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ANALYSE DE LA COMMUNICATION EXTERNE

I HISTORIQUE

II LOGO

III SITE WEB

IV L’IMAGE DE MARQUE

V OFFRES D’ EMPLOIS

VI RÉSEAUX SOCIAUX

VII HEETCH : LA CONCURRENCE

VIII ANALYSE D’UN FLYER

IX CONCLUSION

Paul KaelblenKiril Pavelek

PA U L K A E L B L E N

K I R I LPAV E L E K

2016

I H ISTORIQUE

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Pour bien comprendre la communication de cette vaste orga-nisation qu’est Uber, il faut d’abord avoir connaissance de son histoire et de sa culture et de la même manière, il faut saisir la manière de penser du PDG de cette entreprise. Entreprise qui a été crée en 2009 et qui est aujourd’hui valorisée à 50 milliard de dollars (une belle somme). De plus elle compterait environ 2200 employés.

D’après son storytelling, Uber serait née d’une simple idée for-tuite venue à la tête de ses trois cofondateurs se trouvant à Pa-ris au moment des faits. Cette idée consistait à appuyer sur un bouton pour qu’une voiture arrive rapidement et vous dépose là ou vous le souhaitiez. Mais ce n’est que de retour à San Fran-cisco qu’ils décidèrent d’entreprendre un service de chauffeurs privés à la demande nommé UberCap. A ses débuts, l’entre-prise fonctionnait sans application mais ce n’est qu’après avoir saisi le potentiel et les bénéfices que pourrait leur apporter une application en prenant en compte sa complémentarité avec leur modèle actuel et la valeur de leur idée qu’ils s’empres-sèrent de redéfinir un système autour de ça, leur permettant, moyennant des algorithmes élaborés, de rapidement mettre en relation un chauffeur et son client. Aujourd’hui Uber possède un rayonnement d’envergure international, à tel point qu’elle serait capable d’ouvrir un service dans une ville en seulement 48 heures grâce à un processus bien maîtrisé.


Trav is Ka lan ickC.E.O

Paul Kaelblen

I I LOGO

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Trav is Ka lan ickC.E.O

Le logo est d’apparence assez sobre, il n’est constitué que des quatre lettres qui ont donné le nom à la boite et d’une couleur noire. En le regardant plus attentivement on remarque qu’il se trouve à mi-chemin entre le logo d’un constructeur de voiture et le logo d’une marque de luxe. Ce choix de forme n’a pas été décidé au hasard car Uber à ses débuts mettait surtout en relation des chauffeurs de limou-sines avec des clients fortunés qui avaient déjà pris leurs marques dans le monde du business. On peut les comparer à Apple qui vend ses produits à des prix plus élevés que les autres marques, comme s’ils étaient réservés à une classe de bourgeois alors que leurs produits se vendent déjà par millions et qu’ils ont d’ores et déjà été dépossédés de leur image de marque “de luxe”.


I I I S ITE WEB

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FORME

Analysons ensemble le site web officiel d’Uber. Il nous amène vers un ensemble de pages sobres, avec un fond blanc, peu de couleurs, peu de menus, quelques dessins et photos ajoutés. Bref, un contenu à l’apparence dépouillée qui privilégie certaines informations pour ne pas submerger le visiteur dans un flot de détails qui ne l’intéresseraient peut-être pas. Quant à expliquer ce choix esthétique, il n’a rien de sur-prenant à l’ère d’aujourd’hui où la majorité des sites web tendent vers la simplification.


COULEURS

Les couleurs dominantes dans leurs productions originales sont le blanc, le noir (avec quelques nuances en plus) ainsi qu’un vert très terne. Ce choix des couleurs, en excluant son côté pragmatique, serait presque porteur d’un message écologique.

En fond on voit un motif constitué de beaucoup de cercles connectés entre eux formant ainsi une sorte de réseau. Ceci n’est pas fait au hasard car Uber se doit de rester cohérent vis à vis de sa charte graphique. On retrouve en effet le même motif lorsqu’on ouvre l’application. L’utilisation de ce motif n’est à mon avis pas sans rappeler l’idée du réseau inter-net qui est décentralisé et le réseau routier qui lui aussi peut ressembler quelque peu à ce motif.

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TEXTES

Les avantages qu’offre Uber sont exposés le long de la page d’accueil, avec un premier gros titre souvent suivi d’un paragraphe plus détaillé. D’ailleurs les polices d’écriture doivent être au nombre de 3 - 4 maxi-mum. ces polices sont sans sérifs constituées de formes simples et à l’image du site semblent porteuses d’une volonté de contact direct de la part de l’entreprise.

Le choix des mots est aussi est très bien réfléchi. Des phrases comme “Pour le bien de tous” ou “voyager sereinement” sont là pour rassurer le client mais aussi pour permettre à Uber d’avoir une bonne réputation aux yeux du monde car un site internet est par principe un relais de commu-nication de l’entreprise de manière globale, comprenez par là qu’il doit être adapté à tout type de visiteurs.



GALERIES

En feuilletant les pages du site, on se rend compte que celles ci sont par-semées de photos affichant des personnes avec un énorme sourire. Ce parti pris, bien qu’un peu grossier de la part de l’entreprise montre que la relation entre chauffeurs et passagers tend à s’élever dans un cadre un peu plus chaleureux et moins rigide que celui de vendeur à client. La personnalisation est un facteur nouveau dans les entreprises de l’ IT (in-formatique) ce qui est très important dans la communication d’Uber c’est comment le client peut savoir qui va être son chauffeur, avec quelle voi-ture... pour permettre une construction de la confiance avec le futur client. Là on voit que la communication fait partie du produit car on peut noter les chauffeurs pour permettre une autorégulation vis a vis des chauffeurs et des clients .

IV L’ IMAGE DE MARQUE

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San francisco est connue notamment pour la contre-culture, Uber l’a bien compris et l’utilise dans sa manière de communiquer .Il est intéressant de remarquer que Uber doit beaucoup de son développement à la presse qui a beaucoup parlé de la start up à travers le nom “d’uberisation de la société “. Ainsi que les taxis grévistes contre Uber qui ont imprimé des affiches avec le nom de la marque. En faisant cela ils ont fait de la publicité pour Uber, sans s’en rendre compte. Car beaucoup gens aiment ce qui a tendance a être interdit comme par exemple télécharger des films illégale-ment.Le plus intéressant pour moi c’est que maintenant Uber est si proche de ses clients que les clients ont une forme de sympathie envers la start up qui règle leurs problèmes. Et je trouve cela fascinant de voir que lors des discussions, les utilisateurs qui adorent l’applica-tion vont expliquer aux autres comment ça marche. Qu’est-ce que c’est ? Et cela permet de créer de la communication, du bouche à oreille. Cette technique est extrêmement efficace car quand on dis-cute avec quelqu’un, avec des amis notamment on aura beaucoup plus confiance en ce qu’ils disent que si c’était un inconnu.Le PDG de Uber a été invité à faire une conférence TED vue par pas moins de 900 000 personnes, ceci fait aussi partie de la com-munication externe car M. Travis, le PDG de Uber, a expliqué l’his-toire de son entreprise ce qui permet de créer une sorte de légende autour de cette start up.


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V OFFRES D’EMPLOIS

Arrivé sur la partie “Offres d’emploi” soigneusement déposée sur le pied de page, on aperçoit une page qui contient options de recherche, photos (toujours avec des figures très souriantes) ainsi que des messages d’encouragement, suivi de tous les postes occupés au sein de l’entreprise Uber qui peuvent hypothétiquement manquer de représentants. Le visiteur, au delà d’être accueilli par de fins paramètres de recherche qui l’aideront à se repérer, tombe face à des messages forts. Des messages qui visent à montrer l’ampleur de l’entreprise et aussi l’importance que peut soudain acquérir un simple visiteur : “Voyez plus grand et influez sur le quotidien de milliers de personnes. Changez le monde. Nous avons encore un long chemin à parcourir ensemble, parcourez-le avec nous”.

Le point noir qui fait tout de suite moins sourire, c’est que les offres d’embauches sont toutes écrites en anglais. Pour nous, pauvres francophones, c’est tout de même handicapant. Mais il y un vaste choix d’offres disponibles et elles sont souvent constituées des critères exigés et de messages encou-rageants. Suffisant pour donner de l’élan à l’ego des futurs employés.



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VI RÉSEAUX SOCIAUX

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La page Facebook de Uber compte pas moins de 4,5 millions de j’aimes soit un nombre plus de 30 fois supérieur à la page officielle de la SNCF et plus de 90 fois la page des taxis G7. On voit ici que les les taxis n’ont pas compris que la plupart de leurs futurs clients seront des jeunes, et que ces jeunes vont de plus en plus utiliser d’autres services moins chers.On peut remarquer que la charte graphique est res-pectée sur la page Facebook.

Uber publie régulièrement des annonces sur divers sujets : des offres, des réductions, des partenariats, des sponsors, des festivals etc. En dépit des nom-breux commentaires désobligeants et dégradants qu’ils reçoivent (la faute à un modèle économique qui ne plaît pas à tout le monde), Uber prend tout de même le temps de répondre à un certain nombre de commentaires, principalement s’il s’agit de questions ou de l’expression d’un client satisfait.


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Si on analyse quelques commentaires d’Uber, on peut remarquer déjà que ce n’est pas un message préconçu envoyé à l‘identique à tout les internautes mais de plus, le ton utilisé par Uber est assez familié, comme ci l’internaute était soudain vu comme un client régulié. Le registre de langue utilisé reste courant donc à priori, Uber n’a pas de cible spéci-fique au sein de son vaste public.



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VI I ANALYSE D’UN FLYERSur ce coupon de réduction qui semble avare en informations aux premiers abords, on peut tout de même relever pas mal d’éléments et d’indications sur leur image de marque.

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LES IMAGES

Cette brochure compte deux photos, chacune se trouve dans un des compartiment bleu mais à des proportions bien différentes. L’utilisation de la première peut paraître assez cryptique aux premiers abords : des personnages si petits que l’on aperçoit à peine leurs expressions faciales, des couleurs un peu sombres, une voiture qui se fond dans le décor. On pourrait penser à un faire valoir du titre écrit en gros… il n’en est rien. L’ utilisation de cette image est très bien pensée car on y retrouve toutes les valeurs chères a Uber : la simplicité, l’internationalisation avec le drapeau anglais et bien sur le luxe et son service de chauffeurs. La dame qui s’apprête à embarquer dans son “carrosse” est rayonnante et le service privé d’Uber a une allure très mondaine, très chic. De quoi as-surer une expérience onirique.

LA COULEUR

Les couleurs utilisées, en excluant les photos sont aux nombre de trois : du bleu foncé, du blanc et du bleu clair. Ce qui est assez différent de la charte graphique utilisée sur le site. Cependant, même avec cette palette de couleurs relativement limitée, Uber a su mettre en avant les informations essentielles. En effet ladite réduction ainsi que son code se trouvent dans un espace clair qui contraste avec les deux autres extrémités du coupon (en bleu foncé). Le bleu foncé n’est pas non plus choisi au hasard car en plus de faire ressortir toutes écritures blanches ou bleues claires se trouvant dans un des ces compartiment, on peut voir une certaine continuité entre la voiture que l’on aperçoit sur la photo et le fond de couleur du rectangle.

L’ ORGANISATION

L’information au sein de ce coupon semble divisée en deux parties qui sont délimitées par un rectangle bleu foncé et un espace blanc au milieu. Et c’est dans cet espace que se trouve l’information centrale, à savoir le code et le prix de la réduction dont pourra profiter le potentiel futur client. Dans les autres compartiments évoqués tout à l’heure se trouvent des informations annexes (une image de présentation, un titre, un mini guide d’utilisation de la réduction…).

LE CHOIX DES MOTS

On constate une fois de plus qu’Uber ne prend pas sa clientèle potentielle à la légère dans les termes utilisés au coeur de cette brochure. On rappelle que l’information qui l’intéresse est on ne peut mieux mise en évidence et on remarque surtout que les consul-tants non-initiés sont pris par la main dans leur démarche. En effet, dans le second com-partiment se trouve un mini guide d’utilisation du coupon de réduction, avec une photo et une capture d’écran en guise d’élément concret.

Paul Kaelblen

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Paul Kaelblen

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Heetch est une jeune start up française qui veut résoudre le problème de transport des jeunes la nuit. A l’aide d’une appli-cation mobile, l’entreprise créer des relations de particuliers à particuliers et donc de chauffeur à conducteur.

On peut voir que même à l’ IUT de Champs sur Marne, n’a pas échappé à la communication car lors d’une soirée étu-diante nommée “Lastvegas”, organisée par le Bureau des étudiants, Heetch offrait 10 euros sur le premier trajet. Com-paré à Uber, Heetch reste encore sur un marché de niche et donc optimise sa communication sur ses clients cibles. Là par exemple ce sont les étudiants de l’IUT de Champs sur Marne qui reviennent le soir en banlieue Parisienne.

On peut remarquer que contrairement a Uber, Heetch utilise des couleurs vives qui sont plus joyeuses et plus éclatantes. On peut même remarquer que la couleur dominante le rose ressemble beaucoup à la couleur du logo de Airbnb.

BLABLACAR fait aussi partie de la concurrence avec son modèle économique plus tournée vers la société du partage. Google car, Tesla et autres voitures sans chauffeur peuvent à long terme devenir des concurrents directs d’Uber. C’est d’ailleurs pour cela qu’Uber est en train de réaliser sa propre voiture sans chauffeur.Si les voitures n’ont plus besoin de chauffeurs, alors les chauffeurs d’Uber seront au chômage. Ce qui risque de poser de nombreux problèmes dans un futur plus ou moins proche.


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IX CONCLUSION

Paul KKiril Pavelek

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La communication fait partie des domaines de prédilection d’Uber, c’est d’ailleurs sur ce principe que l’entreprise a fondé son business-modèle. Mettre en relation un client et un chauffeur pour créer un service de transport/livraison instantané était un défi qui ne reposait que sur leur faculté à créer et à maintenir une forme de contact entre ces deux particuliers. Le pari semble tenu. Aujourd’hui l’entre-prise a gagné en qualité de service, en notoriété et en valeur. Des valeurs qu’elle s’évertue à transmettre à travers les différents médias. Que ce soit à travers un site vitrine, une page Facebook ou un coupon de réduction, La communication ou plus précisément les liens sociaux sont des éléments qui ressortent au travers tous les moyens qu’Uber utilise pour communiquer avec l’extérieur, tentant le mieux possible de créer une complicité avec ses potentiels clients.



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