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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ************* FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE ************* DEPARTEMENT GESTION ************* MASTER II « COMPTABILITE AUDIT ET CONTROLE » Présenté par : RANDRIAMANANTENASOA Riama Navratilovah Sous l’encadrement de : Monsieur RAZAFINDRAKOTO Paul Max Enseignant au Département Gestion Monsieur RANAIVOMANANA Livarilanto Directeur Administratif et Financier de la société AGRIFARM Année Universitaire : 2013/2014 Session : 10 Décembre 2014 A A M M E E L L I I O O R R A A T T I I O O N N D D U U C C O O N N T T R R Ô Ô L L E E D D E E GESTION PAR LE SYSTÈME D’INFORMATION CAS DE LA SOCIETE AGRIFARM

AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

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Page 1: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

*************

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

*************

DEPARTEMENT GESTION

*************

MASTER II « COMPTABILITE AUDIT ET CONTROLE »

Présenté par : RANDRIAMANANTENASOA Riama Navratilovah

Sous l’encadrement de :

Monsieur RAZAFINDRAKOTO Paul Max

Enseignant au Département Gestion

Monsieur RANAIVOMANANA Livarilanto

Directeur Administratif et Financier de la

société AGRIFARM

Année Universitaire : 2013/2014

Session : 10 Décembre 2014

AAMMEELLIIOORRAATTIIOONN DDUU CCOONNTTRRÔÔLLEE DDEE GGEESSTTIIOONN PPAARR LLEE SSYYSSTTÈÈMMEE

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Page 2: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D
Page 3: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

i

REMERCIEMENTS Nous ne serions parvenus au bout du présent ouvrage en étant seule. Ainsi, nous tenons à

témoigner nos remerciements éternels à DIEU pour nous avoir donné les connaissances, la

santé et la force d’accomplir ce travail.

Aussi, nous tenons à adresser nos plus vifs remerciements, plus particulièrement :

- A Monsieur RAMANOELINA Panja, Professeur titulaire, Président de l’Université

d’Antananarivo.

- A Monsieur, RAKOTO DAVID Olivaniaina, Maître de Conférences, Doyen de la

Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie.

- A Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de conférences, Chef

de département Gestion.

- A Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur de l’Université et Directeur

du Centre d’Études et de Recherche en Gestion (CERG).

- A Monsieur RAZAFINDRAKOTO Paul Max, notre encadreur pédagogique qui a su

nous encourager tout au long de l’élaboration du présent travail, et qui nous a transmis

également ses savoirs, malgré ses innombrables occupations.

- A Monsieur RANAIVOMANANA Livarilanto, Directeur Administratif et Financier de

la société AGRIFARM, pour son encadrement professionnel, son étroite collaboration,

qui a conduit à la concrétisation du présent mémoire.

Qu’il nous soit aussi permis d’adresser nos sincères reconnaissances :

- Monsieur Olivier FANCHETTE, Directeur de la société AGRIFARM, qui a bien voulu

nous recevoir au sein de son entreprise pour réaliser notre stage.

- Monsieur RATOVO David Marie Eric, Superviseur Contrôleur de Gestion de la société

AGRIFARM, qui nous a aidé et conseillé durant notre stage.

- A tous les professeurs de l’université, pour la formation gestionnaire qu’ils nous ont

dispensée durant notre étude universitaire.

- A tout le personnel de la société AGRIFARM et AGRIVAL, pour l’ambiance de travail

motivante tout au long du stage.

Enfin nous tenons à adresser nos gratitudes à nos parents, à notre famille, à nos ami(e)s et à

tous ceux qui de près ou de loin ont concouru à l’achèvement de cet ouvrage.

Merci à tous !

Page 4: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

ii

SOMMAIRE REMERCIEMENTS……………………………..………………….…………………………i SOMMAIRE……………………………………..………………….….………………………ii RESUME ..………………………………………………………….………………………….iii LISTE DES ABREVIATION…………………………..……………………………………..iv LISTE DES FIGURES…………………..……………….………………….………………....v LISTE DES TABLEAUX………………………………………..………..…………………..vi INTRODUCTION……………………………………….……….………..…………………...1

PARTIE I : CADRE DE L’ETUDE…………………….………..………..…………………..6

CHAPITRE I. PRESENTATION DE L’ENTITE ............................................................. 7

Section 1 : Historique de la société ....................................................................................... 7

Section 2 : Organisation...…………………………………..……………..……………….8

CHAPITRE II. APPROCHE THEORIQUE………………………………………………...13

Section 1 : Contrôle de gestion……………………………………………………………13

Section 2 : Système d’information….......……………………….......................................20

Section 3 : Méthodologie………………………………………………………………….22

PARTIE II : ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT……..…………..………………..29

CHAPITRE III. ANALYSE AU NIVEAU DE L’ORGANISATION ............................. 30

Section 1 : Analyse du système d’information .................................................................... 30

Section 2 : Analyse FFOM……………………………………………………………….. 36

CHAPITRE IV. ANALYSE AU NIVEAU TECHNIQUE………………………………...40

Section 1 : Outils de gestion……………………………………………………………….40

Section 2 : Analyse technique……………………………………………………………..48

PARTIE III : PROPOSITIONS D’ACTIONS ………………..………………..…………..51

CHAPITRE V. AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME

D’INFORMATION……………………………………..……..………………..……………. .52

Section 1 : Amélioration du système d’information…………………………………….…52

Section 2 : Amélioration du système de contrôle de gestion………………………………57

CHAPITRE VI. IMPACTS ET LIMITES…………………………………………….…….64

Section 1 : Impacts des actions proposées…………………………………………….….64

Section 2 : Limites des améliorations……………………………………………………..67

CONCLUSION………………..………………………………………………………………70 BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………….…….………I ANNEXES………………………………………………………………………….………....III TABLE DES MATIERES……………………………………………………………………XI

Page 5: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

iii

RESUME Considéré depuis longtemps comme valeur stratégique en raison de son importance, le contrôle

de gestion est devenu la pierre angulaire du fait qu'il est source de progrès d'amélioration

potentiels à tous les types d'entreprises. C'est une fonction qui a pour but de motiver les

responsables, et à les inciter à exécuter des activités contribuant à atteindre les objectifs de

l'organisation. Il est donc une réponse à un certain nombre de problèmes d'entreprises pour la

recherche des solutions : la maîtrise des coûts, et l’organisation des services au sein de

l'entreprise. Cette étude a pour objectif d’améliorer la performance de l’entreprise grâce au

système d’information appliqué au contrôle de gestion. Pour atteindre l’objectif de l’étude sus

citée, des recherches bibliographies, des études sur terrains et des entretiens auprès des

responsables ont été effectués pendant la période de stage d’une durée de trois mois au sein de

la société AGRIFARM. Les informations obtenues ont permis de vérifier que le succès des

informations pour la prise de décision repose entre autre sur l’efficacité des moyens utilisés par

le contrôleur de gestion qui fait appel à un système d’information pertinent. Ces résultats ont

été ensuite analysés et confrontés aux théories des auteurs afin de mettre en valeur quelques

recommandations appropriées à la société AGRIFARM.

Mots clés : Contrôle de gestion, système d’information, tableau de bord, contrôle budgétaire, outils de gestion.

ABSTRACT

Long considered strategic value because of its importance, management control has become the

cornerstone of the fact that it is a source of potential improvement progress at all types of

businesses. This is a feature that aims to motivate leaders and encourage them to perform

activities that contribute to achieving the objectives of the organization. It is a response to a

number of problems for companies seeking solutions: cost control, and organization of services

within the company. This study aims to improve business performance through information

system applied to management control. To achieve the objective of the study cited above,

bibliographies, research, studies on land and interviews with the managers were carried out

during the probationary period of three months within the AGRIFARM society. The

information obtained verified that the success of information for decision-making is based

among other things on the effectiveness of the means used by the management controller that

uses an information system relevant. These results were then analyzed and compared with

theories of the authors to highlight a few appropriate recommendations to the AGRIFARM

society.

Keywords: Management control, information system, dashboard, budget control, management tools.

Page 6: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

iv

LISTE DES ABREVIATIONS

Ass/tes CDG Assistantes Contrôleur De Gestion BC Bon de Commande BL Bon de Livraison BR Bon de Réception CAC Commissaire Aux Comptes CDG Contrôle De Gestion DAF Directeur Administratif et Financier DG Directeur Général DOC Day Old Chicken FA Facture FFOM Forces Faiblesses Opportunités Menaces FRNS Fournisseurs OAC Œufs A Couver PCG Plan Comptable Général SI Système d'Information SMTP Société Malgache de Transformation de Plastiques SWOT Strenghts Weaknesses Opportunities Threats TDB Tableau De Bord

Page 7: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

v

LISTE DES FIGURES

Figure 1 Organigramme de la société AGRIFARM………….…………………….. 9

Figure 2 Le triangle du contrôle de gestion…………………………………………. 15

Figure 3 Processus de contrôle de gestion…………………………………………... 16

Figure 4 Circuit de document ………………………………………………………. 17

Figure 5 Étapes de calcul des coûts………...………………………………………. 18

Figure 6 Circuit de l’information……………………………………………………. 33

Figure 7 Circuit vente- service CDG………………………………………………... 34

Figure 8 Circuit achat- service CDG………………………………………………... 35

Figure 9 Processus d’élaboration de budget………………………………………… 40

Figure 10 Répartition des achats……………………………………………………... 42

Figure 11 Répartition des règlements fournisseurs…………………………………... 42

Figure 12 Autres répartitions des charges……………………………………………. 43

Figure 13 Étapes d’élaboration du tableau de bord…………………………………... 46

Figure 14 Place du comité décisionnel dans l’organigramme……………………..…. 56

Page 8: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

vi

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 Caractéristiques des tableaux de bord de gestion par rapport aux outils

comptables de suivi……………………………………………………….… 20

Tableau 2 Tableau de suivi de vente……….…………………………………………... 32

Tableau 3 Tableau de bord de la société……………………...………………………... 44

Tableau 4 Analyse comparative de contrôle de gestion……………………………....... 48

Page 9: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

1

INTRODUCTION GENERALE

L’évolution constante du monde, surtout au niveau de la finance et de la productivité ne cesse

de mettre les pays dans une position où elles doivent sans cesse évoluer et murir. La

mondialisation leur permet d’effectuer des échanges entre eux et également de s’échanger

leurs capacités. C’est également une lame à double tranchant, car de ce fait, les pays doivent

sans cesse être compétitifs sur le marché international afin de pouvoir faire face aux autres

pays concurrents, proposant les mêmes biens. Le marché a donc évolué vers une demande

inconstante et hétérogène. C’est pourquoi les pays doivent allier efficacité et efficience pour

avoir les armes afin d’y faire face. Un semblant de contrôle de gestion est donc palpable, mais

à plus grande échelle. Madagascar étant un des acteurs du marché, elle doit donc respecter

cette voie afin de pouvoir avoir une place dans ce marché, ou au moins y subsister.

Madagascar pourtant, traverse une crise politique, sociale et économique à la fois. Elle doit

donc faire plus que les autres pour réussir à se démarquer. Pour se faire elle doit faire appel à

des investisseurs pour relancer l’économie en proposant des produits de qualités et pouvant

rivaliser avec ceux des autres pays.

Mais c’est au niveau de chaque entreprise que le vrai combat s’impose. Car toutes les

entreprises présentes à Madagascar devraient faire de leurs mieux pour essayer de s’imposer

comme leader de son marché, que ce soit au niveau international que national. Chacune doit

trouver un moyen efficace de pouvoir se démarquer tout en atteignant ses objectifs. C’est

donc ici que le contrôle de gestion trouve sa place. Car on peut définir le contrôle de gestion

comme étant : « le processus par lequel les Dirigeants s’assurent que les ressources sont

obtenues et utilisées avec efficacité et efficience pour réaliser les objectifs de l’organisation »

(R. Anthony, 1965)1. Chaque entreprise doit donc se démarquer au niveau commercial et au

niveau stratégique, et c’est grâce à sa maitrise de ces ressources qu’elle pourra atteindre cet

objectif déterminé. La stabilité, la maitrise de la complexité du marché, la capacité de faire

face à l’hostilité du marché ainsi que l’hétérogénéité sont les facteurs clés de cette réussite.

Notons qu’avec la mondialisation de l'économie et l'ouverture des frontières, les entreprises se

livrent une concurrence agressive pour l'écoulement de leurs produits dans un marché, où

1 Giraud et al. Contrôle de gestion et pilotage de la performance, 2e édition, coll. Business, Gualino Éditeur

Page 10: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

2

seules les entreprises bien organisées peuvent se permettre d’avoir une bonne part de marché.

A l'inverse, les entreprises de faible organisation sont appelées à se marginaliser, voire même

à disparaître. Cependant, l’entreprise ne vit pas en autarcie, elle est entourée d’un

environnement interne et externe nécessaire pour le besoin de l’exploitation.

En effet, pour maitriser des situations de plus en plus complexes, il fallait créer une fonction

de contrôle de gestion dont les principaux instruments peuvent être constitués par la

comptabilité avec des composantes générale et analytique, la gestion budgétaire, le tableau de

bord, etc. Ainsi, la survie de telle entreprise passe nécessairement par l'amélioration de leurs

performances. Le contrôle de gestion peut donc être perçu comme une amélioration des

performances économiques de l'entreprise. Il constitue un outil procurant l'efficacité, lorsque

les objectifs tracés sont atteints et l'efficience, lorsque les quantités obtenues sont maximisées

à partir d'une quantité de moyens.

Mais face à l’évolution de la concurrence, les petites et moyennes entreprises déjà existantes

doivent se préparer et veiller à l’amélioration de leur compétitivité et de leur performance. La

performance globale en contrôle de gestion consiste à mettre à la disposition de la direction de

l’entreprise une ou quelques mesures synthétiques permettant de décrire, a posteriori, la

situation de santé d’ensemble de l’entreprise. En ce sens, la difficulté émane du fait que cette

performance globale ne peut pas être assimilée à la performance financière, ni à une

juxtaposition de performances élémentaires ou intermédiaires.

Afin de prendre en compte cette globalité, l’introduction du système d'information commence

à trouver sa place dans le contrôle de gestion. Elle peut cependant fortement varier suivant les

disciplines (informatique, organisation, etc.) qui la travaillent. Les systèmes d'informations,

tout en occupant une place de plus en plus stratégique dans l'entreprise, se complexifient. Ce

sous-système de l'organisation s'occupe de récolter l'information, de la stocker, de la traiter et

de la diffuser dans le système opérant et dans le système de pilotage. Dans le système opérant,

cette information va permettre à celui-ci de fonctionner. Car chaque individu et chaque tâche

ont besoin d'être informés sur le flux physique qui la traverse. Dans le système de pilotage,

l'information va permettre à celui-ci de prendre les bonnes décisions en étant constamment

informé de ce qui se passe dans le système opérationnel.

Face au choix des dirigeants de s’orienter sur le contrôle de gestion, il est très intéressant de

connaître si les choses vont bien comme prévu. Ce qui nous a amené à nous intéresser aux

Page 11: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

3

travaux de recherche sur l’: « Amélioration du contrôle de gestion par le système

d’information », cas de la société AGRIFARM.

L’intérêt du thème est qu’il nous permet de mettre en pratique les théories qui nous ont été

dispensées durant nos études à l’Université Antananarivo, afin de proposer aux responsables

l’utilisation d’un outil pertinent d'aide à la décision. L'existence d'un système d’information

pertinent pourra ainsi aider les décideurs à mieux piloter la société, puisqu’il est délicat de

baser le pilotage de l'entreprise sur des prévisions et des planifications plus ou moins long

terme avec la rapidité du changement et la constance des imprévus, les plans se révèlent

rapidement inadaptés. Ensuite, ce travail permettra aux dirigeants de bien comprendre ce

qu’offre le contrôle de gestion tant sur la prise de décision que sur l’atteinte des objectifs

fixés. Il les aide donc à accomplir leurs tâches tout en disposant des outils qui permettent de

faire face à la turbulence de l’environnement.

Toutefois, la plupart des entreprises n’arrivent pas à atteindre les objectifs fixés à l’avance.

C’est-à-dire au moment de l’élaboration du tableau de bord par exemple, les réalisations

s’écartent bien de ces objectifs. D’où la problématique : comment obtenir et assurer la

fiabilité et la pertinence des informations produites par le contrôle de gestion ?

La réponse donnée à cette question a pour objectif principal d‘améliorer la performance de

l’entreprise grâce au système d’information efficace du contrôle de gestion. Mais cette

performance exige d’abord l’efficacité du contrôleur de gestion au sein de l’entreprise afin de

surmonter les obstacles et les facteurs de blocages à son développement. Ensuite, de maitriser

la stratégie mise en place par les dirigeants.

Ces objectifs spécifiques nous conduisent à emmètre les hypothèses suivantes :

- La première est que les informations exhaustives et fiables permettront d’avoir des

indicateurs exacts nécessaires pour la prise de décisions.

- La seconde est que les moyens mise à disposition du contrôleur de gestion serviront à

mesurer la performance de l’entreprise et à atteindre les objectifs qui lui sont assignés.

Ainsi, nous aurons respectivement deux résultats :

- Une meilleure maîtrise des ressources d’informations ;

- Une optimisation de l’utilisation des outils de gestion

Page 12: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

4

La présente étude a été réalisée dans le cadre d’un stage de trois mois auprès de la société

AGRIFARM sise à Ambohibao. La société a été choisie comme cadre d’analyse parce c’est

une entreprise très jeune et en pleine expansion dans son milieu ; créée pendant la période de

crise en 2009, l’entreprise arrive à faire face aux nombreuses difficultés comme la diminution

de pouvoir d’achat de la population malgache, la concurrence, la détérioration des termes de

l’échange, des devises, des augmentations des prix des carburants, des délestages opérés par

la compagnie de distribution d’électricité et des problèmes d’insécurité. Ce stage visait

essentiellement, comme il a été déjà dit auparavant, de vérifier la mise en pratique les théories

qui nous ont été dispensées pendant notre formation et de les comparer avec la réalité

existante dans la société afin d’en proposer des solutions. La confiance dont nous avons pu

bénéficier pour mener à bien notre mission et la richesse des techniques dans ce cadre ont

pleinement fertilisé le terrain sur lequel nous avons conduit les recherches, analyses et les

réflexions dans ce mémoire.

Étant un travail de recherche scientifique; nous avons adopté une méthodologie tout

scientifique. Pour cela, la démarche suivante a été adoptée. D’abord, le travail a débuté par la

documentation. Cela s’est fait par le biais de la recherche documentaire en consultant

plusieurs ouvrages, spécifiques ou généraux, ayant rapport avec le sujet. Elle est

accompagnée, le cas échéant, par la recherche sur internet. L’objectif, c'est-à-dire la

documentation, est de recueillir des informations appropriées qui permettent d’aboutir à

formuler les hypothèses et le guide d’entretien.

Ensuite, des travaux pratiques sur terrain ont été dirigés par l’intermédiaire d’un stage de trois

mois au sein de l’AGRIFARM. Il a donné l’occasion de connaître ce qui existe réellement

dans cette société, et permet également de collecter des données utiles pour la réalisation de la

recherche. Durant cette période, des entretiens avec les membres du personnel concernés par

le sujet en question ont été conduits. Ils sont réalisés à l’aide d’un guide d’entretien (annexe

II) formé par un ensemble des questions prédéterminées. Parallèlement à cette méthode, une

observation directe a été adoptée pour vérifier la fiabilité des réponses obtenues.

Puis, les informations reçues pendant notre stage ont été dépouillées pour pouvoir en tirer

l’essentiel. Dans ce cas, leur traitement s’est fait manuellement car elles se présentent sous

forme qualitatives. Ce dépouillement a été suivi d’une analyse « Strengths Weaknesses

Opportunities Threats » (SWOT) afin de dégager les points forts qui méritent d’être bien

Page 13: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

5

exploités puis les points faibles qui entrainent des problèmes pour la société. Ces derniers

poussent à proposer des solutions pour l’amélioration. Enfin, la rédaction termine cette

démarche.

De tout ce contexte d’étude, nous allons tracer comment démontrer et développer ce travail. Il

se divise en trois parties distinctes.

La première partie c’est la partie théorique et descriptive du devoir, qui présente l’entreprise

en question et à évoquer la méthodologie adoptée afin d’obtenir les différentes données qui

sont énoncées dans ce mémoire. En commençant par la présentation de l’entreprise

étudiée lors de la réalisation de l’étude qui est l’AGRIFARM. Ensuite, un bref résumé de la

notion de contrôle de gestion et du système d’information qui est un outil nécessaire à la

gestion. Puis nous exposons l’approche méthodologique basée sur la technique d’entretien qui

a permis la collecte des données nécessaire au travail effectué. Enfin, la présentation de la

démarche de l’activité durant l’étude termine cette partie du devoir ainsi que les limites de

l’étude menée.

La deuxième partie concerne les analyses critiques des résultats obtenus lors des entretiens

effectués ainsi que des recherches menées durant le stage au sein de la société AGRIFARM,

c'est-à-dire que les résultats seront énumérés et discutés. D’abord, nous faisons l’analyse au

niveau de l’organisation, plus particulièrement l’analyse du système d’information de la

société. Ensuite, la discussion se fera sur les résultats obtenus lors de l’entretien en utilisant le

diagnostic SWOT pour le traitement afin d’établir un lien avec les hypothèses énoncée ci-

dessus. Enfin, cette partie s’achèvera par la présentation des outils de gestion utilisés par le

contrôleur de gestion de la société et l’analyse technique au niveau du suivi et contrôle ; et

une analyse organisationnelle liée à la structure de gestion et à la gestion du personnel.

La troisième partie se focalisera surtout sur la partie stratégique du devoir qui sera divisée en

deux chapitres. Le premier chapitre s’étale sur la proposition d’amélioration d’après la réalité

constatée et discutée dans la deuxième partie. Tandis que le second chapitre évoque les

recommandations adaptées aux résultats obtenus et analysés auparavant.

Page 14: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

PARTIE I. CADRE DE L’ETUDE

Page 15: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

6

PARTIE I : CADRE DE L’ETUDE

La réalisation de ce travail nécessite l’utilisation de divers outils car rappelons que ce travail

ne peut ni être réalisé, ni être validé sans l’accomplissement des travaux pratiques sur terrain.

Ainsi, les moyens utilisés nous permettent de mieux connaître le cas de la société

AGRIFARM et de cerner le thème en question « Amélioration du contrôle de gestion par le

système d’information » afin de situer et de réaliser les objectifs annoncés dans la partie

introduction de notre devoir.

Dans cette optique, notre étude se focalise sur les réalités dans le département contrôle sous la

supervision du directeur administratif et financier où nous avons effectué notre étude.

Cette première partie sera ainsi scindée en deux chapitres :

- Le premier chapitre nous permettra de connaître la société AGRIFARM. Pour l’aspect

pratique, il fallait trouver une zone d’étude pour appréhender l’étude. D’où la nécessité de

définir les caractéristiques de l’entreprise dans un premier temps

- Dans le second chapitre, pour que l’étude soit complète, et que les théories soient

cohérentes avec la réalité, nous allons exposer d’abord des concepts et fondement du

contrôle de gestion ; puis, la définition du contrôle de gestion, ses missions dans

l’entreprise, les outils nécessaires pour assurer sa fonction. Puis, nous verrons par la suite

quelques notions sur le système d’information c'est-à-dire sa définition, les fonctions du

système de l’information au sein d’une entreprise. Et enfin, nous exposerons la

méthodologie utilisée pour la réalisation de ce mémoire.

Page 16: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

7

Chapitre I. PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

L’identité est le point de départ de toute existence réelle d’une entreprise parce qu’il ne peut y

avoir de politique et stratégie performante sans l’identité affirmée et reconnue, d’où le

commencement de la construction de l’image de l’entreprise. Cette partie descriptive de la

société AGRIFARM montre l’ensemble de son organisation en général.

Section 1. Historique de la société AGRIFARM

La société Agriculture et Ferme dénommée socialement « AGRIFARM » est une société à

responsabilité limitée (SARL) au capital social de Ar 20 000 000. AGRIFARM est une

société malgache qui a été créée en 2010, en phase de construction en 2011 mais c’est

seulement en 02 Octobre 2012 qu’a commencé son activité.

La société AGRIFARM fait partie du groupe SMTP (dont l’activité est la transformation et le

recyclage de plastiques).

1.1 Identification de l’entreprise:

La société se trouve au Lot 01 A Ambohibao Antehiroka - Antananarivo 105 - Madagascar, et

la ferme est située à Talatavolonondry. Voici d’autres renseignements la concernant :

Numéro d’Identification Fiscale (NIF): 4000049914

Carte d’Identité Fiscale (CIF): 0032449 DGI-B du 02/10/2012

Numéro statistique (STAT) : 01462 11 2010 0 109 43

RCS : 2010B00901

Téléphone 22 583 73/74

Fax 22 583 75

1.2 Autres informations:

Objectif socio-économique : l’objectif de cette société est de participer à la croissance de

l’économie nationale et de promouvoir la consommation de poulet à Madagascar. La capacité

de production peut aller jusqu’à trois millions de poussins par mois

Objectif commercial : une gamme de poussins d’un jour déjà vaccinés contre le Gumboro

dénommé « Mafonja ou costaud » a été lancé sur le marché local afin de surpasser les

Page 17: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

8

concurrents. Les poussins vaccinés constituent une garantie pour les fermiers. Autrement dit,

les vaccins réduisent le taux de mortalité des poussins Mafonja qui est limité à 3%. Une

grande performance quand on sait que les poussins non vaccinés peuvent être atteints de la

maladie de Gumboro et avoir un taux de mortalité extrêmement élevé de 30% à 40%.De plus,

à 35 jours, le poids de ces poussins dépasse les normes africaines et le taux de mortalité est de

seulement 3,9%.

La principale activité de l’AGRIFARM est l’élevage des poulets reproducteurs et ventes de

poussins chairs.

La stratégie est de produire un produit de bonne qualité qui répond aux attentes de ses clients.

Tandis que les valeurs qui dirigent l’équipe de la société sont les suivantes : l’intégrité,

l’honnêteté, l’efficacité, la fidélité et la passion.

La société est en partenariat avec le groupe SMTP, les banques et des sociétés à l’étranger

comme le Ceva Santé Animale, etc.

Ses principaux clients sont : Avipoule, Madapoussin, etc. Tandis que ses concurrents sont

Avitech, Sopramad , etc.

Les perspectives de la société sont diverses comme telles : la mise en place d’un laboratoire,

certification en qualité « certificat ISO », perfectionnement des éleveurs, etc.

Section 2. Organisation

2.1 Organigramme

Pour poursuivre ses activités, AGRIFARM dispose un personnel homogène ainsi que des

divers moyens nécessaires pour la production et la commercialisation de ses produits. Elle

emploie près de 60 salariés dont la majorité travaille à la ferme à Talatavolonondry composée

des opérateurs, des magasiniers, des jardiniers, des maçons, des agents de sécurités, etc. Le

reste des employés travaille auprès du siège où se trouvent le couvoir et le bureau.

Ainsi, ses employés sont répartis dans 5 services dirigés par un responsable distincts qui sont :

responsable commercial, responsable administratif et financier, responsable couvoir,

responsable du personnel, responsable de la ferme.

Page 18: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

9

La présentation de l’organigramme, en Annexe 1, est nécessaire afin de connaître les relations

hiérarchiques et la répartition des tâches au niveau de l’entreprise. Par contre, l’organigramme

du département Administratif et financier où nous avons effectué notre stage se présente ainsi.

Figure 1 : Organigramme de la société AGRIFARM

Source : Société AGRIFARM, juin 2014

Le directeur administratif et financier est en relation direct avec le directeur général. Sa

direction est composé de 6 salariés dont :

- Un responsable de recouvrement :

Sous la responsabilité du DAF, le responsable de recouvrement intervient auprès des clients

en retard de paiement pour réévaluer leur situation, demander une régularisation et mettre en

place la procédure juridique de recouvrement si les créanciers n’effectuent pas leur paiement.

Le chargé de recouvrement est en relation avec l’extérieur (les clients) ; et avec l’intérieur

(collègues de travail et les supérieurs).

ADM: AdministrationAss.: AssistantBat.ElvG: Batiment ElevageCDG: Contrôleur d gestionConst°: ConstructionMaint.: MaintenancePM&Q: Project Manager and QualityResp.Adj: Responsable AdjointSup.: Supervisseur

Sup- CDG Technico-Com/L Ass ADM

Resp. Fermes

Resp. Adj Resp. ElvG. Resp. Maint. Resp. const°

PDG

DG

SECRETAIRE

PM&Q DAF Resp. COM/L Chef Persl Resp. couvoir

Page 19: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

10

Ses tâches sont :

Relancer les clients en retard de paiement ;

Recouvrer les impayés des clients ; et maintenir un contact privilégié avec les créanciers ;

Mettre en œuvre les procédures judiciaire de recouvrement ;

Faire un suivi de la procédure auprès d’un huissier ; éventuellement

Récupérer les impayés

- Une caissière :

La caissière est chargée de la tenue de caisse. Elle est en contact avec les clients ; le DAF et

les collègues de travail si besoin. Elle envoie un rapport d’état de caisse périodiquement

(journaliers) aux assistantes de CDG. La caissière est chargée de la tenue de caisse c’est-à-

dire enregistrement des encaissements et décaissements de la société ; et de toutes opérations

de caisse.

- Un superviseur de contrôle de gestion :

Le superviseur de CDG rend compte au DAF, et au DG suivant leur besoin (journaliers,

hebdomadaires ou mensuels). Il est en relation avec les responsables des services ; les

assistants et les chefs de service. Le superviseur de CDG peut être en relation avec l’extérieur

(clients, fournisseurs, banques, etc.) si nécessaire.

Ses missions sont:

collecter et analyser les informations générales sur l’activité de la société ;

assurer les travaux suivis et contrôles

Manager son équipe dans les respects des délais fixés en production des rapports

périodiques

Assister le DAF dans les travaux de planification, d’analyses, de suivi et de

contrôle.

Le superviseur de contrôle de gestion assure par ailleurs :

Suivi : rapprochement des stocks physiques et théoriques, sondages ; production,

sorties de matières premières et entrées des produits finis ; exhaustivité et

régularité des opérations (ventes, facturations, encaissements/ achats, réceptions,

décaissements)

Page 20: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

11

Contrôles : consommations des matières premières et consommables,

mouvements des stocks, budgétaires en collaboration avec le DAF, dépenses et

recettes si besoin, anomalies et dysfonctionnement, propositions et

recommandations.

Analyses : coûts et prix, écart (explication et interprétation), procès verbal sur

écarts sur stock et validation, analyse des états financiers et avant des comptes

fournis par le service comptabilité, analyse des rapports journaliers,

hebdomadaires, mensuels avant approbation.

- Deux assistantes de contrôle de gestion :

Les assistantes rendent comptent au superviseur contrôleur de gestion et au directeur

administratif et financier de la société. Elles produisent au CDG les rapports périodiques

(journaliers, hebdomadaires, mensuels). Elles sont en relations directes avec ce dernier, c'est-

à-dire avec le superviseur contrôleur de gestion, le DAF, les magasiniers et en relation avec

les collègues de travail.

Les assistantes du contrôleur de gestion ont pour missions de :

Effectuer les opérations se rattachant aux travaux d’inventaires de stocks ;

Assurer la réception, transmission et archivage des documents de ventes ;

Saisie d’opération sur Sage gestion commerciale

Assister le CDG et le DAF dans les travaux d’analyses, de suivi et de contrôles

Leurs activités principales sont :

Effectuer l’inventaire périodique du couvoir et fermes

Faire les saisies des opérations des inputs et des outputs sur Sage

Gérer la gestion des flux des documents : réception des documents de ventes ou

d’achats (pointage/ cahier de transmission) ; archivage, classement des pièces

justificatives de ventes ou d’achats d’AGRIFARM ; vérifications et envoi des

factures et des pièces justificatives auprès du service comptabilité ; et

remplacement des autres assistantes en cas d’absence.

Faire les contrôles et l’analyse : sondage, inventaire, pointage et vérification des

commandes : analyses et séparations des charges entre le couvoir et la ferme,

Page 21: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

12

analyses des coûts des articles importés, analyses des éclosions, contrôle de

production d’œufs.

Effectuer l’enregistrement des factures d’achats et la relance des pièces

manquantes.

- Une assistante administrative assure la partie administrative de la société. Elle en

rend compte au DAF et la Direction Générale.

rata2 .2 Les différents moyens employés par la société

Pour la production des produits, la société possède différentes machines au couvoir et

matériels pour assurer ses activités, à savoir : des mangeoires, des abreuvoirs, des alvéoles et

autres matériels nécessaires pour une ferme etc. En outre, elle dispose de matériels de

transport comme des camionnettes, voiture tout terrain.

En matière de moyens informatiques, la société utilise le logiciel SAGE 100 pour les

traitements comptables, la facturation, etc. La société pratique de la publicité, mais pour se

faire connaître, elle compte sur ses clients habituels pour transmettre sa notoriété à d’autres

clients. C’est le phénomène de la bouche à oreilles à partir de la satisfaction de la clientèle.

Bref, l’étude de cas ci-présent a commencé par la description de l’organisation: historique,

activités, objectifs. Dans ce premier chapitre, nous avons exposé les informations relatives à

la société d’accueil la société AGRIFARM. Par conséquent, cette information obtenue ne

suffit pas pour répondre à la problématique posée auparavant. Pour y parvenir, un outil de

gestion a été emprunté pour d’atteindre l’objectif fixé. Sans plus attendre, entrons dans le

deuxième chapitre de cette partie.

Page 22: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

13

Chapitre II. APPROCHE THÉORIQUE

Pour mener à terme la recherche, il est primordial d’avoir un minimum de connaissance sur le

sujet. Cette dernière porte sur le contrôle de gestion et le système d’information. Dans ce

chapitre, nous verrons les différentes définitions et quelques caractéristiques (rôles et mission,

outils, etc.) concernant le contrôle de gestion et le système d’information.

Section 1. Contrôle de gestion

1.1 Définitions

Le terme de contrôle de gestion a connu la même évolution que celle de la comptabilité de

gestion, cette notion de contrôle est née avec la révolution industrielle, elle est imposée dans

l'entreprise lors de l'application de la division du travail et de la répartition de tâches. La mise

en place systématique d'un système de contrôle des activités de chaque fonction s'est avérée

indispensable pour piloter l'entreprise à atteindre les objectifs prévus. Dans sa forme initiale le

contrôle de gestion à un caractère quantitatif basé sur le contrôle budgétaire, la comptabilité

analytique et le reporting. Ce modèle a été adopté par les entreprises américaines (Dupont de

Nemours ; General Motors), européennes et internationales.

Il existe de nombreuses définitions du contrôle de gestion. Chacune développe un aspect

particulier de cette discipline en constante évolution et que le contrôle de gestion est

désormais une pratique courante dans de nombreuses organisations. Avant de l'éclairer il est

nécessaire de définir ses composantes : contrôle - gestion.

- définition du concept contrôle – gestion:

Contrôle : c'est-à-dire maîtrise d'une situation et sa domination pour la mener vers un sens

voulu.

Gestion : c'est l'utilisation d'une façon optimale des moyens rares mis à la disposition d'un

responsable pour atteindre les objectifs fixés à l'avance.

- définitions retenues par quelques auteurs :

Le contrôle de gestion en tant que mode de management peut être défini comme le processus

par lequel les dirigeants de l’entreprise s’assurent que les moyens sont utilisés de manière

efficace et efficiente pour atteindre les objectifs fixés.

Page 23: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

14

Selon R. Anthony (1965) « le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers

obtiennent l'assurance que les ressources sont obtenues et utilisées de manière efficace et

efficiente pour la réalisation des objectifs de l'organisation ».2

Le contrôle de gestion suppose l'existence des objectifs préalables que le manager chargé de

réaliser à travers l'action d'autres individus tout en s'assurant la mise en œuvre de stratégies

définies et l'utilisation des ressources de manière efficace et efficiente.

Partant de cette définition, « la fonction de contrôle de gestion peut être définie comme un

ensemble de tâches permettant d'apprécier des résultats des centres gestion en fonction

d'objectifs établis à l'avance »3

1.2 Caractéristiques du contrôle de gestion

1.2.1 Rôle et mission

Le contrôle de gestion a pour mission de définir les finalités et les objectifs généraux de

l'entreprise à long terme d'une part, et d'autre part la stratégie à adopter pour orienter la

gestion vers la réalisation des objectifs fixés dans les meilleures délais et au moindre coût et

avec une qualité maximale conformément aux prévisions. Ainsi, le contrôle de gestion doit

assurer plusieurs tâches : la prévision, le conseil, le contrôle, et la mise au point des

procédures.

- au niveau de la prévision : le contrôle de gestion doit élaborer les objectifs, définir les

moyens permettant de les atteindre et surtout préparer des plans de rechange en cas d'échec

des plans établis à l'avance. De même le contrôle de gestion doit s'assurer de la compatibilité

de budgets émanant des différents services.

- au niveau du conseil : le contrôle de gestion doit fournir aux différents centres de

responsabilité les informations nécessaires à la mise en œuvre d'un ensemble de moyens

permettant d'améliorer leur gestion.

2 ARNOUD Hervé ; Le contrôle de gestion... en action ; édition Liaisons 2001; page : 8 3 Mekkaoui M'Hamed ; Précis de contrôle de gestion ; édition 2007 ; page : 9

Page 24: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

15

- au niveau de contrôle : le contrôle de gestion doit déterminer les responsabilités et assurer le

suivi permanent de l'activité de l'entreprise en gardant la compatibilité entre eux par le biais

de tableau de bord.

- au niveau de la mise au point des procédures : la mission de contrôle de gestion consiste à

élaborer les indicateurs et les uniformiser pour que la comparaison de l'entreprise avec son

environnement soit homogène.

1.2.2 Principes et fonctionnement

Dans cette approche, un responsable se définit par un « champ d’action » dans lequel son

activité consiste à mettre en relation trois éléments :

– les objectifs à atteindre ;

– les ressources mises à sa disposition ;

– les résultats obtenus ;

Et qui donnent naissance à trois critères d’évaluation pour le responsable :

– la pertinence (des moyens mis en œuvre par rapport aux objectifs) ;

– l’efficacité (la capacité à atteindre l’objectif, c’est-à-dire à atteindre un résultat conforme

à l’objectif) ;

– l’efficience (la mise en œuvre du minimum de ressources nécessaires pour le résultat

obtenu).

Figure 2 : Triangle du contrôle de gestion

Objectifs

Pertinence Efficacité

Ressources (moyens) Résultats

Efficience

Source : Cours Contrôle de Gestion, Master II Comptabilité Audit et Contrôle, Gestion,

2013/2014

- Processus du contrôle de gestion

Le processus de contrôle de gestion désigne le cycle prévision, planification, suivi des

résultats et évaluation. Le processus du contrôle de gestion présenté par la figure ci- dessous

Page 25: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

16

comprend trois phases à savoir : la finalisation, le pilotage et la post évaluation.

La finalisation consiste à déterminer les objectifs confiés au manager, sur l’horizon d’action

qui lui est attribué ; les moyens sont à définir en parallèle. Le pilotage sert à agir en cours de

période pour que les objectifs soient atteints avec les ressources prévues. Il repose sur une

comparaison entre la situation réelle et les actions correctives. Tandis que la post évaluation

porte sur les enseignements tirés des réalisations afin de capitaliser les points forts, de

remédier les points faibles et d’évaluer les performances des responsables.

Le contrôle de gestion est indissociable à la notion de permanence. Il est présent avant,

pendant et après la décision ou l’action. Les trois phases du processus, c'est-à-dire la

finalisation, le pilotage et la post évaluation, correspondent respectivement à ces trois

périodes

1.2.3 Outils du contrôle de gestion

Pour faciliter la prise de décision, divers outils sont à la disposition des gestionnaires en

matière d’évaluation et d’analyse des coûts. La comptabilité de gestion d’une entité peut donc

être organisée selon différentes méthodes complémentaires, adaptées au contexte de

production et de distribution.

- Méthode des coûts :

Pour faciliter la prise de décision, divers outils sont à la disposition des gestionnaires en

matière d’évaluation et d’analyse des coûts. La comptabilité de gestion d’une entité peut donc

être organisée selon différentes méthodes complémentaires, adaptées au contexte de

Figure 3: Processus du contrôle de gestion

PILOTERFINALISER POSTEVALUER

Avant Pendant Après

Source : BOUQUIN H., La maîtrise des budgets dans l’entreprise , Universités francophones, EDICEF-AUPELF, 1992. 223 p.

Page 26: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

17

production et de distribution. Ainsi, on peut classer les coûts selon plusieurs typologies : selon

le stade d’élaboration du produit (coût d’achat, de production, de revient) ; selon le moment

de calcul du coût (coût constaté, préétabli) ; et selon la nature des charges prises en compte

dans le coût (coût complet, partiel).

Le calcul des coûts complets :

Le coût complet d’un produit est un coût qui incorpore toutes les catégories de charges : fixes

et variables, directes et indirectes. Toutefois, elle est la plus couramment utilisée car elle

présente un rapport satisfaisant entre la complexité des traitements et la précision des

résultats. De plus, elle est recommandée par le PCG.

Elle consiste à analyser les charges incorporables en termes de charges directes et indirectes :

les charges directes sont affectées directement aux produits concernées (exemple : matières

premières) alors que les charges indirectes sont réparties entre des centres d’analyse avant

d’être imputées entre les produits en fonction d’unités d’œuvres (exemple : salaire du chef

d’atelier au prorata des quantités produites). Cette méthode prend en compte toutes les

charges, depuis l'achat de la matière première jusqu'à la vente du produit fini. Il suit le cycle

de fabrication du produit et à chaque étape de ce cycle est calculé un coût partiel qui, cumulé,

donnera le coût de revient.

Mais avant le calcul de coût, le responsable doit assurer la pertinence des informations. Ainsi,

ci-après le circuit de document dans la société AGRIFARM.

Figure 4 : Circuit de document

MP : Matières premières PF : Produits Finis BLE : Bon de Livraison Externe BRE : Bon de Réception Externe Source : AGRIFARM, Juin 2014

Lieu Talatavolonondry Couvoir

MP Transport Traitement PFInput (Œufs) (Poussin chair) Output

Document BLE Cahier de transmission BRE

Page 27: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

18

Ainsi, les matières premières (œufs) de la société viennent des fermes de Talatavolonondry.

Après la collecte des produits, le responsable inscrit le nombre des œufs collectés dans des

BLE (annexe III) avant son transport vers le couvoir sis à Ambohibao. Lors de son arrivé au

siège, les BLE sont transmis aux assistantes de CDG par le chauffeur à l’aide d’un cahier de

transmission. Tandis que le responsable de couvoir remplit les BRE (annexe IV) lors de la

réception des œufs venant de Talatavolonondry qui seront par la suite transmis aux assistantes

de CDG. Chacun de ces documents (BRE, BLE) sont signés par plus de trois personnes (le

transporteur, le magasinier, la sécurité, etc.), et seront saisis dans le Sage 100.

Par contre, un rapprochement (annexe V) des œufs reçus et livrés sera fait par les assistantes

pour la vérification des quantités livrées et reçues. Ce rapprochement est fait dans deux

tableaux différents. Chaque information est enregistrée selon sa source.

Lorsque toutes les informations nécessaires pour le calcul de coût sont complètes, le

responsable proc-de au calcul.

Figure 5 : étape de calcul des coûts

Source : Cours Comptabilité analytique d’exploitation, 2ème Année Gestion, 2009/2010.

Répartition des chargesSection

ChargesCharges aCharges b……TotalNombre d'unité d'œuvreCoût d'unité d'œuvre

Inventaires permanentsAchats des matières Stock initial Sortie (b) Coût d'achat des matières utilisées (b)Charges directes Approvisionnement Entrée (a) Stock final (+) En-cours initial de la périodeCharges indirectes Approvisionnement Total Total (-) En-cours final de la périodeTotal Coût d'achat des matières (a) (-)Dechets vendables

(+)Dechets non vendables(+)Charges indirectes de production du mois(+)Charges directes de production du moisTotal Coût de production des produits (c)

Chiffre d'affaires (i) Inventaires permanentsCoût de production des produits vendus (d) Stock initial Sortie (d)Coût de distribution (e) Entrée( c ) Stock finalCoût de revient d'un produit (ii)=( d)+(e) Total TotalRésultats= (i)-(ii)

Coût de production des produits

Résultats

Montant Talata Couvoir …..

Coût d'achat des matières

Page 28: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

19

- Budget :

La gestion budgétaire n’est pas obligatoire dans l'entreprise, plus que la comptabilité

analytique mais elles sont indispensables. Il s’agit de comparer les résultats et les objectifs

tels qu’ils sont exprimés dans les budgets en évaluant les dépenses nécessaires à leur

réalisation. Afin de mieux comprendre cette notion, il est nécessaire de faire appel à sa racine

qui est la gestion budgétaire

Définition4 :

La gestion budgétaire est l’ensemble des méthodes aboutissant aux budgets et permettant

d’effectuer un contrôle budgétaire. Tandis qu’un budget est un état prévisionnel des dépenses

et des recettes attendues par l’entreprise et structuré selon ses différentes fonctions. Autrement

dit c’est une prévision des dépenses et des recettes établies mensuellement pour une durée de

un an. De plus, le budget n’est plus seulement un instrument de contrôle financier, c’est aussi

un instrument de gestion qui s’intègre dans la procédure de planification stratégique.

Caractéristiques :

Les budgets sont souvent établis en année de chaque exercice de l’entreprise pour ensuite être

répartis par mois. Son établissement permet de prévoir les revenus et les dépenses à venir, de

déterminer un plan d'action visant la réduction des coûts, de veiller à avoir assez d'argent en

caisse pour couvrir les dépenses futures, de reconnaître les occasions d'améliorer l’efficacité

et la productivité de l’entreprise. En outre, la gestion budgétaire a trois rôles5 : le budget

comme instrument de contrôle de gestion ; instrument de simulation, d’aide à la décision et de

pilotage ; et instrument de motivation et de gestion de conflit. En effet, les budgets peuvent

être regroupés dans cinq budgets fonctionnels : budget des ventes ; budget des achats ; budget

des charges ; budget de production ; budget des investissements. De ce fait, un budget

rigoureux indique aux investisseurs et aux prêteurs que l’entreprise a mis au point une

stratégie bien définie et un plan raisonné. De plus, des prévisions réalistes démontrent que les

stratégies commerciales sont bien documentées, que l’entreprise est au courant des pièges qui

peuvent se dresser sur sa route et qu’elle sait comment les déjouer. Par contre, la gestion

budgétaire comporte des limites au niveau de la prévision dans le cas où la prévision

budgétaire est incertaine à cause des prévisions éloignées, les informations nécessaires à la

4 MEHEUT Bernard, Gestion budgétaire de l’entreprise : plan, budget, contrôle, France, Éditions Homme et Techniques, 1982. 5 LECLERE Didier, Gestion budgétaire, EYROLLES, 1994.

Page 29: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

20

construction des hypothèses peuvent ne pas être disponibles immédiatement, et le processus

de prévision occasionne des coûts c'est-à-dire que plus il est loin plus il est coûteux.

- Tableau de bord :

Le tableau de bord de gestion est un outil d'évaluation de l'organisation, constitué de plusieurs

indicateurs de sa performance à des moments donnés ou pour des périodes données. Il est un

instrument de communication et de décision qui permet au contrôleur de gestion d’attirer

l’attention du responsable sur les points clés de sa gestion afin de les améliorer.

Tableau 1 : Caractéristiques des tableaux de bord de gestion par rapport aux outils comptables

de suivi

Source : H. Loning, V. Malleret, J.Méric, Y. Pesqueux, E. Chiapello, D. Michel, A. Solé ; Le contrôle de gestion : organisation – outils et pratiques ; DUNOD ; Paris 2008 ; pages 99

Section 2 : Système d’information

Le système d'information prenant une place plus importante au sein d'une entreprise, il est

constitué par : l'ensemble des informations circulant dans l'entreprise et l'ensemble des

moyens et procédures de recherche, de saisie, de traitement de ces informations.

Le système d'information peut être en interactivité avec le système opérant qui lui fournit des

informations et le système de pilotage auquel il fournit ces informations et duquel il reçoit des

décisions entraînant des réactions sur le système opérant.

Outils comptables de suivi Tableaux de bord de gestionInformations financières exclusivement Incluent des données non financières voire

non quantifiéesInformations produites en interne Possibilité d’inclure des informations extérieures exclusivement Contenu « standard » pour Contenu adapté aux différents responsables tous les responsablesPériodicité en général mensuelle Périodicité en fonction des possibilités

d’action des responsables et besoins des supérieursBeaucoup de données, outils détaillés Très peu de données, centrées sur les points et exhaustifs pertinents, importants, permettant d’agirPrésentations souvent « rébarbatives » Souci de présentation attrayante et efficaceLongs à analyser Rapide à lire, percutantDifficiles à faire évoluer Léger et évolutifLenteur d’obtention de l’information Rapidité d’obtention

Page 30: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

21

2.1 Définition

Le système d’information peut être défini comme étant l’ensemble des flux d’information

circulant dans l’organisation associé aux moyens mis en œuvre pour les gérer. Les procédures

de circulations et d'opération sur les informations constituent l'élément le plus opérationnel

mais aussi, bien sur, le plus difficile à mettre en œuvre dans le système d'information.

H.C.Lucas analyse le système d'information comme « l'ensemble des procédés organisées qui

permettent de fournir l'information nécessaire à la prise de décision et/ou au contrôle de

l'organisation ».

2.2 Caractéristiques du système d’information

2.2.1 Buts du système d’information

D'après J-L Peaicelle on distingue trois buts essentiels :

- Le contrôle : le système d'information est la mémoire de l'organisation, il traite des

informations concernant le passé et permet de constituer l’historique des situations, ce

qui rend possible la détection des anomalies dans l'évolution. Il doit donc présenter

comme caractéristique : la fiabilité.

- La coordination : le système d'information présente aussi un aspect dynamique car il

traite aussi les informations concernant le présent et doit assurer la coordination entre

les différents services (circulation des documents accompagnant les flux). Il doit donc

présenter comme caractéristique : la disponibilité.

- La décision : le système d'information traite aussi des informations concernant le futur.

Il doit permettre la construction de scénarios et grâce à la simulation, il rend possible

le choix d'une solution et donc la prise de décision. Il doit donc présenter comme

caractéristique : la pertinence.

Le système d'information a pour rôle de traiter, collecter, mémoriser et diffuser l’information.

2.2.2 Fonction du système d’information

Recueil d’information : pour fonctionner le système doit être alimenté. Les informations

proviennent de différentes sources internes ou externes.

Page 31: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

22

- L'écoute : les entreprises, insérées dans un environnement concurrentiel et évolutif,

doivent faire de gros efforts pour être à l'écoute des évolutions naissantes des

changements qui se dessinent dans les comportements des consommateurs pour saisir

les opportunités et localiser les menaces de toutes sortes qui peuvent se présenter.

Cette écoute externe, qui collecte des informations qualitatives et quantitatives utiles

pour l'action à moyen et long terme, doit se doubler d'une écoute interne pour capter

les informations concernant les informations de l'entreprise elle-même.

- La collecte : on distingue la collecte ponctuelle pour éclairer une décision particulière,

non répétitive et la collecte systématique qui implique une information formalisée,

structurée, hiérarchique, stockée en attente d'utilisation pour résoudre des problèmes

répétitifs. Cette collecte nécessite la saisie sur un support (papier, disque

magnétique...) permettant la conservation, le traitement ou la communication des

informations.

La mémorisation : les stockages des informations suppose l'utilisation de moyens

techniques (dossiers, fichiers...) et organisationnels (méthode de classement,

d'archivage...). Cette fonction est primordiale pour le contrôle car elle permet la

conservation de l'historique indispensable pour suivre l'évolution des variables

essentielles.

Le traitement : c'est le processus qui permet d'obtenir les résultats. Il peut être manuel ou

informatisé. Rappelons qu'il est important de ne pas confondre conception du système

d'information et informatisation même si un nombre important de taches sont

informatisées.

La transmission : les lieux de saisie, de traitement et de d'utilisation des informations sont

souvent différentes.

On distingue la circulation verticale descendante (directives, ordres...) et ascendante

(reporting, comptes rendus...) de la circulation horizontale facilitant la coordination entre les

divers services.

Section 3. Méthodologie

Entreprendre un travail de mémoire exige une certaine organisation méticuleuse, et avoir une

méthode et connaissance afin d’atteindre le but fixé. Les divers moyens et techniques utilisés

permettent de concrétiser les données afin de montrer les étapes suivies durant l’élaboration

Page 32: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

23

de ce mémoire. Dans cette section, nous évoquerons les moyens de collecte de données, les

traitements des informations obtenues ainsi que les limites de l’étude.

3.1 Collecte d’information

En ce qui concerne le recueil d’informations, il a été réalisé en deux étapes successives: la

formulation des hypothèses de travail et la descente sur terrain. C’est dans cette section que va

être détaillée ces différentes méthodes afin d’optimiser les données recueillies pour la

démonstration des deux hypothèses.

La société AGRIFARM a été une source d’informations pour l’étude (l’élaboration de la

partie résultats), d’où la nécessité d’avoir une technique pour les récolter. Les techniques se

présentent sous deux formes.

- Entretien :

La collecte des informations exige une organisation, une créativité, une concentration, une

improvisation. Les personnes entretenues interviewées ont été les suivantes : le directeur

administratif et financier, le superviseur de contrôle de gestion et les assistantes de contrôle de

gestion. Ces personnes ont été choisies pour l’entretien car leurs tâches ont en rapport direct

avec le sujet de notre mémoire. Ainsi, l’entretien s’est déroulé comme suit :

Entretien semi-directif :

L’entretien semi-directif a été employé pour bien se familiariser avec les personnes

concernées et connaître davantage leurs rôles et leurs tâches spécifiques. Le choix du type

d’interview retenu tient compte de l’objectif à atteindre pour le bien fondé de l’ouvrage, et

selon l’enquêteur et l’enquêté qui jouent un rôle très important lors des séances de questions.

La connaissance de la personnalité de l’enquêté a été le premier travail fait pour élaborer la

stratégie, et déployer tous les plans possibles pour réunir les informations. L’entretien s’est

avéré nécessaire et primordial pour appuyer les données recueillies dans notre recherche.

Ainsi, il a été mené dans le but de confronter les principes théoriques avancés dans les divers

ouvrages avec la réalité dans l’entreprise.

Page 33: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

24

Le questionnaire :

L’élaboration du questionnaire a été nécessaire et primordiale avant de mener des interviews

au sein des responsables de l’entreprise. En effet, c’est à travers des questions posées que ces

derniers jugent l’intelligence, la crédibilité, les connaissances et le savoir-faire de l’enquêteur.

Par conséquent, les réponses données par les responsables dépendent de ce jugement. De ce

fait, son élaboration a nécessité un temps plus large et une réflexion profonde pour qu’il soit

plus pertinent, et cohérent avec le thème.

Le thème est assez large, d’où les difficultés pour déterminer les natures et les catégories des

questions posées. Ainsi, il existe plusieurs catégories de questions dans le questionnaire, leur

application est adoptée pour essayer de varier les types de questions posées aux interviewés.

Certaines questions ont été des questions fermées (c'est-à-dire des questions du type Oui/Non)

dans le but de faciliter la collecte des informations et leur dépouillement par la suite. En outre,

l’utilisation des questions ouvertes est appliquée à la majeure partie des questions pour donner

plus de liberté aux responsables interviewés. Les réponses obtenues sont plus détaillées et

plus explicatives. Des questions à choix multiples ont été également employées pour les

questions assez confidentielles, de cette manière un éventail de réponse est donné.

- Observation directe :

Le travail fait auprès de la société a été une source d’information importante pour la

compréhension du thème à partir d’une observation directe des tâches des employés, ainsi que

la documentation interne. Plusieurs faits ont été observés durant le travail, à savoir : le circuit

des documents et de l’information, la manipulation et vérification des différentes factures qui

arrivent chaque jour dans la société, la saisie et la comptabilisation de ces différentes factures,

ainsi que leur contrôle.

- La documentation :

La technique documentaire consiste à s’informer avec les ouvrages pris afin de démontrer les

hypothèses. C’est l’analyse, l’examen plus approfondi sur des ouvrages portant sur le thème,

plus précisément sur les théories avancées par les auteurs. Il existe une multitude d’ouvrage

portant sur le thème ou sur un autre thème dérivé et complémentaire de contrôle de gestion.

Plusieurs auteurs se sont intéressés à ce thème, ils ont mené des études différentes les uns des

Page 34: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

25

autres, et ont avancé différentes théories intéressantes expliquant ce qu’est le contrôle de

gestion, sa place et son importance dans le fonctionnement de l’entreprise.

Ainsi, divers ouvrages ont été lus et analysés, afin de dégager diverses théories. Ces ouvrages

ont été essentiels pour la réalisation de cette étude surtout sur la démonstration des

hypothèses. Les théories avancées par ces auteurs sont différentes et ont leur spécificité et leur

importance pour l’étude. Cette diversification a été nécessaire sur la portée de la recherche

(pour la deuxième partie), cela a apporté plus de vision, de clarté et d’appréhension sur notre

étude.

- Webographie :

La technique documentaire a apporté une multitude d’informations, c’est très satisfaisant et

bénéfique pour notre recherche. Mais il existe d’autres techniques pour trouver des

informations, des documents qui permettent d’appuyer et de complémenter avec ceux trouvés

dans les ouvrages. C’est pour cette raison que le recours à la webographie a été faite parce

qu’elle dispose d’une panoplie de documents, fichiers de tous genres, dans tous les domaines.

De ce fait, plusieurs informations plus ouvertes par rapport au sujet ont été récoltées touchant

également d’autre domaine de la gestion. La recherche sur l’Internet présente une place très

importante dans l’accomplissement de l’ouvrage, elle a été d’une aide précieuse pour l’aspect

théorique.

Il en résulte par conséquent que diverses techniques ont été employées pour récolter les

informations comme la technique d’entretien et la technique de l’observation directe. En

outre, la documentation et la webographie ont été adoptés pour soutirer les concepts

théoriques pour la partie discussions. Ainsi, des données ont été récoltées, et retraitées pour

arriver aux résultats.

3.2 Traitement d’information

Pour ce qui est des informations collectées, elles ne sont que des données brutes à cause de la

mise en application des entretiens individuels. À cet effet, il s’avère indispensable de les

traiter pour avoir l’essentiel. Voilà pourquoi, il faut faire appel aux méthodes de traitement.

Elles comprennent : l’exploitation manuelle qui consiste à classifier les informations et

l’analyse Strengths Weaknesses Opportunities Threats (SWOT) qui conduit à l’identification

des problèmes rencontrés.

Page 35: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

26

3.2.1 Le diagnostic SWOT6

Pour faire l’analyse des résultats de ces données obtenues (dans la partie discussions), il fallait

procéder avec une technique efficace afin que l’analyse faite soit pertinente et reflète les

objectifs spécifiques fixés auparavant. Il existe divers outils d’analyse, tout dépend de

l’objectif à atteindre, selon le contenu du thème. De ce fait, le diagnostic SWOT a été adopté

pour mettre en évidence les rapports de forces et faiblesses, ainsi que les menaces et

opportunités pour l’entreprise.

Les forces et faiblesses

Les forces de l’entreprise récapitulent ses points forts, les facteurs favorables à son

fonctionnement. Pour les faiblesses, c’est de mettre en évidence les points faibles, les

contextes et les facteurs pour lesquels l’entreprise est sensible. En d’autres termes, les

inconvénients que peuvent engendrer les facteurs pour le fonctionnement de l’entreprise.

L’analyse des forces et faiblesses concerne les éléments internes à l’entreprise.

Les menaces et opportunités

Cette phase de l'analyse repose sur l'étude du secteur d'activité de l'entreprise mais aussi sur

tous les acteurs susceptibles d'y jouer un rôle (pouvoir d’achat, les concurrents, l’économie,

etc.). Ce sont des facteurs ou circonstances qui ne dépendent pas de l’entreprise.

Pour les menaces, ce sont les facteurs qui perturbent le fonctionnement de l’entreprise, ces

facteurs peuvent être internes ou externes. Ceux sont des facteurs à craindre pour l’entreprise.

Pour les opportunités, ce sont les facteurs, les situations, qui peuvent être favorables à

l’entreprise dans une certaine période, les contextes qui peuvent apporter de la force. Ainsi, ce

sont des occasions favorables pour l’entreprise de se développer.

Il en découle que diverses données et formules ont été utilisé pour l'avancement de l’étude. Ce

sont surtout des données numériques pour l’aspect pratique de l’étude, afin de déterminer les

résultats des formules avancées. Le diagnostic SWOT a été ensuite utilisé pour analyser ces

données. Cependant, l’étude comporte des limites.

6 Cours, Organisation, 3ème année, Gestion, Université d’Antananarivo, 2010

Page 36: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

27

L’analyse FFOM est avantageuse parce que c’est un outil simple à comprendre et à utiliser,

elle peut dresser rapidement un portrait interne autant qu’externe d’une organisation. Elle peut

également s’adapter facilement à tout genre de domaines stratégiques relatives à la gestion et

enfin d’identifier les forces et faiblesses afin de planifier une stratégie et prendre des

décisions.

Elle a néanmoins ses limites. La première limite est sa mauvaise utilisation qui peut entrainer

vers un domaine d’étude trop vaste. La seconde limite est le temps qu’il faut prendre en

compte pour bien le réaliser et de bien connaitre quelles sont les FFOM réelles de l’entreprise

à étudier. L’utilisation de l’analyse SWOT requiert donc une certaine prudence car elle

semble être un diagnostic simple à manier mais en somme, elle peut mener son utilisateur vers

un sujet qui n’a plus aucun rapport avec la discussion initiale.

Même si la dernière étape de la méthodologie a été atteinte, cela n’empêche pas l’existence

des limites que nous ne pouvons pas dépasser. En plus, il y a eu quelques difficultés

rencontrées tout au long de la recherche.

3.3 Limites de l’étude

L’étude apporte une analyse sur le contrôle de gestion d’une entreprise de production, or de

nombreuses entreprises existent à Madagascar et de différentes tailles. De ce fait, l’analyse

n’est pas représentative de toutes les entreprises. Car l’étude peut être différente à chaque

entreprise. En effet, la société AGRIFARM est la seule entreprise étudiée dans cette étude.

Par conséquent, la méthode d’échantillonnage n’a pas été nécessaire dans la démarche.

En outre, les données obtenues et utilisées ont été restreintes à cause de la confidentialité des

données fournies par la dite société. Cette confidentialité est un obstacle, elle ne rend pas

accessible les informations plus techniques, pratiques et financières. Par ailleurs, dans l’étude

seuls ceux qui sont jugées indispensables pour l’analyse, et ceux qui peuvent être calculées

avec les données obtenues, ont été retenues.

Notons aussi que notre étude se limite uniquement sur le système d’information de

l’entreprise. Le système d'Information (noté SI) qui représente l'ensemble des éléments

participant à la gestion, au traitement, au transport et à la diffusion de l'information au sein de

l'organisation. Conscient de l’étendue du champ de ce terme, il nous faut à l’avance délimiter

son cadre d’étude pour ne pas perdre de vue l’objectif de notre étude.

Page 37: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

28

Conclusion partielle

En conclusion, l’étude a commencé par la recherche de la zone d’étude pour l’aspect pratique.

Ainsi, la société AGRIFARM a été choisie pour percevoir la réalité dans une entreprise en

matière de contrôle de gestion. C’est une société orientée vers le secteur aviculture et

possédant des clients partout à Madagascar. Par ailleurs, les outils de collecte et d’analyse

d’informations sont énumérés avant d’entrer dans les théories concernant le contrôle de

gestion. Ces théories exposent ce que c’est que le contrôle de gestion en tant qu’outil de

maîtrise de l’organisation.

Il s’en suit la réunion des divers matériels pour la collecte d’informations nécessaires pour

mener les investigations. Ainsi, l’utilisation d’outil pédagogique a été appréhendée pour les

besoins de l’étude. Par ailleurs, des outils informatiques ont été employés pour stocker et

traiter les données obtenues, ainsi que des moyens de communication

Ces matériels ont été indispensables à la collecte des données et l’accomplissement de l’étude.

Ainsi, pour collecter les données, différentes techniques ont été utilisées comme les

techniques d’entretien dans la société AGRIFARM et la technique de l’observation directe.

Ces techniques ont permis de collecter des données essentielles pour la démonstration des

hypothèses. Mais pour confronter la réalité avec les concepts théoriques, la technique

documentaire et la webographie ont été importantes pour soutirer des théories pour l’analyse

du contrôle de gestion au sein de la société.

Les données ont subi ensuite un traitement afin d’analyser les résultats. Pour l’analyse des

données, le diagnostic SWOT a été utilisé pour mettre en évidence les forces et faiblesses de

la méthode de gérer la gestion de la société, ainsi que les menaces et opportunités. La

démarche a pour but de démontrer les deux hypothèses avec les données recueillies. A partir

de ces données, l’étude a pu continuer, et passer dans les résultats, objet de la partie suivante,

qui est l’analyse critique de l’existant.

Page 38: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

PARTIE II. ANALYSE CRITIQUE

DE L’EXISTANT

Page 39: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

29

Partie II. ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT

Une entreprise, est une entité économique, combinant des facteurs de production tels que : les

capitaux, le travail, et les matières premières; dans le but de produire des biens et des services,

destinés à être vendus sur un marché solvable. Durant notre investigation, une multitude

d’informations ont été réunies et prêtes à être manipulées et interprétées. Ces informations ont

permis de présenter les résultats qui font l’objet de cette deuxième partie. Les résultats

énoncés ont été réalisés à partir des données fournies par la société AGRIFARM, ainsi que

des informations recueillies à l’aide des entretiens réalisés au sein de cette société.

Dans un premier temps, nous procéderons à une présentation des résultats concernant le

système d’information de la société. Ainsi, le système de contrôle de gestion jouera en fait le

rôle de système sensoriel de l’entreprise et permettra, grâce aux informations qu’il

communique et auxquelles tous les responsables doivent avoir accès, de faciliter la prévision

et la prise de décision. Dans ce même chapitre, nous ferons une analyse SWOT (Strength,

Weakness, Opportunities, Threats), ou encore FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités,

Menaces) de la société par laquelle nous verrons d’une part, ses points forts et ses points

faibles et d’autre part, ses opportunités et menaces par rapport à son environnement.

En outre, le contrôle de gestion utilise des outils de gestion propre à elle comme le tableau de

bord ; le budget ; l’analyse des coûts. Ces méthodes permettent de signaler à la Direction la

situation de la société qui sera mise en évidence dans le deuxième chapitre.

Page 40: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

30

CHAPITRE III. ANALYSE AU NIVEAU DE L’ORGANISATION

Toute organisation humaine (une entreprise, l’État…) peut être perçue comme un système. La

conception du système d’information se traduit dans la réalité par l’établissement d’un tableau

de bord et réponse sur la définition de normes qui doivent guider les mesures adoptées et qui

serviront de clignotants dans l’ensemble du système.

Section 1.Analyse du système d’information

Un grand nombre de renseignements concernant le patrimoine de l’entreprise, sa situation

juridique, ses habitudes de paiement et la moralité de ses dirigeants peuvent être recueillis

auprès de différents organismes officiels.

1.1 Type de système d’information de la société

1.1.1 Le système manuel:

Un système manuel est le moyen le plus sujet à erreur et le plus inefficace de stocker et

d'extraire des données financières. De plus, ce type de système est plus facile à comprendre.

Mais il se prête à des abus et à la fraude, à des erreurs mathématiques et à la perte

d'informations du fait d'un mauvais stockage, et ne permet de produire de rapports qu'au bout

d'un certain temps et moyennant d'énormes ressources humaines. Ce type de système ne

permet pas facilement de procéder à une analyse statistique des tendances et de leurs causes.

Et le plus important c'est qu'il offre une réduction très importante des coûts de gestion de

l'information. Par contre, ce système manuel est utile pour le contrôle sur pièce des données

figurants dans le système informatisé. L’AGRIFARM possède comme système manuel les

bons de réceptions (interne ou externe) ; les bons de livraisons (interne ou externe) ; les

cahiers de transmission ; les fiches de productions ; les fiches de stocks ; les fiches

d’inventaires. Les dossiers sont aussi archivés dans la salle d’archive pour documentation et

consultation si nécessaire.

- Fiche d’inventaire

L’inventaire physique se déroule d’une part, au couvoir et, d’autre part, à Talatavolonondry.

Avant de l’effectuer, l’assistante avise le responsable de la date et l’heure de leur descente et

Page 41: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

31

par la même occasion demande au responsable de ne plus effectuer des mouvements (entrée

ou sortie) qui est appelé également « cut-off » qu’après l’inventaire.

Pendant l’inventaire, l’équipe qui effectue cette tâche d’inventaire reparti le travail pour ne

pas perdre de temps. Ainsi, une fiche d’inventaire (annexe) déjà préétablit par l’assistante

CDG sera le document utilisé par cette dernière. Notons que cette fiche est tirée de sage

gestion commerciale, et est nécessaire au pointage durant l’inventaire et permet déjà en

avance de constater un écart s’il y en a.

Après l’inventaire, l’équipe totalise, vérifie les pointages si le constat physique correspond à

celle dans le Sage commercial. Ainsi, si des écarts sont constatés, elle tente de découvrir les

sources de ces derniers. En effet, soit par rapprochement des fiches de stocks, soit par

recomptage physique.

Pour une organisation ayant un fort volume d'activité, une base de données informatisée est de

loin préférable. Il existe encore des entreprises qui utilisent des systèmes manuels, mais la

plupart d'entre elles informatiseraient immédiatement leur système si elles pouvaient assumer

le coût de cette opération, et si elles avaient le personnel compétent requis et si elles

pouvaient se procurer des logiciels répondant à leurs besoins.

1.1.2 Le système informatisé :

Au fur et à mesure que la technologie de l'information s'améliorera, le coût de

l'informatisation diminuera, tandis que le volume des opérations augmentera et par contre, la

concurrence s'intensifiera. Ainsi, elle favorisera les organisations qui ont plus facilement et

plus rapidement accès à l'information. De ce fait, elles éprouveront de plus en plus la

nécessité d’utiliser un système manuel à un système informatisé. Mais n’empêche pas que la

société utilise en même temps le système manuel et le système informatisé.

De plus, la technologie évolue de plus en plus et apporte un grand changement dans le monde

du travail. L’exploitation des opérations chiffrées est la plus touchée ; il est rare de l’effectuer

manuellement à cause de l’existence des logiciels. Le contrôleur de gestion de la société

bénéficie de quelques logiciels pour qu’il puisse réaliser ses tâches. L’AGRIFARM utilise le

logiciel SAGE 100 pour toutes opérations comptables ; et surtout Microsoft Office Excel pour

les différents calculs des coûts et suivi des opérations journalières par exemple. Ainsi que

Page 42: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

32

Microsoft Office Word. Chaque employé est équipé d’ordinateur de bureau, et pour faciliter

la communication entre le personnel, la société utilise l’Office Outlook pour la

communication électronique et des téléphonies mobiles pour la communication verbale.

- Tableau 2 : tableau de suivi de vente

PVU : Prix de Vente Unitaire MT HT : Montant Hors Taxe Source : AGRIFARM, juin 2014

Le superviseur CDG effectue ce suivi périodiquement afin de connaître l’évolution des

ventes, plus précisément le chiffre d’affaires réalisé de la société. Comme nous pouvons le

constater, la société AGRIFARM ne pratique pas un prix fixe. Elle fixe son prix selon la

quantité commandé par le client. Ce tableau ci-dessus permet ainsi de savoir rapidement les

clients potentiels, la moyenne des prix appliqués à l’ensemble des clients et les quantités

vendues à chaque éclosion. Le tableau est ainsi plus facile à utiliser. Notons également que ce

tableau peut être fait à l’aide de l’exportation des données venant du Sage Gestion

commercial mais il faudra encore faire des retraitements en cas d’avoirs. Par contre, il peut

être aussi fait manuellement par Excel.

Ainsi, informatisé un système d'information c'est utiliser les nouvelles technologies de

l'information et de communication, c'est tirer profit du développement rapide des solutions

informatiques et s'adapter au changement et à l'évolution pour pouvoir résister à la

concurrence et garder vie et pourquoi pas être compétitif et se développer.

1.2 Les flux d’informations du service de contrôle

1.2.1 Circuit d’information

Tout acte de la vie d'une organisation s'accompagne ou est conditionné par des informations pour

améliorer son fonctionnement, faciliter la prise de décision.

DESIGNATION QUANTITE Taux d'humidité REMARQUES

Page 43: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

33

Figure 6 : Circuit de l’information

Source : AGRIFARM, Juin 2014

Cette figure montre clairement comment circulent les informations de l’entreprise, elle

explique la circulation des informations descendantes, ascendantes et externes. Pour plus

d’explication, le schéma ci-dessus éclaircit bien que les informations descendantes viennent

du sommet stratégique, passe par la ligne hiérarchique et finissent au centre opérationnel.

Alors que les informations ascendantes partent du centre opérationnel, passent par la ligne

hiérarchique et remontent jusqu’au sommet stratégique. Les informations externes, elles sont

d’origine externe et entrent à l’intérieur de l’entreprise.

1.2.2 Circuits des documents

Chaque entreprise possède son propre circuit de document. Ainsi, nous allons entamer la

sous-section suivante pour connaître d’avantage les différentes procédures dans la société où

nous avons effectué notre étude.

Vente :

Par définition simple du mot, la vente est une cession d’un bien moyennant un prix convenu.

Comme nous le constatons, ci-après le circuit des documents des opérations de ventes au sein

du service contrôle de gestion (CDG).

ID IA

Homme Machine Matériels

Information externe

ID: Information DescendantIA: Information Ascendant

PILOTAGE

SYSTEME D'INFORMATION

CENTRE OPERATIONNEL

Page 44: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

34

Figure 7: Circuit vente – service CDG

Source : investigation personnelle

L’opération de vente débute auprès du commercial. Il reçoit le client et prend sa commande et

procède au traitement (vérification des soldes s’il s’agit déjà d’un client, etc.). Par la suite, il

établit une facture accompagnée d’un bon de réception (BR) ou un bon de livraison (BL) en

deux exemplaires. La copie de ces pièces seront envoyées après au service contrôle (assistante

du CDG) pour le suivi des ventes et leur archive. Tandis que l’autre exemplaire sera expédié

vers le service comptabilité.

Si telle est le processus de vente nous allons savoir comment sont exécutés les achats.

Achat :

En quelques mots, achat est une action d’acheter ou d’acquérir un bien contre un paiement.

Suivant le schéma montrant la procédure d’achat dans le service CDG.

CommercialTraitement

FA Vente BR+ copie FA Ass/tes CDG: archive

Comptabilité Traitement

Archive

Page 45: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

35

Figure 8: Circuit Achat- service CDG

Source : investigation personnelle

Le circuit achat est un peu plus long par rapport au circuit vente. D’après ce schéma, nous

pouvons constater que tout achat doit être exprimé par l’utilisateur à l’aide d’une demande

d’achat (DA). Cette demande doit être ensuite avoir l’approbation de la Direction pour

pouvoir établir un bon de commande (BC) par le responsable achat. Si l’achat est effectué, la

marchandise sera livré auprès du service utilisateur ou son représentant (cas de

Talatavolonondry) suivi d’une facture (FA) et d’un bon de livraison (BL). Après toute

vérification, l’utilisateur établit un bon à payer de la FA correspondant visé par la Direction.

Les pièces seront photocopiées (si besoin) pour archive dans le service contrôle de gestion

(CDG) et les originales seront envoyées au service comptabilité pour la saisie comptable et le

paiement des fournisseurs.

Couvoir D.A NonApprobation Fin

Utilisateur

Talata Mail D.A Oui

BC Resp. achat

FRNS

Recepteur

chèque FA achat/ BL/BR

Paiement Comptabilité Bon à payer

EspèceAss/tes CDG: archive copie FA+BL+BR

Archive

Page 46: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

36

Section 2. Analyse FFOM (ou Force-Faiblesse-Opportunité et Menace)

Nombreux sont les outils de diagnostic que les théories proposent pour distinguer ces quatre

caractéristiques pour une organisation donnée, on peut citer entre autres: l’analyse sectorielle

qui met en relief les différentes forces qui interagissent au sein d’un secteur et qui influencent

les jeux des acteurs qui s’y exercent. On peut aussi faire un diagnostic suivant une étude

accentuée sur l’environnement PESTEL qui entoure l’entreprise. Mais dans notre cas

d’espèce, il est préférable de choisir le premier modèle, qui est le diagnostic SWOT appelé

également FFOM. Nous allons donc structurer cette analyse en deux sous sections dont la

première sera consacrée à une mise en exergue des forces et faiblesses de l’AGRIFARM; et la

seconde à une mise en relief des opportunités et des menaces qui l’entourent.

2.1 Les Forces et Faiblesses

Les forces ainsi que les faiblesses sont des facteurs liés directement à l’environnement interne

d’une société et pouvant ainsi avoir des impacts sur sa bonne marche. Nous allons voir ci-

après les points qui constituent les points forts de la société AGRIFARM.

2.1.1 Les forces :

Les points forts de la société résident au niveau de ses équipes ; ses produits ; et au niveau de

ses ressources disponibles.

Équipe jeune et expérimenté :

Il est bien évident que « L’expérience fait la différence ». Ce dicton reflète bien l’image de

l’équipe de cette société. Elle puise ces ressources d’une part sur ces employés qui ont une

vision à la fois réaliste et objective, et d’autre part ; sur leur capacité d’adaptation au

changement. De plus, ces équipes sont très solidaires qui contribuent à la réalisation de ces

objectifs fixés.

Produit de qualité :

Comme il a été déjà évoqué auparavant, dans la première partie, l’AGRIFARM est la seule

société à Madagascar avoir lancé le produit poussin chair « Mafonja ». Ainsi, la société offre

Page 47: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

37

à ses clients des produits de qualité parce qu’elle s’engage à leur offrir des poussins déjà

vaccinés avant la livraison qui garantit par la suite la viabilité de ces derniers.

Production national :

L’une des forces de la société réside sur sa capacité de production de ses produits (poussins

chairs) par eux même et non d’être toujours obligé à importer. Notons que la plupart des

sociétés qui se lancent dans cette activité n’ont pas encore cette possibilité. De ce fait,

l’AGRIFARM possède des ressources financières, matérielles qui lui permettent de faire face

à ses concurrents.

Le repérage de ces forces tout comme la détection des faiblesses résulte toujours d’un

diagnostic de l’environnement interne de l’entreprise. Nous allons voir ci-après les faiblesses

de ladite société.

2.1.2 Les faiblesses :

Concernant les faiblesses de la société, les points résident surtout au niveau des

communications médias, des moyens requis.

Entreprise jeune :

Malgré les innombrables expériences de certains employés, l’âge de la société risque de lui

porter de préjudice envers les clients. De plus, les évènements politiques dans le pays peuvent

affecter la continuation d’exploitation de l’entreprise et sur son résultat.

Insuffisance de moyen :

L’insuffisance des moyens (transports, matériels) peut causer le retard d’information au

niveau de contrôle de gestion, qui aurait des impacts sur la prise de décision. Car les

informations ne sont complètes que s’il y a celle du couvoir et de Talatavolonondry en même

temps.

Page 48: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

38

Peu connu :

Le système bouche à oreille peut freiner les personnes susceptibles de devenir client de la

société à cause de manque de publicité. De plus, à hauteur de 4%, le budget consacré aux

médias est très faible.

A part ces facteurs internes, l’entreprise est également assujettie aux éventuels changements

de son environnement externe qui peuvent, d’un côté, constitués des opportunités qu’elle

devra saisir, et de l’autre côté, peuvent menacer son existence et qu’elle devra éviter.

2.2 Les opportunités et menaces

Nous allons exposer ci-dessous les différents facteurs externes qui peuvent influencer la vie

d’une organisation. Les opportunités et les menaces reliés à l’AGRIFARM.

2.2.1 Les opportunités :

De ce qui précède, on peut inventorier les différents points suivants comme opportunités que

l’AGRIFARM doit saisir.

Extension de l’activité :

Afin de réaliser leur objectif et d’accroître leur activité, la société peut se lancer dans la

diversification de ses activités c'est-à-dire vers la création d’un abattoir de volaille. Cette

activité peut encore générer des profits pour la société car premièrement, à Madagascar, ce

secteur est encore sous exploité. Et deuxièmement, elle dispose déjà les ressources principales

pour ce dernier.

Certificat ISO :

L’obtention de ce certificat ISO ouvre des portes à l’extérieur. De ce fait, il est important pour

la société de l’obtenir parce que non seulement pour pouvoir exporter (ses produits), la société

doit respecter une norme pour garantir la qualité de ces produits vis-à-vis des clients (surtout

les étrangers).

Page 49: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

39

Conquête du marché international :

Suite à ce qui a été déjà évoquée ci-dessus, le certificat ISO permet facilement l’accès au

marché international. Et son acquisition offre un nouvel élan pour l’activité de la société. De

plus, sa permet de renflouer le chiffre d’affaire de la société et d’attirer peut être des

investisseurs dans ce secteur à collaborer avec l’entreprise.

2.2.2 Les menaces :

Du fait que l’environnement est en perpétuel changement, aucune entreprise n’est à l’abri de

ses impacts malgré que certaines essaient d’en anticiper par l’usage de différents moyens. Ci-

après sont les menaces qu’on a pu repérer au sein de l’environnement qui entoure la société

AGRIFARM

Risques pays :

L’instabilité politique et économique dans le pays peut engendrer des conséquences néfastes

pour l’entreprise. Car la crise provoque le chômage, et ce dernier affecte le niveau de pouvoir

d’achat de la population et qui à son tour aura un impact dans le résultat de la société.

Nouveaux entrants sur le marché :

L’existence des nouveaux entrants en plus des concurrents risquent de diminuer la part de

marché de la société. Ainsi, il faut mettre des barrières à l’entrée pour limiter et/ou décourager

ces nouveaux entrants.

Bref, la production de qualité, le dynamisme de l’équipe et la possibilité de produire eux

même ces produits sont de ses offres qui constituent les forces de l’AGRIFARM. A l’inverse

des points cités ci-avant, les facteurs internes qui s’expliquent par ses faiblesses au niveau de

la publicité, manque des moyens. Pour ce qui est de facteur externe, nous avons parlé d’un

côté les opportunités que la société pourrait saisir et par la suite des menaces pour l’entreprise.

Après avoir repéré les différents facteurs influant l’organisation, nous allons voir ci-dessous

l’analyse au niveau technique.

Page 50: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

40

Chapitres IV. ANALYSE AU NIVEAU TECHNIQUE

Toute organisation est pilotée par une direction, une équipe dirigeante. Ce système de pilotage

a pour mission de conduire l'organisation vers des objectifs qui lui sont fixés, et de vérifier

que ces objectifs ont bien été atteints. Ce qui nécessite souvent un contrôle continu du

fonctionnement du système opérant et d'éventuelles modifications à apporter à ce système.

Section 1. Outils de contrôle de gestion

Pour planifier et suivre, motiver et mesurer la performance de l'entreprise, le contrôle de

gestion intervient par le biais des outils indispensables qui sont : la méthode de calcul des

coûts, la gestion budgétaire et le tableau de bord.

1.1 Les budgets

Dans le contrôle de gestion d’une entreprise, le contrôle budgétaire occupe une place

importante car les charges sont biens contrôlées depuis l’élaboration jusqu’à la réalisation. De

ce fait, le budget est un élément fondamental de cette sous-section et nous verrons les

différentes rubriques qui le composent sous forme des graphes. Par contre pour assurer un bon

déroulement du contrôle, chacun doit respecter les règles et les contrôles engagés.

L’élaboration de budget de la société AGRIFARM suit le processus d’élaboration de budget

présenté dans la figure ci-dessous.

Figure 9: Processus d’élaboration de budget

Source : AGRIFARM, juin 2014

Prise d'actions correctives

Fixation d'objectifs

Planification

Budget

Mise en oeuvre

Suivi des realisations

Analyse des résultats

Page 51: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

41

La prévision qui débouche sur la planification des objectifs et des moyens à chaque niveau de

responsabilité. Les réalisations qui sont mesurées à intervalles réguliers, et confrontées à la

prévision afin de mettre en évidence des écarts. Les mesures correctives qui découlent de

l'analyse des écarts.

D’après ce schéma, le directeur administratif et financier est en étroite collaboration avec le

contrôleur de gestion, l’élaboration poursuit cinq phases différentes mais complémentaires. La

première phase consiste à recueillir les pré-budgets. Les données obtenues vont par la suite

être consolidées afin d’élaborer les budgets généraux et en déduire les résultats prévisionnels.

Ce projet de budgets passe auprès de la Direction Générale de l’AGRIFARM avant d’être

validé par le Conseil d’Administration. Au cours de la réalisation, un suivi budgétaire

quotidien a été procédé pour éviter les dérives. Entre autre, le budget en cours peut faire

l’objet d’une révision si la raison de cette révision a un impact important sur l’activité et sur le

résultat de la société par exemple. En outre, les écarts dégagés par la comparaison des budgets

avec réelles sont analysés pour pouvoir connaître leurs causes et de proposer des actions

correctives aux dirigeants. Même si le contrôleur de gestion est libre dans son travail, il est

important de l’exécuter avec prudence car le retard d’une étape se répercute sur les autres.

1.1.1 Répartition de budget des charges :

Plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour la répartition des charges communes mais

l’achat des matières premières ainsi que la consommation en eau électricité sont les plus

importants. Ainsi, le budget de charge de la société est classé en trois catégories : les achats

proprement dites, les règlements des fournisseurs et les autres décaissements.

Pour des raisons de confidentialités, la société n’a pas voulu dévoiler ses coûts, mais elle a

bien voulu donner la répartition des charges en pourcentage, qui donne un bon aperçu, de

l’activité de la société

Page 52: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

42

Figure 10: Répartition des achats

Source : AGRIFARM, juin 2014

Comme il a été déjà évoqué dans la partie précédente, l’activité principale de l’AGRIFARM

est l’élevage des poulets reproducteurs et ventes de poussins chairs. Donc il est logique pour

la société de consacrer presque la majorité de ces budgets de charges à l’achat de

l’alimentation des poulets reproducteurs qui est égale à 44%. Puis ce graphe nous montre

aussi que la société dédie 26% de ces charges à l’importation des poussins. Et le reste de ce

budget achat de 30% sont repartis entre les achats des médicaments de 11%, des emballages

de 4%, des literies de 1 %, et des achats des reproducteurs de Talatavolonondry de 14%.

Figure 11 : Répartition des règlements Fournisseurs

Source : AGRIFARM, juin 2014

14%

26%44%

11%1% 4%

ACHATS

Importations breeder (repro Talata)

Importation poussins

Achat aliments

0%5%

10%15%20%25%30%35%40%45%

Jiram

aCa

rbur

ant

Four

nitu

res d

e …Ch

arge

s loc

ativ

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tret

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et …

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nce …

Publ

icité

Miss

ions

Sécu

rité

Télé

phon

eCh

arge

s div

erse

s

POURCENTAGE

REGLEMENTS FOURNISSEURS

Achats %

Importations breeder (repro

Talata) 14%

Importation poussins 26%

Achat aliments 44%

Achat médicaments 11%

Achat litières 1%

Achat emballages 4%

Total 100%

Règlement fournisseurs % Eau et électricité 41% Carburant 11% Fournitures de bureau 3% Charges locatives 11% Entretiens et réparations 3% Assurances 5% Honoraires CAC 1% Sous traitance /groupe SMTP 3% Publicité 4% Missions 5% Sécurité 6% Téléphone 2% Charges diverses 5%

Total 100%

Page 53: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

43

A première vu de ce graphe, la consommation d’eau et électricité de cette société représente

41% de ce compte. Ensuite nous pouvons constater que l’utilisation des carburants et les

charges locatives sont chacun de 11% de ce décaissement. Nous pouvons voir par conséquent

que la société consacre 38% de son budget de charge au règlement des autres fournisseurs

internes qui sont n relation avec elle à savoir : entreprise de sécurité, de télécommunication,

etc.

Figure 12 : Autres répartitions des charges

Source : AGRIFARM, juin 2014

Concernant le reste de ce budget ; il est consacré aux autres décaissements comme les charges

de personnel, le remboursement des emprunts, les investissements, etc. Comme l’indique le

tableau ci-dessus les rubriques dans ce budget sont peu variables. Il tourne autour de 15% à

20%. Sauf pour la rubrique impôts et taxes qui n’est que 6% par rapport au budget alloué au

charge.

1.2 Le tableau de bord

Pour piloter et mesurer la performance de l'entreprise, les managers ou les décideurs ont

besoin des indicateurs synthétiques qui sont regroupés sous forme de tableau de bord. Dans

cette sous-section nous allons voir les différents axes utilisés dans le tableau de bord.

6%

17%

9%

19%20%

15%

14%

AUTRES DECAISSEMENTS- Impôts et taxes

- Charges de personnel- Charges financières- Remboursement emprunts- Paiement importation- Paiement Agrival

- Investissements

autres décaissements %

- Impôts et taxes 6%

- Charges de personnel 17%

- Charges financières 9%

- Remboursement emprunts 19%

- Paiement importation 20%

- Paiement Agrival 15%

- Investissements 14%

Total 100%

Page 54: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

44

Dans sa conception même, il est un instrument de contrôle et de comparaison. Mais le

système d'information le rend comme un outil de dialogue et de communication ainsi qu'une

aide à la prise de décision.

Ainsi, le tableau de bord donne des informations de synthèse à ses utilisateurs. Ci-après, le cas

de la société. Il comporte trois axes, à savoir : axe commercial ; axe production et axe

finances. Chaque axe a pour but de montrer s’il y a des écarts entre la réalisation et le budget

afin de donner des recommandations pour les corrigés. Le superviseur contrôleur de gestion

l’établit mensuellement vers la fin du mois.

Tableau 3: Tableau de bord de la société

AXE COMMERCIAL

Budget

du jour Cumul Valeur %

※Ventes

Poussins chairs

* Quantité

* Valeur (en Ariary )

Poussins ponte

* Quantité

* Valeur (en Ariary )

※Encaissements

※Portefeuille

※ Impayés clients

* Echus

* Non échus * Intergroupe (non échus et échus)

Réalisation/Situation Ecarts

Page 55: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

45

AXE PRODUCTION

AXE FINANCES

Source : Société AGRIFARM, juin 2014

Budget※Quantité mensuelle produite de la semaine Cumul du mois Valeur % * OAC

* Poussins

※Efficience production % réalisés % prévus Ecarts * Taux de ponte en moyenne

* Eclosion

※ Consommations (base achat mensuel, stock minimisé)

Consommations prévisionnelles

de la semaine Cumul du mois en quantité %

Aliments

Consommations Ecarts

Réalisation Ecarts

※ Stock Stock (tenu en extra/Excel) Stock théorique (sur Sage) Ecarts

* Repro

※ Mortalité Réel Théorique Ecarts

* Repro

※ Cout de revient moyen d'1 OAC

※ Cout de revient moyen d'1 DOC

※ Résultat mensuel du dernier mois

※ Trésorerie Avoirs Engagements

* Soldes en banques

* Portefeuille

* Caisses

* Impayés clients

* Engagements financ.

* Imports

* Autres (compte 401 achat local)

TOTAL

Disponibles

* Décaissements Décaissements réalisés Décaissements prévisionnels Ecarts

Page 56: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

46

Notons également que ce tableau de bord permet au responsable de faire la comparaison avec

le budget et d’effectuer le contrôle d’une part; et de communiquer et de dialoguer avec la

Direction d’autre part.

1.2.1 Conception du tableau de bord :

A part le budget, le superviseur CDG utilise la réalisation (encaissement et décaissement)

provenant soit de Sage gestion commerciale, la comptabilité, soit par donnée Excel. Ces

réalisations sont faites périodiquement (journalier, mensuel) selon le jugement professionnel

du superviseur CDG.

Comme il a été déjà évoqué auparavant, le budget est défini par le DAF et le DG par rapport

à la réalisation effectuée par le superviseur CDG avant d’être approuvé par le Conseil

d’Administration. Tandis qu’à la réalisation, les données à la possession du superviseur CDG

seront analysées, déterminées de façon fiable, retraitées et transmises au DAF et au DG.

Figure 13: Étape d’élaboration du tableau de bord

Source : AGRIFARM, juin 2014

1.2.2 Les avantages de son établissement :

Le tableau de bord est un instrument de contrôle et de comparaison car il permet de

contrôler en permanence les réalisations par rapport aux objectifs fixés dans le cadre de la

démarche budgétaire ; d’attirer l'attention sur les points clés de la gestion et sur leur dérive

éventuelle par rapport aux normes de fonctionnements prévues ; et de diagnostiquer les

DG - DAF BUDGET+ Encaissements Sage Gestion commerciale Analyses

Superviseur CDG REALISATION + Comptabilité RetraitementsDécaissements Excel Transmission

Elaboration TDB

DG - DAF Transmission du TDB

Page 57: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

47

points faibles et de faire apparaître ce qui est anormal et qui a une répercussion sur le

résultat de l'entreprise.

En outre, le tableau de bord est un outil de dialogue et de communication parce qu’il

utilise des outils de dialogue et de communication pour atteindre les objectifs fixés par

l'entreprise parmi ces outils ; doit permettre un dialogue entre les différents niveaux

hiérarchiques ; permet au subordonné de commenter les résultats de son action, les

faiblesses et les points forts ; et permet des demandes de moyens supplémentaires ou des

directives plus précises.

Ainsi, le tableau de bord est un ensemble d'indicateurs peu nombreux (cinq à dix) conçus pour

permettre aux gestionnaires de prendre connaissance de l'état et de l'évolution des systèmes

qu'ils pilotent et d'identifier les tendances qui les influenceront sur un horizon cohérent avec

la nature de leurs fonctions. Sa définition relève de la mission du contrôleur de gestion qui

devra le négocier avec l'utilisateur.

1.3 Méthode de coût complet

Cette méthode prend en compte toutes les charges, depuis l'achat des matières jusqu'à la vente

du produit fini. Il suit le cycle de fabrication du produit et à chaque étape de ce cycle est

calculé un coût partiel qui, cumulé, donnera le coût de revient.

1.3.1 La répartition des charges indirectes :

Les charges indirectes doivent être réparties entre tous les centres d'analyse. C'est la

répartition primaire. Les centres auxiliaires sont ensuite répartis entre les centres principaux,

c'est la répartition secondaire. Toutefois, les centres auxiliaires peuvent se fournir des

prestations réciproques.

1.3.2 Les inconvénients du coût complet :

Le coût complet est la méthode qui semble le mieux convenir pour calculer le coût d'un

produit ou d'une activité.

Toutefois, il a perdu de sa pertinence pour plusieurs raisons :

Le choix des critères de répartition des charges indirectes est arbitraire.

Page 58: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

48

Le coût complet ne tient pas compte de la distinction charges fixes / charges

variables. Ce qui peut amener le gestionnaire à prendre de mauvaises décisions.

Le prix de vente est de moins en moins lié au coût de revient.

Section 2. Analyse technique

2.1 Le contrôle interne

« Le contrôle interne est l'ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l'entreprise. Il a

pour but, d'un coté, d'assurer la protection, la sauvegarde de patrimoine et la qualité de

l'information, de l'autre, l'application des instructions de la direction et de favoriser

l'amélioration des performances. Il se manifeste par l'organisation, les méthodes et procédures

de chacune des activités de l'entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci »7.

Une analyse comparative permet de cerner les deux types de contrôles : le contrôle interne et

le contrôle de gestion.

Tableau 4: analyse comparative de contrôle interne et contrôle de gestion

Source : J. Consulting, Outils et techniques de contrôle de gestion, décembre 1986, p.12.

7 ALAZARD Claude; Sabin Sépari ; DECF Contrôle de Gestion ; 5éme édition, p. 18

Contrôle interne Contrôle de gestion

Nature Un ensemble de sécuritésUn suivi d'un ensemble de procédures et de méthodes permettant de suivre, d'analyser et de corriger la gestion de l'entreprise.

Pour maîtriser le fonctionnement de l'entreprise : Concevoir le circuit d'information pour faciliter sa circulation

· Protection du patrimoine · Vérifier si les objectifs fixés sont atteints

· Qualité de l'information · Synthétiser l'ensemble des résultats permettant une vue globale de la situation

· Amélioration des performances· Application des instructions de directionsuivi et contrôle des moyens mis en oeuvre Budgets : élaboration

· États budgétaires par centre de coût ou de profit: analyse· Production et suivi de l'analyse des résultats.

Objectifs

Manifestations

Page 59: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

49

Pour mieux rationaliser les informations au niveau du traitement comptable, il faut renforcer

le contrôle interne surtout dans le cadre du contrôle de la trésorerie. Ce dernier est mis en

place par la direction et permet d’évaluer la sécurité des procédures de traitement ainsi que

leur pérennité pour prévenir la direction de toute évolution ou de toute adaptation nécessaire

pour maintenir l’information comptable et par conséquent la valeur probante de la

comptabilité.

2.2 La structure de gestion

- Place du contrôleur de gestion:

Dans ces structures classiques et de petites tailles, le contrôleur de gestion est très souvent

rattaché à la direction générale ou à la direction financière. La complémentarité est évidente

avec le contrôle de gestion qui a pour particularité d’avoir une mission plus transversale. Sa

place au sein des petites structures comme au sein des grandes va dépendre de son

positionnement hiérarchique et de son rattachement direct ou indirect à la direction générale

ou à certains services de sa structure.

Comme nous pouvons le voir dans la partie précédente (organigramme) de ce mémoire, le

service contrôle de gestion est rattaché dans la direction administratif et financier. De ce fait,

les sources d’information seront prioritairement de natures économique et financière au

détriment de données physiques opérationnelles (volume, qualité, délai, etc.).

En guise de conclusion, ce chapitre nous a montré les divers outils de contrôle de gestion

qu’utilise le service contrôle de gestion de l’AGRIFARM, ainsi que sa place dans

l’organisation.

Page 60: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

50

Conclusion partielle

Nous pouvons remarquer que cette partie a été consacrée à un étalement des faits observés sur le

terrain selon les différentes rubriques se rapportant au plan préétabli. D’ un côté, elle nous a

permis de connaître le système d’information de l’AGRIFARM. Et de l’autre côté, une enquête

focalisée sur le contrôle de gestion telle que les fonctions et les outils utilisés par le contrôleur de

gestion.

AGRIFARM adopte simultanément deux types de système d’information. L’un est un

système manuel et l’autre informatisé. Le terme manuel évoque l’ordre d’activité où le travail

des mains joue le rôle principal. Mais pour des raisons de sauvegarde des données, la société a

mis en œuvre le système informatisé qui consiste à faciliter le suivi des documents et une

double sauvegarde. Par contre, pour connaître d’avantage la société, il a été utile de passer par

l’analyse FFOM. Cette analyse nous a permis de constater les points forts et faibles de la

société ainsi que les opportunités à saisir et les points à éviter qui sont des menaces pour cette

dernière. D’ailleurs, les informations saisies manuellement seront traitées d’autant plus

facilement sur ordinateur, pour leur fiabilité, clarté, disponibilité.

Certes, ces informations ne sont utiles que s’il y a des utilisateurs qui sont le contrôleur de

gestion, la Direction et les différents responsables. Mais avant tout, le contrôleur de gestion

doit traiter, interpréter ces informations à l’aide des outils pour mieux exploiter ces

informations. Ainsi, une analyse technique a été abordée suite à des enquêtes réalisées auprès

des responsables. Ces analyses portent sur les outils utilisés par le contrôleur de gestion, dont

le budget ; le tableau de bord sous ses divers axes (commercial, production et finances) ;

l’analyse de coût a été évoquée et discutée dans le chapitre IV.

Enfin, pour compléter notre étude, passons maintenant à la troisième et dernière partie, c’est-

à-dire la partie de proposition d’amélioration et de recommandation.

Page 61: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

PARTIE III. PROPOSITIONS

D’ACTIONS

Page 62: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

51

PARTIE III. PROPOSITIONS D’ACTIONS

Le contrôleur de gestion effectue un ensemble de tâches qui aident les responsables à la prise

de décision et qui évaluent la qualité de sa gestion. Ainsi, il s'agit donc d'un long travail de

préparation de conseils et d'analyse du contrôleur de gestion pour concevoir, développer et

faire fonctionner certains dispositifs d'information que d'autres personnes utiliseront pour

effectuer les activités placées sous leur responsabilité.

Dans cette troisième partie, nous allons apporter quelques formulations des actions qui

devront être exécutées en vue d’améliorer le système de contrôle de gestion déjà en place. Ces

actions ne sont pas seulement liées aux outils de pilotage, mais elles touchent également le

domaine organisationnel et technique afin d’assurer sa compatibilité avec le système et de

garantir la pérennité de l’entreprise. Ensuite nous évoquerons les limites et les impacts de ces

recommandations pour la société AGRIFARM. Concernant ces impacts, nous allons étaler les

ressources que nécessite la mise en œuvre de ces actions et les résultats attendus. Puis, en ce

qui concerne les limites, nous allons exposer les facteurs au-delà desquels les actions

proposées ne seront plus valables.

Ainsi, cette partie sera subdivisée en deux chapitres, à savoir :

- L’amélioration du contrôle de gestion par le système d’information,

- Les impacts et les limites des actions proposées.

Page 63: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

52

Chapitre V. AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE

SYSTÈME D’INFORMATION

Toute organisation est pilotée par une direction, une équipe dirigeante. La validité et la

pertinence de ces informations sont indispensables au fonctionnement du système

d’information lui même, et elles garantissent la qualité de l'information fournie. Suite à ce que

nous avons exposé auparavant, nous allons voir dans les sections qui suivent les propositions

d’actions relatives au système d’information de la société et le système de contrôle de gestion

proprement dite.

Section 1.Amélioration du système d’information

1.1 Actions liées au domaine technique et organisationnel

L'informatisation de cette gestion, et l'utilisation des nouvelles technologies permettront donc

une gestion meilleure, rapide, avec un gain de temps et des coûts dans la mesure où elles

permettront de maîtriser une masse très importante de données et de pouvoir les exploiter de

manière efficace et efficiente, chose qui va faciliter la prise de décision par la direction.

1.1.1 Améliorations des moyens matériels :

Développer les moyens de communication

Les moyens matériels qu’utilise le contrôleur de gestion sont des logiciels. Leur

fonctionnement fait appel à des informations et par conséquent les outils informationnels

doivent être mis à la disposition du contrôleur de gestion.

Ainsi, durant notre stage dans la société, nous avons constaté des répétitions des problèmes de

réseaux. La société doit améliorer la qualité de son matériel (ordinateurs, stockage des

données « serveur » ; etc.) pour assurer la sauvegarde de ses données. Car un outil de travail

qui ne fonctionne pas correctement cause une perturbation sur le travail et entraîne des retards

des informations, or l’information a un coût.

Ainsi, un système d’information est une construction formée d'informations, de traitements,

de règles d'organisation et de ressources humaines et techniques. L’ensemble de ces

informations sont des représentations partielles de faits qui intéressent l'entreprise. Les

Page 64: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

53

traitements constituent des procédés d'acquisitions, de mémorisation, de transformation, de

recherche, de présentation et de communication d'informations. Les règles d'organisation

régissent l'exécution de traitements informationnels. Les ressources humaines et techniques

sont ce qui est requis pour le fonctionnement du système d’information.

Les systèmes d’informations sont formés à partir de représentations partielles de la réalité

(informations, traitements, règles) qui sont mises en œuvre dans un espace informatique

réalisé grâce à des ressources techniques (ordinateur, réseaux, etc.). Leur fonctionnement n'est

cependant possible que grâce à des acteurs humains qui sont en interaction avec le système

d’information.

Renforcer le système de transport :

Le transport terrestre est le moyen le plus utilisé pour se déplacer. A cet effet, la société

possède quelques véhicules pour assurer le déplacement des employés en cas de besoin,

transporter les marchandises de Talatavolonondry vers le couvoir, etc. Par contre, ils sont

insuffisants.

Il faudrait que la société se dote d’autres moyens de transport en se basant sur ceux qui vont

être bientôt amortis afin de minimiser les coûts de transport sur le long terme ou sous traiter

(location, ou mettre en place un système contractuel).

1.1.2 Amélioration sur la structure d’organisation

Il s’avère que la dotation d’une structure de gestion adaptée garantit l’efficacité de

l’organisation. Elle permet une bonne répartition des tâches et des responsabilités. Or celui-ci

fait défaut à la société. C’est ainsi que nous aimerions proposer les solutions suivantes en vue

de mener à bien les analyses effectuées :

Redéfinir les tâches attribuées aux employés du service contrôle de gestion:

En effet, l’existence d’un manuel de description des postes au sein d’une société est

avantageux pour les membres afin de suivre, de respecter et de consulter les procédures étant

décrites. Le déroulement des activités est, par conséquent, conforme aux consignes imposées

par la direction. L’existence de procédures écrites permet aussi au personnel de connaître

leurs tâches respectives. Et en cas de non suivi, la direction pourrait sanctionner justifiant une

Page 65: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

54

preuve d’appui pour non-respect des procédures. La description de poste indique toutes les

tâches que doivent effectuer un employé pour un poste donné. Mais, à part la description

détaillée des tâches, le nom de celui qui exerce la fonction, la situation du poste dans

l’organigramme, son supérieur hiérarchique, les documents utilisés et leur fréquence de

diffusion doivent y être inscrite.

Il se pose le problème de la place que doit occuper le contrôleur de gestion dans l'organisation

pour bien jouer son rôle. Les informations qu'apporte le contrôle de gestion dans la prise de

décision dans une organisation sont cruciales et ne sont pas du tout négligeable, informations

apportées par le biais du tableau de bord et des rapports de fin d'exercice, par le suivi

budgétaire et le contrôle budgétaire puis le calcul des écarts et même par le biais de la

comptabilité analytique. Ces informations sont pertinentes et d'une importance capitale.

Cependant, les informations qu'apporte le contrôle de gestion ne doivent souffrir d'aucune

inflexion ou influence de la part d'un Directeur Hiérarchique avant d'aboutir au manager

décideur. Ceci risque d'entraver et de troubler l'esprit, le cadre formel et fonctionnel de ce

service.

La place du contrôle de gestion ou du contrôleur de gestion dans l'organisation n'est pas

formelle ou autrement dit, le contrôle de gestion et ses acteurs n'auront pas une place standard

dans l'organisation. La place qu'ils occupent est fonction du rôle qu'on leur confie. Mais,

puisque le contrôle de gestion s'entend pilotage de la performance et que le contrôleur de

gestion est vu comme le copilote de l'organisation ; et pour preuve quand le contrôleur de

gestion doit monter hiérarchiquement : la place qu'il doit occuper doit lui permettre de mener

en toutes aisance et quiétude sa fonction.

Faut-il rappeler qu'il est difficile, voire impossible de contrôler des gens de même niveau

hiérarchique et de niveau hiérarchique supérieur à soi. Et que le contrôleur de gestion a besoin

d'informations de tous les services et de toutes les directions s'il veut élaborer un tableau de

bord qui s'intègre correctement à toute la structure.

Comme le cas de l’AGRIFARM, le service contrôle de gestion est sous la tutelle de la

Direction Administratif et Financière. Il est logé à la même enseigne que les autres

responsables de cette dernière. A ce titre il est influencé par le Directeur Financier dans ses

objectifs ou même ses activités de qui il reçoit, hiérarchiquement les ordres et les tâches à

Page 66: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

55

exécuter. Ce dernier peut aussi retenir des informations à son niveau, influer les décisions et

orientations de ce service. Ceci peut éloigner le contrôleur de gestion de sa mission formelle.

Dans ce sens, tant que la fonction est celle du contrôle de gestion, la place à lui accorder doit

lui permettre une certaine indépendance hiérarchique, pour se mettre au dessus de la mêlée

afin de bien remplir sa fonction, à contrario, ce n'est plus le contrôle de gestion, il faudra lui

trouver un autre nom tel que « Service du budget et de la comptabilité analytique » par

exemple pour dire qu'il ne joue que partiellement le rôle du contrôleur de gestion parce que le

contrôleur de gestion va au delà de ces fonctions classiques.

Alors, la place qui correspond le mieux à la fonction est la disposition dans l'organigramme,

par laquelle il est directement sous la responsabilité du manager décideur de l'organisation,

c'est à dire du Directeur Général. Cette place est celle qui permettra le mieux au contrôleur de

gestion d'accomplir toutes les tâches formelles qui relèvent de sa responsabilité et

éventuellement celles que le manager lui aura demandé expressément d'exécuter pour lui dans

le strict cadre professionnel et pour lequel il jugera le contrôleur de gestion capable de

l'exécuter avec diligence et professionnalisme. Cette place est aussi celle qui permettra au

contrôleur de gestion de bénéficier d'informations fiables qui doivent provenir des autres

services et susceptibles de lui permettre de faire son travail en toute quiétude.

Cette structure présente quelques inconvénients. Elle diminue l’influence du contrôleur de

gestion sur la direction financière. Ceci peut rendre plus difficiles ses rapports avec les

opérationnels eux-mêmes et leurs responsables, car il est à la fois juge et partie. Il exerce une

fonction de support et permet de faire remonter les informations utiles afin d’aider à la

décision de la direction générale, mais le lien ne semble effectivement pas être direct.

Motivation du personnel :

La motivation du personnel est, ainsi, l’un des moyens permettant de parvenir à une

quelconque amélioration souhaitée. Pour cela, il faut intégrer les besoins du personnel dans

les objectifs de la société. De plus, la responsabilisation des employés est également l’un des

facteurs de motivation car l’engagement de la société pousse le personnel à s’impliquer dans

la réalisation de son travail.

Page 67: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

56

En fait, selon la théorie de Maslow sur le besoin d’accomplissement, l’homme a besoin

d’avoir des responsabilités et, par la suite, il a besoin de développer toutes ses capacités donc

d’épanouir sur le plan intellectuel, professionnel, etc. En parlant toujours de cette motivation,

l’entreprise doit pouvoir offrir au personnel une possibilité d’évolution par exemple. Aussi,

une des sources de motivation est l’octroi d’une formation. Cette formation doit se tenir quant

à la clarification de l’objectif du contrôle de gestion à tout le personnel et à la démonstration

de la méthodologie d’approche pour la mise en œuvre du système.

Création d’un comité informationnel au sein de la société

Cet organe est composé de DG, d’un financier, d’un technicien, d’un personnel (ressource

humaine), d’un responsable d’investissement, c'est-à-dire des personnes internes à

l’entreprise. L’organe a pour but de faire part au membre de comité le programme de travail

(à court et à moyen terme) de chaque service représenté, de faire un « briefing » de ce qui a

été réalisé et de prendre ensemble une décision. Pour cela, une réunion s’impose à chaque

membre tout le lundi matin par exemple.

Figure 14: Place du comité informationnel dans l’organigramme

Source : investigation personnelle

ADM: AdministrationAss.: AssistantBat.ElvG: Batiment ElevageCDG: Contrôleur d gestionConst°: ConstructionMaint.: MaintenancePM&Q: Project Manager and QualityResp.Adj: Responsable AdjointSup.: Supervisseur

PM&Q DAF Resp. COM/L Resp. Fermes

Resp. Maint. Resp. const°Resp. ElvG.Resp. AdjSup- CDG Technico-Com/L Ass ADM

Chef Persl Resp. couvoir

PDG

DG

Comité informationnel SECRETAIRE

Page 68: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

57

Section 2 : Amélioration du système de contrôle de gestion

L'outil de pilotage se fondant sur des systèmes d'information de plus en plus performants a

tendance à formaliser de plus en plus l'activité de suivi de gestion. La formalisation et les

capacités des nouveaux outils de pilotage collecter, organiser, comparer l'information

permettent d'assurer un meilleur contrôle. Néanmoins cette formalisation peut restreindre

l'autonomie des responsables concernes et faire oublier l'objectif et l'intérêt de la délégation.

2.1 Amélioration des outils de gestion

Tout contrôleur de gestion doit s’assurer d’une part que les responsables opérationnels aient

une vision claire des missions et des objectifs qu’ils ont à atteindre, qu’ils disposent des

instruments de mesure et de suivi leur permettant de comprendre l’origine des erreurs et qu’ils

engagent des actions appropriées sur la base des dérives constatées. Et d’autre part que les

dirigeants disposent d’une information claire, précise et synthétique pour prendre des

décisions. Ainsi, pour mener à bien sa mission, le choix des outils sera une étape primordiale.

- Le tableau de bord, condition nécessaire à la pertinence de la décision

Afin de mesurer l'impact d'un projet de tableau de bord sur le système d'information, il faut

rappeler les caractéristiques d'un tableau de bord. Tout d'abord contrairement aux autres outils

de pilotage traditionnels qui utilisent un langage et des données essentiellement comptables et

financiers, le tableau de bord utilise des informations de nature distincte. D'autre part, la

critique que l'on adressait souvent aux outils de pilotage portait sur leur lenteur. L'autre

caractéristique d'un bon système de pilotage et la capacité de réactivité qu'il confère au

manager. Ainsi ces deux caractéristiques sous entendent un système d'information qui puisse

non seulement fournir un accès à différentes sources de données, aussi bien financières

qu'opérationnelles, mais aussi qui permette un accès rapide à ces données.

Par conséquent, le tableau de bord du CDG doit ainsi comporter :

Des jauges de niveau (comme les stocks, la trésorerie, les clients, les fournisseurs),

Des totalisateurs (par exemple les dépenses, les achats, les productions, les ventes, par

nature, par atelier …),

Des calculateurs de rapport (prix de revient par unité, ratios type CA/stocks ou

proportions type heures indirectes/total des heures), des calculateurs d’écart

Page 69: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

58

(comparaison entre exercices, avec la prévision ; écarts relatifs au type (coût réel - coût

prévu)/coût prévu) et

Enfin des indicateurs concernant le milieu extérieur, c'est-à-dire les éléments de

comparaison professionnels ou régionaux concernant principalement le marché des

produits, le marché de la main d’œuvre.

Plus l'entreprise est importante, plus les informations sont nombreuses. Pour permettre une

prise de décision rapide, la lecture doit en être claire : il ne faut pas surcharger le tableau de

bord ; il faut opter pour des indicateurs synthétiques sans renoncer à bien mettre l'action de

chacun dans son contexte général.

Le tableau de bord est un outil privilégié du contrôle de gestion ; mais sa vocation est plus

large. Il est un instrument de mesure de tous les aspects de la vie de l'entreprise. En définitive,

la forme et les conditions d'utilisation du tableau de bord sont propres à chaque entreprise et

expriment l'originalité de sa structure et ses objectifs. La périodicité de présentation doit

correspondre au poste de responsabilité et aux types d'informations traitées.

- Reformer le calendrier de la budgétisation

Comme le disait H. Fayol, gérer c’est administrer qui peut signifier prévoir et « prévoir, c’est

déjà supporter l’avenir et le préparer : prévoir c’est agir ». Le budget est un outil essentiel de

gestion prévisionnelle qui permet de repérer à l’avance les difficultés de choisir les

programmes d’activité à partir de l’analyse de l’environnement pour assurer à l’entreprise la

rentabilité souhaitée. De plus, c’est un outil qui permet à l’entreprise d’atteindre ses objectifs.

Pour que le budget soit efficace, il faut que les préalables ci-après soient remplis :

une structure organisation adaptée ou procéder à la structuration de l’organisation ou

découpage en centres de responsabilité ;

la formulation d’une stratégie ;

la prévision des objectifs ;

le système de suivi des réalisations au jour le jour ;

une possibilité de contrôle à posteriori.

Ainsi, notre exemple, en matière d’élaboration de budget, il faut que celui ci soit établi et

validé avant le commencement de l’année budgétée sinon, il ne servira à rien. Les projets de

Page 70: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

59

budget c'est-à-dire le budget de l’année N+1, doivent être préparés au plus tard le mois

d’Octobre de l’année N (année en cours). Et la négociation budgétaire ainsi que

l’établissement d’un budget doit durer au maximum quatre mois afin de pouvoir l’utiliser au

début de l’année.

En outre, des ajustements et des rectifications peuvent se faire au cours de l’année budgétée,

afin de s’assurer de l’atteinte des objectifs. Aussi, afin de maîtriser la gestion de trésorerie de

l’entreprise, la direction doit augmenter la fréquence de diffusion de la prévision de trésorerie.

Il s’agit de prendre en compte les incidences financières de toutes les charges décaissables et

les produits encaissables pendant une période donnée, exemple, hebdomadaire. Le but est de

connaître à l’avance les mouvements de trésorerie qui s’opèreront durant cette période afin

d’anticiper les problèmes de liquidité et prendre les mesures adéquates.

- Tenue de la comptabilité Analytique

Reconnue comme un outil efficace de gestion, la comptabilité analytique facilite la gestion

prévisionnelle et la mesure des performances de toute structure en lui fournissant des

éléments de nature à éclairer ses prises de décisions et à orienter ses actions.

Le système de comptabilité analytique permet de calculer les coûts pour chaque unité

organisationnelle en rattachant les coûts indirects aux produits. Le principe consiste à faire

transiter les coûts indirects par les centres d'analyse avant de les attribuer aux produits par le

moyen des unités d'œuvre. Ceci en vue de permettre le suivi et le contrôle budgétaire de

chaque service et/ou directions et enfin de l’entité.

Le système de comptabilité analytique permet alors :

La classification des charges en charges directes et charges indirectes par rapport aux

produits ;

L'affectation aux centres d'analyse des charges indirectes ;

Les charges affectées aux centre auxiliaires sont réparties en totalité ou en partie

entre les centres principaux selon leur consommation d'unités d'œuvres des centres

auxiliaires ;

Toutes les charges indirectes regroupées dans les centres principaux sont rattachées

aux produits selon leurs consommations respectives d'unités d'œuvres des centres

principaux.

Page 71: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

60

Comme la comptabilité générale ne permet pas d’avoir des informations pertinentes sur la

formation des coûts de revient et sur la rentabilité de chaque commande, il serait plus

convenable de recourir à la démarche analytique. Ce système permet de savoir les coûts

engagés pour chaque phase de traitement d’une commande afin d’expliquer la formation du

résultat.

Par contre, la méthode d'imputation rationnelle des charges fixes constitue une amélioration

des coûts complets et consiste à incorporer dans les coûts la totalité des charges

proportionnelles et la part de charges fixes calculées par rapport à un niveau d'activité

préalablement défini comme normal. Le principe de la méthode des coûts complets avec

imputation rationnelle consiste à imputer au produit seulement la part des coûts fixes

correspondants à un niveau normal d'activité préalablement défini. La différence entre les

coûts fixes totaux et les coûts fixes affectés aux produits constitue un coût de période. La

difficulté réside dans la définition même de l'activité normale.

- La méthode d’imputation rationnelle :

La méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes peut être considérée comme un

prolongement de la méthode des coûts complets. Cette méthode consiste à éliminer de façon

fictive l’effet de variation du niveau de production sur les couts, en pondérant le montant des

charges fixes réelles qui seront imputées aux coûts. Application de la formule ci-dessous :

Coefficient d’imputation rationnelle = activité réelle (AR) / activité normale (AN)

(Coefficient d’IR )

Et

Charges fixes imputées = charges fixes réelles * coefficient d’IR

Cette méthode présente un atout considérable pour AGRIFARM, par rapport à la méthode de

coût complet. Cette méthode permet le calcul du sous activité, il tient compte à la fois de la

différence entre le coût variable et le coût fixe ainsi que le charge directe et indirecte qui

permet à la société AGRIFARM de calculer le seuil de rentabilité et la marge sur coût

Page 72: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

61

variable, de bien faire la répartition des charges indirectes entre ses produits et de donner une

référence stable de prix de revient quelque soit le niveau d’activité. Cependant, comme la

méthode des coûts complets, elle peut présenter un risque de répartition arbitraire des charges

indirectes mais ce risque peut être évité d’une part avec une étude approfondie. D’autre part,

avec le logiciel SAGE 100 qui permet un paramétrage selon le besoin.

Pour atteindre les objectifs de la société sur la comptabilité de gestion, il est bon pour cette

entreprise d’appliquer la méthode de l’imputation rationnelle et d’améliorer les systèmes de

supports comme le tableau de bord et le contrôle budgétaire.

- Utilisation de l’Analyse financière

La documentation comptable ne suffit pas pour autant à connaître la capacité de

développement de la firme en question. En effet, l’analyse financière a pour objet de porter un

diagnostic sur la situation financière de l’entreprise présente et à venir8, et permet de porter un

jugement d'ensemble sur la santé financière d'une société, la gestion et la rentabilité, et ses

perspectives de développement.

Selon LURKIN Paul : « L’analyse des états financiers a pour but de poser un diagnostic sur la

structure financière et sur les performances de l'entreprise en se basant sur des documents

comptables ». L’indicateur le plus apprécié dans ce dernier est le ratio. Ainsi, nous

encourageons le contrôleur de gestion de l’AGRIFARM à utiliser cet indicateur.

- Les ratios financiers

Le dirigeant de la société peut appuyer sa prise de décision sur la détermination d'un certain

nombre de ratios significatifs qui lui permettra entre autres d'évaluer l'impact de son choix de

financement, sur son équilibre financier. Ainsi, l’entreprise évalue sa structure financière à

l’aide de divers indicateurs se basant sur l’étude de l’évolution du compte de résultat et un

certain nombre de ratios. Pour l’étude, le retraitement du bilan comptable en bilan fonctionnel

est nécessaire afin de déterminer les indicateurs de l’équilibre financier.

8 R. Lavaud, Comment mener une analyse financière, collection DUNOD Entreprise, 1982.

Page 73: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

62

D’où, l’évaluation a pour objet d’étudier l’équilibre financier, la rentabilité et la solvabilité de

l’entreprise A partir de l’évaluation, la société avance son système de gestion de ses liquidités

pour atteindre ses objectifs.

Les résultats de cette étude permettent :

au gestionnaire, d'émettre un jugement de valeur sur l'état de santé de son entreprise,

la qualité de sa gestion à un moment donné et de prendre des décisions stratégiques

de politique financière, de choix d'investissement, de gestion de trésorerie.

à l'analyste externe (c'est-à-dire tout tiers intéressé : clients, fournisseurs, travailleurs,

actionnaires, États,...), d'obtenir des renseignements quant à l'évolution de la

structure financière et des conditions d'exploitation d'une entreprise.

L'analyse financière permet aux différents partenaires de l’entreprise de juger de sa situation

financière. Elle permet également au contrôleur de gestion de pouvoir mieux connaître

comment l'entreprise est gérée, tout en transmettant cette information aux décideurs pour

décider de l'avenir de l'organisation.

2.2 Amélioration du contrôle

Les responsables doivent choisir entre les deux techniques du contrôle de gestion: les

contrôles à posteriori et les contrôles à priori. Pour les contrôles à posteriori, cette opération a

lieu lorsque la tâche est accomplie. Elle consiste à vérifier que les résultats sont conformes

aux objectifs. Le contrôle budgétaire mesure périodiquement les écarts entre les prévisions et

les réalisations, aide à s'assurer que les performances obtenues ne s'éloignent pas des chiffres

fixés dans le contrôle. D'une manière générale, une telle forme de contrôle après l'action

convient bien aux opérations qui se répètent fréquemment. Si la rectification éventuelle ne

figure pas sur le document initial c'est alors au niveau supérieur qu'intervient un spécialiste

plus compétent. Toutefois, ce n'est pas uniquement aux programmes d’activités, que convient

le contrôle à posteriori. Cette procédure est aussi adaptée au contrôle de la stratégie lorsqu'il

s'agit d'en apprécier les résultats.

Page 74: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

63

En ce qui les contrôles à priori, ils peuvent prendre deux tournures : la forme banale d'un

contrôle stratégique et le contrôle dynamique à priori. Ce contrôle porte sur l'élaboration de la

stratégie, des plans et des programmes d’activités. Il consiste à vérifier que la démarche

planificatrice est logique, qu'elle reste cohérente et que les différentes phases sont biens

respectés. Ainsi, le dirigeant s'assure que les objectifs sont intégrés à tous les niveaux de la

mise en œuvre stratégique. Par contre, dans le cadre du contrôle dynamique à priori, nous

touchons ici aux techniques les plus volontaristes dans leur esprit, puisqu'il s'agit: d'imaginer

et d'éprouver à l'avance les résultats de la démarche stratégique d'en examiner les

conséquences afin de mettre en place l'action corrective avant même l'achèvement des

opérations prévues.

En fait, pour faciliter la mission du contrôleur de gestion et pour éviter les pertes de temps, il

serait convenable d’orienter les informations fournies par chaque responsable, telles que nous

l’avons exposé précédemment, à des fins de contrôle. En fait, chaque responsable doit

transmettre systématiquement au contrôleur de gestion les informations qui lui sont

nécessaires. Ainsi, par exemple, le responsable commercial doit transmettre régulièrement au

contrôleur les données relatives aux ventes réelles. A cet effet, toutes les informations

nécessaires au contrôleur de gestion doivent être intégrées dans la description de postes

énoncée précédemment.

Page 75: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

64

Chapitre VI. IMPACTS ET LIMITES

Section 1. Impacts des actions proposées

Rappelons avant d'évoluer que les outils de contrôle de gestion sont, la prévision à court terme

qui se matérialise par la fixation d'objectifs à atteindre et l'élaboration des différents budgets ;

le suivi des performances à travers la comptabilité analytique, le tableau de bord, le contrôle

budgétaire ; l'analyse des écarts pouvant permettre la réaction à temps des managers ;

assistance et conseil aux managers ; action de correction et simulation

1.1 Impact au niveau de la prise de décision

Le système de pilotage est destiné à être utilisé par les équipes, ainsi un dialogue au sein des

équipes est nécessaire afin de les motiver et de les faire participer. Souvent négligée au profit

d'aspects techniques la gestion des hommes est une partie intégrante d'un projet de mise en

place d'un outil de pilotage.

Tableau de bord: mesure de performance et instrument de synthèse

Les tableaux de bords sont les instruments de synthèses permettant de connaitre avec aisance

et systématiquement les données nécessaires à la bonne gestion en interne de l’entreprise. Elle

permet aux Dirigeants d’avoir accès plus rapidement et plus facilement à l’information

nécessaire à l’atteinte des objectifs finaux de l’entité. De plus, il éclaire le dirigeant sur la

qualité de la gestion en confrontant la réalité aux prévisions. Il facilitera la détection des

erreurs de parcours et l'analyse des écarts.

Le tableau de bord puise une partie de l’information dans la comptabilité (surtout dans la

comptabilité analytique). Cependant, il répond à des besoins de nature et de temps, et ne

s'identifie donc pas au système comptable. Ce tableau récapitule d'une façon synthétique

toutes les indications, tant de nature monétaire qu'opérationnelle, nécessaire au pilotage. Il

présente et organise des données de l'entreprise à l'aide de calcul d'écarts, de ratios, de

graphiques et de clignotants. Étant des tableaux de synthèse de différentes fonctions, ils

permettent au dirigeant de surveiller, de façon permanente, l'équilibre financier, la rentabilité

globale et les conditions d'exploitation qui sont à l'origine des bénéfices et des pertes. Les

tableaux de bords auront pour rôle de présenter les données financières nécessaires aux

gestionnaires, d'apprécier la réalisation des objectifs fixés par la direction.

Page 76: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

65

Concernant l’utilisation de l’analyse financière : Il en découle deux avantages pour calculer la

capacité d’autofinancement de l’entreprise afin de connaître le niveau d’autofinancement de la

firme. La première est que l’autofinancement accroît la capacité d’endettement c'est-à-dire

que l’autofinancement s’explique par l’augmentation des capitaux propres. La deuxième est

que l’autofinancement assure l’autonomie financière de la société dans la mesure où cette

dernière n’a pas à solliciter des ressources externes

Utilité des systèmes d'informatisé pour le contrôle de gestion

A partir de la saisie de pièces, la comptabilité générale, après retraitement, fournit des

informations financières sous forme de bilan, comptes de résultats. La comptabilité étant bien

définie par des règles, les tâches répétitives restent faciles à exécuter. L'intérêt de réduire les

coûts devient un facteur essentiel dans le contexte de la production des informations fiables.

Les systèmes d'information deviennent alors l'outil central qu'utilise le contrôle de gestion

pour améliorer les performances.

Un grand nombre d'entreprises disposent de systèmes d'information standard ou fait sur

mesure, que se soit pour la comptabilité générale où qu'il s'agisse du contrôle de gestion. Ces

applications sont interconnectées de manière, plus ou moins, automatisées dans le processus

commande stockage et facturation, comptes à payer, comptes à recevoir, etc.

Une réduction des délais

La Direction Générale, les directeurs de chaque département ont tous accès à la même

information et peuvent la mettre instantanément à jour. L'information n'est saisie qu'une fois,

ce qui évite les redondances génératrices d'erreurs et la consommation de ressource. De plus,

le traitement en temps réel des données permet de réduire les délais de clôture, ce qui est un

énorme avantage par rapport aux anciens systèmes. Grâce à ces délais, plus courts, la

direction peut espérer une prise de décision plus rapide et des erreurs moins fréquentes.

Page 77: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

66

1.2 Impact au niveau des résultats

Selon LAUZEL Pierre: « le développement de l'informatique de gestion permet de concevoir

une approche différente de contrôle de gestion centré sur l'analyse des systèmes

d'informations ».

Facilité d'accès à l'information

Depuis son apparition, l'ordinateur a facilité de façon considérable le fonctionnement des

activités organisationnelles ; ceci a donc un impact direct de réalisation des tâches dont le

contrôleur de gestion est chargé d'exécuter. Plus une information présente un temps d'accès

réduit et est accessible, plus vos concurrents peuvent s'en emparer, sauf si elle est interne à

l'entreprise. De même, plus l'information est accessible, plus votre réaction doit être rapide

afin qu'elle ne perde pas son actualité et son intérêt. Lorsqu'un décideur détient de manière

exclusive une information fort potentiel, l'entreprise dispose d'un avantage stratégique

concurrentiel déterminant, à condition bien sûr d'exploiter cette manne de façon rapide et

efficace. Cependant, afin d'apprécier l'unicité d'une information ou d'une source, il faut la

comparer à d'autres sources qui pourraient s'y substituer car il est souvent possible de

remplacer une source qu'on croyait unique par un autre offrant des caractéristiques

équivalentes voire supérieures.

Facilité de tri et sélection des informations

Avoir accès à l’information est une chose. Pouvoir en tire profit au maximum en est une autre.

Grace à l’évolution technologique, on peut avoir accès à des logiciels pouvant servir de

tableau de bord efficace, que ce soit au niveau management qu’au niveau financier. Ces

tableaux de bord, pourront être triés de manière efficace grâce à un tri sur le volet des

informations nécessaires à une prise de décision. Néanmoins, ces tableaux de bord, ne sont

que des outils pour arriver à un résultat. Il faudra donc le facteur humain, pour les retraiter ou

les trier pour avoir les informations utiles. Car un logiciel peut être fixe pour un secteur

d’activité commun, mais les informations utiles à chaque société diffèrent du type de gestion

de celle-ci. Le recrutement de personnel adéquat est donc primordial. Ceci étant, il faut aussi

Page 78: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

67

des procédures pour pouvoir tirer le maximum d’une situation. Le contrôle doit être fait et

exécuter par les Responsables afin d’atteindre l’efficience.

Section 2. Limites de l’amélioration du système d’information

2.1 Limites au résultat

- Coût d'acquisition :

Le coût d'acquisition est variable selon le degré de formalisation des informations. Ainsi, une

information brute représente un coût d'investissement limité au regard d'une information

enrichie, valorisée et travaillée. Même si le coût d'acquisition d'une information est

déterminant, il n'est pas suffisant, et ce pour deux raisons fondamentales :

Toute information acquise entraîne des coûts induits qu'il fut apprécier a priori et non

pas une fois l'acquisition faite (coût de stockage, de traitement, d'exploitation, de

valorisation...).

Aussi coûteuse qu'elle soit, une information doit correspondre aux besoins de

l'entreprise, de même qu'à ses moyens financiers, techniques et humains.

En effet, à quoi bon acquérir une base de données sophistiquée si les besoins réels sont

moindres et qu’il faut encore engager des coûts pour son utilisation. En outre, une donnée

enrichie, non brute, sera directement exploitable et le temps de réponse précédent l'action se

trouvera réduit. Au contraire, une information à faible valeur nécessite un travail de

formalisation, d'enrichissement plus ou moins long ; de ce fait la réaction sera moins prompte

et la société risquera d'être dépassée par l'évolution constante de son environnement.

- Critère d'actualité :

La pertinence et la valeur d'une information sont de toute évidence liées à son actualité ou sa

récence. Une entreprise qui, faute de moyens ou d'éléments d'évaluation, se nourrit

d'informations non fiable tombera malade à court terme. Parallèlement à la modernisation de

l’outil informatique, l’entreprise peut choisir de moderniser aussi ses méthodes et son organisation

en modifiant les relations entre les services financiers et le reste de l'entreprise.

Page 79: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

68

2.2 Limites technologiques

Les défis relatifs à l'exploitation informatique, la fiabilité d'un système d'information passe

également par la pérennité des choix de solutions effectués. Le paramètre de la sécurité fait

aussi partie de la problématique de la fiabilité. Attaque en déni de service, perte de données

suite à un virus : ces menaces doivent être contenues à la fois par une formation des

utilisateurs internes aux risques de sécurité mais aussi par la mise en place de boîtiers de pare-

feu et d'antivirus réseaux.

2.3 Limites des outils de gestion :

L’outil choisi par le contrôleur de gestion, ne pourra être pertinent qu’en fonction de la

structure et du comportement des acteurs qui l’entourent. En effet, un outil de gestion est

conçu, utilisé, interprété par des décideurs aux caractères très différents et ne peut s’analyser

en dehors de ce cadre. Tant pour l’environnement économique, technologique que pour

l’entreprise, il faut donc tenir compte des facteurs de contingence propres à chaque

organisation, à chaque moment.

Les outils de gestion ne sont plus perçus comme des réponses uniques, universelles, plaquées

de la même manière sur toutes les entreprises, mais comme des propositions satisfaisantes, à

un moment donné, dans un contexte donné et spécifiques à chaque organisation. Ainsi,

plusieurs facteurs de contingence peuvent influencer les techniques de contrôle de gestion

mises en place : la taille et l’âge de l’entreprise, la structure et le style de direction des acteurs,

les contraintes de l’environnement. Il appartient donc au contrôleur de gestion d’appréhender

ces différents facteurs de contingence avant de choisir l’outil pertinent.

Page 80: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

69

Conclusion partielle

Le système d’information de gestion prend une place décisive dans le management. Ils

doivent être lisibles et fiables, c’est-à-dire compréhensibles, acceptés, exhaustifs et à jour. En

effet, la maîtrise de l’information devient un élément clef de la gestion et du contrôle dans

l’entreprise.

Bref, cette dernière partie nous a permis en premier lieu, de faire une comparaison entre les

éléments de la théorie évoqués dans la première partie de ce mémoire et les réalités constatées

au sein de la société AGRIFARM que nous avons exposées dans la seconde partie. En second

lieu, elle nous a permis de faire une vérification des hypothèses posées au début de cette étude

qui, d’après nos enquêtes ont été confirmées.

Comme l’intérêt de ces différentes démarches est de mettre en exergue les points qui ont des

impacts sur le contrôle de gestion, nous avons avancé quelques propositions afin de permettre

une amélioration des points faibles qui d’après nous pouvant contribuer à l’amélioration de la

prise de décision.

Page 81: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

70

CONCLUSION GENERALE

Un bon système d’information doit attirer l’attention des décideurs sur les points critiques dès

qu’il se manifeste afin de limiter les effets de surprise. Au terme de notre étude, il apparaît

que le contrôle de gestion, même s’il est bien défini de façon conceptuelle, est dans son

application opérationnelle beaucoup plus large et floue qu’il n’y paraît.

Commençant par la partie introductive qui était centrée sur le préambule, la problématique,

les hypothèses, le choix et intérêts du sujet, les objectifs du travail. On peut résumer ainsi les

différentes étapes pour le montage de cette recherche en trois volets qui sont en cohérence et

interdépendants.

D’abord, dans la première partie, l’étude a été orientée dans la recherche bibliographie et

webographie pour pouvoir effectuer l’étude sur le thème « amélioration du contrôle de gestion

par le système d’information ». Ainsi, nous avons défini ce qu’est le contrôle de gestion, son

rôle dans l'entreprise, les différents outils du contrôle de gestion, et son fonctionnement, en

même temps que le système d’information. Toutes ces documentations seraient inutiles sans

un rapprochement avec le cadre pratique. De ce fait, grâce à la méthodologie adoptée, on a pu

se référer par les différents outils d’analyses (tableau de bord, méthode de coût, etc.) la

performance des activités du contrôle de gestion de la société. De plus, la collecte des données

a été faite par des interviews basées sur un questionnaire auprès des responsables de la société

AGRIFARM. Afin de pouvoir effectuer un traitement et des analyses des résultats obtenus, il

a fallu avoir recours à l’analyse FFOM (Force – Faiblesse-Opportunité et Menace). Pour

mieux cerner notre étude, il a été nécessaire de limiter en avance le traitement de l’étude

portant sur notre thème, à cause de son cadre très élargie.

Ensuite, la deuxième partie de ce devoir nous a révélé les différentes opérations qui sont en

rapport avec le contrôle de gestion et le système d’information de l’entité. Ce chapitre a

évoqué l’analyse au niveau de l’organisation afin de connaître les différents types de système

d’information existant dans la société AGRIFAM. Puis, compte tenu de ces diverses risques

tant interne qu’externe à l’entreprise nous mène à faire une analyse FFOM autrement dit le

diagnostic SWOT de l’ensemble de l’organisation. Par contre, le choix des outils sera donc

Page 82: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

71

primordial pour occuper une réelle place au sein de l’organisation car on s’aperçoit que

suivant la structure organisationnelle dans laquelle le contrôleur de gestion évolue, sa mission,

son rôle et les outils qu’il utilise, sa fonction et son influence sur le management varient

significativement qui fait l’objet de second chapitre dans cette partie. D’après ce que nous

avons pu recueillir sur les outils de gestion, la constatation présente beaucoup d’aléas pour le

devenir de la société. Même si ces outils sont nombreux et leur construction plus ou moins

complexe, et doivent être en cohérents entre eux pour bâtir les comptes prévisionnels. Ainsi,

cette partie nous a montré les différents acquis tant théorique que pratique durant la réalisation

de cette étude.

Enfin, tout acteur (dirigeant, contrôleur de gestion, responsables, etc.) dans une entreprise ne

peut se passer d’un système d’information. Ainsi, l’idée de la dernière partie de cette étude a

été de proposer des solutions aux résultats obtenus au cours de notre stage au sein de

l’AGRIFARM. Puisque le système d’information de gestion est l’ensemble des circuits

d’informations qui envoient les données d’exploitation à des fins d’analyse, de décision, de

gestion et de mise en œuvre, pour qu’un contrôle soit exercé et que l’organisation atteigne ses

objectifs. Mais pour fructifier en valeur les résultats, il faut à fortiori savoir manipuler les

informations en possession afin d’atteindre les objectifs fixés et d’éviter les risques éventuels.

L’insuffisance des moyens matériels (transport, informatique, etc.) sont des menaces à

laquelle les dirigeants de la société AGRIFARM doivent résoudre rapidement pour obtenir les

informations fiables et à jour afin de prendre les bonnes décisions à temps. A la suite de toutes

ces discussions et des recommandations, l’amélioration de la stratégie de l’image interne et

externe s’en suit afin de réaliser les perspectives d’avenir souhaité : certificat ISO, vente à

l’exportation. Et que la communication, l’identité, et l’image sont aujourd’hui au cœur des

politiques de l’entreprise.

Ainsi, bien gérer ces informations permet à toute entreprise de justifier ses décisions,

d’assurer le meilleur fonctionnement interne de ses activités et de décider par conséquent ; des

objectifs, programmes et actions à mettre en œuvre. Ces informations devraient donc être

précises, détaillées, fiables et pertinentes. En effet, les prises de décisions sont largement

influencées par les signaux émis par les systèmes d’information et tout spécialement par celui

qui est animé par le contrôle de gestion.

Page 83: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

72

De ce fait, comme nous avons pu le constater, les responsables opérationnels se sentent très

concernés par l’information destinée au pilotage de leur entité. Loin d’adopter des attitudes

passives, ils développent des stratégies de sélection, de recueil, voire même de construction de

l’information. De plus, le contrôle de gestion repose sur un processus (fixation d’objectifs,

planification, budget, mise en œuvre, suivi des réalisations, analyse des résultats, prise

d’actions correctives) débutant par la fixation des objectifs que les responsables devront

s’appliquer à réaliser. Autrement dit, c’est un domaine qui va fonder l’économie des

comportements dans l’entreprise, c’est-à-dire la mobilisation des ressources mises à la

disposition des responsables pour obtenir les résultats qui vont dans le sens de la réalisation

des objectifs.

Par conséquent, les acteurs de l’entreprise doivent tendre vers l’efficience tout en créant une

convergence des buts par leurs décisions quotidiennes. Le contrôle est ainsi analysé sur la

base de contrôle stratégique (qui concerne les dirigeants), contrôle de gestion (pour les cadres

et responsables) et contrôle opérationnel (suivi quotidien à très court terme).

Actuellement, avec la poussée technologique et la compétitivité accrue dans le domaine des

nouvelles technologies de communication et d'information, les organisations sont invitées,

voire obligées à prendre en compte toute évolution informatique, et ce pour faciliter les

échanges de données ainsi que leur gestion.

Pourtant, le système d’information est un élément essentiel du processus de gestion et une

composante fondamentale du contrôle de gestion. Il doit fournir une description précise d’une

évolution passée, faire apparaître les écarts et permettre d’en expliquer les causes afin

d’éclairer la prise de décision. Il assure la facilité de compréhension et de mise en œuvre des

différentes applications entre les postes de travail et les fonctions. Le système d’information

constitue de ce fait une composante disponible à tous les membres de l’organisation pour

l’atteinte des objectifs.

Mais, les entreprises ne cherchent plus à contrôler le futur, elles cherchent à le gérer et à s’y

adapter rapidement. Les systèmes d’évaluation de la performance se diversifient de plus en

plus à toutes les activités (administration, logistique, qualité, délais, conception des

produits…) et à tous les secteurs (public, associatif, commerce, services…).

Page 84: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

73

Ainsi, après avoir analysé et interprété les résultats de notre étude afin de pouvoir confirmer

ou infirmer les hypothèses de notre travail, nous avons trouvé que ces hypothèses ont été

vérifiées, confirmées sans doute que les objectifs de ce travail de recherche ont été atteints.

Car avant tout chose, le contrôle de gestion vise avant tout à atteindre une meilleure efficacité

des moyens mis en œuvre, qu’ils soient humains ou monétaires. Son rôle consiste donc

essentiellement à définir un meilleur chemin conduisant à l’objectif défini par l’entreprise, et,

de ce fait, à rentabiliser, outre les ressources financières, les ressources humaines dont il est

responsable, et qui font partie intégrante des facteurs de production. En fin de compte, alors

que la fonction financière privilégie l’étude des problèmes de risque et de rentabilité, le

contrôle de gestion s’intéresse essentiellement au concept d’efficacité des moyens de

production.

En effet, le concept de performance doit passer par des résultats financiers compétitifs en

même temps que par la préservation ou le développement des capacités et compétences

stratégiques de l’entreprise. La mesure de la performance ne se limite plus à la rentabilité et

aux résultats financiers ; d’autres facteurs sont pris en considération. Les décideurs en matière

de gestion sont confrontés à plusieurs informations qui ne sont pas directement tirées

d’indicateurs financiers issus de systèmes d’information de gestion. De plus, ces indicateurs

ne suffisent pas pour analyser et comprendre l’origine de leur réalisation ou leur variation.

L’observation scientifique rapprochée des décideurs au sein des organisations montre que la

prise de décision de gestion requiert des indicateurs à la fois qualitatifs, quantitatifs et

financiers.

L’ensemble de ce processus repose fortement sur les systèmes d’informations, qui sont

indispensables pour éclairer chacune des trois phases et envahissent la vie du contrôleur de

gestion. Pourtant, le contexte économique de plus en plus turbulent complexe et incertain, et

les nouveaux concepts mis en évidence par la théorie des organisations conduisent le

contrôleur de gestion à rechercher des informations physiques et qualitatives, avec d'autres

indicateurs que des indicateurs monétaires. Le système d'information dont il a besoin pour

réguler et contrôler, doit s'adapter au nouveau type de pilotage de l'entreprise et aux

évolutions qu'il faut maîtriser en permanence. Les indicateurs entre le système d'information

et le système de décision sont très fortes. Le contrôle de gestion, comme le système

d'information, influence donc la décision dans l'entreprise, tant tactique que stratégique.

Page 85: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

74

A l'inverse, on peut s'interroger sur l’utilité du système d'information au contrôle de gestion.

Il est ainsi nécessaire de poser la question suivante: quel type d'information et quelles

procédures de traitement de l'information utilisent plus spécifiquement le contrôleur de

gestion ? Cependant, les progrès enregistrés en matière des flux d’information de diverses

sources formelles et informelles ne doivent pas occulter une question essentielle : les

managers disposent-ils des informations suffisantes pour les éclairer dans leur prise de

décision ? De plus, toute organisation dispose d'un système d'information d'une forme ou

d'une autre, un grand nombre d'entre elles peuvent considérer qu'un système élémentaire leur

suffit. A quoi consacrer une somme d'efforts et d'argent pour améliorer un système

d'information ?

Consciente qu’aucune œuvre humaine n'étant parfaite, ce travail présente des insuffisances

aussi bien au niveau de la recherche documentaire qu'au niveau de l'analyse des données.

Persuadés que ce travail constitue une ébauche de recherche, seul le concert des critiques et

des suggestions de chacun rehaussera sa qualité afin de faire de lui un véritable outil d'analyse

pour améliorer le système d’information de l’AGRIFARM.

Page 86: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

I

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages généraux

H. Bouquin, Le contrôle de gestion, 5ème édition, gestion, PUF, 2001

H. Bouquin, La maîtrise des budgets dans l’entreprise, Universités francophones, EDICEF-AUPELF, 1992. 223 p.

H. Mintzberg, Le pouvoir dans les organisations, Les Éditions d'Organisation. 1990

J. Forget, Gestion budgétaire, Collection les mémentos de la finance ; ED d'organisation, 2005.

L. Christophe, R. Philippe, Pilotage, performance et benchmarking du système d'information, DUNOD ; 2e édition ; 272 pages

M. Gervais, Contrôle de gestion par le système budgétaire. VUIBERT ENTREPRISE Collection J.P. Helfer & J. Orsoni, 1987, 231 pages.

M. Gervais, G. Rochery, C. Duroco, Contrôle de gestion Études de cas, ED ECONOMICA, 1991.

M. Gervais, Contrôle de gestion et stratégie de l'entreprise, ED ECONOMICA, 1991.

P. Margerin, G. Ausset, Comptabilité analytique, Outil de gestion, Aide à la décision, SSEDIFOR- éditions d’Organisation, 1982.

P. Piget, Gestion financière de l'entreprise, ED ECONOMICA, 1998

R.Teller, Le contrôle de gestion : pour un pilotage intégré de la stratégie et de la finance, Éditions EMS. 1997

Stratégor, Politiques générales de l’entreprise, 3ème édition, DUNOD, 1997

Page 87: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

II

Ouvrages spécifiques

- Cours Contrôle de Gestion, Master II Comptabilité Audit et Contrôle, Gestion, 2013/2014

- Cours Comptabilité analytique d’exploitation, 2ème Année, Gestion, 2009/2010.

Webographie

- http:// buyeres_lyc.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/synthèse_chap3.pdf, Mai 2014.

- http://web.hec.ca/sites/mng/fichiers/presentationch14.pdf, Mai 2014

- http://fr.wikipedia.org, « système d’information », Mai, 2014

- http://www.blog.saeeed.com , « le contrôle de gestion apparition et évolution », Juin 2014

- http://www.unige.ch/fapse/SSE/groups/life/livres/organisations.html, Juin 2014

Page 88: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

ANNEXES

Page 89: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

III

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE I : Organigramme de la société AGRIFARM IV

ANNEXE II : Questionnaire V

ANNEXE III : Exemplaire de Bon de livraison externe (BLE) VIII

ANNEXE IV : Exemplaire de Bon de réception externe (BRE) IX

ANNEXE V : Tableau de rapprochement des œufs XI

Page 90: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

IV

ANNEXE I : Organigramme de la société AGRIFARM

FM

chauffeur

Resp. const°

ADM: AdministrationAss.: AssistantBat.ElvG: Batiment ElevageCDG: Contrôleur d gestionFM: Femme de menageFum, C.OAC: Fumugation, C Œuf à couver Mag.: MagasinierMaint.: MaintenancePM&Q: Project Manager and QualityResp. Rec: Responsable de RecouvrementResp.Adj: Responsable AdjointResp.V&M: Responsable Vaches et MoutonSéc: sécuritéSup.: SupervisseurVac.: Vaccination

Source: AGRIFARM, Juin 2014

Aide Mag

Maçons

Manœuvre

Séc.

Jardiniers

Resp. V&M

Agents Maint.

Resp. Fermes

Bat. ElvG

Fum, C.OAC

FM

Mag.

Resp. Maint.

Sup. Vac.

Opérateurs

Ass.

Resp. ElvG.Ass ADM

Chef Persl Resp. couvoir

Chauffeur

Resp. AdjResp. Rec

Ass ADM

Ass CDG

caissière

Resp. COM/L

chauffeur

Technico-Com/L

DAF

Sup- CDG

PM&Q

VETERINAIRE

PDG

DG

SECRETAIRE

CONSULTANT

Page 91: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

V

ANNEXE II: QUESTIONNAIRE

I) Concernant l’entreprise :

1- Historique de la société

o Statut juridique (raison sociale, forme juridique, capital social, NIF,

n°STAT, RCS, adresse, Tel, etc.)

o Activité de l’entreprise

o Organigramme général de l’entreprise

o Nombre d’employés

o Partenaire financier de l’entreprise

o Clients, fournisseurs, et concurrents de l’entreprise

o Délai de créances accordé aux clients et délai de paiement des fournisseurs

2- Quels est l’objectif principal et les objectifs spécifiques de la société ?

3- Quels sont les moyens utilisés pour atteindre ces objectifs ?

4- Quelle est la politique générale de votre entreprise, et les stratégies adoptées?

5- Existe-t-il un processus décisionnel au sein de votre organisation?

6- Perspectives d’avenir de votre entreprise ?

7- FFOM de l’AGRIFARM

o Forces de la société

o Faiblesses de la société

o Opportunités de la société

o Menaces par rapport à l’environnement

II) Concernant le thème : Amélioration du contrôle de gestion par le système

d’information (financière)

1- Existe-t-il un service qui ne se charge que du contrôle de gestion (CDG) dans

votre entreprise ?

2- Où est la place du CDG dans l’organigramme? pourquoi ?

3- Quelles sont ses missions dans votre société ?

4- Quel est selon vous le(s) principal (aux) objectif(s) du CDG ?

o Performance

o Efficacité

o Efficiences

o Autres à préciser

Page 92: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

VI

5- Comment fonctionne le CDG au sein de votre entité (en amont, en aval)?

6- Ses relations par rapport aux autres postes ?

7- Pourquoi le CDG est il indispensable au pilote de l’organisation ?

8- Quels sont les contraintes au niveau du CDG ?

o Organisation

o Délégation de pouvoir

o Manque de ressources

o Insuffisance des informations reçues

o Problèmes de communication

o Accès aux informations

o Autres à préciser

9- Avez-vous un système d’auto évaluation pour voir si le CDG est efficace ou

non ?

10- Si oui, qui effectue le suivi et contrôle du CDG ? comment ? Quand ? et

Pourquoi ?

11- Quels sont les documents produits par le CDG ?

o État des budgets

o Rapports

o Autres à préciser

12- Qui sont les utilisateurs de ces documents ? pourquoi ?

13- Quelles sont les informations que ces documents fournissent ?

14- Quels sont les outils utilisés par le CDG ?

o Tableaux de bord

o Budget

o Ratios

o Comptabilité générale

o Comptabilité analytique

o Autres à préciser

15- Pourquoi avez-vous choisis ces outils ?

16- Qui prennent les décisions ?

17- Quel est le niveau d’implication de la Direction dans le CDG?

18- Quels sont les types d’informations fournies par le CDG ?

19- D’où viennent ces informations et comment ?

Page 93: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

VII

20- Quelles sont les différents risques et fraudes liés à ces informations ?

21- Comment gère vous ces risques ?

22- Les mesures déjà prises face à ces risques ?

23- Les impacts de l’application de ces mesures ?

24- Comment se passe le système de communication ?

o Direct

o Indirect

25- FFOM du CDG

- Forces du CDG par rapport aux autres fonctions dans l’entreprise

- Ses faiblesses

- Ses opportunités

- Et ses menaces

26- Quels sont les mesures de performances financières de l’entreprise ?

27- Quels sont les indicateurs permettant de stipuler qu’un objectif est atteint ?

o Ratios

o Résultat

o Chiffres d’Affaires

o Autres à préciser

28- L’Entreprise ressent – elle les effets du contrôle de gestion (financier, humain,

etc.) ?

Oui Non

29- Quels sont les principaux tableaux de bord utilisés par le contrôleur de

gestion ?

o Axe commercial

o Axe production

o Axe financier

o Autres à préciser

30- Quels sont les diverses méthodes de valorisation employées par la société ? (ex : FIFO, CMUP, coûts complets, …)

Page 94: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

VIII

ANNEXE III : Exemplaire de Bon de livraison externe (BLE)

AGRIFARM Tana, le ………….20

Établissement SMTP Ambohibao– Antananarivo

MADAGASCAR

NIF: 4 000 049 914

STAT: 01462 11 2010 0 10943

RCS : 2010 B 00901

CF: 0160060/DGI-A N°xxxxxx

BON DE LIVRAISON

EXTERNE

Client : Fact : BC :

Le Magasinier Le transporteur La sécurité Le client

Nom et Signature Nom et Signature Nom et Signature Nom et Signature

Source : AGRIFARM, juin 2014

DESIGNATION QUANTITE REMARQUES

Page 95: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

IX

ANNEXE IV : Exemplaire de Bon de Réception externe (BRE)

AGRIFARM Tana, le ………….20

Établissement SMTP Ambohibao– Antananarivo

MADAGASCAR

NIF: 4 000 049 914

STAT: 01462 11 2010 0 10943

RCS: 2010 B 00901

CF: 0160060/DGI-A N°xxxxxx

BON DE LIVRAISON

EXTERNE

Fournisseur :

Le Fournisseur La sécurité Le Magasinier

Nom et Signature Nom et Signature Nom et Signature

Source : AGRIFARM, juin 2014

DESIGNATION QUANTITE Taux d'humidité REMARQUES

Page 96: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

X

ANNEXE V : Tableau de rapprochement des œufs RAPPROCHEMENT DES RECEPTIONS DES ŒUFS TALATA

Date : jj/mm /aaaa BON DE LIVRAISON TALATA

TOTAL ŒUFS LIVRES BON DE RECEPTION AMBOHIBAO

TOTAL ŒUFS RECUS Source : AGRIFARM, juin 2014

Bon de livraison Bon de livraison Bon de livraison Bon de livraison Bon de livraison Bon de livraisonN°xxxxxx- N° lot N°xxxxxx- N° lot N°xxxxxx- N° lot N°xxxxxx- N° lot N°xxxxxx- N° lot N°xxxxxx- N° lot

Œuf à couverPonte au solŒufs sales

Double jauneCassés

PoubellesTotal

Bon de Réception Bon de Réception Bon de Réception Bon de Réception Bon de Réception Bon de RéceptionAGRIFARM AGRIFARM AGRIFARM AGRIFARM AGRIFARM AGRIFARM

N°xxxxxx-N°lot N°xxxxxx-N°lot N°xxxxxx-N°lot N°xxxxxx-N°lot N°xxxxxx-N°lot N°xxxxxx-N°lotœufs incubables

Œufs non incubables très grosŒufs non incubables grosŒufs non incubables petit

Œufs cassésŒufs poubelles

Total

Page 97: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

XI

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS………………………………………………….………………………i

SOMMAIRE……………………………………………………….….………………………ii

RESUME……………………………………………………………….………….…………iii

LISTE DES ABREVIATIONS………...……………………….…….……………………..iv

LISTE DES FIGURES………………………………………….…………………………....v

LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………………vi

INTRODUCTION…………………………………………………….……………………....1

PARTIE I : CADRE DE L’ETUDE…………………………………………………………6

CHAPITRE I. PRESENTATION DE L’ENTITE ........................................................... 7

Section 1 : Historique de la société AGRIFARM.........…..………………………… ..……7

1.1 Identification de l’entreprise…..………………………………...…………………7

1.2 Autres informations……………..………………………………………………….7

Section 2 : Organisation …...….…………..……………………………………………….8

2.1 Organigramme…………..………………………………………………………….8

2.2 Les différents moyens employés par la société………….………………………..12

CHAPITRE II. APPROCHE THEORIQUE………………………..…………………..13

Section 1 : Contrôle de gestion………………………….………………………………13

1.1 Définitions………………………….…………………………………………….13

1.2 Caractéristiques du contrôle de gestion …………..……..………………………14 1.1.1 Rôle et mission……………………………………………………..14

1.1.2 Principes et fonctionnement………………………………………..15

1.1.3 Outils du contrôle d gestion………...……………………………...16

Section 2 : Système d’information…...……………………….........................................20

2.1 Définitions……………………………………………………………………….21

2.2 Caractéristiques du système d’information……………………...……………....21

2.2.1 Buts du système d’information…………………………….………….21

2.2.2 Fonctions du système d’information………………………………….21

Section 3 : Méthodologie………………………………………..…………………...….22

3.1 Collecte d’information………….……………………………………………….23

3.2 Traitement d’information ………….……………………………………………25

3.2.1 Le diagnostic SWOT……………………………..……………………26

3.3 Limites de l’étude…………………………………..……………………………27

Page 98: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

XII

PARTIE II : ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT ……...…………………………29

CHAPITRE III. ANALYSE AU NIVEAU DE L’ORGANISATION ........................... 30

Section 1 : Analyse du système d’information .................................................................. 30

1.1 Types de système d’information de la société……………………...…………….30

1.1.1 Le système manuel……………………………………………………...30

1.1.2 Le système informatisé………………………………………………….31

1.2 Les flux d’informations du service de contrôle…………...………………………32

1.2.1 Circuit d’information …………………………………………………...32

1.2.2 Circuit des documents ……………………………...…………………..33

Section 2 : Analyse FFOM ou (Force-Faiblesse- Opportunité et Menace)……….….….. 36

2.1 Les Forces et Faiblesses……………………..…………………………………...36

2.1.1 Les forces…………………………….………………………………….36

2.1.2 Les faiblesses……………….…………………………………………...37

2.2 Les Opportunités et Menaces…………………………………………………….38

2.2.1 Les opportunités………………………………………………………...38

2.2.2 Les menaces……………………………………………………………..39

CHAPITRE IV. ANALYSE AU NIVEAU TECHNIQUE……..……………………….40

Section 1 : Outils de gestion…………………… ..………….………………………….40

1.1 Les budgets………...……………………………………………………………40

1.1.1 Répartition de budget des charges……………………...……………….41

1.2 Le tableau de bord………………...……………………………………………..43

1.2.1 Conception du tableau de bord………………………………………….46

1.2.2 Les avantages de son établissement………….………………......……..46

1.3 Méthode de coût complet………………………….……………………………..47

1.3.1 La répartition des charges indirectes……………………...…………….47

1.3.2 Les inconvénients du coût complet……………………………………..47

Section 2 : Analyse technique………....…………………………………………………..48

2.1 Le contrôle interne………….…………………………………………………….48

2.2 La structure de gestion…………...………………………………………………49

PARTIE III : PROPOSITIONS D’ACTIONS ………...………………………………….51

CHAPITRE V. AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME

D’INFORMATION………………..…………………..……………………..………………52

Section 1 : Amélioration du système d’information………....…….………………….…52

Page 99: AMELIORATION DU CONTRÔLE DE GESTION PAR LE SYSTÈME D

XIII

1.1 Actions liés au domaine technique et organisationnel………………..…………52

1.1.1 Améliorations des moyens matériels………...…………………….52

1.1.2 Amélioration sur la structure d’organisation…...………………….53

Section 2 : Amélioration du système de contrôle de gestion……………..…………..…57

2.1 Amélioration des outils de gestion………….…………………………………….57

2.2 Amélioration du contrôle…………………….…………………………………...62

CHAPITRE VI. IMPACTS ET LIMITES…………………………….…………...…….64

Section 1 : Impacts des actions proposées…………..……………………………….….64

1.1 Impact au niveau de la prise de décision………………..………………………64

1.2 Impact au niveau des résultats…………...…………………………….………..66

Section 2 : Limites des améliorations .……………...…………………….……………..67

2.1 Limites au résultat…………………………………………..……...……………..67

2.2 Limites technologique……………………..……………………………………...68

2.3 Limite des outils de gestion……………………..………………………………...68

CONCLUSION…..………..…………………………………………………………………70

BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………..………….…….………I

ANNEXES………………………………………………………..……………….………....III

TABLE DES MATIERES…………………………..………………………………………XI