l’interlocutrice des usagers pour les questions liées à ces sujets. La réorganisation a imposé de nouvelles règles, nous avons donc développé des outils dont les thématiques abordent l’hygiène, la sécurité, le respect de la vie en collectivité. Ces outils sont le moyen de transmettre aux usagers les notions de partage, de respect des autres et des locaux. Nous conduisons les personnes vers un équilibre, une responsabilisation qui permettra aux usagers reconnus réfugiés d’accéder à un

logement autonome de manière sereine. C’est notre mission d’apporter un cadre reposant, une stabilité aux personnes accueillies».

Caroline, assistante de service social, ajoute : «Les outils créés par Martine, nous paraissent aujourd’hui indispensables, je me demande : «Comment faisions-nous avant ?» Nous tissons et entretenons notre réseau de partenariat (CMPP, planning familial,…) et aidons les personnes accueillies à s’intégrer au travers diverses actions : bénévolat, accès au sport, apprentissage de la langue française, ainsi qu’une sensibilisation à l’aspect éducatif, à la notion de parentalité en France, …

Christelle ASSEMAN,chef de service conclut : « Je suis fière du travail effectué en équipe. Chaque professionnel du CADA a trouvé sa place au sein du service. La polyvalence de l’équipe est une véritable bouffée d’oxygène pour tous. Solidarité, complémentarité, créativité et réactivité sont les clés de notre accompagnement».

- CADA de Dunkerque : 03.28.58.94.36 -

INSERTION MÉTROPOLE

TRAVAILLER POUR EXISTER

«NOS SALARIÉS

ONT DU TALENT»

Des usagers en insertion ont réalisé une mission professionnelle au colloque national organisé par Jean SIBEUD, directeur-médecin du CMPP Henri WALLON, président de la commission scientifique de la fédération des CMPP.

M. BEL ASRI, chargé de l’emploi et de la formation, a recruté les salariés pour effectuer diverses missions ( l’accueil des participants, le vestiaire, conducteur de camions et porteurs).

« Naturellement, nous avons proposé ces postes aux personnes en insertion professionnelle dans nos services. Cette participation a rencontré un vif succès. Nous avons délivré une prestation de qualité selon les dires des organisateurs.

Les participants dans l’auditorium ont salué notre participation par un «stand-up ovation». Ils ne connaissaient pas le profil de nos usagers.

Pour la plupart c’était le tout premier emploi en France. Ils ont été professionnels, consciencieux dans leurs tâches. Chacun s’est investit dans cette expérience positive».

Impressions des salariés en insertion :

«Je me suis sentie libérée, comme un oiseau de sa cage». Aminata

«C’était tellement important pour moi, je n’ai pas su dormir la nuit précédent le colloque». Ghania

«Sortir de chez moi, toute parée et pomponnée pour faire un travail, était tout simplement plaisant et valorisant». Lilit

«Se sentir utile, se lever très tôt en montrant l’exemple à mes enfants était important». Said

«Prendre les transports en commun pour aller travailler avait un sens». Vandana

- Site Insertion Métropole : 03.20.21.81.70 -

Ludovic, usager de l’ESAT, est actuellement en mise à disposition au sein du restaurant «L’Atelier de Mademoiselle» à Armentières.

Il raconte son parcours :

«J’ai réalisé diverses missions qui m’ont amené à m’orienter vers les métiers de la restauration. J’ai d’abord effectué un stage auprès du chef cuisinier de l’ESAT «les Ateliers de la Lys». Par la suite, j’ai effectué une immersion au sein d’un restaurant afin d’en découvrir davantage et réfléchir sur mon choix professionnel.

J’ai ensuite réalisé une période de stage dans le nouveau restaurant «l’Atelier de Mademoiselle» à Armentières. Chemin faisant, j’ai signé un contrat de mise à disposition au sein de l’équipe. J’effectue du service au bar et en salle. Depuis mon arrivée, je progresse, je surmonte mes craintes liées à la relation-client. Savoir être zen, c’est la base du métier !

J’aime mon travail et je me sens bien. Prochainement, je vais intégrer une formation «serveur en restauration» afin de me professionnaliser».

L. VAN INGHELANDT, responsable d’exploitation de «l’Atelier de Mademoiselle» :

«Ludovic est un bon élément dans l’équipe. J’ai tout de suite perçu en lui de la volonté, l’envie de s’investir, d’apprendre et de bien faire. Il est en capacité de préparer et de gérer son poste de travail en toute autonomie. Il est entreprenant sur l’ensemble de sa fonction. Je lui fais confiance, même en mon absence je

ne me pose pas de question sur le sérieux et la conscience professionnelle de Ludovic. Il est de plus en plus à l’aise, notamment avec les clients. Il progresse de jour en jour !».

En bref : «L’Atelier de Mademoiselle» est une société coopérative d’intérêt collectif riche de multiples partenaires dont l’AFEJI. L’établissement accueille et forme des personnes en situation de handicap aux métiers de la restauration. C’est une passerelle vers l’emploi, un tremplin dans le milieu de la restauration.

A l’occasion, faites une halte à «l’Atelier de Mademoiselle», peut-être aurez-vous la chance d’être servi par Ludovic !

- ESAT «les Ateliers de la Lys» : 03.20.35.45.00 -- L’Atelier de Mademoiselle : 09.72.57.61.52 -

1ter Rue de la Gare à Armentièreswww.atelierdemademoiselle.fr

De gauche à droite : S.STROBBE (Responsable du site DHL à Loon-Plage), P.QUEHEN

(salarié chez DHL) et R.AYELLO (Emploi Adapté du Littoral)

Fabien, Caroline, Martine, Céline, Lucile et Christelle

RÉSIDENCE DE LA LYS «LYS LOGEMENT»

www.afeji.org

RESIDENCES JEAN-JACQUES FAIRISEDE LA PASSION A L’INCLUSIONÀ «Ma Maison Ma Ville», les professionnels favorisent l’inclusion sociale au travers diverses activités, parmi lesquelles la pratique de la médiation animale, en partenariat avec une ferme.

Jacques est un résident passionné d’animaux, il s’est naturellement inscrit dans cette démarche en 2009. Il a intégré cette ferme où il est très investi dans sa mission de soins auprès des animaux. Son parcours est un bel exemple de réussite de médiation animale. Grâce à l’autodétermination et l’investissement de l’équipe, Jacques est devenu acteur de sa vie.

Chaque semaine, Jacques s’épanouit aux côtés des chameaux, poneys, lapins, chèvres…La médiation animale permet de susciter des réactions favorisant le potentiel cognitif, psychologique, physique ou social des personnes accompagnées. La confiance en soi est accrue, la motricité s’améliore, les animaux apaisent. Ils ont un pouvoir sur les personnes accompagnées et sur le parcours de sociabilisation !

« L’animal ne se nourrit pas d’attentes idéalisées envers les humains, il les accepte pour ce qu’ils sont et non pas pour ce qu’ils devraient être». Boris Levinson (Pionnier de la Zoothérapie).

Récemment Jacques a effectué une intervention auprès des étudiants de l’IRTS de Grande-Synthe pour présenter son parcours de vie et son inclusion sociale. Il a expliqué sa passion des animaux et sa joie de pouvoir se rendre deux fois par semaine à la ferme. C’est une réelle source de bien-être pour lui.

Lors de cette journée Jacques a partagé les valeurs importantes de l’inclusion sociale. Il a insisté sur la capacité des professionnels de la résidence a proposé des activités en lien avec le projet personnalisé de chaque résident. Il a transmis le message que l’investissement des professionnels joue un rôle dans la bonne réussite de son inclusion.

Le foyer de vie répond à sa mission de placer l’usager au centre de la démarche d’accompagnement, en développant sa responsabilisation, son autonomie et sa participation. Le résident est acteur de son projet de vie.

- Résidences J.J FAIRISE : 03.28.58.01.10-

«COEUR DE VIES» - BOIS GRENIERDES RELATIONS INTERGÉNÉRATIONNELLES

L’AFEJI a obtenu l’autorisation de création de 16 places de MAS pour adultes en situation de handicaps rares. La création de cette unité sera adossée à la MAS du Nouveau Monde et implantée au cœur d’un nouveau quartier dans la commune de Bois-Grenier.

Le projet porté par la commune et baptisé «Cœur de Vie », favorisera le développement des relations inter-générationnelles. «Cœur de Vies» accueillera une crèche, une résidence services pour personnes âgées, un béguinage et des logements locatifs, avec au centre une salle de vie commune qui servira aux habitants du quartier et à la commune.

L’implantation de cette unité au cœur de la ville favorisera ainsi l’intégration des personnes accompagnées dans leur contexte de vie et de quartier.

L’équipe éducative de «Lys Logement» interroge régulièrement ces pratiques afin de garantir à chaque usager d’être acteur de sa propre vie.

L’accompagnement éducatif propose des prestations de services personnalisées qui touchent différents domaines : logement, loisirs, santé, travail...

Depuis quelques années, la population accueillie au sein du foyer logement évolue.

Elle présente souvent un handicap social avec ou sans addiction, qui s’ajoute à la déficience intellectuelle. Soucieuse de cette évolution, l’équipe de «Lys Logement» mène une réflexion sur une transformation du service qui répondrait dans le même temps aux priorités du schéma départemental, à savoir maintenir les personnes à domicile.

L’établissement s’engage vers un dispositif Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS). L’équipe éducative est enthousiaste à l’idée d’une évolution du service et aussi convaincue du bien-fondé de ce changement.

Pour l’équipe éducative, il s’agira de répondre favorablement aux demandes des usagers (maintien au domicile) ; tout en s’adaptant à l’évolution de la population accueillie (déficience intellectuelle et handicap psychique,

vieillissement des personnes).

La création du SAVS visera à la mise en œuvre d’une autonomisation progressive de la personne, à un maintien ou de la restauration des liens familiaux, à enclencher une dynamique sociale favorisant l’inclusion sociale tout en évitant l’isolement de la personne.

L’équipe éducative a conscience d’un réel changement au niveau de ses postures professionnelles. Elle devra intervenir au domicile de la personne sans être intrusive et s’adapter également à l’environnement familial de la personne si celle-ci vit au domicile de ses parents. Cet accompagnement nécessitera également le développement d’un réseau de partenariat sur le Territoire. A suivre ...

- Résidence «Lys Logement» : 03.20.35.98.99 -

SSIAD DE LOUVROILDEVELOPPER L’ACCOMPAGNEMENT A DOMICILE

L’association reprend en gestion le Service de Soins Infirmiers A domicile pour personnes âgées de Louvroil au 1er janvier 2017.

Le SSIAD intervient dans seize communes sambriennes. 69 personnes âgées sont ainsi accompagnées par 17 professionnels (aides-soignantes, infirmière coordinatrice et agent administratif).

La reprise du SSIAD de Louvroil par l’AFEJI vient compléter la palette de services déjà existante sur le Territoire du Hainaut-Cambrésis et répond à nos missions d’accompagnement des personnes âgées.

SSIAD de Louvroil- 13 Place du Général de Gaulle à Louvroil -

EHPAD «RÉSIDENCE LES TILLEULS»UNE PALETTE DE SERVICES POUR LES PERSONNES VIEILLISSANTES

L’établissement est le centre d’un pôle gériatrique sur le territoire. L’EHPAD «la Résidence des Tilleuls», l’accueil de jour, la plateforme de répit des aidants proposent une palette diversifiée de dispositifs de répit correspondant aux attentes des aidants et aux besoins des patients.

L’accueil de jour comprend 10 places, accueille des personnes âgées dépendantes à la journée du lundi au vendredi. Des assistantes de soins en gérontologie animent et prennent en charge les résidents sous la responsabilité de L. HERMITTE, infirmière coordonnatrice. Ce service peut également accueillir six personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés.

La plateforme de répit des aidants (PFR) s’appuie sur l’EHPAD les Tilleuls et son accueil de jour, porteur du projet. La plateforme place l’aidant de personne atteinte de la maladie d’Alzheimer au cœur du projet. Ce service de répit permet de lutter contre l’épuisement des aidants qui accompagnent quotidiennement au domicile des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, de troubles apparentés et/ou en perte d’autonomie.

Différentes activités favorisant l’échange, l’information, l’évaluation sont proposées. Le soutien peut être individuel (soutien psychologique, conseils…) ou en groupe pour partager les expériences et créer des liens entre les aidants afin de rompre l’isolement.

L’établissement devient l’interlocuteur privilégié des structures d’intégration des malades d’Alzheimer et le centre d’un pôle gériatrique. Ce service assure une action complémentaire à notre prise en charge en EHPAD.

- EHPAD les Tilleuls : 03.27.61.84.05 -- Accueil de jour : 03.27.61.94.69

MAS LA MÉRIDIENNE

DU SPORT POUR TOUS !

CHANGESMÉTIERS DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES ÂGÉES ET HANDICAPÉES MÉTIERS DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES ÂGÉES ET HANDICAPÉES

Le Centre d’Hébergement et d’Aide à l’Intégration accompagne les usagers pour accéder, autant que possible, à une intégration sociale et/ou professionnelle.

Les professionnels travaillent avec les usagers sur les axes liés à l’autonomie dans la vie quotidienne. Ils coordonnent les axes éducatifs et mettent en place des processus d’aide et d’accompagnement afin que la personne hébergée soit reconnue et acceptée, malgré sa différence et ses difficultés, dans la société. Les professionnels s’adaptent en permanence pour répondre aux aspirations d’autonomie des résidents.

Béatrice, ancienne résidente du CHAI, raconte son parcours : «Lorsque je suis arrivée au CHAI, j’ai suivi un parcours «traditionnel». J’ai

intégré la «Maison Pommeraie» en chambre individuelle. Très vite, j’ai accédé à un studio de mise en situation».

Cathy, coordinatrice au CHAI, précise : «Béatrice possédait de multiples capacités d’autonomie. D’une part, elle exerçait une activité professionnelle. D’autre part, elle était en mesure de gérer son budget et était également autonome en ce qui concerne la question de la mobilité».

Béatrice ajoute : «Grâce à l’accompagnement des professionnels du CHAI, j’ai réalisé une reconversion professionnelle. J’ai intégré un poste d’agent d’entretien des locaux. De fait, j’ai pu accéder à un logement en autonomie. Les professionnels du CHAI m’ont accompagnée dans mes démarches de recherches et pour la partie administrative.

Les professionnels du CHAI prennent contact avec moi une fois par semaine. Je sais que je peux compter sur leur réactivité et leur présence en cas de besoin. C’est rassurant et je les remercie ».

David, Charles, Baptiste, Rosa - eux-aussi anciens résidents du CHAI - symbolisent d’autres exemples d’accès vers une totale autonomie dans la vie quotidienne.

Le Centre d’Hébergement et d’Aide à l’Intégration se positionne comme un lieu de ressources et une passerelle vers le milieu ordinaire. Il contribue à la construction du parcours de la personne en situation de handicap.

- CHAI de Felleries : 03.27.59.03.63 -

CHAI DE FELLERIES

UNE PASSERELLE VERS LE MILIEU ORDINAIRE

VERS UN CHANGEMENT

MARPA D’AVESNELLES

Les missions des professionnelles de la MARPA sont de rompre l’isolement, de préserver - voire favoriser - l’autonomie de personnes âgées ayant vécu toute leur vie dans leur propre habitation. «Prévenir la survenue de la dépendance» est d’ailleurs l’une des lignes conductrices du plan d’animation de la MARPA.

Jannick DANSETTE, chef de service, précise : «Les professionnelles de la MARPA proposent un planning d’activités culturelles/sociales qui correspond aux projets personnalisés des aînés. L’équipe relève avec dynamisme le défi de la créativité pour susciter l’intérêt des aînés».

Rencontre avec deux ainées de la MARPA :Mme HOUDELETTE : «Je suis venue vivre à la MARPA de mon plein gré. C’est rassurant et sécurisant de savoir que je ne suis pas seule. Je suis reconnaissante du travail quotidien des professionnelles. Je me sens très bien à la MARPA, c’est aussi en partie grâce à elles et c’est important de le dire !

Le planning d’animation est varié, il s’adapte aux préférences de chaque aîné.

J’apprécie particulièrement l’activité «Scrabble», animée par une association extérieure. Au travers de ce moment de loisir, je m’évade : je rencontre de nouvelles personnes, je crée des liens différents.

Mme DUPUIS : « Pour ma part, je ne souhaite pas participer aux activités mais j’assiste toujours à ces moments de convivialité à ma manière. Je les observe, j’échange avec les uns et les autres, c’est comme ça que je me sens bien ! ».

Paroles de professionnelles : «Les activités sont importantes pour les aînés, pour certain c’est «le rendez-vous à ne pas manquer». Au travers de ces moments, ils préservent le goût du partage, de l’échange avec les autres. Ce sont aussi des instants privilégiés pour nous. Ils permettent de découvrir les aînés sous un autre regard. Ils arrivent toujours à nous surprendre ».

«Chaque activité - collective ou individuelle - est un entrainement, une manière de stimuler les capacités psychiques et physiques des aînés. Notre accompagnement doit permettre de développer le sentiment de valorisation, d’estime de soi et de préserver les acquis et compétences de chaque aîné».

«Nous encourageons les aînés à participer aux animations collectives. Nous avons tissé des liens avec des associations, des partenaires extérieurs afin d’enrichir les relations sociales des aînés. Nous avons également créé un échange intergénérationnel avec une école maternelle. La MARPA est ancrée et s’inscrit dans la vie de la commune».

- MARPA d’Avesnelles : 03.27.64.76.33 -

L’ANIMATION AU SERVICE DE L’AUTONOMIE

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Diplômée d’une licence «activité physique adaptée», Sabine MATHIEU est éducatrice sportive au sein de la MAS «la Méridienne».

Elle présente son métier : «C’est une vocation, j’ai toujours voulu transmettre ma passion du sport avec des personnes en situation de handicap. Je suis de nature dynamique et énergique, ma philosophie est de dire : «Tant qu’il y a du mouvement, il y a de la vie !». Si le résident est en mesure de réaliser un infime mouvement, il faut le faire travailler au maximum pour développer cet acquis.

Les personnes accueillies présentent des situations de handicaps complexes, en tant que professionnelle mon enjeu est de rendre accessible la pratique sportive en adaptant et en aménageant les séances. C’est un loisir, un moment de détente pouvant procurer des sensations de bien-être et d’épanouissement.

La pratique sportive a des effets bénéfiques sur la santé. C’est pourquoi je travaille en lien étroitavec l’ensemble des acteurs de la MAS pour déterminer les activités en fonction des besoins de chaque résident.

Mon objectif est de fédérer, d’inscrire la pratique sportive dans la culture de l’établissement. C’est un peu ma marque de fabrique !

Je travaille sur deux plans : des séances individuelles et des séances collectives (natation, parcours en fauteuil roulant, tir à l’arc,

pétanque adaptée, etc.) Prochainement nous allons s’essayer à un cours d’escrime adapté…J’impulse un esprit challenge, compétition pour maintenir les acquis et développer des mouvements oubliés ou peu sollicités.

La pratique du sport est une véritable «bouffée d’oxygène» pour les résidents et une source de bonheur pour moi. Je me sens utile au quotidien !

J’intègre mes activités aux séances handi-chien, avec notre mascotte JEKO, il s’agit de mobiliser les résidents sur des approches différentes. Ces activités favorisent un autre contact entre les résidents, les professionnels et avec les familles.

Afin de développer les liens avec l’extérieur, j’ai instauré un groupe «sport et actualité». Ce projet me tient à cœur, je présente des sports et j’associe des professionnels de la MAS pour créer des évènements.

Dans la mesure du possible, je souhaite proposer un atelier dédié uniquement aux professionnels de la MAS. Ces moments pourraient favoriser le bien-être au travail par le biais de l’apprentissage de techniques de relaxation, d’exercices d’étirement,…

Enfin j’aimerais partager cette dynamique sportive avec d’autres établissements de l’AFEJI afin de développer l’inclusion des personnes accompagnées, la mutualisation des moyens et compétences. Nous pourrions par exemple organiser une journée « Sport Adapté inter-établissements » au sein de l’AFEJI… L’idée est lancée !

- MAS la Méridienne : 03.28.58.42.40 -

La participation des personnes accueillies au fonctionnement des structures s’exprime au travers du Conseil de la Vie Sociale (CVS). Ce dernier est un véritable outil d’apprentissage de la citoyenneté et d’expression de la parole des usagers.

Dans le cadre du renouvellement du CVS du foyer de vie, les professionnels ont mené un projet éducatif pour introduire une démarche citoyenne et favoriser la parole des résidents. Les professionnels ont présenté le CVS, ils ont rappelé l’importance de cette instance qui a pour but d’améliorer l’organisation des services, le quotidien de la structure.

Un véritable engouement est né ! De nombreux résidents se sont portés candidats et ont mené une campagne électorale. Tout au long de la

démarche

démarche, les professionnels ont sensibilisé les résidents à la notion de citoyenneté, à l’importance du vote.

L’équipe du foyer de vie s’est mobilisée pour organiser et animer le vote dans des conditions similaires à celles d’élections dans un cadre citoyen. Les professionnels ont adapté tous les outils pour permettre aux résidents de voter et d’être acteurs de leur choix. Huit résidents sont élus (deux personnes par unités) pour représenter et exprimer la parole de tous.

Cet évènement a impulsé une nouvelle dynamique au sein du foyer de vie, tant au niveau des professionnels que des résidents. Il y a un vrai engagement de la part de tous les acteurs de l’établissement.

Lors des premières rencontres du CVS, les résidents élus ont très bien intégré leur rôle et ont transmis les questions, les demandes des autres résidents. C’est un pari réussi pour les professionnels !

- Foyer de vie: 03.28.29.11.97 -

FOYER DE VIE «LA RÉSIDENCE DES PINS» - «LA MAISON BLEUE»

TOUS CITOYENS !

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Une partie de l’équipe du pôle gériatrique du Hainaut-Cambrésuis

Des salariés de la MAS ont mis en place un partenariat avec le foyer de vie «les résidences des loups» de Saint-Jans-Cappel, autour de l’activité danse.

Ce projet rassemble 14 participants sur les deux structures. Le groupe se réunit à Saint-Jans-Cappel et à La Chapelle d’Armentières deux fois par mois. Cette activité sportive et artistique vise à mettre en valeur les résidents et leurs compétences respectives, responsabiliser

les personnes du foyer de vie et socialiser les résidents de la MAS. Aujourd’hui ce qui est sûr c’est que l’amitié s’est installée.

Actuellement, Le groupe participe à divers spectacles et rencontres. En 2017, l’objectif est de participer à la rencontre nationale handidanse à Bourges et à la rencontre handidanse à Comines en Belgique.

- MAS du Nouveau Monde : 03.20.30.14.97 -

MAS DU NOUVEAU MONDE

«DANSONS ENSEMBLE»

AXONOMETRIE DE LA M.A.S. DANS L'ILOT "COEUR DE VIES"

Mme DUPUIS et Mme HOUDELETTE