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JAB 1211 Genève 26 No 89 - Juin 2010 Aménagement, Mark Muller, où est la limite?

Aménagement, Mark Muller, où est la limite?...Magazine de l’Association de propriétaires de villas du Canton de Genève au service de la protection de la qualité de vie et de

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JAB1211 Genève 26

No 89 - Juin 2010

Aménagement, Mark Muller, où est la limite?

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PERMANENCE ASSURANCES Jeudi de 10h à 12hTél 022 300 16 61Fax 022 810 33 21Email : [email protected] permanence est ouverte aux membres et à ceux qui ont des assurances autres que celles proposéespar Pic-Vert.Hors permanence :AXA-Winterthur, Agence Des Gouttes SA, Genève, agent exclusif de contratd'assurance Pic-Vert.Tél 022 737 19 07 - Fax 022 737 19 20

EDITORIAL 5

ACTUALITÉDu projet d’agglo au plan directeur… 7

DOSSIERSLes honoraires d’architectes (3ème partie) 15Avis sur le vélo à assistance électrique (VAE) 18L’assemblée générale Pic-Vert 20La plume est à vous 22Fiscalité 23Qualité de vie 25

ECHOS DES PERMANENCES :JURIDIQUE 26FISCAL 26ARCHITECTE 27

ADHÉSION ET PROMOTIONS 24

IMPRESSUM

PIC-VERTChristian Gottschall, PrésidentMichel Gutknecht, Vice-présidentChristina Meissner, Secrétaire générale

COMITÉMe Pierre Banna, Commission juridiqueFrédéric Berney, TrésorerieCharles Denogent, Représentant des déléguéset associationsJean-François GirardetGuy Girod, Commission aménagementAlexis HydeGuy MettanJean-Claude Michellod, Commission assurancesChristophe Ogi, Permanence architecturePatrick Tritten, Commission fiscaleRené Volery, Administration

Pic-Vert, le journal de l’Associationparaît 4 fois par an.Isabelle Fortin, RédactriceSRO-Kundig SA, Châtelaine, ImpressionPublicité:Publi Annonces SASandrine MalletRue Jacques-Grosselin 25, 1227 CarougeTél 022 308 68 78 - Fax 022 342 56 [email protected]

PIC-VERTMagazine de l’Association de propriétaires de villas duCanton de Genève au service de la protection de laqualité de vie et de l’environnement.Indépendante et sans but lucratif.Case postale 1201 - 1211 Genève 26Tél 022 810 33 23Fax 022 810 33 21Pour les permanences (voir horaires ci-contre)

Photo de couverture ©Rezo Photo Agency

SECRÉTARIAT

Mardi de 14h à 16hTél 022 810 33 23Fax 022 810 33 21 Résout les problèmesadministratifs desmembres.

PERMANENCEJURIDIQUE/FISCALE

Mercredi et jeudi de 16h à 18hTél 022 810 33 23Fax 022 810 33 21 Répond à vos questions juridiques etsur les hypothèques. Le cas échéant,vous conseille sur les démarches àentreprendre.

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n°89 - Juin 2010

Christian GottschallPrésident

La fonction de Conseiller d’Etat estprestigieuse mais complexe. Ellerequiert un certain nombre de com-pétences dont un sens élevé des res-ponsabilités et du bien être commun.

Maîtriser ses dossiers pour en com-prendre les enjeux sur le court,moyen et long terme ; fixer le cap etorienter ses actions dans le cadred’une vision d’avenir claire et parta-gée, susceptible de recueillir et fédé-rer l’appui de l’ensemble ou de laplus large partie de la population ;résister aux divers groupes de pres-sions qui privilégient souvent leursintérêts particuliers à court terme audétriment de l’intérêt général ; en unmot, l’impact des décisions prisessur l’ensemble de la population estsouvent important.

Que l’on soit d’accord ou non avecla vision d’une région genevoise à 1million d’habitants (dont 100’000habitants en plus pour Genève àcourt terme) développée à travers lesPACA (périmètre d’aménagementconcerté d’agglomération) par notreancien Conseiller d’Etat RobertCramer et avec l’avenir qu’il prévoitpour les villas à Genève, force est deconstater que ce projet est d’unedimension qui répond aux critèresénumérés ci-dessus.

Dans tous les cas, les genevoisauront l’occasion de se prononcersur le fond de ce projet au momentde l’établissement du nouveau plandirecteur cantonal après sa valida-tion par le Grand Conseil. Parsa participation active à laCommission d’Aménagement duTerritoire (CAT), Pic-Vert reste vigi-lant et informera ses membres surl’évolution des discussions à traversson journal.

Récemment, par le biais d’un articleparu dans la presse, le Conseillerd’Etat Mark Muller a fait part de savision sur le développement du can-ton au moyen d’un plan de mise enœuvre qui nous laisse pantois !

Le projet de la Genève à 1 milliond’habitants se fera aux forceps. Lavision ?

• Construire par n’importe quelsmoyens ! Une démarche quasisoviétique de collectivisation dusol, un dialogue avec les com-munes et leurs habitants réduit àsa plus simple expression.

• Exproprier les propriétaires quine se résoudraient pas à vendreleurs biens cinq ans après l’éta-blissement d’un Plan localisé deQuartier (PLQ) par des promo-teurs ou l’Etat !

• Exproprier les servitudes de droità bâtir qui touchent plusieursdizaines de propriétaires pour unprojet mineur en gain de loge-ments susceptible de touchertoute l’organisation d’un quartiervivant.

• Réduire les prérogatives commu-nales au niveau de l’aménage-ment du territoire et des projetsde construction pour ne lesconfier qu’à l’Etat, seul habilité àdéfinir ce qui convient aux habi-tants !

• Réduire la taille des logements de5 pièces à 3 pièces pour limiterle gaspillage des terrains…. Peuimporte le type de besoinsen logements, peu importeles familles avec enfants, peuimporte la qualité de vie deshabitants… !

Cette prise de position est inquié-tante d’autant plus qu’elle provientd’un Conseiller d’Etat libéral. Elledénote l’ampleur des pressions aux-quelles Mark Muller est soumis etdes objectifs très ambitieux qu’ils’est lui-même fixé. Elle se situe auxantipodes d’une vision et d’uneréflexion concertée et à long termede l’aménagement.

La qualité de vie de Genève est unatout essentiel pour ses habitants etl’attractivité de son économie. Elledoit impérativement être préservéeet ne pas être sabordée à l’auned’un développement quantitatif dedensification sans discernement.L’aménagement doit se penser glo-balement et non pas au profit de cer-tains groupes de pression unique-ment.

Nous souhaitons sincèrement que leConseiller d’Etat Mark Muller arriveà s’extraire de cette vision et prenne lamesure de sa fonction et des respon-sabilités qu’elle implique pour tous.

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n°89 - Jué ditorial

Pic-Vert, son comité et le Groupe des délégués d’Associations de quartiers ont le regret de faire part du décèsde leur membre Monsieur William-Jean Bouvier, décédé le 3 mai 2010.

M. Bouvier était membre de Pic-Vert depuis de longues années et délégué de Vernier.Nous présentons à sa famille, notre profonde sympathie et nos condoléances.

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Christina MeissnerSecrétaire générale

A la fin de l’année 2007, l’Etat s’en-gageait dans un vaste projet d’agglo-mération avec pour objectif de fixerles conditions d’accueil de +200’000habitants et +100’000 emplois sur leterritoire du bassin genevois, terri-toire incluant la France, Genève etVaud. Cette démarche novatricemais complexe aboutissant à unerégion de plus de 1 million d’habi-tants avait de quoi interpeller notreassociation (cf. Pic-Vert mars 2009).

Vers un nouveau plandirecteur cantonal

Au fil des réunions, depuis unan, les PACA (périmètresd’aménagement concertéd’agglomération), au nom-bre de 11, ont pris formegrâce aux idées novatricesdes équipes mandatéeset des remarques judi-cieuses émises lorsdes tables rondespar les collectivitéslocales et la sociétécivile. Actuellement,les PACA fusionnentet sont regroupés enplans de synthèse. Versla fin 2010, ces derniers seront inté-grés dans le projet d’agglomération

de 2ème génération et aux planifica-tions locales.

Dépourvu de base légale, le projetd’agglomération servira de base à larévision du plan directeur cantonal(horizon 2030), notre référencelégale pour l’aménagement du terri-toire au niveau genevois.

La révision du plan directeur a ainsinécessité la réactivation de laCommission d’aménagement duterritoire (CAT), qui élabore leconcept du nouveau plan directeuret qui préavisera ce dernier. Le toutsera transmis pour approbation, fin2012, par le Conseil d’Etat au GrandConseil. C’est seulement après vali-dation par ce dernier que le nouveauplan directeur entrera en force etremplacera l’actuel datant de 2001.

Et en France?

La plupart des PACA que comprendle projet d’agglomération sont trans-frontaliers. Pour les concrétiser surle terrain, les planifications prévuesdevront être intégrées dans unedémarche de SCOT, ou schéma de

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cohérence territoriale. Le SCOT estle document réglementaire de plani-fication stratégique français compa-rable à notre plan directeur. Commece dernier, il a pour objet de favori-ser le développement équilibré etdurable du territoire sur lequel ils’applique. Mais contrairement ànotre plan directeur, qui est initiépar le canton, un SCOT émane decoopérations intercommunales etnon de l’Etat. Il dépend donc de lavolonté de plusieurs communes des’engager de manière concertée dansune telle démarche et d’accorderleurs priorités à celles définies parun projet d’agglomération trans-frontalier qui les dépasse.

Bien que le financement des infra-structures de mobilité via le fondsfédéral soit lié à l’application des sché-mas et principes directeurs figurantdans le projet d’agglomération et lesPACA, à ce stade, il n’y a pas obliga-toirement de garantie que la concep-tion du territoire telle que le proposele projet d’agglomération voie le jour!

Pic-Vert s’engage dansla démarche

Ce n’est certainement pas une raisonsuffisante pour ne pas s’impliquer, vules enjeux, et Pic-Vert s’est investidans les PACA (périmètre d'aména-gement concerté d'agglomération) etdans la CAT pour comprendre, sui-vre et s’engager activement dans ladémarche du projet d’agglomération.

Cette démarche est en effet unemagnifique opportunité à saisir afinque nos idées soient discutées voiremême retenues.

C’est aussi au niveau du projet d’agglomération que se dessinentles premiers contours des futures

Crédit : Güller Güller architecture urbanisme (Zurich, Rotterdam)

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Du projet d’agglo au plan directeur,Pic-Vert pique mais s’implique

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Périmètres regroupés des PACA Genève-Meyrin-St-Genis et Genève-Ferney-Gex, vue partielle.Cr

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De l'esquisse… au plan… à la maquette (cf. p.11),les mandataires imaginent une nouvelle centralité près de l'aéroport.

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modifications de zones, des déclas-sements, notamment de zones villas,bien avant que ne soient élaborés lesPLQ (plan localisés de quartier).

Quant un PLQ arrive en autorisa-tion, c’est bien souvent très cher ettrop tard pour agir…

Un projet exemplairemais…

Après une année de participationactive au projet d’agglomération, nousne pouvons que saluer cette démarchecourageuse menée tambour battantpar une équipe motivée et compé-tente. Il fallait oser lancer la discussionde l’urbanisation du territoire, oserimaginer comment et où elle pren-drait forme et surtout, oser le fairerésolument avec la société civile, uneconcertation élargie pour l’occasionau territoire franco-valdo-genevois.

Les images qui en ressortent sont àla hauteur du postulat de départ :une agglomération compacte etverte. Et, fait remarquable, les pro-jections tiennent compte desremarques et propositions faites parles participants lors des tablesrondes. Les usages sont superposéspour limiter sévèrement la consom-mation de sol rural et profiter aumaximum des infrastructures exis-tantes. Les connexions naturelles etde grands espaces verts sont préser-vés et même des zones villas pour-tant vouées à la disparition dans laplanification directrice actuelle.

Nous ne pouvons que souhaiterqu’une telle manière de faire continueà être adoptée et essaime en directiondes autres instances chargéesde l’aménagement du territoirejusqu’aux étapes plus proches du ter-rain que sont les modifications dezones et les PLQ. Rien n’est moins sûr.

A quand une démarchesimilaire élargie?

Les services de la direction de l’amé-nagement du territoire, contraire-ment à l’équipe du projet d’agglomé-ration, peuvent compter sur un belancrage législatif pour faire valoirleurs vues : ils sont donc peu habi-tués et probablement aussi moinsenclins (?) à s’embarrasser de laconcertation. Pourtant, c’est bel etbien au niveau local que se situe laconnaissance fine du terrain et dessensibilités. Travailler en solo et gar-der le ballon plutôt que de le trans-mettre à un joueur mieux placé n’ajamais aidé à gagner un match.

Qui fixera la limite?

La démarche du projet d’aggloméra-tion mérite d’être saluée, dans lesens où elle nous permet de noussaisir de l’organisation d’un déve-loppement qui si rien n’est faitmitera toujours davantage notre ter-ritoire. Il faut cependant souligner

que l’objectif de départ (fixer lesconditions d’accueil de +200’000habitants et +100’000 emplois sur leterritoire du bassin genevois) n’a faitl’objet d’aucun débat. Jamais la dis-cussion n’a osé aborder la questioncentrale de la limite à la croissancedans un territoire fini. Qui osera laposer et surtout l‘imposer ?

Qui paiera les routes,tunnels ou ponts, écoles,hôpitaux, réseauxd’alimentation enénergie ou en eau, etc.?

Les infrastructures qui accompa-gnent l’urbanisation ont toutes descapacités dont les limites ont rare-ment été prévues pour absorber lacroissance projetée aujourd’hui. Lesdépasser suppose des investisse-ments colossaux aux frais des collec-tivités locales. Pensons par exempleaux réseaux de collecteurs d’eauxusées, qui loin des yeux déploientleurs branchements souterrains.Construire un nouveau quartier sur

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La maquette fait suite au plan (cf. p.9)

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une des branches périphériquespeut amener à devoir revoir la capa-cité de collecte de l’ensemble deseaux usées et celle de l’épuration deces dernières. Par exemple, la capa-cité de 600’000 équivalents habitantsde la STEP d’Aïre qui épure la plu-part des eaux de Genève et deFrance voisine est déjà atteinte,moins de 10 ans après son agrandis-sement (2003) au coût de près de250 millions de francs.

La nature au finalimposera l’ultime limite

L’eau potable, si précieuse, le lacnous en procure en suffisance àGenève, mais les sources des pié-monts se tarissent et assoiffent lePays de Gex comme le Genevoissavoyard. Si l’eau du lac peut égale-ment venir alimenter la France voi-sine, ce sera sans doute pour subve-nir aux nouveaux besoins et nonpour que les rivières retrouvent l’eaudont a tant besoin la flore et la faune

aquatiques et terrestres. Une flore etune faune que nous nous sommesengagés par ailleurs à préserver aunom de la biodiversité mais sansnous en donner les moyens.

La poursuite de la tendance actuellede périurbanisation consommera50 km2 de terres agricoles (avec leprojet d’agglo seules 25 km2 seraientconsommées). Mais construire sur laterre agricole, c’est opposer deuxbesoins fondamentaux entre lesquelsnotre survie à long terme nousimpose de ne pas avoir à choisir, celuide se loger et celui de se nourrir.

Construire la ville en ville est sansdoute la solution qui économise aumieux le sol si précieux et requiertle moins de construction d’infra-structures nouvelles si chères. Maisil faut alors oser s’élancer résolu-ment vers la hauteur, pour «empi-ler» un maximum d’usages, ce quenotre zonage actuel ne permet pas,et le faire avec goût pour que nousne nous retrouvions pas juste

comme des sardines «empilées»dans leurs boîtes. Avons-nous réel-lement à cœur de relever un tel défiet pour servir quels intérêts ?

A vendre notre territoire,sachons au moinsle monnayer au plushaut prix

Faut-il accueillir sans coup férir toujours davantage d’entreprises,alors que nous avons déjà plus d’em-plois que de logements, et doncconstruire pour loger de nouveauxarrivants, la qualification requise parles nouvelles entreprises n’étant pasdisponible sur place ?

Densifier partout pour répondre à lademande qui ne tarit pas, c’estdétruire ce qui justement fait l’atoutet l’attrait de Genève. Sachons pré-server ces derniers par une politiqued’accueil mesurée tenant compte dela qualité de vie que nous souhaitonsvoir demain sur notre territoire.

Crédit Projet d’agglomération franco-valdo-genevois

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Les honoraires d’architectes(3e partie) n°89 - Juin 2010

Christophe OgiPermanence architecte

Faire avec les litiges...

Bien souvent les conflits entre MO(Maître d'ouvrage) et Architecteconcernant les honoraires surviennentà la suite de malentendus. D’un côtéles architectes se méfient des mauvaispayeurs de plus en plus nombreux, etde l’autre, les MO doutent de la rela-tion entre le travail effectué réellementet les heures figurant sur la note d’ho-noraires. L’équilibre de la confiancenécessaire à toute relation d’affaire estd’autant plus fragile si les questionsqui précèdent n’ont pas été abordées.Voici quelques cas d’école:

Je m’attendais à une offre sansengagement, je ne vous dois rien!Eh non, on consulte un architectecomme on consulte un médecin, cen’est pas parce que la questionfinancière n’est pas abordée que laprestation est gratuite. A la diffé-rence d’un entrepreneur qui proposeune offre clé en main à prix déter-miné, l’architecte fait du sur mesure.Demander un avant-projet à plu-sieurs architectes n’est pas «sansengagement» et il ne sera pas aisé decontester les notes d’honorairespour les projets que l’on n’a pas rete-nus. Arguer qu’il n’existe pas decontrat écrit n’est pas suffisantdevant un tribunal, car les contratspeuvent être de nature orale outacite, ce qui est courant dans la pro-fession. La plupart des architectesabordent toutefois cette questionavant de commencer leur travail.

Quand cela va-t-il s’arrêter? Ungrand classique, le MO a déjà payédes notes d’honoraires pour lesphases d’avant-projet, de projet etdépose de l’autorisation et, surprise,à la réception de l’autorisation, unenouvelle facture avec un intitulésimilaire au précédent (Ex: adminis-tration, suivi de dossier ...) vientencore s’additionner aux précédentes.Il ne s’agit pas d’une erreur. Lorsquela demande est déposée, il est normalde devoir effectuer toutes sortes dedémarches complémentaires avantd’obtenir l’autorisation définitive. Lesheures passées peuvent même êtreconséquentes surtout à Genève où le

DCTI se montre facilement pointil-leux, pouvant imposer diversesmodifications aux plans déposés. Lesuivi de dossier consiste principale-ment en téléphones, en rendez-vousavec les services de l’administration,en recherches complémentaires, etc.Pour l’architecte qui défend à la foisla qualité du projet et les intérêts deson client, cette partie du mandat est

plutôt éprouvante. Voir le temps etl’énergie de cette étape mis en douteou dénoncés par le MO est évide-ment très frustrant.

Un plan pour aménager des com-bles à CHF 25 000.-; c’est trop cher!Vous mandatez un architecte, vouslui prémachez le travail en décrivantprécisément vos attentes et une foisle permis de construire obtenu vousrecevez une note forfaitaire, sansexplications, dont le montant paraîtsurfait. Pas d’estimatif des coûts, nide tarif horaire, ni de mode de fac-turation n’ayant été définis aupara-vant; c’est la douche froide. Après

avoir demandé une facture détaillée,soit l’architecte prend la peine dedétailler sa prestation et justifie lesheures passées, soit il refuse d’entreren matière, repousse toute discus-sion ou entretien adoptant une atti-tude louche et donc, contre-produc-tive. Le MO a l’impression d’avoirété abusé et ne va certainement pasfaire une bonne publicité à l’artiste.

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Triangle qualité-urgence-prix: La plupart des bureaux proposent ces trois aspects d’un mandatmais jamais tous à la fois!

Projetde qualité

Projeturgent

Projetéconomique

?

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Nettoyage général

Nettoyage piscines, terrasses

Traitement anti-mousse

Traitement contre guêpes,fourmis, araignées

Travail soigné,devis sans engagement

Tél.: 022 736 99 00www.francisperriard.ch

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Les honoraires d’architectes(3e partie)

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Il existe heureusement une situationintermédiaire de recherche de com-promis où en s’asseyant autour d’unetable, une solution peut émerger,c’est la meilleure voie de résolution.

La facture finale est bien plus chèreque l’estimatif! Comme son noml’indique, l’estimatif n’est qu’une esti-mation, non un devis, il ne constituedonc pas un engagement ferme. Ladifférence provient du fait qu’il estpratiquement impossible d’appréhen-der le coût d’une prestation avantd’avoir déjà fait le projet. C’est l’inso-luble problème de l’œuf et de la poule.La justesse d’un estimatif est surtoutfonction de l’expérience d’un archi-tecte, il n’est pas pour autant à l’abrid’une grande marge de tolérance. Unprojet c’est chaque fois un prototype,les techniques et les contraintes évo-luant sans cesse, on ne peut comparerla valeur d’un tel objet avec un produitindustriel, c’est bien normal. Il vautmieux savoir à quoi s’attendre mais cen’est pas parce que le prix diffère del’estimatif que le travail effectuén’était pas nécessaire, bien aucontraire. Si un prix fixé par avanceest un élément déterminant pour leMO, le forfait négocié est peut-êtreune solution plus rassurante mais neprésente au final pas toujours un rap-port qualité / prix intéressant.

Du dialogue à la confiance. A notreépoque où l’ego a pris une telleampleur, on déplore la déresponsa-bilisation des rapports sociaux, ladiscussion n’est pas toujours le vec-teur favorisé et les acteurs les plusrigides préfèrent camper sur leurposition et faire rapidement appel àla voie juridique. Si cette attitude està déplorer, elle n’est que le reflet denotre temps. Malgré cela, les meil-

leurs projets naissent toujours desmeilleures rencontres même si leurcoût est plus élevé que ce qui estprévu dès l’origine. Le richissimeM. Kaufmann disait de son archi-tecte, F.L.Wright, quand il lui a com-mandé Falling Watter, la villa la pluscélèbre du monde: «Au début c’étaitmon architecte qui travaillait pourmoi mais maintenant c’est moi quidoit travailler pour lui». Les rapportsd’argent entre le monde de l’art, dela construction et des affaires nesont pas aisés mais pas non plusinsurmontables, le tout est de pou-voir aborder la question sans tabou.Bien choisir son architecte, partager

la confiance, et tenir ses engage-ments est le plus important. Se lan-cer dans l’aventure d’un projet d’ar-chitecte implique une certaine prisede risque mais il ne faut pas perdrede vue que le prix ou le montagefinancier ne sont qu’un aspect éphé-mère d’une construction. Il est justed’investir dans la conception plutôtque dans des éléments de finitionsostentatoires qui pourront toujoursêtre remplacées ultérieurement. Unbâtiment va avoir une vie propre etdépasser bien souvent la durée devie de ses promoteurs; ne dit on pasque le prix s’oublie mais que la qua-lité reste?

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* On entend ironiquement par «traditionnel» le type de construction de l’après-guerre basé sur une économie de la consommation à outrance, un pétrole bon marchéet aucune conscience de la gestion des déchets après le cycle de vie du bâtiment. Dans ces conditions, la «tradition» ne représente pas un identifiant culturel ou uneréférence architecturale mais plutôt l’inconscience passée de la problématique énergétique actuelle.

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Jean-Claude MichellodResponsable de la commission Assurance

Vous n’aimez pas les bouchons?Vous trouvez rarement une placepour vous parquer?

Vous n’aimez pas souffrir sur unvélo? Vous avez le souffle court?

Choisissez alors le VAE…le Vélo à Assistance Electrique!

Quelques informations pratiquespour faire ce choix :

La demande de VAE, explose depuisquelques années. Les entreprises privées, publiques, les livreurs s’enéquipent.

Ces vélos sont dits «assistés»puisque le moteur ne s’actionne quesi l’on pédale.

L’intérêt de cette assistance est évi-dent lors de démarrages, d’ascen-sions, de trajets face au vent, maisaussi lorsque l’on transporte unenfant. Les personnes âgées peuventcontinuer la pratique du vélo (VAE)tout en pédalant et garder la forme.

Il anéantit la notion de fatigue etremplace, à bien des égards, descourses faites antérieurement en busou voitures et trop pénibles pourêtre faites avec un vélo ordinaire ouà pied.

Il existe deux niveaux de VAE : ceuxqui sont bagués, limités à 25 km/h,moteurs de 250 watts et ceux quivont jusqu’à 55 km/h, classe dite des500 watts.

La majorité des vélos vendus l’estdans cette dernière classe, car «toutle monde s’y met, tout le mondeveut du rapide» dit un vendeur.Jeunes, hommes urbains, sportifstrentenaires pour les modèles plus

Avis sur le vélo à assistance électrique(VAE)

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▲ ▲ ▲ les plus ▲ ▲ ▲

▲ efface les côtes, le vent de face

▲ permet d’aller au travail, en costume, et sans êtreen sueur

▲ permet d’emmener un enfant sans effort

▲ permet de faire des trajets quotidiens plus longs

▲ prix de revient kilométrique très bas

▲ rend le vélo accessible à tous, quel que soit l’âge,le poids ou l’état de santé

▼ ▼ ▼ les moins ▼ ▼ ▼

▼ le poids, pour le transport dans une voiture ouun escalier

▼ l’obligation de gérerla charge de labatterie

▼ le prix, forcémentplus élevé

▼ doit être mieuxprotégé du vol

rapides, femmes, écolos, seniorspour les modèles bagués… Lavitesse, la puissance et les gadgets sepaient ! Jusqu’à 250 watts il y abeaucoup de modèles au-dessous deCHF 2’000.-. Au-delà, les modèless’échelonnent dès CHF 3’500.- etplus avec les sophisticationsdiverses possibles. «Silence, puis-sance !», comme disait une marquede voiture japonaise, il y a quelquesannées.

L’autonomie des VAE : pour les250 watts : 60 km contre 30 km pourles plus gros moteurs… et la penteou le nombre de démarrages effec-tués. Au-delà, il faut faire unerecharge qui peut prendre quelquesheures... ou pédaler pour le retour.Les constructeurs travaillent à amé-liorer l’autonomie par la qualité desbatteries et autres subtilités de pro-ductivité.

Administrativement : la simplevignette de vélo est suffisantejusqu’à 25 km/h, mais ne suffit plusau-dessus et avec les moteurs pluspuissants : il faut munir le VAEd’une plaque jaune, donc des frais etune assurance. Si le port du casque

n’est pas obligatoire pour ces VAE ilnécessite un permis de conduirecomme un vélomoteur.

Assurances :• Le Vélo électrique jusqu’à 25 km/h

est couvert pour responsabilitécivile (RC) de dommages causésà des tiers par l’assurance com-prise dans la vignette «Cycle». Lecode de l’assureur figure sur laplaque et le nom de l’assureur setrouve sur Internet à l’adressehttp://www.asa.ch/media/archive1/PDF/dienstleistungen/Codeliste_2010.pdfLe vol, avec ou sans effraction, s’ila lieu à votre domicile, est cou-vert par l’assurance ménage, avecfranchise. Attention ! Ajustez lavaleur de l’inventaire et lesclauses éventuelles particulièrespour le VAE. Si le vol a lieu endehors du domicile, vous ne serezcouvert que par une «couverturesupplémentaire «vol simple àl’extérieur» du domicile par l’as-surance ménage. Attention, lasomme de cette couverture doitégalement prendre en compteles effets personnels en voyage…à leur valeur à neuf !

• Le Vélo électrique au-dessus de25 km/h doit faire l’objet d’uncontrat d’assurance RC indépen-dant pour les dommages à destiers et pour les dommages quilui sont causés en dehors dudomicile, une assurance cascoavec franchise est recommandée(vol, vandalisme, incendie, dom-mages de collision, dommagespartiels, pièces manquantes).Lisez les conditions générales.

• Vos blessures et autres fraismédicaux sont pris en charge parvotre assurance accident ou votreassurance maladie si vous n’êtespas salarié. Le port du casquen’est pas obligatoire et aucunreproche ne peut vous être fait…bien qu’il soit très recommandéd’en porter un. Il y même de joliscasques destinés aux «dames».

Bonne route !

Sources : Divers articles de presse. De plus amplesdétails et conseils sur le site : http://Cyclurba.fr/velo/166/velo-electrique-presentation.html

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Entre le projet d’agglomération, larévision du plan directeur cantonal,les projets de modification et dedéclassement de zones, tout bougesur le territoire genevois et la zonevillas, objet de bien des convoitises,n’est pas épargnée.

A l’heure du «tout pour le loge-ment», il est devenu politiquementincorrect de vivre dans une maisonindividuelle, pas n’importe laquelle,celle du propriétaire de classemoyenne ayant investi la plupart deses économies dans la pierre etvivant en général dans la zoneurbaine ou suburbaine. Les proprié-taires de vastes domaines ruraux ouriverains du lac, ont encore, eux, desbeaux jours devant eux.

Notre invité : Mark Muller

Soucieux d’informer et de défendre lesintérêts de ses membres, Pic-Vert ainvité à son assemblée générale le nou-veau Conseiller d’Etat chargé de l’amé-nagement du territoire, Mark Muller,afin qu’il nous expose sa vision.

Ce dernier a rappelé l’engagementde l’Etat dans le projet d’aggloméra-tion (voir article à ce sujet) ainsique sa détermination à construiredavantage de logements pour lapopulation locale mais aussi pouraccueillir les nouveaux arrivants, aunombre de 4’000 rien qu’en 2009.

Suite à la signature du protocoled’accord sur le logement en décem-

bre 2006, l’horizon de la construc-tion s’est nettement dégagé. Quant àla proportion de propriétaires, elle anettement augmenté passant de13,8% en 1990, à 17% en 2000, etdépasse même les 20% en 2010. Ils’agit davantage aujourd’hui de pro-priétaires de logement PPE. Genèvereste toutefois le canton avec lemoins de propriétaires individuels.

Construire oui, mais où?

Pour Mark Muller, il est clair qu’ils’agit de privilégier la constructionlà où des infrastructures existentdéjà et d’appliquer le plan directeuractuel. Les projets engagés ne man-quent pas : Praille-Acacias-Vernets

Comité Pic-Vert droite à gauche:1er rang: Jean-Claude Michellod, Christina Meissner, Fréderic Berney.

2ème rang: Alexys Hyde, Jean-François Girardet, Michel Gutknecht, René Volery, Christophe Ogi.3ème rang: Christian Gottschall, Guy Girod, Charles Denogent, Patrick Tritten.

Manquent sur l’image Pierre Banna et Guy Mettan.

L’assemblée générale Pic-VertCompte rendu du 26 avril 2010

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Photo Magali Girardin

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en ville, La Chapelle-les-Sciers àLancy et les Cherpines du côté de laplaine de l’Aire, Bernex Est, lesGrands Esserts à Veyrier, les com-munaux d’Ambilly à Thônex sansoublier des projets plus anciens telsles Vergers à Meyrin.

Les actions étant lancées, c’est lerythme qu’il faut accéléreraujourd’hui. Pour ce faire, les effortsde l’administration se portentaujourd’hui sur les axes suivants :

1 Recenser tous les périmètres des-tinés à être urbanisés, et il y en abeaucoup.

2 Examiner les périmètres déjàdéclassés mais sur lesquels aucunplan localisé de quartier (PLQ)n’a été lancé.

3 Débloquer les sites sur lesquelsdes PLQ existent mais où rien nebouge.

Des zones villas seront inévitable-ment touchées, notamment en cen-tre ville et en zone de développe-ment. Des possibilités de vendre àdes conditions «satisfaisantes» ontété instaurées.

Reste que la lenteur actuelle relèvesurtout selon Mark Muller, de larépartition des compétences entrecommunes et canton, qu’il s’agirad’éclaircir pour accélérer les proces-sus.

Les questions de l’assistance, nom-breuses pour l’occasion, ont soulignél’inquiétude des propriétaires surleur avenir. Qu’il s’agisse de protec-tion du droit de propriété, de levéedes servitudes croisées, d’expropria-tion, d’atteintes à la qualité de vie, dela densification préconisée. Lesréponses apportées ont démontré lacomplexité de la situation à Genève,

un territoire exigu, soumis à defortes pressions de par l’attrait exercépar son dynamisme économique.

«Si nécessaire je suis prêt à expro-prier», l’interview au titre révélateurparu le lendemain dans la Tribunede Genève a sans doute apportél’éclairage le plus cru pour tous ceuxrestés sur leur faim le soir mêmeface aux réponses du Conseillerd’Etat…

Du neuf chez Pic-Vert

L’assemblée générale a égalementpermis au nouveau président,Christian Gottschall, de dresser unbref bilan d’activités et de présenterle nouveau positionnement de Pic-Vert, élaboré pour répondre auxnombreux défis annoncés,

Les principaux objectifs quePic-Vert s’est fixés consistent à :

1 Faciliter l’accès à la propriétéindividuelle.

2 Promouvoir la qualité de vie auniveau de l’habitat.

3 Représenter les intérêts de ceuxqui ont fait le choix d’habiter etd’être propriétaires de leur loge-ment.

4 Maintenir le choix de la diversitédu logement.

5 Augmenter régulièrement lenombre de ses membres.

Pour mettre en place cette stratégie,donner de la visibilité à notre asso-ciation, augmenter le nombre de sesmembres, être pris en compte dansles décisions d’aménagement ducanton, Pic Vert s’est réorganisé. Unnouveau comité aux compétencesélargies a été élu et une secrétairegénérale engagée.

Les permanences mises à disposi-tion des membres gratuitement,sont dorénavant au nombre de qua-tre : Juridique, Assurance, Fiscale etArchitecture. Le journal quant à lui,ouvre ses pages aux associationslocales. Il reste l’organe de diffusionde nos informations par excellenceen attendant que le site Internet soità son tour “relooké” et rendu plusinteractif et convivial.

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La plume est à vous

Fabio HeerPrésident de l'Associationpour la sauvegarde du sitede La Chapelle (ASSC)

Projet de déclassementdu quartier Nordde La-Chapelle

Le Conseil d’Etat a relancé unancien projet de déclassement sur32 parcelles situées en zone 5 sur laCommune de Lancy en vue d’yconstruire des immeubles. Ce projetavait déjà été abandonné une pre-mière fois en 2002. Ensuite le quar-tier avait expressément été sortidu PAC (Projet d’AménagementCoordonné) la Chapelle-Les Sciersen 2005. En 2007, la commune deLancy avait posé comme exigencela préservation de ce quartier à sonacceptation du Plan directeur quar-tier de la Chapelle-Les Sciers, condi-tion acceptée par le Conseil d’Etat.Enfin la commune de Lancy n’a pasprévu sa destruction dans un hori-zon proche. Suite à ces décisionsplusieurs familles sont venues s’ins-taller et ont rénové profondémentles constructions existantes, parfoisavec de très importantes subven-

tions publiques. Il y a même unemaison neuve construite en 2006 !Un tel déclassement, en plus deréduire très fortement la valeur desconstructions existantes, empêche laréalisation de plusieurs projets dedéveloppement dans le quartier.

La commune de Lancy et L’ASSCs’opposent donc farouchement à cedéclassement qui est un non-sensenvironnemental. En effet à deuxpas des Palettes, de la Chapelle-LesSciers et du PAV (Praille-Acacias-Vernets), ce quartier constituera undes derniers îlots de verdure dans unocéan de béton. C’est également uneimpasse financière, car si l’Etatachète ces maisons à leur juste prix,il ne lui sera plus possible deconstruire des immeubles à desloyers abordables. Et naturellementpersonne ne vendra au-dessous desprix du marché.

Etat des lieux àLa Chapelle - PACla Chapelle-Les Sciers

Un étage de plus a été ajouté à chaqueimmeuble entre la phase du plandirecteur de quartier de 2007 et celledu plan localisé de 2009, grâce à l’uti-lisation du haut standard énergé-tique. On peut comprendre que lavolonté politique d’accroître la popu-lation genevoise soit accompagnée detrès nombreux nouveaux logements,mais la démarche a choqué bien des

habitants. Malgré cela, comme ladensité n’est pas le défaut majeur dece projet et devant l’absence de réac-tion de la commune, l’ASSC s’estabstenue de remarques sur ce sujet.Les premières autorisations deconstruire ont été déposées fin 2009et le chantier va vraisemblablementdémarrer cet automne.

En revanche, le manque de sécuritédu trafic, ainsi que la pollution et lebruit pendant et surtout après lechantier, étaient traités de manièrelacunaire, comme c’est trop souventle cas dans ce type de projet. Pouréviter qu’on construise d’abord etqu’on traite ces aspects ensuite,l’ASSC a déposé un recours contre cevolet du PLQ. Le recours n’a pas d’ef-fet suspensif sur la réalisation desimmeubles mais demande que desmesures soient prises pour améliorerla sécurité des piétons et cyclistes,diminuer le bruit aujourd’hui déjàtrop fort et améliorer la qualité del’air.

Ces mesures allant également dans lesens d’une amélioration du cadre devie des futurs habitants, elles reçoi-vent le soutien des constructeurs.Reste à convaincre le Conseil d’Etatde réaliser les pistes cyclables, pas-sages piétons et route de chantierdemandés. A cet effet, l’ASSC adéposé un projet de conventionvisant au retrait du recours qui esttoujours dans l’attente d’une prise deposition de l’Etat.

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n°89 - Juin 2010n°89 - Judossier

Info

Le journal Pic-Vert de septembre 2010 entend faire un point sur divers projets

de modifications ou de déclassements en cours (Communaux d’Ambilly,

Vernier, Sous Moulin, etc). Les associations impliquées sont invitées à nous

transmettre les textes qu’elles souhaitent voir apparaître par rapport à ces pro-

jets et qui expriment leur point de vue, d'ici au 1er août 2010.

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Patrick TrittenFiscaliste

❶ Pour les propriétaires d’un loge-ment à l’étranger, lorsque lesdéductions (charges, frais d’en-tretien et une partie des intérêtspassifs déductibles) s’avèrentplus élevées que la valeur locativedu pays concerné et génèrentainsi un déficit, ce dernier n’estplus déductible des revenusimposables à Genève (revenunet), mais de la totalité des reve-nus (revenu brut). Autrement dit,il s’agit de plus qu’une incidencefiscale quant à la déterminationdu taux global qui sera appliquésur le revenu net imposableà Genève.

Cette décision de la CommissionCantonale de Recours en matièred’impôts, période fiscale 2007, estappliquée dès l’année fiscale 2008.

❷ Dans un dossier d’un de nosmembres, l’Administration FiscaleCantonale tente de prendre encompte les escaliers et la desserte

du sous-sol donnant accès auxpièces dites partiellement habita-bles en sous-sol, soit à 50 %.

Il s’agit d’une volonté délibéréed’agrandir les surfaces entrantdans le calcul de la valeur locativeet ainsi d’augmenter cette der-nière sur la base d’un espacehabituellement inutile !

La Commission Cantonale deRecours en matière d’impôtsnous avait donné raison, leTribunal administratif (TA) , aucontraire, a estimé que cette des-serte en sous-sol apporte uneplus-value à l’immeuble !

Très récemment, nous avonsdonc recouru auprès du Tribunalfédéral (TF) contre cette déci-sion. Nous contestons notam-ment l’argument principal surlequel se fonde le TA, soit établirun critère relationnel entre cedégagement et les pièces qu’il

dessert. Cette relation permet dedonner à cette desserte un carac-tère de plus-value dans la mesureoù elle sert à relier des pièces qui,elles, en apportent une.

Difficile de suivre ce raisonne-ment ! En effet, selon nous, cettedesserte en sous-sol ne peutcompter comme surface habita-ble et n’a pas d’incidence quantà la détermination de la valeurlocative dans la mesure où toutesles villas sont construites sur labase de fondation (sous-sol). Parailleurs, le nouveau questionnairede valeur locative destiné auxpropriétaires d’appartements etde villas, ne considère pas leshalls du sous-sols comme sur-faces habitables.

Nous ne manquerons pas de voustenir informés de la décision duTF qui pourrait toucher toutes lesvillas même sans partie habitableen sous-sol !

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n°89 - JudossierFiscalité

Bonnes et mauvaises nouvelles fiscales !

Les mauvaises

La bonne

Les valeurs fiscales des immeubles doivent êtres ré-estimées d’ici 2012 par la Commissionfiscale mise en place par l’Administration Fiscale Cantonale. Pic-Vert a été associé auxtravaux de cette commission.

Cette dernière ayant décidé, dès la constitution de cette commission, de prendre commebase d’évaluation une valeur vénale (et non fiscale), soit d’après les statistiques d’un orga-nisme privé (!), nous avons formulé d’autres méthodes d’évaluation tendant vers unevaleur fiscale et non vénale. Malgré notre attitude proactive, les travaux du groupe de tra-vail ont été suspendus unilatéralement par l’Administration fiscale !

Inquiets de ce silence, nous avons sollicité un entretien avec M. David Hiler, Conseillerd’Etat chargé du Département des finances, qui nous l’a accordé. Il nous a informés avoirpour le moment suspendu ce projet en raison de l’évident désaccord entre les parties et desincidences fiscales majeures, tant pour les anciens propriétaires que pour les nouveaux !

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Formulaire d’adhésion à renvoyer au Pic-Vert - Case postale 1201 - 1211 Genève 26L’adhésion peut également s’effectuer ‘en ligne’ par notre site internet www.pic-vert.ch

Le soussigné, désireux de participer à la protection des villas du canton de Genève et à la sauvegarde de leur environnement,demande son adhésion en tant que propriétaire – co-propriétaire – locataire (souligner ce qui convient)

Nom _____________________________________________________________________ Prénom __________________________________________________________________________

Profession ________________________________________________________________ Nationalité _______________________________________________________________________

E-mail ____________________________________________________________________ Année de naissance ______________________________________________________________

Rue ______________________________________________________________________ No _______________________________________________________________________________

No postal ________________________________________________________________ Localité __________________________________________________________________________

No de tél. privé ___________________________________________________________ No de tél. prof. ___________________________________________________________________

L’adresse privée ci-dessus ne correspond pas à celle de la villa dont je suis propriétaire ou co-propriétaire. L’adresse de cette villa est la suivante :

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n°89 - Juin 2010

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▼ ADHÉSION ▼

n°89 - Jup romotions

Bernex, attention!Le béton arrive…

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Election du GrandConseil genevois

No 86 - Septembre 2009

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No 87 - Décembre 2009

Actualité: la Chapelle-les-Sciers

Votre association vous souhaite de joyeuses fêtes deNoël et une heureuse année 2010

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No 88 - Mars 2010

Actualité : La Charte des Jardins

Assemblée Générale Lundi 26 avril 201020h00 – Uni Mail

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Qualité de vie,de la bonne volontéaux actes concrets…

n°89 - Juin 2010

Christian GottschallPrésident

La conférence de Copenhague s’estterminée sur un constat d’échecpour certains. Pour d’autres, c’estl’occasion d’une prise de conscienceréelle et profonde des menaces quitouchent notre planète.

Il paraît cependant certain qu’unnombre toujours plus importantd’individus prennent conscience desdangers qui nous guettent. Pourencourageantes et positives quesoient globalement ces tendances, lepassage des constats aux actesconcrets avec des objectifs clairs etmobilisateurs susceptibles de chan-ger notre attitude face à notre envi-ronnement et notre manière devivre peine à voir le jour.

Au lieu d’organiser une fois de plusun déplacement de délégation mas-sif pour «discuter» s’est-on posé laquestion de la pertinence d’utiliserles moyens technologiques actuelspour communiquer et travailler demanière efficace à distance ?

Genève n’échappe pas à la règle.Aucune mesure de fond indispensa-ble pour repenser et adapter notremode de vie aux conditions etcontraintes qui sont les nôtresaujourd’hui n’a été prise.

Quelques exemples concrets mon-trent l’ambivalence entre les intérêtséconomiques à courts termes et

les intentions louables issues desconstats de la conférence deCopenhague.

L’aéroport de Genève a planifiépour 2010, avec l’appui des autori-tés, un agrandissement significatifdes infrastructures (nouveau termi-nal) pour accueillir les avions grosporteurs…

S’est-on réellement posé la questionde la pertinence de cet investisse-ment et de l’ensemble de ses consé-quences pour notre canton ? Au-delà de la question de savoir si nousen avons réellement besoin, peut-ons’apitoyer sur le sort de la planèted’un côté et prôner des actions quien accélèrent encore plus la détério-ration ?

Le discours de Saint-Pierre, tenu le7 décembre dernier par nos autori-tés élues, a défini un certain nombred’objectifs dont celui de la construc-tion de 2500 logements par an…Résoudre la crise du logement àcourt terme ne doit pas empêcherune réflexion sur le fond. Quel déve-loppement pour Genève ? 2500 loge-ments par an pour qui ? Sur quelledurée et avec quelles conséquencessur le territoire et sur ses habitants ?

La référence à James Fazy, qui a faitsauter les fortifications et qui a servide modèle à la croissance deGenève, démontre de façon évidenteque la vision de nos élus reste cellede l’expansion et de la croissancequantitative comme si nous n’avionsrien appris depuis le milieu du19ème siècle…

Que faire aujourd’hui alors que nousavons encore le choix des moyenspour nous engager concrètement

dans une démarche volontariste quipréserve tout à la fois notre environ-nement et notre qualité de vie ?Chacun en tant qu’individu respon-sable doit agir en son âme etconscience pour répondre à cettequestion. A l’échelle d’une collecti-vité, les options fondamentales sus-ceptibles de créer un cadre propiceaux changements de notre attitudedoivent venir de nos autorités poli-tiques (à travers l’assemblée consti-tuante ?…) avant d’être proposées àl’ensemble de la population.

Ne pourrait-on pas commencerpar encourager le télétravail pourdiminuer le nombre de déplace-ments et tenter une occupationplus efficiente des bâtiments ?

Une politique réellement nouvellepour Genève consiste à mettre enœuvre des actions résolument orien-tées sur le développement de la qua-lité de vie et une croissance maîtri-sée de son économie et de sapopulation. Cela consiste à transfor-mer en actes concrets, porteursd’avenir, les enjeux de la conférencede Copenhague.

Genève pourrait avec de tels projetset des lignes directrices claires, com-préhensibles par tous, devenir unmodèle pour sa population, sesentreprises, ses organisations inter-nationales avant de le devenir peut-être sur un plan national et interna-tional.

Il faut simplement s’en donner lesmoyens et oser faire le premier pas.

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n°89 - Judossier

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Françoise HirtJuriste

Servitudes croisées

J’ai été récemment contacté par unde mes voisins m’invitant à adhérerà un réseau de servitudes. De quois’agit-il ?

Il ne se passe pratiquement plus unmois sans qu’un nouveau projetd’aménagement, que ce soit undéclassement, un plan localisé dequartier ou une autorisation deconstruire, ne vise tel ou tel quartierde villas, si bien que peu à peu celle-ci se réduit inexorablement. Les pro-priétaires voient ainsi l’environne-ment de leur quartier peu à peu sedésagréger au fil des acquisitions deparcelles par des promoteurs ou parl’Etat.

Aussi, notre Association préconise,depuis plus de 15 ans déjà, un moyende droit privé qui a démontré jusqu’àaujourd’hui une efficacité certaine

dans le cadre de la protection de l’en-vironnement des villas : les servitudesréciproques de droit à bâtir.

Un moyen de droit privé : parallèleaux moyens de droit administratifpublic (procédures publiées dans laFeuille d’avis officielle), il est totale-ment indépendant desdites procé-dures, si bien que vous en conserve-rez l’entière maîtrise. Il convient depréciser que la situation de votrevilla, en zone villa ou en zone dedéveloppement, n’est absolumentpas déterminante sur l’opportunitéde créer ou non ces servitudes etqu’elles peuvent l’être indépendam-ment de la zone sur laquelle se situevotre bien.

Il s’agit d’une convention passéeentre propriétaires d’un quartiermanifestant la même volonté soli-daire de préserver l’environnementet la qualité de leur cadre de vie.Cette convention contiendra princi-palement une restriction de droit àbâtir prévoyant l’obligation de neconstruire sur les parcelles parties àladite convention que des villascomprenant, au plus, un rez-de-chaussée, un premier étage et descombles habitables. Elle (la conven-tion) peut également contenir desrestrictions d’affectation imposant,par exemple, qu’il ne pourra êtreétabli sur lesdites parcelles aucuncafé, auberge, restaurant, débit de

boisson, atelier mécanique, usine ougarage (à l’exception de garages pri-vés bien évidemment). Elle sera ins-crite au Registre Foncier et acquérraainsi une dimension «réelle», atta-chée à la parcelle (et non pas seule-ment au propriétaire).

Une protection : une servitude de cetype empêche toute constructiondépassant ces restrictions, si bienque lorsque sont déposées des auto-risations de construire par des pro-moteurs sur une parcelle liée par unréseau de servitudes et donc proté-gée par lui, elles (les servitudes) doi-vent être préalablement supprimées(radiées au Registre Foncier). Celane peut se faire sans votre accord.Vous disposez ainsi d’un atout denégociation avec les promoteursnon négligeable et, encore une fois,que vous maîtrisez.

Plus le réseau de servitudes croiséesest dense plus il est efficace. C’estpourquoi, vous avez été contacté parun de vos voisins, habitant du quar-tier dont les servitudes sont à renou-veler et le réseau à étendre.

A cet égard, sachez que ces servi-tudes peuvent être constituées pourune période indéterminée ou demanière limitée dans le temps. Dansce dernier cas, les héritiers ne serontainsi pas engagés si telle n’est pasleur volonté.

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Echos…

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JURIDIQUE

FISCALITÉ

Dernière minute Bonne nouvelle pour ceux qui n’ont pas encore rempli leur déclaration fiscale 2009,l’impôt immobilier complémentaire est désormais déductible au titre de charges et frais d’entretien d’immeubleégalement sur le plan cantonal et non plus seulement au niveau fédéral. Il s’agit d’une mise en conformité dela loi cantonale à celles fédérales. Bien évidemment, ceci n’est valable que pour autant que l’on fasse valoir lesfrais effectifs.

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Sachez encore que leur coût estpeu élevé, de l’ordre de CHF 200.-à 500.- par parcelle.

A noter encore, que depuis l’adop-tion de la nouvelle loi sur les loge-ments d’utilité publique (LUP, envigueur depuis août 2007), la loiGiromini (qui permet l’expropria-tion de ce type de servitudes) nepourra être appliquée que très dif-ficilement par les autorités. Eneffet, les servitudes de restriction àbâtir ne peuvent être expropriéesque si un Plan localisé de quartier(PLQ) est déclaré d’utilité publiquepar le Grand-Conseil par le biaisd’une loi. Or, pour que cette décla-ration soit possible, à teneur dutexte actuel de la loi Giromini,il faut que le PLQ prévoit laconstruction d’au moins 60 % deLUP.

Dans un but de débloquer laconstruction de logement sur le ter-ritoire du Canton de Genève, lesautorités, en accord avec les milieuxintéressés, ont décidé l’abandon dela pratique dite des deux-tiers/untiers (construction de deux-tiers delogements sociaux et d’un tiers de

logements libres) et d’une autre cléde répartition des logements pré-voyant la baisse notable de construc-tions de LUP. Les futurs PLQdevraient en conséquence ne com-porter, en zone de développement,que 15% à 25%, voire 50 % de LUP.Le quota de 60 % ne pouvant enprincipe plus être atteint, les autori-tés auront des difficultés, pour lemoment, de procéder à l’expropria-tion de ce type de servitude.

L’évolution de la législation enmatière d’aménagement et deconstruction rend ainsi de telles ser-vitudes plus utiles que jamais auxpérimètres sur lesquels elles sont ouseront constituées.

Nous nous rendons volontiers dansvotre quartier pour effectuer uneprésentation plus détaillée de ce typede servitude. Par ailleurs, vous trou-verez sur notre site Internet un pré-cédent article de décembre 2008rédigé par moi-même dont j’airepris quelques paragraphes. Je mesuis également inspirée de celui deMe Erin Wood de 2004 que je tiensvolontiers à votre disposition sursimple demande.

n°89 - Juin 2010

Christophe OgiArchitecte HES

A quand une gestionen ligne des dossiers?

Quand le DCTI - Département desconstructions et des technologiesde l’information demande auxarchitectes chaque questionnaire,chaque plan, chaque complément en5 exemplaires au moins, il invoquela raison du gain de temps pour letraitement du dossier attendu et quecertains plans doivent passer d’unservice à l’autre...

Noyée sous des montagnes de pape-rasse, la police des constructionsdoit gérer à elle seule toutes les auto-risations de construire du canton,allant du déplacement de la cloisond’une cuisine d’un immeuble, à laconstruction des gares du futurCEVA. Toute la procédure prenddonc du temps et représente un cer-tain coût pour le maître d’ouvrage.A l’ère du numérique, la Suisseconsomme encore chaque annéeplus de 625’000 tonnes de papier,soit presque 100 kg par habitant !Ne serait-t-il pas grand tempsde simplifier, de rationalisertoutes nos procédures administra-tives en déposant, par exemple,les demandes d’autorisation deconstruire directement «en ligne» ?

ARCHITECTE

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n°89 - Jup ermanences

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