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POINT SUR… À DÉCOUVRIR Le magazine des professionnels du bâtiment 62 Avril/Mai/Juin 2013 Des fenêtres coulissantes hors norme PROFESSION SOCIAL & JURIDIQUE Les tuiles " béton " La maison Saint-Gobain Multi-Confort Les accidents du travail (deuxième partie) RAGE 2012, un vaste programme Affaires de Affaires PROS DOSSIER Laissant entrer la lumière naturelle été comme hiver et captant de l’énergie renouvelable, les fenêtres deviennent un élément essentiel pour le confort intérieur des bâtiments. Et, plus elles sont grandes, meilleur est le bilan bio- climatique de la maison.

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point sur… à découvrir

Le magazine des professionnels du bâtiment

62Avril/Mai/Juin 2013

Des fenêtres coulissantes hors norme

profession

sociAL & JuridiQue

Les tuiles " béton " La maison Saint-Gobain Multi-Confort

Les accidents du travail (deuxième partie)

RAGE 2012, un vaste programme

Affairesde

AffairesPROS

dossier

Laissant entrer la lumière naturelle été comme hiver et captant de l’énergie renouvelable, les fenêtres deviennent un élément essentiel pour le confort intérieur des bâtiments. Et, plus elles sont grandes, meilleur est le bilan bio-climatique de la maison.

Pour vous abonnerGRATUITEMENTRenvoyez ce coupon à :Gedimat affaires de Pros 6/8, rue Louis Rouquier 92300 Levallois-Perret

05 Les écHos du BÂtiMent

10 dossier

Des fenêtres coulissantes hors norme

16 point sur...

Les tuiles " béton "

Les derniers produits proposés par les fabricants

06 nouveAutés

20 à découvrirLa maison Saint-Gobain Multi-Confort

19 professionRAGE 2012, un vaste programme

Responsable de la publication : GedimatConception/réalisation : PrimaveraCrédits photographiques : Couverture / sommaire : Monier, Reynaers, Saint-GobainP. 6 : Edma Outillage, EPI Flooring, Kerneos, PlastoP. 7 : Diagral, Knauf Insulation, Sebico, VicatP. 8 : Bosch, Bradstone, FP Bois, MakitaP. 10 - 11 : AMCC, Kawneer, K-Line, TechnalP. 12 : KDI, K-Line, TechnalP. 14 : Kawneer, LEUL, Millet, Minco, SoprofenP. 16 - 17 : MonierP. 20 - 21 : Saint-Gobain

Les tuiles " béton "

La maison Saint-Gobain Multi-Confort

62 soMMAire

AffairesPROSde

Même si le strict respect

des traditions régionales

incite à choisir des versions

terre cuite, si l'on veut rénover

dans les règles de l'art,

les tuiles improprement

appelées " béton " sont

un matériau de couverture

aux nombreux atouts.

Construite dans un lotissement, la maison Saint-Gobain Multi-Confort est la vitrine des compétences des sociétés du Groupe en matière de développement durable.

n°Des fenêtres

coulissantes

hors norme

Tirer le meilleur parti énergétique

et de confort des fenêtres est

l’un des enjeux de la RT 2012

pour valoriser la conception

des bâtiments basse consommation

et bioclimatiques. La RT 2012

caractérise les fenêtres

par leur capacité à diminuer

les consommations de chauffage

et d’éclairage grâce à leurs apports

solaires gratuits de lumière

et de chaleur en hiver.

23 infos sociALes & JuridiQues

Les accidents du travail (deuxième partie)

Nom :

Prénom :

Profession :

adresse :

Code postal : Ville :

aboNNemeNt affaiRes de PRos (n° 62)

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ActuALités

Holcim (France) S.A.S.

Guide du MaçonCiments et Chaux Hydrauliques

Force. Performance. Passion.

Holcim remet à jour le Guide du maçonDepuis plusieurs années, Holcim met gratuitement à la disposition des professionnels son Guide du Maçon. Ce petit livret, très pratique à transporter sur les chantiers, présente de manière thématique, par application, toute la gamme de ciments et de chaux hydrauliques d'Holcim et leur utilisation. L'objectif de ce guide est d'aider les maçons à choisir le ciment ou la chaux qui correspond le mieux à leurs besoins et de leur présenter toutes les informations pratiques de chaque produit pour une utilisation optimale et des résultats performants. Le Guide du Maçon comporte également des conseils de manutention et rappelle les règles de sécurité à adopter sur un chantier. Holcim vient de mettre à jour ce guide avec ses nouveaux produits et notamment le ciment Premium Multi-usages, le 1er ciment du marché éco-conçu à émissions de CO

2 réduites et distribué dans un sac 100 %

biodégradable, recyclable et compostable. Ce guide existe en version papier et peut être téléchargé sur le site www.holcim.fr

La Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB), dont l’une des principales missions est d’assurer la promotion des matériaux en terre cuite, a développé un site Internet dédié à la valorisation du savoir-faire des artisans et des PME de ce secteur. www.artisans-terrecuite.fr s’adresse aux particuliers, mais également aux prescripteurs et aux architectes des monuments historiques à la recherche de produits faits main et haut de gamme pour la construction, la rénovation ou la restauration. Le site rassemble aujourd’hui une vingtaine d’adhé-rents de la FFTB et devrait en fédérer près de 80 à terme. S’il a pour vocation de valoriser la terre cuite, le site a également pour objectif de générer des demandes pour les artisans. Ainsi, une place importante leur a été réservée à travers un moteur de recherche multicritères (nom, département, produits...) et une carte de France dynamique permettant d’accéder directement aux professionnels proches de chez soi.

Les échos du bâtiment

danoline devient Knauf danoline

QualiBat, un site à consulter

Riche et inédite, la gamme de plafonds plâtre acoustiques et décoratifs Danoline offre des compétences tech-niques, un savoir-faire et une qualité de service qui ont largement contribué à son succès auprès des professionnels du bâtiment. En absorbant cette entreprise, Knauf entend capitaliser sur la notoriété acquise par les produits Danoline ainsi que sur sa propre expertise de la filière sèche. L’entité, qui prend le nom de Knauf Danoline, fait souffler un vent de créativité sur les plafonds. Cette gamme apporte en effet une réponse exclusive à tous les besoins en intégrant une vaste palette de solutions de dalles en plâtre prêtes à poser ou sur mesure. Elle ouvre d’infinies possibilités architecturales en jouant sur le type de décors (dimensions, couleurs, perforations rondes, carrées, micro-carrées, micro-oblongues…), les dimensions (dalles carrées, rectangulaires…), et même les types de bords (droits, feuillurés, semi-encastrés…). Des atouts qui font de Knauf Danoline une référence incontournable dans la réalisation de plafonds et compléments acoustiques muraux, pour tous types de chantiers (locaux industriels, commerciaux, hospitaliers et éducatifs, hôtels, ERP), en neuf comme en rénovation.Pour en savoir plus : www.knaufdanoline.fr

Organisme de qualification et de certification des entreprises du bâtiment, QUALIBAT a pour mission d’apporter aux prescripteurs et aux donneurs d’ordre, privés et publics, professionnels comme particuliers, les informations nécessaires pour apprécier et sélectionner les entreprises les plus aptes à mener à bien leurs projets. Pour répondre à ces objectifs, QUALIBAT a développé le site Internet www.travaux.qualibat.com qui permet aux internautes d’avoir accès à plusieurs rubriques d'informations telles que :- Les "Fiches pratiques" qui délivrent des informations

techniques et des conseils juridiques touchant l'habitat. Cette rubrique est appelée à s'enrichir de nouveaux thèmes chaque mois ;

- La "Foire aux questions" qui apporte des réponses aux questions que tout néophyte peut être conduit à se poser et qui propose un lexique de termes techniques ;

- La rubrique "Contact" qui permet de joindre QUALIBAT, mais aussi de laisser des commentaires en termes d’évaluation d’une entreprise, ou de déposer une réclamation.

Autre avantage, le site permet aux particuliers de consulter le "Certificat QUALIBAT" de l’entreprise retenue, mais aussi de vérifier sa période de validité (un certificat n’est valable qu’un an).

Très active, l’association Qualit’EnR met tout en œuvre pour protéger d'une part les consommateurs des pratiques frauduleuses des professionnels non qualifiés, et d'autre part l’ensemble de ses marques " Reconnues Grenelle Environnement " par les pouvoirs publics : Qualisol pour le solaire thermique, QualiPV pour le photovoltaïque, Qualibois pour le bois énergie et QualiPAC pour les pompes à chaleur. Ces marques permettent de conforter les particuliers dans le choix d’un bon professionnel. Il existe pourtant des entreprises peu scrupuleuses qui utilisent les logos de l’associa-tion, sans autorisation ni qualification. Qualit’EnR annonce ainsi la 6ème condamnation pour usage frauduleux (contrefaçon) de ses quatre marques. Qualit’EnR a également envoyé 34 mises en demeure depuis le début de l’année pour défendre ses marques. Pour s’assurer qu’une entreprise est bien qualifiée, l’association propose un module dédié " Entreprise qualifiée ? " sur la page d’accueil du site Internet www.qualit-enr.org. Il suffit de renseigner le nom de l’entreprise ou son SIRET pour vérifier ses qualifications. Pour rappel, l’utilisation frauduleuse d’une marque est passible d’une peine allant jusqu’à 3 ans de prison et de 300 000 euros d’amende.

la fftB valorise le savoir-faire des artisans de la terre cuite

Qualit’enr protèGe ses marQues

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nouveAutés

En dirEctdEs fabricants

Masquage pour surfacesdifficiles

Votre bétonextrême

Des bandes bien roulées

Certains travaux de bétonnage extrême exigent un mélange qui s’emploie facilement avec un durcissement et une remise en service rapides. Proposé par Kerneos, FonDag® répond à ces critères. C’est un béton prêt à l’emploi qui résiste à des températures de - 180° C à + 1100° C, à l’abrasion, à l’érosion, à l’usure, à la corrosion (jusqu’à pH ⩾ 3,5), et qui permet une remise en service rapide (entre 8 à 10 heures après coulage). Le durcissement très rapide du produit facilite la gestion du chantier et assure un gain de temps. FonDag® s’adresse aux travaux de maçon-nerie des bâtiments agricoles, des sols industriels, en environnements agressifs et dans l’eau : dallages, linteaux, tampons, scellements de plaques et regards, rebouchages de trous et fixations variées nécessitant un ancrage rapide après coulage. En sac de 25 kg.

Système d’assemblage totalement innovant et exclusif, conçu par le service Recherche et Développement d’EPI Flooring et dédié à ses sols stratifiés, zip’n’go facilite l’assem-blage des lames par simple verrouillage à l’aide d’une languette positionnée sur leur côté court. Ce concept inédit offre une pose rapide, précise et sans effort. En quelques gestes simples, ce système permet d’assem-bler les lames des sols stratifiés du fabricant, sans outil. Il suffit, tout d’abord, de positionner et d’emboîter le côté court des 2 lames. Ensuite, il faut retirer la languette zip’n’go, ce qui permet d’assembler les 2 lames entre elles. Outre la garantie de 25 ans, ce système permet un démontage des lames en les coulissant simplement dans le sens inverse au niveau du joint. Le sol se repose ensuite sans effort, après avoir repositionné les languettes dans les rainures des lames. Ce principe de pose permet de renouveler les opérations de démontage et de montage sans le moindre risque d’usure. Zip’n’go est disponible dans un large choix de gammes et de décors proposés par les marques d’EPI Flooring, Homflor et Alsafloor, soit 13 gammes et plus de 60 décors. Pour accompagner les poseurs dans cette innovation, EPI Flooring a conçu une vidéo de pose, à consulter en ligne sur www.epi.fr/zipngo, ou directement sur son Smartphone, via un flashcode dédié.

Destinés aux plaquistes, les nouveaux rouleurs d’angle intérieur et extérieur Edma outillage permettent de serrer rapidement, en un seul mouvement, les bandes à joints enduites dans les angles horizontaux et verticaux. Plus besoin de faire des allers-retours d’escabeau ou de marches de plaquistes, ces nouveaux rouleurs permettent d’atteindre jusqu’à 3,50 m de hauteur en gardant les pieds au sol, grâce à leur manche de 140 cm. Pour une plus grande longévité, ils sont conçus avec des matériaux de grande qualité. Les têtes supports des roulettes sont en inox. Les roulettes sont en plastique Téflon pour un roulement précis et fluide. Le manche, quant à lui, est conçu en aluminium pour un maximum de légèreté et un plus grand confort d’utilisation. Les rouleurs d’angle sont facilement nettoyables à l’eau. Travailler avec les rouleurs d’angle permet d’éviter les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) liés à l’utilisation intensive d’un escabeau.

Adapté aux surfaces irrégulières (béton, bois brut…) intérieures et extérieures, le ruban de masquage Scotch® 2060 commercialisé par Plasto offre un résultat impeccable et précis. Il se compose d’un papier de masquage légèrement crêpé et d’une masse adhésive en caoutchouc naturel. Grâce à son pouvoir adhésif élevé, le ruban de masquage adhère parfaitement sur des surfaces rugueuses, poreuses et légèrement pous-siéreuses (carrelage). Il peut être enlevé sans résidus jusqu’à 3 jours après l’application, même s’il a été exposé aux UV. Sur des surfaces non critiques et non exposées aux UV, le retrait du ruban peut se faire sans trace au bout d’une semaine. Conçu pour les applications nécessitant une excellente adhésion instantanée, même par basse température (3° C minimum), le ruban de masquage offre une excellente résistance à la rupture (4,3 kg/cm). Il est proposé en trois versions : 50 m x 25 mm, 50 m x 38 mm et 50 m x 50 mm.

Le stratifié sans effort

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no

uve

Auté

s

Acteur majeur sur le marché de l’assainissement non collectif, Sebico annonce la commercialisation de la microstation aquaméris, un procédé compact de traitement biologique des effluents d’origine domestique. Bénéficiant de l’agrément ministériel 2012-030 (modèles 5, 8 et 10) Équivalents Habitants, et conforme à la norme CE 12566-3, la microstation est conçue en deux citernes en polyéthylène pour faciliter le transport, la pose et l’intégration dans les implantations difficiles d’accès. Le prétraitement et le stockage des boues sont réalisés dans une fosse toutes eaux Fan qui assure la décantation et la séparation des matières solides, la liquéfaction et la digestion des matières piégées et le stockage

Une grandefamillePour permettre d’identifier le ciment le plus adapté aux travaux à réaliser, condition première de réussite d’un ouvrage de qualité, Vicat lance sur le marché français une nouvelle gamme de ciments sous la marque Les Ciments Vicat. Fabriquée en France, certifiée NF, elle répond à l’ensemble des besoins des clients en offrant une meilleure lisibilité des avantages de chaque produit en fonction des travaux à réaliser. L’offre est segmentée en six familles. Trois sont disponibles en sacs et en vrac : oPtIMat (ciment multi-usages), ExtrEMat (ciment hautes résistances) et PErForMat (ciment hautes performances). Deux sont proposées uniquement en vrac : StrUCtUrat (ciment performances élevées) et ULtIMat (ciment très haute résistance aux sulfates). La sixième, PoLyCIMat, disponible uniquement en sacs, est un ciment à maçonner polyvalent. Chaque famille est également une gamme en soi puisqu’aux performances du ciment s’ajoutent, selon les produits, des caractéristiques distinctes adaptées à un usage plus spécifique (décoffrage rapide, prise-mer…). Vicat a porté une attention parti-culière à l’information figurant sur les sacs (iconographie qui illustre le domaine d’emploi, usages, poids, indice de performance…).

Un traitement efficace

Knauf Insulation, fabricant d’isolants en laine minérale, de verre, de roche et en polystyrène extrudé, élargit sa gamme de produits isolants en polystyrène extrudé avec Polyfoam Duo. Spécialement conçu pour l’isolation thermique des acrotères, Polyfoam Duo est également adapté à l’isolation thermique des soubas-sements par l’extérieur et à la bande de réserve située entre le sol fini et le début de l’isolation par l’extérieur. Revêtus sur une face d’une protection de 10 mm composée de particules de bois et de ciment, les panneaux affichent un coefficient de conductivité (lambda) de 0,029 W/(m.K) et une résistance thermique élevée (R = 2,05 m2.K/W) pour une épaisseur d’isolant de 60 + 10 mm. Grâce à leurs bords rainurés-bouvetés, ils s’emboîtent facilement pour une mise en place rapide. Insensibles à l’eau, ils présentent une haute résistance à l’impact, aux UV et à la compression. De plus, leur aspect de surface garantit une isolation esthétique qui ne nécessite pas le recours à un enduit. Dimensions : 600 x 1250 mm, et de 40 + 10 mm à 120 + 10 mm d’épaisseur.

Un duo polyvalent

des boues. Le volume adapté de la fosse toutes eaux permet de lisser les à-coups hydrauliques et organiques générés par la production normale d’eaux usées d’une habitation, et de disposer d’un volume conséquent pour le stockage des boues afin de faciliter les vidanges. Placée après la fosse toutes eaux, une cuve assure le traitement des effluents par oxygénation (diffusion de fines bulles d’air qui développent des bactéries aérobies et anaérobies fixées sur un support de biomasse). Ce processus de traitement est sûr, stable et très réactif. Après plusieurs mois d’essais dans des conditions extrêmes, la microstation Aquaméris a obtenu des performances épura-toires particulièrement exceptionnelles.

L’ouverture et la fermeture des volets battants deviennent une véritable corvée lorsque toutes les fenêtres de la maison en sont équipées. Les commander à distance sans effort avec une motorisation n’est plus un problème avec le Diagral by adyx. Ce système fait intervenir un opérateur électrique discret qui se place sur le linteau ou sur le rebord de la fenêtre. Équipé de deux bras articulés, il reprend la cinétique (le mouvement) du bras humain. Les bras sont pilotés par un clavier mural tactile ou vocal placé à l'intérieur, ou à l’aide d’une télécommande radio. La motorisation se choisit en fonction de la largeur des fenêtres, du poids et de l’épaisseur des volets ainsi que de la profondeur du tableau. Le clavier mural pilote un seul volet. La télécommande radio livrée avec un support mural permet de piloter à distance plusieurs volets. Elle est compatible avec l’ensemble des automatismes et des alarmes proposés par Diagral.

Ils obéissent au doigt ou à la voix

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trompe-l’œil

Très appréciés des professionnels, les coffrets pour outillage protègent les outils des chocs lors de leur transport et prennent peu de place lorsqu’ils sont rangés par encliquetage. Bosch propose

un concept unique : le gLI PortaLED Professional, un coffret de transport équipé d’une lampe de chantier. Intégré au couvercle, ce puissant éclairage est constitué de 60 LEDs

particulièrement robustes et résistantes aux chocs. Avec 3 niveaux d’intensité lumineuse réglables et 4 positions d’installation, la lampe éclaire toujours avec précision la zone de travail. Le GLI PortaLED Professional offre une véritable solution d’éclairage sur les chantiers peu ou mal éclairés. L’artisan fait l’économie du transport d’une lampe de

chantier classique, souvent plus lourde ou pas toujours rangée au bon endroit. L’alimentation électrique est assurée par une batterie

Li-Ion de 14,4 ou 18 V. Avec la batterie de 18 V 3 Ah complètement chargée et une intensité lumineuse maximale, la lampe éclaire pendant 3 heures. Elle peut fonctionner durant le transport du coffret, ce qui permet aux artisans d’accéder à leur site en toute sécurité. Le GLI PortaLED Professional existe en 2 tailles et est disponible seul ou avec une perceuse-visseuse sans fil de 14,4 ou 18 V.

nouveAutés

Une lampe toujours à portée de main

L’année 2013 est pour Bradstone une année pleine d’imagination et d’audace avec le lancement d’un dallage extrêmement raffiné. Les dalles Deauville tissent en effet sur le sol une matière en trompe-l’œil des plus séduisantes, par un jeu de nuances contrastées et croisées. Elles sont incurvées sur leur longueur et légèrement convexes aux extrémités. Dispo-sées en croix en alternance avec le cabochon cubique Armor (gris foncé), elles composent un dallage haut en relief, semblable à un

ouvrage de vannerie ou à un tissage harmonieusement déroulé au sol. Les dalles sont proposées en 2 teintes nuancées : Languedoc (beige nuancé) et Ardennes (gris perle). En pierre reconstituée antidérapante et ingélive, les dalles mesurent 45,5 x 23,5 x 3,5 cm et les cabochons 10 x 10 x 3,5 cm.

Un moteur endurantAu plus près des attentes des agenceurs, menuisiers, électriciens, bricoleurs avertis, Makita enrichit sa gamme Li-Ion avec deux nouvelles perceuses-visseuses, la BDF459rFE et la BHP459rFE à percussion, et avec une visseuse à chocs, la BtD129rFE. Elles se distinguent par la technologie BL Moteur, un système de moteur sans charbon qui optimise leur endurance, leur performance et leur durabilité. Leur capacité de travail est supérieure de 40 % en comparaison d’un moteur standard. L’absence de frottements permet de gérer l’énergie de la batterie et de

réduire l’échauffement. Les machines sont équipées d’une batterie 18 V Li-Ion 3 Ah et d’un chargeur Makstar, qui assure une charge à 100 % en 22 minutes. Elles sont dotées d’une LED à fonction pré-éclairage qui renforce

la visibilité dans les zones sombres. Les deux perceuses-visseuses sont munies d’un mandrin autoserrant de 13 mm. Le modèle à percussion possède une cadence de frappe

pouvant atteindre 22 500 coups/min. La visseuse à chocs dispose d’une vitesse à vide maximale de 2 500 tr/min et d’une cadence de chocs qui peut atteindre 3 200 coups/min. Avec un couple maximum

de 160 Nm et un variateur de vitesse, elle effectue des vissages progressifs et rapides.

En réponse à la demande des architectes d’intérieur et des particuliers à la recherche d’innovations, FP BoIS dévoile le bardage Verniland aspect Claire-Voie, le premier de sa catégorie en pin des Landes sans nœud, abouté et avec une finition saturée. Reproduisant la pose de lames à claire-voie, il met en valeur chaque construction par son apparence légère, mariage d’authenticité et d’originalité. Décliné en quatre tons bois (Gris Armor, Cannelle, Réglisse et Merisier), il autorise de nombreuses possibilités décoratives. Installées sur un pignon, les lames dotées de profils en V peuvent être utilisées à

l’horizontale comme à la verticale. Ce système autobloquant ne nécessite aucun calage fastidieux lors de la pose et protège l’étanchéité de la façade. Le clouage est aisé et discret. Le bardage, certifié PEFC, garantit des profils " zéro défaut " grâce à l'élimination des poches de résines et des nœuds. L'aboutage offre une rectitude, une stabilité et une résistance des lames dans le temps. Il les préserve également de l’apparition de nœuds lors des expositions au soleil. Réalisés sans solvants ni formaldéhydes, les finitions et le collage sont labellisés Excell Vert.

Un aspect de bon aloi

dossier

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Des fenêtres coulissantes hors norme

Des dimensions et des ouvertures imposées

Les fenêtres sont proposées en différentes dimensions standard. Les plus grandes baies vitrées mesurent 215 cm de haut et 240 cm de large, quel que soit le matériau de la menuiserie. Au-delà, il faut faire appel au "sur-mesure ". Les envies les plus folles ne pourront cependant pas toujours être réalisables, car les dimensions d’une baie vitrée sont limitées. • La glace (le verre) qui sort des usines verrières

est découpée en panneaux de 6 x 3 m pour des raisons de dimensionnement des fours, de transport et de sécurité. C’est avec des profilés en aluminium que l’on peut réaliser de grandes baies

De vilains canards, facteurs de déperditions thermiques, les fenêtres sont devenues des acteurs majeurs du bâtiment. Tirer le meilleur parti énergétique et de confort des fenêtres est l’un des enjeux de la RT 2012 pour valoriser la conception des bâtiments basse consommation et bioclimatiques. La RT 2012 caractérise les fenêtres par leur capacité à diminuer les consommations de chauffage et d’éclairage grâce à leurs apports solaires gratuits de lumière et de chaleur en hiver. Elle impose un minimum de 1/6 de surface vitrée par rapport à la surface habitable avec un maximum de fenêtres orientées au sud afin d'obtenir des apports solaires élevés et un niveau d’éclairement naturel important et confortable.

Laissant entrer la lumière naturelle été comme hiver et captant de l’énergie renouvelable, les fenêtres deviennent un élément essentiel pour le confort intérieur des bâtiments. Et plus elles sont grandes, meilleur est le bilan bioclimatique de la maison.

> > > vitrées, à châssis fixe et/ou vantail coulissant. À dimensions égales, la section des montants et des traverses des menuiseries en bois ou en PVC serait beaucoup trop importante et inesthétique. Les profilés en aluminium sortent des usines avec des longueurs de 6,50 m. Ainsi, un vantail ou un châssis fixe ne peut actuellement mesurer plus de 6 x 3 m. Ce qui représente déjà une surface de 18 m2.

Double vitrage et grandes dimensions représentent un poids important qui ne pose pas vraiment de problème sur des châssis fixes. Par contre, il devient crucial lorsqu’il s’agit d’un vantail coulissant qui peut peser jusqu’à 250 kg.

Une étude* montre que, à caractéristiques de vitrage et de menuiserie égales, plus on augmente la surface de la fenêtre et plus elle est isolante, plus les gains solaires augmentent et plus l’apport de lumière naturelle est important. En hiver, une fenêtre bien orientée peut ainsi capter plus d’énergie qu’elle n’en perd et devenir " positive " dans certaines conditions. En été, des protections extérieures (volets et stores) ou des masques (brise-soleil et végétation) permettent de limiter les apports de chaleur tout en conservant une bonne transmission lumineuse. Dans ces conditions, l’augmentation de la surface des fenêtres permet de contribuer à la fois à la baisse de la consommation énergétique, au confort et à l’esthétique de la maison.

* L’augmentation des surfaces vitrées : une réponse à la RT 2012 -Cardonnel Ingénierie – mars 2010.

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Différents systèmes d’ouverture/fermeture sont proposés :• Une manœuvre par levage. Lors de l'ouverture, un

chariot de levage soulève l'ouvrant, ce qui facilite la manœuvre et réduit l'usure prématurée des joints. À la fermeture, les roulettes de guidage s’escamotent, le coulissant s’affaisse, vient comprimer les joints périphériques contre le dormant et assure une étanchéité à l’air maximale.

• Un ouvrant coulissant à frappe se déporte vers l’intérieur avant de coulisser parallèlement au deuxième vantail. Lors de la fermeture de la baie, l’ouvrant vient comprimer le joint isolant du châssis sur toute sa périphérie comme une fenêtre à frappe. L’étanchéité à l'air et à l'eau s’en trouve optimisée, d'où une excellente isolation thermique et phonique. De même, le verrouillage périphérique garantit de hautes performances en termes de sécurité. En outre, ce type de châssis permet la position oscillo-battante, idéale pour aérer la pièce.

Toujours plus Aujourd’hui, un double vitrage standard est noté 4/16/4 (VIR ou ITR). Appelé aussi peu émissif (FE), un VIR (Vitrage à Isolation Renforcée) ou ITR (Isolation Thermique Renforcée) subit un traitement spécial appliqué sur une des faces intérieures du double vitrage. Le verre rendu faiblement émissif renvoie par rayonnement les calories produites par le chauffage vers l’intérieur et réduit les déperditions calorifiques de plus de 40 % par rapport à un double vitrage classique. Le choix même d’une fenêtre est optimisé en tenant compte du coefficient Uw, du facteur solaire (Sw) et de la transmission lumineuse (TLw) de la menuiserie et de son vitrage. Ces performances s’inscrivent dans un compromis optimal qui varie selon la zone géographique, l’orientation, les surfaces vitrées, le type de vitrage, la fonction du bâtiment et ses équipements en protection solaire et en fermetures. Pour améliorer les performances du double vitrage et atteindre les valeurs exigées par la RT 2012, la lame d’air est souvent remplacée par un gaz neutre plus isolant, de l’argon. Le double vitrage s’équipe

aussi de profilés intercalaires " à bords chauds " ou " warm edge " qui équilibrent les températures sur l’ensemble de sa surface et réduisent les condensations.Le triple vitrage est 40 % plus isolant que le double vitrage, mais aussi plus épais (32, 36 ou 44 mm contre 24 mm). Des études montrent que dans nos climats tempérés, l’économie d'énergie est négligeable. Les fenêtres à triple vitrage possèdent un facteur solaire et une transmission lumineuse moins performants que celles à double vitrage. Cette option est conseillée dans les constructions passives ou à énergie positive, pour équiper les pièces peu ensoleillées (rues sombres, orientation nord…) des maisons construites dans les régions les plus froides.

La sécurité incontournable Cela ne peut être une option, c'est une obligation. Une baie de grandes dimensions entraîne automatiquement la pose d’un double vitrage de sécurité. Chaque assureur l’exigera. Dans une configuration classique, la vitre intérieure est feuilletée. Elle est composée d’un film de polyvinyle butyral (PVB) de 0,38 mm d’épaisseur, intercalé entre deux verres. En cas de choc, le PVB maintient les bris de verre en place et le vitrage n'éclate pas. La vitre feuilletée est désignée 44.1, soit par exemple 4/12/44.1 ITR. Le PVB offre l'avantage de filtrer plus de 90 % des UV qui sont responsables des phénomènes de décoloration. Il préserve ainsi les couleurs des tissus, papiers peints, peintures, tapis… Pour retarder les intrusions et le risque de vol, 2 à 6 films de PVB, selon le degré de sécurité recherché, sont collés entre les deux verres placés côté extérieur. Cette configuration permet également d’apporter une isolation phonique, car une vitre extérieure plus épaisse augmente les performances acoustiques. La (les) feuille(s) de PVB peut également être remplacée par du PVB A (acoustique) qui renforce les performances phoniques.

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dossier

L’aluminium, matériau imposé

Matériau roi des grandes baies vitrées, l’aluminium est proposé par tous les industriels de la fenêtre ou presque. Outre ses nombreuses possibilités de coloris et d’aspects, il propose les profilés les plus fins du marché qui laissent entrer la plus grande quantité de lumière du jour. Tous les fabricants ont également fait des efforts pour diminuer la face vue des profilés, afin d'optimiser le clair de vitre. • Le montant central (la jonction entre deux vantaux

fermés) varie de 76 à 94 mm, contre 130 à 150 mm auparavant. La chicane, superposition des montants arrière des vantaux, mesure de 40 à 50 mm de large. Utilisée sur les fenêtres traditionnelles, la technique de l’ouvrant caché fait son apparition sur les baies coulissantes. Les montants du vantail (ou des vantaux) sont dissimulés par le dormant. La face vue de 68 mm laisse passer 20 % de lumière en plus.

• La feuillure des profilés permet la pose de double vitrage peu émissif sur les ouvrants (24 mm en standard) et d’obtenir un coefficient Uw inférieur à 1,8 (avec des profilés de plus de 2,40 m de large). Pour obtenir un Uw plus bas, de très bonnes performances thermo-acoustiques ou pour améliorer la sécurité, des doubles vitrages de 26 à 32 mm sont possibles. Les châssis fixes autorisent la pose de doubles vitrages de 36 mm.

• La finesse et la rigidité des profilés permettent de réaliser de grandes baies vitrées avec des vantaux allant jusqu’à 3 m (voire 4 m) de hauteur et 3 m de largeur. L’ouverture de la baie peut atteindre jusqu’à 12 m et comporter jusqu’à 8 vantaux coulissants. Conçu pour répondre à une nouvelle tendance architecturale de l’habitat, le concept du coulissant d’angle permet une ouverture panoramique totale, pour faire place à un maximum de lumière et de visibilité.

• La Rupture de Pont Thermique (RPT) sur le dormant et les ouvrants s’est généralisée. Les profilés sont assemblés avec des barrettes en polyamide qui limitent les échanges entre l’intérieur et l’extérieur et suppriment les phénomènes de condensation. Les fenêtres les plus performantes possèdent des barrettes de 22 ou 38 mm sur le dormant, et de 28 ou 36 mm sur les ouvrants. La rupture peut être réalisée avec une résine coulée dans les profilés pour obtenir une plus grande rigidité, mais le système de bicoloration est alors impossible.

L’acier aussiTrès marginal par rapport aux autres menuiseries, l’acier se présente comme un concurrent direct des baies vitrées en aluminium. Quatre fois moins conducteur que l’aluminium, l’acier n’exige pas de rupture de pont thermique. Utilisant la technique de l’ouvrant caché, les menuiseries acier sont d’une finesse exceptionnelle (36 mm de face vue pour les parties fixes et les traverses, et 62 mm pour le battement central). Elles acceptent des doubles vitrages jusqu’à 30 mm d’épaisseur. Grâce à sa technique de fabrication par soudage, l’acier permet de réaliser des baies de grandes dimensions (4 x 3 m, 2 à 4 vantaux coulissants) et autorise la création de fenêtres sans limites de formes ni d’architectures. Leur résistance mécanique est 3 fois supérieure à celle de l'aluminium.

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Bois, PVC et mixtes Malgré certaines innovations, les baies vitrées de grandes dimensions avec cadre en bois, en PVC ou mixtes (bois-aluminium) restent marginales. • Le bois augmente l’épaisseur du cadre des menuiseries

(de 58 à 68-78 mm) pour accepter des doubles vitrages plus importants et des encadrements plus isolants. La face vue du battement central reste importante (136 à 166 mm). Pour obtenir plus de rigidité, les menuiseries sont en lamellé-collé. Les baies mesurent jusqu’à 2,45 m de hauteur et 3,90 m de largeur, avec des possibilités jusqu’à 6 m grâce à une combinaison de 2 vantaux fixes et de 2 coulissants à levage. Avec un vitrage de 24 mm, le Uw de la fenêtre est inférieur à 1,8 et à 1 en version triple vitrage.

Les façades vitréesCombinaisons de châssis fixes et d’ouvrants, les façades ou pignons presque ou entièrement vitrés apportent une luminosité incomparable dans les pièces de la maison et une ouverture exceptionnelle sur l’extérieur. Architectes et menuisiers n’ont que l’embarras du choix au niveau du matériau des châssis. Bois, PVC et bien sûr aluminium permettent toutes les réalisations dans la mesure des possibilités de chaque matériau et des dimensions du vitrage. L’importance du clair de vitrage nécessite une étude thermique pour choisir le vitrage le mieux adapté en matière de facteur solaire (Sw) et de luminosité (TLw), selon l’orientation de la façade ou du pignon. Des protections solaires sont à prévoir.

• Multichambres (3 à 5), les profilés en PVC renforcés par une armature métallique s’amenuisent en largeur au détriment des épaisseurs qui passent de 60 mm à 70, 80 ou 90 mm. La face vue du battement central passe de 150 mm à 112 mm, voire à 108 mm. Aujourd’hui les baies vitrées en PVC peuvent atteindre jusqu’à 6 m de largeur pour une hauteur de 2,60 m grâce à la technique du levant-coulissant. Elles acceptent des doubles vitrages jusqu’à 28 mm pour une performance globale de Uw égal ou inférieur à 1,4.

• Les menuiseries mixtes sont une association judicieuse du bois et de l'aluminium, ce qui permet d’allier les avantages de l’un et de l’autre. En version coulissante, la fenêtre est en bois massif lamellé-collé, entièrement recouvert côté extérieur d'un capotage aluminium qui le protège des intempéries et participe à la décoration de la façade. À l'intérieur, le bois, isolant et supportant le double vitrage (24 à 28 mm d'épaisseur, Uw de 1,2 à 1,4), s'intègre à l'habitat par son aspect naturel. Les coulissants mixtes sont en principe disponibles en 2 vantaux, pour des ouvertures jusqu'à 3,20 m de largeur. Une ouverture jusqu’à 6 m, avec 4 vantaux (combinaison de 2 vantaux fixes et de 2 coulissants à levage) est également possible.

dossier

Le classement AEVLes menuiseries extérieures de grandes dimensions sont beaucoup plus sensibles aux assauts des intempéries que les fenêtres de petite taille. De même, si elles sont plus larges que hautes, il y a un risque de fléchissement de la fenêtre sous les effets du vent. Il est important de se renseigner sur les performances des menuiseries aux tests AEV. Réalisés en laboratoire, ces tests classent les menuiseries en fonction de leur étanchéité à l’air (A), à l’eau (E) et de leur résistance au vent (V). Les tests soumettent les fenêtres aux assauts répétés de l’air, du vent (30, 110, 160, 190 km/h) et de la pluie pour tester leur étanchéité. Elles sont ouvertes et fermées 5 000 ou 10 000 fois, ce qui correspond à une utilisation quotidienne pendant près de vingt ans. Les classements résultent des essais réalisés.

Chaque lettre, suivie d’un astérisque qui indique que les tests sont réalisés selon les normes européennes, est accompagnée d’un chiffre et parfois d’une lettre. Plus le chiffre est élevé, plus la menuiserie résiste à des conditions difficiles. Par ailleurs, une norme indique le classement AEV que doit posséder une menuiserie en fonction de la zone climatique, de la situation de la construction et de sa hauteur par rapport au sol (norme FD P 20-201, DTU 36.1/37.1).

Dans une zone calme, une fenêtre située à moins de 6 m de hauteur du sol doit être classée A*2 E4 VA2, et A*2 E5 VA2 si elle est située entre 6 et 18 m de hauteur. Dans une région ventée, en bord de mer, le classement est de A*2 E*6 V*A3, et A*3 E*4 V*A4 si elle est située entre 6 et 18 m de hauteur.

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Même si le strict respect des traditions régionales incite à choisir des versions terre cuite, si l'on veut rénover dans les règles de l'art, les tuiles improprement appelées " béton " ont encore quelques beaux restes. Injustement dénigrées, elles sont un matériau de couverture aux nombreux atouts.

Les premières tuiles en béton sont apparues à la fin du XIXème siècle. Reprenant l’invention de l’Allemand Adolph Kroer, le Danois Jörgen Peter Jörgensen réussit à développer un procédé de production de tuiles en béton en 1887. Comme ces tuiles résistaient bien au gel, elles ont été adoptées dans le nord de l’Allemagne et au Danemark pour remplacer les traditionnelles tuiles en bois. En 1919, les premières tuiles en béton font leur apparition à Redland en Angleterre. Six ans plus tard, l’invention de la machine à extrusion permet de les fabriquer de manière industrielle, mais la technique ne sera exploitée qu’en 1940 en Angleterre et vers 1960 en France, avec la création de la société française Redland. Au cours des années 80, la société entre dans le Groupe Saint-Gobain et change de dénomination sociale pour adopter celle de Coverland SA. Dans les années 90, Saint-Gobain vend Coverland au groupe anglais Redland. C’est à cette époque que Redland présente une nouvelle génération de tuiles béton qui gomme les défauts des précédentes. Absorbé en 1997, Redland devient Lafarge

Solides, insensibles au gel, les premières générations de tuiles béton des années 60 et 80 avaient pourtant deux gros défauts. Le premier était leur couleur uniforme, sans nuances, souvent terne après quelques années d’exposition aux intempéries. Le second portait sur la détérioration dans le temps de la couche colorée, avec des efflorescences qui laissaient peu à peu apparaître le gris ciment du dessous. Ces défauts ont disparu sur les fabrications de qualité.

Un peu d’histoire

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point sur…

Les tuiles " béton "

Couverture, puis, après rachat par un groupe financier en 2008, Monier. Présent dans 40 pays - sur 130 sites de production - ce groupe est le seul industriel en France à disposer de la double compétence : terre cuite et béton. En 2011, Monier réinvente la tuile béton à laquelle il donne l’appellation de Minéral. Un nouveau nom pour marquer l’arrivée d’une nouvelle génération de tuiles avant-gardistes, alliant esthétisme et technologie, issues des lignes de fabrication récemment modifiées dans les usines de Verberie (Oise) et Aiguillon (Lot-et- Garonne).

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La composition particulière et le processus de fabri-cation donnent un matériau de haute performance (résistance à la traction-flexion de l’ordre de 10 MPa), étanche et non-gélif. Ils permettent la fabrication de tous types de tuiles (planes, à emboîtement, rives, faîtières…). Pour lutter contre l’efflorescence qui se produit normalement dans le cas du béton, la surface de la tuile est finie au moyen de couches de peinture qui garantissent que l’efflorescence aura lieu sur la partie inférieure de la tuile. La surface obtenue est lisse et fermée, ce qui limite l’apparition de mousses et de moisissures diverses, ainsi que l’accrochage des poussières ambiantes. Les tuiles ont par ailleurs des profils autobloquants ainsi que des nervures et des rainures qui permettent de les assembler solidement. Les tuiles sont esthétiques et présentent un aspect très voisin de celui de la tuile en terre cuite traditionnelle.

Des qualités à revendre

Une fabrication exemplaireMonier produit ses tuiles Minéral en utilisant des matières premières naturelles pures : sable, argile, calcaire, eau et pigments. Ces ingrédients sont malaxés et mélangés dans des proportions précises pour obtenir un microbéton. Le mélange est hydrofugé et coloré dans la masse avec des oxydes de fer naturels qui garantissent des couleurs durables. La fabrication des tuiles s’effectue en continu dans des moules en aluminium préalablement revêtus d’une huile de démoulage. Le microbéton frais est extrudé dans les moules sous forte pression, puis comprimé pour donner sa forme définitive à la tuile. Cette dernière passe alors dans une cabine de peinture. Des pistolets étalent le revêtement de façon uniforme. Différentes teintes sont projetées à l’aide d’une brosse. Les tuiles humides sont ensuite étuvées. Sèches et chaudes, elles sont démoulées puis passent dans une autre cabine pour recevoir une autre couche de peinture qui sera séchée par rayonnement infrarouge.

Les progrès techniques ont permis de mettre au point des coloris variés rappelant des teintes naturelles, telles que l'ardoise et la lauze par exemple. Plusieurs formes sont disponibles afin de s'adapter aux zones géographiques, aux particularités régionales et aux pentes diverses. Les différentes couleurs proposées pour chaque sorte de tuiles permettent de s'intégrer à tous les milieux, qu'ils soient urbains, campagnards ou montagnards. Très pratiques pour créer de nouveaux toits, les tuiles sont également destinées au remplacement de toitures anciennes, d'autant que leur poids au mètre carré est comparable à celui des tuiles en terre cuite ou des ardoises classiques.

Avant d’être conditionnées, les tuiles passent sous l’œil attentif d’un contrôleur qui sort du circuit toutes les tuiles qui présentent un défaut. Les tuiles apportent un large choix de créations pour les architectes tout en respectant l’environnement : elles sont exclusi-vement composées de matériaux issus de la nature et leur processus de fabrication est particulièrement économe en énergie. Ces caractéristiques leur permettent de disposer d’un bilan carbone particulièrement favorable. Qui plus est, les tuiles sont des produits inertes (sans impact sur l’environnement) et se recyclent facilement. Enfin, au sein de chaque usine, une attention permanente est portée sur le développement durable : politique de tri, recyclage de l’eau, recyclage et réhabilitation des déchets.

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RAGE 2012, un vaste programme

profession

Le Grenelle de l’Environnement a fixé pour les bâtiments neufs et existants des objectifs ambitieux en matière d’économie et de production d’énergie. Le secteur du bâtiment est engagé dans une mutation de très grande ampleur qui oblige à une qualité de réalisation fondée sur de nouvelles règles de construction. Le programme RAGE 2012 a pour mission d’accompagner quelque 370 000 entreprises et artisans du secteur du bâtiment et l’ensemble des acteurs de la filière dans la réalisation de leurs objectifs.

réussir le grenelle Sous l’impulsion de la CAPEB, de la FFB, de l’AQC, de la COPREC Construction et du CSTB, les acteurs de la construction se sont rassemblés pour définir collectivement ce programme. Financé dans le cadre du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie grâce à des contributions importantes d’EDF et de GDF Suez, il vise en particulier à mettre à jour les règles de l’art en vigueur et à en proposer de nouvelles, notamment pour ce qui concerne les travaux de rénovation. Ces nouveaux textes de référence destinés à alimenter le processus normatif classique seront opérationnels et reconnus par les assureurs dès leur approbation. Ils serviront aussi à l’établissement de manuels de formation.Le succès du programme RAGE 2012 repose sur un vaste effort de formation initiale et continue afin de renforcer la compétence des entreprises et des artisans sur ces nouvelles techniques et ces nouvelles façons de faire. Afin de répondre aux besoins d’accompagnement des professionnels du bâtiment pour atteindre les objectifs ambitieux du Grenelle de l’Environnement, différents types de documents sont réalisés à leur intention dans le cadre du programme RAGE 2012.

Les recommandations ProfessionnellesragE 2012 Ce sont des documents techniques de référence préfigurant un avant-projet NF DTU, sur une solution technique clé améliorant les performances énergétiques des bâtiments. Leur vocation est d’alimenter soit la révision d’un NF DTU en vigueur, soit la rédaction d’un nouveau NF DTU. Ces textes de référence seront reconnus par les assureurs dès leur approbation. Les Recommandations Professionnelles RAGE 2012 peuvent être constituées, suivant les sujets, de plusieurs fascicules.

Les guides ragE 2012Les Guides sont des documents techniques sur une solution innovante améliorant les performances énergétiques des bâtiments. Leur objectif est de donner aux professionnels de la filière les règles à suivre pour assurer une bonne conception, une parfaite mise en œuvre et pour réaliser une maintenance de la solution technique considérée. Ils présentent les conditions techniques minimales à respecter.

Les Calepins de chantier ragE 2012 Ce sont des mémentos destinés aux personnels de chantier. Ils illustrent les bonnes pratiques d’exécution et les dispo-sitions essentielles des Recommandations Professionnelles et des Guides RAGE 2012.

Les rapports ragE 2012 Ils présentent les résultats soit d’une étude conduite dans le cadre du programme, soit des essais réalisés pour mener à bien la rédaction des Recommandations Professionnelles ou des Guides RAGE 2012.

Les recommandations Pédagogiques ragE 2012 Elles regroupent des documents destinés à alimenter la révision des référentiels de formation. Elles se basent sur les éléments nouveaux et/ou essentiels contenus dans les Recom-mandations Professionnelles et dans les Guides RAGE 2012.

Les premières contributions disponibles Les premières contributions disponibles se composent de deux Recommandations Professionnelles, d’un Guide et de trois Rapports. • Recommandations Professionnelles RAGE 2012

- Systèmes de Ventilation Mécanique Simple Flux en rénovation : deux fascicules (habitat individuel et habitat collectif) ;

- Maîtrise des performances énergétiques des systèmes constructifs à ossature bois.

• Guide RAGE 2012- Mise en œuvre des rupteurs de ponts thermiques sous Avis

Techniques.• Rapports RAGE 2012

- Analyse détaillée du parc résidentiel existant ;- Retours d’expériences dans les bâtiments à basse consom-

mation et risques de non-qualité (rapport 2011) ;- Conception et dimensionnement des volumes tampons.

L’ensemble des productions du programme d’accompagnement des professionnels RAGE 2012 est mis gratuitement à dispo-sition des acteurs de la filière sur le site Internet du programme : www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

Le Règlement d’Application du Grenelle de l’Environnement 2012 (RAGE 2012) est un vaste programme qui vise à revoir l’ensemble des règles de construction pour satisfaire aux exigences de la RT 2012 et des suivantes. Des acteurs de la construction se sont rassemblés pour le définir collectivement.

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Construite dans un lotissement, la maison Saint-Gobain Multi-Confort est la vitrine des compétences des sociétés du Groupe en matière de développement durable. Basse consommation et à énergie positive, elle a été construite et équipée des solutions innovantes disponibles sur le marché, pour un habitat sain, durable et confortable.

La maison Saint-Gobain Multi-Confort est l’aboutissement d’une réflexion globale sur la construction durable. Elle résulte d’une triple rencontre entre une famille éco-responsable, porteuse d’un véritable projet de vie, une architecte, Laure Levanneur, déterminée à relever le défi de la construction durable, et le Groupe Saint-Gobain, disposé à penser l’habitat 2020. Quinze marques du Groupe se sont ainsi associées pour développer cette maison. Construite sur la commune de Beaucouzé (Maine-et-Loire) dans un lotissement comme on en trouve partout en France, la maison Saint-Gobain Multi-Confort n’est pas un bâtiment expérimental. Il s’agit d’une maison standard reproductible dans toutes les régions françaises, en adaptant la construction aux contraintes locales. La maison Saint-Gobain Multi-Confort montre que l’habitat de demain est à la portée de tous. Conforme à la RT 2012, la maison devance la RT 2020. Répondant à des exigences de performances énergétiques et environnementales, de qualité de l’air et d’accessibilité, elle a été reconnue " Opération Pilote HQE Performance ". D’une surface de 162 m2, elle est le résultat d’une conciliation réussie entre esthétique et performance énergétique.

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à découvrir

Un e conception bioclimatique

La maison produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme grâce à une isolation thermique très efficace pour un confort été comme hiver, une conception architecturale bioclimatique, et une valorisation des apports solaires et des énergies renouvelables.• L’isolation du plancher sur vide sanitaire (Placo

Voûte ou Plancher sec isolant de Placo) se complète d’une haute performance thermo-acoustique de la toiture. Les murs sont élevés avec des blocs hybrides en terre cuite doublés intérieurement avec les systèmes Optima et Integra 2 d’Isover.

• Traiter l’étanchéité à l’air pour éviter les fuites d’air parasites fait partie des exigences de la RT 2012.

Un défaut d’étanchéité à l’air peut provoquer des déper-ditions énergétiques pouvant aller jusqu’à 18 % avec, pour conséquences, une surconsommation en chauffage et une sensation d’inconfort thermique et acoustique. Ces entrées d’air parasites peuvent altérer la qualité sanitaire du bâti et donc influer sur la santé des habitants. La mise en œuvre des solutions les plus performantes du Groupe Saint-Gobain (Vario Duplex d’Isover, Aeroblue de Placo) a permis une maîtrise efficace de la perméabilité à l’air avec un résultat inférieur à 0,50 m3/h/m2.

• Les fenêtres en PVC Maxitherm des Menuiseries Françaises, avec une surface vitrée représentant 28 % de la surface habitable et un atrium de 79 m² de verre, dépassent largement l’exigence de la RT 2012. Elles sont équipées de double vitrage ITR sécurité ou de triple vitrage, pour une performance optimum.

La maison saint-Gobain Multı-confort

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Puits climatique

Le confort modulable

Un e qualité de l’air exemplaire

Face aux impacts du bâti sur la santé, Saint-Gobain a analysé la concentration de polluants présents dans l’air intérieur en partenariat avec l’Institut Supérieur de la Santé et des Bioproduits d’Angers (ISSBA). Les résultats obtenus montrent que la concentration des polluants dans les différentes pièces de la maison est très inférieure aux valeurs fixées par l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI). Cette excellente qualité de l’air de la maison repose non seulement sur l’intégration de matériaux peu émissifs, mais aussi sur une étanchéité à l’air efficace, couplée à un système de ventilation adapté à l’usage du bâtiment.• Limiter les émissions de polluants à la source.

Des matériaux faiblement émissifs en Composés Organiques Volatils (COV) - voire actifs sur la réduction des émissions - ont donc été mis en œuvre. L’application de peintures minérales sans solvants organiques et l’ameublement en bois non traité, sans colle ni vernis, s’inscrivent également dans cette démarche.

• Évacuer les polluants par une ventilation adaptée. Plus le logement est isolé et étanche à l’air, plus le renouvellement d’air par la ventilation est indispensable. Le puits canadien, associé à une ventilation double flux, favorise le renouvellement de l’air intérieur et contribue au confort thermique, notamment l’été.

La maison doit suivre et s’adapter au cycle de vie de ses habitants. Construire une maison évolutive, c’est concevoir une maison satisfaisant les besoins actuels tout en anticipant les évolutions futures. Il faut s’imaginer un couple qui n’a, dans un premier temps, ni les ressources, ni le besoin de voir plus grand. S’il décide d’acheter une voiture, la maison se dote alors d’un garage à ossature bois, système constructif léger et facile à mettre en œuvre. Si la famille s’élargit, la maison s’agrandit. Une chambre annexe au rez-de-chaussée peut être construite avec une Isolation Thermique par l’Extérieur (ITE). La maison s’adapte également au cycle de vie de ses habitants. Elle évolue pour un plus grand confort d’usage et une accessibilité de tous les âges. Elle répond à des contraintes d’accessibilité et de déficience visuelle : • Dimensionnement optimal des espaces de circulation ; • Largeur des portes réfléchie : 1,60 m pour les portes

donnant sur l’extérieur, 90 cm pour les portes intérieures ; • Ouvertures de portes motorisées avec détecteur de

présence ; • Textures variées des matériaux : porte intérieure en placage

bois, porte tiercée en bois et vitrée, poignée de porte avec matériaux chauds, parquet en chêne massif ;

• Apport de lumière artificielle dense au sein des locaux.

Une maison BeposImplantée sur un terrain de 509 m2, la maison Saint-Gobain Multi-Confort a coûté 260 000 € soit environ 1 500 €/m2. Equipée d’un chauffe-eau solaire pour l’eau chaude et de panneaux photovoltaïques, elle consomme 39 kWh/m2/an, ce qui équivaut à une dépense annuelle de 800 €. Les panneaux solaires photovoltaïques permettent de produire plus d’énergie que les cinq usages réglementés dans la construction (61 kWh/m2/an) avec une recette de 1 500 € par an. Les charges énergé-tiques (consommation électrique et abonnement) sont ainsi compensées par un solde d’énergie positif de 22 kWh/m2/an résultant de la production photovoltaïque avec un solde annuel positif de 700 €. La maison Saint-Gobain Multi-Confort rapporte plus qu’elle n’entraîne de dépenses. C’est une maison BEPOS (Bâtiment à Énergie Positive).

• Le puits climatique Elixair de Pam permet le rafraîchissement de l’air en été et son préchauffage en hiver. Les températures en sortie d’air neuf insufflé dans la maison étaient situées entre 14° C et 18° C durant l’hiver 2011-2012.

• L’orientation de la maison, des ouvertures et des panneaux solaires (plein sud), privilégie des apports solaires et lumineux maîtrisés.

• L’indice de performance bioclimatique (Bbio) est évalué à 24 points. Cette valeur témoigne de besoins en chauffage et en éclairage artificiel considérablement inférieurs aux exigences de la RT 2012, qui fixe un seuil maximal de 60 points (Bbiomax).

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Les victimes d’accidents du travail peuvent prétendre à un régime d’indemnisation préférentiel et sont notamment dispensées de l’avance des frais médicaux. Cette indemnisation, tout comme la prise en charge des salariés concernés, est très encadrée par la loi.

Pour en savoir plus Pour poser des questions à un conseiller de la CPAM, appelez le 3646 (prix d’un appel local depuis un poste fixe). Pour suivre vos remboursements, ouvrez un compte sur l’assurance maladie en ligne : www.ameli.fr

Pour bénéficier du régime d’indemnisation, il faut que le caractère professionnel de l’accident soit établi (voir Affaires de Pros N° 61). L’accident du travail ouvre droit à différentes prises en charge et à des indemnités pour compenser la perte de salaire de l’ayant droit.

Les indemnités journalières et la fiscalité Les indemnités journalières versées depuis le 1er janvier 2012 sont soumises à l’impôt sur le revenu à hauteur de 50 % de leur montant.Les indemnités d’incapacité permanente et la rente des ayants droit sont, elles, exonérées, mais subissent la CSG et la CRDS au taux réduit de 6,6 %.

* On parle de consolidation dès lors que l’état de santé du salarié s’est stabilisé mais qu’il en garde des séquelles entraînant une incapacité permanente, sans qu’aucun traitement ne soit susceptible d’apporter une amélioration.

** Une faute est considérée comme inexcusable lorsque l’employeur avait ou aurait dû avoir conscience du danger auquel était exposé le salarié et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver. Et, si le risque avait déjà été signalé à l’employeur avant l’accident et qu’il n’avait rien fait pour l’empêcher, on parle de faute présumée.

Les prises en chargeUn accident du travail est généralement traumatisant, mais il peut aussi être invalidant. Les situations difficiles sont prises en charge par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM). • La prise en charge des frais de santé intervient dès lors que

l’accident du travail est reconnu comme tel par la CPAM. Le taux de prise en charge est de 100 % dans la limite des tarifs conventionnés, ce qui signifie que le salarié victime d’un accident du travail n’a rien à avancer aux professionnels de santé, sauf en cas de dépassement d’honoraires.

• Les frais de transport de la victime à l’hôpital ou à son domicile ainsi que, d’une façon plus générale, tous les déplacements nécessaires aux soins (examens, centre de rééducation…) sont également pris en charge. Et, si l’assuré doit se rendre à la visite médicale imposée par le médecin de la CPAM, les frais seront également remboursés.

Les indemnités Les indemnités en cas d’accident du travail sont calculées différemment de celles perçues en cas d’arrêt de travail. • Les indemnités journalières sont versées par la CPAM dès le

premier jour de l’arrêt de travail, sans carence, et pendant toute la durée de l’incapacité temporaire de travail, jusqu’au jour de la guérison ou de la consolidation de la blessure*.À savoir : dès lors que le salarié bénéficie d’un an d’ancienneté dans l’entreprise, l’employeur doit assurer le maintien de son salaire en complément des indemnités journalières versées par la CPAM.Si le salarié reprend progressivement son travail, par exemple par le biais d’un mi-temps thérapeutique, les indemnités journalières sont maintenues, amputées de la part de salaire versée pour son employeur.

• Les indemnités en cas d’incapacité. À partir du moment où la consolidation de la blessure est constatée par le médecin traitant du salarié et notifiée à la CPAM, celle-ci décide du taux d’incapacité permanente du salarié.- S’il est inférieur à 10 %, le salarié touchera une indemnité sous

forme de capital, dont le montant est déterminé forfaitairement selon un barème revalorisé chaque année.

- S’il est supérieur à 10 %, ce sera sous forme de rente. Le calcul prend en compte le salaire, le taux d’incapacité… mais ne peut en aucun cas être inférieur à un montant minimal revalorisé chaque année (soit 17 921,64 €/an au 1er avril 2012).

• Les indemnités ajustables en cas de faute. - Si l’employeur est reconnu coupable d’une faute inexcusable**,

le salarié a droit à une majoration de ses indemnités d’incapacité permanente. Cette hausse est toutefois plafonnée à 100 % du capital ou du salaire s’il s’agit d’une rente. La victime peut également demander réparation à l’employeur des préjudices commis (devant le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale).

- Si, en revanche, la faute est imputable au salarié et jugée inexcusable (autrement dit d’une exceptionnelle gravité) par la CPAM, elle peut entraîner une diminution de la rente d’incapacité permanente. Et, si la faute est intentionnelle, l’accident ne donnera lieu à aucune indemnité.

Toutefois, la faute avérée d’un salarié ne remet pas en cause la prise en charge des frais médicaux.

• Des indemnités pour les ayants droit. Quand la victime décède à la suite ou lors d’un accident du travail, son conjoint, son concubin ou son compagnon (compagne) pacsé(e) peuvent bénéficier d’une rente fixée à 40 % du salaire annuel de base de la victime (+ 20 % si les conjoints ont au moins 55 ans ou sont eux-mêmes atteints d’une incapacité de travail d’au moins 50 %). Jusqu’à 20 ans, les enfants peuvent également bénéficier de 25 % de cette rente pour chacun des deux premiers enfants, 20 % pour les suivants et 30 % pour ceux qui deviennent, de fait, orphelins de père et de mère après le décès de la victime.

Les accidents du travail (deuxième partie)

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