DISPOSITIONS POUR ASSURER LE RAPATRIEMENT DES ITALIENS

D'EGYPTE QUI VOUDRAIENT PARTIR

Plusieurs navires y seraient affectés LA FRANCE CONSIDERE QUE LA SOLIDARITÉ OCCIDENTALE

A ETE RETABLIE Contacts diplomatiques arec tous

p Londres (R.) — De nou- 1

veaux navires sont détournés par le Cap de Bonne Espé-rance vu la probabilité que les pilotes quittent le Ca-nal de Suez, att-on révélé à Londres hier soir.

Le navire «Orsova» (29.000 tonnes) de la Orient Line qui partira aujourd'hui à destina-tion de l'Australie fera le tour par le Cap de Bonne Es-pérance et . quatre autres na-virls de la même compagnie retournent d'Australie en An- - gleterre via Le Cap.

Les milieux maritimes s'at-tendent à ce que seulement les navires • à destanation de l'Inde et de l'Extrême-Orient empruntent la route de Suez. Tous les navires à des-tination de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande emprun- teront les routes via Panama ou le Cap de Bonne Espéran-ce.

par le Ca

LE MAROC VA DEMANDER l'ÉVACUATION DE L'ARMÉE FRANÇAISE

crLA REFORME» est votre journal Il a toujours défendu et défendra vos droits et vos intérêts, comme aussi il se fera toujours le porte-parole de vos

aspirations. Adressez-vous es « L A R E F O R M E r, chaque fois que vous avez besoin d'un

conseil ou de formuler une plainte.

REDACTION 20, Salah El Dine. - Tél. 20269.

0

-%10TRE j JOURNAL_4 DE. MIDI

LES MESURES ANGLO-FRANCAISES CONTRE L'EGYPTE SERAIENT D'ORDRE ECONOMIQUE ET FINANCIER Londres. — (R.). — Sir An-

thony Eden doit aujourd'hui; au cours d'une séance d'urgence au Parlement annoncer les nouvel-les mesures que la Grande-Bre-tagne et la France ont décidées dans la crise de Suez devant le rejet par l'Egypte d'une admi-nistration internationale de la vole maritime de 160 kms,

Le premier ministre se présen-tera à la Chambre des Com-munes à 13 h, 30 (heure égyp-tienne) et inaugurera un débat de deux jours au sujet de Suez.

Des sources Informées s'atten-dent à ce qu'il révèle si les deux Nations projettent maintenant de porter la question de Suez devant les Nations-Unies ou st elles se proposent -de renforcer leurs mesures économiques con-tre l'Egypte.

La déclaration de Sir Antho-ny Eden viendra 24 heures après la décision de la Compagnie de Canal de Suez d'autoriser ses employés non-égyptiens dans le Canal, et parmi ceux-ci les prin-cipaux pilotes, de quitter leurs postes — s'ils le désirent — Ven-dredi ou samedi prochain.

Etant donné que seulement 40 sur les 200 pilotes sont égyp-tiens, cette mesure pourrait me-ner a une désorganisation du trafic dans le Canal et porter le différend à son point culminant, disent des sources britanniques.

CONSULTATIONS ETROITES Jusqu'à ce que le premier mi-

nistre ait prononcé son discours la Grande-Bretagne et la Fran-ce seront en consultations étroi-tes avec leurs alliés — et en particulier avec les Etats-UnLe — quant à leurs prochaines me-sures.

Des sources diplomatiques croient que si un plein accord n'est pas atteint avec Washing-ton, M. John Foster Dulles, le secrétaire d'Etat américain pour-rait venir par avion à Londres pour avoir de nouveau x entre; tiens avec les ministres des af-faires étrangères britanniques et français.

LA DETERMINATION r ANGLO - FRANÇAISE

Des sources politiques décla-rent aujourd'hui qu'un des points majeurs du discours po-litique de Sir Anthony Eden serait la détermination anglo-française — exprimée dans leur communiqué d'hier — de resister par tous les moyens appropriés a toute intervention arbitraire dans les droits établis en vertu d'accords internationaux.

DESIR D'UNITE Mais Sir Anthony Eden ne

demandera pas aux Communes un vote de confiance sur la ma- nière dont le gouvernement a traité jusqu'ici la crise de Suez. Des sources gouvernementales disent qu'il espère trouver au- tant que possible une unité de tous les partis dans le. débat.

L'OPPOSITION A UNE INTERVENTION MILITAIRE

L'opposition travaillistes et li-bérale a une intervention mili-taire — a moins qu'elle ne soit entreprise dans les limites de la Charte des Nations-Unies —a augmenté Ici durant les der-nières semaines. Les partis de l'opposition sont devenus de plus en plus inquiets devant les me-sures militaires de précau-tions anglo-françalses en Mé-diterranée.

L'ATTITUDE TRAVAILLISTE Les chefs du parti travailliste

se réuniront cependant ce soir après la déclaration de Sir An-thony Eden pour décider st le parti devrait présenter une motion de censure contre la po-litique du gouvernement. Le chef du parti M. Hugh Galt-

skell sera le porte-parole des travaillistes au cours du debat d'aujourd'hui. II est proba-ble qu'il répétera ses vues dé-ià exprimées et selon lesquelles dans les circonstances actuel. les une action militaire con-tre l'Egypte n'est pas justifiée et que rien de ce qu'à fait le pré-sident Nasser dans les dernières semaines ne donne une raison pour une pareille action.

INTERVENTION DE CHURCHILL ? Les milieux politiques ici se

demandent si Sir Winston Chur-chill décidera de participer au débat dans cette question impor-tante, à la suite d'informations selon lesquelles l'ex-premier mi-nistre projetterait tee prononcer un discours.

Jusqu'à, maintenant, le vieil homme d'Etat — qui aura at-teint 82 ans à, la fin de ce mois — n'a pas prononcé de discours aux Communes depuis qu'il a dérnisisonné il y a 17 mois.

PREVISION DE LA PRESSE Londres (R) — Les correspon-

dants politiques et diplomatiques des journaux britanniques tendent à douter que Sir Anthony Eden annonce au Parlement qu'il soumettra la question du Canal au Conseil de Sécurité.

Personne n'essaye de prédire ce que dira le premier ministre, mais la plupart considèrent qu'u-ne « solution par les Nations U-nies» demeure au second plan.

Au lieu de cela, on dit qu'il est possible que la Grande-Bretagne et la France e Informent » simple-ment les Nations Unies qu'une situation grave existe tout en dé-veloppant leurs sanctions écono-miques contre l'Egypte.

Mais les correspondants sont à peu près d'accord que si Sir An-thony Eden ne s'engage pas fer-mement à soumettre le conflit aux Nations Unies l'opposition tra-vailliste présentera un vote de censure contre le gouvernement.

Cette tentative serait contraire aux voeux du gouvernement d'ob-tenir l'appui de tous les partis pour la nouvelle phase de la cri-se de Suez.

Le correspondant diplomatique du "Daily Telegraph" dit qu'il

une conférence internationale pour réviser le traité de 1888:

e Nous sommes heureux de constater que la proposition é-gyptienne a eu des échos pro-fonds dans les Etats arabes et a-siatiques... Tous rendent homma-ge à notre détermination de main-tenir la liberté de navigation.

« Mais il est étrange que tan-dis que notre attitude est emprein-te de la plus grande bonne vo-lonté, nous voyons la conspiration d'incitation des pilotes à s'en al-d'incitation aux pilotes de s'en al-

« Eden ressemble aujourd'hui à un rat pris au piège. La menace de la force ne nous a pas ébran-lés. Si ron va à l'ONU, la ma-jorité est à nos côtés. Au Conseil de Sécurité il y e le veto sovié-tique...,

AL AKHBAR apostrophe la presse anglaise en ces termes:

«Le DAILY TELEGRAPH a dit que Nasser menaçait la paix du monde. Il y a erreur typogra-phique sans doute, car le journal a voulu dire que c'était Eden qui menaçait la paix du monde. No-tre seul crime est de garder notre calme pour empécher que ne se déclenche une guerre universelle 1..

Mais pourquoi donc fait-on

semble que les mesures décidées par le premier ministre «ne com-prennent pas une action militaire à moins qu'elle ne soit provoquée par le colonel Nasser ».

Il ajoute: e Il y a des indica-tions que la politique adoptée comporte des Sanctions économi-ques sévères et collectives, qui comporterait notamment le détour de tous les navires par le Cap ».

La formule occidentale

pour le Canal Londres (AFP) — En main-

tenant la politique qu'ils s'é-taient tracée dès le début de la crise, les gouvernements français et anglais paraissent avoir mis su r pied une for-mule à laquelle M. Dulles, sans être présent, a largement contribué et qui permettrait de sortir de l'impasse.

On serait parti de l'idée que les véritables ayants-droit en ce qui concerne le Canal sont les usagers. Dans Lin premier temps, les principes de la création d'un organisme in-ternational de gestion avaient été prédentés à l'approbation du président Nasser. Ces principes paraissent avoir été maintenus malgré leur rejet par le chef du gouvernement égyptien, et c'est autour de leur application quelle que soit désormais la réaction é-gYPtienne , que se seraient dé-roulés les échanges de vues de lundi soir et de mardi ma-tin.

Navires détournés

tant de bruit autour de cette af-faire? AL GOUMHOUREYA nous répond:

Parce que certains pays ont voulu profiter de l'occasion pour reimposer leur domination sur cette partie du monde.

« Si on ne nous reconnait pas notre souveraineté sur notre terri-toire, ceci signifierait un retour à la loi de la jungle et rétablisse-ment des relations internationales sur des bases qui précipiteront rapidement le monde vers le gouffre de la guerre ».

Kassem Gouda trouve extrême-ment risible que la France mena-ce d'utiliser la force

« ...surtout que son plus grand. capitaine, Napoléon, avait été battu par les Russes... et que son histoire est pleine de défaites mi-litaires ».

Il n'a d'ailleurs pas échappé à AL CHAAB

« ...que l'Égypte, en présentant de contre-propositions, a témoi-gné au monde de sa volonté de résoudre pacifiquement ratfaire du Canal ».

Pour Sawi de l'AHRAM, e ...rHistoire enregistrera que

Anthony Eden est le premier mi-

Paris, (R). — Une réunion plé-nière du conseil des ministres français présidée par le Président René Coty, précédera aujourd'hui l'anonce des prochaines mesures angloarançeeses dans la crise du Canal de Suez.

Alors que les sources officielles ici refusent de donner la moindre indication sur le genre de con-tre-mesure et l'attitude che prési-dent Nasser au sujet du Cemal, prévue par la Grande-Bretagne et la France, les commentateurs politiques discutent la possibilité d'un blocus écondmique de rr-gypte, tout en n'écartant pae un recours out Nations-Unies et l'em-ploi de la force en dernier lie.

M. Mollet a promis de révéler ce soir les décisions prises au cours des entretiens de Londres, après an avoir informé les autres nations intéressées. Des conterais diplomalicrues ont été établis et Washington et d'autres capitales hier à ce sujet.

CHOIX FINAL Des sources françaises gén.érer-

lement bien informées ont déclaré hier soir qu'au cours des entre-tiens de Londres tourtes les lignes possibles d'une action au sujet du Cemal ont été discutées et le choix final entre celles-ci serait fait après que d'autres pays usagers du Canal auraient été consultés.

L'ATTITUDE AMENICAINE L'attitude du Président Eisenho-

wer au cours de sa conférence de presse d'hier, qui n'a pas ex-clu ridée de la force en cas d'é-chec de la diplomatie et dans le cas de quelque • agression e de la part de l'Egypte a suggéré ce matin au journal « Franc-Tireur » (indépendant de la gauche) là commentaire que le Président Nasser, a partir d'aujourd'hui se trouve face à une solidarité en-tière des trois grandes ouiesances.

LE RAPPEL 15ES PILOTES On admet ici que la pression du

gouvernement sur la Compagnie du Canal de Suez afin que celle-ci maintienne à leurs postes les pilotes non-égyptiens, a été reti-rée. Hier, la Compagnie a donné à ses pilotes • carte blanche » pour cesser leurs fonctions à la fin de la semaine.

Quelques commentateurs politi-ques français voient aujourd'hui dans cette mesure le début de toute une série de mesures éco-nomiques et financières contre l'Egypte, y compris un boycotta-ge complet du Canal par la Gran-

nistre k plus âne que l'Angleter- re ait jamais eu depuis 200 ans...

« Ils en ont fait une affaire personnelle avec Gamal, mais ce-lui-ci est fort parce qu'il ne cher-che aucun intérêt personnel. C'est un homme de principes. Ce n'est pas un professionnel de la politique ou un marchand de pou-voir ».

Mohamed Zaki Abdel Kader flotta invite à méditer sur un cas particulièrement tragique:

e II était fou de joie car il a-vait divorcé d'avec sa femme et regagné sa liberté. C'était comme s'il venait de se débarrasser d'un cauchemar, Une semaine plus tard, if remerciait le ciel encore de sa bonne fortune.

« Un mois plus tard, il se plai-gnait déjà de n'avoir personne à qui parler et il préférait s'éloigner des gens et se replier sur lui-mê-me.

e Deux mois plus tard, le silen-ce lui pesait au point qu'il en de-venait insupportable... Au point qu'il souhaitait que le bruit qui emplissait sa maison jadis et du-quel il se plaignait, revienne.

« Quatre mois plus tard, il se remariait si.

RAMSES

New-York (AFP) — Le prince Rainier III de Monaco et la princesse Grace sont ar-rivés hier matin à New-York à bord du paquebot «United States». «Voyage strictement privé», a déclaré le prince. Grace, souriante, a répondu

aimablement aux journalistes consultant chaque fois son mari du regard.

«je suis très heureuse de revenir a'ux Etats-Unis et de revoir ma famille», a-t-elle dit. Puis: «Ma carrière ciné-matographique est absolu-ment terminée, et je n'irai même pàs en Californie du- rant ce voyage».

Après avoir déclaré qu'elle eommenejett à parler français «avec hésitation», ta princes-s e a indiqué qu'elle et son mari n'avaient pas eaçore

DEFI A L'EGYPTE

e Humanité » (Communiste) an-nonce par une manchette que la décision de la Compagnie du Ca-nal à Paris de donner à ses pilo-tes non-européens la liberté de

quitter leurs postes est • un gra-ve défi lancé à l'Egypte • et dit qu'il a pour but de provoquer une situation dans laquelle l'Egypte ne pourrait plus longtemps assu-rer la navigation dans le Canal. Un prétexte serait donc ainsi trou-vé pour une • intervention • dit le journal • Humanité ».

Rabat (R) — At, cours d'une interview accordée hier à un journal, le prince héritier Moulay Hassan s déclaré que l'armée française au Maroc est « une ar-mée d'occupation », et qu'on at-tend un mot du Sultan pour en-tamer des négociations ayant pour but e de mettre fin à la pré-sence d'une armée étrangère dans un pays indépendant ».

L'interview a été publiée dans le journal nationaliste de l'Istiklal «Al Alam» qui a cité le prince comme .ayant déclaré que la con-vention conclue en mars dernier, et garantissant à l'armée françai-se son ancien statut e bien que légalement existante est en fait abrogée à la suite des agressions continuelles de l'armée française qui est en vérité une armée d'oc-cupation incompatible avec notre indépendance ».

Le prince a dit que le sultan est en train d'étudier activement la question et qu'un dossier com-plet a été établi en vue de né-gociations.

VINGT FRANÇAIS ARRETES

Rabat — (R) — Les autorités marocaines ont arrêté hier soir vingt Français en vue de les ex-pulser du pays, a annoncé ce matin l'ambassade française à Rabat, qui ajoute que l'ambassa-deur, M. André Dubois, a logé une énergique protestation contre ces arrestations et était en con-tact avec le prince héritier, Mou-lay Hassan, le premier ministre Si Mbarrek el Bekkal, et avec les ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères.

Un avion de passagers spécia-lement affrété attend à Casablan-ca pour emmener hors du pays les vingt personnes arrêtées.

D'après une source française, on croit que les arrestations ont été opérées parmi des membres de l'organisation des colons fran-çais e Présence Française ».

La semaine dernière, le gouver-

choisi le prénom de l'enfant qu'ils attendaient pour le dé-but de février, «car, dit-elle, il faut que ce nom soit à le. fois français et anglais».

Le prince a assuré n'avoir aucune préférence soit pour un fils, soit pour une fille. Mais s'il a un fils, il espère que, comme lui, l'enfant ira à l'école de Rosey en Suisse.

Pendant la traversée le prince et la princesse avaient partagé la vie du bord. Ils iront samedi aux courses (l'Atlantic City, puis passe-ront le week-end à Philadel-phie, dans la famille Kelly. Ils partageront Deller' séjour aux Etats-Unis entre cette ville et New-York et se ren-dront' aussi en Virginie. Ils repartiront pour Cannes en bateau au début de nOvari• bre.

minent marocain ordonne la dis-persion de l'association et la con-fiscation de ses biens après que plusieurs de ses membres aient été jetés en prison et accusés de distribuer des tracts incitant les tribus berbères à se révolter.

CONDAMNATION A MORT — EN ALGERIE

Oran (R) — Une cour mar-tiale à Oran a condamné à mort hier un ex-officier algérien de l'armée française, le sous-lieute-nant Lucien Guerrab e pour s'ê-tre servi d'armes à feu au service d'un mouvement insurrectionnel ».

Un algérien nommé Kassem, capturé avec Guerrab, a' été con-damné à 5 ans de prison, pour avoir porté illégalement les armes et des munitions dans les mêmes circonstances.

Guerrab, ancien éditeur d'un journal communiste il Alger, avait

Nations-Unies. — (AFP). —La délégation grecque à l'ONU a demandé l'inscription à l'or- dre du jour de la prochaine as-semblée générale d'une question concernant la, violation des droits de l'homme qui sont inscrits dans la charte de l'ONU.

e L'homme, dit l'aide-mémoire grec qui accorepagnait la deman-de, est attaqué dans sa personne dans sa demeure. Sa sépulture n'est pas respectée, et Dieu même est défié par les attaques menées contre ses églises >.

En conséquence, la délégation grecque demande que l'Assem-blée prenne des mesures pour remédier à cet état de choses en attendant l'entrée en vigueur de la convention des droits de l'homme, qui en est encore au stade des discussions.

Bien que le nom de Chypre ne soit pas prononcé, il est évident que la Grèce fait allusion aux accusations qu'elle a portées à maintes reprises contre les trou-pes britanniques pour leur ac-tion policière à Chypre.

ATTENTATS DE L'EORA Nicosie. — (AFP). — Des

membres armée de 1'EOKA ont abattu un Chypriote grec au village d'Akaki, à l'ouest de Ni-cosie, hier après-midi. Un autre Chypriote grec a été blessé au cours d'un second incident qui s'est déroulé au nord de la ca-pitale. On ne possède pas en-core d'autres informations sur ces deu x attentats.

MANIFESTATION A NICOSIE Nicosie, — (AFP). — Pour

la première fois depuis plusieurs mois, une manifestation s'est déroulée à Nicosie hier. Les manifestants ont parcouru l'ar-tère principale en criant des

et «Argentine» ont été mis à la disposition des autorités italiennes et seraient affectés au rapatria ment des ressortissants italiens demeurant en Egypte.

Selon la même agence, te na- , quehot «Diana» arrivé hier matin

à Naples, y restera «dans l'atten-te de dispositions». Un autre bas teau, l'eAbbazia», serait parti à vide pour une destination incon-nue.

N.D.L.R. — Cette information confirme les directives

données par les consulats ira. liens en Egypte à leurs ressor-tissants qui s'enquéraient au-près creux. Sans donner d'ins-tructions formelles, les consulats italiens ont déclaré que des dispositions avaient été prises pour assurer le rapatriement des Italiens, plus spécialement des femmes, des enfants e' des vieillards qui ne voudraient pas rester en Egypte dans la con• joncture actuelle.

été rappel<_ soue les elrapeaue Comme réserviste et avait reçu des fonctions administratives dans un hôpital de Bleda. Il quitta son poste à la fin de l'an dernier et se joignit aux rebelles. Il fut cap-turé le 1er septembre.

EMBUSCAbE Alger (R) — Les rebelles ont

tué sept soldats français et blessé douze autres dans une embuscade hier soir, près de Cherchel, l. u-ne centaine de kilomètres d'Alger, disent dis rapports parvenus Alger aujourd'hui.

Les rebelles attendirent rarria vée de deux camions de troupes qui devaient protéger des ouvriers réparant le système d'amenée d'eau courante dans cette région. Ils laissèrent passer le premier camion et ouvrirent un feu nourri sur le second, avec des fusils d des armes automatiques.

slogans anti-britanniques et en réclamant le retour de Mgr. Makarios.

On ne signale pas d'incident. D'autre part, un communi-

qué officiel du gouverneur de Chypre annonce qu'un prêtre de nationalité grecque, Nicolas Re-veleas, considéré comme immi-grant interdit, s'est vu fixer un délai d'une semaine pour quittes Pile.

Nicolas Reveleas est accusé d'entretenir des relations avec un ecclésiastique chypriote dé-porté en même temps que Mgr. Makarios, Papagathangelou Pa• pastavros.

Entrée en service de la ligne

Odessa - Alexandrie Moscou, — (AFP), — Radio-

Moscou annonce que la ligne commerciale unissant les ports soviétiques de la mer Noire à l'Egypte est entrée en service. Plusieurs cargos soviétiques de gros tonnage circulent sur la ligne, transportant des mar-chandises en exécution de l'ac-cord de commerce soviéto-égyp-tien signé récemment au Caire.

Un premier contingent de blé soviétique a été débarqué à Alexandrie, et le bateau qui l'a livré est retourné à Odessa avec une cargalaon de coton égyptien.

Trois pétroliers ont quitté Odessa pour l'Egypte, oui ils li- vreront du mazout.

L'idée d'un recours à l'O. N. U. a été écartée

les pays intéressés

Voici le Parlement britannique qui se réunit pour discuter l'af-faire de Suez et AL TAHRIR profite de cette occasion pour ex-primer à Eden sa profonde com-misération:

« Il se trouve en effet dans une position peu enviable. Son unique voie de salut est de faire tenir les débats à huis-clos. Car, que peut-il dire? »

Le magazine prend la parole au nom d'Eden:

« Messieurs, à la vérité, je dois vous dire que l'Egypte n'a fait que reprendre ce qui lui appar-tient, et l'Angleterre a été fidèle à sa tradition consistant à rie pas tolérer de gaîté de coeur qu'un pays obtienne facilement ce à quoi il a droit.

« Nous avons donc commencé per faire beaucoup de bruit sur la question. Nous avons réuni la conférence de Londres qui accou-cha d'un comité de 5 dont. la pré-sidence fut confiée au frère Men-zies. Tout cela n'a rien donné. Que diable puis-je faire? »

En attendant que les Commu-nes répondent à cette question, AL AKHBAR commente la pro-

3 position égyptienne de faire tenir

•••••■ 44,4.

eRESSE

e Combat » (indépendant de gauche) se réfère à la possibilité d'un boycottage du Canal de

Suez, le refus d'acheTer du coton égyptien et d'autres mesures é-conomiques et financières. Cer-tains de ces mesures cependant exigeraient la participation di-recte des Etats-Unis. Ce sont cel-les qui exigeraient de ce pays un effort financier.

Afin d'être à même de boycot-ter le Canal de Suez, la France et la Grande-Bretagne ont besoin, en effet, de recevoir des fournitur-

e ee res de certaines matières premiè-res et d'être autorisées à les pa-yer en espèces autres qu'en dol-lars.

TOURNURE DECISIVE « Franc_Tireur »' (cmincommunis-

te de gauche) dit : • Grâce à la détermination franco-britannique et au sursaut de la solidarité a-méricaine la crise de Suez et pris hier une tournure décisive.

de-Bretagne, la France et les au-tres nations sympathisantes.

LES COMMENTAIRES DE LA PRESSE

Paris, (R). — Les journaux français tiennent pour presque certain aujourd'hui crue les lea-ders français et britanniques se 'sont mis d'accord pour d'énergi-ques sanctions économiques et financières contre l'Egypte, corn-me prochaine mesure dans la crise du Canal de Suez.

Les mesures diplomatiques, tel-les que le recours à l'ONU, ne tiennent qu'une place minime parmi les possibilités et l'emploi de la force demeure le dernier recours.

Les commentaires dei président eisenhower à sa conférence de presse d'hier sont interprétés rom.

e étant d'une tournure fayota- e'pl.i.r1eet Gran

ds. .

Joe...et:cet la soliaceite ace 0 is G ands.

Roger Massip, commentateur . du cohservateur • Figaro » suggère qu'un boycottage total du Canal et l'adoption de l'ancienne route per le Cap de Bonne Espérance sont une des probables décisions prises à Londres.

Il a dit qu'un recours aux Na-fions-Unies semblait avoir • été a-bandonné et a ajouté • La France et la Grande-Bretagne restent décidées à répondre militairement à des incidents qui metttraient en danger les vies ou les intérêts de leurs nationaux en Egypte.

« L'Aurore • (radical de gau-che) dit qu'un recours aux Na-tions-Unies n'était pas complète• ment écarté et ajoute : « Les puis-sances intéressées pourraient prendre talitre une série de me-sures économiques et techniques, contre Nasser. Elles pourraient re-courir au blocage des changes é-trangers, au blocus économique, etc...

LA PARTICIPATION DES ZTATS-UNIS

RAINIER ET GRACE AUX ETATS,UNIS

Rome (AFP) — Des précau-tions sont prises pour rapatrier les Italiens résidant en Egypte qui désireraient quitter ce pays au cas où la situation s'aggrave-rait, apprend-on dans les milieux bien informés.

Le gouvernement Italien, ajou-te-t-on dans ces milieux, n'a ri donné l'ordre ni conseillé aux res-sortissants italiens habitant l'E-gypte de rentrer en Italie, con-trairement au bruit qui a couru, mais des dispositions sont prises pour assurer les moyens de trans-port nécessaires à l'évacuation de ceux qui voudraient éventuelle-ment rentrer. Des négociations sont en cours à ce sujet entre les autorités ministérielles italiennes compétentes et les compagnies de navigation.

J. L'agence italienne ANSA fait, d'autre part, état de renseigne-ments recueillis dans les «milieux maritimes responsables» selon les-quels les paquebots eTripolitania»

La GRECE a déposé cr l'O. N. U. sa plainte

au sujet de Chypre

Mercredi 12 Septembre 1956

61ème Année — No. 214

4 Pages 15 m/m

ADMINISTRATION 8, Passage Chérif. - Tél. 20212.

Arnenés sous bonne escorte au Parquet, ils n'ont pas hésité. non seulement à faire des aveux com-plets, mais également à dénoncer leurs comelices que la police n'a pas tardé h appréhender avant le lever du tour.

Il s'agit du nommé Abdel Al Tantawl, de Farouk Mohamed Aly Abou Hamed et de trois femmes dont une per* très é. trange qu'on dit se prénommer Fathia ruais dont le véritable nom est Marika Taries.

C,elle-c1 avait, dans son sac à main un cheoue au porteur de 66 L.E. et 260 m/m ainsi que 30 L.E. en banknotes.

On est porté• à croire que ia bande a, non scu)cment d'autres complices à Alexandrie, mais possède des ramifications au Caire ou en province.

COURTES NOUVELLES

LOCALES

Le ministère des Communica-tions mettra en vente dans tous les bureaux de Poste de la Répu-blique. à partir du 26 septembre courant, les nouveaux timbres é-mis pour célébrer l'égyptiani.sation cl, la Coinpagnie du Canal de Suez.

- Le Ministre kainal El Dine Hussein est arrivé hier à Alexandrie où il visita les eamos d'entraînement du Mouvemert de la Libération ajnsi que les cheikhs des ré. gions du désert afin d'inten. sifier l'entralnement .el le recrutement des membres.

- Le Consul général de Grèce, M. Alexandre Argyro-poulo, demnndé à l'Admi- nistration du Tourisme l'au-torisation de visiter en com-pagnie du Président de la Communauté Th'illénique, M. Théoloralds. ln région de Das El Tiekma.

L'autorisation -n été immé-diatement accordée.

Imprimerie PROCACCIA Tél. 28628

UN BON COUP DE FILET

Arrestation d'une bande de faux monnayeurs Trois femmes en font partie

Quelq-ues-unes des fausses piècem étalées ioir dee iournaux.

UNE PENSEE Beaucoup de femmes se de-

mandent comment on peut faire la connaissance d'hom-nies intéressants. C'est bien simple. Qu'elles aient sur el-les un briquet qui ne marelle pas.

Groucha Marx.

Arr.

17.25

20.15

Arr.

19.20

15.30

au milieu d'un grand enthoysiasme patriotique

s De droite à gauch,, S.Ern. t'Arn P,enycnnine, subgtitui lu oatoarche, le Goirierneur, M. le Con- seiller Farid Pharaon!, le Commandcrnt de la police, et entre deux cheire religieux, le directeur

général de la Municipctlité.

1111 litelAN [

iIN PEU DE LUMIERE s.v.p.

Je me permets de vous signaler què souvent les lampes qui éclai-rent le rue EI-Moralli sont étein-tes, ce qui plonge cette rue, très centrale, très propre et où se trouvent d'excellents hôtes et pensions, dans une obscurité bien déplorable., car il n'y a Pte! ment pas de magasins elont ré-clairage aurait pu suppléer oe-lui de la Compagnie.

Puin-je espérer vous voit votzs intéresser à ce petit *tel qui, pour les habitants de cette rue. a son importance?

Je vous présente, cher Mon-sieur, l'asSurartre de me parfatete considération. - I.G.

Répons* Il S'agit -certainement de Lampes

brùléeS qui ont échappé à l'ins-pecteur chargé, chaque soir, d'ef-fectuer des tournées de contrôle.

Nous signalons le fait à ls Compagnie dont le public alexan-drin a toujours apprécié son em-pressement à le servir.

LES FAITS DIVERS MARCHANDISES vour.s

A LA DOUANE

La pence douanière a arrêté, hier, un nommé Fàhmy Abdel Hamid, barquier, au moment où 11 tentait de passer en ctentreban-de des pièces estimées à 96 L.E.

Il a été consigné au Parquet. * * *

Quelques instants après, la po-lice effectuait une inspectiou du dépôt No. 12 et découvrait que d'ingénieux voleurs avaient fait glisser plusieurs pièces de tissus et d'autres marchandises dans le.s tuyauteries, attendant le mcment propice de les emporter.

Une enquête est ouverte.

DEUX NOYADES

Les vagues ont rejeté, hier. au Mex. le cadavre d'une fillette de 4 ans.

Son père rà reconnue et à dé-claré que la petite Dream Hassan jouait sur lé rivage et qu'elié a-vait été emportée par ks vaeues.

Le cadavre a été transporté. à là morgue aux fina d'autopsie.

* * *

Hier, à Chatby, un jeune hom-me de 17 ans s'est noyé après a-voir vainement lutté contre de fortes vagues qui rayaient em-porté.

11 a été transporté à Korn El-Kick; an Ignore son identité.

MORTEL ACCIDENT DE TRAIVI

Un des petits marchands am-bulants qui ont la dangereuse ha-bitude de sauter d'un tram à l'au-tre pour vendre des caramels et des boiteS d'allumettes ou les of-frir en échangé des coupàns de millièmes des trams, a fait un faux pas, hier, rue EI-Sayed 1(à-rine et a été écrasé par le remor-que.

Une enquete est oue-erte.

GRAVE ACCIDENT D'AUTOM03ILE

L'auto No. 125 portant la pla-que verte du Corps diplomatique et appartenant à l'ambessadê de

l'URSS, conduite perr Fokin E-7a-h-gueni, a violemment he.urté, hier, route de l'Armée, une fillette nomrnée Nour Abbas qui traver-sait la chaussée.

La pauvre enfant a été trans-portée à l'hôpital dcms un état grave.

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Vient d'ouvrir..

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STRAND - Tél. 22322 - • vVichi• te • ticel McCrea, Vera Miles). Le maréchal Wyatt Earpe ra-mène l'ordre à Wichita en la deberrassent des hors-la-loi.

METRO • - Tél. ).285(7/228e9 - « Forbidden Planet • (Walter Ptegeon, Ann Francia). Aventu-res d'enticipetion dans ta planè-te Mars.

RIO et ROQF - s The Scarlei • (Carol Ohmart, Tom

Tryon). La vie secrète d'une te:erres dangereuse.

ROYAL - 28329 - « Dector at Seo • ( Brigitte Bardot, Dirk Bcgarde). Au cours d'une croi-sière, un Jeune toubib rencontre l'amour.

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teee, Shelley Winters). Histoi-re « tvicid Earle l'assassin-fou. N. B. - Ce film est défen-du aux moins de lê ans. (2ème semaine).

FERIAL - Tél. 21233 - « Milady • lee Mousquetaires • (Rossa- no Brazzi, Yvette Lebon). - «Kcnsas Pacifie.. (Sterling Hay-den).

ALHAMBRA - Tél. 290,54 - « My Sister Eileen » (Janet Leigh; Jack Lemmon). Deux Soeurs viennent chercher fortu-ne a New-York. -- • The Last Frontier (Victor Mature). fié- roisme et sacrifice d'un homme

LA GAITE - Tél. 71225 - « Re-cause you're mine » (Maria Lanza). Film musical. - « eave me or !cave me • (larmes Cag-ney, Doris Dcry). Les amoers eueiques d'une vedette.

ODEON - Tél. 71866 - « Don Juan a (Errol Flynn, Viveca Lmdfors). Aventures du gruhd séducteur. - • Tomorrow ie an-other day • (Ruth Roman, Ste-ve chran). Film d'émotion.

METROPOLITAN - Tél. 71682 - . Sintorea d'crmore • (Marina Vlady, Lucia Bose). Lert vie dou-lciereuse de Schumcrnn. - «Des-perate Moment • (Dirk Regarde, Mei Zetterling). Film d'acticn rn euvementée.

PLAZA - 20822 - • Gons vsith the Wind (Clark Gable, Vivien Leigh). Saga da la quer, re civile et histoire d'une grcm-de passion entre deux êtres aux caractères violents. Cennie Russel).

SPCRTING PALACE - Tél. 71939 -eaymcm Maak ;Fraten Ha-

n.arna, 1.1ohcmled Frawzie égyptien. - «Anehors Aweighs

iGene .Kelly). Film musical - eventures de matelots en per-Mission.

CLEC - Tél. 74870 -- s Road to 13cli • (Bob Hcpe). Aventures eerniques dans l'île de Bali. - « efacIness of the hecrrt (Mar-garet Lockwood). Drame émou-verre d'crmour et-de paseians.

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RITROVO - Tél. 22255 - Déjeu-ners. Tous les soirs dîners-dan-sants. Au micro Robert Huri

LA GRENOUILLE (Stemley). - Tél. 50502 - Night-Club, Res-taurant Le Trio Grenouille..

PASTROUD1S - Rue Fouctd - Tél. 29609 - Apéritif -- Thé - Bar - Restaurem1 - Club - Trio Saches] avec Steve.

DEAUVILLE (Stanley). - Til. 62107 - Samedi et Dimanche Orehestre corcplet.

SANTA LUCIA - Tél. 203'32 - Restaurant - Bar - Night-Club Tous les soirs SEGAS et sen Trio.

LA PETITE HUTTE - Tél. 2i1610 La Night-Club de l'Aiglon ou-vert après-minuit. On danse a-vec l'Orchestre Aleco Baclou.

ROMANCE - Tél. 62708 - DI-ners-danscmts avec Louca et sen orchestre.

LE TEMPS QU'IL FAIT

Température sans changement. Vent du Nord. Quelques nuages,

On a enregistré hier: Mex. Min

Le Caire ... ... 33 21 Alemencirie ... 31 25 Port-Said ..• 31

Ufersa-Matrouh... ... 33 Mini3 ... 34 AsOont ..• 1.•• .635 Louxor •.«

W.g UN Vsf J9

Une histoire gaie

Attolé, ce contremaltre ap-pelle Son entrepreneur:

- Vite, patron. sautez dans votre s-olture et venez sur le chantier. Il vient de se pro-duire un accident terrible : nout avons enlevé les écha-faudages et le pavillon s'est écroulé.

- Itribécile ! lance l'autre d'un ton sec, combien de fois faudra-t-il que je vous le ré-pète n'enlevez lamais l'é- chafaudage avant que les pa-piers peints ne soient posés 1

CAS D'URGENCE

Secours d'Urgence (ville) 123 Secours d'Urg. °Jacos) 63454 Police 13 Police-Secours 122

Police T.S.F. 22147 et 13 extension 128 extension 129 extension 130

Pompiers Nos. 180 - 20048 et 30030

Pharmacies : Service de nuit : 23151 - 25172 - 60111

Sarez-rous... ...LES BETES S'AIMENT

JUSQU'A LA MORT ?

Fort heureusement, toute., les bêtes ne sont pas cruelles.

y en a même qui sont excessi-vement sentimentales. Puncy, l'é-léphant, et Soliman, le perroquet. vivaient en complète harmonie et prenaient toue leurs repas ensem-ble. Lin beau jour. Puncy mourut d'une pneumonie, Alors non ami le perroquet se mit a refuser toi». te nourriture. II continua cepen-dant à exécuter pendant quelques jours. l',àrne en peine, son numéro du cirque à Cagliari / Italie) il poussait notamment un petit cha-riot avec son bec. Et, l'autre soir, il mourait en scène. comme un véritable artiste...

RADIO LE CAIRE

12.30-Déjeuner en musique. 13.00--Chants et danses autour

du monde, 13.30-Cours du coton. 13.33-All Stars Strompers et

George Wellington d son Trio.

14.00---Jourread parlé. 14.10-Rythme et chansons, 14.30-Prograrnrne alletnand. 17.00-Programme grec. I9.00--Programme Italien. 20.00-Programme anglais. 21.00-Journal parlé. 21.10--Mantovani et son orches-

tre. 21.30--Raisonnons ensemble. 21.40-Concert symphonique.

- Respighi: Fêtes romai-nes. Poème symphonique. - Paganini : Concerto pour violon et orche§tre No. 4 en ré mineur. - Beethoven: Symphonie No. 8 en fa maleur op. 93.

HORAIRE DES TRAINS ALEXANDRIE - LE CAIRE

Dép. Arr. Express (Presse) ... 3.45 8.05 Express ... 6.20 11.00 Rapide (Pullman - Wagon Restaurant) 7.00 10.30 Diesel ... ... 7.45 11.10 Express ... ... 8.30 12.35 Express 10.40 15.20 Diekel (ne circulera qu'après avis) ... ... 11.40 14.35 Air Conditionné - Wagon Restaurant 12.00 15.40 Express ... ... 13.00 17.50 Diesel ... 14.00 17.00 Express ... 15.30 19.30 Diesel ... 17.30 20.30 RapIde (Pullman - Wagon Restaurant) 17.45 21.15 Expies, (Air C,ondi- tion. Wag Rest.) 19.30 23.25 Diesel ordinaire (Di- manche seulentent) 19.55 23.40 Diesel (Ne circulera qu'après avis) ... 21.30 0.40

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Dép. Diesel (Mardi, leudl, Samedi)... 12.15 Omnibus (tous les loues) ... 12.25

international de

poésie à un Italien

d'Alexandrie

Une dépéche de Knokke le Zoute (Belgique), annonce que le Grand Prix International de Poésie de 100,000 francs belges. a été attribué. à l'Issue de ts 3ème Biennale de la PoéSle, 9.1.1 poète Italien, Giuseppe Ungaret-te pour l'ensemble de son Gen-vre publiée enfle le titre t La vie d'un homme ».

Gluseppe Ungaretti est ne a Alexandrie, en 1888. Son oeuvee a été traduite en plueleurs lan-gmee.

La Biennale de la Poésie s'est tenue du 6 au 10 Septembre, à Knokke Le Zante, sous la prési-dence de Jean Cassou. Les repré-sentants de 300 poètes de 31 paYs ont confronte leurs vues autour du thème généra) . « Lee Roue-ces poptilaires de la poésie ).

Pour la première fois. Irs poè-tee soviétique§ participaient à la réunion.

ARRETE MINISTERTEL

Toutes les demandes de transfert doivent

'étire soumires au contrôle du change

Une !source responeable au ministère des Finances a décla-ré, hier, que certains élémente ont tenté dernièrement d'exploi-ter la liberté accordée aux ban-ques d'effectuer des opérations de chang pour nuire aux Inté-rAte de l'économie nationale

Dans ces conditions. te minis-tere a prim un arrôté interdisant tout tranefert bancaire à l'étran-eer ou retrait des compter) dee non-résidents en Egypte. sauf autorisation de la Direction Cen-trale du Change.

Ise Ministère compte très pro- chainement réorganiser le con-trôle des opératione de change Stranger de manière à coordon-ner la liberté et la rapidI4 né-cessaire au bon fonctionnement des opérations bancaires et la protectton des intérets supé-rieurs de l'Etat dam ce domai-ne vital et iniportant.

Toutes les Banques d'Egypte ont reçu dee Instruction dans ne SenP.

ECIHEOS X LE MINISTRE DE L'OR1EN-

TATION NATIONALE : Me Fathi Radwan, ministre de l'Orientation Ncrtionale est retendu sermedi dans notre ville.

Il donnera dans l'crprés-micli, 5 h, 30, dcrns la salle des fêtes de l'Université Populaire, une con-férence intitulée : «Des vérités sur la sthicrtion internertionale

Un grand nombre de personna-lités el de hauts fonctionnaires ont été Invttis à assieter à cette crutrerie qui ne encmquera pas

d'être dem phis Intéresesantes.

X LE COMMANDANT DE L'ARMEE DE L1BERATION, le sagh Kamaieddine Hussein ent arrivé à Alexandrie pour inspea-ter les positions secrète3 de d4- fense d'Alexcrndrie.

a visité Borg El Arab où il a longuement ccnférif avec les chefs des tribits bedouines.

Le roi des djins

lui avait ordonné

de tuer...

Le marnour du markaz de Teta vit entrer: hier matin, un homme àgé d'une trentaine d'années, hagard, qui répétait: « Je l'ai tuée ! J'ai tué ma femme ! Com-me l'a ordonne le toi des djinns slle m'avait trahi !

Le marnour, accompagné de quelques policiers se rendirent nu domicile du criminel et treuvèrent le cadavre crune leune femme de vingt ans, étendue sur le lit. Le tete porte les marque4 de coups violents. Le mari - un agricul-teur du village de Toukh - a été arrêté.

A l'enquête, menée par le Par-quet de Tela, l'assassin avoua 'son Crime, déclarant: a Oui, je l'ai tuée, parce qu'elle me Molli-nait avec le tailleur (mon voi-sin) ».

Tous les matins, le paysan se rendait à son champ et il le ren-trait qu'avec la nuit. Sa femme, pendant ce temps. devisait avec le voisin. «Iller soir, pendant mie le dormais près de ma fem-me, j'ai entendit une voix qie di-«ait: "Ta femme est Infidèle! El-le à trompé avec le tailleur ! C'est moi le rot des diinne. et le ‘'osrionne de t'en cléberramser !

« Je Trié kVA! HI sursaut, pris rine barre en fer et le me mis à frapper me femme...

c matte, le Tai trouvée morte, près de mei ›.*

La Communauté copte-orthodoxe d'Alexandrie a organisé, hier, dans la grande cour de l'Eglise Morkossia, une charmante féte pour célébrer le Nouvel An cop-te: le Neirouz. Ce fut. en même temps, une touchante tnanifesta-tion de patriotisme ardent a la-quelle les circonstances actuelles ont donné un grand relief.

Au premier rang, on reconnais-sait M. Mohamed Kemal EI-Dib, gouverneur d'Alexandrie, spécia- lement délégué par le président de la République Gama! Abdel Nasser, le commandant de .a pee lice. le commandai-il p.i. de .7 ZO-

ne Nord. le directeur généra./ de la Municipalité, le consul d'Espa-gne qu'entouraient S.Em. l'Arnba Beniamine, substitut du Patriar-MMMMM •

Le yousbachi Abdel Meguid el Sayed, chef de la brigade chargée de la lutte contre les faux monna-yeurs, ayant appris d'une source confidentielle. qu'une bande de faux monnayeurs s'était installée dans un appartement de la rue Luzzato (immeuble No. 3) dé-pendant de la circonscription de Bab Charki, organise une hebile et discrète surveillance

Aly Hussein Ahmad ilion croit être le chef do la bande, signe le procb-verbal rinterre■ gatoire.

Aprés avoir reçu le rapport de l'équipe, il établit le plan dc la descente avec la collaboratem du moulazem awal EI-Sayed Abdel Haien, officier du service des in-vestigations esimirielles. et P/u-sieurs eieent*

A Wie betire avancée cl• la nuit - et muni d'un mandat de perquisition et d'arrêt - yous-bachi Abdel Mequid fit irruption dans l'apparternept grâce ê un subterfuge et surprit en flagrant délit les nominés Aly Flussein Ahmed, Abdel Al Ayoub ct Amir Mohamed Abeu Ahinccl autour d'une table sur laquelle s'étalaient cent dix fausses piéces 10 P.T., des plaques prétes ". être pressées, pesant 5 kilogrammes, et devant fournir plusieurs cen-taines de pièces, ainsi que tous les instruments servant à id fa bricatIon de la fausse monnaie.

Les trois individus nvaiere. dans leurs poches, un grand nom-bre de ces pièces.

cours de M, le Conseiller Pha-raoni sur l'histoire glorieuse des Coptes à travers les siècles, leur indéfectible attachement à FUST-te et leur mobilisation aux côtés de leurs frères Egyptiens pour. la défense de la patrie commune. Lé discours de notre éminent conci-toyen, comme celui de Me. Al-bert Bersoum Salama, une scm-mité du Barreau égyptien, ne peut pas étre résumé. Ce sont, non seulement de beaux morceaux d'éloquence et des pa-ges d'Histoire on ne peut plus é-vocatrices, mais un véritable feu d'artifice où les sentiments jail-lissent tomme une gerbe pour laisser la place aux plus saines Idées philosophiques et finir par un véritable hymne à la Liberté et à la Solidarité.

L'assistance les a longuement ovationnés comme elle a vive-ment applaudi une conférence du Dr. Naguib Islikhail Ibrahim. pro-fesseur d'Hiatoire ancienne à là Faculté des Belles Lettres, Sur l'origine du Neirouz.

A l'issue de la cérémonie, Me. Albert Barsoum Selarna a donné lecture d'une dépêche - approu-vée par acclamations - adressée au président Gamal Abdel NaS-ser, le remerciant d'avoir délégué le gouverneur pour le représenter et lui réitérant la détermination de tous les Coptes d'Egypte de lutter de toutes leurs forces et

touF /es mor7ns F-e. ceitë

pour le triomphe 'des droits prescriptibles et de la causè na- tionale.

Divers morceaux de douce mu-sique religieuse alternaient qui ont donné à la fête un cachet excep-tionnellement brillant. Last but not least, Me, Nenni Boutres, membre du Meglis Milli, prié de présenter les orateurs et „es mu-siciens, a, su trouver des formules éloquentes et des plus appropriéea ce qui n'est pas un mince mérite.

Signalons, en terminant. un geste qui a été très apprécié: la Coca-Cola a offert à toute l'as-sistance son exquis breuvage jus-te moment où l'on avait gran- de soif. ..

Les assassins de Sidi-Bichr

sont-ils les auteurs du crime de

Moharrem bey ?

Me. Galal Nate, substitut du Parquet, pour-Suit activement l'ins-truction du crime de Sidi-Biehr, commis - dans les circonstances que nous avons longuement rcrp-portées - par ene bande d'indi-vidus qui a crvoué evoir décidé de' gagner de l'argent en Plant quiconque pouvait leur en lcurnir après avoir ertiré leurs trichrnee dcras l'appartement qu'ils avaient trcrasfermé en • lieu de débcru-che s.

Les conditions dans lesgeelles le meurtre a été commis rcrppé-lent, étrangèment, celui de Mo-harrern 13ey, où le cadavre d'une jeune femme étranglée été trou-vé dans un grand sac...

L'enquête s oriente dans ce sens.

LE CHEF DE LA BANDE

Nous apprenon.s en dernière

heure que le véritable organisa-teur de la bande, qui avait dupa-nt, a été arrêté: c'est un reornmé Mohamed Emara, élève il l'École Industrielle d'Alexandrie.

Il a avoué avoir formé .6 ban-de pour assassiner certains indi-

vidus et les dépouiller. mais il a nié avoir participé au meurtre dé Aloha mari El-K bachab. - l'ai seulement assisté à reo-

pération», dit - il, Du reste, je l'a-

vais pas beaucoup réfléchi pour

organiser cette bande ; ce fut oresque une improvisation.

CePendant, les nienthre.s de la bande affirment que c'eSt lui qui

a étranglé la victime; Il y a sou-vent des contradictions quand, dans fine enquete, il y a plusieurs accuses, car chacun cherche à sauvér na tete.

"LEs NOINELITS" Votre @tournai de Vendredi

01\1 EN PARLE

AIMANT - V ous voyez, m' à dit Trans.

c'est tout à fait exOuis cette ligne « aimant » qui fera tuteur cet hiver. TOutes lé_s teMmes se-ront d'un chic... Et tous les hom-mes seront séduits, attiré.ii envoi/- MS per r103 silhouettes éléganteS.

Chère Titine. laissez-met ri-re. Cette ligne aimant ne rne dit rien qui vaille. La femme l'air

de pdrter sur elle trois petitee huttes superposées qui lui donnent l'allure di.spracieu.se d'une cloche... le ne vois pas bien oit vous trou-vez de rélégance dans cette mo-de - qui est faite, semble-t-il, pour vous empecher n'utiliser vos ro-bes de 'an dernier.

- Mon petit Geo, V0113 êtes un homme, c'est-à-dire que vous ne comprenez rien de rien à lit mode féminine, Pensez-vous que les femmes seraient contentes d'arborer /eues tailleurs de l'hiver dernier avec deci delà quelques petites retoirches?

De quoi aurions-nous f air si noirs rencontrions une amie qui 3'exclamerait « Ah, tees chère:..

votre petite robe en lainage de l'an dernier a à peine vieilli. sa-vez-vous? f e voile al d'ailleurs re-connue de très foin et je me suis dit : Voil Titine avec eiedie robe de 'hiver passé. En-fin, ROU8 un manteau dé fourrure, par les jours de grand froid, on ne s'en apercevra pas »

Non, mon cher Geo, nous au-Mes femmes ne pouvons nous soumettre À pareille humiliatiOn. Nous suivrons aveuglément 1 à l& pne aimant » et d'ailleurs lait que ce soit la ligne qui attire le.s hommes suffirait pour r1(111!

faire adopter.

A qui croyez-vous que nous Prisons plaisir en suivant la mo-de?

- A votre couturière. chère Titine, a votre couturière /

GEO.

Les résolutions de la Ligue Nationak

des anciens combattants hellènes

Les mernbret de là Ligué Na-tionale déa atiétéa Conibattaini hellènes d'Ale*andrie se setitit réu-Mi avant-hier liour- réitérer leur éttechenierit l'EgyPté déni lei circonstances diffieilée tra- verse.

Après avoir écouté les orateurs, là Liç;ue a adopté lés résolutians suivantes:

1 ) Envol d'une dé eche au leàder de la paix, le président Gamal Abdel Nasser, peur hri ex-primer l'appui sans réservai dee démobilisés hellènes d'Alexandrie;

2) Envol d'une dépêche au président du Conseil de Grèce, pour protester contre le débar-quement des troupes françaises â Chypre. débarquement qui consti-tue une menace précise à leur e première patrie », l'Egypte;

3) Enrôlenient de tous les membres de là Ligue - nombre d'entre ettx ont participé aux o-pérations de la cierniére guerrs. - dans l'armée nationale de la libé-ration;,

4) Mettre toutes les ressources matérielles et Morales de la Ligue au service de l'Egypte pour la défense de aon territoire béni.

L'assemblée a décidé à cet ef-fet de mettre à la disposition des services sanitaires de l'armée de là libéretion, sa clinique, située rue Stambottl, comportant 40 lits, ainsi. que son personnel composé de 3 médecins et 6 infirmières.

Les membres dé la Ligne ont décidé également de faire don des àppointements et des salaires d'u-ne tournée de travail. au profit de rai-niée de là libération.

LE VISA D'ENTREE AUX PROFESSEURS

ETRANGERS L'adminiatration centrale des

passeports •et de là nationalité au ministère de l'Intérieur a adressé une note du service à la section des visas d'entrée lui recomman-dant de n'accorder aucun genres de venir travailler en Egypte aus professeurs qui en feraient la de-mande sans en avoir réferé, au préalable, au ministére de l'Ins- truction Publique et de l'éduca- tion.

Il est à coter que les profes-seurs ne font généralement pas de &Mancie personnelle et directe pour exercer en Egypte, mais que les formalités sont ordinairement accoMplies par le lycée ou l'éco-le qui les a enaagés nar contrat.

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2

MERCREDI 12 SEPTEMBRE 1956 - 256érue jour de l'année

FETE A SOUHAITER SAINT LEONCE

che, te P. Damien El-Mohrelcid, sous-chef du Patriarcat, M: le Conseiller Farid Pharaoni, président du Meglis Milli, ainsi que les membres du Conseil dont Me. Albert Barsbum Salama, Me. Nazrni Boutros, Dr. Hanna Bar-soum, !Vie. Adel Azer Bestavros, Dr Tadros Mikhail, Me Iskandar Hanna Damien, leader de la Communauté du Caire, et un grand nombre de notables. Plu- sieurs centaines de familles coptes ■• ont également assisté.

Après une brève cérérnonie d'actions de grâce, le P. Damien a prononcé un discours de cir-constance au nom du clergé cop-te. puis un groupe de la jeunesse de Saint Marcos loua l'hymne national suivi d'un admirable dis-

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IIDEKFII1OPIE notre villes.. Le Grand Prix La Communauté Copte a cèlébré le Nouvel Art

D11S j[1 NSEQU! UIES POLITIQUES

L'allianee a toutes les chan - ées de se retaliser car, la ré-pgrisédu Bré ayant été immédiate,

1 te, il ne s'agit pas

d'un ballon d'essai. Or le pre- m' ' aer prob lème quise posera sera celui des armements. Pour opérer en vase clos, au cours de soulèvements natio-naux, les forces armées sud- américaines sont très suffi-

p''es, hnr•ore que cet équipement soit de plus en plus usagé et doj+ro être renouvelé. Sur le plan d'une guerre moderne, non seule -mnt les effectifs sont tris fai blés, mais méme les petites quantités d'armements du mo-dèle le plus récent étaient démodées A la fin de la secon-de guerre mondiale.

Cependant, en raison du tô-le de tout premier plan que jouent les militaires dans la politique intérieure du Brésil et de l'Argentine, toute frnar-niture d'armes nouvelles prend, un sens particulier. On n'épas manqué de reprocher, vers 194P1 et 1950, à l'a•dmi-nistration Truman ses ventes de surplus de guerre, qui con -

trihuèrent A renforcer des ré-gimes aussi peu démocrati-ques que possible (entre au-tros celui de l'eq-général P4-i-on). On estime ni me sou— vint que c'est à ces fournitu-res d'armes que l'on doit l'ac-tuelle prMnminance des cas-tes militaires.

Dans le cas particulier de l'Argentine, l'on ne cachait guèré les inquiétudes de voir Pe prolon¢er un régime mili-taire et où l'opportune annon-cé d'élections én 1957 avait ramené .une tranquillité cer-taine, le parte. qui ne man-quera pas d'augmenter le Deu'vofr des ntilltaires. n'est pas ar^ueil]i sans résérvé•

UNE HISTOIRE 1 DE PORTE - AVIONS

Cependant, les états -majors eux, , sentent évidèmment flatts et tout au moins cher -cherpn à tirer parti au maxi-mum de la conioncture. La rnarine argentit,e. après l'a-lerte du putsch péroniste mangnè dè juin dernier, ' a vait pris d'importantes rnesu-rés. Non seulement elle avait reçu une quarantaine de chas -

t;éurs Corsair, mais encore élis avait renforcé sa base dè File Martin-Garcia à une qua -

i ntaine de kilomètres de >Suénos-Aires, dans l'estuaire c^11 Rio de Le Plata. Et de Nouveau on RCait reparlé de l'« affaire du porte -avions » restée Pn suspens pendant dés années. Ce porté -avions se présente

un peu comme la marte à la crAme» des rnuloir du mi-nlstére de la marine'. Encore T,tuts qu'un navire d' guerre il cnnsfitneralt ren vAritahle ins-trument rie pouvoir pntitignn. L'armer rlr' 'erre (qui s'opposa t0rtmtrs à un tri achat) ne s'y trorn pa iA rua ls. Les dernières révolutions de 1955 ét d2 195A Ont montré que la conception

Whashingtbn veut êvitCr que l'Argentine ne prête • l'oreille

au neutralisme t 5x ellléiq ellé a découpé uné callrétte g un vase de éristéJ &vaut de s'enfuir par la férêtré. kprbs dvôfr couché les turfistiŸé d là lou-°e et éclntb dans ts tribune royale (vide), elle lt, in-terrotnpu lës courses d',ilicot én 1953.

/1TTENTION , . AUX PAÀAPLU!E3

Des cheveux roussis d l'élec-trocution, la foudre peut rendre aveugle, èptleptiqué du parcourir !'épiné dor5àlè d'une vlctirrle hé bétée niais tndémné.

Pour sé gkrdér dé la foudre il tèut éviter ses lieux de prédtlec-tion : pro§orirè lés troupeaux,

le>, clochers , lès arbres, lés bar rée tif* &lligues ét lés parapluies 9àvtlt aussi gué là pàratonnerré n'^àt éf! C& gué sur deux télé la digtancè dP sà tige au bol, et Ancore,,, quand lé vent èt les Ions dé i'ktmosphére 1é veulent bien.

On rêve de mater la foudre. Comme la désintégration atomi-glae, elle est d'une richesse 3'4nérgle tantn5tt4ue : plusieurs tailltérs d'émpéreâ è'én évedéntt a chàqué cent mii)iémés cte se-conde. Dépu!s quelques années les savant; étudiént lés moyens dé capté' la fondre, dé lé lugu-ler èn barrages afln dé la con-' vertlr en prospérité humaine.

Une exclusivité «LA REFORME»

LES BATAILLES NE LA MARINE ITALIENNE Nous reppelene que luni3l procheirr noué publierons lè deu-

:dbme de le santé dè cinq articles els M, Ar •naldé Cc pèllini, cerrespondénit de guerre suer`» de l'it&f-métier no-vol italien, sur : R Les $a1cilles dA le Manne Italienne

Rainii r ne savait pas que les rrlodtélès doivent poser

J. - G. Domergue : " Jè ne ^ jis pt â la dlspositbi.n

de la princesse Grace

WICHITA ' A la fin de la guerre civile et dans les désordres et la confusion qui sut-sirent, dés hors- la-loi et des bandits en prpfitbrént pour instaurer une ére de pillages un peu partout.

La villé dé Wichita dans le Kansas connut une époque dou -loureuse oi: seule la force brutale faisait loi. C'ést alors que les ci-toyens de la villé firent appel à Wyàtt Eàrp, un marshal aussi co,tràgeux qu'tnflextble et dont la tranquillè bravouré finit par ins pirer eux desperados une crâtntè i salutaire. I

Sans doute. la tache de \Wyatt! Earp ne fut pas aisée. Il dut, particulièrement se heurter aux, lntéréts privés dé riches citoyens. qui voyaient de mauvais oeil ses' méthodes spéciales pour ranténer l'ordre et la loi. Mals le manifes- i

te publié par lé jeune marshal', « Chassez lés bandtts. nettoyez la ville », finit par s'imposer.

Les menaces, les embach>.s. les t traîtrises n'eurent quére dé prise I Sur lui et ce récit mouvementé et I farouche est, par surcrolt, embelli d'un Technicolor flamboyant quit donne un relief particulier auxl images. I

Les exploits de Wyatt Earp 1 ont passé dans la léqende. Au-^

jourd'hui encore. on cite en e-t xémple sa courageuse campagne contre le banditisme qui redonnai à Wtchita sa dignité de ville po -I litée, I Jacques Tourneur — avec un

sujet qui par • certains côté» tau-1 che au western classique — a1 réussi le miracle de nous offrir un i

récit imàg*. vlvarit, trépidant etc d'un intérêt conttnn. Ses cadrages) sont pàrfaits. son découpage estl Intelligent et ses interprètes sont l'excellent bel Mac Crea et Vs- 1

ra Miles, une jeune starlett-i dé-I couverte par Hitchcock. qui lui . a 1 prédit une brillante carrière aux cinéma et qui ne s'est guère I trompé, car cette artiste jolis et consciencieuse possède de séfleuxi atouts qui le mèneront très rapt-i demettt au vedettariat ,

« Wicbtta » est un film plein I d'action et de mouvement. ce qui ..et la véritable mission du c:nuuaa.,

TAUREAU (21 Avril àu 21 )lkai) •

GÉMEAUX (22 Mai au 22 Juin)

CANCER (23 Juin au 2R Juillet)

LION (24 Juillet au 23 Août)

VIERGE — (24 Août au 23 Septem.)

BALANCE —

'(24 Septem. au 23 Oet.)

SCORPION —

(24 Oct. au 22 Novem.)

SAGITTAIRE —

(23 Novém. àu 22 Déc.)

CAPRICORNE —

(23 Décem. au 20 Janv.)

VERSEAU —

(21 Janvier au 19 Févr.)

POISSONS — Ne vor,s Grncez (20 Février au 21 Mars) dibcuasimta,

pire clâne dèè

- Vérifiez vob cr,,tptea suris ro- tard.

— ^4 e a!fdiré iz t J3tté 4a t p

Uéllé.

Volts medtfler eértdtxd pro-

feté•

ale pendez pax vofre éDfitrdle.

ZOU_IIQEE ConlwIla pour deitntatf

M E 9 S A 13 E Pcur ceux qii4 ao^_i nés eeue le signe de t

BELIER — Vos tiffe-rires seront fiaardu (22 Mars àu 20 Avril) ées.

— 1Vé parlez p¢â dé voâ zffdf4 -es.

Voue risquez da voua tromper.

Mn¢gei voé /rinces.

Voué ri*auéz de perdre ac e objèt. preux.

Bèitiée soirée pour voire,

Tenez-vota sur la réaertz,

12-9-5e

------- LA. REF{.)RME

3

Uné jeune vachâre " élec#rocu+ " dans un champ

rèt énu déMonte-Csrlo La pria- cesse Grèce lui avait cotlimàn - dé Son portrait; Il était àNé àu palÿis pour f!xér un rénd>ri-yc..is. Rainier n'avalt pas sém-blë compréndré qu'un modélé dflt porér plusieurs heures dé cuité. Jean-Gebrie] Domergta^ est réparti Pn disant eu rin- cé :

" Jé féral ce portrait lorsgaè

Jean-G9briél Domergue ét vôtre épousé taré à ma ritspc- éttion ét non moi r} là sienne..!,

Il évàit fait la même répon- àè au duc d'Edimbt irg qui lui avait commandÀ le portrait i e lé réfne d'Anlrlétérrs.

Lé p&fntré èxpnsé én perma •- f oré chez Ilri fourreur dia squars Mériméé.

La semaine dernière. .

jeup@ fémmrs Itntre, dans le gasin. désigna un tab!ésu. e dit @n rrnigirsant u /é voudrais acheter ce per

trait ,le tronre qvé 1' " me rescprrthiP,. n

Elle pava comptant, Le Iendeméin. eliè revint a-

vec le tabléau : o Toit lé monde croit r-'ét-

1 ment que c'ésl mol. Mals fe 914s très géode, car déité fétt - né përsrinnr a lais »éros nus. Est-rp gué M. Domërpue né pn'trraft pa.s m'hnhiller un peu 7 n

Coup de téléphone au pein-tre. 'lui accepte, et pare te pn- dique créature d'u-t téliciPii rnr•splpt.

'Quelques lotira plus tard. In issine femme révlèn'. tr'njnnrs flvee, le tàhlèau

tt VnfM, 'lit-elle ; j'ai bien re/léchi ; après tout, fl n'u a pu,? pran4 mal h montrer se poitrine. Voule:-vous demander h M. Dt fnérque s'il né.ponrreii pas énfe,' le cnr*èlpt ? ,t

Nouveau coup dé télérihnnP et, snrpri:ce ' nrnn•elle acrepta-tion du peintre.

Mats. ratte fr k. la (iàmé f'it uhhrFé d pnsPr I

AUDIE MURPHY le héros de l'écran dans

«WORLD IN MY CORNER»

Audie Murphy. après avotr été durant la guerre le soldat k plus médatllé des Etats-Unis, est dave-nu en peu de temps le héron le plus populaire de l'écran.

C est que. physiq':«ment Audie Murphy est un jettes premier idéal en méme temps qu'un ex-cellent acteur.

Nous allons I applaudir dans ., Vorld In my corner», une oeil-`t vre dramatique qui nous conté I histoire d'un jéunè pugiliste avi-de de conquérir lé gloire et la fortune sur lé ring, et qui finira par y, renoncer par amour pour une chàrmante jeune Hile.

Dans e Worid in my cornet », Audie Murphy a pour partenaire l'adorable Barbara Ruish qui, de son côté, est devenue une grande vedette grsce A sa beàuté ét a son talent.

e World In my corner t lève pour cous levoile sur les coulis- ses du ring dans une actton dra-matique pleine de thrills et de suspense.

SUR NOS EORANS

a-.----.-

CR YABLÈ

mettre an mondé sà st'ptiAnie péira de iumèaux. Lis maman 't les . tiébéP sé portént bien, nnant

à M. Paul Emilé il à -h qu'il trémblait moins cette »r-ptiéme foiè qué lorsque Mme Tretrhlao iiiit àn monde sé premiéré psi-ré .de jumeaux. Qui dit mieux qué cette maman eiina'ii°nnà ?

UNE FE1»1M* QUI A$OlE C'est à un étrange spectacle

qu'assistent parfois les habitants dé Stockholm -- spectacle extra-ordinaire pour le tnurtste étran-ger Une femme ahnfe dans les rues dé la capitale.

C'est une femme qui e le don d'imiter A la perfection lés u hdie ménts dè vingt races de chions.

Elle n'abnie pas pour son plaisir, maiG par profession.

Ellé a eté engagée en éffet par las percepteurs dan« lè but de détecter les propriétairés dé chiens qui ètit omis dé pdyér léil taxez,

Champs-Elysééé èt s'àbsârbèr dap_s là lecburè dé l'Enevclopti:- diè. •

Il n'é pas dit si c'étàit l' a- ,gent de publicité qui payait la I, cnntredan ^C n..

• PAGEÇ NOIRES. — Le jeu- n' poète •leén - Pierre Rnsnay é répondu A Rtârmond Quéneéti qui tentait de le cnnvMnere. en citant gnelgnt t antéurs. de la valeur littéraire du romAn

— Mauriac. c'est le Siménon du riche.

• FLEUR DE RHETORIQUE — La maman (russe installée en Suisse) de Pierre Dorien est très déçué : retour d'un vo-yagé en Hnllandè. 'o-in fils lut e fait parvenir le saison der-nière. des oignon s dé • htlipés, IA tulipe étant là flp irtypP le lé Hollande. Les fleurs ont poussé : ce Font des rhndnden•

drons. NévriS, Pierre explique — Cé n'est pas ana fanté ; jé

ne comprend s pA.t Je hrillan• dais.

e PUBLICITE FU -ZEBRE -Un imprimeur dè San -]rancis-ce à défravé H chronique lxxar avoir fait 4raver sur le tom -

hesu clé ce femme oeff. èpita- phd

'

't A la.inémnlra,tié Tabltha. fPmmé dé i1tt es Gkinnér. 4,sq..•éditéur duTrombone Prlr dé l'abonnement • 5 dollars par ii. nèvàblé 'l'avance rinne

m ère épouse +;témp1eiré. L'im-primerieest, âithlaè Over Col-mar» Grncerp, én dpuxlemP é-tripe : Fréppèr. tort à la porte RC^nis ans réttrets On se et?ar-

ge te l'imprP 5 inn des nu1vr5?P5

dr ville, n

SANS 'rSEM>?LER, liME FEMM-E MET AU MONDE SA SEPTTEME

PAmE DE iTJMEAUR 14 rite Pau!-Emile Trerlbtay

dé ^ohérval (Canada) tient dé

Sanie-Rosa, ouf connu les bombes. L'aviation basée sur

I un porte-avions pourrait sé permettre de lancer des attà-ques et des ultimatums à n'importe quel gouvernement. Si les Etats-Unis voulaient s'assurer un gouvernement . argentin contrôlé par là mari-ne, ils n'auraient qu'à offrir la cession d'un porte-avions.

Or il senlhle crue les pour-parlers A ce sujet aient été ttupnés assez loin par le délé-gué permanent de l'Argentine à l'ONU (qui se trouve être un amiral) niais qu'un ohsta-cle se soit présenté sous la forme d'ttne protestation hré-siltenne. Rio estimerait qu'u-ne télle cession «déséquilihrè -rait les forces du Sud ,Atlanti-que». Le pacte projêté ,paille rait cet inconvénient.. Ét ce seul exemple montré à qué.l point il pèsera sur lés vie des Etats.

LES FORCES ACTUELLES

Quelles sont donc ces forces militaires que l'on' voudrait réunir sous la férule d'un é- tat-major commun t Elles sont toutes assez minimes et sans i•an x é • ne sauf n d.e t ie e S g e P peut-être en ce qui concel•ne les marines de guerre comme en ren d corupte l'énumération suivante: Armées de terre:

Ai-Sentine: entre 50.000 et 53.000 appelés par classe; un rfégiment blindé équipé de chars Shermann: mobilisables environ 210.000 hommes. Uruguay: environ 9.000 hom-

mes. Brésil: environ 130.000 hom-

mes Dar classe. Armées de l'Ail . :

Argentine: personnel: envi- •on 1G,00p hommes; matériel; 300 avions militaires sur quel-que 500 appareils dé tous gsa)-res et dé tous âges. Lé maté• riel le plus récent est ;.onsti-tué par dés Glostet-Meteor (àehat d'une centaine parPé- ron), dont une quarantaine seraient en état. Chasse et bombardement démodés (bom-bardiers lourds du type Lan-caster, par exemple). Uruguay: environ 1.000 hom-

mes et très peu d'appareils. Brésil: aviation supérieure

quantitativement et quàlitati-vement à l'aviation argenti-n e. IIarines de Guerre:

Argentine: 5 croiseurs en é-tat, dont deux modernes cé-dés par les Etats-Unis; 13 des -

trovers (auxquels il faut a- jouter un certain nomhre de petits bâtiments et de bâti - ments auxiliaires: 7 tans ports, 7 pétroliers, dragueurs, de mines, canonnières, etc.), 2 croiseurs et 3 sous-marins' hors d'usage. Personnel: 23' mille honunes avant le ren - forcement actuel de l'infan-, terre de marine et de l'aéro-navale, qui peut se chiffrer à plus de 10.000 hommes.

Uruguay: 3 escorteurs mo-derne, 7 patrouilleurs. Per- I sonnel: 2.000 hommes.

Brésil: 2 croiseurs moder-nes, 17 destroyers, 19 escor 1 teurs,.3 sous-marins. Person-nel: 35.000 hommes,

On voit donc d'aprés e bref état que l'nrkanisation du patté de l'Atiantigué Sud aura fort à faire si elle prétend mettre à jour les for-ces armées des trois _pays et même de autré$ paysqui, dit-on, s'aient appelés à ve- nir lés rejoindra.

B nb Alilrrt!NI (eL e Morde»)

La fondrèpr$férè les bÈtéè s cornes. Elle én dév<I4 plu-slàurs cèiitainea chaque annéÉ contré dkx douzéines d`e clo-chers ét gttéliguès poteaux télé- graphtgd . ,

I1é é'offrf? un àrbré à l'océaèion, unpéûplfèî dé préièr4ncé, percé qu'il est pointu et longe« lés rivièrés.

La foutue né cherché pse l'hommë.màls lorsqu'il `éé trouvé sur son pastà e, dans un trou-peau ou unegglisé, à: lé pétrie ou sous un peraplutè, élit li taquiné et pàrfois te tué.

Lès bergers sont lès plus éx posés. Une vàchéré du Puy-dé-Dôme. A.gée dé 21 êtes,: &, été fou-droyéé tu millet de séé h4tes. Son oncle ét son cousin germain avAient péri dé mène.

En 1P. Zeus est mort, mata le feu du ciel inspire encore une

Itirréur sacrée. Le « tonnerre en houle ,', comme disent les bon-nes gens, est aux Veux de q i4a-vànts, la troisiémé expresstbn dé l'éclair.

( L'éclair commun ét uné laicàn-Idéscencè au millttmé desecon - Ida. L'éclair de cheléur illuminé (un nué -e d'nné lueur diffusé. Au Istadè lé plus inténsé, 1 éeléir de-vient globulatre: c'est la foudre.

j t I`ACETfÈt18>; I bôUtÈ DÉ GAZ

I A 3.400 m. d'altitude, un avis-^teur e, rencontré, allant à ld v!-l tesse lis éon avion, uné boule de Ifeu jaune orangé. grosée confié dune balle dri tennis, cernée d'une

ée n violet ncé ét i coucha vto e fo u p q id'une queue en spirslè.

On né sait pas très bien d'os ^vient la foudre : électron du so-leil. onde des étoilés ou méàskge d'autre corps spatiaux.

L'éclair globulaire sé compost de gaz comprimé. Ii se fauiflé par un trou de serruré, réprérid à là sortté na formé snhériqué, puis d1spérait par éxplosion. 'Dans se course éperdue, la ton- drè sè livré duit tac4tfés lés glué diverses. lin 1900. éile é déshà-b!l!é uné damé Boulevard déb italtens, lui az3ndonnt sës trou-trou ét la faveur dé soie ôul ornait son oinbrellé. Avant d'âl- ter tuér tons lés bovtdés d'une étable, allé a rervèrsé lé buffet, la tabla: tt l'armotré d'uné fermé cévénoié. ben» un appartement

A PEINE e TRANCHE A VIE. —

Paul Vincént. de l'Acâdém!e Rabelais, qui e écrit, a'c'e ItLa 'Chair fratche it, le roman d'a-mnur d'un boucher, a voulu se docatmentér sur la corpora-tion • engagé comme éppréntl chez M. Gérardy, Alhv-cor-Che ran, il a 'été congédié le soir même : f] s'était é'vanmai én voyant tuer snn premier veau.

• LAURE ET LES ViEiL-IRDS. — Laure Piana à chanté pour ies vieux éc-nnnmi-guement f>iihle ` rieCierrnnnt- I'er•rand. Ses audit

•Mat- dit''

soir lui ont envoyé une lettre touchante où il édit question rt de son tillent. de ses hellës jambes, de 19(i') et de s pris de placés qui né letir permet-taient. plus le luxe dè voir uné chanteuse 't.

— Je regrette, dit Laure Dia-Lia. rnle re puhlic u èn or n né soit. pas aus si un public doré...

• LE DICTIONNAIR$ DE LA GLOIRE. — Pierre Bruneau. l'auteur dés 'I Magiciens dé la publicité t'. qui vient de parât -tre dans la collection l' 't Air du Temps 't, e srrifglè A Genèviè-tp Cluni' tt béats blanches. '

—. Pour étré célébré, âujourd' huf, il faut Àu moitié érrétér sa voituré Àu milièV dës

Les ambassades du Thatland ét de la Chine Populaire sont fort proches l'une de l'autre à Zama-lek. En fait, elles 'sont situées l'une exactement en face de l'au- ire. C'est là une ironie du sort, car le Thailend ne reconnaitpas l'existence dans et monde ce le Chine et encore moins dè son ambassade.

L'autre jour, cependant, au moins un Thallàndais a reconnu de facto l'existence de cette am- bassade. .

Cétait le . gosse des maitres de céans. Il demande a sa mèrë:

— Dis, maman, qu'est-ce que c•est ça la Chine Populaire?

— C'est des Communistes, mon fils, répondit maman qui ne vou-lait pas que son fils àpprenna des obscénités.

- Et qu'est-ce que c'est ça des communtstes?

— Ce sont des gens çui vëulent l'égalité entre tout le mondé, ré-pondit maman, ne trouvant pas sur l'instant d'expiicàtion plus péjorative.

Le gosse beugla aussitôt des cris et des slogans pour le moins suhverstfs au grand désespoir de sa mère. Il était enchanté de cet-te idée d'égalité car, s'avéra-t-il, il voulait rendre a sà gouvernan-te les claques girelle lu! d.'stri-hue 1

Les autorités du ministère des tt7akf.s commencent A être prises d'un doute affreux: est-ce que l'admirable Initiative qu'ils «t'aient pris d"instituer !é e Bon Prée a é-Mit une erreur? Est-ce qu'ils a-vaient eu tort de faire certfiance aux gens et .surtout de vouloir les aider?

T.e e &,i Prét a avait été In-venté pour permettre sur fonc-tionnaire.» qui se trouveraient

coincés », d'»voir grrelgoe au-

' DEtl C QUADRIMOTEUR FRANÇAIS . ARMAGNAC E1'i AMEI{IQUE DU SUD

t_ n quadrimotèur de trans-port français Armagnac, actuel-lement en tournée dé propa18an- dé én Amérlrrué du Sud, a cplitté Rio-d-a-,lanèirn !e 8 août 9 destination de Montevideo, i! s'Ast rendu ensulte à Buenos -Aires le 9 août, g Santiago-du-

Chili le 13, est rëvénu A. Bue -nos .'\!c» et. Rlo-rie-Janeiro respectivement les 17 et. 18 a-sent de gagner Natal ét Dakar, d'ail !i doit regagner la Fran- ce.

Un deuxième Armagnac doit quitter Rin-de-Janiero pour rendre A Bèlém ét Car4càs, gagner ensuité Cavénne le 13 août, Paramaribo le 17. Natal le 1R. (Poil il régégnêra Dakar en manie temps que té premier appareil.

NEUF PARACHUTISTES SE JETTENT DANS I.E VIDE

EN GRAPPE HUMAINE

Meut parachutistes — huit français et un américain — se srnit jetés ensemble dans le vide, en se tenant par leurs harnais, d'une hauteur le 1,800 mètres au dessus du pe-tit terrain de Moret-sur-Loing.

Ces hommes. dont l'Agé va- rie de 24 à :35 ans, totalisent plus de 3.000 sauts. L'aîné en a effectué 425 à liai seul.

Après être restés gro+.tnés pendant die secondes, les neuf parachutistes ae sont ednarés dans le riel et Inrt ouvert leurs parachutes sans difficulté non sans avnir Tiffe^tué dix secnn-

geef, sens intérêt, contre an gagé quelconque. Quitte d ce ga'ils rem-bersrsent la somme par medsuali-tés faciles.

Pendant les premières années, le crédit ouvert a cette trtstirution fut judicteusement employé" c"ést-a-dtre prétë aux fonctionnaires a-vec maSure.

Seulement it y evélt un «'toril: les gens qui venaient dembndet de rarp»u-t ,cavaient ove leurs pa-ges — bagues, montres, etc... —né -seraient jan!éis vendus, en au-rune circonstance. Et çeçi fit qu"i!.s s'abstinrent de rernbourset l'érpéttt dans les délais convenus.

Ceci fit également que le Bon Prêt s'est trouvé A court de fonds aujourd'hui. Tout son argent est chez des particuliers, et ses ma-gasins .sont remplis de cassero!es, dé. fauz' bilcu.r et d "suer?c nhjets placé.» én papes.

La polttique est une chose et les amitiés personnelles une au-tre.

Par exemple, on sait que M. Menzies avait emmené avec lui au Caire un lieutenant -colonel -de la police de Scotland Yard. Ce-lui-ci rencontra au cours d'une réception le Tema Bagouri, sous-secrétaire d Etat â l'Intérieur. et les deux tombèrent pratiquement dans les bras l'un de l'autre: !1s étaient pour ainsi dire camer?des d'école, ayant tous deux usé leurs calottes sur tes mêmes bancs de Scotland Yard.

Quant A M. Menzies, il a a-bondémment transpiré au Calte. Non seulement parce que M» con-versations étaient , plutôt difficiles, mais parce qu'il 'portait . un ]outd costume d« laine épaisse.. Il. t'a-

ait endossé »n allant à Londres et a été surpris de devoir virer par le Calte. Comme il. ne:. e-veit pas d'autres... i§1GLE

des .de chute libre Supplémen-taire. Cet exploit origgl ,l ,,.et d'une rare audace, nécessttaitt uné cohésion parfaite ét un esprit d'équipe à toute épreu-ve a été accompli d'un «Nord Atlas» dé PUÂT., qui. ay;tait décollé dn idnnrget. le anit à 15 heures.

LES FRANÇAIS VONT DE. PLUS EN PLUS A L'ETRANGEI

Selon de récente= st,tt lues tourlstiques, la no:i lire ti>s Français voya(ieant À l'étran- ger F t en progrension 'i plusieurs pays, notammént 'E <r! +tgne, l'Autriché lé I

q!Ay, <. l'Italie. et la Bt Brétagne.

Voici rés chiffres par pa3r9 pour l'année 1955

Allemagne. 180.000_ ; . 13é11-què. iR1.0e0 : Luxémbaurp O. mille uissa. 590.00(1 : .Aot•'i- che, 167.245 ; Danemark. 14. 1RR : Suède, 2&IR2 Nnrvté, 111,:,73 ; Finlendé. 3.331 : (îran-de-Bretagne, 144.411 : E,pat*né, 910.3:'1 : Portugal, 32.F3h Grèce. 19.130 Pays-Rats. 100. 511, f n Italie: sur 1.487.871 Français dénombrés. on peut compter S0OA(t0 touristes,' le reste romprénant des excur-sionistès et les voyageurs en transit.

POUR VOUS BARDER DE LA FOUDRES ' £V1Î1 C[QCHERÇ Ei TROUPEAUX

.4.t , ^^, votre parapluIP .oag t o.afjF

DEII.N MARTltf et îEnnY LEW1S dans

YOU'RE NEVER T00 YOUNG

L'on a est jamais assez jeune pour se livrér aux fantaisies de l'adolescence. çt l'In r.'-dense à un garçonnet aux culottés courtes ce que l'on critique sévèrement chez un adulte.

justtement dans r You'ré never ton Young », il y a un brave gar-çon-coiffeur qui se déguise en petit garçon pour voyager à de-mi-tarif dans un train. Cette màs-carade . innocente au premier a-bord. à tât fait dé se transformer en vaudeville ébouriffant, àvec un tueur a gages qui cherche a re-prendre un joyau volé qu'il à glissé dans la poche du soi-disant garçonnet, ,!ne charmante e pro- fesseur n qui. par bonté, lui fait casser la n ui dans son sleepinq. e fiancé de celle - ci alerté Ÿa:- u-

né jalouse et qui se croit trompé, »t enfin uoé tapae de lolies étu- 'liante.à quit té livrent A mille fo- lies pour le fa11i petit garçon.

On d'in»- atsément j emnm^ dé gdps et de trquvaill Ingé-niéuses qué déclénchént dé pareil-les sihtations vàuvévtllesqués en diable, surtout quand nrius 0011» tr"ivrNts en présence de deux rois !ln rire tt•h que D-an M4srtin et Jarry Leu-is.

il y a lin» avalanche d» scènes ultra-comlqu»â. des prntrsnirs é-chevèlAeS. des dtdlr+gnrs qui sus-citent le fout-rire, dru chansons et tirs filles r»vissantes parmi les -

qurllee il fa,oF rtter T7iena T.vnn t Ninà Foch. Vistavisien et Technicolor cnn-

inquént enfin krtrs merveilleus apports et leurs effets spectàcu- laires.

•STRANGE FASCINATION

e Strange Fascination'> est une histoire triste, une histoire od un homme, les yeux qrands ouverts. se dirige vers l'abîme.

Une homme mûr, pianiste de grand talent, rencontré une jeune femme, belle à damner un sa`nt. 't l'épelle»-. Au lieu de 'e con-sacrer a son art et à sa carrière. Il est pris du démon de midi. et devient jaloux de sa ieuné fem-me. Il s'aliène ainsi progressive-ment toutes les sympathies qui lui avaient servi de tremplin pour sa prodigic',ise et rapide access'on A la gloire.

il sors sirisl rédult A une celui Non de désespoir...

«1sgnifiqurmrnt interprété par Cleo Moore dans le rôle du di'-, mon tcntatenr, et dr Hugo flaas, dont le icu sohro fàlt un portrait hallucinant e Strànge Fasciné -'

Non » est, avant tout, un tI1I humain.

THE SCARLET HOUR Un film ,policier mais d'un gen-

re extrêmement évolué car un crime banal nous est présenté a-

'vec un certain raffinement, vu qu'en dehors de l'action tiiéme.

,nous assistons à uné analyse eub-ttle de l'®me du criminel, t Ir. lé crime en lui-même cède 'an lmportànce là plàce A la per-sonnalité du meurtrier et aux r"éandres psychologiques dé l'in -divi{lu.

Michael Curtiz, un as d» là mtse en scène, s'est attelé é une -ache assez ardue pour «habiller» ce thème ténu et le farcir d'inct-dences palpitantes

Ii »'2n»i»f n it( tic.,, ^y cor

tafnéâ langueurs qui font parfois perdre de vue le pivct méme du drame, mais le déceu^age de Curtiz est fàit très habilement et le film arrive A son épilogue sans trop traîner.

L'tnterprétation compte une nouvelle venue a l'écran: Carole Ohmart — dent uné publicité é l'amérlcaine nous a saturés depuis longtemps par dés photos «cheese-cakés, c'est- a-dire exhibant géné-reusement ses jambes qui sont, fort belles et son décolleté très e belle », t

e The Scarlet Heur », en dépit des réserves énoncées plus haut, r,^ste un excellent film policier bien, mené et dont les rebondissements )

captivent et retiennent notre lote-^ rét d'un bout à l'autre.

CAMERA

1FfIflff[CAfflE

Buenos:Aires. — 'Vashing- Diu coup d'Etat basés_ dur la ton veut fv'iter que sur les prise dé la présidence de la rives ,du i^lo de la Plata on République per qia. ré$lfl1ent ne • piète une oreille trop com- I rebelle (comme c'était le cas plaisante aux ..sirènes du nu - usqu'à présent) était périmÉé . tralisme i comme cè fui le cas 'aviation joue son pole. Én au cours des • deux dernières , l'espace ' de douze mois Bue -guerrss mondiales et comme; nos - Aires, Là Plata, Cordoba, né manquérait pas de le faire un gouvernement radical, si cette formation remporte la victoire aux futures élections de 1937. Tel est. le sentiment général à. Buénos-Aires après l'annonce qeuque peu surpre-nante de l'initiative argenti-ne tendant à procécler à la mise en place l'une sorte d'cOTAN> de l'Atlantique Sud.

Buenos-Aires !vient en effet d'inviter le Brésil et l'Uru-guay à se réunir afitl de je-ter les bases d'un «pacte dé• fénsif» réunissant les forces armées de trois pays, dont les organismes permanents auraient leur siège A Monte-video. L'ne vague proposi-tion én ce sens avait été faite il y à quelques mois par l'Lr-ruguay. mais la «réunion à trois» avait vite été enterrée, tandis qu'on évoquait plu-tôt les avantages d'une coopé-ration économique plus, é-troite. La conférenre de Pa-nama semble avoir donné ma regain d'actualité à l'affaire, ce clui offrirait demi qurlgttes indications sur les ronversa-tiong de couloirs de la réu-nion des présidents améri-cains. Washington traite es questions axer discrétion dans l'hémisphère et déjà les oh servateurs s'étaient interrogés avec perplexité lorsque les présidens des Etats-Unis et du Mexique avaient tenu une conférence à l'improviste avec le premier ministre canadien.

La. plupart des grands pays

sud-américains ont'signé avec Àshington des traitéS bila -

térraux d'assistance militaire. L'Argentine (alors péroniste) ne s'était pas engagée. Il est possible que le futur «pacte de l'Atlantique Sud> soit pour l'Argentine, où l'opinion _est ti s réticente, un biais cour mode, le Brésil étant lié par un traité de ce genre avec les Etats-Uni4.

55, eue KAse EL MIL

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LA REFORME

12-9-56

LE WING • COMMANDER SMURF EL ASSAI.' COMMENTE LE COMMUNIQUE ANGLO - FRANÇAIS LES MARCIIIIÉS PARLANT DE SA MISSION AU CAIRE

LE PREMIER MINISTRE AUSTRALIEN DECLARE QUE LA SITUATION

FST TRPS GRAVE Il se rend aux Etats - Unis

, Tentatives anglo-françaises de paralyser la navigation dans lé Canal pour justifier, leur intervention en vue de dépouiller l'Egypte de ses droits

"LA SITUATION, TRÈS GRAVE, EST CREEE PAR LA GRANDE-BRETAGNE ET LA FRANCE", clit-i/

Les propositions du comité Menzies sont contraires à la justice

internationale et au pacte de I ' O. N. U

Le wing coramander Sabry, C.hef du Cabinet Poli' tique du Président de la Ré-- publique, vient de répondre aux allégations anglo-françai-ses contemies dans leur com-muniqué conjoint d'hier, à l'issue des conversations en-tre Eden et Selwyn Lloyd, d'une part, et Guy Mollet et Christian Pineau, d'autre part.

M. Aly Sabry a affirmé que les menaces anglo-françaises qui accompagnèrent les dis-cussions du comité des Cinq sont la cause directe de la si-tuation grave actuelle. Il a décrit les propositions soumi-ses par le comité des Cinq comme étant incompatibles a-vec la justice internationale et le pacte de l'ONU.

M. Aly Sabry a accusé la erande-Bretagne et la Fran-ce de chercher à créer des é-vénements leur permettant de procéder à une intervention directe pour dépouiller l'E-gypte de ses droits en ce qui concerne le Canal de Suez de même qu'il les a accusé d'a-voir établi un plan commun pour essayer d'interrompre la navigation dans le Canal.

Commentant le communi-qué anglo-français publié hier à Londres, à l'issue des con-versations des chefs des deux gouvernemets français et britannique, signalant qu'une situetion grave a été créée ?t la suite du refus du Prési-dent Abdel Nasser de négo-cier en base des propositions des 18 nations, le wing com-mander Aly Sabry a déclaré que cette situation grave a été créée par la Grande-Bre-tagne et la France par leurs tentatives de faire main mise sur le Canal de Suez et par leurs menaces d'usage de la force, bien que l'Egypte ait proclamé qu'elle respectera tous ses engagements. Les propositions soumises par le comité de Menzies, a ajouté M. Aly Sabry, sont en opposi-tion avec le droit internatio-nal et le pacte de l'ONU.

Le comité des Cinq, pour-suit-il„ a demandé à l'Egypte de céaer le Canai de Suez q-ui fait partie intégrante du ter-ritoire égyptien à un organis-me international et cette de-mande s'accompagnait de me-naces *d'usage de la force pour contraindre I'Egypte à. donner suite à cette demande, ce q i prouve bien que le but poursuivi était d'imposer à l'Egypte un système détermi-né et non point d'engager une négociations libre.

Vers la rupture

des relations

diplomatiques

franco-égyptiennes ?

Le correspondant d'un confrère re de lcmgue arabe à Paris rap-porte des rumeurs selon lesquel-les les relcrtions diplomatiques en-tre l'Eg-ypte et la France seront rompues. Notre confrère ajoute que la décision relative d la rup ture des relcrtions ceplomatiques pourrait être prise à Paris cru-jourd'hui.

L'Egypte, a ajouté M. AlY Sabry, a annoncé qu'elle en-tend maintenir tous ses enga-gements internationaux et a demandé au comité des Cinq de lui faire connaitre quels sont les accords internatio-naux que l'Egypte n'a pas respectés, ou dont elle aurait violé l'une des causes. Le co-mité des Cinq a été incapable de répondre à cette question étant, donné que le seul ac-

Londres, (AFP). - A l'is-sue des entretiens franco-britanniques, un communiqué a été publié déclarant : Le premier mihistre et le minis-tre des affaires étrangères français ont conféré avec le premier ministre et le minis-tre des affaires étrangères britanniques, au N° 10, Dow-ning St,éeet, au cours de la soirée du 10 septembre et de la matinée du 11 septembre. Le but général de cette réu-nion était d'examiner la si-tuation créée par le refus du président Nasser d'accepter des négociations sur la base dea propositions des 18 puis-sances pour les futures ins-titutions du Canal de Suez.

c Ils ont rendu hommage à l'habileté, la patience et l'unanimité du comité des Cinq puissances présidé par le premier ministre austra-lien. au cours de l'explica-tion de ces propositions que celui-ci a données au prési-dent Nasser.

e Les ministres ont rap-pelé que, dès le début, leurs gouvernements ont agi con-formément aux buts et aux principes des Nations-Unies. Leur. réaction immédiate _à l'acte unilatéral du président Nasser a été cle se joindre au gouvernement des Etats-Unis, pour convoquer une réunion des pays particuliè-rement intéressés par le ca-nal, y compris l'Eg-vpte, afin de discuter la menace éviden-te qui pesait sur le bien-être d'une très grande proportion des habitants du globe.

« Bien que l'Eg-vpte ait malheureusement refusé d'v assister, cette conférence, poursuit le communiqué, est parvenue à mettre sur pied un plan approuvé par les Etats qui représentent 90% des intérêts des usagers du Canal, plan qui était émine-ment équitable pour tout le monde, et qui tenait pleine-ment compte de la souverai-neté et des intérêts de l'E-gypte.

e Les ministres ont conve-nus que le refus du président Nasser de négocier sur cette base a créé une situation très grave. Ils ont discuté et se sont mis pleinement d'accord sur les mesures ultérieures qui doivent être prises.

« Les ministres ont cons-taté avec satisfaction que les événements actuels mettent en évidence la volonté identi-que avec laquelle la France et la Grande-Bretagne sont résolues à défendre le respect

cord international régissant le Canal de Suez est la Con-vention de 1888 au sujet de la navigation à travers le Canal. L'Egypte a annoncé son in-tention de garantir la liberté de navigation à travers le Canai de même qu'elle entend respecter la dite convention.

L'EGYPTE EST PRETE A NEGOCIER

M. Aly Sabry a déclaré en outre que l'Egypte s'est dé-

du droit dans les affaires in-ternationales.

e Ils ont exprimé leur dé-termination de poursuivre et d'étendre leur coopération, et de résister par tous les mo-yens appropriés à toute at-teinte arbitraire aux droits qui résultent des accords in-ternationaux et à toutes ac-tions incompatibles avec la justice et le respect des obli-gations nées des traités et autres sources du Droit In-ternational e.

CONFERENCE DE PRESSE DE M. GUY MOLLET

Londres (AFP). - Le._, résul-tats précis des conversations franco-britanniques seront an-noncées aujourd'hui par Sir Anthony Eden aux Communes. Une déclaration simultanée se-ra faite en France par le chef du gouvernement.

Afin de réserver la primeur de ces révélations au Premier ministre britannique, el, atm de permettre des consultations a-vec le gouvernement des Etats-Unis sur certains détails, M. Guy Mollet, qui a. reçu la pres-se hier à l'ambassade de Fran-ce, s'est refusé à toute indica-tion précise sur le sens des dé-cisions qui ont été prises.

Le président du Conseil, qui s'expilitialt- alternativement eu français et' en anglais,- a corn-- mencé par donner lecture du communiqué final. Il a ensuite fait trois rerriarques

1.) 11 a exprimé sa grande satiSfaction devant l'identité absOlue de vues constatée entre les deux gouvernements;

2.) 11 a ajouté que, parmi les mesures envisagées, il existe certains détails qui doivent être étudiés avec les Alliés de la France et la Grande-Breta-gne;

3.) 11 a dit ensuite qu'il était normal que la primeur des dé-cisions soit réservée à Sir An-thony Eden, qui un donnera connaissauce au Parlement bri-tannique.

Après les trois remarques, M. Guy Mollet a répondu à. un certain nombre de questions, Comme on lui demandait s'il existe un lien entre l'affaire de Suez et la question algérienne, il a répondu

c Le gouvernement français n'a jamais cherché à cacher que l'attitude qu'on prendrait à l'égard du colonel Nasser pourrait avoir des répercus-sions sur l'Afrique du Nord, un succès égyptien rendant plus difficile la solution du problème algérien, sans que l'inverse fut nécessairement vrai, puisque, au cas où le co-lonel Nasser n'obtiendrait pas ce qu'il désire, le problème al-gérien ne serait pas pour cela auloma t iquement résolu.

c Mais ce n'est pas parce qu'il existe un problème afri-cain que la France a adopté à l'égard de l'Egypte l'altitude qu'elle a prise. Si le problème africain n'existait pas, l'attitu-de française envers l'Egypte serait identiquement même>.

Une société mixte nippo-libanaise

pour le transport du petrole

Beyrouth (Mondar). Selon des Informations rapportées par la preee de Beyrouth. des pourpar-lers seraient en. cours à Tokyo, pour la constitution d'une gran-de société nippo-libanaise pour le transport du pétrole.

Après les premiers contacts établis dans la capitale japonai-se, la suite des pourparlers se deroulera a Beyrouth.

Du côte nippon, la participa-tion à la société mixte ;serait as-sumée par la grande société ma-ritime Iiso Kaiun Marine Trans. port. a société devra avoir des dirigeants des deux pays et un capital initial de dix millions de sterling. Des édifices, des maga-sins et des réservoirs seraient construits par le gouvernement libanais dans les environs de Beyrouth, alors que du côté ja-

clarée prête à négocier avec les pays utilisant le Canal de Suez pour arriver à un ac-cord ati sujet des points de vue suivants:

1. - Liberté et sécurité de navigation à travers le Canal.

2. - Développement du Ca-nal pour lui permettre de fai-re face aux exigences de la navigation à l'avenir.

3. - Etablir des droits de passage équitables.

Le communiqué publié à Londres, a poursuivi Aly Sa-bry, indique l'intention des gouvernements britannique et français de s'en tenir aux dis-positions du droit internatio-nal en ce qui concerne les questions internationales et l'Egypte estime que la mena-ce et la tentative de faire main mise sur le Canal de Suez qui est considéré comme faisant partie intégrante du territoire égyptien est incom-patible avec la justice inter-nationale et le droit interna-ional.

Faisant allusion au passage contenu dans le communiqué anglo-française selon lequel les gouvernements britanni-que et français ont agi dans le cadre des dispositions de l'ONU, M. Aly Sabry déclare être surpris de ces propos a t moment où ces deux nations procèdent à la concentration de leurs forces et an moment où les hommes d'Etat respon-sables dans ces deux pays parlent d un usage de la for-ce pour contraindre l'Egypte à renoncer A ses droits. fl est incontestable nue ^PS propos et ces menaces sont contrai-res à l'esprit et à la lettre du pacte de l'ONU.

UN PLAN ETABLI M. Aly Sabry en outre ob-

servé que le Conseii d'Admi-nistration de l'ex Compagnie du Canai de Suez a.clonné or-dre à son personnel non ég7c- P' tien cle quitter le travail à la fin de cette semaine de renie qu'il a observé que les admi- nistrateurs de cette Sn^ii;14 sont Britanniques ou Fran-çais.

M. Aly Sabry en a conclu: «Les ordres donnés à l'issue

des conversations des Chefs de gouvernements britannique et français indiquent qu'il e-xiste un plan établi en com-mun ayant pour but d'entre-prendre une tentative d'inter-ruption de la navigation dans le Canal. Et ces ordres prou-vent également que le but des deux Gouvernements consiste à créer des événements qui leur perrnettent d'intervenir pour réaliser leur objectif le-quel consiste à dépouiller l'E- gypte de ses droits légitinees sur le Canal de Suez après leur vainè tentative d'indi-quer un seul accord interna-tional que l'Egybte a trans-gressé>

Pcrris, (AFP). - A la suite de la sécmce du Conseil d'Adminis-tration qui s'est tenue hier mq-tin, le directeur général de la Compergnie Universelle du Ccmal de Suez a fait tenir au personnel non égyptien travaillant encore

en Egypte le message suivant : « Le Conseil d'Administration

m'a prié de remercier le person-nel non égyptien trcrvcrillunt en-core en Egypte pour l'effort qu'il vient d'accomplir durant près de quatre semcrines au service de la voie de communication inteenertio-nale à lcrquelle la Compagnie ne cesse pas d'être rattachée.

« Il sait les difficultés très gran-des cruxquelles ce personnel a dû faire face et le climat moral pé-nible dans lequel la Compagnie lui a demcrndé de travcriller pour

'répondre cru voeu des gouverne-ments britcrnnique. et français dé-sireux de faciliter craberd les tra• vaux de la conférence de Lon-dres,. pue.; la mission du comité des cinq présidé perr M. Menzies.

« Gine mission étcrnt crujour-craui terminée, la période de tra-vail eupplémentaire imposee par la Compagnie il y a quinze jours s'achève.

«En conséquence, tout le per-sonnel non égyptien qui a de-mcrndé avant le 15 Août son ra-pertriement, marquant Dar là qu'il n'acceptent crucun contrat avec l'crutonté égyptienne de fait, est crutorisé à cesser le travail soit le 14 soit le 15 Septembre, selon les exigences particulieres du

service cruquel il est affecté. « II doit dès maintencnt, crvec

l'appui éventuel des représen-tcmts diplomatiques et consulcri-res, prendre toutes dispositions pour être rapertrié

M. Robert Menzies, Premier mi-nistre australien, qui se trouve de passage à Londres à sen re-tour du Caire après les discus-sions du comité des cinq crvec le Président Gama] Abdel Nasser se rend à Washington jeudi procherin pour y rencontrer le Président Ei-senhower et M. Dulles.

Le Premier ministre australien a déclaré hier, rapporte une dé-eèche de Londres, que la situa-ton est très grcrve, ajoutant qu'il n'est pas en mesure de dire si lo Question du Canal de Suez se-ra sasmise ou non au Conseil de Sécurité.

Résumant l'attitude du Président Garnal Abdel Nasser au cours des discsssions du Ccrire, M. Menzies o clecearé que le président s'en temit exclusivement aux aegu-Jnents suivants : « Nous sommes les propriétaires du Canal. C'est nous qui devons le gcrrder. La création d'un orgcmisme interna-fion pour le Canal n'est autre

chose qu'un impérialisme collec-tif. »

M. Menzies a ajouté, -qu'un ac-cord au sujet du Canal est deve-nu une entreprise très ardue.

LE RAPPORT SUR LES ENTRETIENS DU CAIRE

M. Menzies a remis uux repré-sentants diplomatiques des 18 na-tions constituant le groupe majori-tcrire de la conférence de Lon-dres une copie de 30D rapport sur les discussions du Cerire, rcrpport ctu'il a conclu en ces termes :

« Nous crimerions ajouter que nous avons rempli notre mission qui constitue à soumettre et à ex-poser les propositions résultant de la conférence de Londres au Pré-sident Abdel Nasser.

« En ce qui concerne les dites propositions, nous regrettons d'a-voir trouvé une opposition iné-brcrnlable à l'idée d'un contrôle international sur le Ccmal de Suez ou bien sa gestion et son déve-loppement par un organisme au-tre qpe le gouvernement égyp-tien.

« Malgré tous les efforts cpee nous crvons déployés, ajoute le rapport Menzies, et la patience dont nous nous sommes armés. nos propositions ont fait l'objet d'une opposition basée sur des arguments tels que : ; imperialis-me collec-tif », ou «crppropriation» de même que nous avons essuyé le refus d'une discussion en ber-ce du projet ».

COHES1ON • Dans une annexe au rcrpport,

M. Menzies affirme qu'une cohé-sion intégrale a régné au sein de Ici commission des cinq.

Interrogé hier sur les possibili-tés d'un arrcrngement pacifique da la question de Suez, M. Menzies; a répondu : « le préfère m'en te-nir aux réalités et ces réalités di-sent que les propositions les plus équitables et les plus généreuses qui soient pour une solution paci-fiq-ue ont été celles qui ont été aoumises et refusées perr L9 Cai-

lle». SITUATION GRAVE

M. Menzies a crjouté « La si-tuation est actuellement tees très grcrve. Elle retourne exactement à ce qu'elle était il y a deux se-maines ».

Interrogé sur l'éventualité d'un recours au conseil de sécurité, il a déclaré ignorer si la question

« LE COMPLOT EST POUR SAMEDI »

Sous ce titre, en mcmchette de huit colonnes, le Journal « A.1 Akh_ bar » rapportait ce matin que « le complot contre la ncrvigation dans le Canal de Suez a commencé ••

Rapportant le communiqué pu-blié hier par l'ex-Compagnie du Canal de Suez- à l'inte.ntion de son persane] non égyptien dans le Ccmal, qui se compose de 100 pilotes environ et de 570 fonction-naires, notre confrère précité, souligne que cette demande a été formulée six heeres après les con-versations des Chefs des Gouver-nements britcmnique et français

à Londres. Les milieux renseignés, crjoute

notre confrère précité, déclarent que cette mesure constitue la première étape du plern établi par la Grande-Bretagne et la France pour interrompre la navigation dans le Canal. Mais l'Egypte, dit-il, est prête à faire face à toute éventualité et la navigatien dans le Canal ne s'errrêtera pas ne fut-ce qu'une heure seulement. Un plan a été établi par l'Egypte pour le maintien- de la navigation, dans le Canal dans toute les cir-constances.

« LE SECRET DU COMPLOT » Le correspondcmt de SAkhbar à

Paris rcrpporte en outre qu'interro-gé par les représentants de la Presse au sujet des mesures qui pour-raient être prises si le gou-vernement égyptien contraignent les pilotes à demeurer en fonc-tions, le porte-parole officiel du Ministère franjais des Affaires E-trcrngères a déclaré que « le de-voir du Gouvernement français est de protéger ses ressortis-sants ».

sera portée devant cet organisme. LA FORCE

En réponse à une cpeestion au sujet de l'éventualité d'en recours et l'usage de la force pour la so-lution du prcblème, Menzies a dé-claré : « le préfère pair le mo-ment dire que c'est l'Egypte seu-le qui a recours à la force dans cette aficrire du Canal ».

DETAILS

Répondant à d'autres questions, M. Menzies a fait les déclarations suivcmtes :

1. - Le plcrn espagnol n'a eu crucune répercussion cruprès du gouvernement égyptien.

2. - Le Président Gamal Abdel Nasser n'a fcrit crucune cru cours des discussions du Ccri-re, au plcm indien soumis à la conférence de Londres. M. Men-ziesa résumé comme uuit l'erttitude du Président : « Nous sommes les propriétaires do Canal et nous devons le gcrrder ».

3. - La question du finance-ment du Sudd Ali n'a été nulle-ment évoquée cru cours des dis-cussions du Caire.

4. - Le Président Gama] Abdel Nasser n'a pas dit que les propo-sitions des 18 nations eont équi-tables du point de vue fincrnc-ier. Il a décrit le plcrn relcrtif à un contrôle international du Canal comme une tentative « de colo-nialisme collectif »,

5. - La question du blocus é-tabli contre les navires israéliens a été évoquée au cours c'ess eussions du Caire, une fois par le Président et une autre fois par le comité mais à titre d'argument pour des questions differentes.

Menzies a refusé de donner son impression personnelle cru sujet du Président Gctmal Abdel Nasser. Il se cantenta de dire que le Président Gcrmal Abdel Nasser n'apprécie pas' entière-ment les problèmes financiers se rattachant à la gestoin du Canal.

LE BLOQUAGE

DES AVOIRS STERLING

DE L'EGYPTE

IMPORTANTE CONFERENCE AVEC LE NUNISTRE

DES FINANCES

Le conseil des gouverneurs du Fonds Monétaire International tiendra une réunion le 24 courant à Washington pour examiner la question des restrictions monétai-res.

On apprend que le gouverne-ment égyptien portera devant la conférence la question du bloqua-ge de ses avoirs en sterling et en francs à la suite de l'affaire de Suez.

Me. Ahmed Zaki, gouverneur égyptien du Fonds Monétaire, ar-rivera ces prochains jours a Wa-shington pour prendre part à la conférence du Fonds Monétaire.

UN PILOTE OBTIENT IMIŒDIATEMENT LA

NATIONALITE EGYPTIENN'E

Mokadam Abdallah El Habachi, pilote cru Cemal et ressortisscrnt frcrnçais a demandé hier au gou-vernement égyptien de lui accor-der la nationalité égyptienne à la suite de la demande faite pax l'ex-Compagnie à son personnel non égyptien de cesser te trcrvcril. M. Zakaria Mohieldine, ministre de l'Intérieur, lui a =cordé sé-ance tenante la ncrtionalité égyp-tienne.

Pour la Bienfaisance A la mémoire du regretté Dr.

Emile ORFALI: Mme Vve Dr. Emile Orle

verse au profit de: Bienfaisance Grecque Ortho-

doxe Egyptienne P.T. 10.000 Porteuses d'Aromates 5.000 Yad El Ehsan 5.000

--- A la mémoire du regretté M.

Henri LIRWAND: Hôpital Israélite

M. et Mme Isaac Barouch 100

A la mémoire du regretté M. Victor AGHION:

116pital israélite Mme Clémentine Adda 100

A la mémoire du regretté M. Bondi ELIA:

Le Refuge M. et Mme Charles Rofé 200

Bourse des Contrats d'Alexandrie

Clôture Ouverture

Longue sole: précédente de ce jour

Novembre 101.90 102.15 Janvier 101.15 101.55 Mars 100.50 -.- Sore moyenne: Octobre 73.40

72.80 Décembre 73.45

73.05 Février 74.20

73.55 Avril 74.30

Marché calme.

Cours de devises étrangères en Egypte

12 SEPTEMBRE

Voici les cours d'achat et de vente des devises étrangères en Egypte tels que fixés pat la Na-tional Bank pour la journée d'au-jourd'hui:

Achat Vente P.T. P.T.

Dollar U.S. 35.1020 35.1724 Dollar Can. 35.8588 35.9307 Livre Sterling 97.4 97.6 Fr. Suisse 8.02735 8.04344 Mark AIL 8.35403 8.37074 Pr. Bel. (100) 70.1085 70.2487 Fr. Franç. (100) 9.935 9.965 Florins Hall. 9.145 9.181 Escudos Port. 1.20735 1.21465 Cour. Suéd. 6.77553 6.78908 Cour. Norv. 4.88140 4.89116 Cour. Dan. 5.04201 5.05209 Rupees Indiens 7.298 7.326 Lires Ital. (100) 5.567 5.579 U.S. Doll. of Account (Japon-Turquie) 34.786 34.872 Lst. (Indonésie) 97.4 97.6

Marchés de coton étrangers

NEW-YORK Octobre e. 33.80+ 7 Décembre ... 33.83+ 4 Mars ... ... 33.86+13 Mai ... 33.75+10

VLI.LE•.-ORLEANS Octobre ... 33.77+ 4 Décembre ... 33.80 I- 5 Mars ... ... 33.78+ 5 Mai ... 33.72+10

SAU-PAULO Décembre ••• 37.10

38.40 37.75 38.-

•••

•••

Pe•

p."

•••

•••

•• • •••

... 48.10 ▪ ,.. 47.95 ••• ..• 47.65

••• ..• 25.50 ••• 25.20 ▪ 24.95

... 24.85 24.80

Les cours de l'or à Paris Or fin (barre 12 kg) Incoté Or fin (barre 12 kg) Incoté Or fin (ling. 1 kg)... 473000 Napoléon... ... 3420 Demi-Napoléon ... ... 1720 Suisse 3250 Union Latine... ... •.• 3130 Souverain.- ... ••• 4200 Demi-Souverain ... •••• 1990 20 Dollars 1648G 10 Dollars ... 8240 5 Dollars ... „.. 4030

50 Pesos ... ... 19000 20 Marks... ... 4280 10 Florins ... 3200

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Marchés des Valeurs Marché en réaction. Clôture

sans affaires. Emprunt National ... 9760--20 Foncier 1951 ... 1200-'4 Transp. and Eng. ... 436- 9 Kom Ombo... ... 364- 3 Béhéra ..• 432+ 2 Immeubles d'Egypte 680--10 Bonded 650--10 Eastern Cy. 1290-- 6 Nettoyage ... 840-20 Oilfields... e. ... 365- 5 Coppet ••• be• 816-- 7 Filature Nationale ... ••• 1290+ 4 Engrais ... 600-- 6 Abou Zaabal 1250-46 Emballages ... ... 555- 5 Egrenage... 1450-34

Les devises à Paris (marchés parallèles)

Dollar ... 406.- Dollar canadien ... 408.- Franc suisse ... 96.25 Franc belge ... ..• 8.10 Couronne danoise 58.- Couronne norvégienne 54.- Couronne suédoise ... 76.- Florin ... 104.- Peseta ... ,•• . 8.90 Escudo... ••• ••• 14.--

••• .•• lied 0.675 Peso argentin... ••• 13.- Deutschmark ..• 96.50 Cruzeiro ... ..• 4.50

Les devises à New-York Ache

Sterling... ... •• • ... 2.58 France ... ••• ... 2.41 Belgique... ••• ... 19.90 Italie... • •• .158.75 Palestine... ... ••• ... 40.- Afrique du Sud ••• ... 2.60 Brésil ... Mexique... ".

••• ... 1.39 ▪ 7.95

Argentine ... ••• ... 3.10 • Incoté • • •

NEW YORK TRANSFERTS STERLING ACCourrrs

Sterling transferts 2.7510 Sterling américains ... 2.7844 Sterling registered 2.7687 Sterling area Incoté Livre ég. export... Insoté

Nouvelle loi sur la vente des titres

a tempéeament Le Président de la Républi-

que a promulgué hier par décret une nouvelle loi régle-mentant la vente à crédit des titres de valeurs mobilières.

En vertu de cette nouvelle loi, le capital de toute entre-prise exerçant cette activité doit ê.tre, 20.0f/0 livres. DIS ociétés existantes ont reçU délai de deux eins paie porter leur capital à go.000 livres.

En outre, ces entreprises doivent s'inscrire dans lç re-gistre des assurances et‘ver-ser un droit de 50 livres.

Un immeuble s'écroule sur ses habitants

7 MORTS ET 16 BLESSES

Un immeuble vétuste sis a . quartier de Khalife au Caire s'est écroulé hier soir sur scs habitants.

On déplore 17 morts et le blessés.

La police alertée a organisé rapidement les travaux•de se-cours et plusieurs équipes de sapeurs-pompiers aver„ d rnatérile de sauvetage se sont empressés sur les lieux pour procéder aux travaux de dé-- blaiement.

Le commandant de la poli-ce du Caire et le gouverneur ont dirigé personnellement les travaux de sauvetage qui se poursuivirent toute la _nuit.

6 parmi .les blessés sont, dans un état critiqUe•

line enquête pénale et tech-nique vient d'être ouverte pour établir les causes de l'é-croulement et la négligence éventuelle du propriétaire de l'immeuble.

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LE COMMUNIQUE ANGLO - FRANÇAIS

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Cotons égyptiert.s: Nov.-Déc. ... •.• JanysFév.

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Sept.-Oct. Nov.-Déc. ..• Jany.-Fév.

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