P R O G R A M M E

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E D I T O

4 juillet, 4 ans !

Si toutes fois vous ne l'avez pas compris en voyant la couverture et en nous suivant sur les réseaux sociaux, Amalgame Musical fête ses quatre ans. Quatre années riches en découvertes musicales. L'année prochaine on vous dira certainement la même chose pour les cinq ans, tout comme nous l'avons dit pour les trois ans, mais c'est parce que nous sommes vraiment contentes de voir le chemin qu'a parcouru « le petit journal pour les petits groupes qui deviendront grands ». Aujourd'hui, le webzine compte plus de 200 découvertes musicales et des centaines d'articles aussi bien interviews que chroniques. Et franchement, quand nous avons eu l'idée de créer Amalgame Musical, on ne pensait pas en arriver là un jour. Et pourtant c'est fait, et le webzine devrait poursuivre sa route, du moins aussi longtemps

qu'on le pourra. On ne va pas faire un bilan de cette année, parce qu'un bilan ça sent toujours un peu la fin des choses alors que pas du tout, mais 2013-2014 aura été une belle année pour le webzine avec de nouvelles découvertes mais également de nouveaux partenaires, de nouvelles rubriques ou encore le développement du Blog des Rédacteurs. Nous vous promettons une suite tout aussi riche en découvertes et en nouveautés.

Mais avant cela, nous avons décidé de marquer les quatre ans avec cette édition spéciale sous format magazine. Une édition dans laquelle nous vous proposons un petit retour en arrière mais également des choses nouvelles. D'ailleurs, le changement c'est dès l'édito, avec cette petite image en haut à gauche qui est en réalité le nouveau logo d'Amalgame Musical ! On vous laisse feuilleter tranquillement ce magazine et nous retournons traquer la scène émergence qui ne nous échappera pas.

Musicalement vôtre ,Florence et Manon .

LE WEBZINE

http://sites.google.com/site/amalgamemusical

amalgamejournal@gmail.com

Rédactrices : Florence Allignet & Manon Sabard

2.0

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C O U P D ' O E I L D A N S L E R E T R O

RETRRETRRETROTOUTES LES CHRONIQUES ET LES INTERVIEWS DE L'ANNEE 2013-2014

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A l b u m s & E P 2 0 1 3 – 2 0 1 4

Bref, Soley Vert c'est du rock sensible à

l'état pur. Un style qui est à la fois leur plus grande qualité avec

vraiment ce sentiment de sincérité et

d'authenticité, mais justement peut-être

trop authentique parfois, tombant

presque dans l'exagération et la

répétition. Cependant, Soley Vert gère leur

univers rock français, sur les traces des plus grands. (sept 2013)

Alors, que faut-il retenir de cet album finalement ? Chaque

morceau offre quelque chose de différent, et si certains s'illustrent

dans le style rock, aucun n'est

comparable avec l'autre. Quel travail,

quel éventail mélodique et quelle

perfection. Au premier abord on imagine pas

trouver une chose pareille et finalement

la découverte se transforme en coup de

cœur. (oct 2013)

C'est un tour horizon vers plein de belle

choses, parfois, même souvent décalées,

mais qu'on aime pour cette spontanéité. […] sonorités électriques et acoustiques font

bon ménage sur cette production parfois

agrémentées d'effets électro/pop. Un album qui nous montre que la chanson française ce n'est pas que trois

accords sur une guitare et la déprime totale, mais aussi de jolis jeux de mots et

des histoires cocasses que nous permet

d'écrire notre langue. (nov 2013)

La production de Baron Rouge c'est un concentré de bonnes choses, de bonnes

sonorités et d'énergie. Des musiciens qui

mettent tout leur cœur dans leur ouvrage. Bref, de la bombe

atomique ! (déc 2013)

Que retenir de cet EP ? Nous pouvons dire que c'est un EP

cohérent, dans le style du groupe, sincère et totalement maîtrisé.

16pac nous offrent de très belles choses à

entendre, sur de longs morceaux et

étonnamment (ou pas), ils arrivent à

nous conquérir. Soit une belle production !

(janv 2014)

Cet EP est donc une bonne production, un peu courte cependant,

qui laisse un sentiment d'inachevé. On attendait peut-être un morceau de plus

pour vraiment conclure ce chapitre plutôt sympathique dans son ensemble.

En revanche, Eyes of Verona mettent tout

ou du moins une bonne partie de leur potentiel à l'ouvrage

nous délivrant un très bon EP efficace et qui

s'écoute très bien. !(sept 2013)

C'est un bel opus et projet collaboratif

vraiment intéressant qui a certainement demandé beaucoup d'imagination, de

recherches, de travail, de compositions, etc … pour aboutir à ce

résultat. On a un projet musical presque

visuel finalement, même si cela reste abstrait. Très fictif

avec beaucoup d'effets électro en guise

d'effets spéciaux ! Nous sommes plus ou moins intégrés dans l'histoire, ce qui est vraiment bien. (oct

2013)

So Called Wise est donc un vrai apport de

vitamines et de fraîcheur dont on a

besoin quotidiennement pour être en forme. Cet EP

est très bon. Dynamiques,

énergiques, puissants, les morceaux se suivent et ne se

ressemblent pas, avec toujours une

surprenante et incroyable

construction musicale. (nov 2013)

Le groupe nous offre un très bon moment

d'écoute avec cet album, sobre et

pourtant très riche et varié. Il nous enchante

avec ses différentes sonorités qui se

mêlent et s’entremêlent, avec finesse, dans un seul et même univers qui

est des plus singulier ! Tantôt en français , tantôt en anglais, ou

bien les deux, ils abordent les thèmes avec beaucoup de poésie. (déc 2013)

Tedmo Festival c'est un bel univers

musical. Atypique, le groupe reprend des valeurs sures et les

remet au goût du jour tout en respectant la

mélodie. Des mélodies riches et variées qui nous donnent envie de

bouger en rythme, ou du moins à celui de

Tedmo Festival. (janv 2014)

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A l b u m s & E P 2 0 1 3 – 2 0 1 4

Bref, c'est un bon premier EP, on sent l'investissement et

l'amour pour ce qu'ils font, il y a de la

générosité. Quelques maladresses

également, mais qu'importe elles

donnent au final un certain charme aux

chansons. Mais Fragile Beast a

beaucoup de potentiel et déjà une belle

identité musicale qui ne fait que confirmer que la scène rennaise

a encore de beaux jours devant elle. (fév

2014)

Il y a t-il vraiment quelque chose de plus à dire sur cet EP ? Si un trois titres paraît court pour découvrir l'univers musical d'un

groupe, les WWW nous prouvent le

contraire et mettent tout leur talent dans

leur EP. Des sonorités plein les oreilles, plein les yeux même, avec

des mondes et des ambiances qui n'ont pas leur pareil. Une très belle production

en somme pour laquelle nous ne

pouvons que remercier ses

créateurs. (mars 2014)

Alors, qu'est-ce qu'on retient de cet opus ?

Thalamos nous transportent dans leur

monde musical, un monde envoûtant et captivant. Les titres sont riches, mais il manque parfois le

petit truc qui pourrait leur donner encore

plus de luminosité, de caractère. Cependant, le groupe met du cœur à l'ouvrage et partage avec générosité tout leur talent, jusque dans la chanson

cachée. (avril 2014)

Qu'est-ce qu'on retient de cet album ? Adouk Boucan est on peut le

dire un artiste complet, aux facettes

multiples, qui va toujours plus loin dans

ce qu'il fait, ce qu'il connaît, ce qu'il

maîtrise. Il fait se rencontrer ses

influences, des styles, de l'urbain, du jazz, du

moderne, du classique, le tout pour

créer un univers parfaitement singulier. Un LP à écouter. (mai

2014)

Que vous l'aimiez au chocolat au lait ou au

chocolat blanc, le Binder Kueno de

Teddy Abbou vous mettra tous d'accord.

Cet opus est une production délicieuse comme on les aime

avec du classique, du moderne, de

l’entraînant et surtout beaucoup de sens avec

tout de même de la légèreté. Un monde poétique et coloré.

(juin 2014)

Bref, c'est un EP 3 titres vraiment appréciable et

agréable. Il n'y a pas beaucoup

d'imperfections et si il y en a, on passe

vraiment au dessus parce qu'il nous

propose un opus de qualité. Le talent est là, nous attendons avec impatience la

suite et nous souhaitons une longue

route à cet Artiste. (fév 2014)

Comme vous l'aurez compris, « Like The Heart » nous offre le temps de quatre titres

un voyage exceptionnel dans le

très bel univers subtil, classe, lumineux et sobre à la fois, de

Scampi que nous vous invitons vivement à venir découvrir ! Un

univers qui, nous l’espérons, saura vous

conquérir ... Alors, bonne écoute ! (mars

2014)

Neuf titres, 30 minutes [..] le groupe nous fait voyager dans

plusieurs décennies marquées par le rock ,

le vrai rock, celui qu'on n'entend plus

sur les ondes. Le rock avec une basse bien

présente, des guitares ravageuses, et une

batterie à la hauteur de tout cela ainsi

qu'une voix rock(ailleuse), propre au style. Une qualité

musicale impressionnante, nette

mais pas trop en même temps, parce

que ça garde l'authenticité d'un bon son rock. (avril 2014)

Il y a de la qualité, ils ne s’arrêtent pas à un

style de musique, mais ils créent leur

univers. On y retrouve de belles influences, avec une exploitation qui malheureusement

finie un peu par tourner en rond, et elle

devient toujours la même. Cependant, il y

a beaucoup de potentiel et Chase the Day ira certainement

loin en exploitant toutes les possibilités

que leur offre leur talent. (mai 2014)

Énergie et sincérité sont les maîtres mots

de cet EP. Il nous apporte joie, fraîcheur avec un dynamisme dominant. The Probs

sont déjà très professionnels dans

leur démarche, mais il faut absolument qu’ils gardent cette sincérité

dans leur jeu et ce plaisir qu’ils ont de jouer ; plaisir qu’ils

savent nous transmettent par la même occasion. Un EP à emmener avec

soi en vacances ! (juin 2014)

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I n t e r v i e w s 2 0 1 3 – 2 0 1 4

Lullabies

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?La Mouche : Nous sommes cinq, Rebecca au chant, Maxime fait le chant et la basse, Alexis la guitare, Elias le clavier, et François est à la batterie.Capture : Un groupe d’indie-pop de Nancy, on est trois garçons et une fille à la batterie. Mais vous pouvez en voir plus sur notre facebook ! Tideland : Tideland de Sterling , en Virginie . Nous sommes Jon Hand (guitare , chant) , Chris Wright (basse, chant) , George Crum batterie) , et Owen Wuerker (guitare) Billie : Je suis une chanteuse-auteur-compositrice lyonnaise. Je fais de la chanson électro. Mon premier album « le baiser » sortira le 31 mars 2014. Vincent B. : en quelques mots je suis un jeune artiste toulousain de 19ans, qui essaie de faire un maximum de concert pour pouvoir partager ma passion et mes morceaux, que cela soit des reprises ou des compositions.

Billie

Qu'est-ce qui fait qu'on a envie de se lancer dans le monde de la musique ?Billie : Une amie m'a parlé d'un conservatoire à Villeurbanne qui avait un département spécialisé chanson française et qu'il y avait aussi des cours de théâtre. J'ai passé le concours d 'entrée. J'ai été prise et j'y ai passé 5 ans de ma vie..A travailler mes chansons, le solfège, l'harmonie, l'interprétation. C'était une super aventure. J'ai rencontré plein de musiciens et chanteurs. C'était devenu très clair. Ma place était là.Vincent B. : pour moi la musique est quelque chose qui se partage, c’est ce qui m’a donné envie de me lancer dans le monde la musique, c’est de pouvoir partager mon univers avec n’importe qui.

Capture : On est très éclectiques dans ce que l’on écoute. Bien sûr on a tous en commun.Yéti : L'un comme l'autre on ne s'est pas forcément dit "je veux faire de la musique", c'est venu assez naturellement. C'est devenu, avec le temps, un truc vital. Jeanne des CJ's : A la base on a toutes les deux une formation classique au conservatoire (solfège, chorale, etc.). Clara prenait des cours de contrebasse et moi d'alto. Je pense que notre déclic, on l'a eu au collège. Clara écoutait énormément de musique et était fan de pleins de groupes ! De mon côté je participais à de très beaux projets en classe à horaires aménagés.

Capture

Pour vous, que doit procurer la musique ? Capture : C’est très subjectif. La musique doit d’abord procurer des choses à celui qui la fait, ça doit être quelque chose de sincère. Qu’elle touche ou procure des choses à ceux qui l’écoutent c’est tant mieux.Lullabies : La musique, à mon sens, c’est la liberté des émotions et des sentiments. Elle doit procurer et communiquer des émotions sincères et profondes à celui qui la fait. Et si le public adhère à celle-ci, c’est que du bonheur.Yéti : La musique c'est vecteur de tellement de sentiments, c'est aussi un formidable exutoire. Ça doit être aussi un plaisir, qui ne vient pas forcément à la première écoute, ça doit pouvoir susciter des réflexions, des inspirations. Là on parle en tant qu'auditeurs, maintenant en tant que musicien on va chercher à créer, à (se) surprendre, partager, rencontrer, s'épanouir.

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I n t e r v i e w s 2 0 1 3 – 2 0 1 4

CJ's

Comment définiriez-vous votrestyle de musique ? Et quelles sontvos influences ?CJ's : On a beaucoup de mal à définir notre style, mais en général on nous mets dans la catégorie « folk ». On atoujours écouté de tout, autant de la variété française que de la folk, du rap, ou encore toutes les chansons hypercommerciales qui passaient en boucle à la radio ! Après, notre style se rapproche plus de Cocoon, on nous a aussicomparées à Carla Bruni ou encore Joyce Jonathan, Coeur de Pirates, etc.La Mouche : On peut dire qu'on s'est tous rassemblés autour d'un style aux influences variées, en apportant chacunnotre petite touche… Le rockabilly, le ska, le manouche, mais aussi un universtrès visuel, dans le style de Tom Waits, très théâtral. Certains disent que notre style est "cabaret", mais c'est pas forcément un terme qu'on affectionne parce que ça colle tout de suite une étiquette. C'est vrai qu'il y a un côté un peu festi-macabre, un peu joué, mais pas aussi superficiel que le cabaret.

La Mouche

Capture: On est très éclectiques dans ce que l’on écoute. Bien sûr on a tous en commun l’indie pop/rock, des groupes comme Bombay Bicycle Club, Interpol, Post War Years. Mais à côté on écoute énormément de Hip-hop, de musiques électroniques et même de punkhardcore.Tideland : Notre musique est sincère, énergique punk rock grunge aspergée avec une brume rêveuse de guitarestourbillonnantes mélodiques. Elle est parfois lourde, parfois douce , et rappelle un style qui est né à la fin des années 80 et début des années 90. Nos quelques influences sont Nirvana , My Bloody Valentine , Dinosaur Jr. , Sonic Youth , The Replacements , Killing Joke... cette liste pourrait s'allonger encore etencore.Mathis : A l'origine, plutôt la chanson française au sens large. Ça s'est affiné progressivement vers des références comme Eicher, Bashung, Daran, Murat. Parallèlementà cela, j'ai été très impressionné adolescent parNirvana, Jeff Buckley, Ben Harper, Radiohead.Ma musique vient de là.

Tideland

Comment se passe la composition chezvous ?Romain de Lullabies : J’écris et compose les morceaux en général, mais le tout est ensuite retravaillé avec l’investissement de chacun, d’un point de vue humain et artistique.Capture : On fonctionne toujours à quatre, après c’est moi qui écris les textes. On veut qu’à chaque fois que l’on joue une chanson, tout le monde s’y retrouve et ressente des choses. Si ça ne plaît pas à l’un, ça dessert legroupe, l’énergie commune. On compose d’abord la musique, mais les textes restent importants.

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I n t e r v i e w s 2 0 1 3 – 2 0 1 4

La Mouche : On compose tous ensemble.Après c'est sûr que chacun apporte plus ou moins selon les compos mais rien n'est validé sans l'accord de chacun…Yéti : L'un de nous deux vient avec ses idées de guitares, de chants/textes. Et puis l'autre voit ce qu'il peut y apporter, s'il est inspiré. Les morceaux deviennent vite "visuels" pour nous.

Yéti

Parlez-nous de vos projets :CJ's : Pour l'instant on continue de composer pour se construire un univers musical qui nous est propre. Les clips et les tournées viendront quand on sera prêtes ! Notre projet avance, c'est l'essentiel !La Mouche : Maintenant, on travaille sur la sortie de

prochains morceaux, on est en mix! On planche aussi sur un clip, mais ça ne devrait pas voir le jour tout de suite. Dans l'immédiat on travaille à se créer un public aussi bien en France qu'en Angleterre, avec un max de live. Vous avez pas fini d'en entendre parler!Lullabies : L’enregistrement du 6/7 titres et le clip en février !Tideland : Nous nous apprêtons à enregistrer ànouveau en Février 2014. Nous espérons le sortiren fin 2014. Nous avons également envisagé de faire une vidéo pour une ou deux des chansons de " Lull " . Nousprévoyons de promouvoir " Lull " en faisant depetites excursions au cours du printemps et une visite partielle US cet été .Mathis : Continuer à tourner en tentant de décrocher de belles premières parties dans des salles dédiées à la musique. [...]il y a encore quelques objectifs qu’on espère voir aboutir. Et notre appétit n’est pas encore rassasié !

Yéti : On va lever un peu le pied sur les concerts parce qu'on a démarré l'enregistrement du nouvel album de Yeti et qu'on va entamer une participation sur un spectacle de marionnettes.Billie : Avec l'album, Il va y avoir des remix par

différents artistes new wave, hip hop qui vont sortir. C'est dans quelques jours. J'ai hâte de vous les faire découvrir ! Et, Je travaille déjà sur le deuxième album. On a commencé l'écriture avec Belle du berry. Ça sera un album concept ... Mais je n'en dirais pas plus ... Je garde encore le secret !Vincent B : Depuis Mars une association toulousaine s’occupe de moi et notre projet est d’aboutir sur la sortie d’un EP puis on voudrait faire quelques clips avant la sortie de celui-ci.

Mathis

Une petite anecdote pour finir ?CJ's : Plusieurs personnes qui nous suivent sur notre page fan facebook nous ont récemment demandé où est ce que les reprises « Skinny love » et « Lazy song » ont été filmées... Clara et moi avions la nostalgie du Starbucks de saint lazare, nous y sommes doncretournées à deux reprises pour enregistrer ces deux covers.Malheureusement pour nous il n'y avait plus de place sur les beaux canapés violets et la salle était beaucoup tropbruyante. On a été obligées de faire avec les moyens du bord, il ne restait plus que les toilettes dans lesquelles nous nous sommes enfermées 2 bonnes heures.La Mouche : Pour notre prochaine date à Londres, on joue dans un bar transsexuel… hahahaLullabies : Non je ne crois pas, en tout cas pas pour le moment (rire)

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I n t e r v i e w s 2 0 1 3 – 2 0 1 4

Mathis : Clément Vullion, batteur et ami depuis plus de dix ans vient de rejoindre mon groupe depuis fin 2013. Aprèsavoir collaboré avec lui dans un de mes groupes de reprise, nous avons souvent été amenés à jouer ensemble dans demultiples projets.Depuis quelques années, il n’était plus disponible musicalement, et je ne cessais de lui proposer de revenir jouer avec moi ! Passé un temps il a même cessé de jouer de la batterie pour se mettre à la basse : ce qui explique qu’on le retrouve sur mon album en tant que bassiste ! Presque le monde à l’envers tant j’ai toujours aimé son jeu de batterie, sa compétence et sa fiabilité à ce poste si important pour moi ! Et, finalement, presque par hasard, on a fini par se retrouver ! Il était à mes côtés sur scène au Ninkasi Kao. Si j’avais pu offrir le « privilège » de cette date à un de mes musiciens, c’est lui que j’aurai choisi. Et il est parti pour rester près de moi pour faire évoluer le projet : ça change beaucoup de choses sur le plan artistique. Sans parler de la dimension affective qui nous unit.Yéti : On a déjà joué devant personne hormis l'ingé son, le dj et la barman qui n'avaient pas l'air d'être concernés. Pas d'applaudissement, pas d'échange pendant le concert. On a rangé notre matos, bu une dernière bière et en retournant dans la voiture on a pu admirer les bars voisins blindés de monde. Grand moment de solitude au milieu de la foule parisienne.

Vincent B.

Vincent B. : Lors de ma première partie de Romain Ughetto (qui est chez Universal), en arrivant sur scène je me suis rendu compte que j’avais oublié mon jack, j’ai ressenti un grand moment de solitude… J’ai dû sortir de scène, courir jusqu’aux loges, prendre mon jack et remonter sur scène. Depuis je dors avec, mais j’en garde un très bon souvenir car cela m’a marqué.

LES CHRONIQUES ET LES INTERVIEWS DANS LEUR INTEGRALITE :

http://amalgamemusicalwebzine.blogspot.fr/

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L E B L O G D E S R E D A C T E U R S

RETRRETRRETROQUEQUQU'EST-CE QUE C'EST ? INTERVIEWS DES REDACTEURS

POURQUOI PAS VOUS ?

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Q u ' e s t – c e q u e c ' e s t ?

Créé en septembre 2012, le Blog des Rédacteurs peut être considéré comme un

supplément d'Amalgame Musical.

Le Blog des Rédacteurs permet à des chroniqueurs en herbe, blogueurs ou passionnés de

musique de faire partager leurs découvertes musicales à travers des articles de tout genre.

Aujourd'hui, plus de 100 articles ont été réalisés sur le Blog, qui compte quelques

rédacteurs éphémères ou permanents. Si au départ il n'était pas destiné à cela,

maintenant, ce blog est également une alternative pour les groupes et artistes souhaitant

avoir un article de la part du webzine mais sans faire partie des découvertes musicales

recensées sur le site.

Un blog de partage avant tout, sur lequel il se pourrait que vous fassiez de belles découvertes !

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I n t e r v i e w s d e s r é d a c t e u r s

C'est souvent ce qu'on demande souvent aux artistes alors peux-tu à ton tour te présenter en quelques mots ?Je m’appelle Magali, j’ai 22 ans et je suis originaire des Vosges. Je viens de rentrer d’une année au pair en Irlande. Cela fait maintenant deux ans que je suis rédactrice pour Amalgame Musical.

Qu'est-ce qui t'a donné envie de rejoindre le Blog des Rédacteurs ?

Devenir journaliste musicale a toujours été une carrière qui me tentait beaucoup. Pour me faire un peu d’expérience, j’ai décidé de rédiger des articles sur des webzines. C’est également pour moi un moyen de m’investir auprès des groupes émergents et de les soutenir. Ce qui m’a poussé à rejoindre Amalgame Musical est le fait que ce site soutient à 100% la nouvelle scène. Et ce que j’apprécie beaucoup, c’est que nous, les rédacteurs, avons vraiment carte blanche et pouvons parler de tout les groupes que nous souhaitons.

La musique semble de toutes évidences l'une de tes passions. Pour toi que doit-elle procurer ?

La musique doit procurer des émotions. Elle doit être capable d’agir sur moi, d’influencer mon humeur quand je l’écoute. Si ça me donne des frissons, si ça me rend nostalgique, si au contraire ça me donne envie de taper du pied ou de jouer de l’air guitar, je vais considérer que c’est une bonne chanson. La musique est quelque chose qui doit me prendre aux tripes, me transporter, me faire rêver, voyager. La musique doit permettre de s’échapper du quotidien.

Quels ont été tes premiers rapports avec la musique ?Mes parents sont de grands fans de musique. Quand j’étais gamine,

il y avait ces étagères pleines de CDs dans notre salon. J’avais l’habitude de prendre des albums par-ci par-là pour regarder les

pochettes. Un jour, je suis tombée sur Nevermind de Nirvana. Depuis toute petite, je suis une nageuse, j’adore l’eau, et cette pochette me fascinait totalement. J’avais aussi trouvé l’album Californication des Red Hot Chili Peppers avec sa piscine, je

l’aimais beaucoup aussi. C’est comme ça que j’ai commencé à prendre des disques et à les ramener dans ma chambre pour les

écouter. A 11 ans, mes parents m’ont emmenée voir mon premier concert. C’était Manu Chao, j’écoutais les albums en boucle à cette

période.

Es-tu toi même musicienne ou membre d'un groupe ?J’ai essayé d’apprendre la guitare seule, mais je n’ai pas eu le

temps de m’y mettre vraiment à fond. J’ai peu à peu laissé tomber. Quelqu’un m’a dit que si j’avais le temps de me consacrer à plein

d’autres choses, mais pas à la guitare, c’est que ce n’était pas pour moi. C’est sûrement vrai. Mais j’aimerais bien essayer la batterie,

ça a l’air vraiment cool.

Ces dernières années, tu as du remarquer que beaucoup de webzines s’intéressaient à la nouvelle scène. Penses-tu que c’est

un phénomène de mode qui passera ou que les gens ont vraiment envie (et besoin) d’un retour de la qualité musicale ?

Je pense que c’est un phénomène qui n’est pas près de s’arrêter. La nouvelle scène prend de plus en plus d’ampleur, car maintenant, avec le développement d’internet et des plateformes musicales,

c’est très facile de balancer sa musique en ligne. Les groupes peuvent donc tenter plus facilement dans l’aventure. De plus, nous

vivons dans une société de consommation où les gens se lassent vite. La nouvelle scène essaye sans cesse de proposer des choses

nouvelles et originales pour répondre à cette soif.

Justement que penses-tu de cette nouvelle scène émergente ?

Je pense que la jeunesse regorge de talent. Elle a un très bel héritage derrière elle pour s’inspirer et de nombreux moyens à

disposition pour créer le son de demain. Je découvre sans cesse des nouveaux groupes qui m’enthousiasment. Les formations

fleurissent de partout, c’est très excitant. Réussir à percer est de plus en plus dur, mais la nouvelle scène est plus que motivée, et ça

se ressent.

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I n t e r v i e w s d e s r é d a c t e u r s

Comment choisis-tu les artistes et les groupes que tu décide de chroniquer ou interviewer ?

Étant donné que je viens de Lorraine, j’essaye de promouvoir la scène de chez moi. Certains groupes font vraiment notre fierté, alors j’ai envie de les mettre en avant. Sinon je ne choisis pas vraiment. Si je vois qu’un groupe que j’apprécie sort un album ou un clip, eh bien je vais tout simplement prendre un petit moment pour lui écrire quelques lignes.

Quelle est ta dernière découverte musicale ?Mon coup de cœur du moment s’appelle Milky Chance. Ce sont des Allemands. Ils font de l’indie folk, accompagné de quelques touches d’électro. C’est très frais, le son parfait pour cet été. Sinon, la semaine dernière à Solidays j’ai découvert les Français de Klink Clock. Ils m’ont totalement bluffée par leur prestation. Ce sont une fille et un mec, un duo hyper sauvage qui joue du rock très brut et très énergique.

Le dernier concert auquel tu as assisté ?C’était Solidays donc. J’y suis allée le vendredi et le samedi. Pour moi, le meilleur live a été celui de The Parov Stelar Band. Pour ceux qui ne connaissent pas, ils jouent un mélange très original jazz/électro/swing. J’avoue qu’au début je n’aimais pas trop, mais ils étaient déjà à Solidays l’année dernière, et j’en suis tombée amoureuse en les voyant sur scène. Leur prestation était encore excellente cette année. Impossible de ne pas bouger ses fesses. Leur musique donne envie de danser, donne la pêche. Tout le public était conquis, l’ambiance était géniale.

Le dernier CD/Vinyl acheté ?J’avoue acheter très peu de CDs. Je vais plutôt récupérer la musique sur internet. Mais Shaka Ponk a sorti son nouvel album récemment, et comme c’est mon groupe préféré, j’ai voulu avoir ce petit trésor en version originale.

La dernière chanson écoutée ?« Words » de Mein Sohn William

Le dernier clip visionné ?« Riptide » de Vance Joy

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I n t e r v i e w s d e s r é d a c t e u r s

C'est souvent ce qu'on demande souvent aux artistes alors peux-tu à ton tour te présenter en quelques mots ?Bonjour, je m'appelle Nathan et je suis étudiant en première année de Master Info-Comm à Metz. Même si l'année prochaine je devrai changer de voie pour aller dans un Master Culture à Nancy. Je dévore à peu près tout ce qui touche à la culture, que ce soit le cinéma, les comics, mais surtout la musique. Depuis le début du lycée, j'ai commencé à découvrir le hip-hop sous toutes ses formes ce qui m'a vraiment aidé à découvrir tous les autres styles. Notamment grâce au rap old school, des '80s et des '90s, où j'ai pu connaître des groupes/artistes qui me correspondent, et qui utilisent des influences diverses. Ce qui m'a aidé à m'intéresser au fur et à mesure au funk, à la soul par exemple. Ca m'a permis de m'ouvrir à tout et de me rendre compte que mes goûts évoluaient. Jusqu'à me donner l'envie d'écrire sur les disques et les vinyles que j'achète depuis des années. C'est devenu une passion que je souhaite continuer plus tard dans mon futur métier. En attendant j'écris sur Amalgame Musical mais aussi sur un site communautaire ; SensCritique, sous le pseudonyme Stijl.

Qu'est-ce qui t'a donné envie de rejoindre le Blog des Rédacteurs ?

J'avais écrit une critique sur l'album des Dirty Work of Soul Brothers pendant mon service civique à la MCC La Chaouée à Metz. Le soir de leur concert à cet endroit, je suis allé les voir après leur performance pour discuter avec eux. Le contact est très facile et l'un des membres me parle du webzine Amalgame Musical et de son axe dans son travail. Après avoir compris le fonctionnement du site, le Blog des Rédacteurs m'a intéressé par sa liberté dans l'écriture et la facilité avec laquelle on peux poster ses chroniques. Et surtout que la scène locale de Metz, Nancy, et même d'Alsace est très intéressante, en ébullition, et très prometteuse. C'est l'envie de mettre en avant ces groupes qui me donne envie d'écrire dans le Blog des Rédacteurs.

La musique semble de toutes évidences l'une de tes passions. Pour toi que doit-elle procurer ?

Elle doit me surprendre, ne pas me laisser sur mes acquis. Il n'y a rien de pire que d'écouter un album et de s'attendre à tout ce que

l'on entend. Comme un film où il y aurait des spoilers tout du long avant les twists. Je veux pouvoir en parler autour de moi, le conseiller à des amis, avoir envie d'écrire dessus, et m'intéresser

à la création de cet album, l'histoire des artistes par exemple. Généralement si j'ai envie de m'acheter un album après l'avoir

écouté, c'est que j'ai passé un super moment en l'écoutant. Je veux que la musique me marque, qu'elle s'inscrive dans ma journée, qu'elle me rappelle des souvenirs. Tout est lié aux

émotions je dirai.

Quels ont été tes premiers rapports avec la musique ?

Je dirai que ce sont les cassettes de musiques pour enfant. Ma mère est institutrice en maternelle du coup j'en ai beaucoup

écouté et je pense que c'était des belles expériences étant jeunes. Les danses, les découvertes des gestes, le travail de

synchronisation etc. Ensuite ça a été la radio dans la voiture de mes parents ainsi que leurs CDs. Beaucoup RTL2, avec U2, la chanson française ou Supertramp. J'adore toujours Supertramp d'ailleurs. Mon père c'était plus funky ; Barry White, Michael

Jackson ou les Earth, Wind & Fire.

Es-tu toi même musicienne ou membre d'un groupe ?

Non, et je le regrette tous les jours je crois ! C'est pas l'envie qui manque, mais plutôt le temps. Mais si je devais jouer d'un

instrument, ça serait de la basse. Ca vient du hip-hop je pense où les samples de basse m'ont toujours touché particulièrement.

Ces dernières années, tu as du remarquer que beaucoup de webzines s’intéressaient à la nouvelle scène. Penses-tu que

c’est un phénomène de mode qui passera ou que les gens ont vraiment envie (et besoin) d’un retour de la qualité

musicale ?

Internet offre de multiples possibilités pour parler de n'importe quel sujet, donc pourquoi s'en priver ? Je trouve que c'est plutôt

une bonne chose que des webzine voient le jour et s'intéressent à la nouvelle scène, ou aux scènes locales. Il y a tellement de

nouveaux groupes qui émergent chaque jour qu'il est presque impossible de tous les connaître. Du coup, peut être que s'il y a

plusieurs webzines qui en parlent, ça permettra sûrement aux gens de les connaître à leur tour. Après, c'est toujours la même chose, c'est le public qui fera son choix. C'est aux sites de faire

leur maximum pour sortir du lot ou proposer de la bonne qualité dans leur écriture.

©AmalgameMusical 2014

I n t e r v i e w s d e s r é d a c t e u r s

Car même si on a tendance à penser que les gens ne lisent plus ou ne prennent plus le temps de s'attarder sur quoique ce soit, si un article est bien écrit, les gens le liront. Et surtout ils ont envie de découvrir de nouvelles choses ! Je ne pense pas que c'est un phénomène de mode, mais que c'est quelque chose d'encourageant. Ca prouve que les gens ne sont pas que attirés par les produits stéréotypés et programmés que la Télé ou la radio pondent tous les jours. Ca prouve qu'il y a effectivement un besoin et une envie de bonne musique, d'une qualité grandissante de la part des groupes. C'est motivant à la fois pour eux et pour le public.

Justement que penses-tu de cette nouvelle scène émergente ?Qu'elle soit locale ou non, je trouve qu'elle sait parfaitement vivre avec son temps. Ce sont pour la majorité des gens qui ont grandi avec le net et qui savent comment l'utiliser à bon escient. Ils savent que le contact avec le public est très important et ça se voit sur les réseaux sociaux. Et c'est cool de pouvoir les suivre quotidiennement. Puis je trouve qu'il y a un réel plaisir de jouer en live, peu importe le lieu, tant qu'ils jouent. Pour avoir rencontré et été en contact avec pas mal d'artistes ces temps-ci, c'est vraiment quelque chose qui se sent, et ça fait plaisir.

Comment choisis-tu les artistes et les groupes que tu décide de chroniquer ou interviewer ?

Pur coup de coeur, ou histoire, contexte autour de la création de l'album ou du groupe intéressante. J'adore parler du contexte dans mes articles du coup c'est un point intéressant. Généralement je suis tout le temps en création dans ma tête quand j'écoute un album ou parle avec des artistes. Parfois je n'ai plus qu'à retranscrire sur mon PC.

Quelle est ta dernière découverte musicale ?

Le groupe Thee Oh Sees, de San Fransisco avec leur album "Drop" sorti cette année. Je me suis fait leur discographie complète direct après. Génial.

Le dernier concert auquel tu as assisté ?Deux groupes de filles de Nancy : Mist Side et Lou&Dust. C'était dans le cadre de mon stage pour l'asso Boumchaka et du Festival Hors Format à Metz il y a une semaine. Je me suis occupé d'organiser ces deux concerts la même journée en appartement et c'était bien cool. Deux formations jeunes mais très prometteuses !

Le dernier CD/Vinyl acheté ?C'était un vinyle, celui du rappeur américain Blu avec Exile, "Below the Heavens In Hell Happy With Your New Imaginary Friend". Un de mes disques préférés.

La dernière chanson écoutée ?"Dans l'Oeil" d'Odonata de leur EP éponyme sorti

cette année. Ce sont mes chouchous. Je suis en plein dans l'écriture de ma critique sur ce disque.

Le dernier clip visionné ?Celui de "Get back" de Ludacris. Un clip super fun et drôle, comme toujours avec le rappeur américain. On

le voit donner une bonne leçon à un fan un peu trop collant avec des gros bras surdimensionnés. C'est un délire qu'on a avec ma copine dernièrement à cause

d'une vidéo de Karim Debbache dans "Crossed" où il parle de cette chanson. Enfin il en parle 1 sec mais

c'est suffisant pour qu'on ait encore ça en tête.

Les derniers articles de Nathan :

Split | Buck & La Bite et le Couteau : No Country For East Men

La Bite et le Couteau : Fondue vésulienne

Jo Cimatti : Nowhere Man

Dirty Red Shirts, en route pour la Red Shirts Redemption

Et bien d'autres sur :http://amleblogdesredacs.wordpress.com/author/nathanro

ux/

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P o u r q u o i p a s v o u s ?

Le Blog des Rédacteurs est avant tout une toile d’expression, où les reporters, journalistes

en herbe, amateurs de musique, volontaires peuvent écrire des articles, des chroniques,

réaliser des interviews et autres, sur les groupes de leur choix (de préférences artistes peu

connus).

Avides de découvertes musicales et souhaitant faire connaître de jeunes groupes et

artistes de la scène émergente ? Vous souhaitez rejoindre l’équipe d’Amalgame Musical ?

Contactez-nous par mail : amalgamejournal@gmail.com

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L E S P L A Y L I S T S S A I S O N N I E R E S

LA PLAYLIST ESTIVALE – ETE 2014 LES PLAYLISTS PRECEDENTES

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L a p l a y i s t e s t i v a l e – é t é 2 0 1 4

Blue Box – Afterglow

The Distroy – For reasons unkown

John Doe's Unbelievable Suicide – I Need

Stereostar 69 - The Mechanic

Baron Rouge – Bikini

Epsylon – Le temps

Storm Ochestra – When I touch your

Frederic Chezal – J'aime le surf

Melanoboy – Exposed

Drink Me – Insight

Jenny Lysander - Dancing On The Edge

http://soundcloud.com/amalgame-musical/sets/playlist-6

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L e s p l a y i s t s p r é c é d e n t e s

John Doe's Unbelievable Suicide - The Ballad Of The NorthAlone With Everybody - Ain't got no time to lose with my baby

THE ROOFS - Dream The Plans - Nothing To Say Mon au-delà – Transistor

The Dancers – SeagullsOverNose – New Moon

Caramel – Duel Teddy Abbou et ses fabuleux trapézistes – Sur la route

Prof G – Premier FloconTravel Check – Tripping WavesMoon Rambler – Day Dreamer

Un P'tit Air de Rien – A contre sens

The Ant – L'amour à la plageClémence Bnt – Feuilles et nuits blanches

Olympia Fields - Another ScapegoatMael Isaac – La Dame de Coeur

Oxygen – L'ère de rienL'Affaire Capucine – La boite en chêne

Aube L – Life is all aroundLa Ruelle en Chantier – Les beaux jours

Radio Belgrade – EsperanzaDandies – L comme LiaisonCRCV – Long Distance Love

Volin – Et l'on rêvePilot – Sunshine

David Garlitz – Ton petit bébéGoat Cheese – En attendantThe Radiophones – Ocean

Salmon Fishers – 3 yearsThe Magnets – Parachute

Magenstria – DésarméLes CJ's - Entre mes lèvres et ta joue

Léon – Shoote ShooteThe Kitchies – TimeMuhadib – I need it

Wood – Little secretsEyes of Verona – Stella Mary

Escale – Dans tes brasThomC – Waiting RoomsJean Jean – Symmetry

Mesryne – Figuration VirtuelleSolkins – Paranoïa

Good Mourning Child – Memories of a dead man

Heliopolis - Where does the eagle go feat KeodaRy

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L e s p l a y i s t s p r é c é d e n t e s

Yeti – Alma MatterCapture – Looking for gold

Peter Pitchies – Japenese BeggarBaron Rouge – Wild Road

Tideland – EdinburghFuzzy Vox – 1789

GrimLake – Expected ThroughtsKissamilé – Rebirth

Dot Legacy – KennedyPeople Panda - Romance & Cigarettes

Sangtimentale – BillieAdouk Boucan – Blanche

Boars – HangoverFragile Beast – Tonight

Nicolas J.Roncea – Find meJudie – Toy Soldier

Wild Wild Waves – DemeterIn a Nutshell – HOW & WHY

Vincent B – Belle BlondeTeleferik – MaraTCS – Paradygm

Red Money – 24-7Noah Loterman – Into you

Thomas Demaere – Lise MartinPleiad – SuperegoScampi – Bonnie

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I N T E R V I E W

SARAH MIKOVSKI

Sarah Mikovski est un duo tout droit venu de Lyon. C'est dans un univers musical atypique que Sarah et Teddy évoluent et ils partagent avec nous leurs sonorités fraîches, à la fois

rétro et moderne. Un EP sorti en avril et une tournée qui se poursuit, Sarah Mikovski semble déjà avoir conquis les oreilles de son public.

Afin d'en savoir plus sur ce duo qui fera sans doute parler de lui, nous avons posé quelques questions à Sarah et Teddy qui nous disent tout sur leur projet.

©AmalgameMusical 2

I n t e r v i e w - S a r a h M i k o v s k i

©Anne-Laure Etienne

Salut à vous deux, pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous nous faire une rapide rétrospective du commencement de votre aventure musicale ? (comment vous êtes-vous rencontrés, depuis quand jouez-vous ensemble, etc…) Sarah :Nous nous sommes rencontré via Over the snare un ancien groupe tout à fait différent. A coté de cela Sarah Mikovski existait déjà sous une forme solo piano/voix. J'ai tout de suite été impressionnée par ce claiviériste surchargé de machines aux sons bizarres, et il a tout de suite apprécié mes chansons et mes mélodies. Au final Over the Snare s'est arreté mais notre association a perduré.

Mais revenons encore plus en arrière ! Qu’est-ce qui a fait qu’un jour, vous vous êtes dit, l’un comme l’autre : « Je veux faire de la musique ! » ? Sarah : C'est une décision un peu folle qui

découle d'une multitude de petits choix de petites directions, pour moi ça n'a pas été un flash du tout.Je fais de la musique depuis que j'ai onze ans de façon assez intensive mais au départ j'ai eu envie de protections de diplômes, de plan de secours. La décision d'être musicien arrive au moment ou tu te sens assez fort dans ton métier pour te dire "ok je fais que ça c'est vraiment ça ma vie".Teddy : J'ai commencé à faire de la musique à 11ans dans un groupe de rap, dans lequel je produisais les instrus et rappais, tout en apprenant le piano/clavier entre cours particuliers et de façon autodidacte. Après des études scientifiques difficiles, je me suis simplement rendu compte qu'il n y avait aucune raison pour ne pas tenter l'aventure d'être musicien. Petit à petit, j'ai aussi compris qu'il s'agissait d'un réel choix « politique » et « social » car ce n'est pas anodin de faire des choix marginaux dans une société qui nous poussent à s'adapter constamment à elle plutôt que de la changer... Un choix qui me correspond parfaitement !

Pour vous, que doit procurer la musique ? Sarah : La musique c'est quand même quelque chose qui nous tire vers le haut. J'essaye de faire une musique positive optimiste, festive et mélodique qui permette à l'auditeur d'avoir un moment d'évasion et de fraîcheur.Teddy : Aucun objectif sur ce que doit procurer ou non la musique. C'est justement pour cela que j'aime ce métier. Il est sans but, libre.

Vous êtes un duo, et pourtant votre nom est celui de Sarah (Mikovski) uniquement. Pourquoi ce choix assez surprenant ?Le projet est née sous une forme solo, j'ai pris le pseudonyme de Sarah Mikovski pour faire une blague sur les images identitaires qu'on a tous en tête et qu'il est bon de questionner. Quand Teddy a rejoint le projet, nous avons gardé le nom.

Comment définiriez-vous votre style de musique ? Et quelles sont vos influences ? Sarah :Nous faisons de façon évidente de la chanson, de la pop, de l'electro. Il s'agit des sources "officielles", du premier degré de lecture de nos morceaux. Après à l'intérieur il y a aussi les sources secrètes, qui sont plus discrètes et plus surprenantes, ça peut aller de la musique baroque aux Spice Girls, de la vieille variétée française aux musiques de dessin animé.Teddy : A mes yeux c'est tout simplement de la chanson actuelle, si Edith Piaf avait eu la possibilité d'utiliser des machines dans son instrumentarium, je suppose qu'elle aurait vécu avec son temps !

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I n t e r v i e w - S a r a h M i k o v s k i Comment se passe l’écriture et la composition ? Où trouvez-vous l’inspiration ? Sarah : Mon travail d'écriture reste lié au voyage, au dépaysement. j'aime écrire en marchant ou en étant transportée à toute vitesse dans un train. La musique arrive en premier, et une fois qu'elle est établie le texte se glisse dedans. Teddy : Mon travail repose essentiellement sur le rythme et le son. Trouver le bon son, au bon moment, avec la bonne machine... j'aime être dans une dynamique constante de recherche et d'adaptation aux chansons que me propose Sarah.

Vous êtes actuellement en tournée. Racontez-nous un peu comment ça se passe.Sarah : C'est génial ! On expérimente tout, des petites scènes, des grosses scènes, des tremplins, des radios, tout en même temps, tout en peu de temps. On a sorti le disque en avril et quinze date après on a déjà grandi on a déjà des envies de nouvelles composition, de nouvelles machines. C'est très vivifiant en faitTeddy : Bien d'accord, c'est génial, et on fait des tas de chouettes rencontres. On se rend aussi compte que l'on arrive à être très autonome à 2 le plus souvent et à 3 avec Julien Lacroix notre ingénieur du son qui nous rejoint quand il peut !

©Anne-Laure EtienneVous avez sorti votre premier EP éponyme au mois d'avril. Vous pouvez nous parler de cette production ?Sarah : C'est une auto production car nous n'avons pas de partenaires pour l'instant. En fait on l'a enregistré et mixé en 3 semaines, sur deux petites sessions, dans le salon de

Teddy. On a eu la chance de travailler avec Anne Laure Etienne qui a fait un très joli travail de visuel. Ce disque c'est notre façon de dire bonjour.Teddy : Nous avions très envie d'essayer de réaliser un réel objet, même si c'est un EP pour nous présenter avant tout. Et puis, c'était aussi pour moi le moyen de me lancer dans l'aventure de l'enregistrement et du mixage du début à la fin !

Pouvez-vous nous raconter l’histoire, au choix, d’un des morceaux de votre opus ?Sarah : La fin du Monde, a été écrite l'année dernier. Il y avait eu une sorte de "bad buzz" concernant la fin du monde annoncée par les Incas si mes souvenirs sont exacts. J'ai me suis dit "tiens c'est vrai, mais à quoi ça ressemblerai l’apocalypse ?". Et au final c'est une grande fête qui m'est venue en tête.Teddy : L'ironie amenée par le son de la gameboy me semblait être parfaitement adéquat pour donner à cet univers sombre une réel couleur drôle et nostalgique.

Vous avez déjà reçu de nombreuses critiques positives face à votre EP. Une belle reconnaissance de votre travail selon vous ? Vous attendiez cet accueil ?Sarah : Pas du tout bien au contraire. On a presque vendu tout nos disques, l'équipe s'est agrandie bref c'est super ! Après on a besoin de partenaires pour continuer de se développer nous aider à trouver des dates de concert etc... Mais on a confiance.

Un EP, une tournée. D'autres projets?Sarah : Un premier album ?Teddy : :D

Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour la suite de votre aventure ?Sarah : Vous pouvez nous souhaiter de continuer en fait, d'avoir encore des nouvelles idées et encore l'énergie de les réaliser.

Une petite anecdote pour finir (tradition oblige) ?Sarah : A la chaise Dieu on a rencontré le dernier Gaulois ! Avec le chapeau, avec les ailes et tout ! C'était fou.

Et le mot de la fin ?Merci à tous de continuer à découvrir, à faire découvrir notre musique, les explorateurs auditifs des temps modernes , c'est vous !

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C H R O N I Q U E S

Ren, Phoebus, Ardenne Heavy ? Charlie, Grand Morse, Coffees & Cigarettes, Melanoboy, Soul Noir, Izaak, Talune

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C h r o n i q u e s Tout droit venu de Bruxelles, Ren est un auteur-compositeur-interprète accompagné de quelques musiciens de talent, Pierre Chevalier au clavier, Olivier Bodson à la trompette, Stéphane Deville à la basse et à la batterie Yves Baibay. De son vrai nom Renaud Renaers, cet artiste qui se définit comme voguant entre divers styles musicaux, nous présente son premier EP « A délivrer ». Un premier opus dans lequel Ren nous embarque pour sur dans le sien qui est très particulier mais qui mérite d’être explorer.Premier morceau qui sort de la boite, « Vendus ! ». Dès l'intro, nous partons à la rencontre des divers instruments : batterie, guitare, basse et trompette. Il y a une ambiance assez jazzy cabaret. Un bon rythme s'impose tout le long. La voix est très agréable, plutôt grave, pleine de conviction mais douce en même temps. Les textes poétiques se révèlent engagés, dénonçant la société actuelle. Ce premier titre est

entraînant.« L'insomniaque » se fait entendre. Les notes et les effets avec le clavier apportent un coté très sympathique au morceau avec une atmosphère à la fois féérique, jazzy et mystérieux. Le rythme est bien marqué par une batterie légère, on claque des doigts, on tape du pied avec. Les textes s'apparentent à du vécu, ils sont simples et s'accordent parfaitement avec la mélodie. Tous les instruments s'assemblent bien, le tout fonctionne et donne une musique venue d'une autre époque avec une touche de moderne, pouvant nous rappeler l'univers du grand Jacques Higelin.Mais Ren sait nous surprendre et il le fait avec « Silviolas W berlukozy » le troisième titre. Nous sommes directement embarqués par la voix, avec une nouvelle fois des textes engagés. Le jeu de cordes est sensiblement plus rock, avec la touche du clavier qui apporte l'originalité. La voix franche, directe, et claire, comme si elle s'adressait à nous (d'ailleurs Ren nous interpelle par moment). Il y a un bon rythme tout le long là encore, plus fou et jazzy vers le milieu du morceau avec de bonnes variations musicales. De nouveau une chanson bien construite.C'est avec « J'ai tout l'temps » que se referme cet EP. La musique est calme, posée, après tout on a le temps nous aussi. L'ambiance est très intimiste, jazzy mais presque blues aussi. Les textes sont encore une fois sincères, simples et forts. On se retrouve dans les textes de Ren, et c'est vraiment un style atypique d'écriture, avec ces scènes quotidiennes qui se dessinent. La guitare électrique vient se poser sur le tout, s'exprime, et créé une belle dimension.« A délivrer » est donc une très belle production. Ren nous embarque dans son univers où il flirte entre le jazz, le blues et le rock. Le tout avec des textes engagés à travers lesquels il nous peint un monde qu'on connaît bien. L'ensemble est poétique, fin, et pourtant parfois farfelu non sans une touche d'humour. Un EP bien agréable à écouter.

Tout droit venu de Mayenne, Phoebus est un jeune groupe formé par Louis (guitare), Romain (basse), François (chant) et Alexandre (batterie). S'illustrant dans un registre heavy blues rock, le quatuor mettent à l'honneur la langue française dans leurs chansons, ce qui semble leur tenir à cœur. En 2012, ils sortent le premier EP intitulé « French n' Roll or English Wine ? ». Une production 5 titres qui marquent les débuts du groupe.L'EP s'ouvre sur « Caddie Love ». Un harmonica posé sur un fond rock nous plonge dans l'univers rétro et frais de Phoebus. L'ensemble est plutôt sympa, avec des paroles originales. On ne regrette qu'une chose c'est que la voix semble fragile, et elle mériterait à gagner en assurance.« J'aime » est le second titre. L'intro est très rock'n roll et pose le décor. Là encore il y a un bel univers musical avec des effets et plus de sonorités. Seul bémol une nouvelle fois, le manque de conviction de la voix. C'est une chanson très sympathique mais malheureusement la voix ne nous invite pas à nous sentir concernée par les paroles.On change d'ambiance avec « Istanbul ». Le groupe nous transporte lors d'une ballade acoustique. Les jeux d'instruments sont vraiment sympathiques, avec de belles variations et de belles parties

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C h r o n i q u e s instrumentales, qui pourraient communiquer encore plus d'émotions si la voix contribuait à nous les transmettre.Direction « Chicago » avec un son beaucoup plus électrique. Le titre délivre un son très rock voire grunge et on y retrouve de belles sonorités et de bons riffs.Finalement on finit en beauté avec « Rock'n grolles ». La voix trouve sa place, elle est plus assumée et elle gagne en assurance, ce qui donne toute sa dimension au titre. Il y a de la recherche et de la variations dans les sonorités et les jeux d'instruments.« French n' Roll or English Wine ? » est une bonne première production pour ce jeune groupe. Il nous montre le potentiel de Phoebus et le talent qui ne demande qu'à être exploité. Avec plus de conviction, du travail et en osant, le quatuor devrait se révéler et nous faire entendre ce qu'ils sont réellement capable de faire, pour notre plus grand plaisir. Un groupe à suivre !

Avec leur production intitulée avec beaucoup d'humour « The EP With No Name », Ardenne Heavy nous propose de découvrir leur univers musical. Venus de Belgique, Simon (voix et guitare), Nico (guitare solo), Cédric (basse), Ludo (batterie) partagent avec nous des sonorités hard rock / heavy metal à travers leur 5 titres. Un registre auquel on pourrait coller des a prioris quand on n'a pas l'habitude de l'écouter et pourtant, Ardenne Heavy nous fait revoir notre point de vue sur ce genre.L'EP s'ouvre sur « The Man With No Name ». C'est un titre qui délivre une instrumentale seulement. Le son est très brute, mais en même temps très harmonieux et délicat. On sent que l'ensemble est bien travaillé. On entend la base hard rock tout le long sur laquelle la guitare travaille son solo. Le rythme est remarquablement marqué derrière.« 37 in the box » s’enchaîne parfaitement, comme si c'était la suite mais en variant. Cette fois une voix se fait entendre, elle est très puissante, là, et s'accorde parfaitement avec la musique. De nouveau, il y a un bon rythme

dans la musique, avec de belles variations et plein de sonorités à entendre.Le troisième titre « The Unknown Hero » reste dans cet esprit. Il mêle puissance et légèreté en même temps dans l'intro. Le tout reste fluide. Puis on part sur quelque chose de plus imposante, plus martelée, saccadée, où la guitare solo fait de nouveau ses preuves. On retrouve la voix, très métalleuse également.Pour continuer servons-nous un « Big whisky ». C'est assez étonnant mais il y aurait presque un coté oriental dans l'intro … oui de l'oriental psychédélique. Les guitaristes sont forts très fort. On sent qu'ils aiment ce qu'ils font et le font avec beaucoup de générosité. On sent la technique dans la construction et le jeu. C'est bien pensé, probablement dans les règles de l'art du métal.On referme cet EP sur « Wild Prison ». Un titre à la hauteur du reste de la production qui rappelle un peu le premier d'ailleurs. Le fond est très hard rock mais il y a toujours ce soupçon de sonorités harmonieuses sur le dessus, légèrement saupoudrées. Bref, ça laisse bouche bée et ça s'écoute jusqu'à l'explosion musicale un peu avant la fin.Finalement « The man with no name » et surtout Ardenne Heavy c'est du hard rock metal, mais pas que ! C'est aussi un travail musical minutieux de musiciens de talent qui est agréable à écouter et qui apporte une touche délicate sur un son brute. Un EP à écouter.

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C h r o n i q u e s Charlie est une jeune artiste que nous avons découvert via le label AT(h)OME. Sorti

en avril 2014, « Les Fleurs Sauvages » nous plonge dans l'univers magique, poétique et léger de Charlie. Accompagnée par Emmanuel Da Silva, cet album 10 titres est un vrai petit bijou.Un album qui nous délivre maintes sonorités. La musique folk prédomine tout de même cette production. On la retrouve dans « Le naufrage » par exemple, un titre très mélodieux où le folk s'accompagne tout de même d'une touche de pop. Ce sont de belles ballades. Les textes sont vraiment jolis et poétiques. Il en va de même pour « Les vents » où l'atmosphère est très aérienne, fraîche, avec cette voix qui semble flotter, avec ce coté tourbillonnant. De

la poésie et de la balade on en retrouve dans « Si seulement si » avec une nouvelle fois beaucoup de délicatesse.Mais cet album sait faire aussi dans des tons plus pop. « Chercheur d'or » par exemple est très pop, léger. Ça rappelle un peu Vanessa Paradis, dès ce premier titre. La Musique est simple et pourtant il y a plein de choses les unes qui s'associent aux autres mais ça reste très fluide et léger avec toujours un soupçon du folk sur ce pop. « Sans commentaire » pourrait s'en passer effectivement. Le tout est très frais, dynamique. De nouveau, on retrouve cette jolie voix féminine, très pop elle aussi, accompagnée d'une voix masculine assez atypique elle aussi. C'est très sympathique ce qu'ils font, avec ce fond pop folk et un rythme marqué légèrement et les ajouts par ci par là d'instruments.« Les Pluies » sort un peu du lot avec un fond plus rock psychédélique. Il y a une belle coordination entre les instruments qui délivrent de bonnes parties instrumentales. Et la voix elle semble se lâcher un peu plus. « Tout ce qui brille » se rapproche également presque du blues rock, autre influence de Charlie, avec ce coté comme solennel mais en même temps des sonorités brillantes.Mais Charlie propose également une ambiance plus intimiste le temps de trois morceaux assez différents. « Bleu » tout d'abord, avec cette mélodie acoustique très douce. La voix s'accorde parfaitement avec, et la guitare sublime la voix. Puis s'ajoutent des sons plus électriques et des percussions légères pour finir. Dans « Les grands espaces » on retrouve cette harmonie et cette légèreté très présente dans l'album. Et enfin, dans le dernier titre, « Les Fleurs Sauvages », on termine dans un univers très délicat, presque magique et aérien, auquel s'ajoutent des tonalités pop brillantes de nouveau.Cette seconde production de Charlie est donc une réussite totale. L'artiste féminine conquit nos oreilles avec son univers musical atypique et ses sonorités qui dessinent un monde bien à elle dans lequel nous entrons. Un album où se rencontrent sonorités pop, acoustique, folk mais aussi blues et psychédéliques. Une artiste à écouter et à suivre de très prêt.

Tout droit venu de Reims, Grand Morse est un groupe se définissant comme post-grunge, électro rock. Composé de David, Renaud, Guillaume, Olivier et Simon, le groupe nous présentait en juin dernier leur nouvel EP intitulé « Summer ». Une production 2 titres à emporter dans les valises (ou dans le mp3 du moins).Le premier morceau est « Bored ». On l'est tous un peu au début des vacances, mais Grand Morse nous réveille avec une intro très rock voire grunge. Il y a une belle ambiance dans les couplets à laquelle la voix s'associe bien avec son aspect très psychédélique presque raillée. Les chœurs apportent une belle dimension dans les refrains, comme un titre fédérateur. Il y a un bon rythme et le tout est très puissant. Le groupe nous délivre de très belles variations dans la mélodie lors des parties instrumentales où ils font quelque chose de très construite et harmonieuse.« MIC » est le second titre. On y découvre un petit coté psychédélique électro très sympathique, avec la voix qui s'y ajoute bien encore une fois. Puis d'autres instruments arrivent progressivement. Là encore il y a une belle dimension populaire, fédératrice. C'est bien rythmé. Puis de nouveau cette coupure pour ce jeu de variation dans la mélodie sur laquelle on retrouve petit à petit celle de base avant d'y revenir complètement.Un EP 2 titres c'est trop peu, mais déjà, Grand Morse nous font entendre de belles choses. Les musiciens partagent avec générosité leur amour de la musique et nous laissent percevoir une grande partie de leur talent. Les morceaux sont entraînants, frais, populaires. Un vrai décor de « Summer ».

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C h r o n i q u e s

Coffees & Cigarettes nous ont présenté en mai dernier leur nouvel album intitulé « London Western ». Originaire de Poitiers, le duo formé par Renaud Druel et Éloïse Gomez s'illustre dans un registre très particulier mêlant rythme plutôt hip hop et mélodie rock'n roll classique. Nous suivons le groupe à travers leur production de 17 titres dans laquelle ils nous racontent une histoire d'une autre époque.L'EP s'ouvre sur un « Prologue ». C'est très originale cette façon de rentrer dans l'album avec ce coté mixage et cette voix qui nous parle. Puis on part sur une musique plus grandiose, un violon se fait entendre. C'est beau, et atypique comme association. On retrouvera ce type de pistes un peu plus loin avec les interludes. « London Western Interlude », « Gang Interlude » et « Interlude souvenir fantôme » sont trois apartés que nous propose Coffees & Cigarettes afin de faire le

point dans l'histoire et d'introduire les scènes suivantes. De même, ils proposent un « Épilogue » en fin d'album.Un rythme très groovy-hip-hop prédomine clairement l'album. On le remarque dès le seconde titre « Archibal », « Magicienne abracadabra », « Ça sent le duel » ou encore « Gang des 4 assassins ». A chaque fois il y a un coté très spectaculaire lié au fait qu'ils posent parfaitement l'ambiance avec la mélodie et termine le décor avec leur texte. Le violon s'associe à cette musique hip-hop, une rencontre assez surprenante mais réussite. « Coffees & Cigarettes Bar » peut s'inscrire dans cette lignée mais s'avère tout de même un peu plus posée que les autres. A l'inverse, le coté rap est bien plus marqué dans « London Western ». Le groupe jongle vraiment avec les styles et y associe de nombreux bruitages ou des voix off comme des passages de films pour apporter la touche final à ce qu'ils veulent créer, soit une vraie histoire, telle une pièce de théâtre ou un film, mais sans l'image réelle, juste avec l'imagination et les oreilles.« Jessee Juice » par exemple commence de cette façon. Mais ce titre s'apparente plus au style folk rétro, avec un violon qui marque réellement la dimension western. On retrouvera ses sonorités folk dans « WhiteChapel ». Deux titres s'avèrent un peu plus solennels. « Hotel des instants volés » laisse entendre la voix féminine ce qui créait un réel changement. La voix masculine la rejoint et se retrouve elle aussi dans un rôle plus solennel, alors que jusque là on avait l'habitude de l'entendre très dynamique. La mélodie est très belle, très douce, et très intimiste. Il en va de même pour « Souvenir Fantôme » où l'ambiance est solennel, voire triste, avec pourtant un bon rythme.« Douce » est un titre qui propose une musique presque traditionnelle qui dérive sur quelque chose de plus rock'n roll.Le dernier titre, « Streetfighter » lui propose une ambiance plus moderne et plus rock aussi.« London Western », c'est donc une œuvre complète qui marie le talent de Renaud et d’Éloïse. S'associe groove masculin et légèreté féminine pour un album qui nous conte une histoire et qui nous tient du début à la fin au grès de nombreuses sonorités. Un album à écouter et à imaginer !

Après un premier EP 9 titres intitulé « Stay Alert », Xandra Davidson et Melanoboy renouvelle leur collaboration le temps d'un nouvel album 11 titres. « Exposed » concentre toute la puissance électro, registre dans lequel s'illustrent les deux artistes.L'opus s'ouvre avec le titre « Electroboy ». Il y a des effets électro puis rythme frappé se fait entendre. La voix arrive, voix féminine, sur laquelle se rajoutent finalement les premiers effets. Puis ils mélangent le tout. C'est très dynamique, frais, dansant, et il y a de belles variations sur la base.« Exposed » est le second morceau. Il est très mystique au début, mystérieux, et psychédélique en même temps. La suite est électro, très puissante avec une touche de pop aussi. La voix féminine va vraiment bien avec, c'est dynamique. Mais le duo comme lors de son premier EP multiplie les collaboration et on retrouve de nouveau quelques remix des titres sur l'album. C'est le cas de ce deuxième morceau, reprise en version alternative (feat Clément Bats) très intéressante aussi, sur un modèle plus rock avec de bonnes variations dans les instrus. On a une reprise également par The Beaver Academy, très électro. Melanoboy lui-même le décline et le remixe.

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C h r o n i q u e s Le troisième titre « Rage » propose une belle ambiance de nouveau très pop, dansante. La mélodie évolue bien tout le long. Il est repris par People Theatre Hypocrite rendant un bel effet également, beaucoup plus électro saccadé.« Fire in your pants » est un autre morceau différent. Il délivre des bruitages très saccadés et détachés au début. Le rythme assez hypnotique et bien marqué. Il y a également des effets assez robotiques par moment.En bonus, il y a « Separate ways ». Deux versions là encore disponibles. Une première très électro rock, qui change clairement du reste de l'album. Cela est presque dommage qu'elle soit seulement en bonus, car c'est une vraie réussite. L'autre plus acoustique, très agréable aussi.Si on avait beaucoup aimé « Stay Alert », « Exposed » tient toutes ses promesses et nous fait traverser l'univers électro de Xandra Davidson et Melanoboy. Deux artistes complémentaires pour une production riches et aboutie. Un album à garder sous le coude et dans les oreilles !

Sortie il y a quelques mois, la nouvelle production de Soul Noir nous fait traverser l'univers musical du groupe. Formé par Mickael Anselmi, Timothée Guiffan et Gaël Tijou, le groupe nous montre l'étendu de son talent et propose à travers son album un panel de sonorités. Huit titres qui garde une ligne très cosmique et aérienne.L'album s'ouvre sur « Outro ». On entend dès lors des effets très sympas qui installent une bonne ambiance. C'est très léger, aérien, cosmique. La voix est très belle également. Il y a de bonnes variations dans cette ambiance, parfois incongrue.« We Own the life » le second morceau installe une atmosphère acoustique, électro, électrique. Tout cela se mélange dans une harmonie parfaite. La voix flotte sur la mélodie en tout beauté et créé une belle dimension qui prend un tournant électrique sur la fin.On poursuit l'écoute avec « Shine Through the Disaster ». L'ensemble est assez psychédélique sur un fond pop-rock presque électro. C'est très dansant

et hypnotique avec de belles variations.« Orpheo » propose une ambiance plus intimiste, douce, et par moment puissante surtout lors des variations. On a la sensation d’être comme dans un rêve où l'on flotte.« My Sense of Right and Wrong » révèle une belle construction au début avec l'arrivée progressive des instruments. Il y a un coté très rond, répétitif et donc envoûtant. Le tout est très aérien et léger avec de belles parties instrumentales sur la fin telle une fusion des instruments.On part vers quelque chose de plus intimiste (oui c'est original) avec « Intimate ». On retrouve ce coté un peu psychédélique déformé du début. C'est presque sensuel. Puis on change de rythme, qui part plus dans tous les sens avec un mélange d'instrus et de bruitages. Il y a de nouveau une belle construction avec plein de choses à entendre. Les touches électro apportent cet aspect cosmique.« The calm before the storm » rappelle le registre rock alternatif du groupe. On sent que quelque chose se prépare tout le long du morceau avec cette légère montée en puissance. Et finalement tout se lâche à la fin, comme un tourbillon, une tempête.Finalement c'est sur « Thelema » que se referme cet album. Il y a un retour à la pop-électro. On retrouve un rythme très marqué avec des effets brillants derrière. Puis c'est l'explosion musicale. L'ensemble est très mélodieux, harmonieux, bien construit avec de belles variations et de nombreuses sonorités.On connaît Soul Noir depuis un petit moment maintenant et il est clair que le groupe a su évoluer. Ce nouvel album semble être l'aboutissement de l'expérience et du travail de ces dernières années, dans lequel le trio affirme sont identité musicale. Un groupe à suivre sur la longue route qu'il a devant lui.

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C h r o n i q u e s Tout droit venu de Paris, derrière le projet Izaak se cache Nathan

Luyé. Ce jeune auteur-compositeur-interprète, après quelques collaborations avec Teddy Abbou notament, sort tout juste son album 8 titres. Une production dans laquelle Izaak (ou Nathan) forge sa signature musicale sous laquelle nous sommes totalement tombées sous le charme.L'album s'ouvre sur « Farewell ». Dès les premières notes, l'ambiance est entraînante, amplifiée par les mains qui tapent en rythme. La voix est assez sympathique et elle nous invite à entrer dans le titre. Les chœurs apportent une belle dimension. Il y a une belle ambiance folk un peu électro.« Colin » le deuxième titre délivre lui aussi de belles sonorités. Le rythme est sympathique et le duo vocal masculin-féminin fonctionne très bien. C'est frais et lumineux.« In love you never get done » propose une ambiance plus intimiste avec un piano accompagné de bruitages pour l'ambiance. C'est triste mais beau à la fois et tellement bien construit.Retour à l'électro-folk avec « Sinnerman ». Une nouvelle fois c'est frais, dansant. Avec la voix féminine de nouveau qui est plus mis en avant.Izaak célèbre l'été avec « Summertimes ». Cela reflète une ambiance estivale, le soleil. La guitare folk est délicatement appuyé par un marquage rythme. Ça donne envie de danser, d'onduler. C'est poétique et sur la fin il y a une évolution vers des sonorités plus électro.« Valse immonde » marque le retour du piano avec un rythme frappé légèrement. Cette fois ci, c'est une chanson en français, c'est beau et poétique. Il dépeint une scène qu'on voit à travers ses mots.Ambiance plus électro-électrique avec « Corville ». L'ensemble est délicat, la voix est bien mise en avant. Ça sent la fin d'album avec quelque chose de plus doux, comme une petite pause avant la fin.On termine cette belle production avec « The house we all lived in ». Les sonorités sont folk et c'est entraînant, dansant. C'est presque idéaliste comme chanson, et très poétique. Il communique un idéal en toute légèreté. Et si vous ne fermez pas la page et que vous laissez défiler le dernier titre jusqu'au bout, une piste cachée s'offrira à vous.Izaak, mené par Nathan Luyé, est donc une belle découverte musicale. Cette production lance parfaitement le début de l'été avec des titres doux, chaleureux et entraînants, que l'artiste partage avec générosité. Un album à emmener sur le sable !

Originaire de Paris, Talune de son vrai prénom François est auteur-compositeur-interprète. Avec son EP « Chahut », l'artiste nous fait découvrir son univers musical. Un monde dans les tons folk, mais pas que, car il nous y dépeint des contrées sauvages et inexplorées.L'opus s'ouvre sur « We first woke up ». Dès les premières notes, la délicatesse du jeu de guitare qui se veut progressif vient effleurer nos oreilles. C'est folk, assez traditionnel. Il y a une très belle construction dans le jeu avec des variations. Un excellent morceau pour entrer dans l'EP.« Go over it » le deuxième titres est lui aussi folk, et très dansant. On découvre une voix, une voix grave, assez blues qui s'accorde bien avec le son folk. L'assemblage de la guitare et de la voix se fait parfaitement, elles sont complémentaires. L'une entraîne l'autre et inversement.On continue cette exploration avec « Mount ». C'est une jolie ballade, avec de

nouveau cette guitare délicate et cette voix très brute qui se pose dessus. Le jeu de cordes est excellent, on sent la maîtrise du musicien. Ça fait rêver à de grands horizons tout simplement.« The Crossing Air » est léger et aérien. Ce titre nous fait voyager, au son de la guitare, bercés par la voix. C'est tout bonnement magique.Le voyage se poursuit avec « The Rye ». Une nouvelle fois c'est très baladant et beau. La voix gagne en intensité et le jeu reste léger. On arrive dans des terres inexplorées, sauvages mais si délicates en même temps.

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C h r o n i q u e s On termine avec un titre à l'image des autres, « Changes ». De nouveau, on peut définir ce dernier comme sincère, délicat et brute à la fois. Il partage avec nous l'amour de la musique folk traditionnelle qui pourtant semble assez dans l'air du temps.Talune est vraiment un artiste à part, qui ne construit pas forcément son univers dans ses chansons mais qui nous incite à découvrir ce que nous avons déjà sous les yeux mais que nous ne connaissons que trop peu. Un son folk traditionnelle et une voix blues nous servent de guide le long de cet EP et de cette découvertes. Un vrai carnet de voyage pour cet été !

Cru de la scène Rennaise qu'on connaît pour sa variété de talents, The Kastel est un duo évoluant plutôt dans un registre électro. C'est avec le premier EP intitulé « Silicon » que le groupe formé par Niko K Dance et Tom Latwick, nous propose de découvrir son univers musical aux sonorités multiples.« Do not disturb (feat mess) » ouvre cet opus. On entend de bonnes choses dès le début. Il y a un bon rythme, de bons bruitages, des effets sourds. C'est frais, dansant, dans l'air du temps.« Glass of the wine (feat Dirty M) » nous débarque sur quelque chose de plus rock avec des effets électro. Deux voix semblent communiquer, une féminine et une masculine. C'est très aérien avec une bonne construction.Aérien, « Silicon Red String » l'est aussi. Le titre marque le retour de l'électro plus robotique. L'assemblage est bien fait, le tout est assez cosmique.« Post Past Love » délivre un son plutôt moderne. L'ambiance est sensuel et hypnotique.L'intro de « I Could Even Kill For You » est assez solennel, peut-être est-ce de circonstance avec le titre. Il y a de belles variations là encore, et on sent l'influence des années 90, le temps où flirtait parfois le rap et l'électro mais en penchant plus du coté électro.The Kastel clôturent leur album sur une reprise de Kavinsky, « Nightcall ». Sans connaître l'original, ce que nous entendons est plutôt sympathique. Ce titre est plus posé que les précédents, le tout reste hypnotique, sensuel, et pour sur moderne (voire post-moderne) avec de bons effets électro qui se pose sur ce qui semble être un clavier.« Silicon » est un EP qui illustre parfaitement l'influence électro très marquée chez The Kastel. Dans l'air du temps, le duo créé quelque chose qui lui est propre et se fait ainsi une place sur la scène de ce genre et sur la toile. Un album à s'emporter dans les soirées cet été !

El Botcho ! El Botcho ! El Botcho ! Ce nom à la consonance mexicaine sonna comme une évidence pour Alexandre, le fondateur du groupe. Un nom qui résonnera dans vos têtes dès lors que vos yeux croiseront ses lettres et encore plus lorsque vous aurez écouté leur dernier EP intitulé « Plenty of Faces », sorti au mois de mai dernier. Composé de quatre titres, cet opus nous ouvre les portes de leur univers, influencé notamment par une « pop sans frontières nourrie aux paradoxes » comme aime le dire la belle bande, et un rock indépendant. El Botcho peut être considéré comme l’enfant prodige d’une union incongrue entre les Beatles et les Beach Boys.

L’écoute commence par « Plenty of Faces » et la voix assez singulière du chanteur, accompagnée dans un premier temps par une guitare acoustique, vient directement titiller nos oreilles. Puis les autres instruments telles qu’une guitare électrique, une basse et une batterie, prennent rapidement place. A la

première lecture, nous sommes obligés de penser aux musiques des années 60, avec une ambiance assez désinvolte, mais qui garde tout de même les qualités des sonorités de l’époque. De plus, le quatuor sait varier les plaisirs en jouant calmement ou à contrario en ajoutant un peu de puissance là où il faut, quand il faut. La

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C h r o n i q u e s voix sait d’ailleurs s’effacer pour laisser place à la mélodie. Le second morceau, « Meretith’s Closet » , nous offre une mélodie très rétro, donnée par l’effet de la voix et le tempo de la chanson ainsi que les chœurs. La composition est assez sobre finalement, assez répétitive dans le fond mais très efficace. Une belle ritournelle mélodique qui tranche un peu avec le style de cet EP. Le troisième morceau « Peaches All Around » , nous ramène aux boys band des sixties. Avec une pop très décontractée, qui nous rappelle les vacances, la plage, le surf. Ils rafraîchissent le style en apportant une touche indépendante : leur signature en quelques sortes. Le tout s’écoute bien et ils ajoutent quelques petits effets électroniques pour la forme. Un morceau qui a du caractère et qui nous convainc encore un peu plus sur les talents du groupe. Quant au dernier morceau, El Botcho a collaboré avec Tristen, qui nous propose un remix percutant et particulièrement bien ficelé du morceau « Plenty of Faces ». A découvrir d’urgence ! De la pop, un peu de rock et des paradoxes, voici comment on pourrait définir El Botcho en quelques mots. « Plenty of Faces » est une belle mais courte production, de quoi nous mettre l’eau à la bouche pour la sortie de leur nouvel album « JETZT UND NIE » prévue pour le 17 octobre 2014. Et on peut déjà vous dire que ce sera quelque chose de grand ! En attendant, on se repasserait bien le disque, et ça même sur la route des vacances !

Quintet biterrois, composé de Timothée (guitare/chant) , Pierre-Olivier (guitare/chant) , Gabriel (saxophone), Charles (basse) et Jack (batterie), Fabulous Sheep nous a présenté récemment son premier EP, 5 titres, « Une jeunesse à côté ». Amateur du « Do It Yourself » (faites-le vous-même), cette production, autoproduite, a été enregistrée en une semaine dans un garage. Ainsi, on peut dire que le groupe fait réellement partie du style « garage », mais pas que ! « A Part of Ourselves » ouvre cet album et s’impose comme la chanson phare de cet album. Introduite par le saxophone omniprésent et singulier, la voix nous transcende rapidement par sa justesse et à la fois la simplicité naturelle qu’elle dégage. La seconde voix se marie parfaitement bien avec la voix de tête. Les deux subliment la mélodie et la mélodie plutôt rock vient les sublimer. C’est un assemblage détonnant. On sent une réelle authenticité dans leur musique, oui nous pouvons le dire. De plus, de belles variations apportent de l’intensité, de la conviction, à la chanson pour un rendu plus qu’intéressant. La seconde chanson « I have a Gun » , laisse place au rock garage à l’état pure. Une nouvelle fois le saxophone apporte vraiment un plus aux compositions par son originalité et accompagne bien les guitares, batterie et basse. Il y a un bon groove qui se dégage puis l’ambiance devient un peu tendue, révoltée. La frontière du punk underground n’est pas loin, on le sent dans la voix. Fabulous Sheep définit sa musique ainsi : « Un son abrasif, des guitares clinquantes et un saxo déjanté » , une chose est sure, il n’y a pas tromperie. Leur musique est énergique et expressive, comme nous le confirme « Urban Sleep » , la troisième chanson qui nous délivre de belles parties instrumentales avec encore une fois de belles variations avec des transitions impressionnantes. Ils maîtrisent bien ce qu’ils font et la mélodie sait être posée comme nerveuse. Le morceau s’écoute simplement, il n’y a pas grand-chose à dire… en fait, si tellement mais on reste bouche bée en l’écoutant et on apprécie le moment. Le quatrième titre, interprété en français et portant le nom de l’opus « Une jeunesse à côté » illustre bien leur dire : « Nos textes sont l’expression de notre jeunesse et sa décadence, du potentiel qu'elle détient et de son sommeil actuel... » . Là encore nous avons des sonorités plutôt rock. Seul petit bémol, le manque de clarté dans la voix, ce qui est un peu dommage car les paroles méritent d’être un peu plus entendues et comprises. La chanson est plus à vif. On finit en beauté avec « Keep On Standing », cinquième et dernier tire. On retrouve toute l’énergie qui les caractérise et la mélancolie qui va avec. Ils nous prouvent une dernière fois leur capacité à imbriquer parfaitement bien les instruments et la voix, tout en mélangeant sonorités pop, rock et punk. Pour conclure, on retiendra la belle ligne de basse du morceau et le jeu des guitares.Fabulous Sheep est, sans aucun doute, une des belles découvertes de l’année. Un groupe, bien caché sur la toile, qui mérite largement d’être découvert et qui mérite notamment notre attention. On s’en prend plein les oreilles comme on pourrait se prendre une petite claque. D’ailleurs on tendrait bien l’autre joue pour s’en reprendre une.

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D E C O U V E R T E S D E S L E C T E U R S

QUELQUES DECOUVERTES MUSICALES ET PLANS CONCERTS SUGGERES PAR LES LECTEURS DU WEBZINE .

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D é c o u v e r t e s d e s l e c t e u r s

« Ce projet c'est le groupe PEAX, un groupe rock aux impulses modernes et une composition originale qui redécorent le rock. Voici un lien youtube de deux

compositions fraichement enregistrée et en pièce jointe une autre compo : http://www.youtube.com/watch?v=cwV0xTsbKAEPeace ! »

Vincent.T

« Tendre, fragile, aux ondes dansantes, Sylvan Esso, duo originaire de Caroline du Nord, est l’une des plus belles réussites de l’année en cours avec ce premier album proche de la perfection. »

klasemagazine.com

« Matthieu Malon : album "Peut-être un jour" sur le label monopsone. Sortie depuis le 19 mai. Une collection de chansons en français à tendance rock qui nous conforte dans ce désir d'écouter des artistes qui ont quelque chose à dire dans leurs textes et dans leur musique. En plus une magnifique pochette signée stephane merveille. A découvrir avec chaque semaine une vidéo pour illustrer chaque titre de l'album. »

Olivier.T

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D é c o u v e r t e s d e s l e c t e u r s

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L E S P A R T E N A I R E S

LES INTERVIEWS DES PARTENAIRES ET DES INITIATIVES 2013-2014

LES PARTENAIRESCONCOURS-GAGNE TES PLACES DE CONCERT AVEC PARISPARIS ET AMALGAME MUSICAL

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L e s i n i t i a t i v e s 2 0 1 3 -2 0 1 4 « Le Newcomers Festival est un festival organisé par la MJC d'Aiguillon qui est une association dont les dirigeants n'ont pas plus de 20 ans. Permettre aux personnes ne vivant pas dans des villes comme Bordeaux ou Toulouse de découvrir facilement toutes les facettes de la culture ainsi que l'évolution de cette dernière. En effet même si cet objectif n'est pas la ligne de conduite de notre festival, il y garde une place importante. Le Newcomers Festival de par son nom exprime déjà une idée de renouveau impulsé par la jeunesse et il s'inscrit également dans une démarche MJC (Maison des Jeunes et de la Culture) qui a pour objectif de mettre la jeunesse en avant. La scène musicale du Sud est assez riche mine de rien. »

Newcomers Festival

« D&M, c'est à la base Lucie et Julien, deux fous de musique qui ont décidé de simplifier la vie des artistes. D&M est avant tout présent pour donner un coup de main aux artistes. Bien que nos services soient payants, nous nous efforçons de rester abordables. D'un côté, c'est vraiment compliqué de faire sa place dans ce milieu et surtout d'y rester ! De l'autre, il y a énormément de moyen d'y parvenir, c'est un travail très long, mais il ne faut pas se décourager, il y a encore de la place ! Nous avons découvert énormément de groupes, beaucoup mérite un "Taratata" et un peu plus de considération. »

D&M Musique Management

« Bulle de Zic est un webzine trimestriel consacré aux artistes méconnus à majorité émergents dans tous styles de musique confondus. Ce sont des coups de cœur indépendants soit nous choisissons parmi les différentes propositions que l’on reçoit. Dans un premier temps, fédérer encore plus de monde autour notre projet et nous faire connaître. Le but est de promouvoir la culture et les artistes, nous avançons pas à pas mais nous avançons. »

Bulle de Zik

« Efflorescence Culturelle ça vient de la suggestion d'une copine, à ce moment là on était en Terminale et on devait lire Zazie dans le métro de Queneau et on a péché « efflorescence » du livre. On trouvait que ça faisait une jolie métaphore, comme la fleur qui ne cesse de pousser. Pour ce qui est de « culturelle », j'avais déjà pour idée de laisser une grande place à la culture sur le site. D'ailleurs le slogan « la culture ne devrait jamais être un luxe » est resté pendant un petit moment ! aujourd'hui on est une dizaine de personnes à partager la même idée. C'est avant tout par curiosité et goût pour la culture, notamment la musique. Et après y avoir goûté, c'est une formidable aventure humaine, de rencontrer

différentes personnes, corps de métiers, d'artistes. La musique c'est à la fois quelque chose qui est avant tout commun, partagé. » Efflorescence Culturelle

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L e s i n i t i a t i v e s 2 0 1 3 -2 0 1 4 WAB est une agence de management artistique et booking créée en 2013 et basée dans la région Rhône-Alpes. On a utilisé le mot Art comme s’il s’agissait d’un verbe car l’art est notre action et la raison d’être de WAB. On n’estime pas être meilleurs que les autres, mais nos artistes sont tous très bons, vraiment. C’est plus que de l’encouragement, ce que WAB propose c’est tout le travail de l’agent artistique puisque c’est notre métier : stratégie, conseil, communication, relationnel, booking… En fait nous faisons absolument tout ce qui n’est pas création artistique pure, ce qui englobe d’innombrables tâches. Les artistes créent la musique, nous travaillons à la mettre en lumière et à la faire vivre. L’idée est avant tout de développer les artistes WAB. Le développement de l’agence en elle-même suivra naturellement en fonction de ce qu’on arrive à faire avec nos artistes. »

WAB

« Cacofonix est une association qui a pour but de promouvoir la musique et la culture au travers d'évènements originaux, dans une ambiance sympathique et conviviale.L'objectif est de pouvoir devenir gage de qualité aussi bien pour les artistes que nous programmons que pour le public. Nous voulons que les groupes puisse jouer dans les meilleurs conditions possible, aussi bien techniques que humaines. Nous voulons leur apporter un soutient médiatique populaire et artistique pour les aider dans leur développement. Nous souhaitons qu'un groupe jouant pour Cacofonix puisse augmenter sa visibilité au yeux du public. Pour le public notre objectif est de représenter un gage de qualité musical qui garantisse a n'importe quel auditeur un bon moment. »

Cacofonix

« C’est en évoluant dans des groupes de rock depuis le lycée que nous nous sommes retrouvés autour de ce projet. En effet nous partagions souvent les nombreuses anecdotes de nos groupes respectifs. De ces échanges est née l’idée de réalisation d’un projet de fiction. En effet, nous sommes (les 3 protagonistes de la série) des musiciens amateurs éclairés évoluant dans différents groupes de rock depuis plusieurs années. On continue la musique à côté bien sur. C’est notre source d’inspiration. Ce ne sont pas des rôles de composition puisque nous occupons tous les postes joués dans la série. Sauf Antoine qui sait tout faire…c’est d’ailleurs assez énervant. Nous ne sommes pas comédiens, notre seul souhait était de ne pas se faire lincher dans la rue par nos connaissances. De ce point de vue là, la série est une réussite.

Maintenant on ne voit que les écueils de la saison 1. C’est toujours pareil quand on prend du recul. On cherche donc à les éviter pour la suite. Les épisodes sont sur la toile et ne font que commencer leur route qu’on leurs souhaite longue. »

Zikos

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L e s p a r t e n a i r e s d u w e b z i n e

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C o n c o u r s

Le ParisParis Club est une salle de concert / boite de nuit de la capitale qui depuis le début du XXème siècle ne cesse de divertir les parisiens et les voyageurs en escale. Elle propose aux joyeux fêtards et aux amateurs et amoureux de musiques de nombreuses soirées. Et au ParisParis Club il y en a pour tous les goûts !

Amalgame Musical et Le ParisParis Club, partenaires depuis peu, s'associe le temps d'une soirée et vous propose de remporter vos places pour le concert du 18 juillet 2014 (affiche ci-contre). Une soirée à laquelle vous pourrez emmener l'élu de votre cœur, votre pote de toujours ou ce membre de la famille de passage qui vient gentiment squatter à la maison.

Tentez votre chance, 2x2 places sont à gagner !Pour participer répondez à la question suivante :

Quels sont les deux artistes programmés le 18/07 ?Vous connaissez la réponse ? Envoyez-nous un mail sur amalgamemusical@live.fr

2 gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses. Fin du concours le 13 juillet 2014 à 23h59.

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Tentez de remporter l'EP de Melanoboy en version numérique en répondant à la question suivante :

Quel titre de l'EP a été repris par The Beaver Academy ?

Vous connaissez la réponse ? Envoyez-nous un mail sur amalgamemusical@live.fr

2 gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses. Fin du concours le 27 juillet 2014 à 23h59.

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