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Appui au contrat d’objectifs territorial - volet 2

Enjeux

AGRICULTUREVITICULTURE

MÉTIERS DU PAYSAGE

Déce

mbr

e 20

17

SOMMAIRE

Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est2

Chiffres clés 3

Un secteur en pleine transformation 4

Des impératifs économiques, sociétauxet environnementaux 5

L’impact du numérique 6

Des besoins en renouvellement de main d’œuvre 7

Bibliographie 8

Notes 10

Contexte 12

3Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est

territoire

5,56 millionsd’habitants, soit près de

100 habitants/km2

productions

tissu productif marché du travail

+ de 57 000 km2

économie

En 2015, une productionagricole hors subventions de

8,4 milliards d’€11 %

de la productionnationale métropolitaine

La première production estle vin, qui regroupe

35 %de l’ensemble de la

valeur dégagée

Sources : Insee, estimations de population - Civa - CIVC - Agreste Grand Est - Unep - Pôle emploi, Enquête BMO 2017

- Chambre d’agriculture Grand Est.

Chiffres clés

3 millionsd’hectares de surfaceagricole utile (SAU),53 % du territoire

1,4 milliond’hectares de céréales

14 % des surfaces nationales

15 600hectares de vigne

AOC Alsace

34 300hectares de vigneAOC Champagne

1,7 millionde têtes bovines, dont

324 800 vaches laitières en 2015

45 160exploitations agricolesen 2015 (estimation)

29 980salariés ETP dans les exploitations agricoleset les entreprises detravaux agricoles

1 300 entreprises et

5 800 actifsdu paysage en 2016

40 000chefs d’exploitation

25 %des établissements agricoles déclarent au moins un projet de recrutement en 2017 (soit + de 29 000 projets de recrutement)

17 500emplois à pourvoir d’ici 2025

dans l’agriculture régionale (projection de la profession)

37 % des entreprisesdu paysage ont

des perspectivesd’embauche en 2016

Avec une contribution de

3,3 %au total de la valeur ajoutée régionale en 2014,

l’agriculture Grand Est se place au

3e rangdes régions françaises, ex aequoavec la Bretagne et derrière la

Bourgogne-Franche-Comtéet la Nouvelle-Aquitaine

Un chiffre d’affaires de

320 millions d’€en 2016 pour le paysage

Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est4

Secteur professionnel en mutation, l’agriculture a su adapter ses pratiques pour répondre à de nouveaux enjeux et aux attentes sociétales. Si le défi de la compétitivité est toujours à relever, il est désormais à concilier avec d’autres objectifs, tels que : développer dans le respect de l’environnement, assurer la sécurité alimentaire en quantité comme en qualité ou contribuer au développement des sociétés rurales. Les métiers du paysage ont également ajusté leurs méthodes de travail pour relever de nouveaux défis, notamment environnementaux.

Les facteurs d’influence et enjeux du secteur identifiés ici illustrent son potentiel de développement, desquels peuvent découler d’éventuels impacts sur les compétences et besoins de formation.

1 Source : Mémento de l’emploi 2016, Agreste Grand Est.

2 Entreprise de travaux agricoles.

3 Coopérative d’utilisation de matériel agricole.

4 Consultations régionales sectorielles - Chambres d’agriculture Grand Est.

Un secteur en pleine transformation

Au niveau national tout comme dans le Grand Est, le nombre d’exploitations agricoles se réduit depuis plusieurs décennies. S’il y a moins d’exploitations, celles-ci sont de plus grande taille : 66 hectares en moyenne en région en 2013. Ce phénomène d’agran-dissement requiert plus d’investissements maté-riels, techniques et humains et s’accompagne d’une modification des statuts juridiques. Les exploitations individuelles perdent ainsi du terrain, au profit des formes sociétaires. En 2015, celles-ci représentent 41 % du total des exploitations du Grand Est, soit 6 points de plus qu’en 2010 1.

L’emploi agricole se transforme également, avec une

part d’actifs issus de la sphère familiale en baisse. On relève en parallèle un recours plus important au sala-riat et aux entreprises de services (ETA 2 et Cuma 3 entre autres). Le modèle d’une agriculture familiale est de moins en moins prégnant. Les lois successives ont d’ailleurs intégré cette évolution : depuis 2006, la loi ne fait plus référence à l’exploitation familiale, mais à l’entreprise agricole.

Ces mouvements impliquent une complexification des structures agricoles, demandant des spécialisa-tions de plus en plus fines. En effet, l’exploitant est désormais tout à la fois un gestionnaire, un technicien, un employeur… Ses compétences doivent notam-ment s’enrichir pour aborder les questions de gestion administrative, financière et commerciale. Le recours au salariat passe aussi par un besoin d’accompagne-ment au management et à la gestion des ressources humaines des chefs d’entreprise ou d’équipe.

Dans un processus de modernisation et de recherche d’une plus grande productivité, l’accroissement de la taille des entreprises agricoles apparaît incontour-

nable. On observe cependant la subsistance, voire l’émergence de structures de taille plus modeste, « plus souples et plus proches des clients urbains » 4. Deux modèles se détachent ainsi : des exploitations productivistes se situant sur des marchés mondialisés et des exploitations qui s’inscrivent dans une logique d’adaptation, s’intéressant aux marchés de proximité. Ces deux grands modèles recouvrent des stratégies d’exploitations diverses, sous-entendant des besoins en compétences spécifiques.

5Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est

Entre 2006 et 2016, le nombre d’entreprises du paysage a progressé de 74 % en France. Ce dynamisme tient principalement à deux facteurs : la hausse du nombre d’entreprises sans salarié et le développement des services à la personne, ayant entraîné la création de structures dédiées. La majorité des entreprises sont de petite taille : à l’échelle nationale, 64 % n’ont aucun salarié et 25 % de 1 à 5 salariés 5.

Une diversité de compétences apparaît nécessaire aux chefs d’entreprise du paysage. En effet, le secteur étant constitué de nombreuses TPE, les fonctions supports (comptabilité par exemple) sont le plus souvent assurées par les dirigeants d’entreprise eux-mêmes 6. De plus, le chiffre d’affaires régional du secteur pro-venant pour 31 % des marchés publics, cela suppose de disposer d’un bagage juridique suffisant pour être en mesure de répondre aux appels d’offres.

5 Source : Chiffres clés 2017 des entreprises du paysage, Unep.

6 Consultations régionales sectorielles - Unep.

7 Première politique commune de l’Union européenne créée en 1962.

8 Agence BIO.

Des impératifs économiques, sociétaux et environnementaux

L’agriculture ne se focalise plus seulement sur les actes de production. En effet, au-delà de sa vocation première qui consiste à nourrir la population, le secteur contribue à l’attractivité et à la vitalité des territoires, avec notamment des emplois par nature non délocalisables. Elle conditionne aussi l’environ-nement, la qualité des paysages et la biodiversité. Dans cette optique, l’agriculture vise à être multiperformante sur les plans écono-mique, environnemental et social, les trois piliers du développement durable.

Si elle encourageait les gains de pro-ductivité durant les premières décennies de sa mise en place, la PAC (politique agricole commune) 7 s’est progressivement réformée pour intégrer les préoccupations environnementales et mieux servir les objectifs du développement durable. À l’échelle nationale, le projet agroécologique lancé fin 2012 vise à produire autrement en repensant les systèmes de production et cherche notamment à mettre au point et diffuser de nouvelles pratiques agronomiques et d’élevage. La loi d’avenir du 13 octobre 2014 permet la mise en œuvre concrète de l’agroécologie.

La maîtrise des aspects agronomiques devient dès lors indispensable aux acteurs de l’agriculture pour comprendre les multiples mécanismes en jeu et en permettre l’amélioration.

Les pratiques agricoles évoluent pour permettre d’offrir des biens et des services de qualité, d’assurer

la viabilité économique des exploitations, de réduire les consommations de ressources

fossiles et de préserver l’environnement. Cela se traduit notamment par l’utilisa-tion raisonnée de l’eau et des intrants,

par la protection des sols agricoles, la maîtrise de l’énergie et la lutte contre le

réchauffement climatique.

Il en découle une diversification de l’offre par les pro-duits issus de filières identifiées ou de filières locales ainsi qu’un essor de l’agriculture biologique. Le posi-tionnement sur ces filières permet aux exploitants de sortir de la logique quantité/prix souvent imposée par les circuits longs de distribution. En 2016, près de 2 000 exploitations sont labellisées « bio » dans le Grand Est, correspondant à une surface cumulée de 116 612 hectares, soit +22 % sur un an 8.

6 Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est

Les exploitations s’orientent également vers des activités para-agricoles, se lançant par exemple dans des projets de vente directe ou d’agritourisme. Diverses raisons expliquent ce choix ou cette nécessité : recherche de complément de revenu, amortissement des risques… La diversification suppose l’acquisition de nouvelles compétences, qui portent notamment sur la transformation, l’accueil, les techniques commerciales, le domaine juridique. Le développement des énergies renouvelables génère aussi des besoins de maîtrise de connaissances et d’outils nouveaux (unités de méthanisation, photovoltaïque…).

Les métiers du paysage ont également évolué vers plus de gestion écologique et de respect de l’environ-nement. Comme dans l’agriculture, ils sont impactés par la réglementation qui limite de plus en plus l’usage des produits dits phytopharmaceutiques. Depuis début 2017, l’emploi de ces produits est même interdit pour l’entretien de certains espaces publics (loi Labbé). Il en résulte un besoin de formation aux techniques alternatives (comme la gestion différenciée) ainsi qu’une attente de la part des professionnels de profils compétents en matière de connaissance des végétaux.

Par ailleurs, la diversification des activités n’est pas le seul fait du secteur agricole. Les entreprises du pay-sage ne se cantonnent plus exclusivement à la plantation d’éléments végétaux, mais assurent des activités de terrassement, de maçonnerie ou de dallage, d’où une recherche de polycompétence par les employeurs.

L’impact du numérique

Comme toute l’économie, l’agriculture est entrée dans l’ère du numérique et s’est emparée des nou-velles technologies comme les outils d’aide à la déci-sion (OAD) ou de gestion à distance (GPS, robots connectés, drones…). Les technologies numériques

appliquées au secteur revêtent plusieurs objectifs, comme d’accroître la compétitivité et la produc-tivité des exploitations, d’optimiser la qualité et la traçabilité des productions et d’améliorer la qualité de vie des agriculteurs.

De par l’accroissement des exigences économiques et environnementales, l’agriculture de précision se répand et s’applique à l’ensemble de la gestion de l’exploitation agricole dans le but d’optimiser l’apport des intrants tout en préservant les ressources.

Le concept de smart agricultureest directement lié à celuid’agriculture de précision.

Il repose sur l’usage des objets connectés (drones, capteurs…), amené à produire un grand nombre de données (le « big data agricole »). L’agrégation et la valorisation de ces données sur des plates-formes mutualisées conduisent à envisager des outils pour

anticiper les marchés, l’orientation des politiques agricoles et l’aide à la décision de l’agriculteur.

La modernisation des outils de production et le recours à des équipements toujours plus performants engendrent des besoins croissants en personnel sala-rié qualifié, notamment en maintenance de matériels et engins agricoles. Parallèlement à ces compétences techniques, il émerge un besoin de formations et d’informations pour interpréter les données et savoir exploiter l’information à bon escient. Dans le cadre de l’agriculture connectée, le métier de data scientist pourrait être précieux pour l’aide à la décision.Robots tondeuses, outils de conception numérique…, les activités du paysage n’échappent pas aux nouvelles technologies. De même que dans l’agriculture, il en découle une technicité accrue des métiers.

7Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est

Des besoins en renouvellement de main d’œuvre

9 Source : Chambre d’agriculture Grand Est.

10 Pôle emploi, Enquête BMO 2017.

11 Les métiers en 2022. Prospective par domaine professionnel - Synthèse. Stat’ Dares n° 11 Avril 2015.

La moitié des agriculteurs exploitants sont âgés de 50 ans et plus dans le Grand Est, augurant de nom-breux départs en retraite dans les années à venir. Le renouvellement des générations et la transmission des exploitations constituent de fait des enjeux forts pour la profession agricole. Historiquement, les per-sonnes exerçant une activité agricole étaient majori-tairement des enfants d’agriculteurs. Or, cela est de moins en moins le cas et des profils plus diversifiés sont amenés à reprendre les exploitations.

Les besoins en main d’œuvre portent également sur des postes salariés, lesquels peuvent prendre diverses formes : permanent, saisonnier ou partagé. Parmi les 17 500 emplois qui seraient à pourvoir dans l’agriculture régionale d’ici 2025 9, une grande partie viserait donc des salariés. Le secteur souffrant d’un déficit d’image, la communication sur la réalité des métiers et leur valorisation est à poursuivre. L’embauche chaque année de nombreux saison-niers, notamment pour les travaux dans les vignes, soulève aussi la question de leur fidélisation et de leur polyvalence. Pour illustration, 24 700 projets de recrutement de viticulteurs, arboriculteurs salariés,

cueilleurs ont été recensés en Grand Est pour 2017, dont 98 % de nature saisonnière 10.

Selon les travaux menés par France Stratégie, en partenariat avec la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), les effectifs de techniciens et de cadres, portés par les transformations de l’agriculture, seraient à la hausse sur la période 2012-2022 (+2,5 % en moyenne chaque année au niveau national) 11.

Dans un environnement qui se complexifie, avec des contraintes réglementaires, environnementales et administratives à respecter, les agriculteurs affichent un besoin croissant de se faire conseiller et accom-pagner par des spécialistes (conseiller en agriculture durable, technicien de mise en œuvre de métha-nisation…). Ajoutons que l’évolution statutaire en faveur des formes sociétaires conduit de nombreux agriculteurs à se déclarer salariés de leur propre exploitation. Concernant les effectifs de maraîchers, jardiniers et viticulteurs, ceux-ci devraient globale-ment se stabiliser sur la période, bénéficiant de la poursuite de la dynamique de l’emploi des jardiniers paysagistes.

Cela s’applique également aux salariés. Les profils recherchés par les employeurs se tournent en effet davantage vers du personnel qualifié. Selon l’Unep Grand Est, dans les métiers du paysage, « la mécanisa-tion a réduit le nombre de salariés très peu qualifiés et peu autonomes sur les chantiers ». L’élévation du niveau de formation est déjà visible, notamment chez les plus jeunes (cf. volet 1).

Les mutations que connaissent lesactivités agricoles et les travaux

paysagers s’accompagnent d’uneévolution des compétences et des profilsdes exploitants et des chefs d’entreprise,

où la professionnalisation devient indispensable.

Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est

BIBLIOGRAPHIE

Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est8

Bibliographie

• Chambre d’agriculture Grand Est, Le défi du renouvellement des générations en Agriculture sur le Grand Est : des emplois à accompagner, exposé du 12 décembre 2016

• Anefa, Emplois & métiers : L’agriculture n’a pas fini de vous étonner, dossier de presse février 2015• Villaume S. (Insee), Delame N. (Inra-AgroParis Tech), Essor des sociétés agricoles : un recours accru au

salariat et aux prestataires de services, Insee première n° 1243, juin 2009• Boschiero B. (chambre d’agriculture de la Meuse), Ecoscopie de la Meuse - Agriculture : ancrée aux

territoires, engagée dans les mutations et acteur d’une croissance durable, Insee Dossier Lorraine n° 1, mai 2015

• Lerbourg J. (SSP - Bureau de l’information statistique), 12 % des exploitations développent une activité para-agricole, Agreste Primeur n° 302, juin 2013

• Cacheux L., Durr M.-J., Kelhetter D. (Insee), Bourdin S. (Draaf), 6 500 familles agricoles en Alsace, Insee Analyses Alsace n° 22, octobre 2015

• Draaf - Direccte Champagne-Ardenne, Emplois dans le secteur agricole : caractéristiques et évolution, octobre 2014

• France métropolitaine : Premières tendances du recensement agricole 2010, Agreste Primeur n° 266, septembre 2011

• Les métiers en 2022. Prospective par domaine professionnel, Dares, Synthèse Stat’ n° 11, avril 2015

• Tableaux de l’économie française : Exploitations agricoles, Insee références, édition 2017, Agriculture-Pêche, mars 2017

• Chambres d’agriculture Grand Est, Consultation régionale sectorielle : Agriculture• Unep Grand Est, Consultation régionale sectorielle : Paysage• Groupes de travail conduits dans le cadre du Contrat d’objectifs territorial Agriculture, Viticulture

et Métiers du paysage

9Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est

BIBLIOGRAPHIE

9Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est

Sitographie

• www.draaf.grand-est.agriculture.gouv.fr• www.agencebio.org• www.grandest.chambre-agriculture.fr• www.lesentreprisesdupaysage.fr• www.agreste.agriculture.gouv.fr• http://statistiques.msa.fr/

10 Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est

NOTES

Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est10

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11Agriculture, viticulture, métiers du paysage, volet 2 - Décembre 2017 | Observatoires en Grand Est

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Financeurs

GIP LorPM - OPEQ - OREF AlsaceDirecteurs de publication :

Emmanuel JOURNOT, GIP Lorraine Parcours MétiersOlivier LETZELTER, OREF Alsace

Mouna TRIKI, OPEQ-OREF Champagne-Ardenne Rédaction OPEQ-OREF : Christelle BÉRARDMaquettage GIP LorPM : Estelle MARKOVIC

www.lorpm.eu | www.champagne-ardenne.cci.fr | www.oref-alsace.org

ContexteDans le cadre des travaux émanant du Contrat de Plan État-Région, les Oref (Observatoire régional emploi formation) du Grand Est ont été sollicités par l’État et la Région pour réaliser un état des lieux du secteur de l’agriculture, viticulture et métiers du paysage en région. Ce document a pour objectif d’alimenter les réflexions menées autour des Contrats d’objectifs territoriaux – volet sectoriel du CPRDFOP (Contrat de plan régional de développement de la formation et de l’orientation professionnelles).

Cette étude se déroule en deux volets. Le premier volet s’est intéressé à décrire le secteur de l’agriculture,

viticulture et métiers du paysage à partir d’une série d’indicateurs. Le second volet, complémentaire et davantage qualitatif, livre une approche des enjeux à court et moyen terme du secteur ; il sera actualisé et enrichi au cours de la durée de vie du contrat d’objectifs, à savoir avant fin 2020.

Rappelons que le champ détaillé du secteur est présenté en annexe du volet 1.