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Migration, environnement et développement locale Analyse des potentialités de création d’emplois verts dans les régions de Kolda, Matam et Saint Louis Bureau international du Travail Rapport final Destinataire : Partenariat BIT/PNUD/ENDA

Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

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(C) OIT.- Le bureau international du Travail en partenariat avec l’ONG ENDA Tiers Monde et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), lance une étude sur « l’état des lieux sur les initiatives en cours dans le domaine des secteurs verts émergents » afi n de mieux cerner les potentialités des régions de Kolda, Matam et Saint Louis en matière d’emplois verts dans une perspective de développement durable. La fi nalité de l’étude est de constituer les bases de réfl exion d’une rencontre de partage d’expériences qui pourrait mener à la mise en oeuvre d’un programme liant développement local et création d’emploi à travers la mise en place de politiques actives nationales et régionales dans le domaine de l’économie verte et qui, selon le succès, pourra s’étendre dans la région sahélienne.

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Migration, environnement et développement locale

Analyse des potentialités de création d’emplois vertsdans les régions de Kolda, Matam et Saint Louis

Bureauinternationaldu Travail

Rapport fi nal

Destinataire : Partenariat BIT/PNUD/ENDA

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Bureauinternationaldu Travail

Analyse des potentialités de création d’emplois vertsdans les régions de Kolda, Matam et Saint Louis

Migration, environnement et développement locale

Copyright © Organisation internationale du Travail 2011Première édition 2011

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OIT, 2011. Analyse des potentialités de création d’emplois verts dans les régions de Kolda, Matam etSaint Louis. Migration, développement local et potentialités.

ISBN 978-92-2-226021

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Conception graphique : 360Éditer au Sénégal

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Résumé exécutif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Partie 1 Contexte de l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contexte de l’environnement des régions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Contexte institutionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Indicateurs socio-économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Migration et environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Caractéristiques de l’environnement des régions ciblées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A Région de Kolda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

B Région de Matam . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

C Région de Saint-Louis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Partie 2 Cadre conceptuel et approche méthodologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Concept de d’emplois verts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Approche méthodologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Partie 3Filières économiques liées à l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Typologie d’emplois verts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les niches de création d’emplois verts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Développement de niches d’emploi verts et liens avec la formation professionnelle . . . . . . . . . .

Analyse des fi lières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Dynamique de la demande, principaux marchés selon les fi lières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Composantes de l’offre de biens et de services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Analyse de la vulnérabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Partie 4 La stratégie de développement d’emplois verts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Importance des emplois verts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Stratégie d’acquisition de nouvelles compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Stratégie de formation Professionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Stratégie d’organisation des fi lières de formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Partie 5

Recommandations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

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Sommaire

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Liste des principales abréviations

ADOS Ardèche Drôme Ourossogui Sénégal

APROSEN Agence pour la propreté du Sénégal

ARD Agence Régionale de Développement

ASAN Association Sénégalaise des Amis de la Nature

ASPDR Association de Solidarité pour le Développement Rural

BIT Bureau International du Travail

BRADES Bureau de Recherche/Action pour le Développement solidaire

CL Collectivités locales

CRETEF Centres Régionaux d’Enseignement Technique Féminins

ENDA Environnement Développement Action

EnR Energie non Renouvelable

ESPS Enquête sur la Situation de la Pauvreté au Sénégal

FODDE Forum pour un Développement Durable Endogène

HQE Haute Qualité Environnementale

ISRA Institut Sénégalais de Recherches Agricole

ONG Organisation Non Gouvernementale

PADEC Projet d’Appui au Développement de la Casamance

PAISD Programme d’Appui aux Initiatives de Solidarité pour le Développement

PAPIL Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale

PERACOD Programme pour la promotion des énergies renouvelables, de l’Electrifi cation

rurale et de l’Approvisionnement en Combustibles durables

PGIAAPAO Programme intégré des adventices aquatiques proliférantes et envahissantes en

Afrique de l’Ouest

PGIED Programme de Gestion Intégrée de l’Environnement et Développement

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement

SAED Société d’Aménagement et d’Exploitation du Delta

SEV Sociétés des Energies Végétales

SODEFITEX Société pour le Développement des Fibres Textiles

Résumé Exécutif

Le bureau international du Travail en partenariat avec l’ONG ENDA Tiers Monde et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), lance une étude sur « l’état des lieux sur les initiatives en cours dans le domaine des secteurs verts émergents » afi n de mieux cerner les potentialités des régions de Kolda, Matam et Saint Louis en matière d’emplois verts dans une perspective de développement durable.

La fi nalité de l’étude est de constituer les bases de réfl exion d’une rencontre de partage d’expé-riences qui pourrait mener à la mise en œuvre d’un programme liant développement local et création d’emploi à travers la mise en place de politiques actives nationales et régionales dans le domaine de l’économie verte et qui, selon le succès, pourra s’étendre dans la région sahélienne.

Depuis 1996, l’Etat du Sénégal a transféré aux collectivités locales1, des compétences en ma-tière de gestion de l’environnement et des res-sources naturelles. Ce transfert de compétences offre des opportunités à valoriser, au rang des-quelles :

les possibilités offertes aux collectivités locales en matière d’exploitation de leurs ressources forestières, de création d’emplois locaux et de revenus nouveaux pour les populations rurales ;

l’incitation à entreprendre des actions de refores-tation et de protection ;

l’existence de structures locales d’exploitation des produits forestiers et divers : coopératives, GIE et sociétés à vocation forestière.

Un environnement constamment menacé malgré son potentiel de création d’emplois

Les régions ciblées à l’instar du reste du pays souffrent de l’érosion des sols, des inondations récurrentes, de la menace du désert qui avance. A côté de cela, de fortes menaces pèsent aujourd’hui sur les écosystèmes. Par ailleurs, la gestion et le traitement des déchets constituent un véritable problème environnemental pour les collectivités locales et en même temps un gise-ment d’emplois à condition qu’il y ait une poli-tique de gestion durable des déchets, cohérente et systématisée.

Des changements climatiques renforçant la vulnérabilité des populations et les migrations.

Les changements climatiques et la détérioration de l’environnement (progression de la désertifi ca-tion et problèmes pluviométriques) entraînent une diminution des rendements agricoles. Cette situa-tion a un impact majeur sur la mobilité humaine et entraîne un accroissement considérable des migrations et des déplacements. Cela a poussé beaucoup d’adultes et de jeunes actifs à migrer vers les villes et l’étranger à la recherche d’un emploi et de revenus décents. Selon les données de l’ESAM II, 1,5 million d’individus soit 15% de la population déclare avoir changé de milieux de résidence au moins une fois au cours des der-

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1 Elles sont constituées par les régions, communes et communautés rurales.

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que certains qualifi ent de « plus forte opportu-nité économique du 21éme siècle ». Les fi lières énergie notamment, les énergies renouvelables et l’utilisation rationnelle de la biomasse énergie (diffusion des foyers améliorés), la fi lière forêt et agriculture, la fi lière bâtiment et la fi lière déchets constituent de véritables viviers en matière de création d’emplois verts.

L’analyse de la sensibilité de ces fi lières face aux changements climatiques et ses capacité de reduire l’impact sur l’environnement a permis de déterminer la durabilité des emplois crées. Cette durabilité peut s’opérer à travers l’existence d’une demande dynamique et d’une offre de produits et services adaptés et suffi sants. Certains processus de production et consommation dans ces fi lières révèlent également un fort potentiel de réduction de CO2 et donc une contribution aux efforts globaux d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre.

Des fi lières sélectionnées tenant compte des profi ls climatiques des régions.

L’examen des fi lières en fonction du profi l clima-tique et environnemental des régions deMa-tam, Saint Louis et Kolda a permis d’identifi er les fi lières bâtiment, déchet, accès à l’énergie, agriculture et foresterie comme étant les viviers les plus importants d’emplois.

la fi lière énergie et effi cacité énergétique

La sous fi lière biomasse dominée par la valo-risation du typha, des brisures de riz et de la canne à sucre, est plus importante dans la région de Saint Louis que dans les autres régions. Les potentiels d’emplois peuvent être appréhendés aux stades de :

La récolte/ fauchage des typhas, brisures de riz, la valorisation dans les unités de fabrication de bio charbon et la commer-cialisation du bio-charbon ;

La sous fi lière foyers améliorés que l’on retrouve dans les trois régions procure des emplois aussi bien en amont qu’en aval en termes de fabrication et de commercialisa-tion des foyers améliorés ;

la sous fi lière des énergies renouvelables concerne toutes les trois régions notamment le milieu rural. Elle peut procurer d’impor-tants emplois et surtout des emplois cadres et qualifi és aux stades de :

la fabrication de matériels et équipements;

la distribution des équipements ;

l’installation, la maintenance et de l’exploi-tation des équipements;

les services de conseil et d’étude de choix énergétiques.

La notion d’effi cacité énergétique, en particulier dans les bâtiments, sera aussi un axe privilégiée étant donné son impact potentiel sur la réduction des gaz à effet des

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nières années ayant précédé l’enquête. Les fl ux de mobilité interne est à dominance inter-rurale (44%). Selon un rapport de la Banque Mondiale, 2010, plus d’un million de sénégalais sont éta-blis à l’étranger. Ainsi, beaucoup de familles d’origine des migrants comptent désormais sur les transferts d’argent de ces derniers pour sub-venir à leurs besoins. Par conséquent, les migra-tions et les transferts d’argent sont devenus de nos jours une importante source de fi nancement mais malheureusement à des fi ns de consomma-tion et moins comme pilier du développement des économies locales des régions d’origine. Sur un volume de transfert estimé à 900 millions d’euros, seul 5% sont destiné à l’investissement productif (rapport banque mondiale 2010).

Vers une perception consensuelle de l’emploi vert

La montée en puissance des politiques de dé-veloppement durable et en particulier, l’écolo-gisation de l’économie, impose de s’intéresser davantage aux fi lières liées à l’environnement en terme de création d’emplois verts.

Le Concept d’emplois verts a plusieurs défi -nitions qui coexistent autour des constantes :- « emplois verts » Ce sont des emplois résultant des actions d’adaptation et des efforts d’atténuation aux effets du changement et de la variabilité cli-matiques (déforestation ,sécheresse, inondations récurrentes, érosion des sols...) ou également l’ensemble des emplois issus de toutes activités économiques avec une forte prise en compte de la dimension environnementale à chaque étape du système de production et de consommation.Il s’agit de nouveaux métiers de transformations et/ou de spécialisation de métiers existants qui requièrent une formation complémentaire car in-tégrant des matériaux nouveaux, des processus de production innovants ainsi que des modes de gestion différents. La dimension humaine de l’emploi étant au cœur du concept décrit dans le document (cf. Encadré page 13).

La question est donc de savoir quelles seront ces

nouvelles compétences et qualifi cations à acqué-rir dans ces « déclinaisons vertes » de métiers existants pour y répondre et organiser les fi lières de formations de manière adéquate (c’est-à-dire les adapter le plus souvent, voire plus rarement les créer), il sera nécessaire, non pas de refondre entièrement l’existant, mais d’analyser le plus fi nement possible la situation de chaque sec-teur, voire sous-secteur concerné et différencier l’approche sur cette base. Autant d’étapes qui constituent les bases d’une analyse par fi lière.

Une approche par fi lière pour mieux déterminer le potentiel de création d’emplois verts

Dans le processus d’identifi cation des emplois verts, nous avons opérer selon une approche fi lière (chaîne de valeur) en se basant sur les initiatives en cours en termes de projets et pro-grammes afi n de mieux valoriser l’existant, de pouvoir analyser la sensibilité des emplois aux effets du climat afi n d’en réduire les impacts et de déterminer les opportunités induites par le changement climatique. Ainsi, pour chaque niveau d’une chaîne d’une valeur, l’identifi cation des niches de développement d’emplois peuvent se matérialiser à travers le développement de l’entrepreneuriat porteur d’emplois. A travers les plans d’investissement annuel ou à travers les plans locaux de développement (cadre de réfé-rence des interventions à l’échelle locale), il est possible d’identifi er les secteurs d’emplois poten-tiellement vulnérables au changement climatique, mais aussi les secteurs porteurs, opportunités, qui permettront de répondre et réduire les impacts du changement climatiques (participation aux efforts de réduction des gaz à effet de serre). L’approche par fi lières constitue un irremplaçable moyen d’actions au service des stratégies de développement durable et offre un intéressant levier d’actions face aux risques du changement climatique. Elle offre ainsi, un double bénéfi ce écologique et économique. Dans les régions comme au niveau national, cer-taines fi lières offrent un potentiel de croissance

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Agriculture, foresterie et pèche

La sous fi lière foresterie concerne principale-ment la région de kolda. Elle couvre les acti-vités suivantes : exploitations raisonnées des espèces forestières à forte plus value (unité de transformation) ; aménagement forestier à vocation communautaire ; développement d’activités agro alimentaires sur des produits à forte valeur ajoutée ; l’écotourisme.

La sous fi lière agriculture biologique en termes d’utilisation des engrais organiques, semences sélectionnées résilientes aux chan-gements climatiques, maîtrise de l’eau de même que des techniques de lutte contre les types d’érosion; etc.

les fi lières bâtiments

La sous fi lière constitue une niche d’emplois verts qui peut être appréhendée à travers :

la démolition, réparation, le ramassage des gravats et la construction ;

la fabrication de matériaux locaux, techniques ;

l’installation d’équipements et de mise en œuvre de matériaux spécifi ques ;

les services de certifi cation ;

Le chantier de l’effi cacité énergétique dans les bâtiments (l’assistance à la maîtrise d’ouvrages de type Haute Qualité Environ-nementale, architecture HQE) devra être mis en œuvre étant donné son potentiel en matière de création d’emploi et son impact sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La fi lière déchet

Trois stades existent dans la chaîne des dé-chets : le collecte ou ramassage, le transport vers une décharge fi nale, le tri et la valori-sation des solides en énergie, engrais orga-niques (compost) et autres types recyclages des ordures en produits artisanaux pour l’éco-tourisme et assainissement des eaux usées. Le recyclage des déchets biomédicaux constitue également une niche de création des emplois verts au titre de sa gestion.

La reconversion de l’économie nationale en général et des économies des régions, en par-ticulier en vert possède un atout indéniable en termes d’emplois. Par conséquent, il semble essentiel d’amorcer une transition verte, sociale-ment juste et responsable, capable de stimuler les acteurs des fi lières, particulièrement ceux du logement à réorienter leurs activités vers des technologies plus vertes et à intégrer dans les dif-férentes étapes de leurs processus de production des procédés ou matières premières ou secon-daires respectueuses de l’environnement.

Cependant, cette reconversion a un prix, il est avant tout politique : les politiques sectorielles et notamment celle de l’emploi à tous les échelons (local, régional, national voire même africain) doivent tendre le plus complètement possible vers le vert. En effet, les autorités politiques doivent donner un signal fort dans cette direction.

Introduction

Le partenariat ENDA/BIT/PNUD a lancé cette étude sur « état des lieux sur les différentes ini-tiatives en cours dans le domaine des secteurs émergents » afi n de mieux cerner les potentialités des régions de Kolda, Matam et Saint Louis vis-à-vis d’un ensemble de fi lières importantes dans une perspective de développement durable.L’étude a pour objet de fournir un premier éclai-rage sur les potentialités d’emplois verts des régions ciblées en termes d’offre, mieux com-prendre les modalités d’émergence et les pers-pectives de développement d’au moins deux de ces fi lières et s’interroger sur les stratégies d’actions en vue de renforcer leur dynamique.La présente étude vise deux d’objectifs :

Objectif global : promouvoir la réduction de la pauvreté dans les milieux ruraux à travers la création d’emplois décents dans les domaines des secteurs verts émergents et approfondir les synergies entre les travaux publics et l’environ-nement, pour répondre aux problématiques du manque d’emploi et des défi s climat et de l’envi-ronnement

Objectif spécifi que: réaliser un état des lieux sur les différentes initiatives en cours dans le domaine et lancer les bases d’un programme

d’emplois verts à Kolda, Matam et Saint Louis, à travers un partenariat BIT-PNUD-ENDA. En fonc-tion des résultats, l’objectif est de réaliser une rencontre de partage qui pourrait mener à la mise en œuvre d’un programme liant dévelop-pement local et création d’emploi à travers la mise en place de politiques actives nationales et régionales dans le domaine de l’économie verte qui selon le succès, pourra s’étendre dans la région sahélienne.

L’approche méthodologique a suivi les étapes suivantes :

Établissement et validation d’une proposition de note méthodologique :

Une note méthodologie défi nissant la conduite globale de l’étude a été établie et discutée avec le partenariat ENDA/BIT. Elle a permis de fi xer la feuille de route de la mission d’étude et de concevoir des outils méthodologiques.

Revue documentaire :

Une revue documentaire a été menée sur la problématique des emplois verts, de la

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dégradation de l’environnement et des straté-gies de lutte contre les changements climatiques mises en œuvre par les pouvoirs publics et les partenaires au Développement…etc.

Collecte de données :

Le processus de collecte de données s’est déroulé à plusieurs niveaux :

Au niveau national, auprès des programmes et projets d’envergure nationale par l’administra-tion de guides d’entretien ;

Au niveau des régions ciblées, auprès des services publics décentralisés, programmes et projets présents dans les régions et auprès des collectivités locales et entreprises privées opérant au niveau local.

Cette collecte a été conduite par le Consultant Sénior au niveau national et dans la région de Saint Louis et par la Consultante junior au niveau des régions de Matam et Kolda.

I. Contexte de l’environnement des Régions

Contexte institutionnel

L’environnement et la gestion des ressources natu-relles font partie des compétences transférées aux collectivités locales (loi 96-06 du 05/02/96 portant code des collectivités locales2). Ce trans-fert de compétences a été réaffi rmé par la loi n° 98-03 du 8 janvier 1998, vise à responsabiliser les populations et les collectivités locales dans la gestion rationnelle des ressources forestières de leurs terroirs, à reconnaître le droit de pro-priété des personnes privées sur leurs formations forestières. L’ensemble des textes juridiques et réglementaires relatifs à l’environnement adop-tés ces dernières années prouvent que la prise en compte de la dimension environnementale est devenue un enjeu de développement du fait de la dégradation avancée des écosystèmes, de

l’augmentation des déchets et de la faible maî-trise de leur gestion.

Par ailleurs, le manque de synergie entre les ac-teurs dans le suivi et l’évaluation environnemental des investissements et le manque d’application des lois constituent des défi s aussi déterminants. Cependant, le transfert de compétences en matière d’environnement et de gestion des res-sources naturelles offre des opportunités à valori-ser, au rang desquelles :

Les possibilités offertes aux collectivités locales en matière d’exploitation de leurs ressources forestières, de création d’emplois locaux et de revenus nouveaux pour les populations rurales ;

L’incitation à entreprendre des actions de refores-tation et protection ;

L’existence de structures d’exploitation des pro-duits forestiers et divers : coopératives, GIE et sociétés à vocation forestière.

Indicateurs socio-économiques

L’activité économique régionale de Kolda est essentiellement bâtie autour de l’agriculture, de l’élevage et de l’exploitation forestière. La pro-duction forestière concerne principalement les combustibles (charbon et bois de chauffe), le bois d’œuvre, le bois de service et les produits de cueillette.

Dans une moindre mesure, la pharmacopée constitue un niveau d’exploitation forestière as-sez répandue dans la région. En dépit de ces potentialités réelles, la région connaît un taux de migration élevé (de l’ordre de 15% soit plus de 80 0003 et le taux de chômage est également très élevé (55%).

La région de Matam présente la particula-rité d’être une région rurale à forte potentialité agricole, pastorale et forestière renforcées par la présence de cours d’eau (fl euve Sénégal) et par une pluviométrie en forte croissance ces 5 dernières années. Au plan de la situation de la migration des populations actives, la région connaît un taux de migration très élevé, qui est estimé à 25% soit plus de 100 000 sénégalais originaires de la région qui résident à l’extérieur.

Quant au niveau de l’emploi, le taux de chô-mage est également très élevé, selon la direc-tion régionale de la statistique, il est estimé à 45%4, avec un pic au niveau de la jeunesse de la région (20-35 ans).

La région de Saint Louis est une région essen-tiellement agricole à raison de la disponibilité d’eau (fl euve Sénégal), c’est pourquoi l’essentiel des emplois existants se trouvent dans l’agriculture.

Néanmoins, le taux de chômage au niveau de la région est élevé, il est estimé à 66,4%( ESPS 2005). Le nombre de migrants originaires de la région de Saint Louis est estimé à 65 304 personnes.

Migration, environnement et changement climatique

La dégradation de l’environnement et des res-sources naturelles ont des effets d’intensifi cation des fl ux migratoires à travers le monde. D’après l’Institut pour la sécurité environnementale et humaine (ISEH, Université des Nations Unies, Bonn), la dégradation de l’environnement et les changements climatiques obligeraient 50 mil-lions de personnes dans le monde à devenir des réfugiés en 2010.

En 2008 il y avait environ 200 millions de mi-grants, dont la plupart sont des migrants environ-nementaux (the Global Mecanism, 2008). Les ressources productives telles que les eaux douces et les terres agricoles sont menacés par les actions physiques et anthropiques. En effet, l’érosion hydrique, le stress hydrique, la sécheresse,

Bureau international du Travail

1.1

1.2

1.3

2. Les CL, ont pour mission la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement éco-nomique, éducatif, social et culturel d’intérêt régional, communal ou rural (Article 3 de loi 96-06). Les CL sont dotées de personnalité morale, de l’autonomie fi nancière et s’administrent librement par des conseils élus au suffrage universel. De nos jours, la carte administrative comprend : 14 régions, 44 départements, 133 arrondissements, 119 communes et 370 communautés rurales.3. Migration transferts de fonds et développement/publication Ministère Français des affaires étrangères 2008)4. Service régional de la Statistique2005

11MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS10

Page 8: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

la pollution, ou la salinisation constituent la contrainte principale du développement agri-cole et de la sécurité alimentaire dans la région africaine. Les ressources en terres sèches de la planète sont affectées à hauteur de 30% par le processus de désertifi cation. Les populations d’Afrique et principalement d’Afrique de l’Ouest sont plus vulnérables et plus touchées par les phénomènes récurrents de désertifi cation et des sécheresses. Ces phénomènes ont engendrés des confl its, des problèmes fonciers, la baisse des ressources en eau, la faiblesse des revenus et rentes, le chômage, l’insécurité alimentaire mais plus généralement des migrations et des déplacements de population.

Les fl ux migratoires des pays sahéliens d’Afrique vers le Nord enregistrent chaque année 100 000 personnes dont la plupart se dirigent vers l’Europe. La migration, à l’intérieur d’un pays comme à l’extérieur, aura donc des consé-quences dans les zones de départ et surtout dans les zones d’accueil. Si l’on note un dépeu-plement des zone de départ, les conséquences de la migration dans les d’arrivée sont multiples les problèmes d’urbanisation anarchique et ex-cessive, menant souvent à une surpopulation de ces nouveaux centres urbains. Cette surpopula-tion a pour conséquence de stimuler davantage la migration, incluant la migration internationale. En effet, la plupart des migrants internationaux proviennent des centres urbains.

Au Sénégal, les changements climatiques et la détérioration de l’environnement (progression de la désertifi cation et problèmes pluviométriques) entrainent une diminution des rendements agri-coles. De plus, les recherches menées sur la base de scénarios d’émission de GES prédisent un réchauffement de l’ordre de 2 à 4°c, une baisse de la couverture nuageuse de 5 à 10 % et, corrélativement, une baisse de la pluviométrie de 5 à 25 % (Gaye C. B. 1986; Malou R., Da-costa H. et al. 1999), PANA Sénégal. Par ail-leurs, la vulnérabilité au changement climatique est venue s’ajouter aux différentes formes de vulnérabilité économique et sociale auxquelles les populations de ces zones sont confrontées.

Cela se traduit par une destruction progressive de l’autoproduction et l’auto-emploi qui consti-tuent les bases des dynamiques endogènes de développement.

Cette situation a poussé beaucoup d’adultes et de jeunes actifs à migrer vers les villes et l’étran-ger à la recherche d’un emploi et de revenus décents. Ne pouvant plus vivre de leurs acti-vités propres, beaucoup de familles d’origine des migrants doivent désormais compter sur les transferts d’argent de ces derniers pour subvenir à leurs besoins.

Estimée à plus d’un million de personnes établies à l’étranger, la diaspora sénégalaise au titre de l’année 2010 a envoyé un peu plus de 600 milliards de francs CFA soit plus de 900 millions d’euros, selon un rapport de la Banque Mon-diale. Près de 50% de ces fonds sont destinés à la consommation courante, 25% à l’épargne de précaution, 20% à l’investissement immobi-lier et seulement moins de 5% à l’investissement productif. Ces transferts ont un impact signifi catif sur la réduction de la pauvreté et sur l’économie nationale car ils représentent plus de 12% du PIB et plus du double du montant de l’Aide publique au Développement (APD) perçu par l’Etat du Sénégal.

Les régions de Matam et Saint-Louis présentent la particularité d’être des zones historiques et traditionnelles de départ de migrants vers de nombreux pays de la Sous-région, d’Europe (la France en particulier) mais également les Etats Unis. Les ressortissants de ces régions, regroupés la plupart du temps en association investissent collectivement dans de nombreux secteurs no-tamment le fi nancement d’infrastructures sociales de base notamment dans les secteurs de l’édu-cation, de la santé et de l’accès à l’eau potable.A titre d’exemple, on recense aujourd’hui plus de 230 associations de ressortissants origi-naires de nombreuses localités de la région de Matam. Il s’agit principalement de ressortissants originaires de la zone du Dandé Mayo et du Diéry dont la plus importante vague de départ se situe dans les années 70, alors que la sé-

cheresse s’abattait sur toute la vallée du fl euve Sénégal. Cette migration économique massive était alors largement poussée par des contraintes climatiques rendant les conditions de vie au vil-lage, extrêmement diffi ciles. A Kolda, elles sont quelques 70 associations à base ethnique de ressortissants originaires de nombreuses localités de la région. A ce titre, la migration constitue une stratégie d’adaptation aux effets pervers des changements climatiques.

II est noté un fort potentiel d’investissement des migrants de la région de Matam et de Kolda dans des secteurs en constante évolution dans les régions. Des actions et programmes en cours intégrant de manière quasi systématique un volet environnemental tenant compte des potentiali-tés de développement économique ouvrent les chantiers de développement de l’économie verte et des emplois verts comme piliers de la dynamique de développement portée par les ressortissants de la région. .

Durant toutes ces années, les associations de ressortissants organisés en fédération des res-sortissants de France, d’Afrique, d’Amérique ont mobilisé l’ensemble de leurs moyens pour réali-ser sur fonds propres des lieux de cultes puis des infrastructures sociales. Cependant, ces inves-tissements se déploient en marge de la planifi -cation locale. Cela explique parfois, les échecs notés dans ces initiatives car s’opérant hors du cadre institutionnel local.

Enfi n, le verdissement de l’économie des régions de Kolda, Matam et Saint-Louis offre de bonnes perspectives de création d’emplois aux jeunes et aux adultes notamment du milieu rural. L’impact potentiel du verdissement de l’économie locale pourrait s’évaluer ainsi en termes de fi xation desjeunes dans leurs terroirs et de réduction de la migration. La perspective de reconversion des métiers existants en vert, constitue une grande opportunité de valorisation de l’expertise des émigrés originaires des régions, acquise en Europe et en Amérique pour amorcer une autre voie de développement et de lutte contre la mar-ginalisation.

Les jalons majeurs d’une économie locale verte doivent être sous tendus à la fois par l’appui à la réorientation des investissements des émigrés vers les secteurs productifs mais également, le renforcement de l’expertise locale à travers, entre autres, la valorisation de l’expertise des émigrés au niveau de leur localité d’origine en terme de transfert du savoir faire.

Caractéristiques de l’environnement des régions

A. Région de Kolda

Le secteur forestier occupe une place importante dans le développement économique et social de la région. L’exploitation forestière constitue une activité économique dynamique à la dimension des potentialités assez importantes dont regorge la région dans ce domaine.

Le sous secteur forestier contribue à la satisfaction des besoins énergétiques et en produits ligneux divers, à l’alimentation, à la santé et à l’habitat. Il dispose d’une production de cueillette aussi im-portante que diversifi ée et d’une faune sauvage riche en espèces. Par conséquent, il constitue une « banque verte ».

Bureau international du Travail

13MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS12

1.4

Page 9: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

La production forestière concerne principalement les combustibles (charbon et de bois de chauffe), le bois d’œuvre, le bois de service et les pro-duits de cueillette. Par ailleurs, la pharmacopée constitue un niveau d’exploitation forestière as-sez répandue dans la région.

Le reboisement occupe une place importante dans le rétablissement de l’équilibre écologique de la région dans certaines zones fortement menacées.

Au-delà du souci de protection et de conserva-tion du potentiel forestier de la région, le reboise-ment vise entre autre objectif la satisfaction des besoins des populations en produits ligneux et non ligneux, le développement de plantations (jardins, vergers, etc..), la sécurisation des terres grâce au maintien de la fertilité des sols et la lutte contre l’érosion.

La région dispose de formations forestières dy-namiques avec une régénération naturelle très intéressante. La valorisation de tout ce capital est remise en cause par les multiples foyers de feu de brousse qui compromettent toute forme de régénération.

Au plan de la chasse, l’importance de l’activité cynégétique constitue un indicateur de la richesse de la faune sauvage de la région même si le potentiel faunique reste mal connu. Les superfi -cies amodiées représentent plus de 450.000 hectares, soit prés de 22% du territoire régional.

B. Région de Matam

A Matam, le fl euve Sénégal et son énorme poten-tiel hydrologique avec les 200 Km qui traversent la région, constitue la principale ressource en eau de surface. L’importance de cette ressource se perçoit dans tous les secteurs d’activités, de l’agriculture (cultures irriguées et de décrue) à la pêche en passant par le transport, etc. La région dispose d’importantes formations forestières. Les principales potentialités du secteur Agro-forestier reposent sur :

l’existence de barrages, aménagements hydro-agricoles et des digues de protection pour la maîtrise de l’eau ;

l’existence d’un vaste domaine forestier avec un taux de classement relativement élevé surtout dans la zone sylvo-pastorale ;

l’existence de mares et de zones pouvant abriter de bassins de rétention ;

des actions de mise en défens initiées par les populations ;

la présence de réserve de faune et vallées fos-siles à valoriser ;

Le caractère endémique des feux de brousse ainsi que le type de climat sahélien qui prédo-mine dans la région ont beaucoup contribué à la fragilisation des écosystèmes. Ceci s’est traduit au fi l des années par la perte de milliers d’hec-tares de terres et de forêts et par conséquent, la disparition d’innombrables espèces animales. Néanmoins, la région recèle encore quelques potentialités forestières notamment dans les départements de Kanel et de Ranérou Ferlo, où grâce à l’existence de deux réserves de faune et sept réserves sylvo-pastorales, l’habitat faunique est entrain de se reconstituer offrant ainsi un ensemble de biotopes favorables au développe-ment de la faune et l’avifaune.

Le domaine classé de la région (des forêts clas-sées occupant, des périmètres de reboisement

Bureau international du Travail

et restauration, les réserves naturelles intégrales occupant, des parcs nationaux et des réserves spéciales pour) occupant une surface totale de 1 407 640 ha, a subit de multiples agressions avec notamment les dégâts causés par les feux de brousse et une forte pression du bétail et de l’Homme sur les ressources forestières.

C. Région de Saint Louis

Le bassin versant du fl euve Sénégal est marqué par l’importante diversité des écosystèmes5 rencontrés.

L’eau est donc l’élément clef de la biodiversité du bassin : c’est elle qui conditionne la richesse des milieux. Les zones humides constituent de véritables oasis de vie et sont d’une importance capitale. Leur lien étroit avec le fl euve et le re-fuge qu’elles constituent pour la faune et la fl ore, expliquent cette importance.

On note une pluralité des zones humides le long du bassin versant du fl euve Sénégal :

des zones humides permanentes (cours d’eau proprement dits, retenues) et temporaires

(plaines d’inondation, marigots, cuvettes, affl uents temporaires) ;

des zones humides naturelles et artifi cielles (rete-nues, périmètres irrigués agricoles) ;

des zones humides continentales et côtières (la-gunes, saumâtres côtières, mangroves, rivage et embouchure du fl euve en mer.

De plus, la vallée du Fleuve Sénégal a souffert de la raréfaction de la ressource en eau. La sécheresse des années 70 et 80 ont fortement remanié les formations végétales et concouru à une perte de la biodiversité (réduction des sur-faces humides et tendance à l’homogénéisa-tion des milieux avec la forte progression de la steppe arbustive sèche au détriment des forma-tions arborées de la plaine alluviale).

Ces épisodes climatiques critiques ont focalisé les populations et leurs activités (agriculture, syl-vo-pastoralisme) autour des zones humides, aug-mentant ainsi la pression exercée sur ces milieux déjà affaiblis.

5. Un écosystème est une entité écologique composé d’un ensemble d’espèces animales et végétales qui évoluent dans un milieu physique donné (climat, géologie, sol).

15MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS14

Page 10: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Bureau international du Travail

Cadre conceptuelet approche méthodologique

Partie

2Concept de d’emplois verts

Plusieurs défi nitions coexistent mais au terme de l’examen des fi lières étudiées, il convient de rete-nir que les emplois verts sont des emplois résul-tant des actions qui réduisent l’impact environ-nemental (déforestation, sécheresse, inondations récurrentes, érosion des sols...) pour fi nalement le maintenir à un niveau acceptable, dans le paradigme de la nouvelle économie verte, laquelle nous donne « une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière signifi cative les risques environnementaux et la pénurie de ressources »6. Il s’agit de l’ensemble des emplois induits par toutes activités dans tous les secteurs avec une prise en compte de la dimension environnemen-tale, notamment des changements climatiques à chaque étape des systèmes de production et de consommation. Les emplois verts constituent ainsi, un pilier de la croissance verte qui, au-jourd’hui, sous-tend les logiques du développe-ment durable.

Au terme de cette défi nition, les emplois verts apparaissent comme de réelles opportunités en termes de cohésion sociale car susceptibles de contribuer à l’insertion sur le marché du travail

pour celles ou ceux qui en sont exclus. Car dans le contexte de crise écologique et économique, ils représentent un espoir de concilier la pro-tection de l’environnement et la lutte contre le chômage, deux enjeux majeurs de l’économie moderne.

Approche méthodologique

Dans le processus d’identifi cation des emplois verts, nous avons opérer selon une approche fi lière (chaîne de valeur) en se basant sur les initiatives en cours en termes de projets et pro-grammes afi n de mieux valoriser l’existant et de pouvoir analyser la sensibilité des emplois aux effets du climat, ainsi que la capacité des em-plois à participer aux efforts de réduction des impacts sur l’environnement (opportunités) et du climat.

Ainsi, pour chaque niveau d’une chaîne de valeur, l’identifi cation des niches de développe-ment d’emplois peuvent se matérialiser à travers le développement de l’entreprenariat porteur d’emplois. Ainsi, à travers les plans d’investisse-ment annuel ou à travers le plan local de déve-loppement (cadre de référence des interventions

2.1

2.2

6. 2011, PNUE: « Vers une économie verte : Pour un développement durable et une éradication de la pauvreté - Synthèse à l’intention des décideurs ». www.unep.org/greeneconomy

17MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

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Page 11: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

à l’échelle local), il est possible de repérer les secteurs porteurs d’emplois et leur vulnérabilité à la variabilité climatique.

Cette approche fi lière est susceptible de promou-voir le développement de l’entreprenariat rural porteur d’emplois et de création de richesse pour soutenir les bases du développement de l’économie locale.

L’approche par fi lière offre un double bénéfi ce écologique et économique. En effet, pour les entreprises, les perspectives économiques sont considérables, car de multiples fi lières sont au-jourd’hui en émergence. Dans les régions comme au niveau national, elles offrent un potentiel de croissance que certains qualifi ent de « plus forte opportunité économique du 21éme siècle ».

Ainsi dans cette approche, les fi lières sont sélec-tionnées puis développées dans la partie III en tenant compte des critères suivants :

Le potentiel de création d’emplois verts dans la zone : en quoi la fi lière choisie permet elle de créer des emplois verts au profi t de la commu-nauté locale ?

La durabilité de l’emploi qui détermine la sensi-bilité de la fi lière au changement climatique

La sobriété en carbone en termes de potentiel de contribution de la fi lière à la réduction des émissions de gaz à effet de serre,

La faisabilité en termes d’accessibilité, d’accep-tabilité et de disponibilité.

Bureau international du Travail

Travail et environnement, emploi vert et décent.« Le monde du travail est sensible aux changements environnementaux. Plus le changement clima-tique sévit dans le monde, plus les travailleurs et les employeurs sont confrontés aux désordres de plus en plus importants qu’il cause et doivent chercher des solutions pour en limiter l’impact »1.

« Les emplois verts réduisent l’impact sur l’environnement des entreprises et des secteurs écono-miques, pour le ramener à des niveaux viables. (...) Les « emplois verts » sont défi nis comme des emplois dans l’agriculture, l’industrie, les services et l’administration qui contribuent à la préservation ou au rétablissement de la qualité de l’environnent»2.

« Le travail décent résume les aspirations des êtres humains au travail - leurs aspirations à accéder à un emploi et à une juste rémunération, à jouir de droits, de moyens d‘expression et de recon-naissance, de justice et d’égalité entre les sexes. Ces diverses dimensions du travail décent sont les fondements de la paix dans les communautés et la société. Le travail décent est au cœur des efforts menés pour éradiquer la pauvreté, il est un moyen de parvenir à un développement durable, équitable et fédérateur »3.

1. Travail: le magazine de l’OIT, n° 60, Août 2007. « Emplois verts : Le monde du travail à l’épreuve du changement climatique».2,3. UNEP, ILO, IOE, ITUC (2008a), «Green Jobs – Towards Decent Work in a Sustainable, Low-Carbon World», report produced by Worldwatch Institute and commissioned by UNEP, ILO, IOE, ITUC, Nairobi.

Filière économiques liées à l’environement

Partie

3

Typologie d’emplois verts

Dans le cadre de cette étude et afi n d’encadrer le travail, nous avons choisi une approche par fi lière.

Le concept de fi lière renvoie à la notion de secteur productif (aboutissement de la chaine, transformation des produits, etc.) ou des ser-vices (le cas de l’écotourisme par exemple). Et la défi nition pourrait aussi englober des enjeux économiques au sens large du terme, incluant la productivité et la croissance.

A propos de cette étude, les fi lières peuvent être regroupées en trois grandes catégories subdivi-sées en sous fi lières.

La typologie d’emplois verts se réfère à la liste des projets et programmes défi nis en Annexe. Les fi lières choisies sont résumées dans le tableau suivant :

3.1

19MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

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Page 12: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Bureau international du Travail

Tableau : Filières liées à l’environnement

Sous fi lières

biomasseÉnergie

Filières

Bâtiments

Foyers améliorés

Énergie renouvelable

Bioénergie

Sous fi lières

Construction et qualité

Offre (fabrication)d’équipements de cuisson moderne

Offre de biocarburant (transformation de jatropha en énergie)

Initiatives réelles Opportunités d’emplois

Offre d’équipements et de services pour la production à partir de sources renouve-lables : solaire thermique et photovoltaïque, biogaz

Conseil et étude de choix énergétiques

Fabrication de matériels etéquipements EnR

Installation des équipements EnR

Maintenance et exploitation de production d’énergie

Distributeurs d’équipements, Experts conseilen étude et choix énergétiques

Responsable de la maintenance

Concepteurs

Fabricants de Séchoirs solairesPlace des formateurs des écoles de formation ?

Initiatives réelles Opportunités d’emplois

Fabrication de bio-charbon à partir de résidus de typha, poussière de charbon ;

Maîtrise des plantes aqua-tiques envahissantes

Entreprenariat local (emplois cadres, techniciens et ouvriers)

Artisans, fabricants& revendeurs

Entrepreneuriat local (emplois cadres, techniciens et ouvriers)

DémolitionRamassage de gravatsRénovation

Entrepreneuriat local (emplois cadres, techniciens et ouvriers)

Sous fi lières

environne-mentale des Bâtiments

Gestion des Déchets

Bâtiments

Gestion desDéchets

Forêts et agriculture

Forêts

Fabrication de matériaux et techniques plus sains :Briques, enduits, et revête-ments, peintures, plombe-ries, charpentes

Initiatives réelles Opportunités d’emplois

Entreprises du BTP (régionales)

ConstructionConception et isolation

Architecture et assistance à la maîtrise d’ouvrages de type HQE

Installation d’équipementsEt mise en œuvre de maté-riaux spécifi ques

Prestations de certifi cation

Transport vers la décharge fi nale

Tri et valorisation des déchets solides

Aménagement des forêts,

Gestion des forêts aménagées,

Ramassage/collecteCréation de déchargeRecyclageMéthanisation

Commissaires

GIE et entreprises locales, éboueurs et ouvriersEntreprises privés/pu-bliques

GIE et entreprises locales, éboueurs et ouvriersEntreprises privés/pu-bliques

Entreprises de transforma-tion

Gardes forestiersOuvriers planteurs/aménagistesBucherons, menuisiers

Ouvriers qualifi és

Électriciens

Ingénieurs et architectes verts

Cadres et ouvriers qualifi és

21MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS20

Page 13: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Les niches de création d’emplois verts

Les actions mises en œuvre, qui peuvent être assimilés à des initiatives en lien avec le rever-dissement de l’économie sénégalaise, dans les régions, fi gurent en annexes. Plusieurs actions de création d’emplois verts ont été mise en œuvre dans les régions ciblées. Elles sont l’œuvre des acteurs tels que : des Divisions Régionales de l’Environnement, des collectivités locales, des Agences Régionales de Développement (ARD), des Programmes régionaux, des projets, etc.

Développement de niches d’emploi verts et liens avec la formation professionnelle

Pour chaque région des possibilités de déve-loppement d’emplois verts par fi lière en relation avec la formation professionnelle ont été docu-mentées suivant le statu quo, les opportunités de gisement d’emplois, les contraintes et les capa-cités actuelles de formation professionnelle.

Bureau international du Travail

Sous fi lières

Forêts

Agriculture

Forêts et agriculture

Initiatives réelles Opportunités d’emplois

Transporteurs du charbon issu des aménagements,Métiers de l’hôtellerie /restauration/hébergementGuides et gardiens

Pisteurs de chasse (29/zone)

Entreprises agricoles : gestionnaires, techniciens et ouvriers

Activités amodiées (chasse)

Promotion de l’Ecotourisme

Actions de mise en défens

Gestion des aires marines protégées

Agriculture biologique (production)

Valorisation des brisures de riz, cannes à sucre en bio-charbon

Culture de plantes de substitution

3.2

3.3 Scén

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)

Enca

drer

la c

réat

ion

d’en

trepr

iseRé

alise

r une

étud

e sp

écifi

que

sur l

e po

tenti

el d

u se

cteur

afi

n d

’enc

oura

ger l

es

mig

rants

à in

vesti

r

Cen

tres d

e fo

rmat

ion

pro.

ADO

S (q

ui dé

ve-

lopp

e dé

jà la

fi liè

re)

PAIS

D po

ur l’

appu

i à

la c

réat

ion

d’en

tre-

prise

dan

s le

secte

ur

CC

VD, P

GIE

S, E

aux

et fo

rêts

PAIS

D po

ur l’

appu

i à

la c

réat

ion

d’en

tre-

prise

dan

s le

secte

ur

L’ens

embl

e de

s ac

teur

s inte

rven

ants

dans

le fi

nanc

emen

t d’

infra

struc

tures

PAIS

D po

ur l’

appu

i à

la c

réat

ion

d’en

tre-

prise

dan

s le

secte

ur

Déve

lopp

emen

t d’

entre

prise

s dan

s :La

tran

sform

atio

n de

s rés

idus

en

com

busti

ble

Le s

tock

age

La v

ente

Prod

uctio

n du

rabl

e de

boi

s éne

rgie

- - - Dém

ultip

licat

ion

de

struc

tures

éco

no-

miq

ues (

GIE

) à

l’éch

elle

de

la ré

gion

po

ur la

fabr

icat

ion

et

la c

omm

erci

alisa

tion

des f

oyer

s

Cré

atio

n d’

entre

prise

da

ns le

secte

ur d

e la

four

nitur

e, d

e la

mai

ntena

nce

et

de la

form

atio

n en

sy

stèm

e él

ectri

que

sola

ire e

t en

systè

me

therm

ique

s sol

aire

s

Insta

llatio

n de

min

i ré

seau

x él

ectri

ques

centr

alisé

s (ce

n-tra

les à

bio

mas

se o

u so

laire

)

Filiè

re E

nerg

ie

Biom

asse

Foye

rs

amél

ioré

s

Ener

gies

re

nouv

elab

les

Régi

on d

e M

atam

: N

iche

s d’

empl

ois

verts

à d

ével

oppe

r &

lien

ave

c la

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

.

23MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS22

Page 14: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Bureau international du Travail

25MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS24

Scén

ario

de

réfé

renc

eO

ppor

tuni

té d

e gi

sem

ent d

’em

ploi

sCo

ntra

inte

sCa

paci

té a

ctuel

le

de fo

rm. P

rof.

Beso

ins

addi

tionn

elle

sPe

rspe

ctive

s de

par

tena

riat

La fi

lière

déc

hets

n’es

t pra

tique

men

t pa

s tra

ité a

u ni

veau

de

la ré

gion

– S

eul

quel

ques

exp

é-rie

nces

de

colle

ctivi-

tés l

ocal

es fo

nc-

tionn

ent u

niqu

emen

t su

r le

vole

t col

lecte

Forte

impl

icat

ion

du

serv

ice

régi

onal

des

ea

ux e

t for

êts d

ans

la g

estio

n et

la su

r-ve

illanc

e de

s for

êts

régé

néra

tion

du

couv

ert v

égét

al

(mise

en

défe

ns

rebo

isem

ent

situa

tion

d’ér

osio

n hy

driq

ue tr

ès

impo

rtante

dan

s la

zon

e du

Dié

ry

Secte

ur a

gric

ole

en

croi

ssan

ce d

ans l

a zo

ne d

u W

alo

: riz

i-cu

lture

, mar

aich

age,

ag

ricult

ure

inte

nsive

Agric

ultur

e bi

o

Cap

acité

con

tribu-

tive

des c

ollec

tivité

s loc

ales

et p

lus g

loba-

lemen

t des

mén

ages

po

ur p

ayer

le se

rvice

Disp

onib

ilité

fi nan

-ci

ère

des p

opula

-tio

ns p

our i

nves

tir

Circ

uit d

e co

mm

er-

cial

isatio

n

Renta

bilité

Inexis

tante

s dan

s ce

secte

ur d

ans l

a ré

gion

Form

atio

n ag

ricol

es

prop

osée

dan

s le

centr

e de

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atio

n de

Our

osso

gui e

t de

Wao

undé

mai

s glo

-ba

lem

ent i

nsuf

fi san

te

Mett

re e

n pl

ace

une

fi lièr

e sp

écifi q

ue

au se

in de

s cen

tres

de fo

rmat

ion

de la

gion

et d

u C

RETE

F

Sta

bilis

er u

n mo

dèle

écon

omiq

ue re

ntabl

e à

déve

loppe

r

Sens

ibilis

er le

s mi

gran

ts da

ns

l’inve

stiss

emen

t dan

s le

secte

ur

Néc

essit

é de

pro

-po

ser d

es m

odule

s de

form

atio

n su

r la

trans

form

atio

n de

s pr

oduit

s for

estie

rs et

ag

ricol

es

Acco

mpa

gner

la

créa

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d’en

trepr

ise

dans

ces

secte

urs

ADO

S, D

ivisio

n ré

gion

ale

de l’

envi-

ronn

emen

t

Col

lecti

vités

loca

les,

ARD,

PAI

SD p

our

l’app

ui à

la c

réat

ion

d’en

trepr

ise d

ans l

e se

cteur

CC

VD, P

GIE

S, E

aux

et fo

rêts

PAIS

D po

ur l’

appu

i à

la c

réat

ion

d’en

tre-

prise

dan

s le

secte

ur

Déve

lopp

emen

t d’

unité

de

colle

cte,

de tr

aite

men

t et

de re

cycla

ge d

es

déch

ets m

énag

ers :

Sché

ma

publ

ique

et

privé

à d

ével

oppe

r.

Poss

ibilit

é de

cré

a-tio

n d’

entre

prise

s da

ns le

secte

ur (p

ar-

tena

riat p

ublic

-priv

é av

ec le

s CL)

Expl

oita

tion

raiso

n-né

e de

s esp

èces

fo

resti

ères

à fo

rte

plue

val

ue (u

nité

de

trans

form

atio

n)

Déve

lopp

emen

t d’a

c-tiv

ités d

e tra

nsfo

rma-

tion

agro

alim

enta

ire

sur d

es p

rodu

its à

fo

rte v

aleu

r ajo

utée

(cult

ure

bio

nota

m-

men

t)

Filiè

re D

éche

ts

Filiè

re

agric

ultu

re&

forê

t

- -

Scén

ario

de

réfé

renc

eO

ppor

tuni

té d

e gi

sem

ent d

’em

ploi

sCo

ntra

inte

sCa

paci

té a

ctuel

le

de fo

rm. P

rof.

Beso

ins

addi

tionn

elle

sPe

rspe

ctive

s de

par

tena

riat

Que

lque

s ini

tiativ

es

d’éc

o co

nstru

ction

(m

aiso

n Tia

ngol

) et

de

cons

tructi

on

inté

gran

t des

nor

mes

en

viron

nem

enta

les

(PAIS

D) m

ais g

lo-

bale

men

t situ

atio

n de

réfé

renc

e qu

i n’

intè

gre

pres

que

pas l

a qu

estio

n en

viron

nem

enta

le

dans

la ré

alisa

tion

de c

onstr

uctio

ns

Rapp

ort C

oût /

co

nstru

ction

cla

ssiq

ues

Adhé

sion

aux

cons

tructi

ons d

e typ

e éc

o co

nstru

ction

Gai

ns ré

els e

n ma

tière

d’is

olatio

n,

de q

ualité

de

vie, …

Disp

onib

ilité

de

maç

ons f

orm

és a

ux

tech

niqu

es d

e typ

e vo

ute n

ubie

nne

Offr

e de

form

atio

n pr

ocha

inem

ent

disp

onib

le à

Bak

el –

cess

ité d

’inté

-gr

er u

n vo

let é

co

cons

tructi

on d

ans l

es

curri

cula

Mett

re e

n pl

ace

une

fi lièr

e sp

écifi q

ue

au se

in de

s cen

tres

de fo

rmat

ion

de la

gion

Stab

iliser

un

modè

le de

con

struc

tion

de

type

maiso

n pr

ivé

mais

égal

emen

t d’in

-fra

struc

tures

pub

lique

s à

déve

loppe

r

Sens

ibilis

er le

s mi

gran

ts da

ns

l’inve

stiss

emen

t dan

s le

secte

ur

CC

VD, P

GIE

S, E

aux

et fo

rêts,

ADO

S

Divis

ion

régi

onal

e de

l’en

viron

nem

ent

Col

lecti

vités

loca

les,

ARD,

PAI

SD p

our

l’app

ui à

la c

réat

ion

d’en

trepr

ise d

ans l

e se

cteur

Déve

lopp

emen

t d’e

n-tre

prise

s spé

cial

isées

en

éco

con

struc

tion

sur l

a ba

se d

es

maç

ons f

orm

és à

St

Bam

ambé

Déve

lopp

emen

t de

conc

epts

arch

itec-

turau

x in

tégr

ant d

es

norm

es e

nviro

nne-

men

tale

s no

tam

men

t en

term

es d

’effi

ca-

cité

éne

rgét

ique

: à

prop

oser

aux

in

vesti

sseu

rs pr

ivés e

t pu

blic

s

Filiè

re

Con

stru

ctio

n &

bâtim

ent

Page 15: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Bureau international du Travail

Régi

on d

e Ko

lda

: Nic

hes

d’em

ploi

s ve

rts à

dév

elop

per

& li

en a

vec

la fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle.

Scén

ario

de

réfé

renc

eO

ppor

tuni

té d

e gi

sem

ent d

’em

ploi

sCo

ntra

inte

sCa

paci

té a

ctuel

le

de fo

rm. P

rof.

Beso

ins

addi

tionn

elle

sPe

rspe

ctive

s de

par

tena

riat

Déve

lopp

emen

t d’

entre

prise

s priv

ées

dans

le se

cteur

de

la

cultu

re d

u Ja

troph

a po

ur le

bio

car

bura

nt (S

EV)

D’au

tres i

nitia

tives

en

prép

arat

ion

L’ens

embl

e des

acte

urs

qui i

nterv

ienn

ent

dans

la c

onstr

uctio

n de

bât

imen

t intè

gren

t de

plus

en

plus

les

éner

gies

reno

uve-

labl

es n

otam

men

t le

sola

ire. F

orte

de

man

de a

u ni

veau

de

s con

struc

tions

pr

ivées

Disp

onib

ilité

d’es

pace

Renta

bilité

du

secte

ur

Actue

llem

ent,

secte

ur

info

rmel

, pas

de

norm

alisa

tion

ni d

e co

ntrôl

e qu

alité

;Au

cune

traç

abilit

é de

l’or

igin

e de

s fou

r-ni

tures

disp

onib

les

Inexis

tante

dan

s ce

secte

ur d

ans l

a ré

gion

Inexis

tante

dan

s ce

secte

ur d

ans l

a ré

gion

Déve

loppe

r de

la

form

atio

n da

ns le

se

cteur

Mett

re e

n pl

ace

des

pépi

nière

s

Enca

drer

la c

réat

ion

d’en

trepr

ises

Déve

lopp

er u

ne

form

atio

nEn

cadr

er la

cré

atio

n d’

entre

prise

Réal

iser u

ne é

tude

spéc

ifi qu

e su

r le

pote

ntiel

du

secte

ur

afi n

d’e

ncou

rage

r les

m

igra

nts à

inve

stir

SEV

Eaux

et f

orêt

Divis

ion

régi

onal

e de

l’en

viron

nem

ent

Col

lecti

vités

loca

les

L’ens

embl

e de

s ac

teur

s inte

rven

ants

dans

le fi

nanc

emen

t d’

infra

struc

tures

PAIS

D po

ur l’

appu

i à

la c

réat

ion

d’en

tre-

prise

dan

s le

secte

ur

Entre

prise

s cré

atric

e d’

empl

oi p

our

la p

rodu

ction

, la

trans

form

atio

n et

la

com

mer

cial

isatio

n

Plusie

urs p

ro-

gram

mes

dév

e-lo

ppen

t for

tem

ent

la fo

rmat

ion

et la

vu

lgar

isatio

n de

s fo

yers

amél

ioré

s

L’inté

rêt d

es p

opula

-tio

ns (c

hang

emen

t de

com

porte

men

t)

Plusie

urs f

orm

ateu

rs di

spon

ible

s au

nive

au d

e la

Rég

ion

de K

olda

Met

tre e

n pl

ace

une

fi lièr

e sp

écifi

que

au se

in d

es c

entre

s de

form

atio

n de

la

régi

on e

t du

CRE

TEF

de K

olda

/ S

tabi

liser

un

mod

èle

de fo

yer

amél

ioré

stan

dard

ASAN

, ASP

DR,

FODD

E, PA

DEC

PAIS

D po

ur l’

appu

i à

la c

réat

ion

d’en

tre-

prise

dan

s le

secte

ur

Dém

ultip

licat

ion

de

struc

tures

éco

no-

miq

ues (

GIE

) à

l’éch

elle

de

la ré

gion

po

ur la

fabr

icat

ion

et

la c

omm

erci

alisa

tion

des f

oyer

s

Cré

atio

n d’

entre

prise

da

ns le

secte

ur d

e la

four

nitur

e, d

e la

mai

ntena

nce

et

de la

form

atio

n en

sy

stèm

e él

ectri

que

sola

ire e

t en

systè

me

therm

ique

s sol

aire

s

Filiè

re E

nerg

ie

Bioé

nerg

ie

Biom

asse

Foye

rs

amél

ioré

s

Ener

gies

re

nouv

elab

les

Forte

s pot

entia

lités :

Résid

us a

gric

oles

no

tam

men

t les

sidus

de

la c

ultur

e du

cot

on (s

odefi

tex

L’acc

ès à

la m

atiè

re

prem

ière

;

La c

omm

erci

alisa

-tio

n (c

hang

emen

t co

mpo

rtem

ent d

e co

nsom

mat

ion)

Expe

rtise

disp

onib

le

au n

iveau

de

la

Sode

fi tex

Pas d

e fo

rmat

ion

spéc

ifi qu

e da

ns c

e se

cteur

Déve

lopp

er d

es

mod

ules d

e fo

rma-

tion

dans

les c

entre

s de

form

atio

n pr

o. à

Ko

lda

et V

élin

gara

no

tam

men

t

Cen

tres d

e fo

rmat

ion

pro.

Sode

fi tex,

ASA

N

Déve

lopp

emen

t d’

entre

prise

s dan

s :La

tran

sform

atio

n de

s rés

idus

en

com

busti

ble

Le st

ocka

geLa

ven

te

- - -

27MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS26

Scén

ario

de

réfé

renc

eO

ppor

tuni

té d

e gi

sem

ent d

’em

ploi

sCo

ntra

inte

sCa

paci

té a

ctuel

le

de fo

rm. P

rof.

Beso

ins

addi

tionn

elle

sPe

rspe

ctive

s de

par

tena

riat

La fi

lière

déc

hets

n’es

t pra

tique

men

t pa

s tra

ité a

u ni

veau

de

la ré

gion

Seul

quel

ques

exp

é-rie

nces

de

colle

ctivi-

tés l

ocal

es fo

nc-

tionn

ent u

niqu

emen

t su

r le

vole

t col

lecte

Cap

acité

con

tribu-

tive

des c

ollec

tivité

s loc

ales

et p

lus g

loba-

lemen

t des

mén

ages

po

ur p

ayer

le se

rvice

Inexis

tante

s dan

s ce

secte

ur d

ans l

a ré

gion

Mett

re e

n pl

ace

une

fi lièr

e sp

écifi q

ue

au se

in de

s cen

tres

de fo

rmat

ion

de la

gion

Stab

iliser

un

modè

le éc

onom

ique

renta

ble

à dé

velop

per

Sens

ibilis

er le

s mi

gran

ts da

ns

l’inve

stiss

emen

t dan

s le

secte

ur

FODD

E, A

SPDR

, Di

visio

n ré

gion

ale

de l’

envir

onne

men

t, C

olle

ctivit

és lo

cale

s, AR

D, P

AISD

pou

r l’a

ppui

à la

cré

atio

n d’

entre

prise

dan

s le

secte

ur

Déve

lopp

emen

t d’

unité

de

colle

cte,

de tr

aite

men

t et

de re

cycla

ge d

es

déch

ets m

énag

ers :

Sché

ma

publ

ique

et

privé

à d

ével

oppe

r.

Poss

ibilit

é de

cré

a-tio

n d’

entre

prise

s da

ns le

secte

ur (p

ar-

tena

riat p

ublic

-priv

é av

ec le

s CL)

Forte

impl

icat

ion

du

serv

ice

régi

onal

des

ea

ux e

t for

êts d

ans

la g

estio

n et

la su

r-ve

illanc

e de

s for

êts

Régé

néra

tion

du

couv

ert v

égét

al

Fort

impa

ct du

PA

PIL d

ans l

a ré

gion

en

mat

ière

de

resta

urat

ion

de so

l po

ur l’

agric

ultur

e et

l’é

leva

ge

Disp

onib

ilité

de

ress

ourc

es e

n ea

u

Disp

onib

ilité

fi nan

-ci

ère

des p

opula

-tio

ns p

our i

nves

tir

Circ

uit d

e co

mm

erci

alisa

tion

Renta

bilité

Form

atio

n ag

ricol

es

prop

osée

par

le

PAPIL

, FO

DDE

et

PADE

C

Cen

tre d

e fo

rmat

ion

à Ko

lda

Néc

essit

é de

pro

-po

ser d

es m

odule

s de

form

atio

n su

r la

trans

form

atio

n de

s pr

oduit

s for

estie

rs et

ag

ricol

es

Acco

mpa

gner

la

créa

tion

d’en

trepr

ise

dans

ces

secte

urs

PAPIL

, FO

DDE,

PA

DEC

, Cen

tre d

e fo

rmat

ion

PAIS

D po

ur l’

appu

i à

la c

réat

ion

d’en

tre-

prise

dan

s le

secte

ur

Expl

oita

tion

raiso

n-né

e de

s esp

èces

fo

resti

ères

à fo

rte

plue

val

ue (n

oix

de

cajo

u, …

) (un

ité d

e tra

nsfo

rmat

ion)

Déve

lopp

emen

t d’a

c-tiv

ités d

e pr

oduc

tion

et d

e tra

nsfo

rmat

ion

agro

alim

enta

ire su

r de

s pro

duits

à fo

rte

valeu

r ajo

utée

(cultu

rebi

o no

tam

men

t)

Filiè

re D

éche

ts

Filiè

re

agric

ultu

re&

forê

t

Page 16: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Bureau international du Travail

Scén

ario

de

réfé

renc

eO

ppor

tuni

té d

e gi

sem

ent d

’em

ploi

sCo

ntra

inte

sCa

paci

té a

ctuel

le

de fo

rm. P

rof.

Beso

ins

addi

tionn

elle

sPe

rspe

ctive

s de

par

tena

riat

Que

lque

s ini

tiativ

es

d’éc

o co

nstru

ction

(e

t de

cons

tructi

on

inté

gran

t des

nor

mes

en

viron

nem

enta

les

mai

s glo

bale

men

t si-

tuatio

n de

réfé

renc

e qu

i n’in

tègr

e pr

esqu

e pa

s la

ques

tion

envir

onne

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tale

da

ns la

réal

isatio

n de

con

struc

tions

Rapp

ort C

oût /

co

nstru

ction

cla

ssiq

ues

Adhé

sion

aux

cons

tructi

ons d

e typ

e éc

o co

nstru

ction

Gai

ns ré

els e

n ma

tière

d’is

olatio

n,

de q

ualité

de

vie

Inexis

tante

s dan

s ce

secte

ur d

ans l

a ré

gion

Mett

re e

n pl

ace

une

fi lièr

e sp

écifi q

ue

au se

in de

s cen

tres

de fo

rmat

ion

de la

gion

Stab

iliser

un

modè

le de

con

struc

tion

de

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maiso

n pr

ivé

mais

égal

emen

t d’in

-fra

struc

tures

pub

lique

s à

déve

loppe

r

Sens

ibilis

er le

s mi

gran

ts da

ns

l’inve

stiss

emen

t dan

s le

secte

ur

PADE

C, F

ODD

E,

ASAN

, Divi

sion

régi

onal

e de

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vi-ro

nnem

ent,

Col

lecti

vités

loca

les,

ARD,

PAIS

D po

ur

l’app

ui à

la c

réat

ion

d’en

trepr

ise d

ans l

e se

cteur

Déve

lopp

emen

t d’e

n-tre

prise

s spé

cial

isées

en

éco

con

struc

tion

Déve

lopp

emen

t de

conc

epts

arch

itec-

turau

x in

tégr

ant d

es

norm

es e

nviro

nne-

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tale

s : à

pro

po-

ser a

ux in

vesti

sseu

rs pr

ivés e

t pub

lics

Filiè

re

cons

truc

tion

& b

âtim

ent

29MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS28

Régi

on d

e Sa

int-L

ouis

: N

iche

s d’

empl

ois

verts

à d

ével

oppe

r &

lien

ave

c la

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

.

Scén

ario

de

réfé

renc

eO

ppor

tuni

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e gi

sem

ent d

’em

ploi

sCo

ntra

inte

sCa

paci

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ctuel

le

de fo

rm. P

rof.

Beso

ins

addi

tionn

elle

sPe

rspe

ctive

s de

par

tena

riat

Forte

s pot

entia

lités :

Résid

us a

gric

oles

(ty

pha,

can

nes à

su

cre)

et p

ouss

iers

de c

harb

on n

otam

-m

ent d

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e de

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le lo

ng d

u fl e

uve

Séné

gal

Parte

naria

t ave

c le

PE

RAC

OD,

Com

-pa

gnie

Sucr

ière

séné

gala

ise

ISRA

L’acc

ès à

la m

atièr

e pr

emièr

e

La c

omme

rcia

lisa-

tion

(chan

geme

nt co

mpor

temen

t de

cons

omma

tion)

Form

atio

n as

suré

ePa

r PER

ACO

DBe

soins

fi na

ncier

s po

ur a

ugme

nter l

a ca

pacit

é de

pro

duc-

tion

de l’

entre

prise

BR

ADES

L’ens

embl

e de

s ac

teur

s qui

inte

rvie

nnen

t dan

s la

con

struc

tion

de

bâtim

ent i

ntègr

ent

de p

lus e

n pl

us le

s én

ergi

es re

nouv

e-la

bles

not

amm

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e so

laire

Forte

dem

ande

au

nive

au d

es c

onstr

uc-

tions

priv

ées

Actue

llem

ent,

secte

ur

info

rmel

, pas

de

norm

alisa

tion

ni d

e co

ntrôl

e qu

alité

;Au

cune

traç

abilit

é de

l’or

igin

e de

s fou

r-ni

tures

disp

onib

les

sur l

e m

arch

é

Form

atio

n pr

opos

ée

par L

a co

opér

atio

n Fr

ança

ise à

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om-

mun

e de

Sai

nt Lo

uis

aux

artis

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ocau

x

Déve

lopp

er d

avan

-ta

ge u

ne fo

rmat

ion

Enca

drer

la c

réat

ion

d’en

trepr

ise

Réal

iser u

ne é

tude

spéc

ifi qu

e su

r le

pote

ntiel

du

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ur

afi n

d’e

ncou

rage

r les

m

igra

nts à

inve

stir

La c

omm

une

de

Sain

t Lou

is, l’

ante

nne

de la

coo

péra

tion

déce

ntral

isée

(Rhô

ne A

lpes

) à

Sain

t LO

UIS

?

Les a

rtisa

ns d

e la

gion

et

Cré

atio

n d’

entre

prise

da

ns le

secte

ur d

e la

four

nitur

e, d

e la

mai

ntena

nce

et

de la

form

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n en

sy

stèm

e él

ectri

que

sola

ire e

t en

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me

therm

ique

s sol

aire

s

Filiè

re E

nerg

ie

Biom

asse

Foye

rs

amél

ioré

s

Ener

gies

re

nouv

elab

les

Prog

ram

mes

dév

e-lo

ppen

t for

tem

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a fo

rmat

ion

et la

vul-

garis

atio

n de

s foy

ers

amél

ioré

s (PG

IAA-

PAO

et P

GIE

S)

L’inté

rêt d

es p

opula

-tio

ns (c

hang

emen

t de

com

porte

men

t)

Form

atio

n de

s ac

teur

s ass

urés

par

le

PG

IAAP

AO e

n pr

é ra

ppor

t ave

c le

s ar

tisan

s for

més

Met

tre e

n pl

ace

une

fi lièr

e sp

écifi

que

au se

in d

es c

entre

s de

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atio

n de

la

régi

on e

t du

CRE

TEF

Stab

iliser

un

mod

èle

de fo

yer a

mél

ioré

sta

ndar

d

PGIA

APAO

PGIE

S,

Eaux

et f

orêt

s

PPER

ACO

D S

Dém

ultip

licat

ion

de

struc

tures

éco

no-

miq

ues (

GIE

) à

l’éch

elle

de

la ré

gion

po

ur la

fabr

icat

ion

et

la c

omm

erci

alisa

tion

des f

oyer

s

Déve

lopp

emen

t d’

entre

prise

s dan

s :La

tran

sform

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n de

s rés

idus

en

com

busti

ble

Le st

ocka

geLa

ven

te :

BRAD

ES

- - -

Page 17: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Bureau international du Travail

Scén

ario

de

réfé

renc

eO

ppor

tuni

té d

e gi

sem

ent d

’em

ploi

sCo

ntra

inte

sCa

paci

té a

ctuel

le

de fo

rm. P

rof.

Beso

ins

addi

tionn

elle

sPe

rspe

ctive

s de

par

tena

riat

Filiè

re D

éche

ts

Filiè

reag

ricul

ture

& fo

rêt

Forte

impl

icat

ion

du

serv

ice

régi

onal

des

ea

ux e

t for

êts d

ans

la g

estio

n et

la su

r-ve

illanc

e de

s for

êts

régé

néra

tion

du

couv

ert v

égét

al

situa

tion

d’ér

osio

n hy

driq

ue tr

ès

impo

rtante

dan

s la

régi

on

Secte

ur a

gric

ole

en

croi

ssan

ce d

ans l

e de

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t la

moy

enne

va

llée

du fl

euve

néga

l : ri

zicu

lture

, m

arai

chag

e, a

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ul-tur

e in

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ive

Disp

onib

ilité

fi nan

cièr

e de

s po

pula

tions

pou

r in

vesti

r

Circ

uit d

e co

mm

erci

alisa

tion

Renta

bilité

Form

atio

n ag

ricol

es

prop

osée

dan

s le

centr

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n de

Ndi

aye

/ SA

ED

mai

s glo

bale

men

t in

suffi

sante

Néc

essit

é de

pro

-po

ser d

es m

odule

s de

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atio

n su

r la

trans

form

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n de

s pr

oduit

s for

estie

rs et

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ricol

es

Acco

mpa

gner

la

créa

tion

d’en

trepr

ise

dans

ces

secte

urs

SAED

,

ISRA

, M

illéni

um C

halle

nge

acco

unt

Prog

ram

me

des

mar

chés

agr

icol

es,

PGIE

S, E

aux

et fo

rêts

PAIS

D po

ur l’

appu

i à

la c

réat

ion

d’en

tre-

prise

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s le

secte

ur

Expl

oita

tion

raiso

n-né

e de

s esp

èces

fo

resti

ères

à fo

rte

plue

val

ue (u

nité

de

trans

form

atio

n)

Déve

lopp

emen

t d’

activ

ités d

e tra

nsfo

rmat

ion

agro

al

imen

taire

sur d

es

prod

uits à

forte

va-

leur

ajo

utée

(cult

ure

bio

nota

mm

ent)

La fi

lière

déc

hets

n’es

t pr

atiq

ueme

nt pa

s tra

ité a

u niv

eau

de la

gion

Seul

l’exp

érien

ce d

e la

com

mune

de

Saint

Lo

uis f

oncti

onne

un

ique

ment

sur l

e vo

let c

ollec

te

Cap

acité

con

tribu

-tiv

e de

s col

lecti

vités

lo

cale

s et p

lus

glob

alem

ent d

es

mén

ages

pou

r pay

er

le se

rvic

e

Inexis

tante

s dan

s ce

secte

ur d

ans l

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gion

Met

tre e

n pl

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fi lièr

e sp

écifi

que

au se

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es c

entre

s de

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atio

n de

la

régi

on e

t du

CRE

TEF

Stab

iliser

un

mod

èle

écon

omiq

ue re

ntabl

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déve

lopp

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Sens

ibilis

er le

s m

igra

nts à

inve

stir

dans

le se

cteur

APRO

SEN

, Divi

sion

régi

onal

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vi-ro

nnem

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Col

lecti

vités

loca

les

ARD

PAIS

D po

ur l’

appu

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réat

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d’en

tre-

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dan

s le

secte

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Déve

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emen

t d’

unité

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cte,

de tr

aite

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t et

de re

cycla

ge d

es

déch

ets m

énag

ers :

sché

ma

publ

ic e

t pr

ivé à

dév

elop

per

Poss

ibilit

é de

cré

a-tio

n d’

entre

prise

s da

ns le

secte

ur (p

ar-

tena

riat p

ublic

-priv

é av

ec le

s CL)

- -

31MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS30

Scén

ario

de

réfé

renc

eO

ppor

tuni

té d

e gi

sem

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’em

ploi

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ntra

inte

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paci

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ctuel

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rof.

Beso

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addi

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elle

sPe

rspe

ctive

s de

par

tena

riat

Filiè

re

cons

truc

tion

& b

âtim

ent

Que

lque

s init

iativ

es

d’éc

o co

nstru

ction

(lo

geme

nts d

e G

uet

Nda

r et ly

cée

HQE

de M

Boum

ba) e

t de

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tructi

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tégra

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mes e

nviro

n-ne

menta

les (P

AISD

) ma

is gl

obal

emen

t sit

uatio

n de

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renc

e qu

i n’in

tègre

pre

sque

pa

s la

ques

tion

envir

onne

menta

le da

ns la

réal

isatio

n de

co

nstru

ction

s

Rapp

ort C

oût /

co

nstru

ction

cla

ssiq

ues

Adhé

sion

aux

cons

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ons d

e typ

e éc

o co

nstru

ction

Gai

ns ré

els e

n m

atiè

re d

’isol

atio

n,

de q

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de

vie, …

Disp

onib

ilité

de

maç

ons f

orm

és a

ux

tech

niqu

es d

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e vo

ute n

ubie

nne

Offr

e de

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atio

n pr

ocha

inem

ent

disp

onib

le à

Bak

el

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ssité

d’in

té-

grer

un

vole

t éco

co

nstru

ction

dan

s le

s cur

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Met

tre e

n pl

ace

une

fi lièr

e sp

écifi

que

au se

in d

es c

entre

s de

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n de

la

régi

on

Stab

iliser

un

mod

èle

de c

onstr

uctio

n de

typ

e m

aiso

n pr

ivé

mai

s éga

lem

ent

d’in

frastr

uctur

es

publ

ique

s à d

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lopp

er

Sens

ibilis

er le

s m

igra

nts d

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l’inve

stiss

emen

t dan

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secte

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Coo

péra

tion

déce

n-tra

lisée

PGIE

S

Eaux

et f

orêt

s

Divis

ion

régi

onal

e de

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viron

nem

ent

Col

lecti

vités

loca

les

ARD

Asso

ciat

ion

loca

le

des p

rofe

ssio

nnel

s du

bât

imen

t

Déve

lopp

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t d’e

n-tre

prise

s spé

cial

isées

en

éco

con

struc

tion

sur l

a ba

se d

es

maç

ons f

orm

és

par l

a co

opér

atio

n dé

centr

alisé

e

Déve

lopp

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t de

conc

epts

arch

itec-

turau

x in

tégr

ant d

es

norm

es e

nviro

nne-

men

tale

s : à

pro

po-

ser a

ux in

vesti

sseu

rs pr

ivés e

t pub

lics

-

Page 18: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Bureau international du Travail

Analyse des fi lières

Dynamique de la demande, principaux marchés selon les fi lières

En ce qui concerne la clientèle des fi lières, le tableau ci-après situe la place relative des types de clients : les ménages, les entreprises, les col-lectivités locales, les administrations et particu-liers. Ce tableau donne une première orientation de la segmentation du marché pour donner les éléments de base d’élaboration d’un plan d’affaire.

3.4

3.4.1

7. PFNL désignent tous les biens et services, différents du bois d’oeuvre et ses dérivés, fournit par la forêt ou d’autres éco-systèmes ayant des fonctions similaires

33MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS32

Sous fi lières Entreprises Collectivités locales/administration

Particuliers/ Ménages

Biomasse

Foyers améliorés

Energie renouvelable

bioénergie

Bâtiments

La gestion des déchets

Forêts

Agriculture

* ** ** * ** * ** * ** * ** * ** * *

La culture des produits forestiers non ligneux pro-cure des emplois aux planteurs. Elle permet de réduire la pression sur les ressources naturelles et procure une offre de produits et services non ligneux supérieure en qualité et en quantité ;

La cueillette ou le ramassage des produits fores-tiers non ligneux7 qui contribuent à la sécurité alimentaire des populations rurales et urbaines tout en fournissant des revenus et emplois aux ménages ruraux ;

La valorisation des produits forestiers non ligneux par les unités artisanales ;

Pour l’essentiel, les marchés des sous fi lières exceptés celles de la biomasse et des foyers améliorés, sont constitués par les collectivités locales/administrations, entreprises et particu-liers/ménages. Les marchés des sous fi lières biomasse, foyers améliorés et gestion des dé-chets progressent vite, eu égard à l’urbanisation rapide notée dans les régions.

Par contre les marchés des sous fi lières bâtiments écologiques et énergies renouvelables, en raison de leur apparition récente, progressent timide-ment et mais ils sont promis à un bel avenir car le bâtiment présente un potentiel économique considérable. En effet, le bâtiment/logement

serait un moyen de mettre à l’emploi plusieurs catégories de personnes.

Composantes de l’offre de biens et de services

L’analyse des sous fi lières selon une approche de chaîne de valeurs permet de mettre en exergue les emplois existants ou niches d’emplois. Ainsi :

La fi lière Forêt/agriculture, que l’on retrouve pour l’essentiel dans la région de Kolda offre des possibilités d’emplois aux niveaux suivants :

3.4.2

La distribution de ces produits niveau local, na-tional voire international ;

L’aménagement participatif des forêts et diffusion des services de cuisson moderne (foyers amélio-rés) en vue de remédier à la surexploitation des forêts et de lever les contraintes liées à l’accès aux services énergétiques modernes.

A titre d’exemple 1000 ha de forêt aménagée permet de créer 30 emplois d’exploitants char-bonniers et 45 emplois dans la production et vente de charbon.

Exemple (Tiré dans l’étude ENDA/NECTAR, 2011) : Les impacts socio économiques et environnementaux de l’aménagement

participatif (PROGEDE et PERACOD).

La mise en aménagement par le PROGEDE d’une superfi cie total de 636792 ha pour la production de bois énergie et la régénération de la biodiversité a permis de réduire la déforestation de 43347 ha dans la zone du projet, 1 894 078 TE-CO2 évité avec des revenus cumulés de 35 514 308 US$ sur trois années.

Entre 2004 et 2008, le PERACOD a sélectionné 14 communautés rurales pilotes du bassin ara-chidier et de la Casamance pour tester leur approche basée sur différentes outils, de guide et de méthodes. L’expérience a ainsi montré que dans ces 14 communautés rurales, les populations de 127 villages riverains, planifi ent aujourd’hui leur approvisionnement de façon durable en bois et en charbon de bois, cela permet de protéger une superfi cie de forêt d’environ 45000ha.

L’agriculture biologique permettant de dévelop-per la production, la valorisation des produits agricoles et la commercialisation serait organi-sée autour des activités liées aux systèmes sui-vants : fumure organique, utilisation de plantes comme des engrais verts, semences sélection-nées selon les caractéristiques des différentes régions agro-écologiques, jachère, jachère

améliorée, rotation de cultures, diversifi cation de cultures, intégration de l’élevage et de la foresterie avec l’agriculture, gestion économe de l’eau, cordons pierreux, cultures en courbes de niveaux, recyclage des restes de culture - tout cela allant généralement dans le sens de l’inten-sifi cation des systèmes.

Page 19: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Bureau international du Travail

Concept d’agriculture biologique

L’agriculture biologique est un système agricole qui met l’accent sur une gestion rationnelle des ressources naturelles (utilisation, conservation, renouvellement des sols, des eaux, des forêts, de la biomasse, des ressources halieutiques et animales). Elle cherche à collaborer avec la nature, au lieu d’essayer de la dominer.

Pour atteindre ses objectifs, l’agriculture biologique suit un certain nombre de techniques et de pra-tiques qui tendent vers un environnement sain et qui respectent les équilibres écologiques naturels. Le maintien d’une bonne qualité du sol, la constitution d’une fertilité équilibrée, la promotion de la biodiversité et d’un écosystème sain constituent les bases de la production maraîchère, agricole, fruitière, fl oricole, médicinale et agro-forestière. Les segments porteurs sont les fruits et les légumes frais. A côté de ceux ci, les agriculteurs pourront développer des aliments bios destinés aussi bien à l’alimentation humaine qu’animale.

La recherche de nouvelles sources de protéines pour l’élevage avicole biologique et même conven-tionnelle, ouvre une opportunité aux PFNL animaux (ex : la paille en protéines). Longtemps réservés à certaines catégories des consommateurs (végétariens et écologistes), les produits biologiques s’ouvrent au grand public. Aussi, pénètrent-ils progressivement dans la Grande Distribution. Le déve-loppement de ce marché tient à trois raisons : le souci de santé, la garantie des produits sains et les préoccupations écologiques ou environnementales notamment chez les jeunes (les consommateurs de demain).

Cette percée des produits bio, augure de bonnes perspectives commerciales pour tout investisse-ment dans l’agriculture. ). Bien qu’alléchant, le marché «bio» à une contrainte incontournable : la certifi cation8 alors que le pays présente des conditions agro écologiques et économiques compa-tibles avec l’agriculture bio.

Électrifi cation rurale par diffusion de systèmes solaires photovoltaïques

Il existe des installations solaires relativement importantes dans certaines régions à l’image de la région de Fatick ; le taux global d’électrifi cation de cette région (solaire et réseau classique) est de 25.6%. Sans le solaire le taux de l’électrifi cation serait seulement de 6,9 %.

En effet, cette zone constitue la région-phare en matière d’électrifi cation rurale par voie solaire, car elle a bénéfi cié de plusieurs programmes dont le projet avec la coopération Japonnaise en 2004 qui a permis l’installation de 10 000 systèmes solaires familiaux de 50 Wc au niveau de 297 villages ; de 9 centrales solaires de 10 à 40 kWc dans 9 villages dotés de mini réseaux. .

35MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS34

la fabrication de matériels et équipements ;

la distribution des équipements ;

l’installation, la maintenance et de l’exploitation des équipements ;

conseil et étude de choix énergétiques.

Le solaire PV, le solaire thermique et le biogaz sont des sous fi lières énergétiques à fort potentiel d’emplois verts.

La fi lière énergie, la sous fi lière biomasse domi-née par la valorisation du typha, des brisures de riz et de la canne à sucre, est plus importante dans la région de Saint-Louis que dans les autres régions. Les potentiels d’emplois peuvent être appréhendés aux stades de :

la récolte/ fauchage des typhas, brisures de riz, la valorisation dans les unités de fabrication de bio charbon et la commercialisation du bio-charbon ;

la sous fi lière foyers améliorés que l’on re-trouve dans les trois régions procure des em-plois aussi bien en amont qu’en aval en termes de fabrication et de commercialisation foyers améliorés.

La sous filière des énergies renouvelables concerne toutes les trois régions notamment le milieu rural. Elle peut procurer d’importants em-plois et surtout des emplois cadres et qualifi és aux stades de :

8. Elle représente l’ensemble des procédures qui permettent de garantir la conformité d’un produit à un référentiel technique.

La filière bâtiments concerne toutes les régions. Néanmoins la région de Saint Louis, notamment la commune a lancé un important programme de démolition et réhabilitation de bâtiments. Cette fi lière constitue une niche d’emplois verts qui peut être appréhendée à travers :

la démolition, réparation, le ramassage des gra-vats et la construction ; la fabrication de matériaux, techniques ;

l’assistance à la maîtrise d’ouvrages de type HQE ;

l’installation d’équipements et de mise en œuvre de matériaux spécifi ques ;

la Prestation de certifi cation ; Architecture de type HQE.

La filière déchet

Trois stades existent dans la chaîne des déchets : Le collecte ou ramassage, le transport vers unedécharge fi nale, le tri et la valorisation des solides.

Page 20: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Bureau international du Travail

Quatre types d’acteurs interviennent dans le sec-teur de l’environnement et de la protection de la nature au niveau des régions :

Les services publics décentralisés (Inspections ré-gionales des Eaux et Forêts, divisions régionales de l’environnement) ;

Les collectivités locales (Agences régionales de développement des Conseil régionaux, les Conseils municipaux et ruraux) ;

Les projets et programmes de développement ;

La société civile (ONGs, coopératives, GIE, associations…..) et entreprises privées.

Les actions généralement initiées comprennent entre autres :

l’élaboration du cadre administratif et réglemen-taire du secteur,

le suivi de l’application des directives et recom-mandations,

la formulation et étude de projets et programmes publics,

37MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS36

IEC,

la lutte contre les incendies de forêts,

le braconnage,

l’exploitation abusive des ressources ligneuses et les pollutions,

la mise en place des pépinières villageoises et plantations le long des axes routiers,

la cultures bioénergie (jatropha) et transformation du jatropha en biocarburant ;

la sensibilisation sur le réchauffement climatique, formation et encadrements des populations locales en matière de gestion des ressources naturelles,

le reboisement,

la production de plante,

l’appui conseil et lutte contre l’érosion par des actions ,

la protection des petites retenues et mares contre le comblement pour la préservation des res-sources naturelles…

Analyse de la vulnérabilité

La population sénégalaise à dominante rurale (Plus de 60% de la population active est agri-culteur) est fortement tributaire des ressources naturelles.

La pression sur ces ressources, corrélée avec les péjorations climatiques engendre une raréfac-tion et/ou une dégradation des ressources ce qui exacerbent le processus de paupérisation et rend davantage vulnérables les populations, en particulier en milieu rural, face aux impacts négatifs des changements climatiques.

Ainsi les fi lières dépendant des ressources en eau (Agriculture, foresterie, biomasse) sont sen-sibles aux mutations du climat. Sur ce plan, malgré leurs fortes potentialités, les secteurs

3.4.3

de l’agriculture et de la foresteries sénégalaise restent dépendantes de la pluviométrie et des études récentes ont montré que la pluviométrie a globalement baissé de 35 % en quantité avec une diminution de la durée de la période plu-vieuse et une baisse de la fréquence des jours de pluie entre la période 1950-1965 et la pé-riode 1970-1995 (Diagne, 2000).

Il n’existe pas de scénarios climatiques propres aux 3 régions visitées. Les données dont nous

disposons sont celle issus du PANA comme décrit précédemment. Cependant, le projet INTACC (Approche territoriale du changement climatique) en cours de mise en œuvre sur les régions de Fatick et du Ferlo devrait permettre à court terme de disposer de scénarios climatiques locaux qui pourront apporter des informations pertinentes permettant d’harmoniser les proposi-tions de l’étude.

Page 21: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Bureau international du Travail

La stratégie de développement d’emplois verts

Partie

4

Les fi lières de construction durable, énergies renouvelables, biomasse, déchets, agriculture durable, foresterie, constituent des fi lières écono-miques liées au secteur de l’environnement. Dés lors il convient de trouver des articulations et des synergies entre les politiques de formation, d’emploi et d’enseignement pour ces fi lières.

Pour apporter des réponses aux défi s environ-nementaux et sociaux, les pouvoirs publics du Sénégal et des pays africains doivent réfl échir sur une alliance Emploi-Environnement. Cette alliance devra se donner pour objectif d’asso-cier le secteur privé et le secteur public et d’im-pliquer de façon transversale les compétences et institutions publiques concernées. Elle devra mobiliser tous les acteurs (publics, privés, asso-ciatifs…) en vue d’engagements collectifs et individuels ou d’actions à mener, et à mettre à disposition les ressources nécessaires destinées à soutenir le développement et la transition de certains secteurs économiques vers davantage de durabilité.

Les fi lières économiques environnementales permettant de progresser vers une économie verte constituent à la fois une formidable oppor-tunité et un défi majeur. Il apparaît alors né-cessaire de redéfi nir le contenu de l’emploi, la façon dont on devra travailler, et les aptitudes des travailleurs nécessaires en rapport avec l’écologisation.

Importance des emplois verts

Les emplois verts pourraient devenir un facteur majeur de croissance et par conséquent des mesures ambitieuses devront être prises par le gouvernement du Sénégal dans le double objectif de stimuler l’emploi dans les secteurs verts (emplois verts) et de veiller à l’écologisation générale des emplois.

Il semble nécessaire pour les pouvoirs publics d’anticiper les besoins des marchés de l’emploi créés ou transformés par le changement clima-tique, à promouvoir l’écologisation des lieux de travail et à réduire leur impact écologique, à encourager tous les acteurs concernés du marché du travail (à savoir les partenaires sociaux, les ser-vices de l’emploi, les organismes de formation) à s’approprier la transition vers une économie verte.

39MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS38

4.1

Page 22: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Bureau international du Travail

Stratégie d’acquisition de nouvelles compétences

L’évolution de fi lières économiques intégrant la dimension environnementale, voire durable, confronte les travailleurs et les employeurs à de nouveaux besoins et de nouvelles exigences : nouvelles normes (performance énergétique, mi-nimisation des nuisances environnementales…), nouvelles techniques, nouvelles fonctions, nou-veaux profi ls de travailleurs, etc.

Il s’agit de nouveaux métiers liés à l’usage de nouvelles technologies (énergies renouvelables, construction durable, effi cacité énergétique, ges-tion et recyclage des déchets, etc.), mais aussi d’adapter et de transformer les métiers existants. Cela suppose la mise en place de modules de formation complémentaire.

De plus, l’économie verte nécessite des efforts importants de R&D, d’innovation et de déploie-ments technologiques, et des acquisitions ra-pides de connaissances et de savoir-faire nou-veaux par les salariés.

La question est donc de savoir quelles seront ces nouvelles compétences et qualifi cations à acqué-rir dans ces « déclinaisons vertes » de métiers existants, voire dans de nouveaux métiers ? Pour y répondre et organiser les fi lières de formations de manière adéquate (c’est-à-dire les adapter le plus souvent, voire plus rarement les créer), il sera nécessaire, non pas de refondre entière-ment l’existant, mais d’analyser le plus fi nement possible la situation de chaque secteur, voire sous-secteur concerné et différencier l’approche sur cette base.

Stratégie de la formation professionnelle

Les champs de la formation, de l’enseignement et de l’insertion dans l’emploi ont donc un rôle important à jouer pour rencontrer une partie de ces nouveaux besoins et qualifi er les actuels ou futurs travailleurs en développant de nouvelles fi lières de formation ou, probablement le plus souvent, en adaptant celles qui existent.

41MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS40

Le défi principal commun à ces secteurs sera de combiner deux types de « transitions » qui peuvent mutuellement se soutenir. Il s’agira en effet de déployer des processus adaptés et po-sitifs de « transitions de l’éducation - formation à l’emploi » dans le cadre de l’indispensable « transition écologique » de l’économie et plus largement de l’ensemble de la société. Et ce, au travers des formations initiales, préformations, formations qualifi antes, stages, dispositifs d’alter-nance, adaptations et reconversions dans l’em-ploi, etc., via l’ensemble des opérateurs, et à destination tant des élèves que des demandeurs d’emploi et des travailleurs.

Stratégie d’organisation des fi lières de formation

Il devient dès aujourd’hui indispensable, dans la transition vers une société «à faibles émissions de carbone », que des (futurs) travailleurs aient la possibilité de se voir dotés de nouvelles compé-tences spécifi ques reconnues. Cela impose tant la mise en œuvre rapide de nouvelles offres de formation pour répondre à la demande actuelle, que l’adaptation, voire la création, de certaines fi lières d’enseignement qui qualifi eront les futurs travailleurs.Le premier axe du processus de formation sera d’établir les actions à mettre en œuvre. Avant de former les jeunes, les demandeurs d’emploi ou les professionnels en fonction, il faut des for-mateurs ou enseignants eux-mêmes formés. Et les formateurs de formateurs doivent eux-mêmes pouvoir s’appuyer sur des référentiels de forma-tion et des références techniques.

La rapidité des adaptations à opérer risque d’être aiguisée dans un contexte où les systèmes scolaire et de formation sont de plus (en plus ?)confrontés aux diffi cultés structurelles). Transfor-mer les défi s des éco-fi lières en réelles oppor-tunités demande dès lors de planifi er la (ré-) organisation de l’offre d’enseignement et de for-mation en articulant clairement deux logiques:une logique d’innovation-expérimentation et une logique de stabilisation-pérennisation.

4.2

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Page 23: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

43MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS42

Bureau international du Travail

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Recommandations

Partie

5

L’écologisation de l’économie nationale requiert les recommandations autour de la formation, la recherche, la technologie, le fi nancement et les politiques

Formation :

En fi n de générer un plus grand nombre d’em-plois verts et d’emplois de meilleure qualité, nous estimons que l’investissement dans l’édu-cation, dans le développement de la formation et dans l’infrastructure économique et sociale joue un rôle essentiel en ce sens qu’il permet aux jeunes et femmes de profi ter pleinement des nouvelles possibilités d’emploi.

Il est alors important d’intégrer les politiques macroéconomiques, microéconomiques, com-merciales, productives, environnementales, in-frastructurelles, ouvrières, sociales, migratoires, éducatives et de sécurité sociale axées sur des objectifs de création d’emplois verts de qualité et d’augmentation de la productivité, tout comme de l’importance d’encourager le développement de la capacité humaine en matière environne-mentale.

Cette transition des systèmes actuels vers des compétences pourvoyeuses d’emplois verts re-quiert un certains nombre de recommandations comme suit :

Transformer les défi s des éco-fi lières en réelles opportunités demande dès lors de planifi er la (ré-) organisation de l’offre d’enseignement et de formation en articulant clairement deux logiques :une logique d’innovation-expérimentation et une logique de stabilisation-pérennisation ;

Adapter la formation aux conditions spécifi ques du marché et aux fi lières (redimensionner la for-mation aux besoins du marché de travail) ;

Doter les collectivités locales de capacités tech-niques de planifi cation et de suivi-évaluation d’activité de développement des emplois verts ;

Valider la formation acquis de migrants de re-tour. Les migrants de retour, ayant les connais-sances techniques, peuvent aider à la formation des sénégalais ;

Intégrer et développer une fi lière sur les emplois verts au niveau des centres de formation profes-sionnelle mis en place par les régions.

Recherche :

Promotion de la recherche en emploi verts ;

Faire une étude sur les créneaux porteurs des em-plois verts avec l’approche fi lière sur les chaînes de valeur pour estimer les emplois potentiels.

1

2

Page 24: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Financement :

La mise en place d’un fond d’impulsion à l’éco-nomie verte Promouvoir la prise en charge de la dimension environnementale dans la planifi ca-tion du développement local à travers ;

Réorientation des politiques étatiques de fi nan-cement vers le nouveau paradigme de l’écono-mique verte ;

Réorienter les investissements des migrants vers les créneaux productifs ;

Identifi cation de mécanismes de fi nancement déjà existant à ce propos ;

Innovation dans le fi nancement « packaging » vers plusieurs types de fi nancement (fi nancement national, APD, Privé, REDD, fonds d’adaptation, NAMAS, etc.) ;

Technologie :

Favoriser le transfert de connaissances techno-logiques et le développement de technologies sobres en carbone sur les nouvelles fi lières (re-nouvelables, bâtiments, effi cience, etc.) ;

Identifi er et hiérarchiser par région des techno-logies dans une perspective de transfert techno-logique

Promouvoir la production locale des équipements ;

Mise en place d’un règlement thermique et éner-gétique dans le bâtiment.

45MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS44

Bureau international du Travail

Stratégies politiques :

Une transition politique vers le développement d’emplois verts devrait tenir compte des recom-mandations suivantes :

Accompagner le processus de création d’emploi vert avec l’approche « packaging » de services de support ;

Accompagner les collectivités locales à inscrire l’emploi dans leurs plans de développement local et de mettre en œuvre des projets locaux et régionaux en cohérence avec la planifi cation nationale pour la réalisation d’actions concrètes qui sécurisent davantage les populations et amé-liorent durablement leur cadre de vie ;

Développement de services d’accompagnement de la transition vers l’emploi vert ;

Doter les collectivités locales de capacités tech-niques de planifi cation et de Suivi-évaluation d’activités de développement des emplois verts ;

Défi nition des politiques, des priorités, des bud-gets et d’une programmation au niveau local qui prenne charge les variables migration et environnement ;

Intégration des dynamiques migratoires dans les nouvelles formes d’emploi pour favoriser la fi xation de la population en luttant contre la variabilité climatique ;

Elaborer un plan climatique pour assurer une bonne anticipation sur les changements climatiques ;

Intégrer les plans climatiques dans les politiques locales et mettre effectivement en œuvre des stratégies et des mesures tendant à favoriser les emplois verts en implémentant une législation appropriée pour lier l’économie au développe-ment durable ;

Contribuer la création des emplois verts à travers les actions associant l’adaptation et l’atténua-tion aux effets des changements climatiques ;

Sensibilisation des acteurs politiques à travers des stratégies d’information ;

Trouver les meilleurs moyens d’inclure les savoirs locaux dans la défi nition des politiques environ-nementales, climatiques et du développement ;

Renforcer les capacités des collectivités locales en mettant à leur disposition des outils qui leur permettre d’intégrer les questions changements climatiques dans leur planifi cation à long terme ;

Des partenariats public-privé doivent être mis en œuvre ;

Intégrer les emplois verts dans le répertoire des métiers africains

Recommandations par rapport aux fi lières Bâtiment et énergies renouvelables

Le développement des compétences en matière d’emplois verts suppose une sensibilisation et une implication des institutions de formations techniques et des organisations des profes-sionnels des bâtiments. Pour cela, il devient nécessaire que les autorités chargées de l’en-seignement technique et de la formation pro-fessionnelle, puissent adopter un programme sur les emplois verts dans le secteur de la construction qui devra intégrer les préoccupa-tions environnementales. Ces programmes de compétences de construction seront enseignés, cela contribuerait à éliminer les obstacles de l’insuffi sance des connaissances techniques sur la construction écologique. La formation ou le renforcement concernera : les ingénieurs, les arpenteurs, plombiers, électriciens, charpentiers, maçons, plâtriers, tuyauteurs. Cette formation, devient une exigence pour le renforcement des compétences et constituera un meilleur gage pour assurer la durabilité de l’environnement. Ainsi, donc il convient d’inclure des modules relatifs aux techniques de construction verte ou techniques écologiques dans les programmes de formation. Cette formation s’adresse en prio-rité aux groupes cibles spécifi ques comme les femmes et les jeunes. Les entreprises et les tra-vailleurs formés sur les techniques écologiques

sont susceptibles de devenir des champions de protection de l’environnement. Ces travailleurs nouvellement dotés de compétences spéciali-sées seront en mesure d’exiger et de recevoir des conditions de travail décentes.

Un programme emplois verts constitue une oc-casion de renforcer les compétences des travail-leurs sur les techniques de construction respec-tueuses de l’environnement. De même qu’une éducation sur la santé et la sécurité au travail permet de rappeler aux travailleurs leurs droits de se syndiquer.

Pour développer davantage les travaux publics et les bâtiments, il devient urgent d’élaborer une stratégie axée sur l’utilisation des matériaux locaux «alternatifs» disponibles, ou, pour bâtir des infrastructures sociales durable (écoles, hôpitaux et l’administration publique) dans les régions et en particulier en milieu rural. Cette stratégie aura un double avantages : (I) la réduc-tion des coûts de construction par conséquent la baisse de la balance commerciale et la pro-motion de la croissance de l’économie locale; (II) valoriser du potentiel de matériaux locaux et la promotion des techniques de construction respectueuse de l’environnement. En effet, les conceptions traditionnelles de construction sont généralement respectueuses de l’environnement et ont un faible impact sur la consommation d’énergie. Une politique systématique pour le recours aux matériaux alternatifs de construction et offre une formidable opportunité de pré-server et développer le patrimoine culturel et de l’environnement. Toute initiative de nature à promouvoir les emplois verts dans la construc-tion, devrait contribuer à recueillir et préserver les connaissances traditionnelles respectueuses de l’environnement

Une fois la formation réalisée, les autorités poli-tiques devront adopter une législation sur les bâtiments écologiques

En cohérence avec l’option des énergies al-ternatives et renouvelables, il convient que les infrastructures sociales publiques et autres bâti-ments publiques en milieu rural soient désormais

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Page 25: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

47MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

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MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

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Bureau international du Travail

alimentées par l’électricité fournie par les sources d’énergie renouvelable (solaire photovol-taïque…), car seulement 36% des infrastructures sanitaires et 29% des infrastructures scolaires du milieu rural ont accès aux services énergétiques en 20099.

Promotion de l’effi cacité énergétique dans le bâ-timent dans l’espoir qu’une telle initiative accroî-trait l’emploi dans l’industrie de la construction en créant une demande pour des compétences spécifi ques liées à « la construction verte» ; une opportunité pour les micros petites et moyennes entreprises pour se spécialiser en Compétences pour la construction verte qui seraient désormais exigées dans l’octroi des permis de construction

Une discrimination positive de la commande publique (administration centrale et collectivités locales) pour la construction verte dans les tra-vaux publics pour réaliser des infrastructures est nécessaire pour encourager le développement des emplois verts. Promouvoir les chantiers verts devra également consister à encourager la création d’entreprises spécialisées dans l’enlè-vement et le recyclage des gravats et autres déchets des chantiers ;

Par rapport aux énergies renouvelables, Il faudrait donc des plans de fi nancement inno-vateurs, des politiques et des régulations pour que l’énergie solaire compétisse favorable-ment dans la sous-région. Ce qui fait appel à des études, adoptions et opérationnalisations de technologies émergentes et connues pour la promotion de l’énergie solaire, tout en gardant à l’esprit que l’énergie solaire n’est pas toujours l’option la moins chère et pour-rait être utilisée dans un mode hybride avec d’autres sources d’énergie. En fi n, pour créer davantage d’emplois verts au niveau des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL), il s’agira alors :

d’appuyer les jeunes aux différentes étapes des fi lières de production, transformation et commercialisation des produits (pain de singe ; miel ; huile de palme ; etc.) ;

d’augmenter la valeur ajoutée des produits par une transformation locale dans le but de fournir aux entreprises un produit de qualité.

9. Cf Etat des lieux des secteurs sociaux et productifs du Sénégal/ Programme National d’accès aux services énergétiques du Sénégal/ PNUD. PREP/ Avril2011. 10. Ces emplois devront être décents et attractifs

Conclusions

La reconversion de l’économie nationale en général et des économies des régions, en parti-culier vers le vert possède un atout indéniable en termes d’emplois10, puisqu’elle engendre une réorientation de notre modèle de développe-ment économique vers l’humain et de l’utilisation rationnelle des ressources. Par conséquent, il semble essentiel d’amorcer une transition verte, socialement juste et responsable, capable de stimuler les acteurs des fi lières, particulièrement celles du logement, de l’énergie et de l’agricul-ture et de la foresterie. Cela requiert l’adoption des politiques et mesures pour la promotion des technologies plus vertes et d’intégrer dans les dif-férentes étapes des systèmes de production des procédés ou matières premières ou secondaires respectueuses de l’environnement.

Les nombreux programmes nationaux, bilatéraux, multi latéraux ou de la coopération décentralisée mais également des sociétés privées témoignent de cette volonté de transition en intégrant dans leurs actions un volet développement durable ou encore développement d’énergies alternatives

qui laisse entrevoir de nombreuses perspectives en terme de développement d’activités écono-miques connexes liés à cette orientation. Des perspectives de partenariat sont à envisager pour les encourager à développer davantage cette thématique et à la systématiser dans les programmes mis en œuvre. Par ailleurs, fort du potentiel d’investissement des migrants originaires des régions concernées par l’étude, le champ de développement de l’écono-mie verte et des emplois verts semble totalement ouvert et pourrait servir de véritable levier à la dynamique de développement portée par les ressortissants des régions.

Il faut néanmoins relever que cette reconversion a un prix, il est avant tout politique : les poli-tiques sectorielles et notamment celle de l’emploi à tous les échelons (local, régional, national voire même africain) doivent tendre le plus com-plètement possible vers le vert. En effet, les auto-rités politiques doivent donner un signal fort dans cette direction.

a.

b.

Page 26: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

« Emplois verts : pour un travail décent dans un monde durable à faibles émissions de carbone » PNUE, OIT, OIE et CSI / Rapport septembre 2008

ENDA-TM, Contribution au projet Négociation Climat pour toute l’Afrique Réussie (NECTAR), ‘Etude dans le contexte des négociations sur les changements climatiques dans le cadre du régime post 2012’, Juillet 2009

ENDA-TM, Contribution au projet Négociation Climat pour toute l’Afrique Réussie (NECTAR), ‘Etude sur le secteur de l’énergie domestique dans le contexte des négociation sur les changements climatiques’, Janvier 2011

Mécanisme mondial de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertifi cation, ‘Expertise internationale désertifi cation, migration et développement local’, 2008

Rapport FAO « Dégradation des écosystèmes naturels ».2009

Rapport « Evaluation du millénaire des écosystèmes » ONU 2009

OIT/ Mamadou Abdourahim KANE « Les opportunités de création d’emplois jeunes dans l’environnement au Sénégal » Mai 2009

Textes et règlements : décret 96-06 du 05/02/96 portant code des collectivités locales et loi 98-03 du 03/01/98

Plans régionaux de développement Intégré des régions de Matam et Kolda

Matam : Situation économique et sociale (2005 et mise à jour 2008) - rapport du service régional de la statistique

Rapport forum régional pour le développement de Kolda (2010) – Rapport de synthèse

Migrations, transfert de fonds et Développement - Publication du Ministère Français des Affaires Etrangères - édition inforéférences (2008)

2011, PNUE: « Vers une économie verte : Pour un développement durable et une éradication de la pauvreté – Synthèse à l’intention des décideurs ». www.unep.org/greeneconomy

2007, OIT ,« Emplois verts : Le monde du travail à l’épreuve du changement climatique»

2008, UNEP, ILO, IOE, ITUC, «Green Jobs – Towards Decent Work in a Sustainable, Low-Carbon World», report produced by Worldwatch Institute and commissioned by UNEP, ILO, IOE, ITUC, Nairobi.

Bibliographie Annexes

49MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

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Bureau international du Travail

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Division Régionale de l’Environnement

Inspection régional des eaux et forêts

Collectivités locale et ARD

PADEC (Projet d’Appui au Développement de la Casamance)

PAPIL (Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale)

FODDE (Forum pour le Développement Durable Endogène)

ASAN (Association Sénégalaise des Amis de la Nature)

ASPDR (Association de Solidarité pour le Développement Rural

Sénégalaise des Energies Renouvelables

Division Régionale de l’Environnement

Inspection régional des eaux et forêts

Collectivités locale et ARD

Le programme d’appui aux initiatives de solidarité pour le développement

Programme de restauration hydraulique Marigot Thiangol Mangol

Maison des énergies alternative du Thiangol Mangol

Unité local de Ferlo du PGIES

Ardèche Drôme Ourossogui Sénégal

Division Régionale de l’Environnement

Inspection régional des eaux et forêts

Collectivités locale et ARD

Réserve biosphère transfrontalière du delta

Projet Compact

Programme de gestion intégrée des adventices aquatiques proliférantes des pays de l’Afrique de l’ouest (PGIAAPAO)

Commune de Saint-Louis

Projet entente de la zone pastorale de Ferlo

Kolda Matam Saint-Louis

Annexe 1 :

Acteurs dans la création d’emplois vert à travers les régions de Kolda, Matam & Saint-Louis

Page 27: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

51MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS50

Bureau international du Travail

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loca

les ;

La C

ompé

tenc

e en

viron

nem

ent e

t ges

tion

des

ress

ourc

es n

atur

elle

s co

nfèr

e au

x co

llecti

vités

la r

espo

nsab

ilité

d’en

cadr

er

et d

e co

ordo

nner

à l’

éche

lle lo

cale

l’en

-se

mbl

e de

s ac

tions

rele

vant

de c

ette

thé-

mat

ique

. De

ce p

oint

de v

ue, l

es a

ction

s pe

uven

t déc

oule

r sur

un

sché

ma

loca

l de

déve

lopp

emen

t des

acti

vités

rele

vant

du

secte

ur d

e l’é

cono

mie

ver

te.

Filiè

re E

nerg

ie :

Mise

à d

ispos

ition

de

fonc

ier p

our l

e dé

velo

ppem

ent d

e cu

lture

d’

espè

ces

spéc

ifi qu

es,

déve

lopp

emen

t d’

éner

gies

alte

rnat

ives

pour

l’él

ectri

fi ca-

tion

des é

quip

emen

ts pu

blic

s ;

Filiè

re

cons

tructi

on

: G

énér

alisa

tion

d’ac

tions

inté

gran

t des

nor

mes

HQ

E da

ns

le fi

nanc

emen

t d’in

frastr

uctur

es p

ubliq

ues

et d

’am

énag

emen

t des

esp

aces

ver

ts au

se

in d

es in

frastr

uctur

es p

ubliq

ues ;

Filiè

re d

éche

ts : M

ise e

n pl

ace

d’ac

tions

sp

écifi

ques

pou

r la

col

lecte

et l

e tra

ite-

men

t des

ord

ures

mén

agèr

es (p

arte

naria

t pu

blic

-priv

é) ;

Page 28: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Acte

urAc

tions

mise

s en

œuv

reIm

pacts

sur l

’éco

nom

ie v

erte

Déve

lopp

emen

t de

fi liè

re(E

nerg

ie /

Con

struc

tion

/ Dé

chet

/

Forê

t & A

gric

ultu

re)

Prog

ram

me

de

resta

urat

ion

hydr

auliq

ue d

u M

arig

ot T

hian

gol

Man

gol

Mai

son

des

Ener

gies

A

ltern

ativ

es d

u Th

iang

ol M

ango

l

Ouv

rage

s de

régu

latio

n :

Radi

ers

Ouv

rage

s en

gabi

ons

Lutte

ant

i éro

sive

:

Gab

ions

Cor

dons

pie

rreux

Band

es a

ltern

ées i

sohy

pses

et s

illons

labo

urés

Refo

resta

tion

:

Repl

anta

tion

Four

neau

x am

élio

rés

Pare

feux

Sécu

rité

alim

enta

ire :

Prod

uctio

n m

araî

chèr

e

Prod

uctio

n riz

icol

e

Cult

ures

de

décr

ue

Empo

isson

nem

ent d

es p

lans

d’e

au

Réal

isatio

n de

l’in

frastr

uctu

re su

ivan

t la

tech

niqu

e «

Vout

e N

ubie

nne

» :

3 bâ

timen

ts ré

alisé

s

Finitio

ns e

n co

urs

Planta

tions

Zone

de

cultu

re d

’hive

rnag

e

Mar

aich

age

15 je

unes

arti

sans

maç

ons o

nt ét

é fo

rmés

pa

r l’a

ssoc

iatio

n vo

ute n

ubie

nne.

L’ob

jec-

tif es

t de

valo

riser

ce

savo

ir fa

ire d

ans l

e ca

dre

de la

réal

isatio

n d’

autre

s inf

rastr

uc-

tures

du

mêm

e typ

e

Filiè

re c

onstr

uctio

n : d

ispon

ibilit

é lo

cale

d’

une

tech

niqu

e de

con

struc

tion

et d

’une

in

frastr

uctur

e à

vale

ur d

émon

strat

ive

Pote

ntiel

de

mult

iplic

atio

n da

ns

la

régi

on

Le T

issag

e, l

a po

se e

t l’e

ntret

ien

des

gabi

ons

est c

onfi é

aux

pop

ulatio

ns. D

es

systè

mes

de

rém

unér

atio

ns s

ont

mis

en

plac

e : e

nviro

n 25

em

ploi

s ind

uits

La fa

bric

atio

n de

s fo

yers

amél

ioré

s pa

r le

s fe

mm

es c

onsti

tuées

en

GIE

per

met

de

tire

r rev

enus

de

la v

ente

des

pro

duits

fi n

is. E

nviro

n 45

fem

mes

son

t mob

ilisée

s su

r la

fabr

icat

ion

des f

ourn

eaux

L’ens

embl

e de

s ac

tivité

s re

leva

nt de

la

parti

e sé

curit

é al

imen

taire

gén

ère

égal

e-m

ent d

es re

ssou

rces

et d

es e

mpl

ois

Filiè

re é

nerg

ie :

vas

te p

rogr

amm

e de

co

nfec

tion

et d

e ve

nte d

e fo

yers

amél

io-

rés,

disp

onib

ilité

de p

erso

nnel

form

é

Filiè

re f

orêt

et

agric

ultu

re :

Mai

trise

de

s te

chni

ques

de

lutte

con

tre l’

éros

ion

hydr

ique

et d

e re

staur

atio

n de

s sol

s : im

-po

rtant

pote

ntiel

de

dém

ultip

licat

ion

des

tech

niqu

es a

u ni

veau

régi

onal

Prog

ram

me

sécu

rité

alim

enta

ire q

ui a

déve

lopp

é un

fort

pote

ntiel

en

mat

ière

de

déve

lopp

emen

t agr

icol

e

53MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS52

Bureau international du Travail

Acte

urAc

tions

mise

s en

œuv

reIm

pacts

sur l

’éco

nom

ie v

erte

Déve

lopp

emen

t de

fi liè

re(E

nerg

ie /

Con

struc

tion

/ Dé

chet

/

Forê

t & A

gric

ultu

re)

Uni

té L

ocal

e de

Fe

rlo d

u PG

IES

Ard

èche

Drô

me

Our

osso

gui

Séné

gal

Mise

en

plac

e d’

un p

érim

ètre

pol

yval

ent c

ompr

enan

t 5

bloc

s :

Activ

ités m

arai

chag

e

Pépi

nièr

e

Planta

tion

espè

ces f

ruitiè

res

Planta

tion

espè

ces m

édic

inal

es

Pisci

cultu

re

Fina

ncem

ents

d’Ac

tivité

s Gén

érat

rices

de

reve

nus :

Mic

rocr

édit

Enca

drem

ent e

t app

ui-co

nsei

l

Elab

orat

ion

de P

lans

Loc

aux

de D

ével

oppe

men

t (PL

D) e

t de

Pla

ns d

’Inve

stiss

emen

ts Co

mm

unau

x (P

IC)

Réal

isatio

ns d

’ouv

rage

s hy

drau

lique

s :

fora

ges,

puits

, ch

âtea

u d’

eau

et ré

seau

x

Réal

isatio

n d’

ouvr

ages

san

itaire

s :

Poste

de

sant

és e

t m

ater

nité

s

Réal

isatio

n d’

ouvr

ages

d’é

duca

tion

: Eco

les é

lém

enta

ires

et c

ollè

ges

Appu

i au

dév

elop

pem

ent

d’ac

tivité

s gé

néra

trice

s de

re

venu

s : u

nité

s lai

tière

, mar

aich

age,

Form

atio

n et

renf

orce

men

t des

cap

acité

s des

élu

s

Des

rebo

isem

ents

sont

faits

da

ns

les

écol

es, l

es é

lève

s son

t sen

sibilis

és a

u thé

-m

atiq

ue e

nviro

nnem

ent.

Appu

i à l’

ANC

AR p

our

la r

écup

érat

ion

de la

fum

ure

orga

niqu

e po

ur l’

amen

de-

men

t de

s so

ls, l

a va

loris

atio

n du

fou

r-ra

ge p

our

déve

lopp

er le

s pr

atiq

ues

de

stabu

latio

n et

la p

rom

otio

n de

s clô

tures

géta

les.

La

réha

bilita

tion

d’un

ab

atto

ir à

per-

mis

aux

artis

ans

loca

ux d

e ga

gner

un

empl

oi, i

ls on

t aus

si bé

néfi c

ié d

’une

for-

mat

ion

dans

la ré

alisa

tion

du b

io d

iges

-te

ur. le

surp

lus e

n bi

ogaz

sera

reve

ndu

à l’H

ôpita

l de

Mat

am.

Mar

aich

age

et c

ompo

stage

.

Filiè

re E

nerg

ie :

Dév

elop

pem

ent

des

proj

ets

biom

asse

et

plus

glo

bale

men

t bi

oene

rgie

Filiè

re

cons

tructi

on

: G

énér

alisa

tion

d’ac

tions

de

cons

tructi

on i

ntégr

ant

des

norm

es e

nviro

nnem

ent

et

d’am

énag

e-m

ent d

es e

spac

es ve

rts a

u se

in d

es in

fras-

tructu

res p

ubliq

ues

Filiè

re fo

rêt e

t agr

icul

ture

: Ap

pui s

truc-

turan

t du

dans

le d

ével

oppe

men

t d’a

cti-

vités

agr

icol

es, m

arai

chag

e, e

t éle

vage

Filiè

re d

éche

ts : D

ével

oppe

men

t du

com

-po

stage

et tr

aite

men

t des

déc

hets

solid

es

Mise

en

plac

e de

nou

velle

s ac

tivité

s cr

éatri

ces d

’em

ploi

:

Des

éco

gard

es (

qui

sont

de j

eune

s vo

lonta

ires)

sont

form

és d

ans

le r

espe

ct du

cod

e de

l’en

viron

nem

ent d

ans l

a su

r-ve

illanc

e de

s esp

aces

ver

ts

Les p

opula

tions

sont

sens

ibilis

ées e

t org

a-ni

sées

en

com

ité d

e lut

te c

ontre

les

feux

de

bro

usse

s

Des

pépi

nièr

es

com

mun

auta

ires

sont

mise

s en

pla

ce p

erm

etta

nt un

e sé

ques

-tra

tion

du c

arbo

ne lu

ttant

ains

i con

tre le

s ga

z à

effe

ts de

serre

Con

fecti

on d

es fo

yers

amél

ioré

s

Filiè

re é

nerg

ie :

prog

ram

me

de c

onfe

c-tio

n et

de

vente

de

foye

rs am

élio

rés,

dis-

poni

bilité

de

perso

nnel

form

é

Filiè

re fo

rêt e

t agr

icul

ture

: R

esso

urce

s hu

mai

nes

disp

onib

les

pour

la

su

r-ve

illanc

e de

s for

êts (

éco

gard

es, c

omité

s lut

te c

ontre

s les

feux

de

brou

sse)

Page 29: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Acte

urAc

tions

mise

s en

œuv

reIm

pacts

sur l

’éco

nom

ie v

erte

Déve

lopp

emen

t de

fi liè

re(E

nerg

ie /

Con

struc

tion

/ Dé

chet

/

Forê

t & A

gric

ultu

re)

Div

ision

gion

ale

de

l’Env

ironn

emen

t

Insp

ectio

n ré

gion

ale

des

eaux

et F

orêt

s

Suivi

des

acti

vités

mise

s en

œuv

re p

ar l’

ense

mbl

e de

s pr

o-gr

amm

es in

terv

enan

t dan

s le

secte

ur d

e l’e

nviro

nnem

ent a

u ni

veau

régi

onal

Cam

pagn

e d’

info

rmat

ion

sur

les

élém

ents

légi

slatif

s en

m

atiè

re d

’env

ironn

emen

t

Actio

ns d

e pr

éven

tion

et d

e co

ntrô

le d

es p

ollu

tions

et

nuisa

nces

Miss

ion

de re

cher

che

et d

e pr

oduc

tion

qui c

onsis

te à

for-

mule

r des

pro

jets

et p

rogr

amm

es b

ien

plan

ifi és

et à

iden

ti-fi e

r, am

élio

rer e

t pro

mou

voir

les

perfo

rman

ces

biol

ogiq

ues

des e

spèc

es v

égét

ales

Un r

ôle

de fo

rmat

eur

et d

’ass

istan

t qui

a c

onsis

té à

ap-

porte

r un

appu

i con

seil

aupr

ès d

es p

arte

naire

s en

Ges

tion

Dura

ble

des R

esso

urce

s Nat

urel

les a

insi

qu’à

app

orte

r ass

is-ta

nce

aux

popu

latio

ns p

our l

a cr

éatio

n d’

ouvr

ages

de

géni

e ru

ral (

digu

es, c

anau

x, p

istes

, par

e-feu

)

Les a

utre

s acti

ons m

ises e

n œ

uvre

:

Lutte

con

tre le

s inc

endi

es d

e fo

rêts,

le b

raco

nnag

e, l’

expl

oi-

tatio

n ab

usive

des

ress

ourc

es li

gneu

ses e

t les

pol

lutio

ns

faire

res

pecte

r la

rég

lem

enta

tion

en m

atiè

re d

e G

RNE,

no

tam

men

t les

disp

ositio

ns d

u co

de fo

resti

er, d

u co

de d

e la

cha

sse,

et d

u co

de d

e la

pêc

he e

n ea

ux c

ontin

enta

les

Four

nitur

e de

s pla

ns n

éces

saire

s aux

opé

-ra

tions

de

rebo

isem

ent

Form

atio

n et

enc

adre

men

t de

s po

pula

-tio

ns e

n m

atiè

re d

e G

estio

ns d

es R

es-

sour

ces N

atur

elle

s

Déve

lopp

emen

t et p

rom

otio

n d’

espè

ces

végé

tale

s te

ndan

t à

appo

rter

une

plue

va

lue e

n m

atiè

re d

e ca

paci

té é

nerg

é-tiq

ue (J

atro

pha)

ou

de b

iom

asse

La su

rvei

llanc

e et

le re

spec

t des

cod

es e

t rè

gles

en

mat

ière

fore

stièr

e

Filiè

re é

nerg

ie :

appu

i dan

s la

four

nitur

e et

la fo

rmat

ion

des

popu

latio

ns d

ans

la

plan

tatio

n d’

espè

ces s

péci

fi que

s

Filiè

re F

orêt

&Agr

icul

ture

: Fo

urni

ture

de

plan

s, su

rvei

llanc

e et

con

trôle

de

la m

ise

en œ

uvre

du

code

for

estie

r, ap

pui

en

mat

ière

de

GRN

Acte

ur i

nstitu

tionn

el q

ui as

sure

la

pro-

mot

ion

du s

ecte

ur e

n do

nnan

t un

cadr

e ré

glem

enta

ire à

son

déve

lopp

emen

t

Les

axes

de

politi

que

secto

rielle

de

l’éta

t en

mat

ière

de

créa

tion

d’em

ploi

ver

ts so

nt re

layé

s pa

r la

divi

sion

qui

enco

u-ra

ge

l’ens

embl

e de

s pr

ogra

mm

es

à dé

velo

pper

le se

cteur

Pour

l’en

sem

ble

des fi

lièr

es :

Mise

à d

ispos

ition

de l

’ens

embl

e du

ca

dre

régl

emen

taire

Suivi

et s

uper

visio

n po

ur le

com

pte

du

Min

istèr

e de

l’En

viron

nem

ent

55MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS54

Bureau international du Travail

Econ

omie

ver

te e

t cré

atio

n d’

empl

ois

verts

– R

égio

n de

Kol

da –

Syn

thès

e de

s pr

ojet

s en

cou

rs

Acte

urAc

tions

mise

s en

œuv

reIm

pacts

sur l

’éco

nom

ie v

erte

Déve

lopp

emen

t de

fi liè

re(E

nerg

ie /

Con

struc

tion

/ Dé

chet

/

Forê

t & A

gric

ultu

re)

Col

lect

ivité

s lo

cale

s et

ARD

PAD

EC

Actio

ns m

ises e

n œ

uvre

rele

vant

de l’

ense

mbl

e de

s com

pé-

tenc

es tr

ansfé

rées

aux

col

lecti

vités

loca

les :

dom

aine

s

envi

ronn

emen

t et g

estio

n de

s res

sour

ces n

atur

elle

s

santé

, pop

ulatio

n et

acti

on so

cial

e

jeun

esse

, spo

rts e

t loi

sirs

cultu

re

éduc

atio

n

plan

ifi ca

tion

amén

agem

ent d

u te

rrito

ire

urba

nism

e et

hab

itat

Lanc

ées e

n 20

10 :

Acqu

isitio

n de

fac

teur

s de

pro

ducti

on (

mat

érie

l vé

géta

l, éq

uipem

ents

et o

utilla

ge p

rodu

ction

et d

e tra

nsfo

rmat

ion,

in

frastr

uctur

es)

Réal

isatio

n d’

infra

struc

tures

stru

ctura

ntes

colle

ctive

s ou

indi

-vid

uelle

s de

sou

tien

à la

pro

ducti

on, à

la tr

ansfo

rmat

ion

et

à la

com

mer

cial

isatio

n (c

entre

de

colle

cte, s

tatio

n de

con

di-

tionn

emen

t, et

c.)

Renf

orce

men

t de

capa

cité

s tec

hniq

ues e

t org

anisa

tionn

elle

s

Réal

isatio

n d’

inve

stiss

emen

t con

cour

ant à

l’ac

quisi

tion

d’in

-no

vatio

ns te

chno

logi

ques

Une

Eval

uatio

n En

viro

nnem

enta

le S

tra-

tégi

que

(EES

) Ex

ant

e a

été

réal

isé e

t va

lidé

par l

e C

entre

de

Suivi

Eco

logi

que

(CSE

)

Elle

à pe

rmis

au P

ADEC

de

faire

une

an

alys

e en

viron

nem

enta

le

des

zone

s d’

inte

rven

tions

, d’Id

entifi

er le

s As

pects

et

les

impa

cts d

u pr

ogra

mm

e su

r l’e

nviro

n-ne

men

t po

ur p

ouvo

ir m

ettre

en

plac

e de

s ac

tions

cor

recti

ves o

u de

bon

ifi ca

tions

Filiè

re E

nerg

ie :

Dév

elop

pem

ent

des

proj

ets

biom

asse

et

plus

glo

bale

men

t bi

oene

rgie

Filiè

re fo

rêt e

t agr

icul

ture

: Ap

pui s

truc-

turan

t du

dans

le d

ével

oppe

men

t d’a

cti-

vités

agr

icol

es,

mar

aich

age,

et é

leva

ge

avec

outi

ls de

tran

sform

atio

n –

intro

duc-

tion

d’es

pèce

s fo

resti

ère

à fo

rte p

lue

value

écon

omiq

ue

La C

ompé

tenc

e en

viron

nem

ent e

t ges

tion

des

ress

ourc

es n

atur

elle

s co

nfèr

e au

x co

llecti

vités

la

re

spon

sabi

lité

d’en

ca-

drer

et d

e co

ordo

nner

à l’

éche

lle lo

cale

l’e

nsem

ble

des

actio

ns re

leva

nt de

cet

te

thém

atiq

ue

De c

e po

int d

e vu

e, le

s ac

tions

peu

vent

déco

uler

sur

un s

chém

a lo

cal d

e dé

ve-

lopp

emen

t des

acti

vités

rele

vant

du s

ec-

teur

de

l’éco

nom

ie v

erte

Filiè

re E

nerg

ie :

Mise

à d

ispos

ition

de

fonc

ier p

our l

e dé

velo

ppem

ent d

e cu

lture

d’

espè

ces

spéc

ifi qu

es,

déve

lopp

emen

t d’

éner

gies

alte

rnat

ives

pour

l’él

ectri

fi ca-

tion

des é

quip

emen

ts pu

blic

s

Filiè

re

cons

tructi

on

: G

énér

alisa

tion

d’ac

tions

in

tégr

ant

des

norm

es

HQ

E da

ns le

fi na

ncem

ent d

’infra

struc

tures

pu-

bliq

ues

et d

’am

énag

emen

t des

esp

aces

ve

rts a

u se

in d

es in

frastr

uctur

es p

ubliq

ues

Filiè

re d

éche

ts : M

ise e

n pl

ace

d’ac

tions

sp

écifi

ques

pou

r la

col

lecte

et l

e tra

ite-

men

t des

ord

ures

mén

agèr

es

Page 30: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Acte

urAc

tions

mise

s en

œuv

reIm

pacts

sur l

’éco

nom

ie v

erte

Déve

lopp

emen

t de

fi liè

re(E

nerg

ie /

Con

struc

tion

/ Dé

chet

/

Forê

t & A

gric

ultu

re)

PAPI

L

FOD

DE

Réha

bilita

tion

de 4

ouv

rage

s de

ret

enue

s (3

80 0

00 m

3 d’

eau

stock

ée)

Amén

agem

ent d

e la

val

lée

de P

ouss

ang

: co

nstru

ction

de

deux

dig

ues

: 550

000

m3

d’ea

u sto

ckée

s, 35

0 he

ctare

s po

tenti

elle

men

t irri

gabl

es

Amén

agem

ent d

e la

val

lée

de N

dorn

a : c

onstr

uctio

n d’

une

digu

e pi

ste d

e re

tenu

e : 1

48 0

00 m

3 d’

eau

stock

ées

Amén

agem

ent d

e la

val

lée

de Ta

lto D

iéga

: co

nstru

ction

de

trois

ouvr

ages

: 50

1 00

0 m

3 sto

ckée

s, po

tenti

el ir

rigab

le

de 2

50 h

ecta

res.

Réal

isatio

ns d

e ra

dier

s

Amén

agem

ent d

e m

arre

s

Con

struc

tion

de p

istes

Planta

tions

Parc

ours

de b

étai

l

Actio

ns d

’info

rmat

ion

et d

e se

nsib

ilisat

ion

Appu

i org

anisa

tionn

el e

t stru

ctura

tion

des O

P

De 2

000

à 20

11Hy

drau

lique

rura

le30

ouv

rage

s d’a

ccès

à l’

eau

pota

ble

19 b

arra

ges

Prod

uctio

n et

allé

gem

ent d

es tr

avau

x de

la fe

mm

eAm

énag

emen

t de

périm

ètre

s irri

gués

: 32

hec

tare

sM

ise e

n pl

ace

de 2

uni

ons

de p

rodu

ctric

es à

l’éc

helle

de

la ré

gion

Acqu

isitio

n de

mat

érie

l de

déco

rtica

ge :

33 m

achi

nes (

mou

-lin

s et d

écor

tique

use)

FODD

E la

nce

un p

rogr

amm

e so

us ré

gio-

nal

dont

l’obj

ectif

est

de p

roté

ger

les

fore

ts pa

r la

ratio

nalis

atio

n de

s bo

is de

ch

auffe

, la

refo

resta

tion,

l’am

énag

emen

t de

s fo

rets

et l

a vu

lgar

isatio

n de

s fo

yers

amél

ioré

s (p

our

lutte

r co

ntre

les

coup

es

abus

ives)

Filiè

re é

nerg

ie :

vas

te p

rogr

amm

e de

co

nfec

tion

et d

e ve

nte d

e fo

yers

amél

io-

rés,

disp

onib

ilité

de p

erso

nnel

form

é

Filiè

re fo

rêt e

t agr

icul

ture

: M

aitri

se d

es

tech

niqu

es d

e re

staur

atio

n de

s so

ls : i

m-

porta

nt po

tenti

el d

e dé

mult

iplic

atio

n de

s te

chni

ques

au

nive

au ré

gion

al

Prog

ram

me

sécu

rité

alim

enta

ire q

ui a

déve

lopp

é un

fort

pote

ntiel

en

mat

ière

de

déve

lopp

emen

t agr

icol

e

Appu

i con

seil

et lu

tte c

ontre

l’ér

osio

n pa

r de

s ac

tions

de

DRS

et C

ES,

la p

rote

c-tio

n de

s pe

tites

rete

nues

et m

ares

con

tre

le c

ombl

emen

t pou

r la

prés

erva

tion

des

ress

ourc

es n

atur

elle

s

Supe

rvisi

on d

es a

ction

s de

rebo

isem

ent,

d’ag

rofo

reste

rie e

t de

lutte

con

tre le

s feu

x de

bro

usse

en

parte

naria

t ave

c le

s Se

r-vic

es d

es E

aux

et F

orêt

s

Appu

i à

la m

ise e

n pl

ace

d’un

mod

e d’

orga

nisa

tion

et d

e ge

stion

par

ticip

ative

ap

te à

mie

ux a

ssur

er la

pré

serv

atio

n de

s re

ssou

rces

nat

urel

les

Supe

rvisi

on d

e la

mise

en

œuv

re d

u pl

an

de g

estio

n en

viron

nem

enta

l et s

ocia

l

Form

atio

n de

s bén

éfi c

iaire

s sur

la g

estio

n pa

rtici

pativ

e de

s res

sour

ces n

atur

elle

s

Appu

i con

seil

pour

l’in

tégr

atio

n ag

ricul-

ture

-élev

age

(cou

loir

de p

assa

ge, p

âtu-

rage

, abr

euve

men

t, tra

nshu

man

ce…

..)

Filiè

re

forê

t et

ag

ricult

ure

: M

aitri

se

des

tech

niqu

es d

e lut

te c

ontre

l’ér

osio

n hy

driq

ue e

t de

resta

urat

ion

des s

ols :

im-

porta

nt po

tenti

el d

e dé

mult

iplic

atio

n de

s te

chni

ques

au

nive

au r

égio

nal ;

Ren

for-

cem

ent d

e ca

paci

té d

ans

la g

estio

n de

s re

ssou

rces

nat

urel

les

et d

ans

la p

réve

n-tio

n de

s feu

x de

brou

sse.

Dév

elop

pem

ent

d’ac

tivité

s agr

icol

es e

t pas

tora

les

57MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS56

Bureau international du Travail

Acte

urAc

tions

mise

s en

œuv

reIm

pacts

sur l

’éco

nom

ie v

erte

Déve

lopp

emen

t de

fi liè

re(E

nerg

ie /

Con

struc

tion

/ Dé

chet

/

Forê

t & A

gric

ultu

re)

ASA

NSe

nsib

ilisat

ion

sur l

e ré

chau

ffem

ent c

limat

ique

Trans

form

atio

n de

s fru

its e

t lég

umes

en

jus

Prod

uctio

n de

pla

ntes

Assa

iniss

emen

t

Appu

i par

ticip

atif

Form

atio

n en

pro

ducti

on d

u sa

von

loca

l

Rebo

isem

ent

Form

atio

n sé

rigra

phie

Rech

erch

e de

s esp

èces

en

voie

de

disp

aritio

n

La s

ectio

n ré

gion

ale

de K

olda

dép

loie

un

ens

embl

e d’

activ

ités

alla

nt d

ans

le

sens

de

prot

éger

l’é

cosy

stèm

e.

Ces

ac

tivité

s tou

rnen

t auto

ur d

u re

boise

men

t, de

la

sen

sibilis

atio

n su

r le

réc

hauf

-fe

men

t c

limat

ique

, la

pro

ducti

on d

e pl

ante

, s’a

ssai

niss

emen

t.

Filiè

re E

nerg

ie :

Dév

elop

pem

ent

d’un

pr

ogra

mm

e de

pla

ntatio

n pe

rmet

tant

la

mise

en

œuv

re d

e pr

ojet

s bi

omas

se e

t pl

us g

loba

lem

ent b

ioen

ergi

e

Filiè

re f

orêt

et

agric

ultu

re :

Ren

forc

e-m

ent

de c

apac

ité d

ans

la g

estio

n de

s re

ssou

rces

nat

urel

les

et d

ans

la p

réve

n-tio

n de

s feu

x de

brou

sse.

Dév

elop

pem

ent

d’ac

tivité

s agr

icol

es e

t pas

tora

les

Sant

é de

la re

prod

uctio

nC

onstr

uctio

n in

frastr

uctur

e (c

ase

et p

oste

) : 1

0Ac

quisi

tion

de lo

t de

mat

érie

ls : 3

5 lo

tsFo

rmat

ion

et a

ppui

com

ité d

e sa

nté e

t per

sonn

el d

e sa

nté

Gen

reFo

rmat

ion

en g

enre

et d

ével

oppe

men

t et l

eade

rship

Mise

en

plac

e d’

une

plat

e fo

rme

régi

onal

e

Dial

ogue

pol

itiqu

e et

soci

alPa

rtici

patio

n à

la p

rése

rvat

ion

et à

la ré

solut

ion

de c

onfl it

s au

tour

des

ress

ourc

es n

atur

elle

sFo

rum

sur l

a di

versi

fi cat

ion

agric

ole

Foru

m su

r les

alte

rnat

ives à

la c

rise

de l’

agric

ultur

e

Page 31: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Acte

urAc

tions

mise

s en

œuv

reIm

pacts

sur l

’éco

nom

ie v

erte

Déve

lopp

emen

t de

fi liè

re(E

nerg

ie /

Con

struc

tion

/ Dé

chet

/

Forê

t & A

gric

ultu

re)

Séné

gala

ise

des

Ener

gies

géta

les

ASP

DR

Planta

tion

de X

X he

ctare

s de

Jatro

pha

dans

la r

égio

n de

Ko

lda

Réco

lte e

t tra

nsfo

rmat

ion

du Ja

troph

a

Ecou

lem

ent d

u Bi

o C

arbu

rant

AGRI

CULT

URE:

App

ui à

la p

rodu

ction

de

niéb

é, d

e m

il et

de

maï

s dan

s des

par

celle

s com

mun

auta

ires e

n vu

e d’

amé-

liore

r la

qual

ité n

utritio

nnel

le d

es p

opula

tions

. Ces

par

celle

s on

t été

cult

ivées

par

59

jeun

es su

r 08

ha.

EDUC

ATIO

N :

Dot

atio

n de

s éc

oles

de

Boco

nto,

Méd

ina

Nam

ou,

Mou

ssa

Cam

ara,

Sai

nt C

harle

s et

Lyc

ée A

lpha

M

olo

en m

anue

ls sc

olai

res e

t mat

érie

ls di

dacti

ques

pou

r les

in

stitut

eurs

et le

s pro

fess

eurs

ENVI

RON

NEM

ENT

: Mise

en

plac

e de

s pé

pini

ères

villa

-ge

oise

s et

pla

ntatio

ns le

long

des

axe

s ro

utier

s da

ns la

CR

de D

ioula

colo

n.

SAN

TE :

Equip

emen

t de

la p

édia

trie

de l’

Hôp

ital R

égio

nal

en li

t et d

e m

anue

ls m

édic

ale.

Org

anisa

tion

de c

ampa

gne

de se

nsib

ilisat

ion

sur l

e VI

H/S

IDA

et d

e do

ns d

e sa

ng.

En r

éhab

ilitan

t les

terre

s dé

grad

ées,

le

proj

et p

artic

ipe

à la

pré

serv

atio

n de

l’e

nviro

nnem

ent.

La

prod

uctio

n de

bi

ocar

dura

nt

auss

i co

ntrib

ue à

lutt

er c

ontre

les

cha

nge-

men

ts cli

mat

ique

s ca

r le

bio

carb

uran

t es

t une

éne

rgie

pro

pre,

ne

déga

gean

t au

cun

gaz

à ef

fet

de S

erre

et

aus

si re

nouv

elab

le.

Filiè

re E

nerg

ie :

Dév

elop

pem

ent

d’un

pr

ogra

mm

e de

pla

ntatio

n pe

rmet

tant

la

mise

à d

ispos

ition

de b

io c

arbu

rant

Con

scie

nt qu

e la

lutte

con

tre le

s ch

an-

gem

ents

clim

atiq

ues

pass

ent

par

la r

e-ch

erch

e de

poc

he d

e ca

rbon

e, l’

ASPD

R m

ise su

r la

mise

en

plac

e d’

un m

axim

um

de p

épin

ière

s p

our l

a sé

ques

tratio

n de

ca

rbon

e. A

fi n d

e lut

ter c

ontre

les c

oupe

s ab

usive

s de

boi

s, 10

0 fe

mm

es e

t 15

ar

tisan

s on

t ét

é fo

rmé

à la

fab

ricat

ion

de fo

urs e

t de

four

neau

x so

laire

s par

des

ex

perts

fran

çais.

La f

oret

cla

ssé

de M

ahon

(qu

i pol

arise

9

villa

ges)

est l

a ci

ble

de l’

ASPD

R), c

ette

fo

ret l

ongt

emps

agr

essé

est

aujo

urd’

hui

prot

égé

et le

s val

lées

tour

nant

auto

ur so

nt va

loris

ée.

Filiè

re é

nerg

ie :

prog

ram

me

de c

onfe

c-tio

n et

de

vente

de

foye

rs am

élio

rés,

dis-

poni

bilité

de

perso

nnel

form

é ;

Filiè

re fo

rêt e

t agr

icul

ture

: Pr

ogra

mm

e sé

curit

é al

imen

taire

qui

a dé

velo

ppé

un

fort

pote

ntiel

en

mat

ière

de

déve

lopp

e-m

ent a

gric

ole.

59MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS58

Bureau international du Travail

Acte

urAc

tions

mise

s en

œuv

reIm

pacts

sur l

’éco

nom

ie v

erte

Déve

lopp

emen

t de

fi liè

re(E

nerg

ie /

Con

struc

tion

/ Dé

chet

/

Forê

t & A

gric

ultu

re)

Insp

ectio

n ré

gion

ale

des

eaux

et F

orêt

s

Div

ision

gion

ale

de

l’Env

ironn

emen

t

Miss

ion

de re

cher

che

et d

e pr

oduc

tion

qui c

onsis

te à

for-

mule

r des

pro

jets

et p

rogr

amm

es b

ien

plan

ifi és

et à

iden

ti-fi e

r, am

élio

rer e

t pro

mou

voir

les

perfo

rman

ces

biol

ogiq

ues

des e

spèc

es v

égét

ales

Un r

ôle

de fo

rmat

eur

et d

’ass

istan

t qui

a c

onsis

té à

ap-

porte

r un

appu

i con

seil

aupr

ès d

es p

arte

naire

s en

Ges

tion

Dura

ble

des R

esso

urce

s Nat

urel

les a

insi

qu’à

app

orte

r ass

is-ta

nce

aux

popu

latio

ns p

our l

a cr

éatio

n d’

ouvr

ages

de

géni

e ru

ral (

digu

es, c

anau

x, p

istes

, par

e-feu

)

Les a

utre

s acti

ons m

ises e

n œ

uvre

:

Lutte

con

tre le

s inc

endi

es d

e fo

rêts,

le b

raco

nnag

e, l’

expl

oi-

tatio

n ab

usive

des

ress

ourc

es li

gneu

ses e

t les

pol

lutio

ns

Faire

res

pecte

r la

rég

lem

enta

tion

en m

atiè

re d

e G

RNE,

no

tam

men

t les

disp

ositio

ns d

u co

de fo

resti

er, d

u co

de d

e la

cha

sse,

et d

u co

de d

e la

pêc

he e

n ea

ux c

ontin

enta

les

La m

ise e

n œ

uvre

de

la p

olitiq

ue fo

resti

ère

natio

nale

Suivi

des

acti

vités

mise

s en

œuv

re p

ar l’

ense

mbl

e de

s pr

o-gr

amm

es in

terv

enan

t dan

s le

secte

ur d

e l’e

nviro

nnem

ent a

u ni

veau

régi

onal

Cam

pagn

e d’

info

rmat

ion

sur

les

élém

ents

légi

slatif

s en

m

atiè

re d

’env

ironn

emen

t

Actio

ns d

e pr

éven

tion

et d

e co

ntrô

le d

es p

ollu

tions

et

nuisa

nces

Four

nitur

e de

s pl

ans

néce

ssai

res

aux

opér

atio

ns d

e re

boise

men

t

Form

atio

n et

enc

adre

men

t des

pop

ula-

tions

en

mat

ière

de

Ges

tions

des

Res

-so

urce

s Nat

urel

les

Déve

lopp

emen

t et p

rom

otio

n d’

espè

ces

végé

tale

s te

ndan

t à a

ppor

ter

une

plue

va

lue e

n m

atiè

re d

e ca

paci

té é

nerg

é-tiq

ue (J

atro

pha)

ou

de b

iom

asse

La su

rvei

llanc

e et

le re

spec

t des

cod

es e

t rè

gles

en

mat

ière

fore

stièr

e

Filiè

re é

nerg

ie :

appu

i dan

s la

four

nitur

e et

la fo

rmat

ion

des

popu

latio

ns d

ans

la

plan

tatio

n d’

espè

ces s

péci

fi que

s

Filiè

re

Forê

t&Ag

ricul

ture

:

Four

nitur

e de

pla

ns, s

urve

illanc

e et

con

trôle

de

la

mise

en

œuv

re d

u co

de fo

resti

er, a

ppui

en

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ière

de

GRN

Acte

ur i

nstitu

tionn

el q

ui as

sure

la

pro-

mot

ion

du s

ecte

ur e

n do

nnan

t un

cadr

e ré

glem

enta

ire à

son

déve

lopp

emen

t

Les

axes

de

politi

que

secto

rielle

de

l’éta

t en

mat

ière

de

créa

tion

d’em

ploi

ver

ts so

nt re

layé

s pa

r la

divi

sion

qui

enco

u-ra

ge

l’ens

embl

e de

s pr

ogra

mm

es

à dé

velo

pper

le se

cteur

Pour

l’en

sem

ble

des fi

lièr

es :

Mise

à d

ispos

ition

de l

’ens

embl

e du

ca

dre

régl

emen

taire

Suivi

et s

uper

visio

n po

ur le

com

pte

du

Min

istèr

e de

l’En

viron

nem

ent

Econ

omie

ver

te e

t cré

atio

n d’

empl

ois

verts

– R

égio

n de

Sai

nt L

OU

IS –

Syn

thès

e de

s pr

ojet

s en

cou

rs

Page 32: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Acte

urAc

tions

mise

s en

œuv

reIm

pacts

sur l

’éco

nom

ie v

erte

Déve

lopp

emen

t de

fi liè

re(E

nerg

ie /

Con

struc

tion

/ Dé

chet

/

Forê

t & A

gric

ultu

re)

Rése

rve

bios

phèr

e Tr

ansf

ront

aliè

re

du D

elta

Col

lect

ivité

s lo

cale

s et

ARD

Lanc

ées e

n 20

09 :

Ges

tion

des

parc

s de

Djo

udj,

Diaw

ling,

lang

ue d

e ba

rba-

rie, d

es re

serv

es d

e fa

une

de G

eum

beul

et N

diae

l : re

stau-

ratio

n et

con

serv

atio

n de

s éco

systè

mes

Déve

lopp

emen

t et c

oord

inat

ion

des a

ction

s des

pop

ulatio

ns

river

aine

s etc.

)

Actio

ns d

e pr

otec

tion

des e

spèc

es

Éduc

atio

n à

l’env

ironn

emen

t

Prom

otio

n de

l’éc

otou

rism

e

Actio

ns m

ises e

n œ

uvre

rele

vant

de l’

ense

mbl

e de

s com

pé-

tenc

es tr

ansfé

rées

aux

col

lecti

vités

loca

les :

Dom

aine

s

Envir

onne

men

t et g

estio

n de

s res

sour

ces n

atur

elle

s

Santé

, pop

ulatio

n et

acti

on so

cial

e

Jeun

esse

, spo

rts e

t loi

sirs

Cult

ure

Éduc

atio

n

Plani

fi cat

ion

Amén

agem

ent d

u te

rrito

ire

Urba

nism

e et

hab

itat.

Les

impa

cts

sur

l’éco

nom

ie v

erte

ne

sont

pas

enc

ore

mes

urés

com

pte

tenu

du

réce

nt la

ncem

ent d

u pr

ogra

mm

e.

Filiè

re fo

rêt e

t agr

icul

ture

: Ap

pui s

truc-

turan

t du

dans

le d

ével

oppe

men

t d’a

cti-

vités

agr

icol

es, m

arai

chag

e, e

t éle

vage

av

ec o

utils

de tr

ansfo

rmat

ion

– in

trodu

c-tio

n d’

espè

ces

fore

stièr

e à

forte

plue

va

lueéc

onom

ique

La C

ompé

tenc

e en

viron

nem

ent e

t ges

tion

des

ress

ourc

es n

atur

elle

s co

nfèr

e au

x co

llecti

vités

la r

espo

nsab

ilité

d’en

cadr

er

et d

e co

ordo

nner

à l’

éche

lle lo

cale

l’en

-se

mbl

e de

s ac

tions

rele

vant

de c

ette

thé-

mat

ique

. De

ce p

oint

de v

ue, l

es a

ction

s pe

uven

t déc

oule

r sur

un

sché

ma

loca

l de

déve

lopp

emen

t des

acti

vités

rele

vant

du

secte

ur d

e l’é

cono

mie

ver

te.

Filiè

re E

nerg

ie :

Mise

à d

ispos

ition

de

fonc

ier p

our l

e dé

velo

ppem

ent d

e cu

lture

d’

espè

ces

spéc

ifi qu

es,

déve

lopp

emen

t d’

éner

gies

alte

rnat

ives

pour

l’él

ectri

fi ca-

tion

des é

quip

emen

ts pu

blic

s

Filiè

re

cons

tructi

on

: G

énér

alisa

tion

d’ac

tions

in

tégr

ant

des

norm

es

HQ

E da

ns le

fi na

ncem

ent d

’infra

struc

tures

pu-

bliq

ues

et d

’am

énag

emen

t des

esp

aces

ve

rts a

u se

in d

es in

frastr

uctur

es p

ubliq

ues

Filiè

re d

éche

ts : M

ise e

n pl

ace

d’ac

tions

sp

écifi

ques

pou

r la

col

lecte

et l

e tra

ite-

men

t des

ord

ures

mén

agèr

es (p

arte

naria

t pu

blic

-priv

é)

61MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS60

Bureau international du Travail

Acte

urAc

tions

mise

s en

œuv

reIm

pacts

sur l

’éco

nom

ie v

erte

Déve

lopp

emen

t de

fi liè

re(E

nerg

ie /

Con

struc

tion

/ Dé

chet

/

Forê

t & A

gric

ultu

re)

Prog

ram

me

de

gesti

on in

tégr

ée

des

adve

ntic

es

aqua

tique

s pr

olifé

rant

es d

es

pays

de

l’Afri

que

de l’

oues

t(P

GIA

APA

O)

Proj

et C

ompa

ct

De 2

010

à 20

15

Con

tribu

er à

la m

aîtri

se d

e la

pro

liféra

tion

des

végé

taux

aq

uatiq

ues

dans

les

rése

aux

fl uvia

ux p

arta

gés

de l’

Afriq

ue

de l’

Oue

st et

rédu

ire le

s effe

ts ré

sidue

ls de

ces

vég

étau

x

Sauv

egar

der l

a bi

odive

rsité

bio

logi

que

fragi

lisée

Partic

iper

à la

cré

atio

n de

con

ditio

ns fa

vora

bles

d’un

dév

elop-

peme

nt du

rabl

e de

s po

pula

tions

affe

ctées

par

les

adve

ntice

s aq

uatiq

ues

Amél

iora

tion

des c

apac

ités

des p

opula

tions

des

aire

s pro

-té

gées

cla

ssée

s (Pa

trim

oine

mon

dial

» et

de

leur

pér

iphé

ries

afi n

qu’

elle

s pu

issen

t pro

mou

voir

des

activ

ités

de

cons

er-

vatio

n de

la b

iodi

versi

té e

t de

moy

ens d

’exis

tenc

e du

rabl

es

Réha

bilite

r les

hab

itats

de la

faun

e

Rédu

ire la

pre

ssio

n su

r les

ress

ourc

es n

atur

elle

s

Prom

ouvo

ir de

moy

ens

d’ex

isten

ce d

urab

les

au

profi

t de

s po

pula

tions

Amél

iore

r les

cap

acité

s des

com

mun

auté

s loc

ales

en

vue

de

leur c

ontrib

ution

effe

ctive

à la

con

serv

atio

n de

la b

iodi

versi

dans

la R

BT

Favo

riser

la c

réat

ion

de s

yner

gie

des

parti

es p

rena

ntes

au-

tour

de

la R

BT p

our l

a m

ise su

r pie

d d’

un sy

stèm

e de

ges

tion

dura

ble

des r

esso

urce

s nat

urel

les

Utilis

atio

n éc

onom

ique

de

s vé

géta

ux

aqua

tique

s en

levé

s pa

r un

pr

oces

sus

de c

ompo

stage

et l

’app

licat

ion

sur

des

cu

lture

s mar

aîch

ères

en

vue

d’as

sure

r la

ge

stion

dur

able

des

adv

entic

es p

rolifé

-ra

ntes

Déve

lopp

emen

t éc

onom

ique

et

so

cial

da

ns le

s sit

es d

u pr

ojet

et

fi xat

ion

des

jeun

es d

ans

leur

s te

rroirs

pou

r fre

iner

l’e

xode

rura

l

Filiè

re fo

rêt e

t agr

icul

ture

: M

aitri

se d

es

techn

ique

s de f

abric

atio

n de c

ompô

satg

e :

Utilis

atio

n du

com

post

dans

l’ag

ricult

ure

com

me

engr

ains

Resta

urat

ion

de la

faun

e

Impl

anta

tion

de b

outiq

ues

verte

s po

ur

enco

urag

er

les

serv

ices

én

ergé

tique

s m

oder

nes

(com

busti

bles

m

oder

nes

de

cuiss

on, G

PL)

Déve

lopp

emen

t de

l’é

coto

urism

e e

n-tra

înan

t le

déve

lopp

emen

t des

em

ploi

s da

ns l

e tra

nspo

rt, r

esta

urat

ion,

gui

des

tour

istiq

ues

Déve

lopp

emen

t de

m

icro

créd

it de

s fe

mm

es d

ans l

es p

arcs

et r

éser

ves

Filiè

re fo

rêt :

Mai

trise

des

tech

niqu

es d

e lut

te c

ontre

la d

éfor

esta

tion

et d

e re

stau-

ratio

n d

e la

faun

e s

: im

porta

nt po

ten-

tiel

de d

émult

iplic

atio

n de

s te

chni

ques

au

nive

au r

égio

nal

; Re

nfor

cem

ent

de

capa

cité

dan

s la

ges

tion

des

ress

ourc

es

natur

elle

s et

. Dé

velo

ppem

ent d

’acti

vités

ag

ricol

es e

t pas

tora

les.

Page 33: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Acte

urAc

tions

mise

s en

œuv

reIm

pacts

sur l

’éco

nom

ie v

erte

Déve

lopp

emen

t de

fi liè

re(E

nerg

ie /

Con

struc

tion

/ Dé

chet

/

Forê

t & A

gric

ultu

re)

Proj

et e

nten

te

de la

zon

e sy

lvo

pasto

rale

Ferlo

Com

mun

e de

Sa

int L

ouis

Proj

et in

itié e

n pa

rtena

riat a

vec

cinq

régi

ons

(Mat

am, T

am-

ba, L

ouga

, Kaf

frine

et S

aint

Louis

) :

Prés

erva

tion

des é

cosy

stèm

es d

u Fe

rlo

Resta

urat

ion

de la

zon

e pa

r la

pla

ntatio

n d’

espè

ces a

dapt

ées

Déve

lopp

emen

t de

l’éle

vage

et d

e l’a

gric

ultur

e

Resta

urat

ion

de la

bio

dive

rsité

, de

s pa

rcs

et r

éser

ves

du

Ferlo

Végé

taris

atio

n de

s artè

res d

e la

ville

Déve

lopp

emen

t tou

ristiq

ue e

t am

élio

ratio

n de

l’ha

bita

t

Con

struc

tion

de 1

50 lo

gem

ents

dura

bles

tou

t en

rédu

isant

les c

oûts

éner

gétiq

ues

Form

atio

n de

s arti

sans

loca

ux d

e la

com

mun

e de

stiné

e à

Amél

iore

r la

qual

ité d

u lo

gem

ent e

t de

la v

ie e

t réd

uire

la

dem

ande

éne

rgét

ique

et l

es é

miss

ions

de

gaz

Net

toie

men

t de

la v

ille e

t val

orisa

tion

des

déch

ets

avec

la

créa

tion

d’un

cen

tre d

’enf

ouiss

emen

t

Con

struc

tion

d’un

lycé

e ha

ute q

ualité

env

ironn

emen

tale

à

MBo

umba

Resta

urat

ion

de la

forê

t du

Ferlo

Resta

urat

ion

de la

bio

dive

rsité

Déve

lopp

emen

t de

l’é

leva

ge

et

de

l’agr

icult

ure

pour

fi xe

r les

pop

ulatio

ns e

t le

bét

ail

Écot

ouris

me

Prog

ram

me

de d

ével

oppe

men

t dur

able

et

d’ad

apta

tion

au c

hang

emen

t clim

atiq

ue

Filiè

re fo

rêt e

t agr

icul

ture

: Pr

ogra

mm

e sé

curit

é al

imen

taire

qui

a dé

velo

ppé

un

fort

pote

ntiel

en

mat

ière

de

déve

lopp

e-m

ent a

gric

ole

Cré

atio

n d’e

mploi

s ver

ts dan

s les b

âtim

ents :

Mise

à n

iveau

de

l’arti

sana

t lo

cal a

ux

mét

iers

verts

du

bâtim

ent

Amél

iora

tion

de f

açon

sig

nifi c

ative

et

du

rabl

e de

s con

ditio

ns sa

nita

ires e

t env

i-ro

nnem

enta

les d

es h

abita

nts

Filiè

re E

nerg

ie :

Per

form

ance

éne

rgé-

tique

du

bâtim

ent a

vec

la ré

ducti

on d

es

coûts

éne

rgét

ique

s

Filiè

re C

onstr

uctio

n: R

enfo

rcem

ent

de

capa

cité

des

acte

urs d

u bâ

timen

ts

63MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS62

Bureau international du Travail

Annexe 3 : Cartographie des infrastructures fi nancées par le PAISD : 2005-2011

Page 34: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Barrages hydro-agricoles, radiers, retenues d’eaux dans la région de Kolda : potentialités agricoles

Gabions, cordons pierreux, radiers, fourneaux et pépinières dans la région de Matam

65MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS64

Bureau international du Travail

Annexe 4 : Photographies

Page 35: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

Dakar :Dr Jorg Michael BAUR - Conseiller Technique Principal PERACOD

Pape Birame THIAM - Coordonnateur National PAISD

Damien BAUCHAU - Conseiller Technique PAISD

Arona TOURE - Direction Nationale de l’Emploi

Saint Louis :Maïmouna DIOUF - Chef de bureau d’information Service régional des parcs

Colonel Ibrahima DIOP - Point focal de la réserve biosphère Transfrontalière ;

Khatary MBAYE - Coordonnateur du projet Compact

Djiby COULIBALY - Directeur du PDER.

Colonel Babacar FAYE - Inspecteur régional des Eaux et Forêts

Nthié DIARRA - Directeur de l’entreprise BRADES

Commandant Issa SIDIBE - Responsable du PGIAAAO

Oumar DANSOGO - Expert archiviste OMVS

Mangoné DIAGNE - Assistant du chef de service régional de l’Environnement

Bouna WAR - Directeur de l’ARD

Demba NIANG - Directeur ADM

A dama SOW - Responsable de l’antenne de Rhônes Alpes

Matam :Mouhamadou Oury DIALLO - Coordonnateur DAO

Mamadou BA - Assistant du Coordonnateur de DAO

Raphael RENAULT - PAISD

Pape Mohamed Lamine THIOUNE - Coordonnateur ADOS

Malick BA - Secrétaire Municipal

Salif BA - Chef division régionale Environnement

Blaise MBENGUE - Directeur ARD

Birame DIENG - Inspecteur régional des Eaux et Forêts

Moctar Bocar SALL - Assistant technique du PGIES

Mamadou DIONE - Assistant technique du PGIES

Annexe 5 : Liste de personnes rencontrées

67MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS

MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT LOCALE

ANALYSE DES POTENTIALITÉS DE CRÉATION D’EMPLOIS VERTSDANS LES RÉGIONS DE KOLDA, MATAM ET SAINT LOUIS66

Bureau international du Travail

Kolda :Mamadou DIEDHIOU - Chef division maîtrise d’ouvrage de l’ARD

Sadou MBALLO - Association des amis de la nature

Seydou WANE - Secrétaire exécutif de l’ONG FODDE

Abdou Niang THIAM - Chef d’antenne régionale du PAPIL

Fabouly GAYE - Président du Conseil régional

Tidiane NDIAYE - Secrétaire général du Conseil régional

Lieutenant Gotte DIENG - Adjoint de l’inspecteur régional des Eaux et Forêts

Cheikh Tidiane CISS - Responsable administratif et fi nancier PADEC

Fatou DIENG GUEYE - Conseiller F/H suivi-évaluation

Moussa GUEYE - Chef division régional de l’Environnement

Abdoulaye BALDE - Pcr Saré Bidji

Aliou Badara BALDE - Maire commune de Pata

Mamadou BALDE - Secrétaire Municipal Pata

Soulèye DEME - Chef d’usine SODEFITEX

Mamadou SEYDI - Directeur régional SEV

Salif DIAO - Président ASDPDR

Page 36: Analyse des potentialités de création d'emplois verts dans les régions de Senegal

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