4
N° 259 juillet / août 2017 Aidons-nous suffisamment nos jeunes diplômés ? Au moment où fleurissent les outils qui simplifient considérablement l’insertion professionnelle de nos jeunes diplômés (réseaux sociaux, sites emplois- carrières, etc.), nous devons nous poser en per- manence les bonnes questions : notre association en fait-elle assez ? Que devrions-nous ajouter à la palette de nos activités pour mieux coller aux at- tentes des nouvelles générations sans pour autant oublier les plus anciennes ? Des efforts ont été déjà entrepris pour être plus présents auprès des élèves durant leur scolarité (aide aux visites d’entreprises, conférences mé tiers, parrainage, référents, sensibilisation aux ré- seaux professionnels, participation à divers groupes de travail de l’AI ECM, etc.), mais quel support additionnel doit-on leur apporter lorsqu’ils quittent l’Ecole ? Des jeunes diplômés rejoignent depuis plusieurs années les rangs des administrateurs et c’est en se mettant à leur écoute que les idées naissent au sein d’un groupe de travail dédié à cette question. D’ores et déjà, plusieurs pistes ont abouti ou ont été identifiées : 1. Un site web de l’association qui soit un véri- table réseau social et permette de communiquer de façon plus fluide entre les groupes de diplômés. Le nouveau site lancé en début d’année répond parfaitement à ces attentes. Il est encore en phase de démarrage, il faut que l’ensemble des diplômés se l’approprient pleinement. 2. Le site Centrale Carrières comporte un nombre important et constamment renouvelé d’offres d’emploi, de stages et un pack formation y est as socié. Il est notamment alimenté par les Associa- tions des Ecoles Centrales de Lyon, Lille, Nantes et Marseille. Une étude est en cours entre les quatre alumni pour se doter d’une plateforme plus moderne avec annuaire commun à cinq si possible. Une ap- proche plus « dynamique », avec des délais rac- courcis et une diffusion plus fluide et plus directe des offres peut être envisagée, et permettre d’avoir un avantage concurrentiel sur les offres du marché « caché ». 3. Il faut renforcer le rôle (et le nombre) des délé- gués de promotion. Leur rôle est primordial dans l’animation et la vie d’une promotion, et dans le nécessaire lien avec l’association pour diffuser et remonter l’information de façon plus efficace. Le nombre des délégués de promotion a été porté à 8 cette année. Ils sont désignés par vote durant la 3 e année et une formation d’une journée a été mise en place. 4. Les diplômés les plus expérimentés peuvent offrir une assistance en réponse à de multiples questions que se posent nos jeunes diplômés au début de leur carrière : - Comment et pourquoi poursuivre mes études (doctorat, double diplôme, MBA etc.) ? - Comment partir à l'étranger (expatriation, VIE, etc.) ? - Comment gérer ma carrière, négocier une em- bauche, prendre un nouveau poste, gérer mon équipe, etc. - Comment et où investir, gérer son argent, aborder la fiscalité, etc. - Comment régler des problèmes de brevets, de propriété intellectuelle, de contrat, de licenciement, de droit du travail, etc. Un service coaching à distance est actuellement à l’étude et devrait être mis en place et lancé d’ici la fin de l’année. Plusieurs diplômés en activité se sont portés volontaires pour répondre à ce type de questions, et bien d’autres, en toute confidentialité. Le site web permettra de capturer les demandes qui seront ensuite dispatchées au cas par cas par nos assistantes. 5. L’entraide doit être développée. Il faut progresser dans l’identification de nos diplô- més en difficulté même s’ils sont peu nombreux. Les nouveaux délégués de promotion devraient faciliter cela pour les plus jeunes, mais nous devons être plus réactifs pour les aider de façon plus efficace (soutien, aide à l’obtention de prêts, à trouver des jobs, etc.). Deux appuis existent déjà l’un en IDF, l’autre à Lyon. 6. La création d’entreprise par des jeunes diplômés devient plus fréquente, conséquence des efforts de l’Ecole pour développer l’ entrepreneuriat. Comme cela se fait dans d’autres associations, nous devons répondre présents auprès de nos jeunes entrepreneurs en les aidant à trouver des fonds d’amorçage, à leur prodiguer conseils et as sistance tout au long du processus en faisant appel à des diplômés ayant une certaine pratique des pro- cédés et des formalités. Nous avons besoin pour conduire ces actions d’un réseau de diplômés de plus en plus actif et impliqué que nous sollicitons régulièrement. Si la notoriété de notre Ecole ne cesse de grimper, c’est tout à la fois grâce à la communauté des Cen traliens de Marseille et à la très bonne dynamique impulsée par la Direction de Centrale Marseille et de toute l’équipe qui la compose. Mais c’est en restant à l’écoute de nos plus jeunes diplômés, de leurs attentes, de leurs modes de communication et de leur approche sociale de la communauté des Centraliens que nous pourrons continuellement alimenter et renforcer notre réseau. Jean-Richard Llinas (69) SOMMAIRE Résultat de l’Observatoire des Ingénieurs 2017 d’IESF Le Répertoire Français des Ingénieurs La campagne de parrains est lancée ! Protection sociale : comprendre les enjeux de la retraite Rencontre de la promo EIM 59 Carnet Annuaire 2017 des Centraliens de Marseille Agenda Mensuel d’informations générales édité par l’Association des Ingénieurs de l’Ecole Centrale Marseille, Membre du CNISF - 0,76 . L’Association n’est responsable de l’opinion d’aucun de ses membres, même dans ses publications.

Aidons-nous suffisamment nos jeunes diplômés · 2017. 7. 12. · 3. Il faut renforcer le rôle (et le nombre) des délé-gués de promotion. Leur rôle est primordial dans l’animation

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Aidons-nous suffisamment nos jeunes diplômés · 2017. 7. 12. · 3. Il faut renforcer le rôle (et le nombre) des délé-gués de promotion. Leur rôle est primordial dans l’animation

N° 259

juillet / août 2017

Aidons-nous suffisamment nos jeunes diplômés ?

Au moment où fleurissent les outils qui simplifient considérablement  l’insertion  professionnelle de nos jeunes diplômés (réseaux sociaux, sites emplois-carrières, etc.), nous devons nous poser en per-manence les bonnes questions : notre association en fait-elle assez ? Que devrions-nous ajouter à la palette de nos activités pour mieux coller aux at-tentes des nouvelles générations sans pour autant oublier les plus anciennes ? Des efforts ont été déjà entrepris pour être plus présents auprès des élèves durant leur scolarité (aide   aux   visites   d’entreprises,   conférences   mé-­tiers, parrainage, référents, sensibilisation aux ré-seaux professionnels, participation à divers groupes   de   travail   de   l’AI   ECM,   etc.),   mais   quel  support additionnel doit-on   leur   apporter   lorsqu’ils  quittent  l’Ecole  ?     Des jeunes diplômés rejoignent depuis plusieurs années les  rangs  des  administrateurs  et  c’est  en  se  mettant à leur écoute que les idées naissent au sein  d’un  groupe  de  travail  dédié  à  cette  question.  D’ores   et   déjà,   plusieurs   pistes   ont   abouti   ou   ont  été identifiées : 1. Un   site   web   de   l’association   qui   soit   un véri-table réseau social et permette de communiquer de façon plus fluide entre les groupes de diplômés. Le   nouveau   site   lancé   en   début   d’année   répond  parfaitement à ces attentes. Il est encore en phase de  démarrage,  il  faut  que  l’ensemble  des  diplômés  se l’approprient  pleinement.

2. Le site Centrale Carrières comporte un nombre important   et   constamment   renouvelé   d’offres  d’emploi,  de  stages  et  un  pack  formation  y  est  as-­socié. Il est notamment alimenté par les Associa-tions des Ecoles Centrales de Lyon, Lille, Nantes et Marseille. Une étude est en cours entre les quatre alumni

pour  se  doter  d’une  plateforme  plus  moderne  avec  annuaire commun à cinq si possible. Une ap-proche plus « dynamique », avec des délais rac-courcis et une diffusion plus fluide et plus directe des  offres  peut  être  envisagée,  et  permettre  d’avoir  un avantage concurrentiel sur les offres du marché « caché ».

3. Il faut renforcer le rôle (et le nombre) des délé-gués de promotion. Leur rôle est primordial dans l’animation   et   la   vie   d’une   promotion,   et   dans   le  nécessaire   lien   avec   l’association   pour   diffuser   et  remonter  l’information  de  façon  plus  efficace. Le nombre des délégués de promotion a été porté à 8 cette année. Ils sont désignés par vote durant la 3e année   et   une   formation   d’une   journée  a   été  mise en place.

4. Les diplômés les plus expérimentés peuvent offrir une assistance en réponse à de multiples questions que se posent nos jeunes diplômés au début de leur carrière :

- Comment et pourquoi poursuivre mes études (doctorat, double diplôme, MBA etc.) ?

- Comment partir à l'étranger (expatriation, VIE, etc.) ?

- Comment gérer ma carrière, négocier une em-bauche, prendre un nouveau poste, gérer mon équipe, etc.

- Comment et où investir, gérer son argent, aborder la fiscalité, etc. - Comment régler des problèmes de brevets, de propriété intellectuelle, de contrat, de licenciement, de droit du travail, etc. Un service coaching à distance est actuellement à l’étude  et  devrait  être  mis  en  place  et  lancé  d’ici  la  fin   de   l’année.   Plusieurs   diplômés   en   activité   se  sont portés volontaires pour répondre à ce type de questions,  et  bien  d’autres,  en  toute  confidentialité.

Le site web permettra de capturer les demandes qui seront ensuite dispatchées au cas par cas par nos assistantes.

5. L’entraide  doit  être  développée.   Il   faut   progresser   dans   l’identification   de   nos   diplô-més  en  difficulté  même  s’ils  sont  peu  nombreux.  Les nouveaux délégués de promotion devraient faciliter cela pour les plus jeunes, mais nous devons être plus réactifs pour les aider de façon plus efficace (soutien,   aide   à   l’obtention   de   prêts,   à   trouver   des  jobs, etc.).   Deux   appuis   existent   déjà   l’un   en   IDF, l’autre  à  Lyon.  

6. La  création  d’entreprise  par  des  jeunes diplômés devient plus fréquente, conséquence des efforts de l’Ecole  pour  développer  l’entrepreneuriat. Comme   cela   se   fait   dans   d’autres   associations, nous devons répondre présents auprès de nos jeunes entrepreneurs en les aidant à trouver des fonds   d’amorçage,   à   leur   prodiguer   conseils   et   as-­sistance tout au long du processus en faisant appel à des diplômés ayant une certaine pratique des pro-cédés et des formalités.

Nous avons besoin pour conduire   ces   actions   d’un  réseau de diplômés de plus en plus actif et impliqué que nous sollicitons régulièrement. Si la notoriété de notre Ecole ne cesse de grimper, c’est  tout  à  la  fois  grâce  à  la  communauté  des  Cen-­traliens de Marseille et à la très bonne dynamique impulsée par la Direction de Centrale Marseille et de toute  l’équipe  qui  la  compose.   Mais  c’est  en   restant  à   l’écoute  de  nos  plus   jeunes  diplômés, de leurs attentes, de leurs modes de communication et de leur approche sociale de la communauté des Centraliens que nous pourrons continuellement alimenter et renforcer notre réseau.

Jean-Richard Llinas (69)

SOMMAIRE Résultat  de  l’Observatoire  des  Ingénieurs  2017  d’IESF Le Répertoire Français des Ingénieurs La campagne de parrains est lancée ! Protection sociale : comprendre les enjeux de la retraite Rencontre de la promo EIM 59 Carnet Annuaire 2017 des Centraliens de Marseille Agenda

Mensuel  d’informations  générales  édité  par  l’Association  des  Ingénieurs  de  l’Ecole  Centrale  Marseille, Membre du CNISF - 0,76 €.  L’Association  n’est  responsable  de  l’opinion  d’aucun  de  ses membres, même dans ses publications.

Page 2: Aidons-nous suffisamment nos jeunes diplômés · 2017. 7. 12. · 3. Il faut renforcer le rôle (et le nombre) des délé-gués de promotion. Leur rôle est primordial dans l’animation

N°259 – juillet / août 2017

RESULTAT DE L’OBSERVATOIRE DES INGENIEURS 2017 D’IESF

IESF vient de publier les résultats de la 28e enquête socio-économique annuelle. Les ré-ponses de quelque 56000 ingénieurs, parmi plus   d’un   million   de   diplômés vivants dont 809000 en activité, ont montré que les ingé-nieurs sont,  pour  77%  d’entre  eux,  satisfaits  de  leur situation. La  population  des  ingénieurs  croît  d’environ  4%  par an et continue à se féminiser : 20,3% de femmes  pour  l’ensemble et 28,5% dans la der-

nière promotion  d’ingénieurs diplômés en 2016. L'âge médian des ingénieurs est de 35 ans chez les femmes et de 42 ans chez les hommes Le salaire brut médian se situe à 56000   €.   Les  rémunérations présentent un large éventail reflé-tant la diversité des responsabilités exercées par les ingénieurs. Mais une inégalité hommes / femmes persiste : le salaire moyen est de 47100  € pour  les  femmes  et  59  600  €  chez les hommes.

L’emploi  à   l’étranger   représente  environ  16%  des effectifs, stable depuis plusieurs années. A noter que la formation professionnelle con-tinue de se développer,  montrant  l’intérêt  des  entreprises  à  s’impliquer dans la formation de futurs collaborateurs. Accédez à la synthèse des résultats Accédez aux résultats complets et au simula-teur de calcul de salaire (payant) sur www.iesf.fr

LE REPERTOIRE FRANÇAIS DES INGENIEURS

Le Répertoire des ingénieurs et des scienti-fiques a été mis en place par IESF en février 1998. Il rassemble des personnes exerçant le métier d'ingénieur reconnues comme telles par IESF et des personnes physiques titulaires d'un diplôme d'ingénieur au sens de la loi du 10/7/34, d’un  diplôme  national  de  master  scien-­tifique ou technique, d’un  doctorat  scientifique. Plus de 900 000 ingénieurs et scientifiques sont actuellement recensés dans ce Répertoire. IESF l’a créé avec les objectifs suivants :

Faciliter une reconnaissance professio-nelle et la mobilité des ingénieurs de forma-

tion française. Les diplômes français ne sont en effet pas toujours compris ou reconnus en Eu-rope et dans le monde.

Protéger en France le titre “ingénieur”  d'usages abusifs. Reconnaître   les   ingénieurs  d’origine  univer-­sitaire. Proposer aux professionnels, ne détenant pas un diplôme d'ingénieur mais exerçant ef-fectivement des fonctions d'ingénieur dans une entreprise française et reconnus comme tels par celle-ci, une reconnaissance par leurs pairs de leurs compétences au-delà de leur entreprise. Élargir le Répertoire aux titulaires de Mas-ters et de Doctorats Scientifiques.

Plusieurs services sont disponibles à travers le Répertoire : - Consultation gratuite sur le net - Certificats   d’inscription   au   Répertoire   en  français, anglais, allemand, arabe, chinois, espagnol, japonais et russe - Candidature  à  l’Euring  (certificat  européen) De par son adhésion à IESF, notre associa-tion vous permet de figurer dans ce Réper-toire qui est consulté par nombre de recru-teurs. Si vous souhaitez consulter votre fiche ou la compléter, demandez vos identifiants à notre secrétariat.

PARRAINAGE 2017 : LA CAMPAGNE DE RECHERCHE DE PARRAINS EST LANCEE !

Le   parrainage   d’un   jeune   élève-ingénieur en-trant à Centrale Marseille par un diplômé en activité, cela fonctionne et plutôt bien dans l’ensemble selon nos sondages. Même si ce n’est   pas   du   100%,   les   contacts   établis   sont  très appréciés par nos jeunes. L’équipe   parrainage   est   constituée   comme   les  années précédentes de Julien Lagier (66), Jean-Richard Llinas (69), Béatrice notre assis-tante et d’un groupe  d’élèves  de  1A  et  2A.

En 2017, ce sera la 3e édition de cette opération et si vous êtes diplômés de l’Ecole en 2010, 2000, 1990 ou 1980, vous êtes directement concernés.   N’attendez   pas   d’être   appelés   au  téléphone et contactez Béatrice pour vous ins-crire. 300 parrains devront être trouvés, un sacré chal-lenge ! Nous leur attribuerons un.e filleul.e qui réside dans la même région et qui est intéressé.e par  son  secteur  d’activité  ou  par son métier. Les

premières rencontres Parrains Filleuls se tiendront le samedi 18 novembre à Centrale Marseille, nous espérons vous compter nombreux ce jour-là, mais sachez que les parrains qui seront   dans   l’impossibilité   de  venir seront contactés directement par leur filleul.

Page 3: Aidons-nous suffisamment nos jeunes diplômés · 2017. 7. 12. · 3. Il faut renforcer le rôle (et le nombre) des délé-gués de promotion. Leur rôle est primordial dans l’animation

N°259 - juillet / août 2017

PROTECTION SOCIALE : COMPRENDRE LES ENJEUX DE LA RETRAITE

Retour sur la soirée thématique orga-nisée   par   l’Intergroupe   des   Centra-­liens et Supélec en Provence le 4 avril 2017 dans les locaux de la CARSAT Sud-Est à Marseille. Après  un  premier  exposé  développé  l’an  passé  sur les risques professionnels en entreprise, notre ami Bertrand Caubriere (ECN 93), avec l’appui  de  Lionel  Evesque (ECM 87), tous deux ingénieurs-conseils à la CARSAT Sud-Est, nous ont présenté cette fois une seconde fa-cette   de   ce   qui   constitue   l’un   des   piliers   de   la  protection sociale en France, celle de la retraite. En parcourant le cheminement historique de la mise en place des systèmes de protection des travailleurs, on   comprend   mieux   l’origine   des  multiples régimes sociaux qui constituent au-jourd’hui  un  vrai   casse-tête pour nos instances politiques  quelle  qu’en  soit  la  couleur !  C’est  en  1673 que Louis XIV institua un premier système de protection des marins, par la mise en place d’une   caisse   de   retraite   assurant   une   subsis-­tance décente aux équipages de la Marine Royale après une vie de labeur sur les bateaux.

Dans les siècles suivants, de nombreux régimes de retraite furent institués par catégories profes-sionnelles   en   fonction   de   l’évolution   des  métiers  et sous la pression des personnels concernés. C’est  en  1945  que  l’idée  de  la  solidarité  s’impose et que se met en place en France ce Régime Général obligatoire fondé sur le principe selon lequel « les retraités se partagent les cotisations des actifs au prorata de leurs cotisations pas-sées ».  C’est   le régime de répartition toujours en vigueur à ce jour. Malgré son qualificatif et depuis son   instauration,   ce   Régime   Général   n’a   pas  supprimé les régimes autonomes dédiés aux agriculteurs, aux artisans, commerçants ou pro-fessions libérales et voit le maintien de nombreux régimes   spéciaux   hérités   de   l’Histoire   (mineurs,  cheminots, fonctionnaires, marins, etc.). L’édifice   « Retraite » se complexifie un peu plus avec   l’émergence des caisses complémentaires ARRCO pour tous les salariés relevant à son démarrage du CNPF (maintenant MEDEF) et AGIRC  pour   les  cadres  de   l’industrie et du com-merce.   L’équilibre   financier   de   l’ensemble   est  bien maîtrisé pendant plusieurs décennies puis s’est  progressivement  dégradé  depuis  une  trentai-

ne   d’années, conséquence directe de la poussée du chômage et de la progression de l’espérance   de   vie.   D’où   les   tentatives   de  rééquilibrage déclenchées par les gouverne-ments successifs en jouant sur certains pa-ramètres  tel  l’âge  légal de départ à la retraite. Aujourd’hui,   les ajustements se poursuivent pour   retrouver   l’équilibre   financier   et   chacun  aura  pu  noter   la  volonté  de  simplifier   l’édifice  dans le programme du nouveau Président. Il y a du pain sur la planche ! L’exposé   didactique   a   passionné   l’auditoire  constitué par un panel de 25 ingénieurs cen-traliens représentant les 5 associations et couvrant un éventail de toutes les généra-tions,   des   années  50   jusqu’à   aujourd’hui.   En  conclusion de cette soirée de réflexion sur un sujet   d’actualité,   un   buffet dînatoire, à la fois copieux et de très grande qualité, a été offert par la CARSAT Sud-est. Une prolongation bienvenue favorisant de nombreux échanges toujours utiles. André Chalony (ECN 59) Alexis Bourdeaux (ECN 10),

RENCONTRE DE LA PROMO EIM 59

Ô Toulouse ! 28 participants ont répondu cette année à l’appel   d’Edmond   Balzer   qui   a   organisé   notre  rassemblement annuel à Toulouse du 30 mai au 2 juin. Un peu moins que les années précé-dentes,   mais   avec   l’avancement   en   âge,   les  difficultés de santé se font inévitablement sentir. Que de belles choses découvertes dans la ville rose ! Aussi bien en flânant à pied dans le centre qu’en   parcourant   la   ville   en   bus   la   nuit  venue ou en balade sur le canal à bord de la péniche-restaurant Occitania.

Au programme, à retenir entre autres deux visites incontournables : d’abord   le   déplacement   à   la  Cité  de  l’Espace.  Magnifique  condensé  de  toutes  les découvertes dans la conquête spatiale. En-suite, l’impressionnant   site   d’assemblage   des  Airbus A380. Grâce aux explications de notre jeune guide extrêmement compétente et aux questions pertinentes de quelques-uns   d’entre  nous, on peut affirmer sans barguigner que l’assemblage   de   ces   monstres   n’a   plus   aucun  secret pour nous ! N’oublions  pas  aussi  le  choix  haut  de  gamme  des  diverses brasseries qui nous ont sustentés. Le cassoulet  de  chez  Emile  et  l’os  à  moelle  du  Ca-

poul sont notamment des plats   qu’il   faut   avoir dégus-tés au moins une fois dans sa vie.

Félicitations enthousiastes à Edmond pour la qualité de ces moments instructifs et festifs qu’il  a  su  nous  faire  partager. L’année   prochaine,   nous   continuerons   nos  retrouvailles dans la plus grande sérénité puisque   c’est   la   vie   de   château(x)   qui   nous  attend. Marie-Françoise   s’est   en   effet   genti-­ment proposée de nous réunir du côté d’Amboise.  Un  merci  chaleureux  à  elle. A bientôt donc pour de nouvelles décou-vertes. Avec   l’espoir   que,   se sian pas mai que si-guem pas mens. Raoul Morel

Page 4: Aidons-nous suffisamment nos jeunes diplômés · 2017. 7. 12. · 3. Il faut renforcer le rôle (et le nombre) des délé-gués de promotion. Leur rôle est primordial dans l’animation

AGENDA

Carnet Nous avons appris avec joie la naissance de Laura, petite-fille de Gérard Marchio (75). Nous avons appris avec tristesse les décès de Michel Ancey (ESCM 47), Brigite Fouil-lade (IPSOI 80), Armand Morandy (EIM 55), Henri Sauvignet (EEIM 53), Guy Soulier (EEIM  59),   l’épouse  de  Jean  Vachier  (EEIM  49). Nous  venons  d’aprendre  également  le  décès  de Mirelle Commandré, enseignante cher-cheuse à Centrale Marseille   et   à   l’Institut  Fresnel   depuis   2004.   C’était   un   professeur  très dynamique et apprécié de tous. Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille.

20 juillet 2017

Afterwork Intercentrale Supélec Rhône Alpes à 18h30 – La   Cave   d’à   Côté, 7 rue Pleney 69001 Lyon. Programme complet et inscription

21 juillet 2017 Déjeuner Intercentrale Supélec Rhône Alpes à 12h – Restaurant Envoûtez-moi, 5 rue Denuzière 69002 Lyon. Programme complet et inscription

29 juillet 2017 Pique-nique Intercentrale à Versailles à 12h30 - pelouse du Grand Trianon, 4 av. du Trianon 78000 Versailles. Programme complet et inscription

4 août 2017 « World  Wide  Bar’Bu » Ile-de-France à 18h – Lieu à définir. Programme complet

19 septembre 2017 Afterwork Intercentrale Supélec Ile-de-France à 19h – Hôtel Mélia Vendôme, 8 rue Cambon 75001 Paris. Programme complet et inscription

30 septembre 2017 Régate Défi Centralien 2017 à 9h – Port de plai-sance 44380 Pornichet les 30 septembre et 1er octobre. Pour cette édition, 20 équipages seront au rendez-vous sur la ligne de départ ! En savoir plus

LA LETTRE DE L’AI ECM

Mensuel  d’informations  générales  édité  par  l’Association   des  Ingénieurs  de  l’Ecole  Centrale  Marseille  - Technopôle de Château-Gombert - 38 rue Joliot-Curie - 13013 Marseille Tél. : 04 91 05 45 48 - Fax : 04 91 05 45 49 Internet : http://centraliens-marseille.fr E-mail :[email protected] Directeur de la publication : Raoul MOREL Comité de rédaction : Luc BRETONES, Julien LAGIER, Raoul MOREL, Cyrille NATELLI, Olivier SAUVAGE. Secrétaire de la rédaction : Valérie KENSEY Commission paritaire : 1118G88559 ISSN : 1959-0458 Abonnement 2017 :  9,16  €

N°259 – juillet / août 2017