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Commune de Palaiseau 91 rue de Paris 91120 PALAISEAU ________ Aménagement de l’Espace Naturel Sensible du secteur de Fourcherolles-Moulin de la Planche, des berges de l’Yvette et de ses abords Etude de Faisabilité et Présentation de l’Avant-Projet Etabli par : 18 rue J.-M. Poulmarch BP 217 94203 Ivry-sur-Seine Cedex Tél. : 01 46 58 50 00 Fax : 01 46 58 88 33 [email protected] Janvier 2008

Aménagement de l’Espace Naturel Sensible du … · Aménagement de l’Espace Naturel Sensible du secteur de Fourcherolles-Moulin de la Planche, des berges de l’Yvette et de

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Commune de Palaiseau 91 rue de Paris

91120 PALAISEAU

________ Aménagement de l’Espace Naturel Sensible du secteur

de Fourcherolles-Moulin de la Planche, des berges de l’Yvette et de ses abords

Etude de Faisabilité et Présentation de l’Avant-Projet

Etabli par :

18 rue J.-M. Poulmarch BP 217 94203 Ivry-sur-Seine Cedex Tél. : 01 46 58 50 00 Fax : 01 46 58 88 33 [email protected]

Janvier 2008

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III. DESCRIPTION DES AMENAGEMENTS III.1. Présentation du projet dans ses grandes lignes Les grands principes du parti d’aménagement

• Mieux mettre en valeur le cours d’eau et ses milieux naturels associés, en permettant à la végétation de mieux s’exprimer (relation terre-eau améliorée, renforcement de la biodiversité) et en rapprochant le promeneur de l’eau, tout en respectant les contraintes d’écoulement en période de crue (réf. crue 1978)

• Retrouver certains éléments identitaires du cours d’eau, en particulier des

sinuosités encore attestées par la limite communale et les certaines de parcelles sur le cadastre (lit secondaire) ainsi que les annexes hydrauliques importantes pour la vie de la faune et la flore du cours d’eau

• Créer une zone d’expansion de crue sur un territoire couvert par un PPRI et

concevoir des aménagements non générateurs d’inondations (bras secondaire inondable, adoucissement de berges…)

• Valoriser d’autres milieux humides écologiquement intéressants,

complémentaires à l’Yvette (mares, sources, boisés humides, prairies humides et fraîches)

• Préserver une offre de tranquillité dans les boisés, en limitant les

cheminements diffus et en regroupant les circulations sur certains tronçons

• Créer une promenade en limitant les effets de promiscuité de berge à berge, en particulier en évitant les vis-à-vis trop directs avec la promenade de rive droite, située sur la commune de Villebon-sur-Yvette

• Utiliser toute l’épaisseur du territoire pour intégrer dans la valorisation du

cours d’eau ses fonds humides et marécageux, très intéressants au niveau écologique, possédant des espèces rares voir protégées, et pour offrir de multiples séquences paysagères, sans toutefois morceler les espaces ouverts (usages, milieux)

• Mettre en place une circulation piétonne et cycle, en respectant les rythmes

de promenade de chaque mode (plus d’éléments sensibles à voir et découvrir pour les piétons par exemple) et en garantissant la préservation des milieux (boisés, humides)

• Créer une promenade en limitant les effets de promiscuité de berge à berge,

en particulier en évitant les vis-à-vis trop directs avec la promenade de rive droite, située sur la commune de Villebon-sur-Yvette

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• Utiliser toute l’épaisseur du territoire pour intégrer dans la valorisation du

cours d’eau ses fonds humides et marécageux, très intéressants au niveau écologique, possédant des espèces rares voir protégées, et pour offrir de multiples séquences paysagères, sans toutefois morceler les espaces ouverts (usages, milieux)

• Mettre en place une circulation piétonne et cycle, en respectant les rythmes

de promenade de chaque mode (plus d’éléments sensibles à voir et découvrir pour les piétons par exemple) et en garantissant la préservation des milieux (boisés, humides)

• Mieux structurer les stationnements en les éloignant de l’eau et en les

rapprochant des accès

• Proposer des accès bien répartis sur l’ensemble du territoire, à partir des pôles de vie, et faciliter à l’est les connexions rive droite/ rive gauche, par la création de passerelles nouvelles.

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Les principales composantes du projet Le projet prévoit notamment les aménagements suivants :

Traitement léger des berges, de manière à assouplir la ligne de crête et à permettre l’installation ponctuelle de banquettes intermédiaires, sans pour autant endommager le patrimoine ligneux précieux à cet endroit

Remodelage de berges sur des linéaires circonstanciés (peu boisées ou avec

des ligneux en mauvais état sanitaire), de manière à coucher le talus, à renforcer les relations terre-eau et à permettre l’installation d’une végétation aquatique plus importante

Création d’une mare temporaire par décaissement léger et imperméabilisation

naturelle d’une dépression existante à l’ouest du site

Mise à ciel ouvert de l’écoulement actuellement canalisé d’une petite source (résurgence de nappe) par la création d’un lit en matériaux naturels et le traitement de son point de rejet dans l’Yvette de façon rustique

Réhabilitation d’une source et d’une mare forestière dans le lit majeur de

l’Yvette, en pied de coteau, à l’est du site

Création d’une zone d’expansion de crue et d’une zone de roselière connexe, à l’aval du site, en direction du moulin de la Planche, par terrassement en déblais

Création, au même endroit, d’un bras secondaire connecté à l’aval et

à l’amont, en rive gauche du lit mineur actuel, se mettant en charge par temps de pluie

Création d’un chemin piéton au cœur du site et d’une piste cycle en limite de

la zone

Création et implantation de deux passerelles

Création et aménagement d’une zone de stationnement au nord du site, loin de l’Yvette, et retrait du stationnement informel en bord de cours d’eau

Démolition de divers édicules et de zones remblayées situés aujourd’hui en

zone de grand écoulement

Plantations de vergers identitaires et de haies

Installation de prairies mésophiles et humides

Revitalisation de boisés, mise en sécurité et diversification des essences.

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III .2. Présentation des principaux travaux aquatiques III.2.1. Remodelages de berges pour création de pentes douces

Caractéristiques du projet

- Remodelage de berge de l’Yvette (création de pentes douces, arasement de crêtes de talus) sur une longueur de 930 m

Plusieurs remodelages de berges sont prévus sur le cours d’eau. Ces remodelages concernent uniquement la création de pentes douces et la reconstitution de berges plus naturelles. Ces remodelages sont localisés sur le plan général. Ces travaux sont réalisés sur une partie des berges où la ripisylve est peu développée et sans intérêt écologique (présence de plantes envahissantes). Ils ne nécessitent l’abattage d’aucun arbre. Les remodelages de berges comprennent des élargissements du lit propices au développement de la végétation aquatique, à la population piscicole et à différents groupes de la faune (avifaune, odonates par exemple…). Un lit mineur d’étiage sera cependant maintenu. Les berges adoucies, soumises au passage de la crue, seront stabilisées au moyen de techniques de génie végétal faisant recours à la cohésion racinaire. A partir d’une situation actuelle de berges en pente raide, sans contact terre-eau, selon l’intérêt de la végétation ligneuse et sa présence ou absence sur le linéaire, les remodelages de berges seront modestes (assouplissement de la ligne de crête, création de banquettes intermédiaires) ou plus importants (remodelage de berges en pente douce et installation de roselière). Les zones de traitement léger de berges sont localisées sur le plan ci-après par un trait bleu foncé. Les zones de remodelage de berges avec couchage de talus sont situées sur le plan avec une trame jaune et verte.

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Les figures ci-après sont des coupes-types des deux cas d’intervention sur les berges (voir localisation des coupes types 1 et 2 sur le plan précédent). L’état initial de la berge (= terrain naturel actuel) est figuré sur les coupes par un traitillé (- - - - ). Cas 1. Ecrêtage de la tête de berge. L’adoucissement de berge consiste dans un talutage léger de l’existant qui dégage la section d’écoulement au-dessus de la ligne d’étiage calée par le clapet du moulin de la Planche, la largeur en gueule de l’Yvette étant agrandie de 10,5 m à 13,1 m. Cas 2. Remodelage de berge. Il consiste dans un talutage conséquent des berges qui dégage, de la section d’écoulement au-dessus de la ligne d’eau d’étiage, la largeur en gueule agrandie de 10,2 m à 21,2 m.

Coupe n°1

Coupe n°2

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Techniques utilisées pour le traitement et la stabilisation des berges Les berges actuelles sont actuellement enherbées de haut en bas. Les terrassements de berge auront lieu uniquement en déblai au moyen d’engins hydrauliques munis de godets de curage ou de godets à dents. Aucun remodelage ne sera réalisé en remblai, par apport de matière, en raison de la présence de la rivière. Le remodelage des berges permettra d’obtenir des pentes de talus systématiquement moins importantes qu’à l’heure actuelle, d’où une sensibilité moindre à l’éboulement. La stabilisation des berges sera réalisée entièrement au moyen de technique du génie végétal, en utilisant des plantes (herbacées et ligneuses) en lieu et place de matériaux de construction inertes. Les plantes offrent en effet une résistance aux forces d’arrachement égales ou même parfois supérieures aux techniques d’enrochement en particulier. De plus, grâce à leur souplesse, elles contribuent à la dissipation de l’énergie des flots et à l’autoépuration du cours d’eau, tout en permettant un meilleur fonctionnement écologique des berges et un embellissement significatif du paysage. Les surfaces terrassées seront ensemencées avec un mélange riche en graminées à croissance rapide, adaptées aux conditions édaphiques, contenant par exemple de la Baldingère, la Fétuque des prés, du Raygrass anglais, du Pâturin des prés, du Trèfle blanc, enrichi de diverses plantes aquatiques rivulaires comme la Salicaire, l’Eupatoire chanvrine… D’autres espèces naturelles présentes dans le stock grainier du site ou apportées par le cours d’eau viendront compléter spontanément cette recolonisation végétale des terrains remodelés. Il n’est pas prévu de recourir à la pose de géotextiles pour le réaménagement. Sur les portions où la section hydraulique élargie le permet, il sera procédé à la plantation, en crête de berge, d’arbres indigènes (Aulne glutineux, Cerisier à grappe, Saule blanc, Saule fragile…) et d’arbustes indigènes (Aubépine, Noisetier, Fusain…) adaptés aux conditions du sol, qui contribueront au renforcement à moyen terme de la stabilité des berges. Les ligneux ne seront néanmoins pas plantés dans le lit mineur de l’Yvette, de manière à ne pas entraîner de perte de charge liées à l’accroissement du coefficient de rugosité des berges. Objectifs attendus des aménagements de berges : Les principaux objectifs attendus de ces aménagements de berges sont l’accroissement des surfaces de contacts et d’échanges réguliers entre la terre et l’eau, la création de nouveaux biotopes permettant le développement de nouvelles formations végétales (plantes hydrophytes, hélophytes, mégaphorbiaie, prairies humides à fraîches…), la diversification des milieux, notamment l’apparition de zones refuges pour la petite faune (Batraciens et Odonates notamment). En outre, la suppression, grâce au remodelage des berges, des zones de falaises abruptes voisines du sentier de promenade existant permettra d’accroître sensiblement la sécurité du public, étant entendu que la pose de barrières est incompatible avec les contraintes d’écoulement de la rivière en crue.

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Un lit mineur d’étiage sera maintenu dans le cadre des adoucissements de berges. Ce type d’aménagement permettra d’éviter une stagnation de l’eau et un réchauffement en période d’étiage, phénomènes susceptibles d’entraîner une baisse de la qualité de l’eau.

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Les remodelages de berge réalisés en rive gauche respecteront une distance de sécurité suffisante vis-à-vis du collecteur d’eaux usées DN800 qui longe la berge sur une partie du linéaire. Ils se tiendront à une dizaine de mètres sur la première moitié amont du linéaire, pour s’en écarter et se placer sous un chemin d’exploitation sur la seconde partie aval du périmètre, se trouvant alors à plus de 40 m du cours d’eau. En altimétrie, en accord avec les Services Techniques du SIAHVY, les terrassements, lorsqu’ils se rapprocheront de l’assainissement sur certains tronçons limités du linéaires, se tiendront à plus de 1,20 m de la paroi extérieure de la canalisation (voir schéma de principe ci-après). Ceci permet d’éviter des voies de pénétration de l’eau et des fissurations du collecteur d’eaux usées, avec les risques de pollution du cours d’eau.

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Schéma de protection de la canalisation d’assainissement EU diam. 800 mm du SIAHVY au cours des terrassements en déblais de remodelage de berge

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III.2.2. Création d’un bras secondaire sur le cours d’eau

Caractéristiques du projet

- Création d’un bras secondaire sur le cours d’eau sur une longueur de 70 ml

La réalisation d’un bras secondaire, en lien avec la création d’une dépression, sera effectuée à l’aval du site, dans une zone aujourd’hui en friche. La longueur concernée est de 70 ml. Les terrassements seront réalisés à sec, en tirant profit d’une fenêtre climatique anticyclonique favorable. Il n’est pas prévu de mettre en place de batardeaux dans le cadre du chantier. Le raccordement du bras secondaire, tant à l’aval qu’à l’amont, ne sera effectué qu’une fois les terrassements « intérieurs » du bras secondaire achevés, par retrait progressif d’une bande de terrain vierge maintenu à la périphérie de la zone de travail. Cette annexe hydraulique permettra une diversification forte des conditions écologiques du milieu sur ce bief de rivière. Cette nouvelle composante offrira ainsi, en pleine lumière, plusieurs biotopes non représentés sur le site à ce jour (ou de manière extrêmement marginale), comme les zones de vasière, les roselières, les mégaphorbiaies et les prairies humides à fraîches. Le site pourra, par conséquent, s’enrichir de biocénoses nouvelles, sans pour autant perturber le fonctionnement hydraulique du cours d’eau. Cette zone humide constitue également une zone d’eau beaucoup plus calme, notamment en période de crue, où la rivière, prise entre des deux berges abruptes, fonctionne comme une véritable « chasse d’eau », exerçant une force tractrice considérable, très dommageable pour la petite faune aquatique. Les ceintures de végétation qui pourront se développer sur le site remodelé, en fonction des gradients d’humidité, représentent des zones d’abri pour le frai, des habitats essentiels pour les Odonates, des sources alimentaires importantes (feuilles,

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graines, nectar, insectes), des sources d’approvisionnement pour la construction de nids (limbes, boue pour les hirondelles…). Au plan hydrographique, ce bras secondaire offre un nouvel espace de liberté pour la rivière qui a été amputé de tous ses méandres par les rectifications successives intervenues au cours des siècles passés3. Il constitue, de fait, une zone d’expansion de crue pour l’Yvette, dans la mesure où les terrassements en déblais réalisés laisseront place, en berge de rive gauche, à la pénétration des terres abaissées par la lame d’eau. Concrètement, la cote du radier du bras secondaire sera légèrement supérieure (au moins 20 cm) à celle du bras principal de l’Yvette, de telle sorte que ce lit secondaire ne soit emprunté, par la rivière, qu’en période de crue (crues de retour fréquent, dès les petites pluies), comme on le voit sur la coupe page suivante. En étiage, la totalité des eaux de la rivière s’écoulera dans le chenal principal. L’eau retenue dans les micro-dépressions ponctuant le bras secondaire sera évapotranspirée ou s’infiltrera progressivement dans le sol (substrat graveleux), évitant du même coup la stagnation prolongée pouvant conduire à des phénomènes de cloaque. La proximité de la nappe de la rivière permettra toutefois à la végétation hélophyte (comme la Baldingère et le Roseau, notamment), grâce à son enracinement profond et à la présence d’organes souterrains accumulateurs de réserves (rhizomes), de se maintenir, même en absence d’eau libre superficielle. Ce nouveau lit sera terrassé en pente très douce, avec des zones de débordement, tout en ayant un lit mineur. L’entretien de ce bras, en dehors du nettoiement régulier des parties terrestres comme humides, sera réalisé en respectant les principes de la gestion écologique des espaces naturels et aquatiques, c’est-à-dire : - en prenant en compte le stade de développement (phénologie) des formations végétales, pour permettre la montée à graines ; - en évitant la période de reproduction des batraciens et de l’avifaune inféodée à ce type de milieu (comme la Rousserolle effarvatte et le Bruant des roseaux, par exemple) ; - en intervenant chaque année sur une partie seulement des formations végétales (faucardage partiel et fauche rotative, par exemple) ; - en coupant régulièrement les recrus de ligneux (Aulnes, Saules principalement) risquant de refermer progressivement le milieu et en luttant mécaniquement contre les espèces envahissantes, comme la Renouée du Japon. La création d’un relief vallonné permettra la mécanisation de cet entretien (motofaucheuse, débroussailleuse, etc.).

3 Voir à ce propos, au chapitre IV.1 « Situation géographique », l’ancien tracé (en rouge) de l’Yvette qui constitue encore à ce jour la limite administrative entre les deux communes voisines de Palaiseau et de Villebon.

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III.2.3. Consolidation de berges à l’aplomb de passerelles par des techniques mixtes

Caractéristiques du projet

Consolidation de berges à l’aplomb de la future passerelle de franchissement de l’Yvette et du débouché à ciel ouvert de la conduite EP DN 400, sur 10 mètres de part et d’autre de chaque culée, par des techniques mixtes

Un ouvrage de franchissement sera implanté pour permettre la traversée de la rivière à l’amont immédiat d’un bras secondaire et de la dépression humide (voir carte générale des aménagements). La consolidation des berges à l‘aplomb de la future passerelle concernera 10 m de part et d’autre de la culée. Les techniques de consolidation de berges seront mixtes, combinant la mise en place de blocs de roches et une végétalisation de type génie biologique. L’enrochement sera réalisé sur un linéaire de 5 m, avec des dalles de meulière lourdes (min. 0,4 t) fondées en pied de berge sur un lit de cailloux, avec une bêche d’ancrage ; les pierres seront disposées avec une inclinaison de 10° environ vers la berge et un tuilage sur la moitié de la surface. La transition avec le talus stabilisé sera réalisée par mise en œuvre d’un matelas d’enrochement (de type matelas Reno) sur 2,5 m de longueur, à l’amont et à l’aval de l’enrochement. L’ensemble sera végétalisé au moyen de boutures de saules. En complément, un traitement des berges sera effectué sur 5 m à l’amont et à l’aval du dispositif, au moyen de lits de plants et de plançons de saules, couplés à un semis graminéen dense.

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III.2.4. Installation d’une passerelle franchissant le cours d’eau et pose de pontons

Caractéristiques du projet

Installation d’une passerelle de 19 m (surface masquée par l’emprise de la passerelle de 6m²)

Une passerelle de 19 m sera implantée pour permettre la traversée de la rivière à l’aval du site, directement à l’amont du bras secondaire (voir carte ci-dessous). L’ouvrage sera fondé sur pieux bois battus à l’extérieur du lit mineur de la rivière, dans le lit majeur du cours d’eau. La passerelle sera en bois, pour le plancher et la main courante et en métal pour le garde-corps et le tablier, de manière à réduire les épaisseurs. Les berges seront stabilisées par techniques mixtes (enrochement et végétalisation) au droit de l’ouvrage. L’impact hydraulique de la passerelle été étudié dans le cadre d’une modélisation qui figure en annexe du présent rapport.

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Le schéma de principe de la passerelle est le suivant :

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Un ponton sera implanté à l’est du site (pointillé de teinte Bordeaux sur le plan) pour permettre le franchissement d’une portion de zone humide créée (roselière). Il sera constitué de fondations sur pieux battus, d’un tablier et d’un plancher bois, y compris des cale-pieds (voir coupe schématique ci-après). Ce cheminement sur ponton bois permettra aux promeneurs de découvrir – à pieds secs et sans endommager le milieu - les ambiances et le milieu de la roselière, en passant par les différentes ceintures de végétations qui se succèdent entre la prairie de fauche mésophile en fond de vallée et le cours de la rivière. Cet ouvrage sera réalisé en bois indigène, à une hauteur du sol toujours inférieure à 1 m, sans garde-corps, avec des cale-pieds latéraux. Sa présence sera donc très discrète et bien intégrée dans le milieu naturel. Il reste par ailleurs situé à bonne distance du bras secondaire, laissant intacte une frange sensible de la roselière.

Ponton

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III.2.5. Réhabilitation de zone humide et création de mares

Caractéristiques du projet

- Réhabilitation d’une zone humide liée à l’écoulement d’une source, indépendante du cours de l’Yvette, d’une surface de 0,07 ha (= inférieure à 0,1 ha) -Création de deux mares temporaires d’une surface totale de 0.020 ha

Le projet comprend, de l’ouest vers l’est :

A/ A l’Ouest du site, l’aménagement d’un point de rejet d’un avaloir d’eau pluviale situé à la hauteur de la rue de Fourcherolles ainsi que la confortation d’une mare. Les travaux consistent en la réalisation d’un dispositif de brise-jet pour limiter l’érosion du talus et du milieu récepteur par dissipation de l’énergie cynétique de l’eau sur un substrat minéral et non terreux, et la création d’une mare temporaire par décaissement léger et imperméabilisation naturelle d’une dépression existante à l’ouest du site (surface de 200 m²). Le brise-jet sera effectué de manière rustique, en constituant un radier avec des dalles de meulières massives, non maçonnées, agencées sur quelques m² en forme de marches successives, de manière à permettre l’installation de végétation interstitielle. Les mares temporaires seront créées par terrassement superficiel et compactage du sol, suivi d’un apport sur 30 cm environ de matériau naturel argileux collecté lors des terrassements du bras secondaire.

B/ De nombreuses petites sources temporaires s’épanchent sur le flanc du

coteau de rive gauche de l’Yvette à Palaiseau. Ces sources ont été le plus souvent canalisées à l’époque où les terrains étaient utilisés pour la production fruitière (vergers de pommiers et de pruniers, notamment). L’objectif du projet est de permettre à l’un de ces minces filets d’eau d’humecter au passage de nouveaux biotopes. La mise à ciel ouvert sur 120 m de l’écoulement actuellement canalisé sera réalisé grâce à la création d’un lit en matériaux naturels (terrassement en déblai y compris la création de petites vasques et de marches) et le traitement de son point de rejet dans l’Yvette (en rive gauche, à l’aval de la première passerelle existante), de façon rustique (pose de dalles de roche massive sur un lit de mortier, de manière à éviter l’érosion hydraulique de la berge de l’Yvette). Le passage du chemin au-dessus de l’écoulement sera réalisé en posant un petit caillebotis en bois.

C/ La réhabilitation d’une source et d’une mare forestière existante à l’est du site. Les travaux comprennent : le retrait des déchets, des éclaircies forestières, un reprofilage léger de cette zone avec le surcreusement d’une ancienne zone humide 700 m². La réouverture du site, devenu très obscur, est nécessaire pour permettre le maintien d’une faune et d’une flore diversifiées : aucun travaux de débardage n’a eu lieu depuis la tempête de décembre 1999

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et les opérations consisteront donc en un retrait de chablis excédentaire, un repositionnement des souches et un élagage sélectif des arbres alentours. Les saules poussant au sein de la mare seront retirés. Un nettoyage permettra le retrait des déchets accumulés sur le site au cours des dernières décennies. Rappelons que cet ensemble sera visible depuis la future piste cycle qui sera réalisée dans le prolongement du chemin d’exploitation existant.

L’ensemble de ces travaux (points A, B et C), localisés sur l’extrait de plan présenté ci-après, correspond à ces surfaces.

Point A Point B

Point C

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IV.4. Gestion future du site, moyens de surveillance et de suivi L’entretien sera réalisé entièrement sous maîtrise d’ouvrage de la commune de Palaiseau, dans une optique de gestion différenciée. Les tâches d’entretien seront effectuées sur la base du plan de gestion du site élaboré par le maître d’œuvre du projet, spécialisé en génie écologique et gestion différenciée des sites naturels. Le Conseil Général de l’Essonne apportera également ses compétences et son savoir-faire pour la bonne gestion de cet Espace Naturel Sensible.

Le site sera géré selon les techniques de l’entretien écologique des milieux, en mettant un accent particulier sur la gestion extensive des prairies, la gestion naturaliste de la ripisylve et un entretien différencié des berges des cours d’eau et des zones humides (petite roselière). Il est prévu : un faucardage tous les deux ans sur la roselière, deux fauches par an des prairies extensives tandis que les bords des chemins de promenade seront tondus plus régulièrement, de manière à obtenir un aspect maîtrisé de la végétation pour l’accueil du public. Les berges seront gérées en fauche extensive et tardive sur une grande partie du linéaire. Un contrôle du bois mort sera effectué, tout en maintenant des chablis et des chandelles. L’entretien comprendra également le retrait des embâcles. Une attention particulière sera également portée sur le contrôle des espèces végétales envahissantes, comme la Renouée du Japon. Le plan ci-après donne une synthèse des différentes actions de gestion. Un suivi du site sera effectué par la ville de Palaiseau dans le contexte de la prise en charge de l’entretien du site par cette commune et de son évaluation régulière. Ce suivi comprendra une mise à jour des inventaires écologiques réalisés dans le cadre du projet. Ces derniers permettront de vérifier qu’il y a bien une amélioration des milieux aquatiques et naturels. Des échanges réguliers auront lieu avec le SIAHVY, à partir des données qualité de l’eau du Syndicat et de la DIREN, pour vérifier que la qualité de l’eau est maintenue ou que celle-ci s’améliore.

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V. Annexes

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Annexe 1 : Plan général du projet et coupes

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Plan masse du projet –

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Modélisation de la nouvelle passerelle

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Annexe 2 - Listes des plantes inventoriées sur le site de Fourcherolles et des berges de l’Yvette à Palaiseau (période : printemps-été 2005-2006)

Français Nom Ache nodiflore / Ache faux Cresson / Céléri à fleurs nodales Helosciadium nodiflorum (L.) W.D.J.Koch Achillée Millefeuille Achillea millefolium L. Agripaume Cardiaque Leonurus cardiaca L. Ail des ours Allium ursinum L. Alliaire Alliaria petiolata (M.Bieb.) Cavara & Grande Amarante hybride Amaranthus hybridus L. Angélique des bois Angelica sylvestris L. Arabette de Thalius / Arabette des dames / Arabidopsis de Thalius Arabidopsis thaliana (L.) Heynh. Armoise commune Artemisia vulgaris L. Arum d'Italie / Gouet d'Italie Arum italicum Mill. Arum tacheté / Gouet tacheté Arum maculatum L. Aubépine à un style Crataegus monogyna Jacq. Aulne glutineux Alnus glutinosa (L.) Gaertn. Baldingère faux Roseau Phalaris arundinacea L. Bardane commune / Bardane officinale / Grande Bardane Arctium lappa L. Benoîte des villes / Benoîte commune Geum urbanum L. Bouleau verruqueux Betula pendula Roth Bourse-à-pasteur Capsella bursa-pastoris (L.) Medik. Brachypode des bois Brachypodium sylvaticum (Huds.) P.Beauv. Brome fausse Orge / Brome mou Bromus hordeaceus L. Brome inerme Bromus inermis Leyss. Brome stérile Bromus sterilis L. Buddléia de David Buddleja davidii Franch. Cardamine des prés Cardamine pratensis L. Cardamine hérissée / Cardamine hirsute Cardamine hirsuta L. Carex à épis espacés Carex remota L. Carotte sauvage Daucus carota L. Centaurée Jacée Centaurea jacea L. Cératophylle immergé / Cornifle immergé Ceratophyllum demersum L. Cerfeuil des bois / Cerfeuil sauvage Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm. Cerisier de sainte Lucie Prunus mahaleb L. Chardon crépu Carduus crispus L. Charme Carpinus betulus L. Chêne pédonculé Quercus robur L. Chénopode blanc Chenopodium album L. Chiendent rampant / Petit Chiendent / Chiendent officinal Elytrigia repens (L.) Desv. ex Nevski Circée de Paris / Circée commune Circaea lutetiana L. Cirse des champs Cirsium arvense (L.) Scop. Cirse des marais Cirsium palustre (L.) Scop. Clématite des haies Clematis vitalba L. Compagnon blanc Silene latifolia Poir. subsp. alba (Mill.) Greuter & Burdet Cornouiller sanguin Cornus sanguinea L. Cotoneaster sp. Cotoneaster sp. Crépide capillaire Crepis capillaris (L.) Wallr. Crépide hérissée Crepis setosa Haller f. Dactyle aggloméré Dactylis glomerata L. Digitaire commune / Digitaire sanguine Digitaria sanguinalis (L.) Scop. Douce-amère / Morelle Douce-amère Solanum dulcamara L. Épiaire des bois Stachys sylvatica L. Épilobe à tiges carrées Epilobium tetragonum L. Épilobe hérissé / Épilobe à grandes fleurs Epilobium hirsutum L. Épipactis Helléborine / Épipactis à larges feuilles Epipactis helleborine (L.) Crantz

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Français Nom Érable champêtre Acer campestre L. Érable Negundo Acer negundo L. Érable Plane Acer platanoides L. Érable Sycomore Acer pseudoplatanus L. Eupatoire Chanvrine Eupatorium cannabinum L. Fétuque faux Roseau / Fétuque Roseau Festuca arundinacea Schreb. Ficaire Ranunculus ficaria L. Fléole des prés Phleum pratense L. Fougère mâle Dryopteris filix-mas (L.) Schott Fraisier à fleurs jaunes / Fraisier des Indes Duchesnea indica (Andrews) Focke Fraisier des bois Fragaria vesca L. Frêne commun / Frêne élevé Fraxinus excelsior L. Fromental Arrhenatherum elatius (L.) P.Beauv. ex J.Presl & C.Presl Gaillet Gratteron Galium aparine L. Géranium à feuilles découpées / Géranium découpé Geranium dissectum L. Géranium des Pyrénées Geranium pyrenaicum Burm.f. Géranium Herbe à Robert Geranium robertianum L. Glycérie à feuilles pliées / Glycérie pliée / Glycérie plissée Glyceria notata Chevall. Grand Plantain Plantago major L. Grande Berce / Berce des prés Heracleum sphondylium L. Grande Chélidoine Chelidonium majus L. Grande Consoude / Consoude officinale Symphytum officinale L. Grande Ortie / Ortie dioïque Urtica dioica L. Groseillier rouge Ribes rubrum L. Gui Viscum album L. Hêtre Fagus sylvatica L. Houblon Humulus lupulus L. Houlque laineuse Holcus lanatus L. Houx Ilex aquifolium L. If Taxus baccata L. Iris des marais / Iris faux Acore Iris pseudacorus L. Jacinthe des bois Hyacinthoides non-scripta (L.) Chouard ex Rothm. Jonc diffus Juncus effusus L. Laiteron maraîcher / Laiteron potager Sonchus oleraceus L. Laitue Scariole / Laitue sauvage Lactuca serriola L. Lamier blanc Lamium album L. Lamier pourpre Lamium purpureum L. Lampsane commune Lapsana communis L. Lathrée Clandestine Lathraea clandestina L. Laurier-cerise Prunus laurocerasus L. Lentille d'eau minuscule Lemna minuta Kunth Lierre Hedera helix L. Lierre terrestre / Gléchome Lierre terrestre Glechoma hederacea L. Linaire commune Linaria vulgaris Mill. Liondent d'automne Leontodon autumnalis L. Liseron des haies Calystegia sepium (L.) R.Br. Lotier corniculé / Lotier commun Lotus corniculatus L. Luzerne cultivée Medicago sativa L. Luzerne d'Arabie / Luzerne tachetée Medicago arabica (L.) Huds. Luzerne Lupuline Medicago lupulina L. Lycope d'Europe Lycopus europaeus L. Mâche potagère / Doucette du potager Valerianella locusta (L.) Laterr. Marronnier d'Inde Aesculus hippocastanum L. Mélilot blanc Melilotus albus Medik. Menthe à feuilles rondes / Menthe odorante Mentha suaveolens Ehrh. Menthe aquatique Mentha aquatica L. Merisier Prunus avium (L.) L. Myosotis des bois Myosotis sylvatica Hoffm. Myriophylle en épi Myriophyllum spicatum L.

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Français Nom Noisetier Corylus avellana L. Noyer Juglans regia L. Onagre bisannuelle Oenothera biennis L. Orge des rats Hordeum murinum L. Oseille sanguine / Patience sanguine / Patience des bois Rumex sanguineus L. Pâquerette vivace Bellis perennis L. Passerage Drave / Cardaire Drave Lepidium draba L. Pâturin annuel Poa annua L. Pâturin commun / Pâturin rude Poa trivialis L. Pâturin des bois Poa nemoralis L. Petite Bardane Arctium minus (Hill) Bernh. Peuplier noir Populus nigra L. Pissenlit sp. (officinal) Taraxacum sp. ["officinale Weber"] Plantain bâtard / Plantain blanc Plantago media L. Plantain lancéolé Plantago lanceolata L. Platane d'Espagne Platanus hispanica Mill. ex Münchh. Platanthère à fleurs verdâtres Platanthera chlorantha (Custer) Rchb. Pommier des bois / Pommier sauvage Malus sylvestris Mill. Potentille des oies Potentilla anserina L. Potentille rampante / Quintefeuille Potentilla reptans L. Prêle des champs Equisetum arvense L. Primevère des bois / Primevère élevée Primula elatior (L.) Hill Prunellier / Épine noire Prunus spinosa L. Prunier cultivé Prunus domestica L. Prunier-cerise Prunus cerasifera Ehrh. Pulicaire dysentérique Pulicaria dysenterica (L.) Bernh. Pyracantha Pyracantha sp. Rapistre rugueux Rapistrum rugosum (L.) All. Ray-grass commun / Ray-grass anglais Lolium perenne L. Renoncule rampante Ranunculus repens L. Renouée du Japon Reynoutria japonica Houtt. Renouée Persicaire / Persicaire Polygonum persicaria L. Robinier Robinia pseudoacacia L. Ronce sp. Rubus sp. Roseau Phragmites australis (Cav.) Steud. Rumex à feuilles obtuses / Oseille à feuilles obtuses / Patience à feuilles obtuses

Rumex obtusifolius L. Rumex crépu / Oseille crépue / Patience crépue Rumex crispus L. Salicaire commune / Salicaire officinale Lythrum salicaria L. Saponaire officinale Saponaria officinalis L. Saule blanc Salix alba L. Saule fragile / Saule cassant Salix fragilis L. Saule Marsault Salix caprea L. Saule pleureur Salix x sepulcralis Simonk. [alba subsp. alba x

babylonica] Scolopendre Phyllitis scolopendrium (L.) Newman Scrofulaire à oreillettes Scrophularia auriculata Loefl. ex L. Séneçon du Cap / Séneçon de Mazamet Senecio inaequidens DC. Solidage du Canada Solidago canadensis L. Stellaire intermédiaire / Morgeline Stellaria media (L.) Vill. Sureau noir Sambucus nigra L. Sureau Yèble Sambucus ebulus L. Symphorine blanche Symphoricarpos albus (L.) S.F.Blake Tanaisie commune Tanacetum vulgare L. Torilis du Japon Torilis japonica (Houtt.) DC. Trèfle blanc / Trèfle rampant Trifolium repens L. Trèfle des prés Trifolium pratense L. Tremble Populus tremula L. Tussilage / Pas-d'âne Tussilago farfara L.

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Français Nom Vallisnérie Vallisneria spiralis L. Vergerette annuelle Erigeron annuus (L.) Desf. Vergerette de Sumatra Conyza sumatrensis (Retz.) E.Walker Véronique à feuilles de Lierre Veronica hederifolia L. Véronique brillante / Véronique luisante Veronica polita Fr. Véronique de Perse Veronica persica Poir. Vesce cultivée / Vesce commune Vicia sativa L. Vesce velue Vicia villosa Roth Violette de Rivinus Viola riviniana Rchb. Vulpin des prés Alopecurus pratensis L.

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Annexe 3 – Documentation consultée Carte géologique du BRGM – secteur de Palaiseau Carte IGN 1/25 000 – secteur de Palaiseau Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Orge-Yvette, tome 1, Juin 2006 Diagnostic Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Orge-Yvette, tome 2, Juin 2006 Stratégie de gestion des Milieux aquatiques et des Usages de l’eau sur le territoire Orge Yvette Suivi de la qualité de l’eau de l’Yvette en continu, SIAHVY, Lyonnaise des eaux, 2005 et 2007 Schéma d’Assainissement Global du Bassin Yvette, Schéma Directeur, BEA, ECO Energie, SEGI, mars 2000 Etude de faisabilité relative à l’implantation d’une Station d’épuration sur le bassin de l’Yvette, étude SAFEGE, mai 2003 Plan Local d’Urbanisme, commune de Palaiseau, juillet 2006 Atlas de la flore sauvage du département de l’Essonne, Collection Parthénope, Conseil Général de l’Essonne Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) de la vallée de l’Yvette dans le département de l’Essonne, septembre 2006 Fiche de la station de l’Yvette à Villebon, banque Hydro de la DIREN Dossier d’Enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique concernant les berges de l’Yvette et ses abords dans le secteur du Bois de Fourcherolles à Palaiseau, Février 2006 Etude d’impact hydraulique du projet d’aménagement de l’espace naturel sensible du secteur Fourcherolles-Moulin de la Planche des berges de l’Yvette et de ses abords, HYDRATEC, Février 2008. Système d’évaluation de la qualité de l’eau des cours d’eau, Principes généraux Janvier 2000, Agence de l'Eau, Les études des Agences de l’Eau n° 64