Analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle en Algérie

Présentée par : BOUZID Amel-CREAD

INESG- 02 juillet 2018

Plan

• Définition de la SAN

• Démographie

• Politique macroéconomique

• Potentialités et contraintes du secteur agricole

• Bilan de la situation alimentaire et nutritionnelle

• Budget des ménages et dépenses alimentaires

• Autres indicateurs

• Conclusion

Quelle définition retenir pour le concept de sécurité alimentaire?

« lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique, socialet économique à une nourriture saine dont la quantité consommée et laqualité sont suffisantes pour satisfaire les besoins énergétiques et lespréférences alimentaires des personnes ».

Assainissement + service de santé et pratiques de soins adéquats

L’examen de la situation de la SAN en Algérie sera également opéré en référence à l’ODD 2

Indicateur 2.1 : éliminer la faim.

Indicateur 2.2 : mettre fin à toutes lesformes de malnutrition,

Indicateur 2.3 : doubler la productivitéagricole et les revenus des petitsproducteurs alimentaires,

Indicateur 2.4 : assurer la viabilité dessystèmes de production alimentaire etmettre en œuvre des pratiques agricolesrésilientes

1962-Fin1980

• Autosuffisance alimentaire

• (Discours officiels)

1990-2000

• Sécurité alimentaire

• Consultation nationale sur l’agriculture (1992)

Espérance de vie à la naissance

0

10

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30

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20

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20

10

20

12

20

14

20

16

77,1 ans

47 ans

Source des données : ONS, 2017

Démographie Unité: Millions d’habitant

11,8

16,06

22,7

29,1

34,08

40,8 41,7

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

1963 1977 1987 1998 2008 2016 2017

Source des données : UNICEF

Démographie

Evolution du taux de fertilité ( naissances par femme)

Source des données : UNICEF

Démographie

Evolution du taux de mortalité infantile

• L’évolution de la population algérienne constituera àl’avenir un véritable défi à la SAN pour ce 21ème

siècle.

• Une étude de l’ONU prévoit que cette populationdevrait croitre de 52% et atteindre 63 millions en2050 avant de doubler pour atteindre 90 millions en2100.

Démographie

Politique macroéconomique

1962-1986 Economie planifiée et étatisée

Assurer la sécurité alimentaire

•Tenter d’accroître la production et la productivité agricole.

•Développer le tissu industriel en amont et en aval.

•Pratiquer une politique de prix bas à la consommation.

•Recourir aux importations alimentaires pour satisfaire la demandeintérieure.

Conséquences négatives

Croissance continue et très forte des importations alimentaires

Sous-utilisation des capacités des IAA

Politique des prix peu incitative pour les producteurs

Poids des subventions insupportable pour le budget de l’Etat

Le niveau d’autosuffisance < 50%

0% 5% 30% 30%

Politique macroéconomique

Chute des prix des hydrocarbures 1986

1.Réforme 1987

•Désengagement de l’Etat•Création de 22 642 EAC •Création de 15 279 EAI

( 2 264 150 Ha )

2. PAS 2.P.A.S

2.P.A.S

•La politique de subventions des prix à la consommation est abandonnée.

•Augmentation des prix à la consommation des produits de base.

•Le secteur public est restructuré et une privatisation amorcée.

•L’extension du chômage et la baisse du pouvoir d’achat

•Les catégories sociales vulnérables représentent une fraction sans cessecroissante ,•Exemple: Un million d’enfants de moins de cinq ans souffraient de malnutritiondont au moins 100.000 de façon sévère.•Sur les 2millions d’handicapés , 40% recevait une aide de l’Etat (1999)

Programme de soutien à la relance économique ( 2001-2004)

Objectifs:1. La réduction de la pauvreté2. La création de 850 000 emplois3. Préservation des équilibres régionaux et la

redynamisation des espaces ruraux

Evolution du taux de chômage ( 2000-2016)

La pauvreté

• 14,6% (1995) 5,6%(2006)

Taux de chômage

• 29,5% (2000)

• 10 %( 2016)

Espérance de vie

• 66,9ans (2000)

• 77,1ans (2010)

Résultats P.S.R.E

Potentialités et contraintes du secteur agricole

Potentialités conditionnées par la mobilisation des ressources hydriques

La dominance de la petite exploitation (70% du total

<10 ha)

la S.A.U par tête 0,2 ha Le changement climatique

Contraintes

Agriculture

Contraintes hydriques

Ressources hydriques

Ressources exploitables 7.800 millions de m3/an

575 retenues

206 millions m3

75 barrages

8 111 millions m3

Ressources hydriques

65%

Irrigation

35% Industrie et

usage domestique

Volume d’eau

mobilisé

Superficies irriguées

350 000 ha

(2000)

928 955 ha (2008)

1,2million ha

( 2016)

Evolution de la structure du PIB 2000-2006

TCAM de la consommation alimentaire 15%

TCAM de la production agricole 6,8%

28%

Bilan de la situation alimentaire et nutritionnelle

Produits Taux deCouverture

Blé dur 52%

Blé tendre 14%

Légumes secs 27%

Pomme de terre 100%

Autres légumes 99%

Agrumes 99%

Dattes 100%

Huiles alimentaires 6%

Lait (ML) 44%

Viande rouge 85%

Viande blanche 100%

Tableau : Sources d’approvisionnement du marché national (moyenne 2008/2012)

Plan quantitatif

1 557 Kcal (1963-1967)

3 209Kcal (2009-2013)

Plan qualitatif

Part protéines animales x 3.1

Mais que 27% protéines totales

Ration alimentaire

la structure de la ration, en termes qualitatifs, reste insuffisante

x2

1,8 millions depersonnes sousalimentées.

4,6% de lapopulation(10,7% 1999-2001)

Un déficitalimentaire de 32kcal

(77kacl 1999-2001)

22% des adultes ont un problème

d’obésité

Selon la FAO , 2014-2016

• 57,4% des enquêtéssont en surpoids :

• 42,8% les hommes et67,5 % femmes.

• 22% des enquêtés sont obèses :9% chez les hommes et 31% chez les femmes.

l’enquête TAHINA- 2005

L’espérance de vie à la naissance est passée de 42 ans (1962) à 75 ans en 2013 et à 77,1 ans en 2015

le nombre de médecins est passé de 32.232 en 2000 à 73.431 en 2015

Le nombre d’habitants /médecin est passé 944 en 2000 à 544 en 2015

le taux de mortalité infantile est passé de 36,9 pour mille en 2000 à 22,3 pour mille en 2015 ;

Santé

L’accès à l’eau et l’assainissement

AEP

45,8% en 1977

98% en 2015

Le taux d’accès à l’assainissement 87,6%

Budget des ménages et dépenses alimentaires

Dépenses alimentaires

2001

2011

2,7

2,9 en milieu urbain /2,5 en milieu rural

41,1% 2011

44,6% 2001

31,4% 68,6%

Aides alimentaires

Cantines scolaires

Couffins du Ramadhan et repas gratuits

pour la rupture du jeûne

Repas servis aux malades

Restaurants universitaires

Les aides alimentaires

Croissant rouge

Administrations communales

EntreprisesAssociations caritatives

D.A.S

Couffin du ramadhan

5000 DA (2017)

2500-3500 Da (2014)

Cantines scolaires

3 184 158 élèves / 13044 Cantines

2013-2014

85%CP

3 301 000 élèves/14 640 Cantines

2014-2015

Restauration universitaire

Distribuent 875 853 repas à 1 156 000 étudiants+ 80 000 employés + Les enseignants

Prix étudiant = 1,20 DA/ Repas ( 0,006 euro)

Prix employé =1,40 DA

Indicateurs internationaux d’évaluation de la sécurité alimentaire

Source :l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI)

Algérie : 41éme

Algérie : 68ème

Score 51,5 en 2017

Source : Economiste Intelligence Unit

S.A.N ?

Conclusion

Disponibilité

Oui Mais

•Forte dépendancealimentaire•1ier importateur de blé dur•Les 3 1ier importateurs dela poudre de lait

Consommation alimentaireaugmente X2La production agricole

Accessibilité

Oui Non

Produit de baseaccessibles carfortementsubventionné : pain,farine, semoule, huilealimentaire et sucre

Fruits et légumes chers

Viandes très chères

Qualité

Oui Mais

vs

vs

Durabilité

Non

Production agricole est insuffisante

La subvention à la consommation est lourdepour le budget de l’Etat.

50% de l’alimentation dépend desimportations / dépendent des recettes deshydrocarbures

Alimentation

Merci pour votre attention