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15.7. 1973 Specialia 815 Action du DDT sur le peuplement en gonocytes des 6bauches gonadiques de l'embryon de Poulet ag6 de 6 jours Le dichloro-diph6nyl-dichlor6th&ne, pesticide organo- chlor6 connu sous le nom de DDT, utilis6 sous l'une de ses formes commerciales, a un effet t6ratog6ne marqu6 sur l'embryon de Poulet ~,2. I1 agit plus particuli6rement sur l'appareil g4nital, en provoquant des anomalies s6rieuses au niveau des gonades et des canaux de Miiller. Au 17e jour de l'incubation, les testicules pr6sentent une hyper- trophie du tissu Jnterstitiel et de l'albugin6e ainsi qu'un hombre rgduit de tubules. Ces derniers sont pauvres en cellules germinales. L'ovaire, examin6 au m6me stade, poss6de un cortex 6troit et vacuolaire, sa m4dulla est an contraire compacte et non r6gress6e. Ouant 5` la glande droite, elle est duns 60% des cas plus massive que celle des t6moins et souvent pourvue de nodules corticaux faisant saillie en surface. Ace stade tardif de l'incubation, on distingue duns les gonades ingles et femelles des gonocytes hypertrophi6s en vote de pycnose et de nombreuses cellules n6cros6es au sein des tubules. Cette d6g6n6res- cence est-elle responsable du faible hombre de cellules germinales observ6 au 17~ jour, ou bien la diminution s'amorce-t-elle d6js` 5. un stade plus pr6coce du d6velop- pement ? Matdriel et mdthodes. Les ceufs de Poule de la race Hubbard sont immerg4s, au stade non incub6, pendant 30 sec, duns une solution aqueuse de DDT commercial dos6 5. 50% de substance active. Les concentrations en DDT employ6es sont de 2, 3, 5 et 10 g par litre d'eau; les trois premi6res 6rant conformes 5, celles pr6conis6es par le lubricant. A titre de t6moins, des ceufs sont simplement plong6s duns de l'eau pure, avant la mise en incubation. Les embryons sont pr61ev6s au 6~ jour, soit au stade 29 seton la table de d6veloppement de HAMBURGER et HAMILTON 3. A c e moment, les cellules germinales out routes gagn6 les cr4tes g6nitales. Pour proc6der au comp- tage des gonocytes, les gonades des embryons sont fix6es au liquide de Bouin, coup6es 5. 10 b~m puts color6es 5` l'h6matoxyline de Groat et 5` l'6rythrosine. Pour chaque s6rie exp6rimentale, nous calculons le hombre moyen de cellules germinales contenues duns les deux gonades, l'erreur standard et l'intervalle de confiance avec un coefficient de s4curit6 de 90%. Rdsullals. Sur les 148 ceufs analys4s, 24 embryons sont morts en cours d'incubation ; ce qui donne un pourcentage de mortalit6 de 22% chez les trait6s par le DDT et de 5% chez les t6moins. Si l'on compare ces pourcentages 5. ceux obtenus lors de l'onverture d'ceufs plus Ag6s 1, on constate que le taux moyen de mortalit6 au 6 e jour est sensible- merit le m6me qu'au 17e jour. La 16talit6 du pesticide augmente proportionnellement 5. la concentration, mats duns une faible mesure. D6nombrement des gonocytes darts les crdtes g6nitales d'embryons de Poulet de 6 jours issus d'ceufs tgmoins (0~ et d'ceufs trait6s au DDT Concentra- Nbre Nbre moyen Erreur Intervalle de tions en de cas de gonocytes standard eonfiance/Coef, de DDT (~ s6eurit6 h 90 % La difi6rence de taille entre ies embryons traitds et les embryons t6moins not6e au 17 e jour, se remarque d6js` au 6 e jour, mats 5` un degr6 moindre. Si l'on s'en r6f6re 5. la table de d6veloppement de HAMBURGER et HAMILTON a, on constate que malgr6 leur taille rfiduite, les embryons trait6s atteignent cependant le stade 29 comme les em- bryons t6moins. Par contre, on note une nette diff6rence en ce qui con- cerne le nombre des gonocytes. Le Tableau donne la r6capitulation des r6sultats du d6nombrement de ces cellules duns les diverses s6ries exp6rimentales. Le hombre moyen de gonocytes pr6sents duns les gonades des embryons de Poulet t6moins s'616ve 5` 1380 avec une erreur standard de 63. Apr6s traitement au DDT, cette moyenne tombe 5. 558 avec la plus faible concentration (2~ 5. 540 avec 3~ 5` 513 avec 50/oo et seulemeut 5` 329 avec la plus forte dose (100/oo). Sur la Figure, t'inter- valle de con/iance obtenu pour chaque concentration en DDT est repr6sentfi par une bande continue. L'6cart important entre la population gonocytaire des embryons t6moins et celle des embryons trait6s apparait nettement. 15oo I 140C _ _ . 1300 1200 1100 1000 900 o>- o 800 700 _Q S Z 6OO 5OO 40G 3OO _4. 0% 2% 3%0 5% 10%o Concentration en DDT Repr6sentation graphique de l'intervalle de confiance (bande continue) et du nombre moyen de gonocytes (fl~ches) en fonction de [a concentration en DDT. 0 41 1380 63 1254-1506 2 19 558 47 460- 656 3 20 540 41 455- 625 5 23 513 75 350- 676 10 21 329 11 305- 353 1 D. DAVIDet Y. LUTZ-0STERTAG, C.r. Acad. Shi, Paris, S6rie D, 275, 2171 (t972). 2 y. LVTz-OswERTAa et D. DAVID, C.r. Acad. Sci. Paris, Sdrie D 276, 1213 (1973). 3 V. HAMBURGER et H. L. HA.~IILTON, J. Morph. 88, 49 (1951).

Action du DDT sur le peuplement en gonocytes des ébauches gonadiques de l'embryon de Poulet agé de 6 jours

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Page 1: Action du DDT sur le peuplement en gonocytes des ébauches gonadiques de l'embryon de Poulet agé de 6 jours

15.7. 1973 Specialia 815

Action du DDT sur le peuplement en gonocytes des 6bauches gonadiques de l 'embryon de Poulet ag6 de 6 jours

Le dichloro-diph6nyl-dichlor6th&ne, pes t ic ide organo- chlor6 connu sous le nom de DDT, utilis6 sous l 'une de ses formes commerciales , a un effet t6ratog6ne marqu6 sur l ' e m b r y o n de Pou le t ~,2. I1 agi t plus par t i cu l i6 rement sur l ' appare i l g4nital, en p r o v o q u a n t des anomal ies s6rieuses au niveau des gonades e t des canaux de Miiller. Au 17e jour de l ' incubat ion , les tes t icules p r6sen ten t une hyper - t roph ie du t issu Jnters t i t ie l et de l 'a lbugin6e ainsi q u ' u n hombre rgdui t de tubules . Ces derniers sont pauvres en cellules germinales. L 'ovaire , examin6 au m6me stade, poss6de un cor tex 6troi t et vacuolaire, sa m4dulla est an cont ra i re compac te et non r6gress6e. Ouan t 5̀ la glande droite , elle est duns 60% des cas plus mass ive que celle des t6moins et souven t pourvue de nodules cor t icaux fa isant saillie en surface. A c e s tade ta rd i f de l ' incubat ion , on d is t ingue duns les gonades ingles e t femelles des gonocytes hyper t roph i6s en vote de pycnose e t de nombreuses cellules n6cros6es au sein des tubules . Cette d6g6n6res- cence est-elle responsable du faible hombre de cellules germinales observ6 au 17~ jour, ou bien la d iminu t ion s 'amorce- t -e l le d6js` 5. un s tade plus pr6coce du d6velop- p e m e n t ?

Matdriel et mdthodes. Les ceufs de Poule de la race H u b b a r d sont immerg4s, au s tade non incub6, p e n d a n t 30 sec, duns une solut ion aqueuse de D D T commerc ia l dos6 5. 50% de subs tance active. Les concen t ra t ions en D D T employ6es sont de 2, 3, 5 e t 10 g par l i t re d ' eau ; les t rois premi6res 6rant conformes 5, celles pr6conis6es par le lubr icant .

A t i t re de t6moins, des ceufs sont s imp lemen t plong6s duns de l 'eau pure, a v a n t la mise en incubat ion .

Les e m b r y o n s sont pr61ev6s au 6~ jour, soi t au s tade 29 seton la table de d6ve loppemen t de HAMBURGER et HAMILTON 3. A c e m omen t , les cellules germinales out routes gagn6 les cr4tes g6nitales. Pour proc6der au comp- tage des gonocytes , les gonades des e m b r y o n s sont fix6es au l iquide de Bouin, coup6es 5. 10 b~m puts color6es 5 ̀l ' h6matoxy l ine de Groat e t 5 ̀l '6rythrosine . Pour chaque s6rie exp6r imenta le , nous calculons le hombre moyen de cellules germinales con tenues duns les deux gonades, l ' e r reur s t a n d a r d et l ' in terva l le de confiance avec un coeff icient de s4curit6 de 90%.

Rdsullals. Sur les 148 ceufs analys4s, 24 e m b r y o n s sont mor t s en cours d ' i ncuba t i on ; ce qui donne un pourcen tage de mor ta l i t6 de 22% chez les t rai t6s par le D D T et de 5% chez les t6moins. Si l 'on compare ces pourcen tages 5. ceux ob tenus lors de l ' onve r tu r e d 'ceufs plus Ag6s 1, on cons ta te que le t a u x m o y e n de mor ta l i t6 au 6 e jour est sensible- meri t le m6me qu ' au 17e jour. La 16talit6 du pes t ic ide a u g m e n t e p ropor t i onne l l emen t 5. la concent ra t ion , mats duns une faible mesure.

D6nombrement des gonocytes darts les crdtes g6nitales d'embryons de Poulet de 6 jours issus d'ceufs tgmoins (0~ et d'ceufs trait6s au DDT

Concentra- Nbre Nbre moyen Erreur Intervalle de tions en de cas de gonocytes standard eonfiance/Coef, de DDT (~ s6eurit6 h 90 %

La dif i6rence de taille en t re ies e m b r y o n s t rai tds e t les emb ry o n s t6moins not6e au 17 e jour, se r emarq u e d6js` au 6 e jour, mats 5 ̀ un degr6 moindre . Si l 'on s ' en r6f6re 5. la t ab le de d6ve loppemen t de HAMBURGER et HAMILTON a, on cons ta te que malgr6 leur tail le rfiduite, les embryons t rai t6s a t t e ignen t c ependan t le s tade 29 c o m m e les em- b ryons t6moins.

Pa r contre, on note une ne t t e diff6rence en ce qui con- cerne le n o mb re des gonocytes . Le Tableau donne la r6capi tu la t ion des r6sul tats du d 6 n o m b r e m e n t de ces cellules duns les diverses s6ries exp6rimentales . Le h o mb re m o y e n de gonocytes pr6sents duns les gonades des emb ry o n s de Poule t t6moins s'616ve 5 ̀ 1380 avec une erreur s t an d a rd de 63. Apr6s t r a i t e m e n t au DDT, ce t te mo y en n e t o m b e 5. 558 avec la plus faible concen t ra t ion (2~ 5. 540 avec 3~ 5 ̀513 avec 50/oo et seulemeut 5 ̀329 avec la p lus for te dose (100/oo). Sur la Figure, t ' in ter - valle de con/ iance ob tenu pour chaque concen t ra t ion en DDT est repr6sentfi pa r une bande cont inue. L '6car t i m p o r t a n t ent re la popu la t ion gonocyta i re des emb ry o n s t6moins et celle des emb ry o n s trai t6s appa ra i t n e t t e m e n t .

15oo I 140C _ _ .

1300

1200

1100

1000

900

o>- o

800

700 _Q

S Z

6OO

5OO

40G

3OO _ 4 . 0% 2% 3%0 5% 10%o

Concentration en DDT

Repr6sentation graphique de l'intervalle de confiance (bande continue) et du nombre moyen de gonocytes (fl~ches) en fonction de [a concentration en DDT.

0 41 1380 63 1254-1506 2 19 558 47 460- 656 3 20 540 41 455- 625 5 23 513 �9 75 350- 676

10 21 329 11 305- 353

1 D. DAVID et Y. LUTZ-0STERTAG, C.r. Acad. Shi, Paris, S6rie D, 275, 2171 (t972).

2 y. LVTz-OswERTAa et D. DAVID, C.r. Acad. Sci. Paris, Sdrie D 276, 1213 (1973).

3 V. HAMBURGER et H. L. HA.~IILTON, J. Morph. 88, 49 (1951).

Page 2: Action du DDT sur le peuplement en gonocytes des ébauches gonadiques de l'embryon de Poulet agé de 6 jours

816 Specialia EXPERIENTIA 29/7

Le calcul du rapport:

G T _ G DDT • 100

G r

off G 'T correspond au hombre moyen de gonocytes chez l 'embryon t@moin et G DOT au nombre moyen chez l 'em- bryon trait@ au DDT, donne le pourcentage de st@rilit@ des elnbryons issus d'ceufs trait@s au DDT. Celui-ci est de 60% ~ la concentration de 20/00, de 61% ~ 30/00, de 63% 50/00 et de 76% ~ 10~ .

I1 existe une grande disproportion entre le hombre de cellules germinales contenues darts la gonade gauche et celui de la gonade droite. Et ceci, aussi bien chez les t@moins que chez les trait6s. Ainsi, le nombre moyen de gonocytes de la gonade droite t@moin est d 'environ 200 (pour 1200 dans la gonade gauche); apr6s trai tement au DDT, on ne dTnombre plus que 10 ~ 50 cellules germi- hales dans lag lande droite de la majorit6 des embryons.

L'examen histologique r@vTle la pr@sence de gonocytes hypertrophi@s, en d@g@nTrescence. Ces cellules pycno- tiques, en trbs faible nombre chez les embryons t@moins (0,2% environ), sont plus fr@quentes chez les embryons traitTs. Elles repr@sentent 2,5% du hombre total des gonocytes ~ la concentration de 2~ 3% ~ 3 et 5~ 3,50/o ~t 10~ .

Discussion et conclusions. Le DDT, employ@ sous l 'une de ses formes commerciales, provoque une baisse impor- tante de la population germinale des gonades des embryons de Poulet de 6 jours. Cette diminution est d@j~ forte aux faibles concentrations. Ainsi, Ie DDT ~ 2% o est respon- sable d 'une chute de 60~o du nombre des cellules germi- nales. Aux concentrations de 3 et 5 ~ le taux de stTrilit@ des gonades s'61~ve encore par rapport an r@sultat pr@c@= dent, mais dans de faibles proportions (60 et 63%). Ainsi, le DDT employ@ aux concentrations pr@conis@es par le fabricant provoque une st@rilisation importante quoique

partielle des embryons de PouIet. La concentration nette- ment plus forte de t0~ n'est que 16gbrement plus 16tale que les pr6cTdentes, mats elle accentue encore la chute de la population gonocytaire (76%).

Si l 'on compare la faille des gonades des deux types d'embryons, on constate que dans la plupart des cas celle des embryons traitTs au DDT est inf6rieure. Parrots, les gonocytes ne sont pas tous localis6s dans la gonade, ils forment de petits amas dispersTs dans le m6sentTre, cer- tains sont en d6g6nTrescence. Darts d'autres cas, les go- nades sont au contraire de taille sensiblement normale mats pauvres en cellules germinales.

Cette chute du nombre des gonocytes mise en 6vidence au 6 e jour de l ' incubation, sugg6re plusieurs hypothTses: 1. Le DDT provoquerait l 'hypertrophie puts la pycnose progressive des gonocytes dTjg en place dans les gonades. 2. Cette chute serait la cons6quence d 'une d@g6n6rescence pr@coce du mat@riM germinal, ant@rieure au stade de sa migration. 3. Enfin, le DDT s'opposerait ~ une migration normale, en inhibant partiellement le pouvoir attractif des crates g6nitales, ou bien en att@nuant la capacit@ amiboide des cellules germinales primordiales.

Un comptage des gonocytes dans le croissant germinal et s des stades interm6diaires de leur migration, devrait nous permettre de r@soudre ce problTme.

Summary. A brief immersion of chick eggs in a DDT aqueous solution, before the incubation, provokes a strong reduction of the number of germ ceils in the gonads, when the embryos are 6 days old. Some hypertrophied gonocytes are pycnotic. Hypotheses are proposed in order to explain the mechanism of DDT action.

D. DAVID Laboratoire de Biologic Animale, Universitd de Clermont, B . P . 45, F-63170 Aubi~re (France), 70 janvier 1973.

Inh ib i t i on of P o s t - D e c a p i t a t i o n C o n v u l s i o n s by R e s e r p i n e

Decapitation of rats in the cervical region, but not at lower spinal segments, is regularly followed by generalized clonic convulsions. Previous t reatment with high reserpine doses prevents almost completely the post-decapitation seizures.

Methods. 386 male Wistar rats (medium weight 200 g) were sacrificed by rapid transsection of the mid cervical spine with well sharpened scissors. Control group: un- treated animals. Test groups : 1. a) Reserpine 5 mg/kg i.p., b) Reserpine 5 mg/kg on 2 sucessive days, i.p. Sacrifice in a) and b) 24 h after last i.p. injection, c) Reserpine 10 mg/kg i.p., 30 min before sacrifice, d) 2 days treatment with reserpine (like in b). 30 min before sacrifice, 0.5 mg/kg of noradrenaline i.p. e) I.p. injection of dibenzyline 10 mg/kg; propranolol 10 mg/kg, pentobarbital sodium 40 mg/kg, choralhydrate 300 mg/kg, respectively, 30 rain before sacrifice. 2. Determination of the LDs0 of convulsive drugs (Strychnine sulfate, Picrotoxin, Pentylenetetrazol in normal rats and after 2 days t reatment with reserpine 5 mg/kg i.p.1 3. Neuromuscular transmission and direct muscle excitability was tested in the sciatic gastrocnemius preparation of 6 normal and 6 reserpinized rats (2 days treatment).

Results. The inhibition of post-decapitation convulsions by reserpine was complete after a 2 days' t reatment and only partial after a 1 day treatment with 5 mg/kg a day. Refilling the reserpine depleted catecholamine stores

with noradrenaline (0.5 mg/kg i.p.), 30 min before sacrifice did not abolish the anticonvulsive effect of reserpine (2 days treatment). The i.p. injection of high doses of reserpine or of the sympathetic blockers dibenzyline or propranolol, when given 30 min before sacrifice, did not reduce either intensity or duration of postde- capitation seizures. Pentobarbital sodium and chloral- hydrate weakened but did not totally abolish agonal convulsions in the deeply anesthetized animals. (Table I). Drug-induced convulsions, by strychnine sulfate, picro- toxin, pentylenetetrazol, were not inhibited by previous reserpinization (2 days treatment). The LDs0 of picro- toxin dropped to half its value, after reserpinization, but remained unchanged with strychnine and pentylenete- trazol. Only in the case of pentylenetetrazoI did reserpine treatment prolong the duration of convulsions and post- pone time of death from 7.0 • 1.6 mill to 30.3 to -4- 5.6 min. In addition, there was also a change in the type of con- vulsions: the incidence of clonic convulsions was greatly diminished and more strychnine-like extension seizures used to appear. The increase of pulmonary weight, produced by all these convulsant drugs, was normalized by reserpine t reatment (Table II).

Discussion. Decapitation of r~,ts in the cervical medulla triggers generalized convulsions lasting up to 30 sec.

1 W. S. CARIZOL, Biometrics 8, 249 (1952).