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de la AMIFRAN 14 ANS Octobre 2006 n o 2 Cette année le Festival du Théâtre Francophone prend une dimension particulière car il s’inscrit sous le signe du plus grand événement francophone de l’année: le XIème Sommet de la Francophonie qui a eu lieu à Bucarest au mois de septembre. L’association Amifran d’Arad fête 15 ans d’existence et la XIVème édition du Festival qui est devenu tradition dans notre ville. C’est l’automne, c’est le Festival de Théâtre Francophone. Cette année huit pays ont envoyé leurs représentants au Festival: l’Autriche, l’Espagne, la France, la Hongrie, la République Tchèque, la République de Moldavie, Papadidi et ses clones ouvrent le Quatorzième Festival International Amifran la Russie et bien sûr la Roumanie. Tous se sont réunis dans la grande salle du Théâtre « Ioan Slavici » et attendent l’ouverture officielle du Festival. Papa Didi monte sur scène et après un moment de suspens, il prend la parole et souhaite la bienvenue aux invités et aux participants, débutants, anciennes connaissances, très anciennes même. Un coup de fil le fait disparaître et les aînés Amifran par la technique théâtrale du quiproquo, prennent sa place et, se relayant, font l’appel des troupes. Le moment suivant est consacré à la présentation des animateurs des ateliers auxquels on souhaite bon travail. Finalement, on arrive à la cérémonie proprement dite. De la part de l’Ambassade de France, Mme Marie Doublier s’adresse à cette « famille francophone » et souhaite bon courage à tous et excellent festival, remercie M. Didilescu pour son travail et considère que ce festival est un hommage de plus apporté à la franco- phonie. Le président du Con- seil Départemental d’Arad, M. Iosif Matula souhaite à tous, en français, la bienvenue à Arad et bon succès aux participants. Pour la troisième fois sur la scène du Festival, Mme Doublier est invitée à pronon- cer la formule magique de début : « Petit Dieu, descends et viens protéger ce XIVème Festival Amifran ». Feu d’artifices et la mascotte descend, plutôt tombe du ciel sur scène et voilà que le festival peut commencer. Le groupe des jeunes reporters Girouette AMIFRANIX?

AMIFRAN 14 ANS Octobre 2006 no 2 02-2006.pdf · de Ion Creangã, «Dãnilã Prepeleac» . Tout le monde connaît et apprécie l’humour du grand écrivain roumain. Cette comédie

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de la

AMIFRAN 14 ANSOctobre 2006no 2

Cette année le Festival du Théâtre Francophoneprend une dimension particulière car il s’inscrit sousle signe du plus grand événement francophone del’année: le XIème Sommet de la Francophonie qui aeu lieu à Bucarest au mois de septembre.

L’association Amifran d’Arad fête 15 ansd’existence et la XIVème édition du Festival qui estdevenu tradition dans notre ville. C’est l’automne,c’est le Festival de Théâtre Francophone. Cette annéehuit pays ont envoyé leurs représentants au Festival:l’Autriche, l’Espagne, la France, la Hongrie,la République Tchèque, la République de Moldavie,

Papadidi et ses clones ouvrentle Quatorzième Festival International Amifran

la Russie et bien sûr la Roumanie. Tous se sont réunisdans la grande salle du Théâtre « Ioan Slavici » etattendent l’ouverture officielle du Festival.

Papa Didi monte sur scène et après un moment desuspens, il prend la parole et souhaite la bienvenueaux invités et aux participants, débutants, anciennesconnaissances, très anciennes même. Un coup de fille fait disparaître et les aînés Amifran par la techniquethéâtrale du quiproquo, prennent sa place et, serelayant, font l’appel des troupes. Le moment suivantest consacré à la présentation des animateurs desateliers auxquels on souhaite bon travail.

Finalement, on arrive à lacérémonie proprement dite. Dela part de l’Ambassade deFrance, Mme Marie Doubliers’adresse à cette « famillefrancophone » et souhaite boncourage à tous et excellentfestival, remercie M. Didilescupour son travail et considèreque ce festival est un hommagede plus apporté à la franco-phonie. Le président du Con-seil Départemental d’Arad, M.Iosif Matula souhaite à tous, enfrançais, la bienvenue à Aradet bon succès aux participants.

Pour la troisième fois sur lascène du Festival, MmeDoublier est invitée à pronon-cer la formule magique de début :

« Petit Dieu, descends etviens protéger ce XIVèmeFestival Amifran ».

Feu d’artifices et lamascotte descend, plutôttombe du ciel sur scène et voilàque le festival peut commencer.

Le groupe des jeunesreporters Girouette

AMIFRANIX?

En avant-première, samedi soir, le Lycée«Saint Martin» de Rennes, France, a présentépour les participants au Festival la pièceNOVECENTO: PIANISTE. La pièce a pourbase le roman d’Allessandre Baricco,Novecento.Un monologue, roman qui a ététransformé non seulement dans une pièce dethéâtre, mais aussi dans un film mis en scènepar Giuseppe Tornatore; choix intéressant etaudacieux, en même temps, pour la troupe deRennes, du texte d’un écrivain dans le vent(postmoderniste) dont les romans ne cessentà devenir de grands succès internationauxdepuis les années '90. La difficulté de mettreen scène l’histoire du pianiste «le plus grand»avec sa musique «absurde et géniale,compliquée mais superbe» a été surmontéepar les jeunes de Rennes qui ont joué cemonologue à onze, dans des séquencessuccessives marquées par des pauses etaccompagnées par des projections sur unetoile imaginant l’océan avec tous les rêvesqu’il provoque et toutes ses chimères dedans.Les costumes sobres, la lumière éteinte et laprésence d’un projecteur sur le personnagequi parlait soulignant la solitude du pianiste,l’immensité d’eau suggérée par l’image sur latoile, le choix inspiré de la musique de YanTiersen et le talent du «pianiste» de Rennes,représentent des aspects qui montrent unebonne maîtrise et compréhension du texte.

Lia Apostol, XIe D,Lycée "Vasile Goldiº"

ImpressionsLisa, Strasbourg:Vraiment bien. J’ai bien aimé l’histoire.Rudolf Herþeg, ClujRudolf Herþeg, ClujRudolf Herþeg, ClujRudolf Herþeg, ClujRudolf Herþeg, Cluj:Trop d’histoire, peu d’action.Empoigne: la trompette dans le jazz, ça aquelque chose d’excitant. Si le jazz était uninstrument cela serait le piano. Le jazz: bonmot avec 2 ZZ; bon à placer au scrabble. Entout cas, "Novecento"- conte magnifique autexte ennivrant.Ecaterina Sãsãrean, Târgu-Mureº:Ecaterina Sãsãrean, Târgu-Mureº:Ecaterina Sãsãrean, Târgu-Mureº:Ecaterina Sãsãrean, Târgu-Mureº:Ecaterina Sãsãrean, Târgu-Mureº:J’ai aimé la pièce; les filles sont audacieuseset douées.

Novecento:pianiste

Rennes - FRANCE Constanþa, ROUMANIE

Ionescammentvotre

Les Mini Amifran d’Arad (Roumanie),sous la direction de Mme Gabriela Pavel nousont enchantés avec une adaptation du contede Ion Creangã, «Dãnilã Prepeleac» . Tout lemonde connaît et apprécie l’humour du grandécrivain roumain. Cette comédie présente lavie d’un paysan pauvre qui a deux boeufs,mais il n’a pas de chariot et donc il décide defaire une bonne affaire et de les vendre aumarché. En route il fait des échangesdésavantageux, n’ayant pas le sens desaffaires, il se laisse toujours trompé etfinalement il ne lui reste rien. Déçu, Dãnilã neveut plus revenir à la maison. En se reposantdans une clairière, il a l’idée d’y construire unmonastère. Il veut faire d’abord la croix. Quandle chef des diables apprend cela, il pense à lefaire renoncer et lui offre au début un sac pleind’argent, mais après réflexion, il change d’aviset envoie plusieurs diables pour récupérer cesac. Dãnilã remporte la victoire sur chaqueadversaire envoyé par le chef des diables,s’empare de l’argent et décide de revenir à lamaison. C’est le type du paysan rusé quiréussit à triompher. La comédie finit dans la

Dãnilã PrepeleacMiniAmifran - Arad, ROUMANIE

La troupe de Constanþa a choisi quelquestextes du grand dramaturge d’origineroumaine Eugene Ionesco, celui qui fait monterl’absurde de langage sur scène. On a reconnudes textes des «Exercices de conversation».Les personnages, incarnation du con-formisme, de la bêtise, parlent pour ne riendire. Les acteurs nous présentent une suite detableaux où l’absurde a différentes sources.«Aphorismes» met en scène trois clowns quiapprennent à se saluer, formules qu’ilsrépètent d’une manière obsessive, «Authéâtre» et «Le grand cirque» présente unabsurde qui apparaît de la différence entre laréalité et les mots, ou les images.

bonne joie générale.Le spectacle a été plein de mouvement,

musique et danse. Les beaux costumes, ledécor, les danses et la mise en scène, toutcomme la bonne interprétation des petitsenfants et le comique de langage et de situation,ont animé et émerveillé les spectateurs. Bravoles petits Amifran!

Lia Apostol-Lycée Vasile Goldiº

Dans «Délire à deux», «Chez la boulangère»les héros parlent pour ne pas communiquer,personne ne comprend ce que l’autre dit. Laboulangère décide de ne plus vendre despâtes à une cliente parce que chaque foisqu’elle ouvre la bouche elle dit autre chose. «Le bon et le mauvais temps» a pour cadrel’école, le professeur n’a pas d’élèves, elle lescherche au téléphone mais ils étaient en trainde parler entre eux sur les conditions météo,dont ils ont une opinion différente, qui lesempêchent d’aller à l’école. Les deux dernierstableaux présentés «Le futur» et «Scène àquatre», engagent les personnages dans desdialogues pleins de tension. L’auteur critiquela naïveté, la bêtise, l’entêtement des gens quirendent le dialogue impossible. Tous parlentpour ne rien dire, s’insultent car «ceci est toutà fait idiot». Le décor est simple, les costumes bienchoisis, les tableaux présentés très dyna-miques. La mise en scène de Maria Andreºoiumontre un nouveau visage du bien connudramaturge et gagne l’adhésion du public.

Paºcalãu AnamariaLycée Pédagogique (XIIe D)

Alexandra, République Tchèque: Vraimentmarrant, ils parlent très bien, j’ai tout compris.Malina, Timiºoara:Malina, Timiºoara:Malina, Timiºoara:Malina, Timiºoara:Malina, Timiºoara:un spectacle amusant, animé comme un jeuenfantin; j’ai surtout aimé la petite fille blonde;pas du tout ennuyant.Daria, Iaºi:Daria, Iaºi:Daria, Iaºi:Daria, Iaºi:Daria, Iaºi:Le spectacle a de la chorégraphie, de lamusique, tous les éléments nécessaires pourcapter l’attention; les enfants maîtrisent trèsbien le français.

Jérome Lecerf, animateur:J’ai apprécié d’écouter les textes de Ionesco,j’ai trouvé une bonne énergie de départ,quelquesfois des variations dans le jeu. J’aiapprécié la fragilité des gens sur scène.Ana Maria, Cluj:Les acteurs n’ont pas été toujours dans lapeau des personnages mais j’ai aimé les scènesfinales, c’était intéressant.

L’action de la pièce se passe comme dit letitre dans un laps de temps restreint, «du dînerau petit déjeuner». Dans un asile deuxpersonnages se rencontrent. Le vieux Juif –Thomas, qui a subi la terreur de l’Holocausteet maintenant se cache dans un asile, feignantla folie. Un soir il reçoit la visite d’un curé, lemessager du Seigneur. Au début le vieux estaimable et le curé parle de sa vie de prières.Pendant le sommeil les deux hommes ont descauchemars où des images de la guerres’entremêlent et les terrorisent. Le matin leJuif voit clair dans la personne qui était soncollègue de salon, son ancien bourreau, celuiqui l’avait envoyé pour 15 ans en prisonpendant la guerre pour être Juif. Il l’attache àl’aide d’une corde et commence à lui poserdes questions pour découvrir sa mission.

L’ancien officier SS découvert par savictime, prétend qu’il a une mission del’assurance sociale mais Joachim ne se laissepas tromper. Le choc du retour à la réalitéconduit à un changement de rôles. La victimedevient bourreau et désire que le procès qu’onfait à ce criminel de guerre ne soit pas celuid’un tribunal où il pourrait recevoir quelquesans de prison mais un procès de consciencequ’il lui impose. La tension dramatique atteintà la fin de la pièce son point culminant. C’estle tragique de l’existence à cause de la guerre,c’est l’Holocauste.

Le décor est réduit au maximum, les per-sonnages, deux garçons, ont réussi à gardervif l’intérêt des spectateurs et à transmettre latension psychologique par leur dialoguethéâtral.

Bârzan SimonaLycée National « Moise Nicoarã »

Laura, Iaºi:Laura, Iaºi:Laura, Iaºi:Laura, Iaºi:Laura, Iaºi:Les acteurs n’ont pas parlé assez fort; ilsauraient pu faire le spectacle plus intéressantpour le public par la mimique, des gestes.Nikita, Russie:J’ai aimé le jeu des acteurs, il a été formidable,ils ont bien interprété les personnages; parfoisun peu fatiguant de suivre les repliques assezlongues.Oana, Piatra-Neamþ:Oana, Piatra-Neamþ:Oana, Piatra-Neamþ:Oana, Piatra-Neamþ:Oana, Piatra-Neamþ:Une pièce difficile mais bien jouée; peu depersonnages et donc assez monotone.

Bucarest, ROUMANIE

Du dînerau petit déjeuner La pluie d'été

Suceava - ROUMANIEConnue comme romancière, Marguerite

Duras passe sur le grand écran avec«L’Amant» et les jeunes de Suceava nousproposent une Marguerite Duras sur la scèneavec «La pluie d’été», par la mise en scène deLuminita Mocanu et son élève Irina Loghin.

L’action de la pièce est assez simple, car lasimplicité de la vie d’une famille d’immigrantsen est le sujet. La mère de la famille est d’originerusse et le père italien, ils ont six enfants etl’aîné de la famille Ernesto ne veut plus aller àl’école car «il apprend à l’école des chosesqu’il ne sait pas». L’instituteur veut conv-aincre Ernesto d’aller à l’école, il présentemême son cas au Ministère de l’Education etune journaliste vient discuter avec Ernesto. Ildit qu’à l’école les enfants sont abandonnéset il ne veut plus continuer. Les enfantsdécouvrent que le grand amour du train quivenait de Sibérie dont parlait leur mère n’étaitpas pour leur père. La chaleur est le vrai espoirde trouver le lien entre les membres de lafamille. Après la pluie d’été qui marque la finde l’enfance et le début de la maturité, Ernestoet Jeanne prennent le rôle de leurs parentsdans l’éducation de leurs frères et sœurs.

La balade du grandmacabre

Bischheimn, Strasbourg - FRANCE

Les rôles des enfants de la pièce ont ététrès bien interprétés, ils étaient joyeux, pleinsde vie. Les élèves de Suceava ont su rendresur scène l’innocence de l’enfance. Le françaisqu’ils ont parlé était bon et clair et le public asaisi le message et a aimé la pièce.

Baltã ManuelaLycée Pédagogique (XIe E)

Les jeunes lycéens deStrasbourg nous ontamusés avec unecomédie macabre. Audébut de la pièce nousfaisons connaissanceavec Pourprenaz,

goûteur officiel desvignes de sa majesté

de Beughellande.Il est ivre et voit unarbre où il y a descloches qu’il veutcueillir, mais il ydécouvre un piedqu’il tire. Il estaverti qu’en tirantil accepte le destin,

mais il continue de tirer. Au bout du piedapparaît Nekrozotar qui fait de lui son chevalet ils partent ensemble dans un long voyagedans l’univers de la mort. La GrandeFaucheuse annonce ses intentions de toutfaucher, même les bons, les enfants, tout. Unevéritable calamité va venir sur la terre.Une première halte sera chez un couple qui sedispute, la femme tyrannise son mari, le bat,le transforme en servante, le met à balayer etpuis de «servante» veut qu’il devienne«savante». La Mort arrive sur son «chevalhumain» et le mari lui demande la mort de safemme. La mort accepte à condition qu’ildevienne son serviteur. Heureux, le mari lasuit. Une autre halte au palais où son Altesseest obligé de faire du cheval, des exercicesd’équilibre, de porter une pénible couronnede plumes, une autre lourde de fer, un dînerimmangeable. Le jeune prince se révolte. LaMort vient avec ses serviteurs et tousdemandent de l’accompagner mais tousrestent foudroyés, même la Mort. Le rythme soutenu, le bon jeu de scène,le comique de langage et de situation ontattiré le public qui les a longuement applaudis.Bravo à vous tous!

Ciomaga GabrielaLycée Pédagogique (Xe D)

ImpressionsDinah, Autriche:J’ai aimé les costumes, la musique, le jeu desacteurs, bien qu’ils aient parlé bas.

Ramo, Roumanie:Ils ont bien interprété les personnages mêmesi je trouve que c'est soit très difficile àinterpréter pour moi... surtout les immigrants.Bravo!

Katea, Dej:J’ai aimé l’interprétation et le fait qu’il y a eubeaucoup de mouvement, pas une minuted’ennui.

Malvina, Cluj:Je n’ai pas bien compris le message qu’ilsvoulaient transmettre. J’ai quand même aiméles costumes, l’interprétation et les aspectscomiques.

édité par

AMIFRAN

drôles d'imagesPOUDIQUE

imprimerie & design:

Technorédaction: Loredana Turcu, Ioana Zoriti,Rãzvan Rusu, Raoul Pashkalãu et les PoudiquesMise en page: Tickã Nistor, les filles et les garçons

DIRECTION DE LA REDACTION:Turcu Loredana, Zoriti Ioana,Lia Apostol, Nistor Tickã.Photos: Viorel MuscãStickman: Rãzvan Rusu

La tragi-comédie, «Sous les draps» dePascal Coulan a été la dernière pièce du premierjour du festival. Les acteurs du théâtre «IoanSlavici», les professionnels, nous ontprésenté la tragi-comédie de la vie d’un couple,Jean et Anne, qui vivent ensemble depuistrois ans et passent par une série de difficultésde communication inhérentes à un couple quisent la routine détruire l’amour. Toute la piècese construit autour d’un dialogue entre lesdeux personnages admirablement interprétéspar Angela Petran et Bogdan Costea, qui

s’engagent dans un jeu de la naïveté et de ladifficulté des confessions. Ils évoquent desimages du bonheur passé, de la tristesseprovoquée, de la passion, du mensonge etmême de la haine. Le dramatisme monte d’unescène à l’autre, d’une réplique à l’autre. C’estle problème de la vie banale de chaque couplequi se pose la question si l’amour existe, s’ilpeut sauver le couple. C’est un thème oùbeaucoup peuvent se reconnaître car il n’y arien de théâtral, tout tient de notre vie dechaque jour.

Sous les drapsThéâtre "Ioan Slavici" & AMIFRAN -

Arad, ROUMANIE

Les vous attendent RE-ANIMATEURS ... comme chaque année, dès l'aube, pourvous dévoiler les mystères de la Seine (pardon,de la scène) et préparer un inoubliablespectacle traditionnel des ateliers où vouspourrez vous venger sur ceux qui vous ontréveillé sans pitié pendant toute la semaine...

en volant dans les plumes, en faisant desvariations sur une histoire, en couleurs surscène, employant en chorégraphie votrecorps-espace-jeu, la voix... des clowns, desmarionettes en exploitant les bruits et lesmouvements de la rue et les cycles de la

création, avec des danses folkloriques dansune expression théâtralo-musicale tout enétant mon personnage et moi. Monpersonnage ou moi? Mon personnage àmoi! Car...

Le jeu de scène montre le professionnalismedes acteurs et crée la tension de cette imageparfois douloureuse de la vie. Le dialoguepermet aux acteurs de montrer leurs qualitésinterprétatives et leur créativité. La mise enscène, le décor et les costumes appartiennentà Liana Didilescu qui a réalisé aussi la tra-duction en roumain de la pièce de Pascal Coulan. Quoique pour la deuxième fois sur la scènedu festival, la pièce a obtenu une fois de plusl’appréciation du public.Amalia Bordea Lycée Pédagogique (XIe E)