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« Les femmes demeurent nettement en mi- norité dans les postes hiérarchiquement les plus élevés. Dans la fonction publique d’État, les femmes constituent 50,8% de l’effectif to- tal mais n’occupent que 16,1% seulement des emplois de direction. La mixité des instances de directions devrait pourtant être un facteur de dynamisme po- tentiellement créateur de richesse. » A ct[ IUT ] n°50 LA LETTRE D’INFORMATION DE L’IUT DE BELFORT-MONTBÉLIARD EDITO Soutenir la réussite, c’est investir pour l’avenir Le projet de réussite de plus de 1 800 étudiants nécessite des in- vestissements lourds pour mainte- nir un niveau de formation technolo- gique de pointe et pour développer des formations nouvelles répondant aux attentes du tissu industriel. Ces moyens à mettre en oeuvre vont au-delà des subventions de l’Etat ou des Collectivités : la participation des entreprises est donc nécessaire et précieuse à la formation des étu- diants. Cet investissement sur l’ave- nir se concrétise notamment par le versement de la taxe d’apprentis- sage à l’IUT de Belfort-Montbéliard. L’ouverture sur le monde de l’en- treprise passe également par la participation de professionnels aux enseignements, le parrainage de promotion, la réalisation de stages en entreprises, et l’intégration de professionnels aux organes de déci- sions, tel que le Conseil d’Institut. En décidant de verser la taxe d’apprentissage à l’IUT de Belfort- Montbéliard, les entreprises con- courrent précieusement à la forma- tion de nos étudiants. Philippe Pracht, Directeur de l’IUT de Belfort-Montbéliard De nombreux rapports sur la place des femmes dans les lieux de décision font état d’inégalités persistantes dans tous les grands établissements scolaires publics. Majoritaires à l’université (56,4% des ef- fectifs universitaires), les jeunes femmes sont sous-représentées dans les classes préparatoires et les grandes écoles où elles ne forment que 42% des effectifs. Constat pour le moins saisissant, abordé à bras le corps par Marie-Cécile Pera, ensei- gnante au département Génie Électrique et Informatique Industrielle à l’IUT de Bel- fort-Montbéliard, tout récemment nom- mée « chargée de mission » à l’Université de Franche-Comté. Elle nous confie : « Le ministère de l’En- seignement et de la Recherche a créé une mission pour la parité dont un des buts était d’inciter les établissements d’en- seignement supérieur à clarifier leur po- litique en matière d’égalité profession- nelle. Combattre les inégalités Et d’ajouter : « Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Il faut valoriser les filières techniques et scientifiques, au- près des toutes jeunes filles, dès l’entrée au collège. Les préjugés ont la vie dure. Il est nécessaire de décloisonner les choix d’orientation, tout autant que les pers- pectives de carrière. A niveau scolaire égal, les filles souffrent d’une ségréga- tion hors norme.» Aller sur le terrain En menant des actions sur le terrain à la rencontre des collégiennes et lycéennes, le débat est ouvert : rencontres, exposi- tions, forums, journées découvertes telles que la Fête de la Science, « Une classe, Un chercheur »..., sont autant d’occasions de promouvoir les filières scientifiques. Certaines, comme celles rattachées aux Énergies, sont particulièrement pauvres en femmes. Marie-cécile Pera conclue : « L’émergence de projets européens, au niveau de l’enseignement supérieur, peut arriver à corriger ce genre de disparités. » Un pari pas encore gagné ! PORTRAIT L’égalité des femmes et des hommes à l’Université : une question toujours d’actualité… | Contact | Marie-Cécile Pera tél. 03 84 57 77 00 sommaire | page 2 Claudio, étudiant globe-trotter | page 3 Être étudiante à 50 ans... | page 4 L’apprentissage de l’autonomie | page 5 Taxe d’apprentissage... | page 6 Alstom Power parraine la LI- cence Pro. CTMI Marie-Cécile Pera a été nommée chargée de mission « Parité Hommes- Femmes » à l’Université, le 1 er septembre dernier.

Act[IUT] - iut-bm.univ- · PDF fileLA LETTRE D’INFORMATION DE L’IUT DE BELFORT-MONTBÉLIARD EDITO ... Personne (SaP) : « Reprendre des études demande de la persévérance, du

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« Les femmes demeurent nettement en mi-norité dans les postes hiérarchiquement les plus élevés. Dans la fonction publique d’État, les femmes constituent 50,8% de l’effectif to-tal mais n’occupent que 16,1% seulement des emplois de direction. La mixité des instances de directions devrait pourtant être un facteur de dynamisme po-tentiellement créateur de richesse. »

Act[IUT]n°50

L A L E T T R E D ’ I N F O R M A T I O N D E L ’ I U T D E B E L F O R T - M O N T B É L I A R D

EDITO

Soutenir la réussite, c’est investir pour l’avenirLe projet de réussite de plus de 1 800 étudiants nécessite des in-vestissements lourds pour mainte-nir un niveau de formation technolo-gique de pointe et pour développer des formations nouvelles répondant aux attentes du tissu industriel.

Ces moyens à mettre en oeuvre vont au-delà des subventions de l’Etat ou des Collectivités : la participation des entreprises est donc nécessaire et précieuse à la formation des étu-diants. Cet investissement sur l’ave-nir se concrétise notamment par le versement de la taxe d’apprentis-sage à l’IUT de Belfort-Montbéliard.

L’ouverture sur le monde de l’en-treprise passe également par la participation de professionnels aux enseignements, le parrainage de promotion, la réalisation de stages en entreprises, et l’intégration de professionnels aux organes de déci-sions, tel que le Conseil d’Institut.

En décidant de verser la taxe d’apprentissage à l’IUT de Belfort- Montbéliard, les entreprises con- courrent précieusement à la forma-tion de nos étudiants.

Philippe Pracht, Directeur de l’IUT

de Belfort-Montbéliard

De nombreux rapports sur la place des femmes dans les lieux de décision font état d’inégalités persistantes dans tous les grands établissements scolaires publics.

Majoritaires à l’université (56,4% des ef-fectifs universitaires), les jeunes femmes sont sous-représentées dans les classes préparatoires et les grandes écoles où elles ne forment que 42% des effectifs.Constat pour le moins saisissant, abordé à bras le corps par Marie-Cécile Pera, ensei-gnante au département Génie Électrique et Informatique Industrielle à l’IUT de Bel-fort-Montbéliard, tout récemment nom-mée « chargée de mission » à l’Université de Franche-Comté.

Elle nous confie : « Le ministère de l’En-seignement et de la Recherche a créé une mission pour la parité dont un des buts était d’inciter les établissements d’en-seignement supérieur à clarifier leur po-litique en matière d’égalité profession-nelle.

Combattre les inégalitésEt d’ajouter : « Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Il faut valoriser les filières techniques et scientifiques, au-près des toutes jeunes filles, dès l’entrée au collège. Les préjugés ont la vie dure. Il est nécessaire de décloisonner les choix d’orientation, tout autant que les pers-pectives de carrière. A niveau scolaire égal, les filles souffrent d’une ségréga-tion hors norme.»

Aller sur le terrainEn menant des actions sur le terrain à la rencontre des collégiennes et lycéennes, le débat est ouvert : rencontres, exposi-tions, forums, journées découvertes telles que la Fête de la Science, « Une classe, Un chercheur »..., sont autant d’occasions de promouvoir les filières scientifiques.Certaines, comme celles rattachées aux Énergies, sont particulièrement pauvres en femmes. Marie-cécile Pera conclue : « L’émergence de projets européens, au niveau de l’enseignement supérieur, peut arriver à corriger ce genre de disparités. »Un pari pas encore gagné !

PORTRAIT

L’égalité des femmes et des hommes à l’Université : une question toujours d’actualité…

| Contact | Marie-Cécile Peratél. 03 84 57 77 00

sommaire | page 2 Claudio, étudiant globe-trotter | page 3 Être étudiante à 50 ans... | page 4 L’apprentissage de l’autonomie | page 5 Taxe d’apprentissage... | page 6 Alstom Power parraine la LI-cence Pro. CTMI

Marie-Cécile Pera a été nommée chargée de mission « Parité Hommes-Femmes » à l’Université, le 1er septembre dernier.

Campus des Portes du JuraUn accueil personnalisé pour les étudiantsinternationaux

Légende...

Une trentaine d’étudiants internatio-naux ont fait leur rentrée en première année dans les établissements d’ensei-gnement supérieur du Pôle Universi-taire des Portes du Jura à Montbéliard. Les correspondants Relations Interna-tionales de l’UFR Sciences, Techniques et Gestion de l’Industrie (STGI) et de l’IUT de Belfort-Montbéliard leur ont organisé un accueil personnalisé à la salle MéMo (Maison des Étudiants).

Afin de faciliter leur intégration et la découverte de la région, les étudiants ont reçu une pochette d’accueil re-groupant des informations sur la vie étudiante, le tourisme, la vie pratique. De nombreuses personnes ressources (Université, Pays de Montbéliard Ag-glomération, office du Tourisme, etc.) étaient là pour se présenter et offrir leur aides chacune dans son domaine en cas de besoin.

Un système de parrainage par des étu-diants français inscrits dans les mêmes formations que les étudiants inter-nationaux est en train de se mettre en place, pour les soutenir dans leur études. La découverte de la culture et du mode de vie français se fera éga-lement à travers un accueil dans des familles franc-comtoises bénévoles, histoire de gommer un peu la sensa-tion d’isolement dû à l’éloignement de leur pays d’origine.

| Contact | Sylvie CourroyRelations Internationalestél. 03 81 99 47 64

2 | lettre d’information de l’IUT de Belfort-Montbéliard | n°50 | novembre 2010

Claudio Herran Paez, jeune étudiant co-lombien, a choisi la France pour pouvoir continuer ses études beaucoup plus serei-nement. Sitôt son baccalauréat en poche, Claudio quitte Bogota. Après un détour par Nantes, pour se perfectionner dans la lan-gue de Molière, il pose ses bagages dans la cité du Lion. Depuis septembre 2008, il étudie au département Techniques de Commercialisation de l’IUT de Belfort-Montbéliard.

Pourquoi avez-vous choisi l’Université de Franche-Comté ? J’avais le désir de me former à l’étran-ger. La richesse culturelle de la France, associée à son côté romantique, a été

Claudio, étudiant globe-trotter

L’IUT de Belfort-Montbéliard accueille chaque année une centaine d’étudiants interna-tionaux, dont une grande partie grâce à un programme de coopération internationale développé par l’association des Directeurs d’IUT (ADIUT). Les formations proposées par l’établissement laissent également une large place à l’internationalisation du cursus grâce aux stages ou aux semestres d’études à l’étranger. Ces deux expériences consti-tuent un atout supplémentaire pour l’insertion professionnelle des diplômés.

INTERNATIONAL

déterminante dans mon choix. C’est une société juste et équitable, qui offre l’opportunité de pouvoir étudier dans un cadre bien adapté et plutôt confortable. De plus, les frais de scolarité sont large-ment inférieurs à ceux d’un établissement britannique ou américain.

Quels sont vos objectifs après l’obten-tion du DUT ? Je compte bien poursuivre mon cursus uni-versitaire, de préférence dans une école de commerce, afin d’obtenir un master « orienté » à l’international. Pour mettre quelques atouts supplémentaires dans mon jeu, je suis parti à Malte pour un job d’été : deux mois en immersion totale, qui m’ont permis de me perfectionner en anglais.

Comment s’est passé votre intégration ?Malgré des difficultés évidentes les six premiers mois, pour concilier l’apprentis-sage d’une nouvelle langue étrangère et des cours, je me plais beaucoup à Belfort. J’ai choisi de vivre en colocation, avec deux autres étudiants : Thomas et Lorène. J’apprécie beaucoup la convivialité de mes camarades, qui ne manquent jamais de me donner un coup de pouce en fran-çais. Seule ombre au tableau : l’éloigne-ment, tant géographique que familial.

Lors de leur tournée des IUT de l’Est de la France, Perrine Wirth et Audrey Fortin, deux québécoises représentant l’Ecole de Technologie Supérieure de Montréal (ETS), ont fait étape à l’IUT de Belfort-Montbé-liard. Les étudiants ont pu découvrir la vie à Montréal, ainsi que la possibilité pour

eux de commencer des études au Canada, après leur DUT.

L’ETS propose des programmes axés sur la pratique et l’expérimentation, alter-nant cours, travaux pratiques, séance de laboratoire et stages rémunérés, sur une période pouvant aller de 3 à 4 ans.

Un accord est en cours d’élaboration avec les départements Génie Mécanique et Productique (GMP), Génie Électrique et Informatique Industrielle (GEII) et Me-sures Physiques (MP) pour permettre l’ac-cueil des étudiants de l’IUT qui souhaitent poursuivre leurs études à l’ETS.

|+ d’infos| www.etsmtl.ca/revenezingenieur/

Revenir du Canada ingénieur

Les rencontres de l’apprentissageAccompagnertuteurs et apprentis

L’IUT de Belfort-Montbéliard propose deux formations en DUT par appren-tissage : le DUT Gestion Administrative et Commerciale et le DUT Réseaux et Télécommunications. Ces deux départements de formation organi-sent à chaque rentrée une rencontre rassemblant tuteurs et apprentis afin d’échanger et de partager leurs expé-riences.

Jeudi 14 octobre 2010, le département R&T accueillait plus de 70 personnes dont 40 maîtres d’apprentissage à une journée de rencontre des acteurs de l’apprentissage dans ses locaux sur le campus des Portes du Jura à Montbé-liard.

Jeudi 21 octobre 2010, c’était au tour du département GACo d’accueillir ses partenaires, autour de tables rondes sur l’apprentissage, l’occasion pour tous de se rencontrer, de confronter les expériences et d’aplanir les éven-tuelles difficultés. La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail. De nombreux étudiants du département étaient mobilisés pour organiser la rencontre et accueillir les invités.

| + d’infos |Candidater pour une formationpar apprentissage,http://www.iut-bm.univ-fcomte.fr/pu-blic_website/iut/candidatures/apprentis-sage-1

Proposer une offre d’emploi,http://www.iut-bm.univ-fcomte.fr/pu-blic_website/iut/espace-entreprise

novembre 2010 | n°50 | lettre d’information de l’IUT de Belfort-Montbéliard | 3

Alors qu’ils étaient en constante augmen-tation depuis 2006, les effectifs se stabi-lisent à la rentrée 2010-2011 : l’IUT de Belfort-Montbéliard accueille 1 854 étu-diants, soit 1 494 en DUT (bac+2) et 360 en Licences Pro. (bac+3).

La rentrée 2010 est marqué par l’ou-verture d’une nouvelle option du DUT Carrières Sociales : Services à la Personne. Avec une première promotion de 24 étu-

diants, cette formation complète l’offre déjà variée de l’IUT de Belfort-Montbé-liard, tant dans les domaines tertiaires que secondaires.

Les formations en apprentissage attirent toujours autant les étudiants : 127 ap-prentis sont inscrits dans les sept DUT et Licences Professionnelles ouvertes (contre 124 en 2009).* Chiffres au 1er octovre 2010

Rentrée 2010 : stabilité des effectifs*

FORMATIONS

L’âge est davantage un atout qu’une bar-rière. Ce que nous confirme avec beau-coup d’enthousiasme, Françoise Schroe-der, 52 ans, étudiante au Département Carrières Sociales, option Services à la Personne (SaP) : « Reprendre des études demande de la persévérance, du courage, de la motivation. C’est parfois difficile de mener de front vie professionnelle, vie familiale et vie étudiante, mais l’enjeu est si porteur qu’il permet d’avancer à pas de géant. »

Pouvez-vous nous décrire brièvement votre cursus ?J’ai obtenu mon baccalauréat (littéraire) en 1977. J’ai fait une année de fac de Lettres, puis deux ans en faculté de psy-cho. Ensuite, je me suis mariée. Durant une douzaine d’années, j’ai secondé mon mari, qui dirigeait à l’époque une entre-prise de transports. En parallèle à cette activité, j’ai eu trois enfants. En consé-quence, j’ai dû mettre un certain temps ma « carrière » entre parenthèses ! Un

DUT Carrières Sociales option Services à la PersonneÊtre étudiante à 50 ans, c’est tellement mieux qu’à 18 !

Françoise Schroeder, originaire de Lorraine, a repris son cartable d’étudiante à l’âge de 52 ans, avec beaucoup d’envie et de motivation.

Changement d’orientation, licenciement, complément de formation, les femmes sont de plus en plus nombreuses à reprendre des études vers la qua-rantaine, voire même la cinquantaine. Et elles ont bien raison : malgré les difficultés pour concilier vie professionnelle et familiale, une réprise d’études est toujours enrichissante !

choix délibéré, car j’ai toujours privilégié l’éducation de mes chérubins.

De la même façon, pouvez-vous nous re-later votre parcours professionnel ?Une fois que mes enfants ont pu voler de leurs propres ailes, j’ai repris une activité professionnelle : commerciale chez Unile-ver (fabricant de lessive), pendant deux ans. Ensuite, nouveau virage à 360°, qui m’a conduite (sans jeu de mots !) à pas-ser un nouveau diplôme, le BEPECASER (Brevet pour l’Exercice de la Profession d’Enseignant de la Conduite Automobile et de la Sécurité Routière). Je suis alors devenue monitrice d’auto-école en me spécialisant dans la prise en charge des personnes handicapées et des seniors. De Mulhouse à l’Aire Urbaine, j’ai ainsi pas-sée une décennie derrière mon volant !

Pourquoi avoir choisi de reprendre vos études et plus spécifiquement à l’IUT de Belfort-Montbéliard ?J’avais un contrat en CDD. C’était beau-coup plus facile pour moi de mettre un terme à cet emploi, d’autant que j’avais déjà un projet en tête. Je souhaitais évo-luer dans le domaine social. J’ai donc pos-tulé au département Carrières Sociales, dans le cadre de la formation continue. L’avantage de cette formule, c’est que je suis indemnisé par Pôle Emploi, durant trois ans. Je vois les choses beaucoup plus sereinement, sans pression aucune. Et dans l’existence, je reste convaincue que l’on n’exerce pas qu’un seul métier, car on a plusieurs vies !

| Contact |Département Carrières SocialesDUT option Services à la [email protected],tél. 03 84 58 76 00

AGENDA

Journée Portes Ouvertes à l’IUT | samedi 12 février 2011 | Belfort et MontbéliardLa JPO constitue un moment privilégié pour les lycéens et futurs étudiants qui peuvent ainsi visiter nos locaux et ren-contrer les enseignants et les étudiants.

|+ d’infos| http://jpo.iut-bm.univ-fcomte.fr

Rencontres étudiants-profession-nels | jeudi 25 novembre 2010 de 13h30 à 18h | Numérica à MontbéliardVenez découvrir les métiers du multimé-dia, de l’informatique et de la communi-cation et donnez du sens à vos études : création, d’entreprises, tables-rondes, offres de stage...L’affiche de l’événement a été créée par Jérémie Masson, étudiant en Licence Pro. Webdesign à l’IUT de Belfort-Montbéliard.

|+ d’infos| http://rencontres-etudiants-en-treprises.univ-fcomte.fr

Forums et salons | A la rencontre des lycéens

L’IUT de Belfort-Montbéliard sera présent sur les forums post-bac «Sup Info» de l’aca-démie de Besançon :

Mardi 23 novembre 2010Juraparc | Lons-le-Saunier

Jeudi 25 novembre 2010Campus des Portes du Jura | Montbéliard

Jeudi 2 décembre 2010Espace Pourny | Pontarlier

Jeudi 9 décembre 2010Lycée des Haberges | Vesoul

Mardi 3 février 2011ENSMM | Besançon

4 | lettre d’information de l’IUT de Belfort-Montbéliard | n°50 | novembre 2010

L’apprentissage de l’autonomie

FORMATIONS - SUITE

Cinq questions à Anthony Grisvard, étu-diant au Département Réseaux et Télé-communications (R&T), qui a choisi la voie de l’apprentissage.

Quel est votre parcours ?J’ai effectué toute ma scolarité au Lycée Follereau. J’ai obtenu un bac STI. Pour des raisons de proximité géographique, (j’habite à Lebetain), j’ai déposé ma can-didature à l’IUT de Belfort-Montbéliard.

Pourquoi avoir choisi de préparer un DUT en alternance ?Je préfère avoir une approche directe du monde du travail, d’où la décision de choi-sir une formation en alternance. Ce choix était d’ailleurs intiment lié au fait de vou-loir poursuivre mes études. L’autre raison, tout aussi évidente, se situait sur un plan plus pécuniaire. A 18 ans, on rêve déjà d’une certaine autonomie. L’apprentis-sage permet de concrétiser cette envie et de souscrire à cette petite forme d’indé-pendance. Je touche 816 euros par mois, cela me permet donc d’envisager plus se-reinement l’avenir et les loisirs…

Pourquoi avoir choisi l’entreprise Op-tymo ?J’avais retenu une dizaine d’entreprises, dont Optymo, Faurecia, France Telecom et le Centre Hospitalier Universitaire de Strasbourg. Démarchage classique : CV et lettre de motivation à l’appui. La société Optymo a été la plus rapide, en me don-nant de surcroît une réponse favorable. Je n’ai pas hésité un seul instant. On m’a confié la gestion du parc informa-tique, soit 30 postes environ. Je m’occupe du suivi et de la maintenance des réseaux, tant au niveau du serveur principal, des

PC que sur des interventions plus spéci-fiques, qui s’effectuent parfois à distance. Optymo a en effet plusieurs sites, certains étant décentralisés, d’où une polyvalence et une nécessaire mobilité.

Que souhaitez-vous faire après l’obten-tion du DUT ?Pour l’heure, cela me semble un peu pré-maturé de me projeter dans le futur. Ce-pendant, pourquoi ne pas envisager une licence, mais toujours par alternance.

Quelles sont vos passions, hormis l’infor-matique ?J’ai trois passions : les jeux vidéo, le skate et la natation. Trois activités qui me ser-vent également d’excellent dérivatifs, de quoi aussi parfois nager dans le bonheur et continuer à surfer sur la Toile !

| Contact |Département R&TJean-Michel BouilletResponsable de l’apprentissagetél. 03 81 99 47 00

Chez Optymo, Anthony Grisvard (au second plan sur la photo), entouré par Yannick Monnier, son responsable de stage, intervient régulièrement sur le serveur.

Jeu d’entrepriseComment gérer des restaurants au CanadaLes 110 étudiants de 1ère et 2e année du DUT GACo ont participé à un jeu d’entreprise pendant une semaine complète en septembre. Ce jeu de gestion permet de simuler un marché, cette année celui de la restauration gastronomique au Canada, en lien avec un projet de voyage sur 2011 à Montréal et à Québec.

Au total ce sont 17 équipes d’étudiants qui se sont affrontées, et donc autant de res-taurants et de concepts à imaginer. Les étudiants ont pris des décisions (investissement, prix de vente, communication...) pour chacune des quatre années de fonctionnement du marché.

Les objectifs fixés étaient nombreux : gagner le plus de parts de marché bien sûr, mais aussi être capable de générer de la marge et du bénéfice en fin d’année, de bien gérer sa trésorerie et d’être performant sur les outils de communication.

Cet exercice a permis de resserrer les liens entre les étydiants de première et deuxième année et de mesurer leur investissement et leur créativité. Le palmarès final a permis d’attribuer des points supplémentaires aux meilleures équipes. | + d’infos | http://www.youtube.com/watch?v=BCzJEGe489k&feature=player_embedded

Les équipes gagnantes : les restaurants « L’Au-berge » pour Montréal et « L’Essentiel » pour Québec.

novembre 2010 | n°50 | lettre d’information de l’IUT de Belfort-Montbéliard | 5

EN BREF

Prix Énergie 2010 : le départe-ment GTE primé | Dans le cadre du prix « Énergie 2010 « organisé tous les deux ans par l’ensemble des départements GTE de France, c’est le projet POMPE HÉLICE présenté par l’IUT de Belfort-Montbéliard qui a été primé.

Le prix « Énergie » a pour but de valoriser les projets tuteurés en récompensant l’un d’eux pour ses qualités globales. Pour l’édi-tion 2010, Gérard Berche, enseignant du département GTE, a sélectionné un projet résultant du travail mené sur deux ans par des étudiants en DUT : Alima Kante, Arnaud Aubin, Pierre Eiche, Félix Ganter et Fran-çois Giuliani. Le projet a été brillamment présenté à Nantes le 7 mai 2010 par deux des étudiants de l’équipe et a reçu le pre-mier prix : un chèque de 1 000 euros pour le département GTE.Cette réalisation a vu le jour à l’initiative d’Alima Kante, qui entretient des relations avec les habitants d’un village malien dans un cadre associatif. Ceux-ci ont émis le désir d’acquérir un matériel de pompage d’eau fiable et peu coûteux pour irriguer des terres agricoles.

Automatismes : un salarié se forme pour un nouvel emploi | Au printemps, le département Génie Elec-trique et Informatique Industriellle a ac-cueilli un salarié de l’entreprise SOPROFEN à Froideconche (70). Dans le cadre d’un contrat de transition professionnelle, Jé-rôme Vuillemard suit une fois par semaine une formation sur les automatismes, le sui-vi des installations électriques, la conduite de process et la supervision.

L’entreprise SOPROFEN, spécialisée dans la fabrication de volets roulants, possède dif-férentes chaines de fabrication et de mon-tage automatisés.Cette formation a été mise en place en col-laboration avec Pôle Emploi, les dirigeants de Soprofen et Eric Chrétien, enseignant du département GEII. Son contenu doit ré-pondre aux besoins croissants de l’évolution des systèmes automatisés de production.

Grâce à cette participation financière, le département Mesures Physiques a acheté cette année un analyseur de sondes mul-ticanal, une balance de précision, des multimètres (contrôleurs universels), des oscilloscopes...

De nombreux départements ont également pu mettre à jour leur matériel informa-tique : des unités centrales, des écrans ou des ordinateurs complets supplémentaires pour les Travaux Pratiques ou l’enseigne-ment des langues. Le département Génie Civil, le dernier né de l’IUT de Belfort-Montbéliard, a investi dans du mobilier de base pour équiper les nouvelles salles de cours : : tables, chaises et bureaux.

L’objectif de ces investissements tant en équipements pédagogiques qu’en condi-tions de formation, est de maintenir un projet éducatif d’excellence adapté en permanence aux besoins des entreprises.

Sur les 124 entreprises ayant versé la taxe en 2010, près de 50 sont des entreprises qui n’en avaient jamais versé à l’Institut. L’IUT travaille, chaque année davantage, à développer ses relations avec le tissu professionnel sur l’Aire Urbaine et plus lar-gement sur la Franche-Comté et le Grand Est. L’augmentation des projets industriels dans certains départements, par exemple en GEII (Génie Électrique et Informatique Industrielle), montrent le dynamisme de la recherche et des enseignants

Additionnée à la taxe d’apprentissage, les revenus de la formation continue per-mettent à l’IUT de Belfort-Montbéliard de s’auto-financer à hauteur d’environ 800 000 euros, des ressources propres non né-gligeables et en augmentation sur le der-nier contrat quadriennal.

| Contact | Service Taxe d’Apprentissagetél. 03 84 58 77 09

* chiffres au 1er octobre 2010

Maintenir un niveau de formationtechnologique de pointe

TAXE D’APPRENTISSAGE

Visio-conférence : innover pour mieux former

Véritable outil de communication interac-tif, la visio-conférence permet d’échanger en temps réel d’un site vers un ou plu-sieurs autres sites, avec images et sons. L’IUT de Belfort-Montbéliard développe depuis deux ans ses équipements dans ce domaine et propose désormais ce service depuis le campus Engel Gros à Belfort et celui des Portes du Jura à Montbéliard.

Simple d’utilisation, la visio-conférence joue la carte du dévelopement durable,

en évitant des déplacements couteux en temps et en émission de CO2. Il est ainsi possible de faire des réunions à distance avec les autres composantes de l’Universi-té de Franche-Comté ou bien de partager des cours en direct, avec un simple coup de fil ! La demande est en augmentation constante et aujourd’hui, le CRI (Centre de Ressources Informatiques) organise en moyenne 4 à 5 visio-conférences par mois. Les retours des utilisateurs sont plutôt po-sitifs, notamment pour l’organisation de réunions, de soutenances de stages et la recherche. Les salles de visio-conférence sont égale-ment ouvertes aux extérieurs : des tarifs de locations ont été votés en conseil d’ad-ministration.

| + d’infos | http://cri.iut-bm.univ-fcomte.fr

TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION

En 2010, 124 entreprises ont versé une enveloppe de près de 200 000 euros* au titre de la taxe d’apprentissage hors quota à l’IUT de Belfort-Montbéliard. Cette participation financière qui représente près de 10% du budget annuel de l’Institut lui permet d’investir toujours plus pour la formation des étudiants.

ILS BOUGENTPOUR L’IUT...

Quand les étudiants se mettent au vélo... | L’association Vélocampus du Lion, créée il y a trois ans, a pour but de promouvoir l’usage du vélo auprès des étudiants et des personnels de l’IUT de Bel-fort-Montbéliard. L’idée principale est de rendre ce moyen de transport (écologique et économique) accessible à tous par un système de prêt peu onéreux. L’adhésion à l’association permet d’accéder à un atelier pour toutes les réparations et entretiens des bicyclettes. Vélocampus du Lion orga-nise également des balades de découverte de Belfort et Montbéliard ainsi que des par-cours dans la nature.

|+ d’infos| http://velocampusdulion.free.fr

Solidar’IUT | Dans le cadre de la se-maine internationale de la solidarité, qui se déroule du 15 au 19 novembre 2010, les étu-diants du département Carrières Sociales organisent plusieurs manifestations sur Belfort. Encadrés par Geneviève Chovrelat, enseignante à l’IUT de Belfort-Montbéliard, les étudiantes travaillent depuis la rentrée en projet tuteuré sur ce programme :

Lundi 15 novembre 2010 à partir de 17h30Hall du bât. Administration | Site Engel Gros Echanges d’expériences internationales (jeux, expos photos, pot équitable…)

Mardi 16 novembre 2010 à partir de 11h30Restaurant Universitaire DuvillardRepas « nature » bio

Jeudi 18 novembre 2010 à partir de 19hSalle des fêtesPique nique géant avec concerts

6 | lettre d’information de l’IUT de Belfort-Montbéliard | n°50 | novembre 2010

Directeur de publication > Philippe PrachtRédaction > Nicolas Toussaint, Christelle ReinaConception > Service Communication IUT-BMCrédits photographiques > IUT-BM [COM] - Nicolas Toussaint

IUT de Belfort-MontbéliardRue Engel Gros | BP 527 | 900016 Belfort cedexwww.iut-bm.univ-fcomte.fr | tél. 03 84 58 77 00

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Une cérémonie de parrainage a eu lieu à l’IUT de Belfort-Montbéliard à la rentrée, sur le site Engel Gros à Belfort. Après la signature de la convention de parrainage entre Alstom Power et le département Gé-nie Civil de l’IUT de Belfort-Montbéliard, les étudiants ont reçu un Équipement de Protection Individuelle (EPI) offert par leur parrain.

La première partie de la matinée a été consacré à la présentation de l’entreprise Alstom Power devant les étudiants du DUT Génie Civil et de la Licence Pro. CTMI. En effet, l’entreprise est maître d’oeuvre de toutes ses réalisations et dispose donc d’un département Génie Civil très impor-tant notamment à Belfort. David Dewever, responsable de ce département chez Als-

tom Power, accompagné de deux de ses ingénieurs, a présenté les métiers acces-sibles aux étudiants après leur diplôme.

Alstom Power, un des leaders mondiaux de l’énergie et des transportsLes activités d’Alstom Power à Belfort concernent la conception et la réalisation des centrales électriques, la production de turbines à vapeur de 100 à 1750 MW, la conception et la fabrication d’alter-nateurs pour les centrales thermiques, nucléaires et hydroélectriques et les ser-vices aux producteurs d’électricité.

« Alstom, présent à Belfort depuis plus d’un siècle et ayant équipé un quart des centrales électriques dans le monde, veut que Belfort reste un centre d’ex-cellence dans le domaine de l’Énergie, » déclare Gérard Salomez, Directeur Géné-ral d’Alstom Power Systems SA. « Le stage qu’offrira Alstom aux étudiants de l’IUT leur permettra d’acquérir des connais-sances approfondies et pratiques dans les domaines de la conception et la réalisation de centrales électriques clé en main. »

| Contact | Jacques MarronResponsable de la Licence Pro. CTMItél. 03 84 58 77 33

Alstom Power, parrain de la Licence Pro. CTMIInstallée depuis 2009 au sein du département Génie Civil de l’IUT de Belfort-Montbéliard, la Licence Professionnelle CTMI accueille cette année une tren-taine d’étudiants, issus pour une grande partie du DUT Génie Civil. Cette deu-xième promotion est parrainée par Alstom Power, représentée par M. Gérard Salomez, Directeur Général d’Alstom Power Systems SA.

RELATIONS INDUSTRIELLES

Accessible à tous les étudiants, le sport constitue un axe majeur du développement pour l’IUT de Belfort-Montbéliard. Il est encadré à l’IUT par deux enseignants (un à Belfort, un à Montbéliard).

Une trentaine d’activités physiques et sportives sont ainsi dispensées en soirée ou le jeudi après-midi : sports collectifs ou de combat, athlétisme, natation, ten-nis... Les étudiants peuvent également participer aux championnats organisés par la Fédération Française de Sport Univer-sitaire.

VIE ÉTUDIANTE

Un contrat permet de valoriser son activité sportive à l’IUT de Bel-fort-Montbéliard. Les étudiants peu-vent bénéficier du « Bonus Sport » qui permet d’obtenir jusqu’à 0,25 point sur la moyenne d’un semestre. Ce bonus s’apprécie au vue de l’assiduité, du niveau et de la progression de l’étudiant.

|+ d’infos| http://actu.iut-bm.univ-fcomte.fr

L’équipe de volley féminine et l’équipe de handball masculin ont décroché le titre de champion de France des IUT 2010, à Périgueux (voir photos ci-contre). L’équipe de volley mas-culin, quant à elle, est montée sur la troisième marche du podium.

Le sport à l’IUT