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Un Vent nouveau souffle pour la Kinésithérapie! Actu'Alizé Mars 2014 N°15

Actu'Alizé 15 - Mars 2014.pdf · Il faut dire que les Sages Femmes ont fait ce qu'il fallait pour puisqu'elles ont tenu une

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Un Vent nouveau soufflepour la Kinésithérapie!

Actu'Alizé

Mars 2014 N°15

Infos

Citation

«Un politicienne peut fairecarrière sansmémoire, car

il doit sesouvenir detoutes lespromesses

qu'il lui fautoublier.»

Frédéric Dard

Nouveauté!

Certaines imagescomportent des

"hyperliens".

Cliquez dessus pouren savoir +!

(Seulement pour la version Web)

Bonne lecture!

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 01

Edito Aïe, Aïe, Aïe...!!!

A

lors que l'annonce, des résultats des électionsmunicipales viennent de tomber, tombent égalementLe Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT et tout son

gouvernement.

Dans son allocution, le Président de la République nous a indiqué les bonnesintentions qu'il prévoit pour la France après avoir compris, non, entendu le message

des Françaises et des Français.

Enfin, entendu, le doute est permis car notre Président avait quand même évoqué quela gauche avait reçu une gifle, Aïe, au soir du premier tour. Et une gifle mal placée

peut entraîner des désordres auditifs.

Alors imaginez ce qu'une raclée, Aïe Aïe, comme cette vague bleue définie par lesmédias, peut occasionner comme troubles !

Mais revenons sur cette débâcle prévisible. Car si ce gouvernement et l'ensemble dessocialistes ne s'y attendaient pas, contrairement à nous, c'est qu'ils sont vraiment en

dehors de la réalité. Mais n'est-ce pas le cas ?

Car entre les paroles oubliées, les engagements non tenus, les promesses enterrées,ce n'était pas une marge, mais un gouffre entre le dire et le faire.

Car avoir tout fait pour le maintient de structures illégales comme les ordresparamédicaux, alors que tous les socialistes avaient juré, la main sur le cœur, qu'ils

étaient opposés à leur existence, c'est assurément un exemple concret du mensongepoliticien.

Ce lundi 31 mars, le Président de la République a déclaré qu'il voulait plus de justice...alors que la justice agisse vraiment en suivant les textes et non pas en suivant les

directives pour sauver des structures illégales!!!

Monsieur HOLLANDE a aussi indiqué qu'il était pour plus de social... alors que lui, sonnouveau gouvernement et l'ensemble des parlementaires socialistes fassent enfin

disparaître les ordres paramédicaux, tribunaux d'exception, contraire à la séparationdes pouvoirs, contraire à la démocratie, antinomique avec la République des Droits de

l'Homme!!!

Maintenant, Monsieur le Président, il ne faut pas seulement remanier legouvernement, il faut des actes forts en accord avec les engagements des socialistes.

Car une débâcle pourrait en cacher une autre ...

Aïe Aïe Aïe... !!!

Didier LANTZ

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 02

Sommaire

Infos

01

Nouveautés: les hyperliens!

Edito

02

Aïe, Aïe, Aïe...!!!

Suivez-nous!

07

Facebook, Twitter, Internet, Forum...

RAPPEL

08-11

Signer la pétition! - RPPS...

Les Alizéennes 2014 à Lille

12

Venez nombreux à notre CongrèsScientifique du 10 et 11 octobre 2014!

Humeur

13-14

Vive la République... Vive la France...Vive la Politique!

Plus de reconnaissance...

17-18

sauf pour les kinésithérapeutes !

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 03

Sommaire (2)

Collectif de Mars

19-22

Semaine Blanche - fumigènes à Paris pourdénoncer « l’enfumage des mutuelles »...

Censure du Conseil d'Etat

23-28

Le conventionnement sélectif en zones"surdotées", c'est fini!!!

Réflexion

29-30

Quand l'empirique l'emporte sur l'EBP!

La Revue de Presse

33-38

Statut médical de sage-femme deshôpitaux - régulation des dépassements etles réseaux de soins...

La Revue de Presse

39-45

CNRSlejournal.fr - Manifestations ContrePessoa - Coopération interpro - Négociations sur les soins de proximité...

La Revue de Presse

46-49

L’infection et prothèse du genou - réformedu statut des fonctionnaires...

La Revue de Presse

50-61

Réforme de la formation de cadre de santé - projet de loi de santé reporté - Pôleshospitaliers - Complémentaire santé...

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 04

Sommaire (3)

I - Trousse

63-64

SMARTfiches Médecine

Les Petites Annonces

67-75

Offres et Recherches d'emploi / Achatset Ventes

Adhésion

77-79

Bulletin d'adhésion

Contact / Rédaction

80-82

Tarifs

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 05

Suivez-nous!

Pour en savoir plus...

cliquez sur les images ci-dessous!

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 07

Vous avez des idées d'articles, unehumeur à partager, un avis à donner,

un témoignage?

Contactez-nous:

[email protected]

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 08

Le Gouvernement change... enfin presque...

A quand une politique de Santé juste?

A quand la disparition promise des OrdresParamédicaux?

Bref à quand le vrai changement???

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 09

"Marisol Touraine: Abrogez l'ordre desmasseurs kinésithérapeutes comme legouvernement l'a promis pendant la

campagne présidentielle!!!"

Cliquez sur l'image ci-dessus!(version Web)

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 10

RPPS : Demande illégale de l'Ordre,

NE PAS Y REPONDRE!

P

eut-être avez-vous d é j à é t é sollicité p a r votreconseil départemental a f i n d e re m p l i r undocument titré «Demande de renseignementscomplémentaires» ?

Il convient de ne pas donner suite à cette demande.

Ces informations sont destinées à alimenter le Répertoire Partagé desProfessionnels de Santé (RPPS).

La création du RPPS a été autorisée par un Arrêté du 06 février 2009. Aterme, le RPPS se substituera au répertoire ADELI pour toutes les

professions de santé.

C’est déjà le cas à ce jour pour les seules professions médicales.

Les professions paramédicales, disposant ou non d’un ordre,sont elles toujours soumises à l’enregistrement au répertoire

ADELI.

La mise en œuvre du RPPS pour les Masseurs-Kinésithérapeutes nécessitela publication au J.O d'un Arrêté du Ministre de la Santé. Or ce texte n’a

pas été édicté. C’est ainsi que la demande de l ’ordre est infondée et quevous ne devez pas y donner suite.

Ajoutons que certains renseignements demandés dépassent le cadre fixépar l’Arrêté RPPS.

Fidèle à ses habitudes, l’ordre omet, et ce en totale illégalité avec la Loiinformatique et liberté, d’indiquer le caractère obligatoire ou facultatif

des réponses.

Syndic'ALIZE – vous !

Le Département Juridique

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 11

Les Alizéennes 2014 / Lille

LE CONGRES SCIENTIFIQUE D'ALIZE

10-11 octobre

VENEZ NOMBREUX!

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 12

Vive la République... Vive la France...Vive la Politique!

Q

uand même, à un moment, ne rien dire c'estlaisser faire.

Ne rien dénoncer c'est être complice, ne rienécrire c'est accepter.

Et accepter la façon dont les politiques dénigrent leurs fonctions, semoquent des Français, méprisent les électeurs, ridiculisent la France,notre France, notre République car c'est de cela dont il est question, cen'est plus possible !

Marianne est roulée dans la boue par des égocentriques incompétents quivirevoltent en fonction du vent médiatique et s'agitent à l'approched'élections, mués uniquement par la peur. Une peur viscérale de perdrele siège sur lequel ils sont confortablement assis.

Nous assistons à un spectacle digne du Grand Guignol, mais ce n'est pasrocambolesque, c'est pitoyable. Et les acteurs, aussi mauvais les uns queles autres, qu'ils arrivent de droite ou de gauche sur la scène pour leurgrande tirade théâtrale, sont les hommes et femmes politiques.

Nous avions eu droit il y a plusieurs années aux "responsables mais pascoupables", puis des histoires de frégates. Il y a peu c'était une gabegievaccinale. Sans parler d'un tapis de quelques centaines de millionsd'euros donné en toute simplicité pour réconforter un nanar qui, tapi dansson coin faisait pleurer les gogos.

N'oublions pas l'omniprésence, qui de Yacht en Fouquet's, nous a plongédans le bling bling comme une bête en cour.

Et cela continue !

Après le "cas husac" voici les histoires de fil à"copé" le beurre surfacturéet un risque d'incendie allumé à partir d'un buisson ardent !

Décidément nos hommes politiques sont extraordinaires !

Didier LANTZ

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 14

Plus dereconnaissance...

sauf pour leskinésithérapeutes !

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 17

Plus de reconnaissance...

sauf pour les kinésithérapeutes !

Le

lundi 3 mars, Marisol TOURAINE, Ministre des AffairesSociales et de la Santé, a déclaré : «Je peux vous dire[...] que le statut des sages-femmes à l’hôpital vachanger, que leur rôle médical, leurs compétencesspécifiques, seront pleinement reconnus, mieuxreconnus à l’hôpital public, et c’est une bonnechose»

Il faut dire que les Sages Femmes ont fait ce qu'il fallait pour puisqu'elles ont tenu unegrève de quatre mois et que les organisations qui les représentent ont joué collectif.

Quelques jours auparavant, c'étaient les orthophonistes, toujours soudés, quiobtenaient pour l'exercice salarié, d'être basculés sur les grilles des IADE, infirmièresspécialisées que les kinésithérapeutes ont "quittés" il y a des années par l'inertie desorganisations syndicales dites représentatives et par le clivage qu'elles entretenaiententre "Les Libéraux" travailleurs et "les salariés" fonctionnaires fainéants !

Pendant ce temps, la kinésithérapie est chaque jour dépouillée un peu plus et larécente coalition de l'ensemble des structures qui la représente n'arrive toujours pas àfaire entendre raison aux Ministères concernés.

Nous sommes maintenant assurés de la volonté politique de laisser leskinésithérapeutes au rang de techniciens prescrits.

De sources bien informées, nous avons eu confirmation des mascarades desréingénieries des formations initiales.

Par exemple, les Ministères ont repris le projet de réingénierie présenté par lesorganisations représentant la kinésithérapie pour un DEMK de grade Master et l'onttransposé pour les ostéopathes. Pire, non seulement les ostéopathes vont s'approprierdes compétences des kinésithérapeutes pour qu'ils puissent s'occuper de leurs clientsavec plus de sécurité et de connaissances mais en plus ils pourront réaliser recherche,recherche qui nous a été refusée par la DGOS et livrée sur un plateau aux ostéopathes!

Nous voyons bien que la volonté politique est de pousser les patients dans un systèmede déremboursement des actes en les engageants vers des métiers qui ne sont pasdes professions de santé.

Et cette dérive, cet abandon de la kinésithérapie par le pouvoir public, nous lesdevons aux syndicats dits représentatifs qui d'année en année n'ont su que se battrepour leur intérêt propre au détriment de l'intérêt commun qu'était l'évolution de lakinésithérapie.

Didier LANTZ

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 18

Semaine Blanche avec le Collectif de Mars

P

our marquer l'opposition des professionsmédicales et para-médicales aux orientations prisepar les pouvoirs publics en matière de santé (Tierspayant généralisé, réseaux de soins, etc...), Lecollectif de Mars, dont Alizé fait partie, invite lesprofessionels de santé à une semaine blanche.

Du 17 au 24 mars 2014, afin d'alerter les pouvoirs publics sur lasituation de notre système de soin et de l'urgence à agir, leCollectif de Mars a appellé à cesser toute activité dans les

cabinets.

Si un arrêt d'une semaine est difficile à envisager, nous vousinvitons à afficher dans vos cabinets le document du Collectif ci-

joint et à participer à une des actions suivantes :

- arrêt des télétransmissions,

- facturation par feuilles de soin;

- Pas de prise de nouveau rendez-vous,

- Pas de nouvelles prise en charge à domicile.

Ne laissons pas les financiers prendre le pouvoir de notresystème de santé.

Le Conseil d'Administration

13.04.13

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 19

Collectif de Mars : des fumigènes à Paris pour dénoncer

« l’enfumage des mutuelles »

Ce

devait être une opération d’envergure, marquantle lancement d’une « semaine blanche » dans lescabinets, entre arrêt d’activité et grève destélétransmissions.

L’« opération flash » du collectif de mars, sous la houlette de l’Unionfrançaise pour une médecine libre (UFML), s’est traduite ce lundi parl’allumage de quelques fumigènes sur les marches parisiennes de laMutualité Française, devant des banderoles clamant : « les mutuellesnous enfument », « santé à terre, soignants solidaires »... Unecinquantaine de professionnels s’étaient déplacés.

En tête des praticiens mécontents, le Dr Jérôme Marty, président del’UFML, le Dr Jean-Paul Hamon, chef de file de la Fédération des médecinsde France (FMF), Nicolas Cabarrou (« les dentistes ne sont pas despigeons »), le Dr Jean-Alain Cacault, de la chambre syndicale des Hauts-de-Seine, ou encore Patrick Lepreux, au nom des biologistes de BIOPRAT,se sont transmis le mégaphone.

S’ils soutiennent le mouvement protestataire, les représentants descliniques de la FHP-MCO (qui viennent de négocier avec le gouvernementun protocole de sortie de crise après le boycott des stages infirmiers) etles chirurgiens de l’UCDF n’étaient pas présents in situ.

Étatisation, complaisance, réseaux...

Sans surprise, la Mutualité Française « ministère de la santé bis » aconcentré toutes les attaques.

« Les réseaux de soins et le tiers payant généralisé signent la perte de laliberté et de l’indépendance des médecins », a déclaré le Dr Marty.

Les manifestants ont dénoncé la complaisance du gouvernement àl’égard des mutuelles accusées d’opacité. « Les frais de gestionreprésentent 20 % des contrats et pourtant, voilà 18 mois que lescomptes ne sont pas publiés ! » tempête le Dr Hamon. « Legouvernement a cédé au lobbying d’Étienne Caniard [président de laMutualité] sur les dépassements d’honoraires ! », poursuit le président dela FMF. Il réclame que le revenu moyen des praticiens libéraux françaissoit aligné sur celui de leurs confrères européens.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 21

Parmi les médecins venus apporterleur soutien à cette grognemédicale, l’anesthésiste OlivierCanet, de la fédération desmédecins libéraux (FML), déploreune discussion de dupes avec laMutualité qui « s’impose » dans lesrelations tripartites État, assurance-maladie, syndicats. Dans la mêmeveine, le chirurgien dentiste NicolasCabarrou s’est dit témoin desconséquences, néfastes à ses yeux,des réseaux de santé. « Cela aboutità la désinformation des patients,auxquels les mutuelles déconseillentdes dentistes soi-disant trop chers,afin de mieux les inscrire dans leursstructures ».

Biologistes « étranglés » Le DrGérald Kierzek (fer de lance del’opposition à la réorganisation del’Hôtel-Dieu) s’est élevé contre desstratégies de « divisions pour mieux

régner » : « le gouvernement monteles libéraux contre les hospitaliers,les patients contre les médecins ». Ils’insurge aussi contre la tentative defaire des professionnels de santé «des ouvriers spécialisés » sous latutelle de l’administration et desfinanceurs. Enfin, Patrick Lepreux,président de BIOPRAT, a plaidé lacause des biologistes « étranglés »par la réforme de la biologiemédicale. Le collectif de mars nedésarme pas. Il devrait se rendrecette semaine aux meetings descandidates parisiennes NathalieKosciusko-Morizet et Anne Hidalgopour porter la santé au cœur dudébat politique.

Coline Garré17.03.14Le Quotidien du MédecinCrédit photo : S. TOUBON

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 22

Le conventionnementsélectif

en zones "surdotées",c'est fini!!!

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 23

Le conventionnement sélectifen zones "surdotées",

c'est fini!!!

La

décision était attendue, il y a une quinzaine dejours la “rapporteure publique” demandait lacensure par le Conseil d’Etat des dispositions del’avenant n°3 qui concerne le conventionnementsélectif dans les zones “surdotées”.

Le Conseil d’Etat a donc, par un arrêt en date du 17 mars, suivi cet avis,considérant que seule la loi peut habiliter les partenaires conventionnelsà signer des dispositions restrictives à l’installation (comme cela a été le

cas pour les infirmiers). Les signataires de l’avenant n°3 (FFMKR etCNAM) n’avaient donc pas la compétence pour décider d’un

conventionnement sélectif.Il résulte de cette décision que les dispositions de l’avenant n°3 à la

convention des masseurs-kinésithérapeutes, relatives auconventionnement sélectif ont été censuré par le Conseil d’Etat.

Nous ne pouvons que nous réjouir de l’abrogation d’un texte qui, sur leterrain n’a été qu’une contrainte supplémentaire pour les masseurs-

kinésithérapeutes sans jamais atteindre le but poursuivi, à savoiraméliorer l’accès aux soins dans les déserts médicaux.

Il appartient aujourd’hui aux représentants de la profession d’être forcede proposition, pour apporter une solution au problème de l’accès aux

soins qui convienne aux masseurs-kinésithérapeutes. Dans le cascontraire, nous pouvons être certains que l'exécutif prendra les mesuresnécessaires pour remettre à l’ordre du jour le conventionnement sélectif.

Même si nous ne partageons pas la philosophie générique des syndicats“représentatifs”, nous saluons l’initiative et la réussite du syndicat des

masseurs-kinésithérapeutes des Landes.

Mais, nous avons été beaucoup amusé par le fait que ce soit une sectiondépartementale de la FFMKR qui ait déposé ce recours contre cesdispositions de l’avenant n°3 que cette dernière a pourtant signée.

Mais la FFMKR n’est pas à une incohérence près et tente, aujourd’hui, des’attribuer ce recours en le mettant sur le compte de la liberté

démocratique de chaque section. Arriver à se réjouir de l’abrogation d’untexte qu’on a soi-même voté est une performance remarquable. Il n’y a

pas que les chats qui retombent toujours sur leurs pattes...

A Montreuil, le 18 mars 2014 Le conseil d'administration d'Alizé

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 24

Kinésithérapeutes libéraux: le Conseil d'Etat censure leconventionnement sélectif

en zone "surdotée"

Le

Conseil d'Etat a censuré lundi le dispositif deconventionnement sélectif des masseurs-kinésithérapeutes libéraux applicable aux zones"surdotées", instauré par l'avenant n°3 à laconvention nationale du 3 avril 2007.

Dans un arrêt qui sera mentionné aux tables du recueil Lebon, dont APMa eu copie, le Conseil d'Etat a donné raison au Syndicat des masseurskinésithérapeutes rééducateurs des Landes (affilié à la FFMKR), qui l'avaitsaisi d'un recours contre l'arrêté du 10 janvier 2012 approuvant l'avenantn°3, conclu le 30 novembre 2011 entre la FFMKR et l'Union nationale descaisses d'assurance maladie (Uncam).

Cet avenant a introduit, à l'instar des infirmiers libéraux, un dispositif derégulation démographique associée à des mesures incitatives àl'installation dans les zones fragilisées par une faible densité deprofessionnels, en fonction d'un zonage effectué par les agencesrégionales de santé.

Il prévoit notamment que "dans les zones 'surdotées', l'accès auconventionnement d'un masseur-kinésithérapeute ne peut intervenir quesi un autre masseur-kinésithérapeute cesse son activité libérale dans lazone considérée". Des dérogations étaient prévues jusqu'en 2014 pourtenir compte de la situation des jeunes diplômés.

A l'audience, la rapporteure publique, chargée de donner à la juridictionadministrative un avis sur le litige au regard de la législation et de laréglementation applicables, avait estimé que les partenairesconventionnels n'avaient pas la compétence pour édicter un telconventionnement sélectif.

Afin de pouvoir fixer de telles contraintes à l'installation, qui touchent auxprincipes fondamentaux de la sécurité sociale, il aurait fallu que lespartenaires conventionnels bénéficient d'une habilitation expresse de lapart du législateur, comme cela a notamment été le cas pour lesinfirmiers libéraux, avait-elle observé.

Le Conseil d'Etat a suivi son analyse sur l'ambiguïté des dispositionsintroduites dans l'article L162-12-9 du code de la sécurité sociale par laloi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2008, prévoyant quela convention des kinésithérapeutes puisse prévoir des "mesuresd'adaptation, notamment incitatives [...] en fonction du niveau de l'offre

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 25

en soins au sein de chaque régiondans les zones définies par l'agencerégionale de santé".

La haute juridiction administrativeestime qu'avec ces dispositions,éclairées par les travauxparlementaires de l'automne 2007,"le législateur n'a pas entendupermettre l'adoption par lespartenaires conventionnels demesures limitant de façoncontraignante les possibilités deconventionnement en fonction de lazone géographique d'installation".

Si le gouvernement avaitinitialement prévu d'instaurer unmécanisme de conventionnementsélectif des professionnels de santélibéraux dans le PLFSS 2008, il yavait renoncé lors de l'examen dutexte au Parlement à l'automne2007, face à la contestation des

internes.

Les articles 46 et 47 de la LFSS pour2008 ont modifié plusieurs articlesdu code de la sécurité socialerelatifs aux modalités deconventionnement desprofessionnels libéraux, mais lapossibilité de prendre en compte lazone d'installation en fonction decritères démographiques n'a étéajoutée que pour les seuls infirmiers,au 3° de l'article L162-12-2 du codede la sécurité sociale.

Pour le Conseil d'Etat, lesdispositions du L162-12-9 du codede la sécurité sociale "ne peuventainsi être regardées commehabilitant les signataires de laconvention à subordonner leconventionnement des masseurs-kinésithérapeutes à une conditionrelative à la zone d'exercice".

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 26

Après avoir conclu à l'illégalité deces stipulations conventionnelles, leConseil d'Etat estime qu'elles sont"divisibles" du reste de l'avenant.

L'arrêté ministériel est doncpartiellement annulé, dans la seulemesure des stipulations litigieuses(points 1.2.1.3, 1.2.1.4, 1.2.1.5 etannexe n°5 de l'avenant).

L'Etat devra par ailleurs verser 3.000euros au Syndicat des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs desLandes au titre des frais deprocédure.

vg/ab/APMpolsan

[email protected]

17/03/2014

©1989-2014 APM International.

POUR EN SAVOIR +

http://www.ameli.fr/fileadmin/user_upload/documents/

joe_20120114_0012_002845595.pdf

http://www.ameli.fr/professionnels-de-sante/masseurs-

kinesitherapeutes/votre-convention/textes/avenant-n-3.php

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 27

Kinés : le conseil d’État annule leconventionnement sélectif

S

uite à un recours déposé par un syndicat affilié à laFédération française des masseurs kinésithérapeutesrééducateurs (FFMKR), le conseil d’État vient decensurer les dispositions (contenues dans l’avenant 3à la convention), relatives au conventionnementsélectif des kinés dans les zones surdotées.

La haute juridiction administrative a estimé que les partenairesconventionnels n’avaient pas compétence pour édicter unconventionnement sélectif. Seule la loi peut autoriser des négociationssur ce sujet, précise le conseil d’État, comme cela a été le cas pour lesinfirmiers.

Les autres dispositions de l’avenant 3, notamment celles relatives auxaides financières pour les kinés exerçant en zones sous dotées ou trèssous dotées, et la revalorisation de la lettre clé à 2,15 euros, restentvalables.

Retour à la liberté d’installation

Conséquence immédiate de cet arrêt, les kinés en recherche d’uneinstallation peuvent le faire où bon leur semble, affirme la FFMKR.

Si l’assurance-maladie veut renégocier avec les syndicats représentatifsde nouvelles modalités de conventionnement sélectif, il faudrapréalablement que le gouvernement prévoie expressément cettepossibilité dans le cadre du prochain PLFSS ou de la future loi de santé,indique encore la Fédération.

H.S.R.

18.03.14

Le Quotidien du Médecin

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 28

Quand l'empiriquel'emporte sur l'EBP !

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 29

Quand l'empiriquel'emporte sur l'EBP !

Q

uand un kiné rencontre un kiné ils se racontentdes histoires de kiné !

Quand un médecin rencontre un médecin ils seracontent des histoires de médecins ! Quand...,etc. !

Quand un alcoolique rencontre un alcoolique, ils se racontent des histoires deBaclofène !

A l'heure où l'on nous rabâche qu'il n'y a point de salut hors de l'EBP(Evidence-Based Practice ou Pratique Fondée sur des Preuves), que la vie n'estrien sans preuve scientifique, que la théorie est à l'origine de tout, que lamédecine ne repose que sur une bonne bibliographie indexée, référencéed'études randomisées en double aveugle, depuis dès mois le Baclofène fait lanique à ces beaux principes.

Ce décontractant musculaire commercialisé en 1974 (Liorésal) vint de se voiraccorder un second souffle par l'ANSM qui autorise, enfin, son utilisation dansle traitement de l'addiction à l'alcool.

Mais avant d'en arriver là, il aura fallu l'observation attentive d'un espritouvert qui s'aperçut des effets surprenants de ce myorelaxant.

Intrigué par le récit d'un paraplégique, un cardiologue alcoolo-addict, OlivierAmeisen l'utilise sur lui et ne peut que constater sa délivrance de sa soifd'alcool. Il publie son cas sans que la médecine en fasse cas, puis il relate sonhistoire dans un livre "Le dernier verre". Et de lectures en bouches à oreilles,des alcooliques se lancent dans l'automédication et leurs médecins nepeuvent que constater les effets positifs de cette molécule dédiée autraitement des contractures musculaires.

Devant ces résultats, les médecins prescrivent le baclofène qui continue desurprendre par les résultats obtenus sur la dépendance aux boissons fortes.Mais comme il faut des preuves scientifiques, des études sont lancées et enfinle baclofène est validé pour aider les alcooliques.

Il aura fallu 10 ans. Dix ans entre l'observation pertinente et l'autorisation.Autorisation qui n'est que temporaire car il ne faut pas exagérer... ! Dix ans deperdus, car la collecte de résultats positifs mais faite par des malades ou de"vulgaris" médecins n'est pas reconnue comme protocole scientifique.

Cette histoire n'est pas sans rappeler celle de la masso-kinésithérapie ou deGalilée... et pourtant elle tourne !

Didier LANTZ

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 30

La Revue de Presse

d'Alizé

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 32

Touraine crée un statut médical desage-femme des hôpitaux

mais n’éteint pas la colère!

M

arisol Touraine a détaillé ce mardi matin plusieursmesures visant à répondre à la demande dereconnaissance des sages-femmes hospitalières etlibérales, en grève pour une partie de la professiondepuis quatre mois et demi.

La ministre de la Santé a annoncé la création d’un « statut médical desage-femme des hôpitaux ». Contrairement au praticien hospitalier (PH),ce nouveau statut sera instauré dans la fonction publique hospitalière.Selon Marisol Touraine, il permet « la reconnaissance du caractèremédical de la profession » et répond donc aux attentes des grévistes. «La gestion des sages-femmes va relever directement de la direction encharge du personnel médical, a détaillé la ministre. Les cadresparamédicaux n’auront plus d’autorité sur les sages-femmes, en aucuncas. Ce statut renforcera aussi la représentation des sages-femmes ausein des commissions médicales d’établissement. »

Interrogée sur les raisons de ce choix, la ministre a rappelé que « lessages-femmes doivent obtenir un statut médical mais ne sont pas desmédecins ».

Pilote des nouvelles unités fonctionnelles

Leurs compétences seront mieux identifiées, promet aussi MarisolTouraine. À l’hôpital, la ministre souhaite mettre en place, en guise dereconnaissance, une cotation spécifique des actes réalisés en propre parles sages-femmes (rendant plus visible leur contribution à l’activitéhospitalière).

La profession pourra piloter les nouvelles unités physiologiques inscritesdans le projet médical d’établissement, après accord avec les médecins.« C’est la première fois que cette responsabilité pourra être attribuée àune sage-femme », a assuré Marisol Touraine.

Les sages-femmes hospitalières exerçant à temps plein auront lapossibilité de bénéficier des missions d’intérêt général lors de vacationsen ville, dans les réseaux périnatalité, en services de protectionmaternelle infantile (PMI), en maison de santé pluridisciplinaire, etc. Lesprogrammes de recherche clinique et médicoéconomique leur serontégalement ouverts.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 33

Concertation sur larevalorisation en avril

Marisol Touraine a aussi rappelé son« engagement » dans le processusde revalorisation de la rémunérationdes sages-femmes. « Uneconcertation sous l’égide de ladirection générale de l’offre de soins(DGOS) va s’ouvrir en avril, dont jesouhaite qu’elle aboutisse dans undélai extrêmement rapide », a-t-elleassuré.

Concernant la formation, la qualitéde maître de stage sera « consolidée» et les conditions de vie del’étudiant en maïeutique «améliorées » par une meilleureprotection sociale et unerémunération alignée sur celles desétudiants en médecine de 4e et 5eannée, a dit Marisol Touraine.

Enfin, une campagne decommunication en direction dugrand public sur le rôle et la placedes sages-femmes dans le systèmede santé sera lancée dans l’année.

Déception

Pilote du groupe de travail sur lestatut des sages-femmes à l’hôpital,Édouard Couty affirme « avoir toutmis sur la table » depuis l’ouverturedes discussions, il y a trois mois. Lemagistrat justifie la décision de nepas avoir ouvert le statut de PH auxsages-femmes du fait que «contrairement aux médecins,pharmaciens et chirurgiens, ellesn’ont pas affaire à des malades ».

Cet arbitrage devrait satisfaire lesreprésentants des praticienshospitaliers, profondément opposés

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 34

à cette revendication des sages-femmes, et une partie des sages-femmes, pour qui la sortie de lafonction publique aurait étésynonyme de précarité.

En revanche, pour beaucoup deprofessionnelles, et leur collectif dedéfense dont la revendicationprincipale était l’obtention d’unstatut de PH, c’est la douche froide.Membre du collectif, Adrien Gantoisassure que le nouveau statutmédical n’est qu’une « petitepaillette » à côté du statut de PH,qui aurait apporté une « véritableautonomie à la profession ». « Àpartir du moment où l’on reste dansla fonction publique, on ne peutqu’être mécontent de toutes lesautres mesures qu’on nous propose», argumente-t-il, déçu.

Une nouvelle assemblée généraledans les jours qui viennent devraitdécider de la suite à donner aumouvement. À Rennes, les sages-femmes grévistes ont déjà annoncéune opération escargot ce mardiaprès-midi sur la rocade de la ville.

Anne Bayle-Iniguez

04.03.14

Le Quotidien du Médecin

Crédit Photo : S. Toubon

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 35

Inquiets de la hausse des dépenses, lesFrançais pour

la régulation des dépassements etles réseaux de soins

D

es Français massivement favorables à la limitationdes dépassements d’honoraires (90 %) mais prêtsà payer parfois un peu plus pour avoir accès à desservices (prévention, éducation thérapeutique...)ou à une couverture supplémentaire : tels sont lesenseignements parfois paradoxaux d’une étude

conjointe du cabinet Deloitte et de l’IFOP (*) sur la perception du systèmede santé.

• Hausse inéluctable mais jugée injustifiée des dépenses

Les sondés manifestent une « très forte conscience, perçue commeinjustifiée, de l’augmentation des dépenses de santé », constate lecabinet Deloitte. 85 % d’entre eux jugent que ces dépenses vontcontinuer à augmenter, et 76 % estiment que cette augmentation est peuou pas du tout justifiée.

Parmi les solutions avancées pour endiguer cette hausse, 90 % desFrançais jugent « importante ou primordiale » la limitation desdépassements d’honoraires. Ils sont 89 % à qualifier d’« intéressant » lefait que les mutuelles puissent donner accès à un réseau deprofessionnels de santé proposant des tarifs avantageux.

• Plébiscite pour la coordination des acteurs et le médecintraitant

93 % des sondés considèrent qu’il est essentiel de renforcer lacoordination des différents professionnels de santé. Las, les Français sont62 % à ne pas voir d’amélioration sur ce point, et 21 % à percevoir unedégradation. C’est sans doute la raison pour laquelle ils sont 88 % à jugerprimordial ou important la mise en place de maisons ou pôles de santépluridisciplinaires. 84 % des sondés jugent important de donner aumédecin traitant un rôle central dans l’accompagnement du patient.

• Cap sur la prévention

Parent pauvre du système de santé, la prévention est jugée importantepar 87 % des Français. 57 % d’entre eux ont constaté une améliorationde leur santé suite à l’application d’une action de prévention, et 92 %sont convaincus qu’elle peut retarder l’entrée dans la dépendance.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 36

Nombre de Français estiment que laprévention peut contribuer à réduirele déficit de l’assurance-maladie.Mieux, 40 % des sondés assurentqu’ils seraient prêts à payer unsupplément à leur complémentairesanté pour bénéficier de coursd’éducation thérapeutique, avoiraccès à des services de préventionou obtenir des conseils précis sur lesprofessionnels de santé ou lesétablissements médicaux.

• La e-santé

Elle semble convaincre de plus enplus nos concitoyens. 82 % d’entreeux pensent qu’elle peut améliorerla coordination des acteurs, et 76 %jugent qu’elle permet tout à la foisde limiter les coûts liés auxtransports sanitaires et de mieuxsuivre les indicateurs biologiques. 74% estiment que des outils de e-santé

permettent d’améliorer la qualité dela prise en charge médicale.

• Intérêt pour les «surcomplémentaires »

Premier constat, les Françaisméconnaissent le dispositif de la loisur la sécurisation de l’emploi quiprévoit la généralisation de lacomplémentaire santé à l’horizon du1er janvier 2016. 50 % des sondésn’en ont pas entendu parler, et 34 %« ne savent pas vraiment de quoi ils’agit ». Cette mesure est cependanttrès bien perçue par trois quarts dessondés.

S’agissant de leur couverture, unFrançais sur deux accepterait d’avoirrecours à une « supplémentairesanté » afin d’augmenter le niveau

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 37

du remboursement. 22 % d’entreeux seraient prêts à payer entre 10et 14 euros par mois pour un telservice, et 25 % y mettraient de 15à 24 euros.

H.S.R.

04.03.14

Le Quotidien du Médecin

Crédit photo : S. TOUBON

(*) : Étude portant sur un échantillonreprésentatif de plus de 2000Français, sous forme dequestionnaire adressé par e-mail,réalisée entre le 27 janvier et le 3février.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 38

CNRSlejournal.fr, site d’informations scientifiques

pour le grand public

Le CNRS lance un site d’informationscientifique pour le grand public :CNRSlejournal.fr.

Ce nouveau média gratuit devraitpermettre au plus grand nombre dedécrypter des résultats scientifiquesapparemment de plus en pluscomplexes et d’accéder auxcoulisses de la recherche. Ce sitedans lequel les images tiennent uneplace prépondérante, comprendégalement des articles et des billetsrédigés par les chercheurs eux-mêmes.

Il est construit autour de 6 rubriques: Vivant ; Matière ; Sociétés ; Univers; Terre ; Numérique.

CNRSlejournal.fr est associé à unenouvelle formule du magazine quiparaît ce jour, mardi 4 mars. Ausommaire de cette toute nouvelleversion : une enquête sur lespromesses du graphène, ou encoreun billet de la philosophe SandraLaugier expliquant pour le CNRSsoutient les recherches sur le genre.

A. T.

04.03.14

Le Quotidien du Médecin

Cliquez ci-contre!

https://lejournal.cnrs.fr/

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 39

Contre Pessoa, plusieurs centaines de

manifestants ont défilé à Paris

P

lusieurs centaines d’étudiants dentistes,orthophonistes et kinésithérapeutes ont manifestévendredi à Paris pour exiger la fermeture desantennes de Pessoa, aujourd’hui appelés centreslibres d’enseignement supérieur international(CLESI), implantées à Toulon et à Béziers.

Les manifestants en blouse blanche ont demandé la fermeture de cesécoles privées qui proposent des formations en odontologie, pharmacie,kinésithérapie, ou orthophonie contournent selon eux le numerus claususde leur profession en délivrant un diplôme portugais théoriquementvalable dans l’Union européenne.

Un arrêté en préparation

Une délégation, reçue au ministère de l’Enseignement supérieur et de larecherche, a demandé que les pouvoirs publics fassent fermer les deuxinstituts privés, ce que la loi relative à l’enseignement supérieur et à larecherche (dite loi Fioraso) n’est pas parvenue à obtenir.

Marisol Touraine a déclaré devant les représentants du Centre nationaldes professions de santé (CNPS) qu’elle allait signer très prochainementavec Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur, un arrêté« qui obligera les établissements privés à se mettre en conformité dansun délai de six mois avec la loi de juillet 2013 ou à fermer ». « Nousferons en sorte que cette obligation soit appliquée et respectée », aajouté la ministre de la Santé.

La loi Fioraso visait notamment à limiter l’implantation d’établissementsprivés dispensant des formations de santé, en renforçant les procéduresnécessaires à leur ouverture, exigeant notamment un rattachement parconvention à un établissement hospitalo-universitaire français.

Avec AFP

14.03.14

Le Quotidien du Médecin

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 40

Coopération interpro :

Touraine réclame aux libéraux de santéun accord « avant fin juillet »

La

ministre de la Santé a déclaré ce vendredi devantles représentants du Centre national desprofessions de santé (CNPS, libéraux) qu’ellesouhaitait que la négociation sur la coopérationinterprofessionnelle et les rémunérations d’équipeaboutisse « avant la fin du mois de juillet ».

Les discussions doivent officiellement s’ouvrir début avril – les dates du 3ou 4 avril ont été évoquées – pour définir le cadre de ces coopérations etpréciser la rémunération des différents professionnels qui y prendrontpart. « Mon objectif, c’est la généralisation et l’extension des modalitésde rémunérations d’équipes », a affirmé Marisol Touraine, en présence dudirecteur de l’assurance-maladie.

Cette négociation représente aux yeux de la ministre une « étapemajeure de la révolution du premier recours » qui contribuera à structurerl’offre de soins à travers le développement des parcours coordonnés.

Deux modalités d’organisation du travail en équipe seront reconnues, apoursuivi Marisol Touraine : une équipe « permanente », dans le cadre destructures regroupées, ou « ponctuelle », « à l’occasion d’un épisode desoins, après un séjour hospitalier par exemple ».

L’UMESPE (branche spécialiste de la CSMF) a souligné l’enjeu importantpour « les spécialités cliniques de proximité qui vont être clairementidentifiées dans le parcours de soins en regard du médecin traitant entant que consultants ou, parfois, en qualité de médecins de premierrecours ».

Le PAERPA, pas à pas

La coordination entre les professionnels de santé libéraux doit permettrede « renforcer leur présence sur le territoire, amplifier les actions deprévention, et améliorer la prise en charge des pathologies chroniques età mieux gérer les situations de rupture dans le parcours de soins », adétaillé la ministre.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 41

Marisol Touraine a saluél’engagement des libéraux de santédans les expérimentations pour lesparcours des personnes âgées enrisque de perte d’autonomie(PAERPA), qui doivent permettred’ici à la fin de l’année à près de 230000 personnes de plus de 75 ans debénéficier d’une meilleure prise encharge.

Si elle a présenté sa méthode et soncalendrier, la ministre de la Santén’a en revanche donné aucunélément sur les enveloppesfinancières qui seront affectées à lacoordination et aux rémunérationsdes équipes.

Christophe Gattuso

14.03.14

Le Quotidien du Médecin

Illustration: CLOD

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 42

Négociations sur les soins deproximité:

les orientations de Marisol Touraine à l'assurance maladie

La

ministre des affaires sociales et de la santé,Marisol Touraine, a adressé vendredi, dans descourriers dont l'APM a eu copie, des orientations àl'Union nationale des caisses d'assurance maladie(Uncam) en vue de la négociation conventionnelleinterprofessionnelle sur les soins de proximité.

L'un de ces courriers s'adresse au président de l'Uncam, MichelRégereau, et l'autre à son directeur général, Frédéric van Roekeghem.

Marisol Touraine avait fait référence à ces envois vendredi, lors de laconvention du Centre national des professions de santé (CNPS). Elle avaitdit vouloir que la négociation aboutisse d'ici à fin juillet, généralise lesexpérimentations de nouveaux modes de rémunération (ENMR) etformalise deux modalités d'organisation du travail en équipe en ville,l'une permanente, l'autre ponctuelle.

"Je souhaite que [l'Uncam] engage, dans les meilleurs délais, lanégociation avec les représentants des différentes professions de santé,pour généraliser une rémunération d'équipe de soins de proximité",affirme la ministre dans les deux courriers. La négociation devra"appréhender le travail en équipe dans ses différentes dimensions".

Les formes de rémunération mises en place s'adresseront, d'une part,aux "maisons et pôles de santé pluriprofessionnels de premier recours",ainsi qu'aux centres de santé. Elles "devront valoriser la qualité du travailen équipe, via notamment l'atteinte collective d'objectifs de santépublique et la mise en place de services innovants aux patients".

Elles se destineront, d'autre part, aux "professionnels, exerçant à titreindividuel, mais qui assurent une prise en charge coordonnée du patient,en sortie d'une hospitalisation ou pour éviter une hospitalisation".

Les partenaires conventionnels "veilleront à prévoir des possibilitésd'adaptation des dispositifs, qui permettront aux agences régionales desanté [ARS], en lien avec les autres acteurs du territoire, de prendre encompte les spécificités territoriales", poursuit Marisol Touraine.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 43

Elle exprime effectivement lesouhait que la négociation débouchesur "un accord avant la fin du moisde juillet 2014".

"Vous me rendrez compte chaquesemaine des avancées de lanégociation, pour laquelle je saiscompter sur votre pleininvestissement", demande-t-elle àFrédéric van Roekeghem.

La première réunion entre lespartenaires conventionnels devraitavoir lieu jeudi 3 avril à 14 heures,a-t-on appris vendredi auprès duprésident de l'Union nationale desprofessionnels de santé (UNPS),Jean-François Rey, rappelle-t-on. L'ensemble des professionnelsreprésentés à l'UNPS, et passeulement le bureau, sont conviés,avait-il indiqué.

En décembre 2013, Frédéric vanRoekeghem avait dit vouloirégalement mettre "sur la table" deces négociations les programmesd'accompagnement du retour àdomic i le (Prado) de l'assurancemaladie, afin de poursuivre leurdéveloppement. Vendredi, lors de laconvention du CNPS, il a égalementdit vouloir inclure l'articulation entrele programme Sophia et le rôle dumédecin traitant.

Le programme d'accompagnementpersonnalisé Sophia concerne pourl'instant les patients diabétiques.Une expérimentation destinée auxasthmatiques devait être lancée enmars.

Le président de l'UNPS a plaidé finfévrier pour que le nouveaudispositif conventionnel qui pourrait

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 44

déboucher de la négociation intègreà la fois les ENMR, Prado, Sophia, lesexpérimentations sur les parcoursde santé des personnes âgées àrisque de perte d'autonomie(Paerpa), et celles concernantl'organisation de maisons ou pôlesde santé, les sociétésinterprofessionnelles de soinsambulatoires (Sisa).

Dans ses courriers de vendredi,Marisol Touraine ne fait référencequ'à la "rémunération d'équipe desoins de proximité", sans faire delien avec ces sujets.

Dans un communiqué de pressediffusé mardi, intitulé "MarisolTouraine fixe le cap desnégociations sur la rémunération",elle affirme que celles-ci "seconcentreront sur le niveau derémunération des équipes de soinsde proximité, qui doit être adaptéa u x nouveaux services qu'ellesoffrent aux patients, grâce à uneprise en charge collective dessoins".

nc/ab/APMpolsan

[email protected]

18/03/2014

©1989-2014 APM International.

Photos: Frédéric van Roekeghem/Michel Regereau / Marisol Touraine

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 45

L’infection, cause principale de réintervention sur

prothèse du genou

A

lors que le remplacement prothétique du genou necesse d’augmenter, l’infection apparaît être leprincipal motif de réintervention, selon une étudeépidémiologique présentée lors du congrès annuelde l’Académie américaine de chirurgieorthopédique, qui se tient à la Nouvelle-Orléans.

Des observateurs ont évalué à partir de registres hospitaliers, les causesde réinterventions sur prothèse de genou, chez 301 718 personnesopérées entre 2005 et 2010.

Des réinterventions coûteuses

Les réinterventions étaient plus fréquentes chez les femmes (58 %)présentant quelques comorbidités et, entre 65 ans et 74 ans.

Dans un quart des cas, la nouvelle procédure était motivée par des signesd’infection locale, périprothétique, et dans 18 % des cas, par ledysfonctionnement de la prothèse, premier signe d’appel.

Les auteurs soulignent le poids financier des réinterventions puisque dansla majorité des cas, elles nécessitent une hospitalisation longue, de 7jours supplémentaires par rapport à l’opération initiale, et un coût estiméà 35 000 dollars.

Dr A.T.

12.03.14

Le Quotidien du Médecin

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 46

Les 5 étapes de la futureréforme du statut des

fonctionnaires

C

inq grandes étapes de concertation, jusqu’à mars2015, sur les parcours professionnels, les carrières etles rémunérations. C’est ce que prévoit le calendrierdu ministère de la Fonction publique que s’estprocuré Acteurs publics. La place de l’indemnitaire etles cadres professionnels interfonctions publiquesseront abordés.

Dix-neuf réunions étalées entre mai 2014 et mars 2015. Tel est le calendrierdétaillé dans le relevé de conclusions sur les parcours professionnels, lescarrières et les rémunérations présenté par le ministère de la Fonctionpublique aux organisations syndicales le 12 mars. Ce document, qu’a puconsulter Acteurs publics, précise la méthode et le calendrier de lanégociation. Sa version définitive sera établie d’ici le 1er avril.

Mai et juin 2014 : “Améliorer la gestion des emplois”.

Ministère et syndicats plancheront sur la mise en œuvre “d’une visionprospective de l’emploi public pour mieux répondre aux évolutions, auxmissions et aux besoins du service public”. Il s’agira notamment de renforcerla gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences(GPEEC) et d’améliorer les possibilités de mobilité en fluidifiant les procéduresde mutation et autres instruments réglementaires d’accompagnement desagents : le volet indemnitaire, l’entretien de formation, l’aide au logement, lesbarèmes de mutation…

Juillet à septembre 2014 : “Rénover et simplifier l’architecturestatutaire”.

Il faudra “redonner du sens et de la lisibilité aux classements hiérarchiques”de la fonction publique pour “renforcer l’unité de ses différents versants” et“garantir la comparabilité des corps et des cadres d’emploi”. Le ministèreentend clarifier le lien entre classement hiérarchique et niveau de diplômerequis “pour l’accès au corps ou au cadre d’emploi ou pour l’exercice desfonctions”. Et préciser l’impact de la rénovation de l’architecture statutaire surl’organisation de la carrière : avancement d’échelons ou de grade, ratiospromus-promouvables, etc...

Octobre et novembre 2014 : “Simplifier les règles et dispositifs degestion des agents”.

Des sujets communs aux trois versants seront abordés : - “Comment simplifier les règles et dispositifs de gestion et rendre plusefficient le rôle des acteurs ?”

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 47

- “Quels besoins et quelle place pourdes cadres professionnelsinterfonctions publiques ?” - Comment donner “une plus grandeportée au principe de recrutement parconcours et assurer une plus grandetransparence et une plus grandeéquité dans les procédures derecrutements internes et externes touten confortant le rôle de promotionsociale de l’accès à l’emploi public ?”

Des discussions propres à chaqueversant seront menées. Pour lafonction publique d’État : quel rôlepour les chefs de service en matière degestion des agents, quel cadrage etquelles garanties pour les agents ?Comment stabiliser les périmètres degestion ? Comment clarifier etsimplifier le paysage statutaire ?

Décembre 2014 à février 2015 :“Rénover les grilles”.

Des enjeux sensibles seront abordés :restaurer des espaces indiciaires entreles niveaux hiérarchiques, donner unemeilleure amplitude indiciaire entredébut et fin de carrière, redéfinir lerôle et la place des rémunérationsindemnitaires, simplifier et rendre plustransparent le paysage indemnitaire,rééquilibrer des rémunérationsindemnitaires au bénéfice desrémunérations indiciaires…

Il s’agit là d’une demande forte desorganisations syndicales, quidénoncent en chœur la montée del’indemnitaire dans la rémunérationglobale des fonctionnaires ces dixdernières années.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 48

Février à mars 2015 : “Conclure lanégociation et définir le nouveaucontrat de la politique salariale”.

Les problématiques “sur la table” : lamise en œuvre et le suivi des résultatsde la négociation, la définition dunouveau contrat de la politiquesalariale (le terme “contrat” devraitêtre retiré), traiter “de façon globaleles instruments et les indicateurs de lapolitique salariale” pour assurer uneplus grande équité entre les troisversants de la fonction publique,simplifier et harmoniser les politiquesde rémunération.

14.03.14

http://www.acteurspublics.com/

Marylise Lebranchu

Ministre de la réforme de l'Etat, de ladécentralisation et de la fonction

publique

Pour en savoir +

http://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/statut

_et_remunerations/colloque-30eanniversaire-2013.pdf

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 49

Réforme de la formation decadre de santé:

les pistes du groupe de travail

Le

groupe de travail sur la formation de cadre desanté animé par la direction générale de l'offre desoins (DGOS) privilégie une réforme différenciantdavantage les enseignements destinés aux futurscadres "managers" et ceux s'adressant aux cadresformateurs, a-t-on appris jeudi auprès de Michèle

Lenoir-Salfati, sous-directrice des ressources humaines du système desanté par intérim.

La première phase de la réingénierie du diplôme de cadre de santé, c'est-à-dire la rédaction des référentiels d'activités et de compétences, s'estachevée en 2013, a rappelé la responsable.

La phase suivante, qui doit déboucher sur un référentiel de formation(déroulement du cursus, articulation entre les unités d'enseignements,etc.) a été suspendue par le gouvernement dans l'attente du rapport desInspections générales des affaires sociales (Igas) et des affaires del'éducation nationale et de la recherche (IGAENR) sur l'universitarisationdes formations paramédicales, finalement publié le 18 février.

La DGOS attend le feu vert du cabinet de la ministre des affaires socialeset de la santé, Marisol Touraine, pour reprendre les travaux deréingénierie de la formation de cadre, a indiqué Michèle Lenoir-Salfati.Néanmoins, le groupe de travail a continué à examiner les différentespistes possibles, de façon à pouvoir "aller assez vite à l'arbitrage"ministériel lorsque la réingénierie reprendra. La DGOS va rédiger unesynthèse de cette "phase exploratoire".

Le groupe de travail rassemble les syndicats représentatifs, lesassociations d'instituts de formation, les conférences hospitalières, troisfédérations hospitalières (FHF, FHP et Fehap) et l'Association françaisedes directeurs des soins (AFDS). Piloté par la DGOS, il n'associe pasencore, à ce stade, de représentant du ministère de l'enseignementsupérieur et de la recherche.

Actuellement, le cursus en institut de formation des cadres de santé(IFCS), est quasiment identique pour les futurs formateurs et pour lesresponsables d'équipes des soins, a expliqué Michèle Lenoir-Salfati. Lenouveau schéma "préférentiellement demandé par le groupe" de travailserait "en forme de Y", avec un tronc commun (enseignements sur lefonctionnement du système de santé, le statut de cadre, etc.) et deuxspécialisations (management ou formation). Des passerelles entre ces

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 50

deux profils resteraient accessibles parla formation continue.

Un autre souhait du groupe est depromouvoir la validation des acquis del'expérience (VAE). Elle bénéficieraitaux agents "faisant fonction" de cadreavant leur entrée à l'IFCS, ou ayantpratiqué le management dans uneentreprise, par exemple.

DAVANTAGE DE TERRAIN,CONDITION D'UNE EXTENSION ADEUX ANS

Le groupe a également insisté surl'alternance entre les enseignementsthéoriques et lapratique professionnelle, réfléchissantaux moyens de placer véritablementles étudiants d'IFCS "en situation de

cadre" lors de leurs stages. Certainsétablissements pourraient employer lefutur cadre en doublon avec uncollègue, tandis que d'autres luiconfieraient, seul, un poste vacantavant la fin de sa formation, a exposéMichèle Lenoir-Salfati, tout enavertissant que cette piste, comme lesautres, resterait à confirmer etpréciser.

Les membres soutiennent largementun allongement à deux ans de la duréede la formation, contre 10 moisactuellement. La condition, pour lesemployeurs, serait de peu étendre lesenseignements théoriques, tout endéveloppant la prise de fonctions de lapersonne pendant les stages.

*****************************************

Globalement, le groupe sembledéfavorable à un diplôme entièrementuniversitaire, et penche plutôt pourconserver un diplôme "sanitaire", avecla reconnaissance d'un gradeuniversitaire (comme la licence desinfirmiers de soins généraux depuis2012).

Des membres ont exprimé leur souhaitd'une reconnaissance au niveaumaster. Cela a globalement été décritpar le groupe "comme quelque chosequi aurait du sens", mais n'a pas étéposé par les participants comme unpréalable à l'avancement des travaux,a rapporté Michèle Lenoir-Salfati.

"On en a très peu parlé", a-t-elle noté.

A la question de l'opérateur chargé dedélivrer la formation, le groupe plaidepour dépasser le modèle actuel desIFCS (dont certains, avec une trentainede places, semblent sous-dimensionnés)

tout en voulant éviter une intégrationcomplète à l'université. Les acteurspenchent plutôt pour un regroupementd'IFCS sous forme d'instituts régionauxdu management, se rapprochant dumodèle préconisé par Chantal deSingly en 2009.

Interrogée par l'APM pour savoir s'ilétait envisagé de former différemment,dans le cadre de la réingénierie, lescadres de santé et les cadressupérieurs de santé, Michèle Lenoir-Salfati a répondu que cela relèveraitplutôt de la formation continue, maisque la formation initiale concerneraitseulement l'accès au corps de cadre desanté.

nc/ab/APMpolsan

[email protected]

17/03/2014

©1989-2014 APM International.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 51

Le projet de loi de santé pas examiné avant 2015

(Parlement)

Le projet de loi de santé ne sera pasexaminé au Parlement avant début2015, a-t-on appris jeudi de sourceparlementaire.

La présentation en conseil desministres devrait avoir lieu "avantl'été", a indiqué la même source,précisant qu'un plan du projet de loiavait déjà été rédigé.

Marisol Touraine avait jusqu'à présentévoqué un passage en conseil desministres "autour de l'été", rappelle-t-on.

Le député Gérard Bapt (PS, Haute-Garonne) avait évoqué fin février uneprésentation en juillet, note-t-on.

Avec le projet de loi de financement dela sécurité sociale (PLFSS) et le projetde loi de finances (PLF), il sera difficiled'examiner le texte à l'automne, arelevé la source interrogée par APM.

"L''idée est quand même que le textegouvernemental soit connu avant lePLFSS", mais il sera examiné après,c'est-à-dire en 2015, a ajouté cettesource. Le "travail a commencé", a-t-elle ajouté.

mh/eh/APMpolsan

[email protected]

19/03/2014

©1989-2014 APM International.

http://www.social-sante.gouv.fr/IMG/

pdf/Dossier_de_presse_PLFSS_2014.pdf

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 52

Pôles hospitaliers : réforme pertinente mais

inaboutie, selon les Conférences

M

arisol Touraine les avait chargées l’an dernier dedresser le bilan du fonctionnement des pôles. LesConférences de directeurs d’hôpital et deprésidents de CME (commission médicaled’établissement) viennent de rendre leursconclusions à la ministre.

Les Conférences dressent le constat d’une réforme inaboutie : délégationde gestion partiellement mise en place, contrats de pôle au contenu trèsvariable, manque d’information à disposition du personnel sur l’actualitédu pôle...

Un risque de balkanisation

Alors, si c’était à refaire ? Les Conférences ne prônent pas un tout autrescénario. Elles réaffirment au contraire le principe des pôles, uneorganisation qualifiée de pertinente, à condition que le pôle ne soit pastrop grand. Au delà de 300 équivalents temps plein, le risque debalkanisation et les problèmes de management surgissent, notent ainsiles Conférences hospitalières.

Des réticences, et même de vives critiques, s’étaient pourtant élevéesdurant les travaux Couty à propos de l’organisation en pôles. Lessyndicats de personnel reprochent à la vision économique de l’emporterdorénavant sur les objectifs de soins.

Les PH hostiles aux pôles, les Conférences veulent leurgénéralisation

Les intersyndicats de praticiens hospitaliers avaient mené une enquêteauprès de 6 000 praticiens, leur constat était sévère. Les pôles ontconduit les médecins, et notamment les anciens chefs de service, à sedésinvestir de la vie hospitalière. La bureaucratisation est fortementcritiquée.

Les Conférences hospitalières ne nient pas le constat. À leurs yeuxpourtant, et bien qu’elles réaffirment le rôle des services, aucun retour enarrière n’est souhaitable. Il faut au contraire généraliser les pôles, lescontrats de pôle, ainsi que la délégation de gestion. Chaque contrat depôle, par exemple, devrait inclure systématiquement des objectifs dequalité, de gestion des risques, de production de recherche.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 53

Améliorer le dialogue social,une urgente nécessité

Pour faciliter le dialogue au sein dupôle, les Conférences préconisent lamise en place systématique deréunions de concertation. LesConférences suggèrent que ledialogue social au sein du pôle soitun critère pris en compte pour lacertification des établissements desanté.

La nomination des chefs de pôle parle seul directeur, source decrispation, n’est pas remise enquestion. Les Conférencesconseillent cependant d’associer enamont le président de la CME à ladécision, par le biais d’un « visa ».Mais le choix ultime, lui, reviendraittoujours au directeur.

Que retiendra Marisol Touraine de cerapport et de ces préconisations ? Lesujet est sur la table depuis de longsmois. Mais la ministre se donneencore le temps de réfléchir. Dansun communiqué aussi bref qu’évasif,la ministre salue « la qualité dutravail réalisé par les Conférences,qui va maintenant faire l’objet d’uneinstruction attentive dans laperspective de la stratégie nationalede santé ».

Delphine Chardon

19.03.14

Le Quotidien du Médecin

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 54

Complémentaire santé obligatoire en 2016 :

un salarié sur deux n’est pas au courant

Plus de la moitié des salariés ignorentqu’ils seront obligatoirement couvertspar un contrat collectif decomplémentaire santé d’ici au 1erjanvier 2016, selon une étude* réaliséepar le CREDOC pour le Centretechnique des institutions deprévoyance (CTIP).

Jean-Louis Faure, délégué général duCTIP, juge « préoccupant » ce manquede connaissance des salariés et estimeque ce sujet nécessite davantage depédagogie. Toutefois, les trois quartsdes entreprises connaissent la loi desécurisation de l’emploi adoptée il y aneuf mois qui généralise lacomplémentaire santé. Le taux grimpeà 90 % dans les entreprises de plus de250 salariés.

Un coût raisonnable

Une majorité de salariés et dereprésentants des entreprisessouhaitent que les contrats de leurcomplémentaire santé collective soientnégociés au sein de chaque société etnon que les garanties soient fixées parla loi.

Six salariés sur dix sont couverts parun contrat collectif et près des deuxtiers des salariés considèrent que lecoût de la complémentaire santé estraisonnable ; 47 % estiment qu’elle estau « juste prix » et 21 % qu’elle n’est «pas chère ».

Christophe Gattuso

26.03.14

Le Quotidien du Médecin

* Le 10e baromètre de laprévoyance a été réalisélors de deux enquêtestéléphoniques auprès

d’échantillonsreprésentatifs de 1 006

salariés du secteur privéet de 1 012 entreprises.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 55

Rémunérations, intérim,absentéisme, CET :

les bilans sociaux des hôpitaux aurévélateur

Le

ministère de la Santé et l’agence technique del’information sur l’hospitalisation (ATIH) publientles bilans sociaux de 348 hôpitaux, ayant transmisleurs données 2012 (tout ou partie de leur bilansocial).

• Les médecins mieux payés dans les hôpitaux de taille moyenne

Analysé dans 223 établissements, le coût moyen annuel par ETPR(équivalent temps plein rémunéré) s’élève à 113 174 euros pour lepersonnel médical et 43 044 pour le personnel non médical.

Le coût moyen du personnel médical est le plus élevé (116 950 euros paran) dans les centres hospitaliers de taille moyenne (au budget annuelcompris entre 20 et 70 millions). Viennent ensuite les grands CH aubudget supérieur à 70 millions (114 128 euros) puis les CHU (111 512euros). Les hôpitaux psychiatriques ferment le classement (108 730).

En revanche, pour le personnel non médical, le coût moyen annuel parETPR est le plus important dans les CHU (44 124) et décroît avec la taillede l’établissement pour être à son plus bas dans les CH au budgetinférieur à 20 millions d’euros (39 555). Le coût moyen annuel d’un ETPest, pour la catégorie A, de 50 852 euros, de 49 463 pour la catégorie B etde 35 995 euros pour la C. Les CHU affichent les coûts les plus élevéspour les catégories A et B.

Dans le personnel médical, les inégalités de rémunérationhommes/femmes sont très marquées, quels que soient le typed’établissement ou la durée du temps du travail. En moyenne, larémunération des hommes à temps plein est de 83 309 euros, celle desfemmes de 72 453 euros. À temps partiel, les hommes sont rémunérés76 167 euros, les femmes, 61 647 euros. Ces inégalités persistent dansune moindre mesure dans le personnel non médical (à temps plein leshommes gagnent 31 801 euros contre 30 812 pour les femmes).

Intérim médical : jusqu’à 5 % des dépenses des CH

Pour 104 établissements étudiés, la part des dépenses d’intérim médicalreprésente 3,3 % des dépenses tous hôpitaux confondus (0,32 % pour lesnon-médecins). Elle est la plus importante dans les CH moyens où elleatteint 5,1 %, puis dans les gros CH (3,5 %) et les petits CH (2,1 %). LesCHU (seulement 4 ont répondu) affichent la part la plus réduite d’intérim

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 56

médical (0,6 % ) comme nonmédical (0,09 %).

Un taux d’absentéisme de 7 %

Sur la base des données de 188établissements, le tauxd’absentéisme global dans leshôpitaux est de 7 % en 2012.

Dans le détail, pour le personnelmédical, il est de 2,8 % en moyenne,et s’élève jusqu’à 4,3 % dans lespetits établissements. Il est faible(0,2 %) sous la barre de 6 jours(maladie ordinaire). Le tauxd’absentéisme est surtout lié à descongés supérieurs à 6 jours. Enmoyenne, le nombre de joursd’absence est de 7,7 jours.

Pour le personnel non médical, letaux d’absentéisme est de 7,4 % enmoyenne et atteint 8,1 % pour le

personnel des services de soins.Comme pour les médecins, il est leplus important dans les petits CH, etgonflé par les congés supérieurs à 6jours. En moyenne, le nombre dejours d’absence est de 25,5 jours.

La part des jours d’absence pouraccident du travail ou maladieprofessionnelle est bien plus élevéechez les non-médecins(respectivement 7,7 % et 3,3 %) quechez les médecins (1 % et 0,5 %).Les métiers les plus exposés sontpour les premiers ceux de masseur-kinésithérapeute et d’infirmier, pourles seconds, ceux d’anesthésisteréanimateur, de radiologue et depsychiatre.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 57

27 jours stockés par médecindans son CET en moyenne

Selon les données de 239établissements, chaque praticien astocké en moyenne 27 jours de CET(compte épargne-temps). Les grosCH tiennent le haut du tableau avecune moyenne de 34,6 jours stockéspar médecin hospitalier, suivis parles CH moyens (28,6), les CHU (21,7jours).

Le personnel non médical a luistocké seulement 2,8 jours enmoyenne. Le nombre de joursépargnés par agent est le plus élevédans les hôpitaux psychiatriques (4)et les hôpitaux moyens (3,1).

Coline Garré25.03.14Le Quotidien du Médecin

Crédit photo : S. TOUBON

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 58

Formations paramédicales: l'Andep demande l'ouverture

de discussions après le rapport Igas-IGAENR

L'

Association nationale des directeurs d'écolesparamédicales (Andep) demande augouvernement, dans un communiqué lundi,d'ouvrir des discussions pour faire suite au rapportdes Inspections générales des affaires sociales(Igas) et des affaires de l'éducation nationale et

de la recherche (IGAENR) sur l'universitarisation des formationsparamédicales, qu'elle conteste "en partie".

Après avoir été annoncé pour le printemps 2013, puis pour l'automne, lerapport, daté de juillet 2013, a été publié en février 2014. Les deuxinspections estiment notamment que les masters ne sont pas la seuleréponse à l'évolution des formations paramédicales et tirent un bilan"globalement positif" de la réingénierie de celle d'infirmier.

L'Andep dit attendre "un signe fort du ministère [des affaires sociales et]de la santé pour ouvrir des discussions sur les différents thèmes abordésdans ce document". Elle cite la vie étudiante, la poursuite du processusd'intégration au schéma LMD (licence-master-doctorat) et le mode desélection des étudiants, et invite le ministère à aborder "plusparticulièrement" l'évolution des structures de formation et le devenir desdirecteurs. Elle affirme "qu'un dialogue constructif permettra d'aboutir àune vraie reconnaissance des responsabilités de chacun".

L'association, qui a consulté l'ensemble de ses adhérents fin mars,"entend contester pour partie" ce rapport, qu'elle juge "surprenant".

Elle constate "un écart assez significatif entre les contenus de plusieursentretiens [avec les inspecteurs] et la rédaction finale du rapport". Ellenote aussi "des différences significatives entre le bilan réalisé par laDGOS [direction générale de l'offre de soins] en mai dernier auprès del'ensemble des acteurs de la formation en soins infirmiers, et certainséléments du rapport".

"Force est de constater que ce rapport tend à privilégier la postureuniversitaire!", regrette l'Andep.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 59

"Si, sur le principe d'une évolutiondes modes de gouvernance desinstituts de formation en général",en particulier ceux en soinsinfirmiers (Ifsi), "certainesrecommandations sont à explorer,ce rapport est jugé ou perçu parbeaucoup comme une ignorance del'engagement des formateurs et desdirecteurs dans le processus et lamise en oeuvre de la réingénieriedes formations", explique-t-elle.

Ces acteurs sont, selon elle, "oubliésou très peu cités dans lepartenariat" mis en place entreinstituts et universités, "au profitd'une université qui aurait seuleconstruit l'ensemble du dispositifdes enseignements bio-médicaux etsciences humaines, et serait seule àl'origine de l'émergence de lapratique réflexive dans la formationdes infirmiers".

Elle juge "inadmissible" et"réducteur" de "minimiser la placeoccupée par les équipes des institutsde formation dans la conception etl'opérationnalisation du dispositif, enles limitant à des dimensions'pratico-pratiques'".

"Si la formation [initiale d'infirmier,réformée à partir de 2009] estreconnue au grade de licence, ellereste avant tout une formationprofessionnelle, construite à partird'un référentiel de compétences,comme le rappelle à plusieursreprises la mission. Cette dimensionpourtant essentielle semble oubliéequand il s'agit de repenserl'organisation des stages, parexemple", déplore l'Andep.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 60

Elle critique notamment larecommandation des inspectionsd'"assurer la présence systématiquede l'université dans les commissionsd'attribution de crédits" (ceuxaccumulés par les étudiants pourpasser à l'année supérieure ouvalider leur diplôme -NDLR) et de luien confier la présidence afin de"l'impliquer davantage dans laformation professionnalisante".L'Andep y voit une "négation du rôledes directeurs d'instituts deformation".

Elle pointe en outre le fait que "septmois" aient "été nécessaires pourpermettre la publication et ladiffusion du contenu du rapport". Ceretard "n'est pas expliqué" et a pu"heurter un certain nombred'acteurs auditionnés par lamission", observe-t-elle.

nc/ab/APMpolsan

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31/03/2014

©1989-2014 APM International.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 61

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Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 63

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Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 64

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Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 67

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représentatifs afin qu’une autre voixs’élève.

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Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 77

ALIZÉ Un vent nouveau souffle pour

la Kinésithérapie

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hers Confrères, Chers Collègues, Chers Amis.

Depuis mars 2008, date de sa création, ALIZÉ s’est affirmé comme unacteur incontournable de la filière en kinésithérapie.

Nous sommes le seul syndicat professionnel à nous opposer à la structureet au fonctionnement de l’ordre mais aussi nous sommes les seuls àdénoncer les débordements et les exactions de certains. Mais notre

résistance contre cet ordre qui montre depuis plus de 5 ans une visiond’une profession qui n’est pas celle de la majorité des masseurs-

kinésithérapeutes, n’est pas une finalité. Nous sommes reconnus, participons à différents projets concernant la

profession dans sa diversité, avons la volonté que la kinésithérapieretrouve sa place dans le système de santé et nous ne devons rien à

personne. Nous continuons de gagner des adhérents pendant que les syndicats

historiques en perdent. L'enquête de représentativité que nous avons osé tenter, sachant que

nous ne remplissions pas tous les critères, le montre nettement. C’est un bon début mais la kinésithérapie à besoin que nous devenionsreprésentatifs afin qu’une autre voix que celle des syndicats habituels,

devenus des salariés des caisses, et qui continuent leur lutte intestine ausein de l’ordre, s’élève.

Nous sommes le premier et le seul syndicat aux mains propres. Nous n'avons jamais trahi la profession. Nous avons besoin de vous, c’estle nombre d’adhérents qui fera la première organisation représentative

véritablement au service de la masso-kinésithérapie et des professionnelsquel que soit leur exercice.

Pour ceux déjà adhérents, continuez à nous faire confiance enrenouvelant votre cotisation !

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filière.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 78

BULLETIN d’ADHESION 2014

(Merci d’écrire lisiblement)

Bulletin et règlement adressés à:

ALIZE Syndicat des Kinésithérapeutes 4 rue des Messiers 93100 MONTREUIL-SOUS-BOIS FRANCE

Je soussigné.................................................................................................

Adresse:........................................................................................................................

Courriel:........................................................................................................................

Téléphone:.........................................................

Adresseprofessionnelle:..........................................................................................................

Déclare adhérer au syndicat de professionnel ALIZE. (Rayez les mentionsinutiles, c’est important pour l’enquête de représentativité).

J’exerce comme: Kinésithérapeute: Libéral - Salarié - Mixte / Cadre - CadreSupérieur - Directeur

* Je joins un chèque de 30€uros pour mon adhésion 2014. (À l’ordre duSyndicat ALIZE)

* Je règle en espèces les 30€uros pour mon adhésion 2014.

* Etudiants vous êtes les bienvenus: adhésion 5€ par chèque ou en espèces(Joindre certificat de scolarité)

En plus de mon adhésion, j’ajoute la somme de......... €uros en soutien.

Un reçu me sera adressé à mon adresse électronique.

Fait à: ...................................... Le: .......................................

Signature:

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 79

LA LETTRE D’INFORMATION DU SYNDICAT ALIZE

Adresse : 4 rue des Messiers 93100 Montreuil

Par fax: 09 72 27 72 36

http://www.alize-kine.org/

http://fr-fr.facebook.com/pages/ALIZE-Syndicat-kiné/131274146896713

http://twitter.com/alizekine

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 80

REDACTION:

Directeur de rédaction: Lionel PEFOURQUE

Rédacteurs en Chef: Lionel PEFOURQUE, Jean-François DUPUY,

François RANDAZZO

Comité de lecture: Christophe DARRAS, Eric PINEAU, RaphaëlMASSON, Didier LANTZ, Stéphane LEDUC,Pascal GUITTONNEAU, Michèle MUTEAU,Michel FANTOU, Jean-François DUPUY,

Lionel PEFOURQUE, François RANDAZZO,Augustin SCHOCH, Patrice DUPLAN, Didier

MIRANDA, Stéphanie JOSSERAND.

Iconographie: images web

Conception et maquette: MadMagZ

Revue diffusée à 39000 contacts MK

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 81

Les conditions tarifaires pour unepublication dans notre magazine web

Actu'Alizé:

Celui-ci est envoyé à 39000kinésithérapeutes

Nous avons deux niveaux de prestations:

Niveau 1 : Publication d'une page dansune édition d'actu'Alizé + encart au

format 1/16ème dans la newslettre quiaccompagne le magazine + encart 1/16

ème de page sur la page d'accueil du siteinternet d'Alizé pendant un mois

Niveau 2 : Publication d'une page dans 3éditions d'actu'Alizé + encart au format

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septembre inclus date à partir de laquelleles tarifs seront respectivement de 800 et

de 1000 euros.

Actu'Alizé - N°15 - Mars 2014 - Page 82