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En couvertureAnnette, 47 ans, opérée du sein.Coiffure et maquillage : John ElliottPhotographe : Dorothea Craven

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FEMME

618

Chère lectrice,

Comme beaucoup de femmes, ma vie est bien remplie. Entre un métier passionnant et chronophage, la vie de famille, les activités associatives, un peu de sport, les journées sont trop courtes et j’ai parfois tendance à oublier comme il est agréable prendre le temps… de discuter sans fin, de refaire le monde à notre manière, de découvrir ou redécouvrir ce qui nous entoure.

Lorsque je rencontre des femmes opérées, je suis toujours admirative de la volonté et de leur amour de la vie. A leur contact, je redécouvre la valeur du temps, des choses les plus simples et les plus anodines et prend conscience que chaque moment est vraiment important. Je tenais à leur dire merci, à vous dire merci à toutes, de tout ce que vous m’apportez.

Et parce que chaque minute est précieuse, j’apprécie d’autant plus que vous en consacriez quelques unes à la lecture de notre magazine.

Tout au long de ces pages, vous rencontrerez aussi des femmes étonnantes.

Michèle Torres est un visage familier. Elle était en couverture de notre édition printemps et nous raconte comment elle a vécu son cancer et de quelle façon sa vie en a été modifiée. Nous vous parlons également – toujours dans notre thème sport & cancer – de ces femmes qui ont choisi de ramer sur un dragon boat pour vaincre la maladie.

Je suis d’autant plus ravie de vous présenter cette édition qu’elle est aussi l’occasion de vous laisser découvrir nos collections automnales conçues pour toutes les femmes à la recherche de confort et de bien-être. Nos lignes Active pour le sport, Leisure pour les loisirs et la détente, Home pour la nuit et bien sûr notre lingerie Everyday & Seduction ont toutes ce petit plus très appréciable de permettre de glisser une prothèse ou un complément mammaire.

Vous souhaitez vous aussi nous raconter votre parcours ? Nous apporter votre expérience ? Je serai ravie de recevoir votre courrier ou votre mail.

Bonne lecture,

Très Cordialement,

Lucrèce Schokkaert

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EditoPaGe 12

nouvelles

collections

amoena

Amoena Life | 5

>>> INTERVIEW

4 | Amoena Life

Nous appliquons aussi une sorte de secret professionnel. Par exemple, nous ne partageons pas d’histoires avec d’autres patientes, avec le personnel infirmier ou les médecins. Parfois, un journaliste nous appelle ou nous envoie un e-mail pour interviewer une victime du cancer du sein. Ce genre d’infor-mation, nous ne les communiquons jamais.

al : chacune de vous peut-elle rendre visite à n’importe quelle patiente ?

Eb : Non, nous essayons toujours de trouver une ‘correspondance de profil’ entre une bénévole et une patiente. Par exemple, nous n’enverrons pas notre bénévole la plus âgée chez une maman de trente ans avec deux enfants en bas âge. Une histoire à laquelle on s’identifie permet d’accepter et d’assimiler plus facilement sa situation. Et de trouver le courage de poursuivre son chemin.

al : Vous avez subi vous-même l’ablation d’un sein. ces conversations ne vous confrontent-elles pas sans cesse à votre passé ?Eb : Il faut avoir digéré sa propre histoire avant de pouvoir aider d’autres femmes. Lors de mes premières visites, c’était difficile. Mais, peu à peu, la situation s’est améliorée. Je sais que j’ai été autrefois celle qui est aujourd’hui couchée dans ce lit d’hôpital. Mais je sais aussi où je suis maintenant — onze ans plus tard. C’est là que je puise ma force. On insuffle cette force, qui rend courage et espoir aux autres. Lors des visites de notre bénévole la plus âgée, c’est souvent frappant. Tina a plus de 70 ans et cela fait 38 ans qu’elle a eu un cancer du sein. Elle était à la base de Naboram. Son enthousiasme et sa joie de vivre sont contagieux.

al : beaucoup de choses ont-elles changé durant les 35 années d’activité de naboram ?Eb : Le gain d’autonomie est remar-quable. Et c’est une bonne chose. Avant, c’était ‘Monsieur le docteur’… Il avait le monopole de la sagesse et

4 | Amoena Life

amoena life : pour de très nom-breuses femmes, s’entretenir avec vous constitue une première lueur après leur opération ? pourquoi, selon vous ?

ElS baEtEnS : Cela fait du bien de parler avec une personne qui a connu le même sort. D’autres personnes peuvent se tenir à vos côtés et vous dire qu’il faut rester positif. Et elles ont bien sûr à 100 % raison. Mais le

message est beaucoup plus convaincant quand il émane de quelqu’un qui a vécu la même chose. Nous insufflons aussi un esprit positif. Les patientes voient ainsi de leurs propres yeux qu’il existe vraiment une vie après l’opération. Dans le même temps, notre statut d’«étrangère» les aide. Les patientes se retiennent souvent dans leurs conversations avec leur partenaire, leurs enfants ou leurs parents. Elles veulent les ‘épargner’. Avec nous, la conversation prend rapidement une tournure franche et directe. On parle aussi des doutes, de la peur et de la douleur. Cette franchise soulage.

Le chirurgien, l’infirmière spécialisée, le kinésithérapeute, … Après votre opération du sein, beaucoup de personnes sont à vos côtés pour discuter de ce qui vous attend. Toutes sont animées des meilleures intentions. Mais la plupart n’ont pas vécu (et heureusement) la maladie. C’est pour cette raison qu’il est parfois utile d’échanger ses impressions et sentiments avec un expert du vécu. L’ASBL Naboram est une association qui réunit des femmes liées par le sort du cancer du sein - des compagnes d’infortune - pendant et après la maladie. Cette année, l’organisation bénévole, active dans la région anversoise, fête son 35e anniversaire. Une belle occasion pour s’entretenir avec Els Baetens, accompagnatrice de patientes auprès de Naboram.

« cela fait du bien de Pouvoir Parler avec une comPaGne d’infortune. »

al : Quand rendez-vous visite à une compagne d’infortune ?Eb : Chaque hôpital a sa manière d’informer les patientes à notre sujet. Certaines infirmières spécialisées évoquent sans plus, la possibilité d’un contact avec des compagnes d’infortune ou distribuent une brochure. Dans d’autres hôpitaux, on demande explic-itement à la patiente si elle souhaite rencontrer un membre de Naboram. Généralement, notre visite intervient peu de temps après l’opération, quand

la patiente se trouve encore à l’hôpital. Cette visite se veut très accessible. À partir de ce moment-là, la patiente sait qu’il existe un groupe de compagnes d’infortune et qu’elle peut toujours s’adresser à nous.

al : travaillez-vous en collaboration étroite avec les hôpitaux ?EB : Oui, mais tout en gardant une totale indépendance. Et nous tenons à cette neutralité. Elle nous garantit de pouvoir parler librement. Simplement sur la base de nos propres expériences. Nous donnons surtout des informations générales, complétées par nos propres expériences de la chirurgie plastique.

il fallait s’en accommoder. Les pati-entes posent aujourd’hui beaucoup plus de questions à leur médecin. Elles osent intervenir et remettre en cause les traitements. Aujourd’hui, les gens parlent plus facilement de leur maladie. C’est vrai, les femmes de l’ancienne génération préfèrent toujours ne pas parler de leur poitrine ou de leur cancer du sein. Mais on observe quand même

une nette différence par rapport à avant, où tout le monde acceptait son sort en silence. Je remarque aussi que les hommes livrent plus facilement et plus rapidement leurs sentiments. Nous avons parfois un conjoint au bout du fil quand nous appelons une patiente et nous en profitons alors pour demander comment il se sent. Souvent, ce n’est pas facile pour lui. Il veut aider sa femme mais ne sait pas comment. Désormais, la plupart des hommes en parlent ouvertement. Ce n’était pas le cas aupara-vant.

al : c’est aussi tout l’encadrement des patientes atteintes du cancer du sein qui a évolué.Eb : Certainement, il suffit de songer à ce que vous faites vous-mêmes chez Amoena. Dans le temps, après son opération, la patiente devait demander une prothèse à un comptoir dans un magasin de soins. Alors qu’il y avait peut-être derrière elle un homme qui venait emprunter des béquilles. Aujo-urd’hui, on y est beaucoup plus attentif. Les bandagistes et les boutiques de lingerie disposent d’espaces discrets et confortables pour essayer une prothèse ou un soutien-gorge. Heureusement ! Après l’opération, on n’a pas envie de se retrouver dans un magasin où l’on a le choix entre deux prothèses. Les hôpitaux donnent beaucoup d’informa-tions pratiques. Mais une personne qui

35 Years of

a vécu la même chose sait parfaitement ce à quoi il faut faire attention. C’est logique : nous portons nous-mêmes une prothèse ou de la lingerie adaptée. Je tiens cependant à souligner que, ici aussi, nous restons neutres. Nous n’avons aucun lien avec des boutiques de lingerie ou des bandagistes. Nous racontons simplement nos propres expériences.

al : Vous existez depuis 35 ans. avez-vous des projets de croissance ?Eb : Naboram est aujourd’hui principalement active dans 14 hôpitaux de la région anversoise. Cela va de l’AZ Klina à Brasschaat à l’hôpital du Sacré-Cœur de Lierre, en passant par l’AZ Sint-Jozef de Malle. Cette région est en fait relativement étendue. Nous n’avons pas l’ambition de couvrir toute la Flandre. Nous sommes 14, toutes bénévoles. Cela doit rester réalisable et de qualité. Cette qualité, nous avons pu l’offrir pendant 35 ans. Et nous voulons continuer à la garantir. Pour ainsi rendre un avenir à nos compagnes d’infortune.

al : bonne chance pour la suite !mieux connaître naboram ? Ou la soutenir ? www.naboram.beCentre d’accueil Naboram ASBLLange Gasthuisstraat 452000 AnversTél. : 03 234 35 66

« Une histoire à laquelle on s’identifie permet d’accepter et d’assimiler plus

facilement sa situation. »

« Le message est beaucoup plus convaincant quand il émane de quelqu’un

qui a vécu la même chose. »

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>>> DOSSIER

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post-ménopause sont dus aux traitements hormonaux de substitution, et 12,8  % à un manque d’exercice physique. La combinaison de ces deux facteurs est responsable de près d’un tiers des cas de cancer du sein, affirment nos deux scientifiques. « En d’autres termes, deux facteurs sur lesquels toutes les femmes peuvent avoir un contrôle sont la cause du même nombre de cas de cancer du sein post-ménopause que les facteurs non influençables  », fait remarquer Madame Steindorf.

Une autre étude, publiée en 2007 par le docteur Leslie Bernstein de l’University of Southern California a révélé que les femmes faisant énergiquement de l’exercice pendant cinq heures par semaine voyaient leur risque de contracter un cancer du sein invasif diminuer, en particulier en ce qui concerne le cancer du sein invasif avec récepteurs œstrogéniques négatifs, et ce comparativement à des femmes moins actives.

Un problème accompagnant ces études (et la plupart de celles qui ont été réalisées jusqu’à aujourd’hui) est qu’elles sont de type observationnel : aucune d’entre elles n’est randomisée, fait remarquer Madame Ligibel – par conséquent, il est possible que ce soit précisément les femmes qui se portent mieux – celles qui sont en meilleure santé, qui mangent mieux et qui font plus attention à prendre leurs médicaments – qui communiquent leurs données aux chercheurs. « Il ne nous est pas possible d’établir une relation causale définitive sur la simple base de ces études  », explique-t-elle, bien qu’il existe clairement une relation entre l’exercice physique et une augmentation du taux de survie.

Toutefois, les données collectées sont véritablement significatives. Madame Doyle fait même remarquer que l’Amer-ican Cancer Society publie des articles sur l’importance de l’exercice physique depuis 2000. « Aujourd’hui, ces données sont suffisamment solides pour que nous puissions appeler nos recommandations des « Directives » », ajoute Doyle – ce qui est un grand pas en avant.

Bien entendu, faire de l’exercice ne protège pas totalement, souligne encore Jennifer Ligibel. «  Les femmes courant

le marathon contractent aussi le cancer du sein  », affirme-t-elle. Malgré tout, l’exercice physique peut faire une grande différence, et appartient à la poignée de gestes concrets dont une femme dispose pour améliorer sa santé.

Colleen Doyle note encore que l’exercice est bénéfique pour la santé en général. Il permet d’améliorer la performance cardiovasculaire, la force musculaire, la santé des os et la composition corporelle  ; par ailleurs, cela peut également jouer un rôle dans la perte de poids, ce qui présente des avantages intrinsèques. L’exer-cice physique régulier permet égale-ment d’améliorer la qualité de vie en faisant baisser les niveaux de stress, d’anxiété et de dépression, tout en con-férant à la personne une plus grande estime de soi. «  Cela peut paraître contre-intuitif », déclare Madame Doyle, mais l’exercice peut également contribuer à éliminer la lassitude ».

« Faire de l’exercice régulièrement est bon pour tout le monde », dit encore Jennifer Ligibel. «  Mais nous disposons de preuves suffisantes nous permettant d’affirmer que c’est une activité profitant particulièrement aux personnes ayant eu un cancer, en particulier les cancers

du sein, du colon et de la prostate. »

Quand commencer, avec Quel tyPe d’exercice ?Le meilleur moment de commencer à faire de l’exercice, c’est dès maintenant. Il n’y a pas de moment où faire de l’ex-ercice ne contribue pas à prévenir le cancer du sein, que ce soit lors de sa première apparition ou d’une récid-ive. Faire de l’exercice avant le début du traitement, pendant le traitement et après le traitement est toujours lié à une diminution du taux de récidive.

Selon Madame Ligibel, en général, une activité physique modérée correspond à faire environ 1,5-1,6  km en vingt minutes mais la définition précise peut varier d’une étude à l’autre. Les femmes concernées ne sont pas des marathoniennes.  Elles passent trois heures par semaine à marcher à un rythme modéré.  Voilà qui est encourageant  : faire de l’exercice peut vous aider à vivre et à allonger votre durée de vie, mais il n’est pas pour autant nécessaire que cela envahisse totalement votre existence. D’après l’American Cancer Society, les activités physiques modérées sont celles que vous pouvez faire en parlant, mais pas en chantant. Elles comprennent tout un éventail de sports et d’activités quotidiennes, dont le yoga, la gymnastique douce, l’équitation, le patin à glace, le ski alpin, le golf, le badminton, le roller, le volley-ball, la marche rapide, la tontede la pelouse, ratisser le jardin, tailler les buissons ou… faire des tâches ménagères.

Il y a de nombreux autres exemples, bien entendu. D’après les directives de l’American Cancer Society, autant l’entraînement aérobie que l’entraînement de résistance sont importants. La plupart des personnes qui font de l’exercice pratiquent un entraînement aérobie, ce qui fait que la plupart des études se concentrent sur l’exercice aérobie.

Toutefois, l’entraînement de résistance peut être particulièrement utile pour améliorer la santé et la densité des os, de même que la force et la souplesse musculaire. Les études montrent que l’entraînement avec des poids peut avoir pour effet une diminution de la fréquence et de la gravité d’un lymphœdème, signale

Des premières règles apparues tôt, une ménopause tardive, la densité du sein, l’âge de la femme lors de son premier accouchement, des antécédents famili aux relatifs à cette maladie : il y a tellement de facteurs liés aux risques de cancer du sein qui échappent totalement à notre contrôle, qu’il ne semble pas qu’il soit possible aux femmes de faire grand chose pour éviter l’apparition de la maladie ou sa récurrence.

Et pourtant, ce n’est pas tout à fait vrai. «  Il y a des choses que nous pouvons faire tous les jours afin de réduire le risque de cancer du sein, d’améliorer nos chances de ne pas mourir de cette maladie et de faire baisser le risque de récidive », déclare Colleen Doyle, MS, RD, directrice du département Nutrition et Exercice physique de l’American Cancer Society.

Paradoxalement, un des meilleurs moy-ens permettant aux femmes de maintenir leur santé va à l’encontre des conseils prodigués pendant des décennies : jusqu’à récemment, oncologues, chirurgiens et professionnels de la santé recomman-daient aux patientes de ne pas déployer une trop grande activité, de se reposer et de se détendre, pendant et après le traitement du cancer. Il s’agissait de se considérer comme convalescente, et d’en profiter pour lire, par exemple. Mais en réalité, une des meilleures manières de retrouver la santé, c’est de ne pas rester allongée sur le canapé et de se mettre à faire régulièrement de l’exercice physique.

faisons de l’exercice – et des statistiQues !Les personnes qui font de l’exercice

présentent un risque plus faible de contracter le cancer du sein que celles étant moins actives sur ce plan, affirme Jennifer Ligibel, MD, oncologue médical au Dana Farber Cancer Institute de Boston. En particulier, d’après Madame Ligibel pour lesfemmes qui font de l’exercice régulièrement, le risque de diagnostic d’un cancer du sein est de 25 à 30 % plus faible.

Une étude du Centre allemand pour la recherche sur le cancer (Deutsches Krebsforschungszentrum) de Heidelberg qui a été menée par les docteurs Karen Steindorf et Jenny Chang-Claude, révèle qu’il existe des moyens permettant de réduire le risque de cancer du sein sur lesquels les femmes ont un contrôle. En particulier, ces chercheuses ont découvert que 19,4 % des cancers du sein invasifs

On peut affirmer sans crainte que la sOciété, aujOurd’hui, a intégré la nOtiOn des liens essentiels existant entre le cOrps, l’âme et l’esprit – particulièrement dans les mOments de stress et de maladie. les chercheurs sOnt fermement cOnvaincus que l’une des clés essentielles pOur les trOis dOmaines, c’est de prendre sOin du premier : le cOrps. À l’heure actuelle, les scientifiques tentent de déterminer quelles sOnt les activités les plus même de diminuer les risques assOciés au cancer – avant, pendant et après le diagnOstic.

par Beth Leibson

Les mannequins opérés Amoena vivent

intensément chaque instant de leur vie.corps

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Il est plus efficace de pratiquer un

entraînement constant et modéré – faire tous

les jours une bonne promenade en marchant rapidement, par exemple

– que de courir un marathon, puis de se

reposer pendant un mois.

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Colleen Doyle. Les Directives Nutrition et Exercice physique pour les personnes atteintes d’un cancer (2012) de l’American Cancer Society indiquent d’ailleurs qu’un entraînement de résistance modéré pendant et après le traitement peut aider les patients à conserver une masse musculaire maigre tout en évitant les excès de graisse corporelle.

«  Avant, on recommandait aux femmes de ne pas pratiquer d’entraînement avec des poids ciblant le haut du corps, par crainte de provoquer ou d’aggraver un lymphœdème », affirme Madame Doyle. Pourtant, il en va tout autrement  : « Les femmes ne doivent pas craindre de pratiquer ce type d’entraînement.» En fait, d’après l’American Cancer Society, de nombreuses études ont montré que ce type d’exercice physique est non seulement sans danger, mais qu’il peut même contribuer à une diminution de la fréquence et de la gravité du lymphœdème. l’american cancer Society recommande l’entraînement en résistance progressive, de s’entraî- ner avec un thérapeute spécialiste de l’exercice physique et d’utiliser des vêtements de compression appropriés. Selon toutes les données récoltées par la méta-analyse réalisée récemment, la régularité paie. Même s’il est rare que faire plus d’exercice soit néfaste pour la santé, il est plus efficace de pratiquer un entraînement constant et modéré – faire tous les jours une bonne promenade en marchant rapidement, par exemple – que de courir un marathon, puis de se reposer pendant un mois.

conserver le Poids idéalL’obésité aussi est un problème. D’après l’American Cancer Society, il existe un lien indéniable entre le surpoids ou l’obésité et l’augmentation des risques pour de nombreux types de cancers, y compris le cancer du sein, chez les femmes après la ménopause.

Si, d’un côté, il est préférable d’atteindre son poids optimal, l’American Cancer Society conseille tout simplement d’éviter de prendre du poids pendant le traitement. Par ailleurs, d’après les directives de cet organisme, viser une perte de poids après le traitement peut avoir des conséquences bénéfiques pour la santé, même si vous ne présentez pas votre

poids optimal. Perdre ne serait-ce que 5 à 10  % de votre poids peut avoir un impact important sur la prévention d’une récidive.

Les professionnels de la santé déter-minent le poids sain de l’individu en utilisant l’indice de masse corporelle (IMC), lequel calcule le poids idéal en fonction de la taille de la personne. Pour contrôler votre propre statut, vous pouvez utiliser le calculateur d’IMC sur différents sites tels que www.comment-calculer.com/calcul-imc, www.calculersonimc.fr ou encore www.imc.fr.

sPortifs, attention ! Si l’exercice physique est important pour faire baisser le risque de cancer, il ne faut pas pour autant se précipiter à l’extérieur et commencer immédiatement un jogging de 15 km. Veillez à toujours respecter les recommandations des spécialistes.

« Une personne qui ne fait pas du tout d’exercice devrait commencer avec des séances d’exercice de dix minutes, quelques jours par semaine  », déclare Madame Ligibel. « Ce qui est important, c’est de se donner des objectifs réalistes et de faire les efforts nécessaires pour les atteindre. »

Colleen Doyle recommande de tenir compte du degré d’exercice pratiqué avant le diagnostic de cancer, ainsi que des types de cancer et de traitement suivi. Elle recommande également aux personnes anémiques d’attendre que leur taux de fer augmente. Si vous suivez une radiothérapie, il est conseillé d’éviter le contact avec le chlore, pouvant endommager une peau déjà sensible. Si vous avez un cathéter ou un dispositif pour transfusion, il est conseillé d’éviter l’entraînement de résistance pour la partie du corps concernée (le buste, par exemple). Par ailleurs, si vous ressentez une très grande fatigue, ne forcez pas. Les patients devraient aussi faire attention au lieu où ils s’entraînent. Une personne en chimiothérapie et qui a un taux de globules blancs faible devrait éviter les salles de fitness et les piscines publiques. De même, une personne ayant subi une transplantation de la moelle épinière devrait éviter les lieux publics pendant environ un an.

LES REcOMMANDATIONSde l’AmerIcAn cAncer SocIetyl’american cancer society recommande que l’exercice physique fasse partie du quotidien de chacun. en particulier, les directives nutrition et exercice physique pour la prévention du cancer contiennent les conseils suivants :

1les personnes adultes devraient faire au moins 150 minutes d’exercice physique modéré, ou

75 minutes d’exercice physique intensif par semaine – ou toute combinaison équivalente, répartie sur toute la semaine, de préférence.

2les enfants et les adolescents devraient faire une heure d’exercice physique modéré

ou intensif tous les jours, et de l’exercice physique intensif au moins trois jours par semaine.

3les personnes de toutes les catégories devraient limiter le comportement sédentaire,

comme être assis, être allongé, regarder la télévision ou les autres formes de loisirs avec écran.

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En outre, dans le cas de personnes plus âgées qui ont une maladie des os ou sujets à des handicaps importants, comme de l’arthrose ou une neuropathie, il est recommandé de mettre l’accent sur l’équilibre : une chute n’est pas souhaitable. L’American Cancer Society recommande que les patients pratiquent par exemple le vélo semi-allongé plutôt que de faire de la marche sur un tapis roulant.

Pour conclure, les points essentiels sont les suivants : si vous suivez un traitement, faites la quantité d’exercice que vous pouvez maintenant, et essayez de faire plus lorsque vous le pourrez. Ne cessez pas l’activité sportive, il s’agit d’éviter l’inaction. Les bénéfices de l’exercice physique se font sentir durant et après le traitement.

Beth Leibson est écrivain. Elle vit à New York. Elle est l’auteur de I’m Too Young to Have Breast Cancer (Lifeline Press, 2004), en anglais.

ffePGvLa Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire propose Gym’Après Cancer, un programme adapté aux personnes atteintes d’un cancer ou l’ayant été. Ce programme passerelle vise à l’amélioration de votre condition physique et de votre qualité de vie. L’objectif est de vous amener, à l’issue de celui-ci, vers une pratique physique autonome et d’adopter un mode de vie plus actif. Plus d’infos sur ce programme sur www.sport-sante.fr.

GrouPe associatif siel bleuSiel Bleu utilise l’Activité Physique Adaptée avec pour objectifs la préven-tion santé et le bien-être des individus. Aujourd’hui, il a une présence nationale et compte 320 intervenants, issus de la formation universitaire Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives. L’Institut Curie développe avec Siel Bleu un programme d’activités physiques adaptées aux femmes ayant été soignées pour un cancer du sein dans le cadre de leur plan personnalisé de surveillance. Lors de la consultation d’entrée en surveillance, un bilan phy-

sique individuel avec des professionnels de Siel Bleu est proposé aux femmes. Ensuite, des cours collectifs ou individuels leur permettent de (re)découvrir les activités les mieux adaptées, l’objectif étant de les inciter à les poursuivre. Pour plus d’infos, www.sielbleu.org

cami, cancer arts martiaux information Conscient de l’impact de la pratique d’une activité physique sécurisée et professionnellement encadrée pour diminuer la fatigue en cancérologie bien avant la parution des études,  Thierry Bouillet, cancérologue des Hôpitaux au sein du CHU Avicenne, et Directeur médical de l’Institut de Radiothérapie des Hautes Energies à Bobigny a créé la CAMI Sport & Cancer dès 1998, en collaboration avec Jean-Marc Descotes, Professeur diplômé d’Etat, 4ème Dan Karaté-do.

S’appuyant sur sa propre expérience de pratiquant d’arts martiaux, ceinture noire de karaté, 2ème Dan, et le mieux-être que cela lui procure, il décide de tenter d’utiliser ce vecteur pour aider

des patients en rémission mais souf-frant toujours d’effets secondaires affectant leur qualité de vie. Il charge Jean-Marc Descotes de dispenser les cours et devant le succès de cette initiative, ils fondent deux ans plus tard l’association CAMI, Cancer Arts Martiaux Information. La CAMI Sport & Cancer dispose de nombreux centres en France, à retrouver sur le site internet www.sportetcancer.com.

Thierry Bouillet préconise l’activité physique comme un allié indispensable dans la lutte contre le cancer.

en prévention :• elle diminue le risque de développer

un cancer de 25%pendant les traitements :

• elle réduit significativement la fatigue sans effets secondaires,

• elle améliore la qualité de vie avec une meilleure quaité du sommeil, une action bénéfique sur la dépression et l’anxiété, en luttant contre la fonte musculaire et en maintenant la capacité cardiaque et respiratoire tout en luttant contre l’ostéoporose,

• elle diminue les effets secondaires et atténue la toxicité des traitements,

• elle augmente le taux de survie.En période de rémission :

• elle diminue le risque de récidive de 25%,• elle continue de lutter contre la fatigue,• elle facilite un retour à la vie sociale,

familiale et/ou professionnelle.Que ce soit pendant ou après les traitements, la pratique régulière d’une activité physique et sportive entraîne de nombreux effets psychologiques positifs :

• réappropriation du schéma corporel,• réconciliation avec son corps,• meilleure estime de soi,• mieux-être.

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>>> BEAUTé ET NUTRITION

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OlIVIER chaputDès l’âge de 5 ans, lorsqu’on lui demande ce qu’il veut faire plus tard, Olivier Chaput répond « faire à manger » ! Pari gagné pour ce jeune chef hyperactif et engagé, qui n’a qu’un seul objectif : transmettre et partager sa passion pour la gastronomie à travers différents projets… Entre tradition et saveurs du monde, son univers culinaire s’illustre à travers de nouvelles saveurs qu’il harmonise dans ses assiettes.

bénéDIctE Van cRaynEStDiététicienne, diplômée en micro-nutrition et conseillère en nutrition humaine, formée en Nutrition cellulaire active (I.N.C.A.), elle est passionnée de diététique, de l’art de la cuisine, de l’alter-nutrition, de l’éducation à la santé et s’enthousiasme de transmettre la gourmandise, d’éveiller aux plaisirs de la cuisine, tout en sensibilisant à une alimentation et à un style de vie plus sains.

nOtRE capItal SantE

Bien manger, c’est adopter une alimentation variée et équilibrée, c’est-à-dire manger de tout mais en quantités adaptées en privilégieant les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents, poissons…) et en limitant la consommation de produits sucrés (confiseries, boissons sucrées…), salés (gâteaux apéritifs, chips…) et gras (charcuterie, beurre, crème…).

Cet équilibre alimentaire ne se construit ni sur un repas ou ni sur une journée mais plutôt sur la semaine. Il n’existe ni aliment interdit, ni aliment miracle. Ainsi, à l’occasion, un repas festif peut être compensé avec des repas plus légers par la suite. Notre alimentation nous apporte notre carburant  : lipides, protéines et glucides. Associées à un plein de vitamines, minéraux, oligoéléments, ce seront des calories pleines de valeursnutritives que notre assiette nous fournira. Alors, chaque jour, épargnons notre capital santé et privilégions une alimentation de qualité, riche en vitamines, minéraux et oligoéléments pour nourrir toutes nos cellules.

Donner un nouveau sens à notre manière de manger.

Avec cette rubrique, nous ne parlerons pas de régime, de calories…mais bien de l’art de manger sain et malin et de comprendre pourquoi notre santé en dépend. Un peu de théorie par la diététicienne Bénédicte Van Craynest, un peu de pratique par le chef Olivier Chaput et beaucoup de convivialité en font dorénavant un rendez-vous incontournable.

l’aRt DE

mangER

lEgumES D’autOmnE Et D’hIVERFaites le plein de fruits et légumes de saison et de région, mettez de la couleur dans votre assiette et plus encore avec les épices pour faire le plein de santé et protéger vos cellules !

Fraise FramboiseGroseilleKiwi MandarineMyrtilleNoisetteNoixOrange PoirePommeRaisin

ArtichautBletteBetterave Brocoli CarotteCéleri CerfeuilChiconChicoréeChou raveChou blancChou de Bruxelles Chou rougeChou vertChou-fleurCourgette

EchaloteEpinardFenouilHaricotMâcheOignonPoireauPoivronPomme de terre PotironPotimarronRadisSaladeSalsifisTomatesO

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SaInlE chOIx DE VOS fRuItS Et légumES paSSE paR lE RESpEct DE la SaISOn• Des fruits et légumes de saison et de région, c’est bon pour

la planète, pour favoriser l’économie locale et surtout pour votre assiette.

• Ils auront puisé vitamines et minéraux dans la terre de votre région et se seront gorgé d’un maximum de soleil pour vous fournir le plein d’énergie. Ce capital n’aura pas été détérioré par le transport, la durée et les modes de conservation ce qui permet de garder un produit de bonne qualité nutritive

• En cette saison d’automne le choix de Bénédicte et Olivier s’est porté sur le potimarron

ZOOm SuR lE pOtImaRROnDe la famille des courges, sa peau est comestible pour autant qu’il soit de l’agriculture biologique, sa chair est jaune orange foncée, épaisse et rappelle la saveur de la châtaigne. Sucré ou salé, il aime être accompagné d’épices comme la cannelle, le gingembre, la muscade ou le curcuma et d’herbes comme la coriandre ou le persil. Il se mange cuit ou cru. Mariez-le pour augmenter votre capital gustatif, vitaminique et santé !

De faible valeur calorique de par sa forte teneur en eau (92%), le potimarron nous aidera à reminéraliser notre organisme par un très bon apport en minéraux (potassium, magnésium…) et nous apportera de la couleur dans notre assiette grâce à une richesse en antioxydants (beta-carotène). Pour augmenter l’apport des différents types d’antioxydants, pourquoi ne pas mettre des couleurs variées de fruits et légumes.

mOn QuOtaJOuRnalIER D’antIOxyDantSminimum 5 fruits et légumes par jour de couleurs différentes

comPosés soufrés et sélénium

AilOignonPomme Céleri

BΒ-carotène, quercétine :PotironCarottePatate douceAbricotananasPapayemanguePoivron jauneTomate jaune

la chlo-

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Présence de

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(Β-carotène,

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PolyPhénols:

AubergineCassisFramboisemûrePrunePruneauRaisin

lycoPène et PolyPhénols:

BetteraveChou rougeOignon rougeRadis rougeTomateCerise Fraise Pomme rouge

Qu’ESt-cE Qu’un antIOxyDant ?• Dans le terme antioxydant se cache le mot

oxygène. L’oxygène est indispensable à la vie et à la production d’énergie dans nos cellules.

• Lors de cette production d’énergie se forment des dérivés toxiques de l’oxygène. Ils doivent être neutralisés par des substances qui vont jouer le rôle de pompiers pour éviter l’oxydation de la cellule et qu’elle ne se dégrade dangereusement. Ce sont les antioxydants.

• Les antioxydants sont apportés par notre alimenta-tion grâce principalement au monde végétal : fruits, légumes, épices, thé vert, les huiles première pres-sion à froid.

• Chaque couleur de nos fruits, nos légumes, nos épices nous apportent un type d’antioxydants différent.

• Le blanc, le jaune, le vert, le rouge et le violet sont les 5 couleurs dominantes.

la REcEttE Du chEfVelouté de potiron aux éclats de châtaigne, chips de viande des grisons Ingrédients pour 6 per-sonnes 3 oignons  2 kg de potiron  500 g de châtaignes cuites sous vide  50 cl lait de soja  10 tranches de viande des Grisons  5 cc huile d’olive  Sel

préparation 1. Emincer et faire revenir les oignons dans l’huile d’olive.  2. Ajouter les morceaux de potiron et les 400g de châtaignes.  3. Mettre de l’eau à hauteur et faire bouillir.  4. Saler  5. Après cuisson mixer et ajouter le lait de soja.  6. Pour les chips des Grisons, couper les tranches en 3, les disposer sur du papier sul-furisé et les mettre au four à

220°C quelques minutes.  7. Pour dresser, mettre quelques éclats de châtaignes dans le fond du bol et verser la soupe et les chips dessus.

Bénédicte recommande d’ajouter 1 cuillère à café de curcuma ou le gingembre pour une dose supplémentaire d’antioxydants. Vous pouvez aussi remplacer les chips de viande des Grisons par des chips de légumes.

>>> COVER STORY

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EAU MIRACULEUSEChaque bouteille contribue à financer les efforts déployés dans le monde pour lutter contre la faim, sauver la planète, loger les sans-abri et bien plus encore. Plus d’infos sur www.project7.com Crédit photo : © Projet 7, Inc. 2008

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DItES-lE aVEc éclatUne petite retouche chatoyante de gloss ultrabrillant. Les gloss à lèvres Rose Gold et Soft Pink sont les couleurs tendance de l’automne.Crédit photo : © M&S

cOSy cOnfORtLes ballerines plates de designer comme celles-ci, qui rentrent parfaitement dans votre sac à main, vous emmèneront à votre réunion de 17 heures sur-le-champ !

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>>> VIE REELLE

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Pas de Place Pour Michèle Torres est mannequin professionnelle, présentatrice télévisée et comédienne voix-off – il y a des millions de gens qui entendent sa voix tous les jours. Suite à son expérience récente avec le cancer, elle raconte aujourd’hui une histoire d’un nouveau genre.Michèle Torres est en couverture du numéro Printemps 2013 d’Amoena Life : elle est belle, a du talent, du succès – pour qui ne la connaît pas, elle semble avoir tout pour elle… Et pourtant, en 2009, lorsque sa famille a été frappée par un événement tragique, Michèle a dû envisager sa vie sous un autre angle, et elle s’est vue contrainte de la reconstruire de fond en comble. Immédiatement après le décès de son plus jeune frère, qu’elle adorait et qui a été emporté par une tumeur au cerveau, elle a appris qu’elle-même avait un cancer du sein agressif. En un instant, elle a été catapultée dans une sorte de « no man’s-land » où ni beauté, ni talent n’ont d’importance : « Lorsque vous êtes frappée par un cancer, vous ne savez plus qui vous êtes », confie-t-elle. « Vous devez vous réinventer.  » Elle a perdu du poids, elle a aussi perdu ses cheveux et ne pouvait plus compter sur son apparence pour gagner sa vie. C’est son obstination qui lui a permis de remonter la pente et de faire preuve d’un nouvel optimisme et d’un nouvel appétit pour la vie.

lA vIe en tourISteÂgée de 51 ans, Michèle est née dans la périphérie de Los Angeles, à Ontario, en Californie  ; c’est là qu’elle a passé son enfance, au côté de ses trois frères et sœurs. Ses parents sont mariés depuis 57 ans ; ils forment un couple heureux, et Michèle décrit sa famille comme étant «  très unie ». Elle reconnaît elle-même avoir eu une enfance extraordinaire – elle a suivi des cours à l’UCLA, une université mondialement célèbre,

sans toutefois aller jusqu’au diplôme  : «  Je faisaistrop la fête pour pouvoir me consacrer à mes études. Mes parents disaient toujours que je traversais la vie en touriste, tandis que mes frères et sœurs étaient plus studieux. Ça me décrit assez bien ! »

Lorsqu’elle était étudiante à l’UCLA, Michèle travaillait à temps partiel comme mannequin. « J’ai feuilleté mon premier magazine de mode à l’âge de sept ans, et depuis, j’ai toujours voulu être mannequin », déclare-t-elle. Elle a fini par décrocher un diplôme, et même plusieurs (y compris un Master en psychologie et en sociologie), mais c’est pourtant vers le monde de la publicité qu’elle se sentait attirée, et où elle a fait ses premiers pas. La petite agence où elle a commencé à travailler à plein temps avait une approche très pratique – une chance pour Michèle : il fallait qu’elle écrive des scripts publicitaires pour la radio et la télévision, et qu’elle les enregistre elle-même. « D’une part, cela me permettait de combiner mon travail de mannequin et ma créativité ; d’autre part, c’est une expérience qui m’a appris à me tenir devant une caméra, et comment je devais utiliser ma voix – c’était parfait. »

Menant une existence à première vue enchanteresse, Michèle s’est alors lancée avec aisance dans une carrière de mannequin, d’actrice et de présentatrice. Son travail de comédienne voix-off lui a permis de réaliser un rêve d’enfant : « Lorsque j’était petite, je faisais le numéro de

michele torres - oPérée du sein

« ils voulaient un mannequin opérée du sein », explique-t-elle. « C’est mon agent qui m’a appelé, et je me souviens encore être montée en courant pour mettre mon caraco Amoena – un haut que j’ai beaucoup porté et qui m’a sauvé la mise pendant les premiers temps, après la mastectomie. je me suis pris en photo dans ce caraco et j’ai envoyé la photo à mon agent, qui l’a fait parvenir à Amoena. j’ai immédiatement été prise.

» michele Torres

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LIFE

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Printemps 2013

rose ?

l’horloge parlante juste pour écouter la voix de la présentatrice annoncer l’heure », se souvient-elle. « Cela me fascinait. » 40 ans plus tard, Michèle prête sa voix aux services téléphoniques d’AT&T et à plusieurs autres systèmes de téléphonie automatiques, en anglais et en espagnol.

Et puis, en 2009, son entière existence a été bouleversée : « Mon plus jeune frère Jon a appris qu’il avait une tumeur au cerveau inopérable. Ça a été un choc violent. Il s’est battu pendant 16 mois et a finalement été emporté en octobre 2010, à l’âge de 46 ans.  » Elle a tout abandonné pour rejoindre le reste de la famille et prendre soin de son frère, tout en faisant taire ses propres craintes après avoir découvert une boule dure dans son sein gauche. « Je savais que quelque chose n’allait pas – j’ai fait faire un scanner et une biopsie, et j’ai reçu les résultats deux semaines après la mort de Jon. C’était un cancer du sein au troisième degré. »

Encore en deuil de son frère, Michèle a alors commencé le traitement : mastectomie bilatérale, chimiothérapie et radiothérapie. «  J’ai déclaré à mon docteur que je voulais qu’il ôte mes deux seins.  Je ne voulais pas vivre dans la crainte d’avoir un autre cancer du sein. Je voyais l’opération comme une façon de tout recommencer à zéro. » Elle a été tellement secouée par le traitement qu’elle a contracté un cancer de la peau du fait de la radiothérapie – par chance, elle s’en est aperçu en entrant dans la salle d’opération pour sa reconstruction mammaire. Elle a alors insisté pour que le chirurgien l’opère sur-le-champ, plutôt que de repousser l’opération à une date ultérieure – ce qui est « tout elle ».

retrouver Pour Michèle, avoir le cancer du sein lui a permis de découvrir une quantité de choses sur elle-même qu’elle ne soupçonnait nullement. « Je m’étais habituée à mener une existence extraordinaire ; je vivais dans un rêve. Mais le cancer met tout le monde à égalité. Cela a été un véritable choc que l’on m’ôte des parties de mon corps. J’ai eu l’impression de totalement perdre mon identité et ma féminité. »

Habitée par un fort instinct de survie, déterminée à ne pas laisser ses parents devoir enterrer un autre de leurs enfants, Michèle était per-suadée qu’elle retomberait sur ses pieds – même si elle admet que le processus de sa réorientation lui a beaucoup, dans les premiers temps  : «  En cours de traitement, on doit faire face à l’adversité en abandonnant toute attente, quelle qu’elle soit – on garde un profil bas. Le « moi » que vous aviez connu n’existe plus, et vous avez une nouvelle « normalité ». J’ai décrit mon expérience à des amis comme une sorte de voyage sur des montagnes russes en folie : normalement, on monte à un endroit donné, et on descend au même endroit. Avec le cancer, vous montez, ça va vite, ça fait beaucoup de virages, ça vous met la tête en bas, ça vous retourne l’estomac, et lorsque vous redescendez, vous êtes très loin, là-bas – disons que si vous étiez monté à Londres, vous redescendez à Munich. Vous ne parlez pas la langue locale, et vous ne savez même pas comment vous êtes arrivée là. Après les traitements, vous êtes censée être de nouveau normale, mais vous ne savez plus qui vous êtes. Vous devez vous réinventer, et je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de programmes qui peuvent vous aider à le faire. »

Déterminée à poursuivre sa carrière, Michèle s’est concentrée sur son travail de comédienne voix-off dès l’instant où il n’a plus été possible pour elle de se retrouver devant une caméra. « J’ai un studio chez moi, et lorsque je me suis sentie suffisamment de forces, j’ai pu de nouveau travailler comme comédienne voix-off.  » Lorsque ses cheveux ont commencé à repousser, elle a découvert qu’elle avait un nouveau visage. « Je pense que ma carrière de mannequin aurait tourné court si je n’avais pas pris une toute nouvelle direction. J’ai décidé de garder mes cheveux gris et coupés courts, et j’ai participé à un concours de mode pour les mannequins de plus de trente ans. J’ai été classée première finaliste, parmi 7000 participantes. Ma carrière a pris une toute nouvelle orientation ! »

un beAu corpSEn 2012, le concours Wilhelmina recherchait des mannequins de plus de 30 ans. Cette compétition de très haut niveau est organisée par l’une des plus prestigieuses agences de mannequins au monde. Suite à son classement de première finaliste, Michèle a saisi au bond la deuxième chance qui lui était offerte. « Le cancer n’était pas quelque chose que j’avais prévu, mais quelque chose qui m’avait été imposé. J’ai pris le parti de l’intégrer à mon existence, et voilà le résultat. Aujourd’hui, j’ai des contrats avec des agences très diverses – je suis mannequin pour les nouveautés. Mes cheveux me valent toujours des applaudissement lorsque je fais un défilé de mode. J’ai eu une reconstruction mammaire, mais je n’ai pas de mamelons et mes seins n’ont pas l’air normaux. J’ai adopté les mamelons Contact d’Amoena et je les pose directement sur ma peau.

En restant simplement elle-même, Michèle est devenue une ambassadrice des femmes ayant eu un cancer du sein. « Je considère en quelque sorte que c’est ma mission, à mon niveau personnel. Parfois, à la fin d’un défilé, il y a des personnes qui m’attendent pour pouvoir me parler. Et dans les coulisses, quand je me change et que des jeunes femmes regardent ma poitrine, je leur dis toujours : « Il ne faut pas que tu t’inquiètes, c’est une double mastectomie. » Je crois que ça permet de normaliser les choses. C’est aussi une manière de dire que même si je suis une mannequin, non, je ne suis pas parfaite. Personne n’est parfait, il n’y a aucune raison d’avoir honte. »

C’est le nouveau look de Michèle qui a contribué à lui faire remporter un contrat de mannequin avec Amoena – un heureux hasard, parce qu’elle aimait déjà leurs vêtements. «  Ils voulaient un mannequin qui avait subi une ablation du sein  », explique-t-elle. «  C’est mon agent qui m’a appelé, et je me souviens encore être montée en courant pour mettre mon caraco Amoena – un haut que j’ai beaucoup porté et qui m’a sauvé la mise pendant les premiers temps, après la mastectomie. Je me suis pris en photo dans ce caraco et j’ai envoyé la photo à mon agent, qui l’a fait parvenir à Amoena. J’ai immédiatement été retenue. » À partir de là, Michèle a posé pour les catalogues de produits Amoena 2013-14 et elle est apparue dans le magazine Amoena Life.

tendre lA mAInAujourd’hui, Michèle attend avec impatience de pouvoir porter la collection Amoena Active dans le cadre d’un projet passionnant qu’elle est en train de mettre sur pied, afin d’aider d’autres femmes qui ont eu un cancer du sein à retrouver leur santé. « Je cherche un coach individuel qui est spécialisé dans le travail avec des femmes touchées par le cancer du sein ; ensemble, nous allons faire un blog vidéo », explique-t-elle. « Nous aurons une approche holistique : régime, nutrition, exercice, sans oublier l’aspect spirituel du rétablissement. Sur ce blog, il n’y aura pas de place pour la fausse pudeur : on pourra voir ma poitrine nue, je veux en parler avec franchise et sincérité et montrer à tout le monde ce que c’est. »

Résumant l’attitude qui a prévalu pendant toute son existence, Michèle dit encore : « Je ne me prends pas au sérieux – je ne peux pas mele permettre. Je suis passée d’une situation où j’avais pour ainsi dire «  tout  » – c’est ce que diraient beaucoup de gens – à une autre, où j’ai entièrement perdu mon identité. Ça a été une leçon d’humilité.  » Elle refuse de dire aux gens comment ils doivent réagir, insistant sur le fait que chacun fait sa propre traversée – mais elle rappelle aussi que c’est se tourner vers les autres qui a été essentiel pour son rétablissement  : « J’ai profité autant que je le pouvais de l’aide offerte par mes amis et par mes voisins. Il y a une chose que j’ai apprise, c’est que les femmes qui n’ont besoin de rien, ça n’existe pas. Si cette pensée vous est passée par la tête un jour, débarrassez-vous en vite. J’ai cessé de vouloir tout contrôler, et j’ai permis aux gens de me témoigner leur affection. C’est ça qui m’a sauvée. » |

la vanité

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Lorsque vous mettez en place votre prothèse mammaire Com-fort+ chaque matin, ce geste est naturel et vous êtes loin d’imag-iner que vous pourriez être accompagnée par une bande-son de cinéma ! Et oui, la technologie Comfort+ est liée à l’une des plus extraordinaires aventures jamais entreprises par l’humanité : l’exploration de l’espace.

Le Comfort+ est né d’un partenariat avec Outlast® Technologies et utilise des matériaux à changement de phase (MCP) qui absorbent, stockent et libèrent la chaleur, garantissant un confort thermique optimal. Initialement développé par la NASA pour la fabrication de gants spéciaux protégeant les astronautes des variations extrêmes de température, ce MCP est désormais intégré à de nombreux produits et applications différents que nous utilisons dans notre vie de tous les jours.

outlASt eSt dIfférent pArce que Son Ac-tIon eSt proActIve !La technologie Outlast apporte un confort extra-sensoriel aux prothèses mammaires et aux vêtements Amoena grâce à son action proactive contrôlant l’accumulation de chaleur et d’humidité. C’est une technologie de prévention et un facteur clé de différenciation. Comfort+ vise à équilibrer la température avant que le corps ne commence à produire de la sueur, contrairement aux technologies réactives qui entrent en action pour évacuer l’humidité seulement après que le corps a commencé à transpirer.

En d’autres termes, Comfort+ va encore plus loin.

Il y a 38 ans, lorsque les premières prothèses mammaires

Proches Parents :

En explorant l’histoire de Comfort+ nous rencontrons des astronautes... Comment cela se fait-il?

comfort+ et les astronautes

>>> REPORTAGE

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Il y a quatre ans, amoena lançait un autre projet de recherche afin d’améliorer le confort de ses prothèses mammaires. aujourd’hui, nous intégrons à nos produits l’aboutissement de cette recherche, la silicone Intouch. Désormais, la nouvelle silicone ultra souple est utilisée pour toutes les prothèses mammaires amoena, allégées ou non, et nous sommes convaincus qu’elle remportera tous vos suffrages.«  Ce n’était pas simplement la souplesse qui était importante pour nous  », déclare Brigitte Seehaus, Directrice du développement prothèses mammaires. «  Nous voulions une prothèse mammaire allégée qui aurait la capacité de se comporter très naturellement au toucher – et surtout, obtenir une résistance garantissant une utilisation possible sur une longue durée. Amoena a effectué une batterie complète de tests de résistance, ainsi que des tests au porter avec plus de 60 femmes, en Suède, au Danemark, en Allemagne et en Espagne. Brigitte Seehaus poursuit : « Aujourd’hui, nous disposons d’un portefeuille complet de produits qui sont naturels, durables et fabriqués avec la silicone la plus souple au monde. » L’avenir des prothèses mammaires laisse envisager le plus grand confort !Demandez à votre point de vente Amoena de vous présenter ce nouveau produit lors de votre prochain rendez-vous.

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en silicone ont été réalisées, la priorité pour Amoena était de créer une forme et une douceur aussi proches que pos-sible du sein naturel. Aujourd’hui, nous ne nous en tenons pas au status quo et nous poursuivons le développement. Les femmes portant nos prothèses nous ont dit qu’elles avaient trop chaud dans la zone située entre la prothèse mammaire et la paroi thoracique et nous avons alors testé différentes solutions destinées à pallier à cet inconvénient. En 2008, nous avons établi un partenariat avec Outlast afin d’introduire et de breveter mes prothèses mammaires Comfort+. Contrairement à d’autres solutions, les prothèses Comfort+ :

Absorbent - la chaleur est éloignée de la paroi thoracique,

Stockent - cette chaleur est conservée dans la prothèse jusqu’à ce que la température diminue,

restituent - les prothèses Comfort+ restituent la chaleur vers le corps afin de maintenir une température corporelle quasiment constante lorsqu’elles sont portées.

Aujourd’hui, nous intégrons cette capacité de régulation de la température, non seulement à nos prothèses mammaires, mais également à certains de nos textiles et de nos accessoires.

une performAnce conStAnte Utilisée à l’origine dans l’espace, cette technologie continue d’être développée et testée pour son efficacité et sa sécurité. Elle s’est également vue décerner des récompenses : Outlast est le seul matériau à changement de phase qui porte le prestigieux label Certified Space Technology™ (Certificat technologique de l’espace).

Le plus important développement dans le secteur des prothèses mammaires est étroitement lié à l’une des plus fantastiques aventures de l’histoire de l’humanité. Bien au-delà du fait d’être simplement une solution confortable vous permettant de gérer votre vie au quotidien, il s’agit d’un véritable exploit historique.

©Outlast Technologies LLC. Used with permission

l’avenir de la silicone souple

sur le concept energy, c’est une double amélioration. Non seulement la silicone est plus souple, mais la face interne avec les perles tridimensionnelles également ! en ajoutant des canaux de ventilation, l’air circule encore mieux et la transpiration est vraiment réduite derrière la prothèse. Ajoutez à cela l’absorption de la chaleur grâce au Comfort+ – dans le cas de l’energy, c’est 30% de Comfort+ en plus – et vous avez une prothèse qui se fait totalement oublier.

nouvelle energy light !le Plein de douceur et de souPlesse...

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>>> REPORTAGE

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La gamme complète de compléments mammaires Amoena Balance est conçue pour rétablir forme et symétrie après une opération partielle du sein ou dans le cas d’une asymétrie, qu’elle soit na-turelle ou liée à l’évolution d’une reconstruction. Les compléments remplissent parfaitement le bonnet du soutien-gorge et sont invisibles sous les vêtements. Et pour encore plus de confort, ils sont dorénavant dotés de la technologie Comfort+.

>>> SPORT & ExERcIcE

comfort+, le standard de la symétrie amoena

la plupart des femmes qui essaient le comfort+ ne s’attendent pas aux résultats rencontrés. même les utilisatrices les plus exigeantes sont agréablement surprises de constater la réelle différence procurée par le comfort+. pour vous aussi, ceci peut être une révélation. Vous découvrez quelque chose dont vous n’aviez pas conscience de manquer. trois utilisatrices de prothèses dotées de la technologie comfort+ témoignent.

comfort+ une surPrise inattendue !

balancE DElta* balancE OVal

* Disponible également en coloris foncé

balancE VaRIa

…Je n’y pense jamais… “ Ma vie a changé en 1983, lorsque j’ai appris que j’avais un cancer du sein. Elle a changé à nouveau au début

des années 90 lorsque j’ai commencé à porter la prothèse Contact. Plus de douleurs cervicales et je me sentais redevenir entière. Actuellement, je porte la prothèse Contact Comfort+ qui absorbe et stocke la chaleur. Mon

thorax et ma prothèse sont à la même température quel que soit le moment de la journée. N’est-ce pas génial ? Mon fils vient de s’installer à Mt Isa, une zone très chaude et poussiéreuse et même là, ma prothèse n’a

amais bougé. Elle est restée à sa place (pourtant avec ma taille 9, je transpirais beaucoup avant, mais maintenant, plus vraiment). Je la porte au moins 16 heures par jour, tous les jours et je n’y pense jamais ”.

ann, 64 ans, queensland, australiË

... je me sens génialement bien... “ Ma première prothèse était une prothèse simple-gel, vous savez, le même gel devant et derrière. Je me disais c’est une prothèse, et c’est tout ce qu’elle peut m’apporter ! En passant à une prothèse Comfort+, c’est comme si j’avais gagné quelque chose – une nouvelle qualité de vie. Eté comme hiver, ma peau derrière la prothèse reste sèche. Un vrai confort, et en plus, comme je porte une prothèse Contact, c’est vraiment la solution idéale. La reconstruction ? Je n’y pense absolument pas ! ”

marie-yvonne, 52 ans, france

“ Depuis que je porte ma prothèse Amoena Comfort+, je me sens génialement bien. La différence avec mon

ancienne prothèse est vraiment incroyable. Elle me procure plus de liberté et surtout, je n’ai plus cet inconfort

lié à la chaleur et à l’humidité sur ma peau. Je l’adore ! ”caroline, 43 ans, queBec, canada

… la solution idéale…

Ann Sprangers a été victime du cancer du sein en 2007. Avant le diagnostic, elle faisait beaucoup de patinage et de roller. Sans être une fanatique, elle savourait énormément l’intensité de l’effort. Après son traitement et le programme de revalidation Herstel & Balans® (Rétablissement & Équilibre), elle a voulu se remettre au sport.

VIDÉE PHYSIQUEMENTAnn a d’abord tenté sa chance auprès d’un club sportif féminin ‘normal’. Mais la tentative s’est révélée peu évidente. « Après le traitement, on est vidée physiquement. Il ne me restait plus rien de la condition que j’avais avant. Je ne tenais tout simplement plus sur la durée. Et les gens ne voient pas toujours que vous avez été malade. Heureusement d’ailleurs, mais c’est étrange quand vous devez aller vous reposer sur le côté à tout bout de champ », explique Ann. Les passages au vestiaire et dans les douches sont aussi souvent des moments difficiles pour de nombreuses femmes qui ont eu un cancer du sein. Y compris pour Ann : « J’enfilais toujours un T-shirt bien ample. C’est pour cela que je suis tellement enchantée de la nouvelle collection de sport d’Amoena, qui est simplement belle et féminine ! »

LES PRESTATIONS NE SONT PAS L’ESSENTIEL Ann recherchait un programme sportif qui correspondait à ses capacités. Comme elle ne trouvait rien parmi l’offre existante, elle a lancé en 2009 Fit & Fun : « Ce devait surtout être accessible à

Nous nous trouvons dans une petite salle de sport dans le village néerlandais de Nootdorp, quelque part entre La Haye, Delft et Zoetermeer. Ce soir, onze femmes apprennent ici des techniques d’autodéfense. Elles ont toutes deux choses en commun : leurs antécédents de cancer du sein et leur sourire sur un visage luisant de sueur. Cela doit être Fit & Fun, l’association sportive locale pour les femmes ayant souffert d’un cancer du sein.

toutes. Et c’est toujours le cas aujourd’hui. Chez nous, les prestations ne sont pas l’essentiel. L’important, c’est de continuer à faire du sport. Ce que nous faisons ? Nos séances sont encadrées par un kinésithérapeute. Nous commençons toujours par des échauffements et clô-turons avec des exercices de relaxation. Entre les deux, il n’y a pas de limite : squash, hockey, volleyball, badminton, football, … on a déjà tout fait ! Nous sommes en fait une association très démocratique. Nous décidons ensemble quel sport nous ferons la fois suivante. »

UNE MEILLEURE CONDITION ET DE BONNES SENSATIONS L’approche démocratique et accessible porte ses fruits. D’ici peu, l’association soufflera ses cinq bougies. Elle compte un « noyau dur » de membres qui par-ticipent à chaque activité et qui restent fidèles d’année en année. D’autres femmes ne viennent que temporaire-ment. Elles trouvent dans Fit & Fun une transition salutaire pour renouer avec

En SaVOIR pluS SuR fIt & fun ? Ou SuR la pRatIQuE Du SpORt apRèS un cancER Du SEIn ?

Vous habitez dans les environs de La Haye, Delft et Zoetermeer et voulez faire du sport après un cancer du sein ? Appelez Ann Sprangers au +31 681 87 17 46 ou envoyez-lui un e-mail à l’adresse asprangers@gmail.com

Ailleurs aussi aux Pays-Bas, vous pouvez faire du sport après votre traitement contre le cancer. Plus d’infos sur ces sites : www.herstelenbalans.nl et www.stichtingkankerensport.nl

En Belgique, il existe Rekanto. Ce programme sportif destiné aux personnes cancéreuses a été élaboré par un groupe de spécialistes de l’oncologie, de la médecine sportive et de la revalidation. Plus d’infos sur www.rekanto.be

leur ancien sport. Une fois qu’elles ont retrouvé leur condition, elles recommencent à courir ou à faire du vélo comme avant. D’autres restent « scotchées » à Fit & Fun. Pour des dizaines de femmes victimes du cancer du sein, Fit & Fun a représenté après leur maladie un tremplin vers une meilleure condition et de bonnes sen-sations. Pour Ann aussi : « Grâce à Fit & Fun, j’ai retrouvé le plaisir de faire du sport. J’ai découvert ici de nouveaux sports et mon ‘nouveau’ corps. Mais j’ai aussi rencontré des personnes à qui je n’aurais peut-être jamais osé adresser la parole dans d’autres circonstances. Nous partageons aussi beaucoup de choses dans le club. C’est plus facile car nous comprenons la situation de chacune. À nos compagnes d’infortune – car c’est ce que nous sommes – pas besoin de tout expliquer depuis le début. Nous trouvons beaucoup de soutien les unes auprès des autres. Mais plus important encore : nous rigolons énormément. » |

«  Squash, hockey, volleyball, badminton, football,

… nous faisons tout ! »

andann SpRangERS : la force motrice derrière Fit & Fun, l’association sportive pour les femmes victimes du cancer du sein

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enfants. Certains experts espace temps optimum de 20 à 30 minutes d’entraînement cérébral par jour.

Gardez à l’esprit que refaire toujours le même type de casse-tête, comme des mots-croisés tous les jours, vous fera reprendre sans cesse les chemins déjà empruntés par le cerveau. Il est plus payant de pratiquer des défis cérébraux et des exercices mentaux variés. Alors, abandonnez la routine et musclez votre lobe frontal !

QuelQues ressources utiles

braintraining Cette série de jeux vidéos pour la Nintendo DS jouit d’une excellente réputation  ; elle est basée sur le travail de neuroscientifiques japonais et comprend des problèmes mathématiques simples, de la littérature classique, des sudokus, et plus encore. Écran tactile et stylet permettent une expéri-ence particulièrement interactive.

happyneuron.com – neurostim.frgamesforthebrain.com/french (en français) ou Positscience.com et brain hQ (en anglais) Abonnement payant ou gratuit. Les exercices de Brain HQ sont conçus pour améliorer l’attention,la mémoire, la rapidité cérébrale, l’intelligence, les compétenceshumaines et l’orientation.

clockwork brain Le London Times a sélectionné cette appli pour sa liste des 500 meilleures applis. Elle comprend des jeux amusants - spatiaux, visuels, logiques, de langage, mathématiques et de mémoire – et des jeux avec les mots, dans 9 langues différentes.

livres/cahiers d’entrainement Si vous préférez vous servir d’un crayon et avoir un support papier (libre à vous !), effectuez une recherche avec les mots-clés « Entraînement cérébral » sur Amazon : vous trouverez des milliers de livres avec tests etcasse-tête, fonctionnant exactement comme les versions en ligne !

action anaGrammeCombien de mots pouvez-vous former à l’aide des lettres de la phrase suivante ? (utilisation partielle des lettres possible)

JE LIS LE MAGAZINE AMOENA LIFE

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Mettez le chronomètre sur 3 minutes, et activez vos neurones !

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Il y a déjà de nombreuses années que l’entraînement cérébral s’est développé comme moyen permettant de contrer l’un des effets les plus gênants de l’âge : le déficit cognitif ou démence.

À partir des années 80, on a recommandé aux personnes adultes de faire des mots-croisés afin de contribuer à diminuer le risque de contracter la maladie d’Alzheimer et d’aiguiser leurs facultés mentales. Ces dernières années, de nouvelles études ont apporté la preuve que l’activité cérébrale peut être améliorée par l’entraînement des neurones du cerveau – ce qui peut être comparable à faire de l’exercice pour rester en bonne santé.

PourQuoi est-ce Que le cerveau a besoin d’entraînement ?D’un point de vue scientifique, la stimulation mentale est responsable de la neurogenèse  : il s’agit du processus par lequel de nouveaux neurones sont créés dans le cerveau et se connectent avec les neurones voisins, déclenchant en quelque sorte un feu d’artifice de la croissance. C’est ce processus qui empêche la mort des cellules ; on pourrait dire qu’il maintient l’interrupteur du cerveau sur « ON ».

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles l’activité du cerveau ralentit avec l’âge, et il est normal qu’une certaine baisse se produise. Au cours de notre vie, la stimulation mentale est activée dans notre enfance, lors de notre éducation, de nos études, par la formation professionnelle et continue, et même par nos hobbys – et malgré tout, ce degré d’activité

faiblit avec l’âge. Malheureusement, d’autres facteurs comme les maladies, la dépression, la réaction à certains médicaments (comme la chimiothérapie), la consommation excessive d’alcool, les blessures à la tête et même une mauvaise alimentation peuvent entraîner des troubles de la mémoire.

Quatre façons de faire travailler les « muscles » du cerveau

1Être actif – physiquement parlant  : l’Institut Européen du Vieillissement recommande que les personnes adul-tes fassent régulièrement de l’exercice physique afin

d’améliorer leur santé et leur bien-être général. On ne sait pas si cela prévient directement ou retarde le déclin mental, mais cela fait baisser de façon importante le risque de contracter d’autres maladies chroniques.

2manger convenablement : la nourriture que vous ingérez contient des nutriments pour tout votre corps, y compris pour le cerveau, et peut avoir un effet direct sur votre

humeur, vos niveaux d’énergie et votre santé physique. Ne négligez pas cette composante essentielle pour votre santé mentale.

3faites des choses intéressantes : suivez des cours, apprenez un instrument, lisez et continuez d’avoir une vie sociale et intellectuelle active, avec vos ami(e)s et

votre famille.

4faites des jeux cérébraux. Il est très facile d’en trouver aujourd’hui  : sur Internet, sous forme de livres, sur la boutique d’applications de votre smartphone et sur les

consoles de jeux vidéos de vos enfants ou de vos petits-

est-ce Que vos neurones sont en forme ?restez au top de votre forme en vous entraînant tous les jours

brain training — Programme d’Entraînement Cérébral du Professeur Kawashima Quel âge a votre cerveau ?NINTENDO et programme avancé

solutions

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Alors que le Dragon Boat prend ses racines dans la Chine ancienne (voir encadré), le Canada est le berceau de naissance d’une version moderne du dragon-boat destinée aux femmes touchées par le cancer du sein, une façon de changer les attitudes sur la vie après le cancer du sein et d’encourager les femmes à mener une vie riche et active. Cela fait une vraie différence.

Le Docteur Don McKenzie, un spécialiste de la médecine sportive à la University of British Columbia, a lancé son projet. A breast in a boat en 1996 pour vérifier l’idée que les exercices répétitifs du haut du corps chez les femmes atteintes d’un cancer du sein pouvaient favoriser le lymphœdème.

Don McKenzie estimait qu’en suivant un programme d’exercice et d’entraînement spécifique, les femmes pourraient en fait éviter de développer un lymphœdème et apprécier de pouvoir vivre de manière très active. Sa théorie s’est confirmée. Aujourd’hui, tout le monde lui accorde le crédit d’avoir apporté les bienfaits du dragon boat à la communauté du cancer du sein à l’échelon mondial. Cette thérapie est reconnue comme extrêmement efficace pour les femmes opérées du sein.

RamER autOuR Du mOnDEDepuis, il y des équipages dans le monde

entier  : Australie, Dubaï, Royaume-Uni, Irlande, Italie, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Pologne, Singapour, Afrique du Sud, les Etats-Unis, chaque province canadienne et bien sûr en France.

Hélène Janisse, 70 ans, de Bell River au Canada, se rappelle de la première fois où elle a ramé. «  Les toutes premières fois où je suis sortie avec mon équipage les Wonder Broads, étaient tellement difficiles  ! Mais je ne voulais pas abandonner  !  » Six ans plus tard, elle participe régulièrement aux compétitions. Elle rame d’avril à septembre au Canada et en hiver, avec un club en Floride. Elle raconte  :  «  J’aime la camaraderie et les liens que nous avons créés. Nous ne parlons pas à bord. C’est uniquement le moment de ramer. Mais après l’entraînement, nous sortons ensemble, nous téléphonons souvent et nous soutenons les unes les autres autant que nous le pouvons. « Bien sûr », dit Hélène,  «  certaines d’entre nous ne sont plus là, emportées par la maladie. Mais chaque compétition organise une cérémonie du souvenir avec dépôt de fleurs sur les eaux. C’est toujours un intense moment d’émotion qui nous rappelle les bons moments passés ensemble »

Quand Anne Kist parle de son expérience du dragon boat, elle vous fait rire. «  Lors de notre premier festival, il y avait 150 équipes. Toute la saison, notre équipe s’était entraînée assise sur les bords de la piscine de notre entraineur et nous ramions, ramions, ramions… La piscine n’a jamais bougé. (En 2000, nous n’avions pas de bateau  !). Le festival a donc marqué notre première expérience dans un bateau. Nous sommes arrivées en 149ème position (seulement parce que l’une des équipes a déclaré forfait), mais nous étions toujours

premières sur notre propre chemin. Cela résume assez bien notre point de vue encore aujourd’hui » dit-elle avec un clin d’œil.

Anne Kist, 58 ans, est opérée depuis 17 ans. Elle est directrice de programme et entraine l’équipe de Buffalo, Hope Chest Dragon Boat Team. En 2001, alors professeur d’éducation physique, elle change d’activité et devient rameuse de dragon boat à plein temps. Tout d’abord tambour de l’équipe, elle apprend rapidement à barrer et occupe toujours ce poste depuis lors. L’équipe possède maintenant deux bateaux, cinq barreuses et compte plus de 60 rameuses actives, dont 27 nouvelles membres intégrées l’an dernier.

unE actIVIté pOuR tOuS lES âgES« Notre programme est axé sur le bien-être après un cancer du sein, pour retrouver sa forme. Il est gratuit et ouvert à toutes les femmes opérées intéressées  » précise Anne Kist en ajoutant «  Nous n’avons que deux règles. La première, c’est que chaque membre doit participer à 12 sessions d’exercice entre le 1er janvier et le démarrage de la saison, ce pour des raisons de santé et de sécurité. Nous avons déjà eu un cancer du sein et nous ne voulons pas nous blesser le dos dans le bateau. La seconde règle, pour pouvoir ramer lors d’un festival, vous devez avoir participé à cinq entraîne-ments. » Les membres de l’équipe vont de la quarantaine à la plus âgée, qui rame depuis plus de 10 ans, à 83 ans.

L’un des attraits de ce sport réside dans le fait qu’il est ouvert à tous les âges, qu’elle que soit la morphologie ou la taille. «  La plupart des femmes de notre équipe ne se considère pas comme des athlètes  », dit Anne Kist. Beaucoup n’ont jamais pratiqué auparavant. C’est avant tout une

DE l’EAU à l’AMItIépaR tERESa SchREIbER WERth

&DRAgon BoAt lEs fEMMEs toUChéEs PAR lE CAnCER DU sEIn

L’équipage Dragonheart du Vermont (USA)La passion...

Alyson Purssell, 58 ans et opérée depuis 9 ans, qui rame avec les Paddlers for Life (PFL) dans le Lake District, Cumbria, au Royaume-Uni, a aussi pris part au Jubilé. Son équipe a accueilli lors d’une réception à l’Ambassade du Canada tous les équipages de femmes opérées du sein ayant participé à cette commémoration.

L’équipe prévoit de participer aux festivals de Dublin en Irlande en 2013 et à Sarasota, en Floride en 2014.

« Le Dragon Boat a prolongé mon bail sur la vie » proclame Judy Wilson, 61 ans, opérée du sein depuis 8 ans et membre de l’équipe amaBele Belles de Cap Town, en Afrique du Sud (amaBele signifie sein). Son équipe s’entraîne trois fois par semaine à Table Mountain. Elle faisait elle aussi partie de l’équipage international composé de 7 pays lors du Jubilé de la Reine.

Et lES DRagOn laDIES fRançaISES ?En 2009, c’est à Reims que se forme le premier équipage de Dragon Boat français. Elles s’appellent Chantal, Sylvie ou Nathalie et avaient entre 34 et 72 ans. C’est en rencontrant l’équipe des Dragon Ladies de Florence (Italie), lors d’une conférence en décembre 2008 à Reims, qu’est née Ensemble pour elles. L’association a obtenu une subvention de l’INCA (institut national du cancer) et a pu se procurer un dragon-boat, Sur leur grande embarcation, les 20 rameuses pagaient ensemble de chaque côté du bateau, dans la même direction, avec une barreuse à l’arrière, et un “tambour” qui donne le rythme à l’avant. Les Dragon Ladies ont déjà participé à la Vogalonga, une épreuve qui rassemble des centaines de rameurs sur les canaux de Venise !

Teresa Schreiber Werth est un écrivain free-lance et spécialiste en communication. Elle vit et écrit à Spencerport, New-York et a eu un cancer du sein.

question de forme, de technique, d’entraîne-ment régulier et surtout de passer de bons moments toutes ensemble.

Donna LoVerde, 56 ans, a été diagnostiquée en 2008. Il y a trois ans, elle a commencé à ramer avec GO Pink DC, un équipage de Washington DC. «  Une fois mes cheveux repoussés, mes amis ont tout simplement pensé que mon cancer était fini et que ma vie avait repris normalement son cours. En dépit de leur aide constante, ils ne pouvaient comprendre ce que représentait mon parcours et j’ai trouvé un véritable soutien auprès de mes co-équipières.

Elle a aussi fait l’expérience du dragon-boat à l’international. L’été dernier, Donna a rendu visite à ses cousins en Nouvelle- Zélande. Avant son départ, elle a contacté sur Internet l’équipe des Pink Dragons d’Auckland, qui l’a invitée à se joindre à elles. Elles ont ramé dans le port et sur l’Océan – quel plaisir ! »

Et aIllEuRS DanS lE mOnDE ?Mary McAvoy, 69 ans, de Wellington en Nouvelle-Zélande est membre fondatrice de l’équipage Can Survive Breast Friends Paddling for Life. Le point culminant de ses 11 années passées à ramer était de représenter la Nouvelle-Zélande lors de la reconstitution historique lors du Jubilé de la Reine, le 3 juin 2012 à bord du bateau international Abreast cancer avec comme barreur, le Dr Don McKenzie lui-même.

Collection Amoena Active avec soutien-gorge intégré

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IDÉAL POUR LA PRATIQUE DU SPORT

Le Dragon Boat trouve ses racines dans la Chine ancienne, il y a quelques 2500 ans sur le Yangtze, à la même époque où les Grecs tenaient leurs compétitions athlétiques à Olympie. • Réintroduit dans les années 70.• Plus de 2 millions de pratiquants dans le monde parmi lesquelles

les équipages de femmes ayant eu un cancer du sein.• Son faible coût et sa facilité de prise en main en font une activité attrayante, qui

convient à tous les âges• Crée un véritable esprit d’équipe• Nécessite de la technique et de la synchronisation pour réussir• Bateau : sorte de pirogue en teck (traditionnelle) ou en fibre de verre et contreplaqué

marin (moderne), de 12 mètres de long à laquelle on ajoute une tête et une queue de dragon pour les rencontres.

• Equipage : 20 pagayeuses (2 côte à côte) pour faire avancer ce bateau (250 kg environ), 1 barreuse, 1 tambour.

• Equipement : pagaies (en bois, fibre de carbone ou de verre), gilets de sauvetage, coussin de siège et gants.

qUElqUEs fAIts DE l’AntIqUIté à lA MoDERnIté

>>> DRAGON BOAT

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mary mcavoy de Wellington nouvelle-Zélande Photo : Simon Hoyle

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>>> COVER STORY

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>>> ALIMENTATION

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pEnDant lE tRaItEmEnt : DOnnEZ à VOtRE cORpS cE DOnt Il a bESOIn De très nombreuses femmes se sen-tent souvent trop mal en point et ex-ténuées pendant leur chimiothérapie ou leur radiothérapie pour s’investir dans la préparation d’un repas sain et équili-bré. D’autres font tout pour continuer à manger sainement. Elles optent résol-ument pour des fruits, des légumes et une alimentation riche en fibres. Mais elles ingèrent ainsi trop peu de calo-ries à un moment où leur corps en a justement terriblement besoin. Selon certaines études, 59 % des patientes ambulatoires et 90 % des patientes hospitalisées souffrent de dénutrition au moment de leur diagnostic.

Pendant un traitement, l’énergie doit être votre objectif principal. Envie d’un fast-food ? Faites-vous plaisir ! Ce qui compte, c’est votre prise de calories. Bien sûr, une alimentation saine est toujours à recommander. Mais changer une habitude demande des efforts. Et votre traitement exige déjà suffisamment d’efforts de votre part. Durant cette période difficile, vous

devez surtout donner des forces à votre corps. Un onco-diététicien peut vous y aider. Vous êtes souvent fatiguée ? Il vous donnera des conseils pour des repas et des en-cas pleins d’éner-gie. Rien ne passe ? Une boisson de substitution de repas fera des miracles. Cette lutte pour faire le plein d’énergie commence d’ailleurs dès l’élabora-tion de votre liste de commissions. En faisant (faire) les courses intelligem-ment, veillez à toujours avoir dans vos placards des produits énergétiques pour les moments difficiles.

Et apRèS lE tRaItEmEnt ? Les recherches révèlent qu’une alimentation saine et équilibrée réduit le risque de rechute. Voici quelques conseils qui vous mettront sur la voie d’un régime avisé :

• Mangez au moins 5 fruits et légumes par jour.

• Limitez votre consommation de boissons sucrées, d’alcool et d’aliments très caloriques.

• Évitez d’être en surpoids ou en manque de poids. Essayez d’at-teindre et/ou de maintenir un poids

« Je suis tellement heureuse de pouvoir savourer à nouveau un bon repas avec mon ami. Pendant ma chimiothérapie, même mes pâtes préférées ne me tentaient plus », a récemment raconté une victime du cancer du sein après l’un de nos défilés de mode Amoena. Voilà une bonne occasion de se pencher sur l’influence du cancer et des traitements sur notre alimentation et nos habitudes alimentaires.

MANGER PENDANT ET APRèS VOTRE TRAITEMENT CONTRE LE CANCER

Une bonne alimentation rime aussi avec variété

mangER pEnDant Et apRèS un tRaItEmEnt cOntRE lE cancER : lES tROublES fRéQuEntS • perte d’appétit (anorexie) • aversion (dégoût pour certains

aliments, notamment en raison de l’altération du goût et de l’odorat)

• nausées et vomissements • fatigue permanente ou soudaine Certains effets secondaires peuvent persister après le traitement. La fatigue par exemple. Mais aussi la perte d’appétit, l’altération du goût et de l’odorat, la bouche sèche, les problèmes de déglutition, une perte ou une prise de poids involontaire. En concertation avec un (onco-)diététicien, vous pouvez réduire, voire éliminer ces troubles par une alimentation adaptée.

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Qu’est-ce qu’un onco-diététicien? L’onco-diététicien est un diététicien spécialisé dans l’alimentation des patients cancéreux. Après un premier entretien, il vous guidera sur la voie d’une alimentation plus saine et du plaisir retrouvé de manger. Le concept repose générale-ment sur un régime personnalisé et des conseils alimentaires personnels.

Cette approche personnelle est impor-tante. Car une alimentation optimale est différente d’une personne à l’autre. Elle dépend notamment de votre traitement spécifique, des effets secondaires, de la perte ou prise de poids. Votre niveau d’énergie joue également un rôle décisif pour composer votre menu idéal.

Un bon onco-diététicien travaille de manière très pratique. Il vous apprendra à cuisiner différemment et même à faire des courses ciblées. Comment devez-vous réagir en cas de nausées, de perte d’appétit, d’altération du goût, de prise de poids ?... Ensemble, vous anticipez au mieux les exigenceset caprices de votre corps qui change ou a changé.

tonique en mangeant équilibré et en faisant suffisamment d’exercice.

• Mettez de la couleur dans votre assiette : mélangez le vert, le jaune, le rouge, l’orange, le bleu et le violet. En variant les couleurs, vous vous obligez à varier les ingrédients. Faites plaisir à votre goût (et à vos yeux) avec des framboises, des mûres, du citron vert, des aubergines, du cresson de fontaine, de la rhubar-be, du brocoli, de l’ail, des épinards, des carottes, des pousses de soja, des abricots, de la mangue, …

• Rehaussez d’épices : délaissez la salière et savourez les sensa-tions gustatives que vous pouvez créer avec du basilic, du persil, de la coriandre, de l’origan, …

 • Limitez la viande rouge à maxi-mum 500 grammes par semaine. Évitez de préférence les viandes préparées (pâté, salami, saucisse,…).

n’OublIEZ paS nOn pluS DE bOugER Quand on se sent de temps en temps fatiguée, on est souvent moins ac-tive. Évitez de tomber dans un cercle vicieux qui vous incitera à bouger toujours moins. Vous ne ferez alors que détériorer votre condition et il sera encore plus difficile de se remettre à bouger. Vous vous exposez également à un plus grand risque de prise de poids. Écoutez votre corps et es-sayez de vous réserver des moments de plaisir pour vous promener, faire du vélo, nager, pour un jogging ou d’autres activités physiques. L’idéal est 30 minutes d’exercice par jour. En plus de faire du bien à votre corps, cette demi-heure ne manquera pas de ‘booster’ aussi votre mental !

REcEttES pâtES aux plEuROtES Ingrédients pour 4 personnes • 500 g de pleurotes • 400 g de linguine ou tagliatelle • 150 g de parmesan • 2 gousses d’ail • 1/2 citron vert • 4 càs d’huile (d’olive) • thym (frais), romarin

(frais), poivre noir, sel

préparation

Pelez l’ail et coupez-le finement. Net-toyez les pleurotes. Râpez le parmesan. Pressez le citron.

Faites cuire les pâtes. Entre-temps, faites revenir les pleurotes dans la matière grasse, avec l’ail, jusqu’à obtenir une belle couleur dorée. Ajoutez les épices et le jus de citron. Laissez encore un peu mijoter. Mélangez dans la même casserole les pâtes et servez. Parsemez de parmesan et d’un peu de poivre noir.

RIZ aux épInaRDS Ingrédients pour 4 personnes • 1 kg d’épinards entiers • 240 g de riz (brun) non cuit • 150 g de feta • 25 de gros scampis • 3 oignons • 2 gousses d’ail • 4 càs d’huile de margarine 100%

végétale

• muscade, paprika, poivre, sel

préparation Nettoyez les scampis, lavez-les et essorez-les dans un essuie-tout. Découpez l’oignon en petits morceaux. Pelez l’ail. Découpez la feta en dés. Cuisez le riz à point.

Entre-temps, lavez et blanchissez les épinards, rincez-les dans une passoire à l’eau glacée et retirez l’excédent d’humidité. Faites cuire les scampis dans la moitié de la matière grasse ; assaisonnez de poivre, paprika et sel.

Faites revenir l’oignon dans l’autre moitié, avec l’ail broyé. Ajoutez en-suite le riz égoutté, les épinards et la feta. Mélangez et assaisonnez avec du poivre et du sel. Servez sur une assiette et disposez les scampis par-dessus.

lIVRE Couleur santé, les secrets de la cuisine antioxydante De Keuleneer F. , Pincemail J. & Gabriel J.P. Editions Françoise Blouard – http://www.francoiseblouard.com/ ISBN 2-9600487-7-6

téléphone: +32 2 464 21 00

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une âme d’artiste VÉNèRE CHAQUE COURBE

tortues rêveuses ou une mère qui étreint son enfant.

Cela fait maintenant dix ans que le verdict est tombé, mais elle se souvient par-faitement de cette sensation d’être une jeune maman (sa fille Claire n’avait qu’un an au moment du diagnostic) qui doit affronter l’un des plus grands obstacles que la vie pouvait mettre sur son chemin. Elle ne s’appesantit pas sur cette période, mais conseille à chaque femme aujo-urd‘hui confrontée au diagnostic de trouver des manières de chérir sa nouvelle réalité.

Aujourd’hui, sa vie ne pourrait être plus belle. Avec son mari David, elle a agrandi la tribu il y a quatre ans avec la venue au monde de Benjamin, et comme elle le dit  : « Je me trouve dans une tout autre situation maintenant. J’ai soudain compris ce que j’avais perdu (physiquement, et comment mon avenir s’en trouvait bouleversé) et j’ai découvert que j’avais besoin de peindre mes sentiments. »

À présent, Sara est au cœur d’un projet de deux ans  : la création de 42 œuvres originales pour le Minneapolis Children’s Hospitals of Minnesota. Ses personnages espiègles sauront aider les enfants en traitement à oublier qu’ils sont à l‘hôpital.

Sara est reconnaissante de la situation où l’ont conduite les courbes inattendues de la vie, une situation bien meilleure qu’il y a un peu plus de dix ans. Lorsqu’elle réfléchit à la création de cette année, elle nous dit : « Pour moi, cette femme est enveloppée d’un ruban de force, d’amour, de compassion, de savoir, de perspicacité, de passion, de soutien, de victoire, de joie et de compréhension. La compréhension de ce qui est vraiment important dans la vie. »

L’artiste de cette année, Sara Weingartner (elle avait déjà créé un modèle en 2003) a puisé son inspiration dans la victoire d’une femme qui a triomphé du cancer du sein. La création de Sara dépeint une femme enrubannée de rose et, dans son esprit, le ruban symbolise tout le bien et tout le mal qui accompagnent un diagnostic.

Lorsqu’on l’interroge sur son approche du projet, Sara nous confie : « Vous vous demandez  : quel bien peut-on trouver dans le cancer ? Eh bien, pour moi, ce fut mon incroyable prise de conscience du caractère précieux de la vie. Les gens qui m’aimaient ont accouru pour m’apporter leur tendre soutien. Ma famille a été là pour moi tous les jours. J’ai vraiment eu beaucoup de chance, ce qui m’a fait voir la bonté du monde. J’ai appris bea coup sur mon corps et j’ai sensibilisé toutes les personnes qui m’entouraient au cancer du sein. J’ai créé un lien de profonde osmose avec un être supérieur. Le cancer m’a également permis de me détacher des futilités et de me concentrer sur mes passions et – bien sûr, après ma famille – l‘art figure au sommet de cette liste. »

Une visite sur le site de Sara, www.creative-souldesign.com, nous transporte aux antipodes du cancer du sein  ! Dans ce royaume de fantaisie, la première chose qu’on remarque, c’est sa merveilleuse utilisation des couleurs et des images fantasques. L’univers créatif de Sara est pétri de figures magiques, où on rencontre un cochon rieur, un élan qui chante, une grenouille au volant d’une voiture, des

Comme le diagnostic du cancer du sein trouve un écho différent dans chaque femme qui l’entend et ne fait pas de distinction sur la base de la taille ou de la silhouette d’une femme, le thème de la broche de sensibilisation au cancer du sein de cette année célèbre toute l’importance de vénérer chaque courbe – les courbes de notre corps, mais aussi les courbes et méandres de la vie.

la broche édition limitée 2013, «  Vénérez chaque courbe  », sera disponible cet automne chez les détaillants Amoena participants. les bénéfices nets issus de la vente de la broche seront reversés à des organisations caritatives de soutien aux femmes atteintes du cancer du sein à travers le monde. Pour trouver un détaillant Amoena près de chez vous, consultez le store locator sur www.amoena.be ou appelez le +32 2 464 21 00.

2013 Sara Weingartner

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