Presbytère Notre-Dame de la Victoire - Tél : 04 94 19 81 29 - pndv@saintraphael-catho.com

4ème Dimanche de carême Lecture du livre de Josué

(Jos 5, 10-12)

Après le passage du Jourdain, les fils d’Israël

campèrent à Guilgal et célébrèrent la Pâque le

quatorzième jour du mois, vers le soir, dans la plaine

de Jéricho. Le lendemain de la Pâque, ils mangèrent les

produits de cette terre : des pains sans levain et des épis

grillés. À partir de ce jour, la manne cessa de tomber,

puisqu’ils mangeaient les produits de la terre. Il n’y

avait plus de manne pour les fils d’Israël, qui mangèrent

cette année-là ce qu’ils récoltèrent sur la terre de

Canaan.

« La joie du passage »par Don Emmanuel Lemière, vicaire

Pourquoi se préparer à célébrer Pâques sinon pour célébrer un passage ? Dans les deux premières phrases de cet extrait du Livre de Josué, les mots de Pâques et de passage reviennent plusieurs fois pour s’appeler mutuellement. On pourrait se demander : pourquoi un nouveau passage à travers le Jourdain est-il nécessaire ? Celui de la Mer rouge ne suffit-il donc pas ? Quelle est la véritable vie avec Dieu ? Celle au désert où, malgré l’inconfort et l’errance, Dieu subvenait miraculeusement et largement aux besoins de son Peuple ? Ou celle de la Terre promise où le lait et le miel ne vont

pas couler si facilement que cela, ni les combats cesser : il faudra travailler la terre pour qu’elle produise de quoi subsister ?

L’important, me semble-t-il, est de progresser, de « passer » sans cesse, et de ne jamais stagner. Dans

la vie des hommes, il y a des passages obligés qui peuvent être brutaux, si l’on ne s’y est

pas préparé ; évidemment, le plus brutal, c’est le saut dans la mort, et celui qui passe d’une vie de jouissance effrénée à la perspective d’une mort prochaine ne

peut être qu’atterré ; il prend conscience de l’inanité de son existence improductive, sa

vie n’a pas de sens car elle ne va nulle part… Au contraire, celui qui chemine, même pas à pas, traverse-

t-il des gués ou des montagnes, il sait où il veut aller, et les épreuves elles-mêmes attisent son désir du terme. Il ne

s’étonne pas de rencontrer plus d’un fleuve, plus d’un sommet.

Le chrétien sait qu’il a traversé la Mer Rouge au temps de son baptême. Est-il pour autant arrivé au terme, au bonheur éternel ? Il serait bien stupide de le croire… Seulement, le mystère de la vie divine l’envahit, où qu’il aille, il est avec Dieu, et les épreuves de cette vie sont l’occasion de mesurer combien de merveilles Dieu accomplit pour lui. Pour lui, le passage du Jourdain est le passage ultime de la vie encore entravée par le péché, les difficultés, la mortalité, à la vie en plénitude. Voilà pourquoi le chrétien ne redoute plus la mort : le passage le plus difficile est déjà accompli, c’est celui de Jésus venu en lui opérer sa mort et sa résurrection.

Jésus a parlé dans son Évangile de ce passage, de cette Pâque, en évoquant le fils d’un Père, ton frère qui était mort et qui est revenu à la vie (Lc 15, 32). Chacun d’entre nous s’est écarté de Dieu, d’une manière ou d’une autre ; en ce monde, il n’est d’autre chemin de vie que celui qui conduit au Père qui court au devant de nous, plein de compassion. Fuyons rancune, jalousie, colère, tout ce qui assombrit la vie du fils aîné et l’empêche de goûter la présence de son Père : entrons dès maintenant dans la fête du pardon, dans la joie de ce dimanche de la joie qui anticipe la joie pascale et celle de l’éternité.N

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3Nous recommandons à votre prière nos frères défunts :

à Notre-Dame de la Victoire : Damien CAPONà Sainte-Bernadette : André MISERI, Jeannine LHUILLIER

à Notre-Dame de la Paix : Marie GRANIER, Yolande NOGARA

Sauf indication contraire, les messes du dimanche et de la semaine sont aux heures indiquées sur les feuillets disponibles à l’église.

Agenda de la semaineDimanche 10 mars - 4ème Dimanche du Carême. 11h00 Messe en Famille à Notre-Dame de la Paix et Sainte-Bernadette.17h30 Vêpres, 18h30 Messe grégorienne à la Basilique. Baptême : Lola BORJA Lundi 11 mars - Férie .Mardi 12 mars - Férie. 8h30 Messe à Sainte-Bernadette. 9h30-12h30 Centre Paroissial de Formation religieuse : La Passion (1), la Bible. 15h-16h Réunion biblique à Ste-Bernadette. Mercredi 13 mars - Férie. Messe à 11h30 à Sainte-Bernadette. 20h30 répétition de la Chorale salle Don Bosco.20h30 Soirée œcuménique à la maison de retraite l’Hermitage, avenue Léo Lagrange.Jeudi 14 mars - Férie. 16h00 Prière du Rosaire avec le groupe de prière Padre Pio à Notre-Dame de la Victoire.Vendredi 15 mars - Férie. 15h00 Chemin de Croix à Notre-Dame de la Victoire, à Boulouris et à Sainte-Bernadette. 17h00 chemin de croix à Agay. Pas de Chapelet de la Miséricorde à Boulouris. En raison de la conférence au Centre culturel de Saint-Raphaël, (voir ci-contre) pas de Messe à 18h00 à Notre-Dame de la Paix. 18h30 Messe à la Basilique.Samedi 16 mars - Férie. 7h30 départ en car au Pèlerinage à Saint-Joseph à Cotignac (voir ci-contre). Récollection des 6° à l’aumônerie.Dimanche 17 mars - 5ème Dimanche du Carême. 17h30 Vêpres, 18h30 Messe grégorienne à la Basilique. Baptême : Constance CANE-CARIOTI, Mattéo ATTARD

Ce n’est pas par hasard que dans les premiers siècles les chrétiens étaient tenus d’apprendre de mémoire le Credo. Ceci leur servait de prière

quotidienne pour ne pas oublier l’engagement pris par le baptême.

BENOÎT XVI, Porta Fidei, n° 9

«Année de la Foi»Le Centre Paroissial de Formation

Religieuse (CPFR) tiendra sa prochaine séance :

La Passion (1)

Mardi 12 mars de 9h30 à 12h30 à l’Aumônerie : 163, av. Cdt Charcot

Œuvres de Carême : Malte Liban

(voir page 2)

Carême 2013Vendredi 15 mars 2013

• Chemin de croix dans les églises 15h00 Basilique Notre-Dame de la Victoire

Sainte-Bernadette et Boulouris - 17h00 à Agay

• Conférence- débat au Centre culturel à 18h00 : « Quelle société pour demain ? »

en présence de Monsieur le Député-Maire Georges Ginesta

Participants : Maître Hawadier, Avocat - Jean-Louis Ode, Médecin - Pierre-Olivier Arduin, Philosophe

Pèlerinage à Saint Joseph à Cotignac sous la présidence

de Mgr Dominique ReySamedi 16 mars 2013

Un car est organisé par la paroisse accompagné par Don Emmanuel.

Prix du trajet : 15 € Inscription au presbytère de la Victoire

7h30 Départ du car devant la Basilique 10h30 Messe solennelle à saint Joseph 14h30 Procession au Sanctuaire N.D de Grâces 18h30 Retour devant la Basilique Prévoir un pique-nique et un pliant pour être assis

«Mariage homo quelle société pour demain ?

• Conférence au centre culturel avec M. le Député-Maire le 15 mars

• Manifestation à Paris le 24 mars(voir page 2-4)

Pèlerinage à Cotignac pour la Saint-Joseph

(voir page 4)

Dimanche des Rameaux à la BasiliqueDimanche 24 mars 2013

Procession des Rameaux et Messe solennelle en présence des Bravadeurs du Pays de Fayence

10h00 Collecte (rassemblement) devant l’ancienne église San-Raféu 10h30 Messe stationnale à Notre-Dame-de-la-Victoire 17h30 Vêpres solennelles 18h30 Messe grégorienne des Rameaux

•Confessions non-stop à la BasiliqueMardi 26 mars de 8h00 à 20h00

•Grand chemin de croix dans la villeVendredi 29 mars à 15h00 devant la Basilique

Semaine sainte et chorale interparoissiale

En vue d’assurer le chant desOffices des jeudi, vendredi et samedi saint,

toutes les chanteuses et chanteurs des différentes paroisses de Saint-Raphaël sont

invités à participer aux répétitions à Don Bosco à 20h30 les mercredi 13,20 et 27 mars.

Merci de votre présence chantanteDon Emmanuel

Échos de l'Église universelleVie des ParoissesL’élection du pape,

oeuvre de toute l’Église en prièreDans la Constitution sur la vacance du Siège aposto-

lique « Universi Diminici Gregis »(1996), Jean-Paul II fait observer que l’élection du pape est le fait non seule-ment des cardinaux du monde entier, mais de toute l’Église, grâce à la mobilisation de tous dans la prière : « Pendant la vacance du Siège, et surtout durant la pé-riode où se déroule l’élection du Successeur de Pierre, l’Église est unie de manière toute particulière à ses Pas-teurs et spécialement aux Cardinaux électeurs du Sou-verain Pontife, et elle implore de Dieu un nouveau Pape, comme don de sa bonté et de sa providence…

En effet, à l’exemple de la première communauté chré-tienne dont il est question dans les Actes des Apôtres (cf. 1, 14), l’Église universelle, spirituellement unie à Marie, Mère de Jésus, doit persévérer unanime-ment dans la prière ; ainsi l’élection du nou-veau Pontife ne sera pas un fait étranger au Peuple de Dieu et réservé au seul Collège des électeurs, mais, dans un sens, elle sera une action de toute l’Église…

En conséquence, j’établis que dans toutes les villes et autres lieux, au moins les plus impor-tants, à peine connue la nou-velle de la vacance du Siège apos-tolique et, de manière particulière, de la mort du Pontife, ainsi qu’après la célébration des services solennels à son intention, on élève des prières humbles et assi-dues vers le Seigneur (cf. Mt 21, 22 ; Mc 11, 24), pour qu’il éclaire le cœur des électeurs, et réalise si bien leur accord dans l’élection que cette dernière soit rapide, unanime et utile, comme l’exigent le salut des âmes et le bien de tout le Peuple de Dieu. »

L’Église dans les tourmentes du XXème SiècleLe cycle de conférence d’Histoire contemporaine de l’Église vint de s’achever. Je veux rendre compte des deux der-

nières conférences passionnantes concernant l’Église face aux totalitarismes du XXème siècle.Le Père Roberto RIGOLI, professeur à la prestigieuse « Université Grégorienne » à Rome et collaborateur du non moins

prestigieux « Osservatore Romano », nous a fait l’honneur de venir le jeudi 28 février ; il venait nous parler du pape Pie XI, régnant de 1922 à 1939, quelque peu méconnu, à l’heure même de la renonciation effective et émouvante du pape Benoît XVI auquel, bien évidemment, un hommage fut par lui rendu. Dès le début de son pontificat épousant exactement l’entre-deux-guerres, Pie XI dénonce la montée d’un « nationalisme immodéré », bien loin du légitime patriotisme. Par la fête liturgique du Christ-Roi, il entend promouvoir le règne pacifique du seul souverain capable d’éviter à l’Europe et au monde un second bain de sang. C’est l’époque où une diplomatie vaticane très entreprenante n’hésite pas à conclure des concordats même avec des régimes douteux (Pour sauver une âme, je signerais un concordat avec le diable, aurait même dit Pie XI…) pour le bien des communautés catholiques mises à mal en France, en Allemagne, en Russie, au Mexique. Cette « realpolitik », autrement appelée « pragmatisme politique », amplement pratiquée au temps des Cardinaux Secré-taires d’état Gaspari et Merry Del Val, trouvera dans leur successeur Pacelli, sinon un opposant, tout au moins un homme aspirant à une diplomatie plus « idéale », à long terme : c’est lui qui aura à gérer le terrible conflit de la deuxième guerre mondiale. On a retenu de Pie XI comment, dans le seul mois de mars 1937, il a condamné en les renvoyant dos à dos le communisme athée sévissant en Russie, le nazisme en Allemagne et le laïcisme violent de l’État mexicain. À lire : Ph. CHE-NAUX, L’Église catholique et le communisme en Europe (1917-1989). De Lénine à Jean-Paul II, Cerf, 2009, 30 €.

La parution l’an dernier d’un volumineux ouvrage sur l’Église et les juifs en France sous l’Occupation, fruit de sa thèse d’État, a fait connaître à un large public le nom de l’enseignante Sylvie BERNAY ; nous la recevions ce jeudi 7 mars à Don Bosco. Elle a évoqué pour nous cette période successive, difficile à bien des égards et encore proche de nous, au

point que les passions sont loin d’être apaisées. Il n’est pas question de procès du maréchal Pétain ; c’est l’attitude des évêques français qui est étudiée, et qui appelle bien des nuances ; il est pitoyable de voir que bien des détrac-

teurs de l’Église à cette époque, qui lui reprochent son « supposé silence », qui pensent qu’ils auraient mieux fait que Pie XII et les évêques, sont ceux qui reprochent aujourd’hui au pape et aux évêques de parler ! À la

mort du Cardinal Verdier, le Cardinal Suhard hérite de l’archevêché de Paris au moment où les troupes alle-mandes occupent la capitale ; il fait tout de suite l’objet d’intimidations, ainsi que bien d’autres évêques.

Cependant, devant la montée des statuts infâmants pour les juifs, les protestations s’organisent. Les rafles de 1942 engendrent les protestations du Cardinal Gerlier à Lyon, Théas à Montauban, Delay

à Marseille, mais surtout la protestation véhémente du Cardinal Saliège à Toulouse, qui sera répercutée dans les diocèses : Que des enfants, des femmes, des hommes, des pères et des mères soient traités comme un vil troupeau, que les membres d’une même famille soient séparés les uns des autres et embarqués pour une destination inconnue, il était réservé à notre temps de

voir ce triste spectacle... Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes. Les étrangers sont des hommes, les étrangères sont des femmes. Tout n’est pas permis contre eux, contre ces hommes,

contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille. Ils font partie du genre humain. Ils sont nos frères comme tant d’autres. Un chrétien ne peut l’oublier. À lire : S. BERNAY, L’Église de France face à la

persécution des juifs, 1940-1944, CNRS Éditions, 2012, 25 €. Don Emmanuel

fêté le 15 marsSainte Louise de MarillacLouise est la nièce du chancelier royal Michel de Marillac et du maréchal Louis de Marillac, arrêtés tous deux et condamnés à mort par Richelieu après la « Journée des Dupes » du 10 novembre 1630. Fille naturelle d’un grand seigneur, elle est élevée par les religieuses dominicaines de Poissy. En 1613, mariée à un simple bourgeois, elle devient Mademoiselle Le Gras. Son fils Michel lui donnera beaucoup de soucis. A 34 ans, elle se retrouve veuve. C’est alors qu’elle rencontre saint Vincent de Paul. Subjuguée par la charité contagieuse du prêtre, elle devient rapidement sa

collaboratrice dans toutes ses actions charitables. En 1633, ils fondent ensemble la « Compagnie des Filles de la Charité », appelée communément Soeurs de Saint Vincent de Paul. Louise, supérieure de la nouvelle communauté, oriente les soeurs vers tous les exclus de son temps : elle crée des petites écoles pour les fillettes pauvres ; elle organise l’accueil et l’éducation des enfants trouvés ; elle développe la visite à domicile pour les

malades pauvres ; elle envoie des soeurs auprès des galériens... Une passion l’habite : l’amour de l’homme créé à l’image de Dieu et racheté par le sang de son Fils unique. Comme Monsieur Vincent, elle mourra à la tâche. Son corps repose à Paris au 140 rue du Bac.Elle a été béatifiée en 1920, canonisée par Pie XI en 1934 ; en 1960, Jean XXIII la déclare patronne de tous les

travailleurs sociaux chrétiens. ( nominis.cef.fr)

Prière à saint Joseph pour l’Église et le pape, d’après celle du pape Léon XIII,

dans l’encyclique « Quamquam Pluries » qui déclarait saint Joseph patron de l’Église

Nous recourons à vous dans vos tribulations, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte épouse,

nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage.Au nom de l’affection qui vous a uni à la Vierge immaculée,

Mère de Dieu ; par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus,

nous vous supplions de regarder d’un œil propice l’héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son sang

et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans nos besoins.

Ô très vigilant gardien de la Sainte Famille, protégez la race élue de Jésus-Christ ;

Ô Père très aimant, éloignez de nous toute souillure d’erreur et de corruption ;

Ô notre très vaillant et tutélaire protecteur, assistez-nous du haut du ciel dans le combat

que nous livrerons à la puissance des ténèbres ;et, de même que vous avez arraché autrefois l’Enfant Jésus

au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Église de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité.

Nous vous bénissons pour ce que l’Église a reçu de votre protégé Joseph, le pape émérite Benoît XVI,

qui s’est donné sans compter comme bon pasteur et serviteur fidèle . À présent, nous vous confions les cardinaux

qui vont élire le nouveau successeur de saint Pierre. Nous vous prions particulièrement pour celui que l’Esprit-Saint choi-

sira pour devenir le « successeur de Pierre » et « doux Christ en terre ».

Couvrez-nous tous enfin de votre perpétuel patronage, afin que, soutenus par la puissance de votre exemple et de votre secours,

nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la béatitude éternelle du Ciel.

Ainsi soit-il.

Mobilisons-nous le 24 marsInscrivez-vous pour la « Manif pour tous » du 24 mars 2013 à Paris.

Afin de permettre à un plus grand nombre de monter à Paris des trains spéciaux au départ de PACA ont été affrétés.

Inscription directement sur : manifpourtouspaca.lepotcommun.fr. Vous pouvez aussi demander des conseils au presbytère de la Victoire, si vous n’avez pas

internet. (Réservation du train, horaires etc...) - Prix du train aller/retour : 120 € Adulte ; 60 € Enfants (5-11 ans) - Départ d’Aix, transfert en car jusqu’à Aix-TGV inclus •RDV à Paris, à 13h30 à la sortie du RER « Porte Maillot »

Œuvre de Carême 2013 : Malte Liban

Au cours de la guerre au Liban, il était urgent de porter secours aux populations prises en étau, entre les violents conflits qui ensanglantaient le pays. Une si grande détresse nécessitait la mobilisation de tous.

Onze Centres médico-sociaux, im-plantés dans les différentes régions

du pays, ont vu le jour. Ces centres médico-sociaux ont été créés selon des critères très stricts.

Aujourd’hui, ce sont près de 250 000 actes de soins qui sont offerts chaque année. Ces Centres sont confiés à diffé-rents ordres religieux : Filles de la Charité, Sœurs Antonines, Sœurs Salvatoriennes, Sœurs des Saints Cœurs, Sœurs de la Cha-rité de Besançon et… l’un d’eux, Siddi-kine, à Madame Rabab Sadr-Charafedine,

une personnalité chiite très respectée.Leurs portes sont ouvertes à tous et la

belle formule de Pasteur que l’Ordre de Malte a faite sienne « Je ne te demande pas quelle est ta race ou ta religion, mais quelle est ta souffrance » reste sur les lèvres, mais surtout dans le cœur de ceux qui accueillent et qui soignent.

Le courage des Libanais est légen-daire, encore faut-il leur donner la chance de vivre.