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Université d’Antananarivo
Faculté de Droit, Economie,
Gestion et Sociologie
Département Gestion
Mémoire de Maîtrise en Gestion
Option : Finances et Comptabilité
Analyse du Système comptable de la Caisse d’Epargne de Madagascar
Présenté par : Melle RAZANARIVONJY Mathilde Ardiphine
Sous l’encadrement de :
Encadreur pédagogique Encadreur professionnel RAZAFIMBELO Florent
Professeur Chercheur
RANAIVIJAONA Tolojanahary Narivony
Directeur de Contrôle de Gest ion
Année universitaire : 2007-2008
Session : jui llet 2008
Date de soutenance : 14 Aout2008
REMERCIEMENTSMalgré les efforts que nous avons déployés, ce mémoire de fin d’études, n’aurait
pas pu être mené à terme sans l’aide de DIEU tout puissant et la collaboration avec
d’autres personnes. Ainsi, j’adresse mes sincères remerciements et entières
reconnaissances :
• A DIEU pour le courage et le savoir qu’il m’a donnés
• Au sein de l’Université d’Antananarivo :
- Monsieur RAJERISON Wilson, Professeur Titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo
- Monsieur RANOVONA Andriamaro, Maître de conférence, Doyen de la
faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de la Sociologie
- Monsieur ANDRIAMASIMANANA ORIGENE Olivier, Maître de
conférence, Chef de Département Gestion, Responsable pédagogique de
l’option Finances et Comptabilité et de l’option Audit et contrôle de gestion
- Madame RAVALITERA Farasoa, Enseignante Chercheur, Directrice du
Centre de Recherche en Gestion
- Tous les enseignants
- Tout le Personnel de l’Université d’Antananarivo
Pour leur accueil, leur assistance et pour les connaissances acquises au bout de quatre
années d’études.
- Monsieur/ Madame le président et les membres du jury qui ont bien voulu
accepter de juger ce travail
• Au sein de la Caisse d’Epargne de Madagascar :
- Monsieur RAZAFITSIATOSIKA Calixte, Directeur Général
- Monsieur RABARISOA Solofoniaina, Directeur Financier
- Le Personnel du Service Comptabilité
- Tout le personnel de la Caisse d’Epargne de Madagascar
Pour leur aimable accueil
- Je ne peux pas oublier l’aide précieuse et indispensable de mes encadreurs :
• Monsieur RAZAFIMBELO Florent, encadreur pédagogique,
enseignant chercheur, d’avoir accepté mon travail et pour ses
conseils
• Monsieur RANAIVOJAONA Tolojanahary Narivony, encadreur
professionnel, Directeur de Contrôle de Gestion, pour ses
conseils, son dévouement et son aide
Et ce, en sus de leurs responsabilités
Je tiens aussi à exprimer tous mes remerciements à tous ceux qui ont contribué de
près ou de loin à la réalisation de ce rapport et à ma famille et mes amis qui m’ont
soutenue moralement et financièrement.
Sincèrement, Merci !
AVANT-PROPOSCe mémoire couronne quatre années de formation au département
GESTION de la faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo. Quatre années qui
m’ont permis de préparer mon intégration dans le milieu professionnel.
Le présent mémoire revêt deux aspects essentiels.
D’une part, il constitue la dernière phase du processus en vue de
l’obtention du Diplôme de Maitrise en Finance et Comptabilité.
D’autre part, c’est la synthèse formelle des connaissances accumulées au
cours de ces quatre années d’études entrecoupées par des contacts avec des
entreprises sous forme de stage.
LISTE DES ABREVIATIONS
AC : Operation AchatAr : AriaryArt : ArticleBAMEX : Business And Market ExpansionBFR : Besoin en Fonds de RoulementBTA : Bons du Trésor par AdjudicationCA : Chiffres d’AffaireCDC : Compte de Dépôt et Consignation CEM : Caisse d’Epargne de Madagascar CF : Charge FixeCNAPS : Caisse Nationale de Prévention Social CNE : Caisse Nationale d’Epargne CSBF : Commission de Supervision Bancaire et FinancièreCSE : Compte Spécial Epargnant CSR : Compte Spécial RetraiteCSRP : Caisse Spéciale Retraite ProfessionnelleCV : Charge VariableDAB : Distributeur Automatique de BilletDAG : Direction de l’Administration GénéraleDAI : Direction Audit InterneDAR : Dépenses À RégulariserDCG : Direction Contrôle de GestionDE : Direction des EtudesDF : Direction FinancièreDG : Direction GénéraleDGA : Direction Générale AdjointeDRE : Direction de Réseau et d’ExploitationDSI : Direction du Système d’InformationEDB : Expression Des BesoinsEPA : Etablissements Public et Administratif EPIC : Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial
EXO : TVA exonéréeFF : Facture FournisseurFIEFE : Fonds d’Investissement pour les Entreprises Favorables à
l’EnvironnementFMD : Financial Maret DevelopmentFR : Fonds de RoulementFR PME : Fonds de Relance au Petites et Moyennes EntrepriseIAS/IFRS : International Account Standard / International Financial
Report standardIMCE : Institut Mondial des Caisses d’Epargne
IRCM : Impôt sur Revenu des Capitaux MobilierLDI : Landscape Development Intervention MSCV : Marge Sur Charge VariableOD : Opérations diversesODR : Ordres De RecetteOSTIE : Organisme Sanitaire Tananarivienne Interentreprises PAOMA : Paositra MalagasyPCEC : Plan Comptable des Etablissements de CréditPCG : Plan Comptable GénéralePGI : Progiciel de Gestion IntégréPM : Point MortPME : Petites et Moyennes EntreprisePPN : Produit de Première NécessitéPRMP : Personne Responsable du Marché PublicS/ce : ServiceSA : Société AnonymeSGCI : Système de Gestion Comptable IntégréSJC : Service Juridique et ContentieuxSR : Seuil de RentabilitéTTC : Toute Taxe CompriseTVA : Taxe sur les Valeurs AjoutésUSAID : United States Agency for International Development
WU : Western Union
Liste des tableaux
Tableau N°01 : Identification de la CEM
Tableau N°02 : Répartition géographique de la CEM
Tableau N°03 : Le nombre des clients de la CEM en 2005
Tableau N°04 : Taux de placement moyen du BTA 12 semaines de l’année 2003 à 20006
Tableau N°05 : Catégorie hiérarchique du personnel de la CEM
Tableau N°06 : Evolution de la charge personnelle de la CEM de 2004 au 2006
Tableau N°07 : Forme du fiche d’imputation
Tableau N°08 : Codification des journaux
Tableau N°09 : Forme du PCECTableau N°10 : Plan de correspondance PCG-PCEC
Tableau N°11 : planning de formation et d’achat d’un logiciel d’immobilisation
Tableau N°12 : planning de formation du SAGE 1000
Tableau N° 13 : tableau de répartition des charges
Tableau N° 14 : Calcul du résultat d’exploitation ou tableau différentielTableau N° 15 : Timing pour les solutions proposées
Listes des figures et graphesFigure 1 : organigramme de la Direction financière
Figure 2 : circuit de l’EDB des agences
Figure 3 : circuits de l’EDB pour les directions ou services
Figure 4 : circuits de la facture pour l’EDB
Figure 5 : circuits des factures courants
Figure 6 : circuits de fiche d’imputation
Figure 7 : circuit de l’EDB des agences proposé
Graphe 1 : Représentation graphique de l’évolution du taux de placement moyen du
BTA
Graphe 2 : Diagramme des catégories hiérarchiques du personnel de la CEM
Graphe 3 : Evolution des charges personnelles
Graphe 4: Représentation de la zone de bénéfice et de perte
SommaireRemerciementAvant proposListe des abréviationsListe des tableaux Liste des figures SommaireIntroduction
Page
PARTIE I : Généralité sur la CEM …………………… 1
Chapitre I: Présentation de la CEM …………………… 2 Section I : Identification de la CEM …………………… 2 Section II : Historique …………………… 5
Section III : Missions et Objectifs …………………… 8 Chapitre II : Activités …………………… 11
Section I : Activités annexes et activités principales
…………………… 11
Section II : Sources de revenus …………………… 16Chapitre III : Structure organisationnelle ……………………… 19
Section I : Organigramme de la CEM ……………………. 19Section II : Les missions des différentes directions …………………… 19Section III: Structure fonctionnelle …………………… 23PARTIE II : Analyse du système comptable au sein de la CEM
………………… 28
Chapitre I : Organisation de la direction financière
………………… 30
Section I : Organigramme de la direction financière
…………………….. 30
Section II : Attributions et responsabilité de chaque service
….............................. 32
Section III : Les documents utilisés …………………… 35Chapitre II : Traitements comptables de la
CEM…………………… 48
Section I : Comptabilisation de la dépense ……………………… 48Section II : Comptabilisation des recettes …………………… 61
Section III : Passage des comptes du PCG 2005 au PCEC
…………………….. 64
Chapitre III : Système d’information (SAGE) …………………... 73Section I : Système d’information en générale …………………….. 73Section II : Système d’information SAGE Ligne 1000
………………… 73
Partie III : proposition des suggestions …………………… 77Chapitre I : Les perspectives à venir …………………… 78
Section I : création du Personne Responsable de Marché Publique
…………………….. 78
Section II : transformation en établissement de crédit ……………………… 78Section III : création d’un agence mobile …………………… 80 Section IV : ouverture de capital ……………………… 80
Chapitre II : Rappel théorique sur la comptabilité des établissements de crédit
…………………… 81
Section I : Les principes de base …………………… 82 Section II : Les principes spécifiques ……………. ……… 83
Chapitre III: proposition des solutions …………………… 86Section I : Court terme …………………… 86Section II : Moyen terme …………………… 86Section III : Long terme ……………………… 86Section IV : solution à retenir …………………… 87
Conclusion Bibliographie Annexes Table de matière
INTRODUCTION
Diriger une entreprise consiste à choisir et à prendre une décision afin de
réaliser ses objectifs. L’objectif principal de l’entreprise est la réalisation d’un profit
financier. La plupart des décisions sont des décisions courantes qui engagent
l’entreprise à court terme et d’autre, des décisions stratégiques qui engagent l’entreprise
à moyen et long terme. L’ensemble de ces décisions constitue la Gestion. Une gestion
efficace et efficiente tient compte des contraintes économiques et juridiques propre à
l’environnement de l’entreprise qui s’appuie sur des outils d’aide de décision. La
comptabilité financière est l’un de ces outils.
La comptabilité est un instrument de mesure de la richesse créée par
l’entreprise, elle permet d’analyser à posteriori le résultat de ces décisions de gestion et
du contrôle des différents droits et normes. Les renseignements comptables permettent de
réduire l’incertitude des décideurs, dirigeants de l’entreprise ou partenaires. Les données
comptables permettent aux dirigeants de prendre des décisions relatives à la gestion de
leurs activités. Elle dépend surtout du flux financier.
Les entreprises doivent déposer leurs comptes annuels aux greffes du tribunal
de commerce afin de permettre leur libre consultation par les tiers qui peuvent alors
évaluer la situation, la solvabilité et performance économique de l’entreprise et dans le
but de faciliter l’accord avec des éventuels partenaires. Les états financiers contenus dans
les déclarations fiscales de l’entreprise permettent aux pouvoirs publics de réaliser des
synthèses et prévisions macro-économiques. Et les entreprises doivent aussi
communiquer ses états financiers au commissaire au compte pour contrôler le respect de
la norme internationale de la comptabilité.
C’est dans ce sens que s’avère important le thème « Analyse de système
comptable de la Caisse d’Epargne de Madagascar » du fait que le système comptable est
un outil de décision pour les décideurs comptables et reflète l’image de vie de l’entreprise
pour pouvoir bénéficier des relation avec des tiers comme des partenariats par exemple.
Est-ce que le système comptable de la Caisse d’Epargne de Madagascar respecte
la norme internationale de la comptabilité ?
Les Trois grandes parties suivantes traiteront le système comptable de la
Caisse d’Epargne de Madagascar.
Ayant effectué un stage au sein de la Caisse d’Epargne de Madagascar, il
est préférable de savoir en premier lieu son historique, son organisation, ses ressources et
ses activités. Et en seconde partie, savoir si le système comptable de la Caisse d’Epargne
de Madagascar est en cohérence avec ses activités et sa structure c'est-à-dire l’analyse de
son système comptable. Et finalement, c’est à partir de ses perspectives d’avenir et de la
théorie générale sur la comptabilité des établissements de crédit que nous allons proposer
des solutions à la Caisse d’Epargne de Madagascar pour améliorer son système
comptable.
Première partie :
Généralité sur la Caisse
d’Epargne de
MadagascarCette première partie traite la généralité sur la société Caisse d’Epargne de
Madagascar (CEM). Les missions et les activités d’une Entreprise font sa
différence avec une autre. Ainsi, nous verrons dans les différents chapitres et
sections l’identification, l’historique et ses activités.
1
Chapitre I: Présentation de la Caisse d’Epargne de Madagascar : Ce premier chapitre parlera en général des renseignements généraux
concernant la CEM.
Section I: Identification de la CEM :
Tableau N°1 : identification de la CEM :
Nouveau logo:
Raison commerciale:
Raison sociale:
Siège social:
Capital social :
Numéro d’identification fiscale:
Numéro statistique:
Registre de commerce:
Téléphone:
Adresse mail:
SLOGAN:
Objectif social :
Nombre d’employés actuels
Moyens d’âge des employés
Caisse d’Epargne de Madagascar (CEM)
CEM S A
21, rue Karija Tsaralàlana Antananarivo
Ar 5 460 000 000
105013328
65123 11 2006 010338
2006/80049 du 30/05/06
22 222 55 /22 308 23
«Caisse d’Epargne de Madagascar, tokinao
hatrizay, mampandroso anao hatrany »
Collecte d’épargne
470
33 ans
Situation géographique de la CEM : La CEM étant une société d’envergure nationale, de par sa grandeur, elle
possède de nombreux distributeurs en forme d’agence implantée à travers l’île
dont leur nombre s’élève actuellement à vingt.
Toutefois, en fonction du développement de ses activités, la CEM prévoit
d’ouvrir d’autres agences afin de satisfaire ses clients
Source : Caisse d’épargne de Madagascar
2
Toutes les agences ont leur propre numéro, leur propre date d’ouverture et
leur propre code afin de pouvoir distinguer les unes des autres.
Tableau N°2 : répartition géographique de la CEM :
Zone Région Agence Code
Sud
Tuléar Tuléar
Morondava
Ford dauphin
008
011
012
Fianarantsoa Fianarantsoa
Ambositra
Manakara
002
005
018
Centre I
Antananarivo Tsaralalana
Andravoahangy
Ambanidia
Antsirabe
Tsiorimandidy
001
048
049
009
020
Centre II
Tamatave Tamatave I (Fakra)
Tamatave II
Moramanga
Ambatondrazaka
Sainte Marie
003
086
019
017
016
Nord
Majunga Majunga
Nosy be HellVille
004
012Diégo Diégo
Sambava
006
046Source : document CEM
Carte géographique de la CEM
3
Zone nord
Zone centre II
Zone centre I
Zone sud
N
E
S
OCEM 006
CEM 046
CEM 012
CEM 004
CEM 016
CEM 005
CEM 018
CEM 012
CEM 008
CEM 011CEM 002
CEM
001
048
CEM 009
CEM 020
CEM 019
CEM 017 CEM003
086
4
Section II: Historique La Caisse d’Epargne de Madagascar est considérée comme étant
l’une des entreprises les plus anciennes à Madagascar. Ainsi, voici ci après les
événements les plus marquants:
• L’utilisation en tant que Caisse Nationale d’Epargne (CNE) a été
créée en 1918 par l ‘autorité française. Elle a été connue sous la
surveillance totale de l’Etat
Elle a été classée parmi les Etablissements Publics et Administratifs ou
EPA opérant dans un but non lucratif. Son principal objectif a été de :
• Mobiliser les épargnes publiques dans un but
communautaire et public en s’adressant à la population
de classe moyenne et assez basse
• Lutter contre la thésaurisation qui se développait au
détriment du budget de l’Etat
En tant qu’Etablissement public, elle était dans l’obligation de placer la
totalité de ses collectes auprès du trésor public sous forme de Compte de Dépôt et
Consignation (ou CDC) afin de financer la loi de finance.
Ne disposant pas d’un réseau assez élargi, la CNE a dû recourir aux
services de la Paositra Malagasy ou PAOMA.
Pour ce qui était de la gestion des affaires générales de la caisse, l’Etat a
désigné le secrétaire Général du ministère des Finances et des budgets comme
Président du Conseil d’ Administration de la CNE.
• En mars 1985, la CNE a changé de dénomination pour devenir
l’actuelle Caisse d’Epargne de Madagascar reconnue sous le sigle
CEM.
La loi n°85/061 du 20-décembre-1985 a stipulé le changement du statut de
la caisse d’épargne en EPIC ou Etablissement Public à caractère Industriel et
Commercial.
5
Ses activités de collecte d’épargne se poursuivaient mais dans un but
lucratif. Plus précisément, la rémunération des CDC ou Compte de Dépôt et
Consignation lui revenait afin de couvrir ses différentes dépenses et engagements.
Elle a ainsi acquis une semi autonomie quant au plan financier. Toutefois,
elle se trouvait sous la tutelle des deux ministères :
Le ministère de la poste et télécommunication pour la tutelle
technique.
Le ministère des finances et budgets pour la tutelle financière.
Sa seule ressource demeurait dans la collecte d’épargne et son seul emploi,
le placement auprès du trésor public sous forme de CDC.
• En 1993 (septembre), un accord de coopération bilatérale dans le
cadre du projet FMD ou Financial Market Development a été passé
entre le gouvernement malgache, représenté par la CEM et la
Banque Centrale d’une part, et le gouvernement américain par
l’USAID d’ autre part. Cet accord avait pour objectif de relancer le
développement de service financier à Madagascar et de
redynamiser la CEM de manière à ce qu’elle soit capable de
maîtriser son évolution et à faire face aux enjeux du secteur dans
lequel elle évolue.
On entend par cet accord de coopération bilatérale, une assistance
technique (don matériel, formation du personnel, conseil,…) et financière
(soutiens et appuis financiers) de la part du gouvernement américain et en contre
partie une collaboration pour les actions de l’USAID à Madagascar et une réforme
de l’organisation de la CEM dont une éventuelle transformation en SA.
• L’année 1995 (septembre), la loi n°95-019 portant transformation
de la CEM en SA a été promulguée. Toutefois, cette transformation
n’a été effective que quelques années plus tard à cause de ses
incohérences avec le droit commun sur les SA.
• L’année 1996 (octobre) a été marquée par l’adhésion de la CEM à
l’Institut Mondial des Caisses d’Epargne (IMCE) lors du congrès
de Tokyo du 22 Octobre 1996. Cette association regroupe 192
caisses d’épargne issues de 92 pays du monde.
6
• En novembre 1997, la CEM a signé un accord de partenariat avec
la société Américaine Western Union, spécialisée en transfert
international d’argent.
• Au mois d’Août 1998, c’était le début de la représentation de
Western Union.
• Au mois de Juin 2001, la loi n°95/019 est abrogée et une nouvelle
loi n°2001/001 a été promulguée autorisant la transformation de la
CEM en Société Anonyme. Selon cette loi, le nombre d’actionnaire
sera, à titre temporaire inférieur à sept et l’Etat y sera majoritaire.
Notons que dans le cas actuel, la totalité du capital est détenue par
l’Etat mais une émission des actions est prévue
• Au mois de juillet 2001, la relation entre la Paositra Malagasy
(PAOMA) et la CEM était rompue. Par conséquent, elle n’utilise
plus les agences de la poste pour exercer ses activités.
• En décembre 2002: Le décret n°2002-1553 stipule la
réorganisation de la CEM en Société Anonyme est adopté.
• En Septembre 2003, un conseil d’administration a été mis en place
conformément aux caractéristiques d’une société anonyme et un
nouveau directeur général a été élu. Cette mise en place a été
concrétisée par une réunion de l’Assemblée Générale et du Conseil
d’Administration qui s’est tenue au siège le 08 septembre 2003.
• En 2004: Un nouvel organigramme est mis en place
• En juin 2005, la constitution de la CEM en Société Anonyme est
acquise et dorénavant, elle figure dans le registre de commerce.
• En juillet 2006, la CEM devient un agence d’exécution dans le
cadre du projet Finance du programme Millenium Chalenge
Account.
• En novembre 2006, la CEM a signé un accord de coopération avec
la Fondation Allemande des Caisses d’Epargne pour la
Coopération Internationale.
7
• Pour cette année 2008 : La CEM célèbre son quatre-vingt dixième
anniversaire. L’ouverture de la célébration ce 90ème anniversaire
s’effectuait durant le mois de mai pour aboutir au mois de janvier
2009. cette période de la célébration du jubilé sera une occasion
pour L’Entreprise de faire connaître au public les rénovations qui
se sont réalisées tant dans le domaine juridique, institutionnel que
commercial. Le nouveau logo de la CEM sera mis à la
connaissance du public. Des manifestations culturelles, sportives et
commerciales sont au programme et se produiront dans plusieurs
localités où la CEM est implantée. L’équipe commerciale de la
CEM entamera une campagne dans les localités où celle-ci est
présente, sa nouvelle agence mobile aidant, matérialisée par la
nouvelle voiture blindée que la CEM vient d’acquérir par la
coopération avec la Fondation Allemande des Caisses d’Epargne.
Section III : Missions et Objectifs
3.1- Les missions des Caisses d’Epargne : Sa vocation sociale et communautaire :
Au tout début, les caisses d’Epargne ont été créées pour
encourager, collecter et sécuriser les ressources financières des personnes
à faibles revenus ne pouvant pas bénéficier des services financiers des
grandes banques commerciales. Grâce au niveau peu élevé du dépôt exigé
à l’ouverture de compte et à la possibilité de traiter les transactions de
faible montant, les Caisses d’Epargne offrent des services à une clientèle
qui autrement ne pourrait en bénéficier. Depuis toujours, la Caisse
d’Epargne est la seule institution accessible à la totalité de la population.
La sécurisation des dépôts :
8
La garantie publique accordée aux avoirs des Caisses d’Epargne visait à
sécuriser les dépôts et à stimuler la confiance du public envers l’Etat. La
garantie de l’Etat a rendu les caisses d’Epargne plus attrayantes. Presque dans
tous les Etats africains, en Asie et en Amérique Latine les ressources des
Caisses d’Epargne furent confiées au Trésors public.
3.2-Les missions de la CEM :La mission principale de la CEM est de permettre un accès facile aux
services financiers au plus grand nombre de la population de Madagascar, sans
distinction d’âge, ni de catégorie sociale. Ceci se manifeste par :
Un dépôt minimum symbolique à l’ouverture (Ar 20
pour les comptes ordinaires) et rémunération de tout
dépôt.
Un élargissement de son réseau par extension interne
(création de nouvelles agences) et externe (réseau
d’agence en partenariat).
En corollaire à cette mission principale, la CEM apporte aussi sa
contribution à :
• La promotion de l’éducation à l’épargne de toute la
population
• La participation aux marchés financiers
• La mise à la disposition de tout agent économique d’une
gamme de produit financier.
3.3: Les objectifs de la CEMComme tout établissement existant dans le pays, la CEM a pour objectif
de :
• Contribuer au développement du pays dans les secteurs de la
finance, de l’économie et de la société.
• Couvrir tout le marché en élargissant son réseau par la création de
nouvelle agence
9
• Promouvoir la collecte de l’épargne en la rémunérant afin
d’encourager les gens à économiser
• Améliorer son activité en diversifiant les produits et les services
pour que ces derniers soient adaptés aux besoins du marché et
accessibles à tout public.
Depuis sa création, la CEM a traversé plusieurs événements qui l’ont
beaucoup aidé jusqu’ à son 90ème anniversaire. La CEM est l’une des
grandes sociétés d’Etat existant à Madagascar. C’est grâce à ses
accords de partenariat avec des institutions internationales que
nationales. Mais par contre elle a le plus petit nombre d’agence
d’après la carte géographique car en effet nous constatons que la CEM
ne recouvre pas toute l’île.
10
Chapitre II : Les Activités et les sources de revenus de la CEM Comme toute entreprise, la CEM possède des activité qui le spécifient et
différencie des autres et qui le
Section I : Les activités de la CEM
1.1 Les activités principales de la CEM : Durant 90 années d’existence, les principales activités de la CEM sont :
Collecte d’épargne, incitation et éducation à l’épargne
Concernant la collecte la CEM propose à sa clientèle trois types d’épargne
à savoir :
→ Le livret d’épargnant
→ Le compte spécial épargnant, et
→ Le compte spécial retraite
§ 1 : Le livret d’épargne :
Ce livret d’épargnant est un produit de la CEM qui est destiné à toute
catégorie de personnes ouvrant un compte dans l’entreprise.
C’est un livret qui contient environ 13 pages comportant des informations
concernant le titulaire.
Il renferme aussi des activités financières : versement, remboursement,
intérêt sur le dépôt.
Pour être titulaire d’un compte livret d’épargne, la CEM suggère les
conditions suivantes :
-avoir une carte d’identité nationale
-avoir un premier dépôt au minimum Ariary 20 ; (ce dépôt est
imposé à titre symbolique)
-le montant maximal est illimité.
11
En ce moment la CEM a segmenté ce livret en trois catégories suivant les
besoins sa clientèle, ces segmentations sont:
- Le Livret Epargnant JUNIOR ou SOMBINIAINA :
Le livret junior concerne les parents des enfants de 0 à 15
ans. C’est un compte stable du fait que ces derniers ne peuvent pas
faire un remboursement qu’à leurs 18 ans.
- Le Livret Epargnant JEUNE ou MIHARY :
Ce livret est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans et c’est un
compte ordinaire car ils peuvent faire de remboursement tous les
quinze jours et de versement selon leurs disponibilités.
- Le Livret Epargnant PARTICULIER ou MITSIMBINA :
- Le livret épargnant particulier est pour les adultes de plus de 25
ans. Ce compte peut être stable ou ordinaire.
Pour les comptes à vue ou ordinaire :
Ce type de dépôt est caractérisé par le montant du premier versement
limité à Ar 20 au minimum et productif d’intérêt dont le taux est fixé à 5,5% l’an.
Le client peut effectuer des versements à tout moment et le remboursement
peut se faire 15 jours à compter de la dernière opération effectuée.
Pour les comptes stables :
Un compte devient stable dès qu’il réunit les conditions suivantes :
- Le titulaire n’effectué que quatre remboursements par an
- Son avoir moyen doit être d’Ar 10.000 par an
12
- Le versement doit être excédentaire par rapport au retrait en une
année à compter de la seconde année de dépôt
- L’intérêt perçu par le client est à l’ordre de 6% l’an.
Dans touts les cas, les comptes sont matérialisés par des livrets d’épargne
délivrés gratuitement par la CEM
Dans un cas particulier, les mineurs ont le droit d’avoir un compte, mais
ne bénéficient pas le droit de faire un retrait d’argent avant qu’il atteigne l’âge
adulte.
§ 2 : Le compte spécial épargnant (CSE)
Ce compte est réservé uniquement pour les clients détenant une liquidité
supérieure à Ar 4.000.000
Le détenteur de ce compte se verra octroyé d’un titre spécial épargne à la
place du livret. La durée de validité de ce titre s’étale entre 3 à 6 mois, et ou 1 an
mais renouvelable après remboursement total du dépôt de l’épargnant moyennant
des intérêts
L’opération de remboursement ne peut se faire avant l’échéance, ce qui
équivaut au « compte bloqué ».
Le taux d’intérêt attribué aux titulaires du compte est négociable pour une
période de trois, six et douze mois et dépend du taux directeur de la Banque
Centrale. En général, il varie entre 7% et 9%, ce taux octroyé dépend de la valeur
du dépôt et de son épargne. Ce taux peut être négocié auprès du directeur
financier.
§ 3 : Le compte spécial retraite (CSR)
L’ouverture de ce compte est spécialement destinée aux membres du
personnel d’une entreprise ainsi qu’aux travailleurs exerçant une profession
libérale désirant étoffer la retraite en complément des avantages sociaux comme
ceux de la CNAPS auparavant, seuls les personnels de la CEM ont bénéficié de la
13
CSR mais actuellement ce produit est sur le point d’être lancé auprès des
différentes entreprises.
Actuellement tout épargnant peut ouvrir un CSR.
Contrairement aux autres produits de la CEM, le CRS ne peut être retiré
que sous conditions.
Le montant primes retraites du titulaire du simple épargnant peut être fixé
par lui seul .Quand le titulaire n’est plus en exercice de travail ou si une
incapacité juridique l’a frappé, il peut retirer son CSR.
Si le titulaire du compte est décédé avant sa retraite, l’argent de son
compte revient à son successeur stipulé dans le contrat, lequel doit présenter un
acte de décès de son légataire.
Pour la CSRP (Caisse Spéciale Retraite Professionnelle):
La prime de retraite du titulaire est confirmée par l’entreprise
Lors du renvoi ou de la démission du titulaire, il peut être remboursé
partiellement suivant les conditions établies dans le contrat.
Le versement est mensuellement assurée par l’entreprise moyennant le
dépôt d’un chèque composé de
-1% du versement à la charge de l’employé
-5% du versement à la charge de l’Employeur.
Tableau N°03 : le nombre des clients de la CEM en 2005 :
Type de compte Nombre de client Livret épargne 810.000Compte spécial épargne 3.000Compte spécial retraite 120
Source : CEM
1.2 Les activités annexes de la CEM :
14
En plus de la collecte d’épargne la CEM possède des activités annexes
telles :
⇒ La Western Union :
La CEM est le premier représentant de la WU à Madagascar.
WU est une firme américaine créée en 1871 fondé par MORSE et qui se
spécialise dans le transfert d’argent. Elle a commencé son activité à Madagascar
depuis le 03 août 1998. Elle offre quatre types de transfert d’argent :
« Will call » transfert d’argent d’une personne à une autre
« Quick Pay » transfert d’argent d’une personne à une société
« Quick cash » transfert d’argent d’une société à une personne
« Bank deposition » transfert d’argent d’une société à une banque ou à
une assurance.
⇒ la FR PME (Fonds de Relance aux Petites et Moyennes
Entreprises):
La CEM est membre de FR PME (Fonds de Relance au Petites et
Moyennes Entreprise). Le FR PME est une association à but non lucratif, régit par
l’ordonnance n°60.113, a pour objet de financer les PME en vue de la relance de
leur activité. La FR PME est un crédit de trésorerie à court terme et est seulement
octroyé en cas de besoin de financement lié initialement aux impacts de la crise
2002 et étendu aux problèmes d’exploitation courant.
⇒ FIEFE (Fonds d’Investissement pour les Entreprises Favorables à
l’Environnement) :Le FIEFE (Fonds d’Investissement pour les Entreprises Favorables à
l’Environnement) est une activité de BAMEX (Business And Market Expansion) qui est
un programme financé par le gouvernement américain à travers l’USAID qui vise le
renforcement du bien être économique à Madagascar par une croissance orientée vers le
marché, BAMEX se concentre dans le secteur des produits naturels, miniers et pierres
15
précieuses, écotourismes et artisanat. Ce mécanisme consiste à financer les banques
commerciales partenaires de FIEFE qui sont BOA, BNI, BMOI, UCB, CBM dans leur
octroi de crédit aux EFE (Entreprises Favorables à l’Environnement)
Section II : Sources de revenus Comme toute entreprise, la CEM a sa propre source de revenus telle que :
∗ Le Compte de Dépôt et Consignation (CDC)
∗ Le Bons du Trésor par Adjudication (BTA).
∗ La gestion du FIEFE ou Fonds d’Investissement pour l’Entreprise
Favorable à l’Environnement
∗ La Western Union
∗ Les prêts aux employés de la CEM constituent aussi une source de revenus
pour la CEM.
§ 1 : Le Bon du Trésor par Adjudication (BTA)
Le BTA productif d’intérêt constitue un moyen de placement des fonds
disponibles de la C.E.M auprès du Trésor Public.
La Banque Centrale de Madagascar a mis en place cet instrument
financier monétaire en 1996 par l’intermédiaire du Trésor Public.
Le principe est que l’Etat, pour compenser ses besoins en trésorerie,
s’endette en lançant des appels d’offre par l’achat d’un bon de trésor auprès des
agents économiques.
Les intérêts perçus lui permettent de compenser ses besoins en fonds de
roulement et d’étoffer sa trésorerie.
Tableau n°4 : Taux de placement moyen du BTA 12 semaines de l’année
2003 à 20006
Mensualité 2003 2004 2005 2006Premier trimestre 11.78% 10.46% 13.01% 19.59%Deuxième trimestre 11.55% 10.50% 19.24% 22.65%Troisième trimestre 11.15% 12.50% 18.13% 23.02%Quatrième trimestre 10.63% 16.86% 18.63% 20.59% Source : document CEM
Graphe 1 : Représentation graphique de l’évolution du taux de
placement moyen du BTA
16
0
5
10
15
20
25
1er trim.
2e trim. 3e trim. 4e trim.
2003200420052006
Le taux de placement moyen de la BTA ne cesse de s’accroître qui est bénéfique
pour la CEM.
Exemple : BTA du Mercredi 16 Avril 2008 des bons en compte courant
Montant des offres compétitives : 80 Milliards Ariary se répartissant comme suit
Maturité Montant en Ariary Echéances
4 semaines 12 Mds 16 Mais 2008
12 semaines 12Mds 11 Juillet 2008
24 semaines 26Mds 03 Octobre 2008
52 semaines 30 Mds 17 Avril 2009
§ 2 : Le Compte de Dépôt et Consignation (CDC)
Suivant l’article 49 de la loi N°063-015 juillet 1963 tous les
établissements publics se trouvent dans l’obligation de déposer des fonds auprès
du Trésor Public sous forme de compte de dépôt et consignation. Ceci, pour
renflouer le budget de l’Etat suivant la loi des finances. Avant 1995, le dépôt des
fonds collectés est obligatoire, mais actuellement ce n’est plus le cas. Toutefois,
elle est toujours tenue de placer la majeure partie de ses fonds en CDC.
17
En contrepartie, la C.E.M bénéficie d’un intérêt à un taux fixé
trimestriellement par l’Etat.
Ce type de placement ne comporte, en principe, aucun risque du fait
de la pérennité de l’Etat.
§ 3 : Le Fonds d’Investissement pour l’Entreprise Favorable à
l’Environnement (FIEFE)
L’USAID finance le programme «Landscape Development
Intervention » ou LDI. Le programme a mis à la disposition de la CEM un fonds
équivalent à 750 000 USD en 2000. Ce fonds, dénommé FIEFE sert à financer le
mécanisme de refinancement géré par la CEM.
La gestion des fonds est assurée par un département de la direction
financière et de la Direction Audit Interne (DAI). La commission que la CEM
percevra dépend du crédit débloqué.
§ 4 : La Western Union
Dans le cadre des transferts d’argent, la CEM perçoit des commissions
pour chaque transaction, soit par virement bancaire, soit par versement des
commissions.
Hormis les commissions, la CEM perçoit d’autres avantages comme: les
gains de change sur ses avoirs en devise et les intérêts perçus.
18
Chapitre III : Structure organisationnelle Ce chapitre nous montre l’organisation des ressources humaines existant
au sein de la CEM
SECTION I: Organigramme de la CEMLa CEM est un système organisé, formé par des éléments humains répartis
dans les différentes directions, à savoir :
La direction générale
La direction générale adjointe
La direction contrôle de gestion
La direction des études
La direction d’audit interne
La direction financière
La direction de réseau et exploitation
La direction information
La direction de l’administration générale
La représentation schématique de la situation organisationnelle de la CEM
est présentée par l’organigramme (voire annexe 1)
SECTION II: Les missions des différentes directionsD’une manière générale, quelle que soit la direction où le directeur a pour
responsabilité de bien veiller au bon fonctionnement et au bon déroulement de son
département et en particulier sur les moyens humains, matériels et financiers.
Toutefois, il faut considérer leurs missions respectives.
§ 1 : Direction générale (DG)
La CEM est assurée, représentée et dirigée par le Directeur Général.
Principal détenteur du pouvoir de décision, le directeur est le premier
responsable de la bonne marche et du développement de la société CEM.
19
De ce fait, il a pour mission:
De superviser l’ensemble des activités des directions ;
D’élaborer la politique stratégique de développement pour
atteindre les objectifs fixés ;
De rechercher de nouvelles perspectives extérieures et surtout
la possibilité de partenariat et de relation avec d’autres
entreprises.
§ 2 : Direction Générale Adjointe (DGA)
Le directeur Général adjoint peut remplacer le directeur général en cas d’absence
de ce dernier, il a pour attributions:
D’établir la politique budgétaire
De définir la politique de trésorerie
De définir la gestion de fonds de la CEM
§ 3 : Direction Financière (DF)
Le Directeur financier s’occupe tout ce qui est relatif aux activités financières de
la CEM. C’est pourquoi, son rôle consiste à:
Gérer toute activité financière
Vérifier les opérations d’encaissements et de décaissement d’argent
Assurer la tenue des états financiers
Etudier les besoins de financement des activités de la CEM.
Par ailleurs, il a sous son autorité deux services à savoir:
-d’une part le service comptabilité, qui enregistre, et classe toutes les
opérations comptables de chaque agence de la CEM
-et d’autre part, le service trésorerie et engagement qui assure la mise à jour du
mouvement de la trésorerie et maximise la rentabilité des placements.
20
§ 4 : Direction de l’Administration Générale (DAG)
Cette direction regroupe deux services essentiels:
D’un coté, le service approvisionnement et logistique qui a pour mission:
De fournir les matériels et fournitures indispensables pour la
bonne marche de la société ;
D’assurer la sécurité et la maintenance des actifs immobiliers et
mobiliers de la CEM
De gérer les stocks d’immobilisations ;
Et de l’autre coté, le service ressources humaines qui prend les
responsabilités:
D’assurer le suivi du personnel ;
De promouvoir des formations éventuelles du personnel
De veiller au bien être des employés par la gestion sociale ;
D’améliorer l’ambiance sociale et la gestion de travail.
En un mot, la DAG assure la mise en application de la politique de la
direction générale en recherchant des personnels compétent, et en fournissant des
matériels et fournitures adéquats pour chaque service.
§ 5 : Direction d Réseau et d’Exploitation (DRE)
Ses attributions consistent à:
Se charger de la ligne budgétaire et de l’exploitation du réseau
de distribution
S’occuper du service contrôle qualité des données et de la
Western Union.
Elle est subdivisée en quatre services selon la répartition des agences:
Le service zone centre I
Le service zone centre II
Le service zone Nord
Le service zone Sud
21
§ 6 : Direction de l’Audit Interne (DAI)
C’est un organe d’exécution et de contrôle de légalité, de la régularité de
l’administration. L’auditeur interne a pour rôles:
De veiller sur les respects des normes, sur les risques
De faire un contrôle et un suivi
D’élaborer une procédure légale ;
De garder les patrimoines (actifs) à travers lesquels la CEM
paye la dette
D’établir des recommandations pour prévenir les risques
Deux services sont sous son autorité notamment le service méthode,
organisation, procédure et le service inspection et vérification qui assurent la
pérennité de la société.
§ 7 : Direction des Etudes (DE)
Elle tient à:
Etablir le plan marketing au niveau de la CEM
Assurer la politique commerciale de la CEM,
Faire des études de marché afin de détecter les besoins de la
clientèle cible;
Concevoir une stratégie marketing;
Prospecter de nouveaux clients ;
Elaborer les actions promotionnelles et publicitaires.
Elle comprend également deux services : le service orientation de
recherches qualitatives et le service des études, recherche et développement
§ 8 : Direction du Système d’Information (DSI)
Elle a pour principales fonctions:
De garantir l’intégrité du système réseau
D’offrir une meilleure qualité technologique notamment à
l’emploi des logiciels de gestion.
Elle se fragmente en deux services distincts:
22
o Le service administration système et réseau qui s’occupe de la
maintenance des matériels informatiques et de la mise à jour du système.
o Le service études et exploitation qui :
Veille à l’exploitation des logiciels ;
Administre les bases de données ;
Met en place le système d’information et de communication ;
Assure le développement et la maintenance du site web de la
CEM.
§ 9 : Direction Contrôle de Gestion (DCG)
Sa fonction consiste à:
Faire le suivi des exécutions budgétaires
Analyser l’évolution de la rentabilité de la CEM pour assurer
sa rentabilité pour chaque exercice.
Concevoir le tableau de bord
Analyser les écarts
Aider à la réalisation du calendrier budgétaire
Etudier la possibilité d’avoir en permanence un aperçu global
de la position financière de la CEM
§ 10 : Service Juridique et Contentieux (SJC)
Le SJC a pour fonction de :
S’occuper des problèmes juridiques de la CEM ;
Résoudre ses dossiers contentieux.
SECTION III: Structure fonctionnelle§ 1 : Taille de la CEM
La CEM dispose 20 agences réparties dans presque toutes les grandes
villes de Madagascar ; de ce fait, elle emploie 475 salariés en tout, selon les
informations recueillies auprès de la direction des ressources humaines. On peut
donc dire que c’est une grande entreprise.
23
Chaque employé est catégorisé dans un degré de hiérarchie suivant leur
fonction, leur compétence, leur qualification, leur salaire dans la société ; le
personnel de la CEM est composé de jeunes malgré l’ancienneté de l’entreprise.
Ainsi, on dénote trois catégories hiérarchiques comme le présente le tableau ci-
après :
Tableau N°5 : catégorie hiérarchique du personnel de la CEM
POSTE ou FONCTIONSCadre Supérieur Directeur General
Cadre Directeur
Chef d’agence
Agent de maîtrise et d’exécution Chef de service
Adjoint
Assistant
Employé catégorie II
Employé catégorie I
Source: Documents de la CEM
Dont le diagramme est représenté sur le graphe :
24
Graphe 2 : Diagramme des catégories hiérarchiques du personnel
de la CEM
§ 2 : Les droits et avantages accordés aux personnels de la CEM
Plusieurs avantages sont accordés à chaque travailleur de la CEM.
Ces dits avantages se subdivisent en deux, d’une part, il y a les avantages
communs et d’autre part, les avantages spécifiques.
Avantages communs
CA
Directeur
Général
Directeur et Chef d’Agence
Chef de service
Adjoint
Assistant
Employé catégorie I
Employé catégorie II
25
Sur le plan médical, l’employé et sa famille bénéficient des soins
médicaux dont les 80% des charges sont assurés par l’entreprise et les
20%prélevés sur le salaire de l’employé; toutefois, des tarifs limites sont à
respecter pour le cas de la dentisterie et de la lunetterie.
Sur le plan professionnel, tout employé dispose d’un délai de congé
de 30 jours par an. Et ce délai se cumule pour l’année suivante (durée maximum
de cumulation : 3ans). Aussi, ils ont le droit de procéder à un prêt à long et
moyen terme auprès de la société CEM, avec un taux d’intérêt de 6%
remboursable dans un délai de 3 ans.
Sur le plan social, outre les CNAPS et OSTIE, les employés de la
CEM disposent également de ticket de restauration dans la cantine collective de la
société et de ticket PPN. Et plus, chaque année, les employés et leur famille
reçoivent des gratifications comme des livres et des jouets pour leurs enfants et les
personnels ont des tenues de travail.
Avantages spécifiques :
En plus de ces avantages communs, les cadres reçoivent des recharges
téléphoniques, des carburants pour les directeurs et les chefs.
La charge du personnel de la CEM consiste 25% de la charge ordinaire et
24.77% de la charge globale en 2006.
Ci joint l’évolution de la charge personnelle de 2004 à 2006
Tableau n°6 : Evolution de la charge personnelle (en pourcentage) de
la CEM de 2004 au 2006 :
Année
Charge
2006 2005 2004
Charges ordinaires (CO) 25% 21.56% 20%charges globales (CG) 24.77% 21.56% 20%Source : CEM
Dont sa représentation graphique est le suivant :
Graphe 3 : Evolution de la charge personnelle
26
02468
101214161820
CO CG
200420052006
La charge personnelle est très élevée en 2006, ceci peut être la
conséquence de la baisse de pouvoir d’achat ou de l’inflation ou encore la
croissance du nombre du personnel de la CEM ou encore de la baisse des autres
charges.
Conclusion partielle :
Cette première partie nous a montré les parcours de la CEM durant ces 90
années d’existence ainsi que ces activités et produits qu’elle offre à sa clientèle et
son organisation en générale. La CEM a une bonne organisation et forte activité
car elle est la seule qui a tenu jusqu’à ce jour parmi les sociétés de l’Etat. Elle est
le plus ancien Etablissement Financier qui pratique le volet épargne orienté vers
toutes couches sociales. L’Entreprise occupe une part de marché de l’épargne de
volume de 33.46% (2006).
27
Deuxième partie :
Analyse du système
comptable au sein de la
CEMCette partie présente trois chapitres:
Le premier chapitre traite l’organisation de la direction financière qui
assure la comptabilité et qui se divise en deux services : le service trésorerie et le
service comptabilité.
Le second sera réservé au traitement comptable c'est-à-dire la
comptabilisation des recettes et la comptabilisation des dépenses.
Et la troisième partie nous évoque le système d’information (SAGE 1000)
de la CEM
28
Avant d’entamer cette partie il est nécessaire de définir l’expression « système
comptable »
Tout d’abord, un système est un ensemble d’éléments qui sont interactifs
pour atteindre un objectif commun. Par exemple : système d’information, système
de communication …
Et, la comptabilité est une science de l’organisation financière permettant
de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrés ou non
correspondant aux opérations de l’entité et de présenter des états financiers
donnant une image fidèle de la situation financière à la date du clôture (Art 111-1
du Décret n° 2004 272 du 18 février 2004).
Les méthodes comptables comprennent les conventions comptables de
base, les principes comptables fondamentaux, les méthodes d’évaluation ainsi que
les règles ou pratiques spécifiques appliqués par une entité pour établir et
présenter ses états financiers.
Le système comptable est donc l’ensemble des éléments comptables liés
entre eux pour donner une image fidèle de la situation financière à la date de la
clôture de l’exercice et qui doit respecter les normes internationales de la
comptabilité de chaque secteur d’activité.
29
CHAPITRE I:ORGANISATION DE LA DIRECTION
FINANCIERECe chapitre nous parle de l’organisation de la direction où nous
avons effectué notre stage et de la responsabilité affectée à chaque poste
existant au sein de ladite direction.
SECTION I: Organigramme de la direction financièreD’après l’organigramme, la Direction Financière est l’une des
directions existant à la CEM et elle est rattachée à la Direction Générale
Adjoint.
Comme toute Direction, la Direction Financière a aussi son
attribution au développement de la CEM. La Direction Financière a pour
mission d’assurer la tenue des états financiers de la CEM. En cas de besoin,
elle doit répondre aux besoins immédiats pour la trésorerie des agences et
d’utiliser les capitaux d’une manière plus économique. Et, elle assure les
relations avec les organismes financiers.
Ses tâches sont d’enregistrer tous les jours toute opération relative à
l’activité et au patrimoine, et aussi, de leur choisir les moyens de placement
des excédents de trésorerie provenant de chaque agence et d’étudier les
besoins de financement des activités de la CEM.
La direction financière comporte deux services:
• Le service comptabilité d’une part,
• Et le service trésorerie et engagement d’autre part.
30
Son organigramme se présente comme suit :
Figure 1 : organigramme de la Direction financière
Sources : Direction Financière
DIRECTION FINANCIERE
CHEF DE SERVICE TRESORERIE
Gestionnaire de compte de charge
CHEF DE SERVICE COMPTABILITE
Responsable financier
Gestionnaire de compte tiers
Responsable
de l’entité
Gestionnaire des immobilisations et
fiscalitéGestionnaire de compte financier
Secrétaire administratif
Responsable compte caisse
du siège
Liquidateur de dépense
31
SECTION II : ATTRIBUTIONS ET RESPONSABILITE DE
CHAQUE SERVICE
§ 1 : Le service trésorerie
Le responsable financier a pour mission de :
-Analyser le besoin de fonctionnement de chaque agence
-Identifier les opportunités favorables pour les placements à long et à court
terme à partir du taux existant sur le marché.
-suivre le compte de virement au niveau de chaque entité (Agence,
Western Union)
-Procéder à l’analyse du marché interbancaire des Devises pour une
meilleure rentabilité de change.
-Classer toutes les pièces bancaires.
Le responsable de l’entité a pour tâches de:
-Vérifier et effectuer le suivi du journal de caisse
-Procéder au paiement après aval de la direction
-Assurer la sécurité et le niveau de liquidité du coffre
-Confronter les pièces justificatives avec l’encaisse existante en fin de
journée
Le liquidateur de dépense assure :
-Le suivi des opérations journalières de décaissement
-L’existence de provision du compte bancaire
-Le paiement de factures existantes
-Le contrôle des factures impayées par la CEM
32
§ 2:le service comptabilité
Le gestionnaire de compte de charge
Son rôle est de :
-Analyser la situation des charges
-Imputer dans les comptes des charges appropriés suivant le PCG légal à la
fiche d’imputation;
-Vérifier les charges correspondantes à l’exercice traité ;
-Rechercher des informations des charges provenant des autres directions.
Le gestionnaire compte tiers
Il a pour mission de :
-Comptabiliser les comptes des tiers ;
-Analyser les différents comptes de tiers ;
-Assurer la véracité du solde présenté à la fin de l’exercice afin de donner
des explications en cas de besoin ;
-Procéder à l’imputation des différents comptes de tiers au fiche
d’imputation ;
-Vérifier les comptes de tiers provenant des autres directions
Le Gestionnaire de l’immobilisation et de la fiscalité
Il a pour responsabilité de :
-Comptabiliser les opérations sur l’immobilisation
-Calculer les amortissements correspondants pour chaque immobilisation
-Assurer le bon maintien du tableau des immobilisations
-Procéder à l’imputation comptable des immobilisations dans la fiche
d’imputation ;
33
Concernant la fiscalité, il doit déterminer la base taxable de l’exercice,
déclarer périodiquement la TVA, ainsi que procéder au règlement des autres
impôts de la société
Le gestionnaire de compte financier
Il a pour rôle de :
-Suivre de façon périodique les flux financiers ;
-Vérifier les mouvements financiers provenant des autres entités
-Comptabiliser les recettes et le déblocage (en espèces ou par chèque) au
niveau de la direction financière (caisse de fonctionnement)
-Responsable de rapprochement comptable des mouvements financiers
dans la fiche d’imputation.
La secrétaire administrative
Elle a pour tâches de :
-Enregistrer le journalier des courriers entrants et sortants
-Attribuer des numéros appelés «chrono» aux factures dès leurs arrivées
-Récupérer des factures et de courriers dans des classeurs
-Répondre immédiatement la situation de règlement de factures
-Classer des pièces de factures et de courriers dans des classeurs
-Gérer des demandes de factures des autres directions
La Direction Financière a une structure bien organisée et une
responsabilité bien distincte.
34
SECTION III: INVENTAIRE DES DOCUMENTS UTILISES§ 1 : Les documents utilisés :
La CEM utilise le fiche d’imputation pour la comptabilisation manuelle,
et comme pièces justificatives : l’Expression Des Besoins (EDB) pour les besoins
des agences ou direction, les factures, ce sont les documents les plus utilisés pour
la comptabilité.
Fiche d’imputation
Pour la CEM, le journal comptable est présenté sur un papier appelé « fiche
d’imputation » ou «fiche de saisie des factures». Comme son nom l’indique, cette
fiche sert à comptabiliser quotidiennement toutes les factures des agences CEM.
Cette fiche comporte :
Deux colonnes : la colonne de droite sert à comptabiliser la
constatation des charges et celle de gauche pour le paiement de
la facture. Chacune des deux colonnes est subdivisée en deux
parties : débit et crédit
Le nom du journal, la date de l’opération (soit celle de la facture
lors de sa prise en charge; soit celle du paiement lors de son
règlement), le compte général, le libellé, le compte auxiliaire
(directions, agences, services), le montant exprimé en Ariary.
Un numéro appelé «chrono» correspondant à l’ordre
chronologique des pièces des factures.
Tableau N° 7: Forme du fiche d’imputation
35
DEBIT CREDIT DESCRIPTION DEBIT CREDITNom du journal
Date de l’opérationCompte général
Libellé de l’opérationCompte auxiliaireCompte utilisateur
Code utilisateurMontant
Source : Direction Financière
La véritable forme du fiche d’imputation est dans l’annexe 2
o La codification
Afin de distinguer les diverses opérations, la CEM a établi un système de
paramétrage informatique, ce sont des codes qui servent de nom au journal sur la
fiche d’imputation. En effet, afin de différencier les opérations taxables ou non,
ces codes permettent de simplifier la lecture et le travail des agents comptables.
Ces dits codes se présentent comme suit :
Tableau n°8 : Codification des journaux
36
AVEC TVA SANS TVA
DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT
Classe 2…
Classe 61, 62, 63…
Classe 60…
OD
OD
AC
FF
FF
FF
OD
OD
AC
OD
OD
EXO
Exception: pour la JIRAMA:
60610- consommation eau et
électricité
OD FF OD OD
Signification des codes
OD: Opération diverses AC: Opération Achat
FF: Facture Fournisseur EXO: TVA exonérée
Exemple :
Achat d’une fourniture de bureau d’Ar 5.000 TTC sans TVA. La codification sera
Débit CréditAC EXO
L’Expression de Besoin ou EDB:
L’EDB (voir annexe 3) est un fascicule dans lequel une agence ou
une direction, ou encore un agent de la CEM exprime une nécessité dans
son travail (les fournitures de bureau, les carburants, les recharges…).
Autrement dit, c’est une sorte de demande de fonds de fonctionnement.
Les factures :
La facture est l’outil le plus nécessaire de la comptabilité. Pour la
comptabilisation, la facture doit être originale.
Le PCG 2005 :
37
Comme tout établissement qui tient de la comptabilité, la CEM utilise le
plan comptable général qui répond au principe comptable et qui a sa
spécificité.
Le plan comptable de la CEM est établi suivant deux systèmes : le
système d’extension et le système d’incrémentation.
1 Système d’extension
Ce système se traduit par le fait de développer le compte existant dans
le PCG
2005 afin d’associer un numéro de compte précis pour chaque
opération, surtout pour servir de distinction lors de la comptabilisation.
De ce fait, si le PCG ne possède que trois chiffres pour chaque classe, le
plan comptable de la CEM va jusqu’à six chiffres.
Par exemples: Pour la classe 4-Comptes de tiers
Sous-classe 40-Fournisseurs
• Compte 401-Fournisseurs d’exploitation (selon PCG 2005)
• Compte 401100-Fournisseurs en Ariary (selon PCG CEM)
Pour la classe 5-Comptes financiers
Sous classe 51-banque, établissements financiers
• Compte 512-Banque comptes courants (selon PCG 2005)
• Compte 512080-BOA siège (selon PCG CEM)
2 Système d’incrémentation
C’est une règle par laquelle, on peut ajouter d’autres programmes. C’est
ainsi que la CEM a pu créer d’autres comptes à partir du PCG 2005, qui
appartiennent seulement à la CEM;
Exemples:
Sous-comptes 165-Dépôts et cautionnement reçus
• Compte 165100-Dépôts épargnants livrets
38
• Comptes 165200-Compte spécial épargnant
• Comptes 165300-Compte spécial retraite
Sous-comptes 467-Autres comptes débiteurs ou créditeurs
• 467600-Bailleurs de Fonds
• 467610- Refinancement
• 467670- Commission FIEFE
• 467500- Western Union
Ces deux systèmes procurent à la CEM une forte spécificité sur son
système comptable et une facilité de comptabilisation.
§ 2 : La circulation des documents
Afin de limiter les risques de perte de document, le service de la méthode,
organisation et procédure de la direction d’audit interne de la CEM a établi
plusieurs procédures à titre de contrôle a priori.
Les circuits des EDB :
Nous pouvons distinguer deux cas de circuit d’EDB, d’une
part, les circuits de l'EDB des agences et d’autre part, les circuits
de l’EDB du service ou de la direction.
1èr cas : L’EDB des agences :
Pour les agences, les circuits suivent les processus ci après :
Figure 2 : circuit de l’EDB des agences
Service Agence DRE DCG DG/ DGA DF
39
concerné Vérification
du Chef de
Zone
Budget et
approbation
Paiement +
Source : CEM
L’EDB passe en premier lieu au niveau de la DRE pour être vérifié
par le chef de zone, ensuite, la DCG révise le budget pour accepter ou non le
financement de ce besoin en question, en cas d’approbation, l’EDB est signé
par le DG ou le DGA et enfin, la DF procède au paiement.
A chaque fin de mois, le Chef d’Agence transmet au service
d’inspection les EDB annexées des factures pour vérification et ce dernier
envoie ensuite à la DF pour comptabilisation et classement.
2ème cas : L’EDB du service ou de la direction :
Les circuits sont les suivants :
Figure 3 : circuits de l’EDB pour les directions ou services
S/ce ou Direction DCG DG/DGA DF Budget et
approbation
Signature paiement +
Source : CEM
Tout d’abord, le service ou la direction concernée élabore
son EDB et ensuite il passe au DCG pour vérification du budget et
approbation c’est par la suite que l’EDB est signé par le DG ou le
DGA et enfin, la DF le comptabilise et le paye.
EDB+ Signature
EDB
Comptabilisatio
EDB
Compt
40
Les circuits de la facture :
Concernant la facture, deux circuits se présentent suivant
les cas ci après :
1èr cas : pour les EDB :
Les circuits de la facture de l’EDB se présentent comme suit :
Figure 4 : circuits de la facture pour l’EDB
Commentaire N° Schéma
Etablissement de l’EDB
Le DAG fait un appel d’offres aux fournisseurs
Les fournisseurs envois des factures proforma (FP) et
le service logistique et approvisionnement choisi le
fournisseur et l’envoi un bon de commande (BC)
le DCG vérifie le budget et donne l’approbation
le DG ou le DGA appose sa signature
le service trésorerie effectue le paiement et le service
comptabilité le comptabilise
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
Source : CEM
Après l’établissement de l’EDB, la DAG fait des appels d’offre aux
fournisseurs soit par voie téléphonique, soit par les journaux. Les fournisseurs
intéressés envoient leurs factures proforma ou originales. C’est au niveau du
service logistique et approvisionnement de faire une comparaison de prix et le
choix du fournisseur ; le prix retenu doit correspondre à des critères de qualité du
produit. Un bon de commande suivi de la facture est envoyé au fournisseur choisi.
C’est par la suite que le DCG vérifie le budget et donne l’approbation et le DG
appose sa signature. Et enfin, le DF accomplit le paiement et la comptabilisation.
Budget + approbation
EDB
Appel d’offre
F BC
Signature
Paiement + comptabilisatio
41
2ème cas : pour les charges telles le loyer, les dépenses en eau et électricité,
carburant, frais médicaux...
Figure 5 : circuits des factures courants :
Commentaire N° Schéma
Réception du Facture
Le DAG établie un ETAT correspondant au facture
reçu
le DCG vérifie le budget et donne l’approbation
le DG ou le DGA appose sa signature
le service trésorerie effectue le paiement et le service
comptabilité le comptabilise
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
Source : CEM
Concernant ces différentes charges, la facture passe au niveau du DAG
et ce dernier établit un « ETAT » qui est une récapitulation des charges engagées,
il est annexé de la facture originale et envoyé au niveau du DCG pour vérification
du budget et acceptation ou non et ensuite le DG ou le DGA les signes. Par la
suite, la facture est comptabilisée au service comptabilité et payée auprès de
service trésorerie et enfin elle revient au service comptabilité pour être
comptabilisée et classée.
Les circuits de fiche d’imputation :
La procédure de la fiche d’imputation se présente comme suit :
Etat
Facture
Signature
Paiement + comptabilisation
Budget + approbation
42
Figure 6 : circuits de fiche d’imputation
S /ce concerné S /ce comptabilité Audit externe
saisie sur fiche d’imputation (FI)
Saisie sur SAGE
Source : CEM
§ 3 : Les organes de contrôle de la CEM :
Des vérifications sont faites de façon périodique. Ainsi, plusieurs organes
sont placés pour cette tâche
L’auditeur interne :
L’auditeur interne est un système de contrôle a posteriori. En effet, la
vérification se fonde sur des faits constatés : sur la régularité des opérations par
rapport aux procédures, afin d’identifier les risques.
L’auditeur externe ou commissaire aux comptes :
Le commissaire aux comptes est une personne externe à l’entreprise, il est
chargé de contrôler la comptabilité de la CEM en terme d’audit financier.
Depuis l’année 2005, elle collabore avec le cabinet FIVOARANA pour la
vérification et certification de ses états financiers.
Edition des états financiers provisoires
Edition des états financiers certifiés
Facture FI Certification
Vérification par le chef comptable
43
Généralement, l’audit externe se procède par cycle : cycle de stocks, cycle
d’immobilisations, cycles de gestion de trésorerie, cycles ressources humaines,…
et chaque cycle correspond à des comptes relatifs.
Son système comptable est un système centralisé car toutes les opérations
comptables des agences sont comptabilisées à la Direction Financière.
Ses circuits comptables sont longs si nous considérons que la durée du
passage de l’EDB et de la facture dans une direction est de un jour ; ce qui
nécessite quatre à cinq jours pour les services ou directions et cinq à six jours
pour les agences. Par contre son contrôle est très fort et très rigoureux.
§ 4 : les états financiers de la CEM :
Les états financiers sont une représentation financière structurée de la
situation financière et des transactions conduites par une entité.
Les objectifs des états financiers sont de fournir des informations sur la
situation financière, la performance ; la variation de la situation financière pour
aider à la prise de décision ; et de résulter la gestion des dirigeants quant aux
ressources qui leur ont été confiées.
Il est bon de mentionner que les écritures de détermination du résultat
poursuivent deux objectifs. Le premier consiste évidemment à calculer le résultat
de l’exercice. Quant au second, il a pour but de solder tous les comptes de gestion
ouverts pour l’exploitation de l’année qui prend fin.
Ainsi, les futurs comptes de gestion n’enregistrent que les opérations
d’exploitation de l’année suivante afin de respecter le principe d’indépendance
des exercices.
Toute entité dans le champ d’application du Plan Comptable Général doit
établir annuellement des états financiers.
Pour toutes entités autres que les micros et petites entreprises, les états
financiers comprennent :
-le bilan
-un compte de résultat (par nature)
-un tableau de variation des capitaux propres (par méthode indirect)
-un tableau de flux de trésorerie
44
-une annexe précisant les règles et méthodes comptables utilisées et
fournissant des compléments d’information sur le bilan et le compte de résultats.
Les considérations à prendre pour l’élaboration et la présentation des états
financiers découlent du cadre conceptuel du PCG.
Le Bilan
C’est un tableau qui fournit une photographie des avoirs et des
dettes de l’entreprise à un moment bien précis et permet ainsi de connaître la
valeur patrimoniale de la société.
Il est dressé au moins une fois par an à la fin de l’exercice
comptable, qui équivaut à la fin de l’année civile 12 mois. Le bilan forme un tout
indissociable avec le compte de résultat et les annexes pour les comptes annuels.
L’ensemble est présenté ou accessible aux ayants droits (propriétaires,
fournisseurs, prêteurs,….) le bilan de la CEM est constitué par deux éléments :
l’actif et le passif.
Sa présentation sera dans l’annexe 4
Le compte de résultat
Selon le PCG2005 le compte de résultat est défini comme un état
récapitulatif des charges et des produits réalisés par l’entité au cours de la période
appelée exercice comptable.
C’est la différence entre les produits et les charges que fait apparaître le
résultat de l’exercice.
Pour le compte de résultat, on trouve que c’est la classe 6 qui est la charge
et la classe 5 qui est le produit.
Les charges
Ce sont des dépenses engagées par la CEM au cours de l’exercice. Il
concerne uniquement l’exercice qui les diffère des dépenses engagées pour les
45
acquisitions des éléments de l’actif. Les comptes de charges accusent
généralement un solde débiteur.
Exemples de charges de la CEM : les achats, l’entretien ou les
réparations….
Les produits
Les produits ont pour effet d’augmenter les capitaux propres de l’équation
comptable fondamentale, ils sont normalement à solde créditeur.
Exemples de produits de la CEM : titre de placement au BTA (Bon de Trésor par
Adjudication), le titres de participation…….
Le classement des éléments dans chaque subdivision du compte de résultat
devrait répondre aux définitions respectives des charges et des produits.
Le PCG 2005 préconise deux types de présentation :
*par nature
*par fonction
Voir annexe 5 pour la présentation
Le Tableau de flux de trésorerie
Le tableau de flux de trésorerie permet de montrer tout ce qui
touche les mouvements opérés en trésorerie. Pour la CEM.
Ce tableau se présente comme dans l’annexe 6
Etat de variation des capitaux propres :
L’état de variation des capitaux propres est un tableau montrant les
mouvements (Augmentation, diminution du capital) opérés sur les capitaux
propres. De ce fait, pour la CEM. (Voir annexe 7)
les annexes
Les annexes regroupent toute explication indispensable qui sert à
justifier une situation donnée (variations, amortissements, changement de
46
méthode,….) et surtout pour une meilleure compréhension du bilan et du compte
résultat ; c’est pourquoi, la présence de la colonne intitulée « note » afin de
numéroter les comptes ou les parties qui nécessitent une explication particulière.
Les éléments d’informations chiffrés de l’annexe sont établis selon
les mêmes principes et dans les mêmes conditions que ceux figurant sur les autres
documents composant les états financiers. Une inscription dans l’annexe ne peut
cependant, en aucun cas, se substituer à une inscription dans un des autres
documents composant les états financiers
L’annexe comporte des informations portant sur les points suivants,
dès lors que ces informations présentent un caractère significatif ou sont utiles
pour la compréhension des opérations figurant dans les états financiers :
1. Règles et méthodes comptables adoptés pour la tenue de la comptabilité et
l’établissement des états financiers. ;
2. Compléments d’information nécessaires à une bonne compréhension du
bilan, du compte de résultat, du tableau des variations de capitaux propres
et du tableau de flux de trésorerie ;
3. Informations concernant les entités associées, les entités contrôlées
(filiales) ou entité consolidant (société mère) ainsi que les transactions
ayant éventuellement eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants ;
4. Informations à caractère général ou concernant certaines opérations
particulières et nécessaires à l’obtention d’une image fidèle.
47
CHAPITRE II : TRAITEMENTS COMPTABLES DE LA CEM Ce chapitre concerne la comptabilisation des recettes et des dépenses.
Cette étape est très importante car c’est à travers ces informations qu’on peut
établir l’état financier.
SECTION I: Comptabilisation des dépenses § 1: Les différentes charges
Les charges de la CEM sont nombreuses, mais d’une manière globale, elles se
divisent en deux:
♦ D’une part, les charges fixes:
-Les abonnements téléphoniques, abonnements journaux
-les dépenses en eau et électricité, en carburant
-Les charges locatives des agences et du personnel,
-La rémunération du personnel,
⇒ D’autre part, les charges variables :
-Les fournitures de bureau, d’informatique, d’entretien
-Les nouvelles acquisitions d’immobilisation,
-Les frais médicaux, frais de mission,
-Les PAC (Plans d’Actions Commerciales)
§ 2 : L’écriture comptable
L’écriture comptable suit les étapes suivantes:
⇒ Etape 1: constatation des charges,
⇒ Etape 2: dépense à régulariser,
⇒ Etape 3: Paiement
48
1-2-1 Constatation des charges:
C’est le fait de comptabiliser les charges suivant l’expression de besoin et
la facture. Elle se fait tout d’abord manuellement et l’enregistrement se fait au
jour le jour sur la fiche d’imputation avant d’être saisie sur l’ordinateur
EXEMPLES:
♦ Acquisitions d’immobilisation
Concernant les immobilisations, elles sont comptabilisées dans le sous
comptes 218-autres immobilisations corporelles. Comme contrepartie, le compte
40400-fournisseurs d’immobilisations sera crédité. L’écriture se présente de la
façon suivante:
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONOD OD
29/01/N21830 40400
Acquisition table de bureau
CEM 010
Ar 3.000 Ar 3.000
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant 21830 : matériel de bureau et matériel informatique
40400 : fournisseurs d’immobilisation
♦ Fournitures de bureau, d’informatiques de magasin et de produits
d’entretien :
Dans le PCG 2005 du CEM existe plusieurs types de fourniture tels que :
• Les fournitures de bureau (papiers, enveloppes, stylos,…)
• Les fournitures informatiques (encre, souris, logiciel, clavier, PC,…)
• Les fournitures du magasin (papiers hygiéniques, désodorisant,
chamoisine, …)
• Les produits d’entretiens (savons, brosse coco, encaustiques,
éponges,…)
• Les matières consommables (ampoules,…)
49
Leurs comptabilisations sont les suivantes car généralement ils sont
exonérés de TVA:
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONAC EXO
29/01/N602220-602240-602250-602260 40110
Achat de papier A4, stylos, ampoule, encre,
chamoisines, encaustique DRE
Ar 500- Ar200- Ar450- Ar300 Ar 1450
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de
l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant 602220 : achat fourniture de bureau
602240 : fourniture de magasin
602250 : fourniture informatique
602260 : fourniture d’entretien
Eau et électricité
Les carburants sont en général destinés soit aux différents directeurs, au
DG, pour las missions et déplacements, ou encore pour les groupes électrogènes.
La facture est exonérée de taxes.
60620 : consommation en gaz, combustible, carburant, lubrifiant
Sa comptabilisation se fait comme suit:
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONAC EXO Nom du journal
01/08/07 Date de l’opération60620 40110 Compte général
50
Carburant DG Libellé de l’opérationDG Compte auxiliaire
Compte utilisateurCode utilisateur
Ar 20 000 Ar 20 000 Montant60620 : consommation en gaz, combustible, carburant, lubrifiant
40110 : fournisseur en Ariary
♦ Charges locatives:
CEM a divers type de charge locative : Loyers des agences, Loyers des
dirigeants CEM, Loyers des personnels
Son écriture est :
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONOD OD
29/01/N61420 40110Loyers DG mois de Janviers 2008
DG
Ar 1.000.000 Ar 1.000.000
Nom du journal
Date de l’opération
Compte générale
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant
61420 : loyers des dirigeants CEM
♦ Abonnement journaux
La CEM est abonnée à plusieurs fournisseurs de journaux entre autres :
Midi Madagascar, Express de Madagascar, La gazette de la Grande île……..la
comptabilisation se fait de la manière suivante:
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONOD OD Nom du journal
10/08/07 Date de l’opération61820 40110 Compte général
Abonnement journaux mois de juillet 07 Libellé de l’opération
51
CEM020 Compte auxiliaireCompte utilisateur
Code utilisateurAr 5000 Ar 5000 Montant
61820 : abonnements revus, journaux
♦ Prestation service de sécurité
C’est une somme destinée à l’agent de sécurité pour son service
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONOD OD
29/01/N62110 40110
Paiement sécurité mois de décembre 2007
Siège
Ar 5 000 Ar 5 000
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant 62110 : prestation service de sécurité
♦ PAC (Plan d’Action Commerciale) 2007
La PAC ou Plan d’Actions Commerciales regroupe les dépenses engagées
sur le plan marketing de la société telle les banderoles, les panneaux publicitaires,
les publicités aux médias, les stylos et cahiers données à la clientèle,….
DEBIT CREDIT DESCRIPTION
52
OD OD29/01/N
62350 40110PAC n°01 N
DE
Ar 300 000 Ar 300 000
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant
62350 : relation publique
♦ Mission
Les frais de mission regroupent le voyage et déplacement, la restauration,
l’hébergement, la réception.
Son écriture se présente comme suit:
DEBIT CREDIT DESCRIPTION OD OD
29/01/N62510 – 62520 – 62530 -62540 47240
Mission DGA à Mahajanga
DGA
Ar 1000 –Ar 500– Ar300– Ar700 Ar 2500
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant 62510 : voyage et déplacement
62520 : mission restauration
62530 : réception
62540 : hébergement
♦ Abonnement téléphonique:
L’abonnement téléphonique s’établit entre la CEM et les opérateurs tels
que TELMA, ORANGE, ou encore CELTEL. La facture est toujours
accompagnée d’une TVA.
53
44560 : TVA déductible
626210 : redevance téléphonique
62640 : communication cellulaire
L’écriture correspondante sera comme suit:
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONOD FF Nom du journal
10/10/07 Date de l’opération626210 44560 40101 Compte général
Abonnement téléphonique mois de septembre 07 Libellé de l’opérationCEM 049 Compte auxiliaire
Compte utilisateurCode utilisateur
Ar4000 Ar720 Ar 4720 Montant
♦ Frais médicaux
Il y a deux types de frais médicaux à rembourser:
-les frais médicaux individuels qui sont remboursés de 80 % par la
société (pour les lunetteries, dentisteries, médicaments).
-et les frais médicaux globaux dont les 80% remboursés par la
société et les 20% sont retirés sur le salaire de l’employé dans la condition où il
s’agit d’un hôpital privé ou médecin privé; soit remboursés à 100% s’il s’agit d’un
hôpital public.
64540 : frais médicaux
42730 : personnel, retenue sur frais médicaux
40110 : fournisseur en Ariary
Ainsi trois écritures s’imposent:
Pour les frais médicaux individuels
DEBIT CREDIT DESCRIPTION
54
OD OD29/01/N
64540 42730Remboursement frais médicaux agent CEM 001
CEM 001
Ar 9 000 Ar 9 000
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant Pour les frais médicaux globaux remboursés à 80% par la société et
20% retirés sur le salaire de personnel:
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONOD OD
29/01/N64540 42730 40110
Remboursement frais médicaux agent CEM 018
CEM 018
Ar 2 400 Ar 600 Ar 3 000
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant
Pour les frais médicaux globaux remboursés à 100%:
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONOD OD
29/01/N64540 42730
Remboursement frais médicaux agent CEM 009
CEM 009
Ar 2 000 Ar 2 000
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant
♦ Loisirs
55
Les sports comme le basket, la natation, font partie des loisirs, l’écriture se
présente comme suit:
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONOD OD
29/01/N64740 40110
Natation agents CEM Tana
CEM
Ar 3 000 Ar 3 000
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant 64740 : clubs, loisirs
1-2-2 Dépenses à Régulariser (DAR)
Après la prise en charge, il est nécessaire de passer à la DAR si les charges
sont payées par le service trésorerie. La DAR consiste à annuler le compte
fournisseur en le débitant et en créditant le compte 47240
40110 : fournisseurs en Ariary
47240 : dépense à régulariser
Généralement son écriture est comme suit :
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONOD/0829/01/N
40110 47240Nom du fournisseur DAR
N° de pièce CEM
Ar 2.000 Ar 2.000
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant Pour l’acquisition d’immobilisation, l’écriture du DAR est comme suit :
56
DEBIT CREDIT DESCRIPTIONOD/0829/01/N
40400 47240Nom du fournisseur DAR
N° de pièce CEM
Ar 3.000 Ar 3.000
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant 40400 : fournisseur d’immobilisations
NB :
• En présence d’une facture non parvenue ou facture proforma, dont
on crédite le compte 40800 (fournisseur factures non parvenues) et
du compte 47240 ou 42730 au moment du prise en charge,
l’écriture du DAR n’est pas recommandé.
Seuls les comptes 40110 et 40400 font l’objet d’une écriture de DAR
1-2-3 PAIMENT
Cette étape consiste à procéder au paiement des fournisseurs. Ces derniers
sont payés dix jours après la date d’envoi de la facture. Le paiement peut être fait
de trois façons:
⇒ Paiement au comptant; (code journal: CA)
⇒ Paiement par chèque; (code du journal : BQ)
⇒ Paiement par CCP (Centre Chèques Postaux)
Le mode de paiement peut être réalisé partiellement ou en totalité.
Concernant l’écriture, elle se fait à droite de la fiche d’imputation en
débitant le compte 47240 avec comme la contrepartie soit le compte 53001 pour
57
la caisse de fonctionnement DF, soit le compte 512 pour la banque, 51520 pour le
CCP.
Notons que la comptabilisation du paiement au comptant suit un document
appelé «brouillon de caisse» (voir annexe 8), et pour celui du paiement par
chèque, il est représenté par le bordereau de chèque
Exemples:
Pour le paiement en espèce suivant le brouillon de caisse
Pour le paiement suivant les brouillons de caisse, plusieurs tiers sont payés
tels que :
- Les fournisseurs des biens ou services
- Les personnels sur les remboursements du frais médicaux et l’avance
sur salaire
Si paiement des fournisseurs, l’écriture est le suivant :
DESCRIPTION DEBIT CREDITNom du journal CA/08
Date de l’opération 01/08/07Compte général 47240 53001
Libellé de l’opération Carburant DGCompte auxiliaire DGCompte utilisateur
Code utilisateurMontant Ar 20 000 Ar 20 000
53001 : caisse de fonctionnement DF CEM
Si paiement des remboursements des frais médicaux :
DESCRIPTION DEBIT CREDIT
58
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant
AC/0829/02/N
42730 53001Payement du frais médicaux de l’agent DF
DF
Ar 3 000 Ar 3 000
Si paiement avance sur salaire :
DESCRIPTION DEBIT CREDITNom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant
AC/0829/02/N
42400 53001Avance sur salaire DGA
DGA
Ar 10.000 Ar 10.000
42400 : avance, personnel CEM
Pour le payement par chèque suivant les chèques
Prenons l’exemple de l’abonnement téléphonique
DESCRIPTION DEBIT CREDIT
59
Nom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte utilisateur
Code utilisateur
Montant
CA/0801/08/07
47240 512080Telma DG BOA : 3896862269
DG
Ar 2.000 Ar 2.000
512080 : BOA siège
Remarque:
La CEM possède un numéro de compte pour chaque banque.
Exemples:512010-BFV SG compte en Ariary
512070-BNI en Ariary
512080-BOA en Ariary
Le libellé doit être conforme au mentionné dans le chèque.
Le numéro de chèque doit être figuré sur le libellé
Section II: Comptabilisation des recettes§ 1 : Les différentes recettes :
Les différentes recettes de la CEM sont :
Versements des épargnants
L’intérêt du CDC (Compte de Dépôt par Consignation)
L’intérêt du BTA (Bon de Trésorerie par Adjudication)
Les commissions et gain de change du Westerns Union
Les commissions du FIEFE (Fonds d’Investissement pour les Entreprise
Favorable à l’Environnement)
Les ordres de recette
60
§ 2 : Ecritures comptables
Les versements des épargnants :
La CEM considère les versements des épargnants comme étant une
recette car ce versement leur permet de faire le placement en BTA avec
les quinze jours. Son écriture est la suivante :
Unité monétaire en million d’Ariary
53319
165100
165200
165300
Caisse CEM 004
CSR
Livret Epargnant
CSE
Versement des épargnants
40.000
10.000
17.500
12.500
Nous avons pris l’exemple du CEM 004 (agence Majunga)
L’intérêt du CDC
Le CDC est un placement à terme et ne peut être retiré sans
l’accord du Ministre de la Finance
Son écriture se présente comme suit :
Montant en million d’Ariary
512080515200
BOA
CDC200.000
200.000
51520076410
CDC
Intérêt CDC20.000
20.000
L’intérêt du BTA
Le BTA est un placement à court terme qui dure environ deux à
quatre semaines. C’est une somme prêtée par l’Etat. Son intérêt est frappé
de l’IRCM au lieu de TVA.
Deux cas peuvent se présenter :
- Si le montant adjugé est supérieur au montant échu et il
va avoir un replacement :
61
Montant en million d’Ariary
507100512800
BTA
BOA50.000
50.000
633500764200
IRCM
Intérêt BTA3.000
3.000 50.000= montant échu - montant adjugé
- Si montant adjugé < montant échu
Montant en million d’Ariary
512800
50710
BOA
BTA50.000
50.000633500
764200
IRCM
Intérêt BTA3.000
3.000
Les commissions et gain de change du Westerns Union
L’écriture se fait en deux étapes :
1. Au moment du payement des clients
2. Au moment du remboursement par la Westerns Union
- Au moment du payement des clients
Montant en millier d’Ariary
46750
53001
Western Union
Caisse CEM 001
20.000
20.000
- Au moment du remboursement par le Western Union
Montant en millier d’Ariary
512
46750
766
764300
Banque
Western Union
Gain de change
Commission du WU
25.000
20.000
1.000
4.000 Les ordres de recette (ODR)
Les ODR sont le remboursement des prêts par les personnels, les
sessions d’immobilisation et …
Approvisionnement ou ordre de recettes; c’est un mouvement de
trésorerie, le mécanisme consiste à approvisionner la caisse par la banque en
62
procédant à un virement interne au compte 58200. La comptabilisation suit un
fascicule appelé «brouillon de caisse». L’écriture correspondante se présente de
deux façons:
L’une au niveau du compte caisse et l’autre au niveau du compte banque
2-1 Ecriture suivant le brouillon de caisse
DESCRIPTION DEBIT CREDITNom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant
AC/0829/02/N
53001 58200Approvisionnement
Siège
Ar 3 000 Ar 3 000
2-2 Ecriture suivant le bordereau de chèque
DESCRIPTION DEBIT CREDITNom du journal
Date de l’opération
Compte général
Libellé de l’opération
Compte auxiliaire
Compte produit
Code utilisateur
Montant
BQ/0829/02/N
5120800 58200Approvisionnement
Siège
Ar 3 000 Ar 3 000
63
NB :
Toutes les recettes sont comptabilisées par le service trésorerie sauf les
ODR qui sont comptabilisés par le service comptabilité
SECTION III: Passage du PCG au PCEC§ 1: LE PCG et le PCEC :
Le plan comptable utilisé par la CEM est de deux sortes: le PCG 2005 et le
PCEC
Le PCG 2005
Comme il est déjà dit auparavant, la Caisse d’Epargne dispose d’un plan
comptable exclusif pour leurs enregistrements comptables. Il est basé sur les
principes du plan de comptes du PCG 2005.
Le PCEC :
Outre le PCG 2005, la CEM dispose également d’un autre plan
comptable : le PCEC ou Plan Comptable des Etablissements de Crédit. C’est un
plan spécialement attribué aux activités bancaires et institutions financières
assimilées qui consistent essentiellement en la collecte de dépôts du public en vue
de distributions de crédits et/ou de placements financiers. Il suit les normes
comptables internationales IAS/IFRS. Cependant, en attente d’un agrément auprès
de l’autorité compétente, la CSBF ou Commission de Supervision Bancaire et
Financière, la CEM s’exerce petit à petit à l’utilisation de ce plan sans pour autant
modifier la représentation de leurs états financiers qui suit les normes du PCG
2005.
Suivant l’Art 721-1du l’arrêté n°20469/2004 du 27 octobre 2004 du plan
comptable des établissements de crédit, les comptes des établissements de crédit
sont regroupés en huit classes dont :
Cinq pour compte de situation à savoir :
- Classe 1 : compte d’opération de trésorerie,
- Classe 2 : compte d’opération avec la clientèle,
- Classe 3 : autres comptes financiers,
- Classe 4 : compte de valeurs immobilisées,
64
- Classe 5 : compte de capitaux permanents ;
Deux pour les comptes de gestion, à savoir :
- Classe 6 : compte de charge,
- Classe 7 : compte de produit ;
Et UN classe pour les comptes d’engagements :
- Classe 9 : compte hors-bilan
Le PCEC est sous forme d’un tampon comme suit :
Tableau N°09 : Forme du PCEC
Caisse d’Epargne de Madagascar / PCEC
N° LOT______________________________________
REF PIECE____________/______/________________
LIBELLE ____________________________________DEBIT CREDIT
GLE AUX MTT GLE AUX MTT
OPERATEUR______________________________
DATE DE SAISIE________/______/_______
N° LOT : numéro de lot où on a mis la comptabilisation d’une facture
REF PIECE : référence pièce
GLE : Compte général
AUX : Compte Auxiliaire
MTT : Montant
65
Le tableau représentant le cadre comptable applicable aux établissements
de crédit sera présenté en annexe 9.
Tableau N°10 Plan de correspondance PCG-PCEC
Compte
PCG 2005Libellés
Compte
PCEC218300 Matériel et mobilier de bureau 422930218400 Matériel informatique 422940401100 Fournisseurs en Ariary 315110404000 Fournisseurs d’immobilisations 315140408000 Fournisseur, facture non parvenue 315150424000 Avance, personnel CEM 311210427300 Personnel, retenues sur frais médicaux 31522244560 TVA déductible 31141047240 Dépense à régulariser 32410512080 BOA siège 135080582000 Virement de fonds agence direction 188000602100 Achat des matières consommables 65482162220 Achat produit d’entretien 654823606100 Consommation eau et électricité 654710606200 Gaz, combustible, carburant, lubrifiant 654720614100 Charges locatives des agences CEM 653410614200 Charges locatives des dirigeants CEM 653420614300 Charges locatives du personnel siège CEM 653430615100 Réparation et entretien Bâtiment CEM 653510618200 Abonnements revues, journaux 653730621100 Prestation service de sécurité 654110622600 Honoraire et courtage 654260623400 Cadeau à la clientèle 65406625100 Voyage et déplacement 654510626400 Communication cellulaire 654640645400 Frais médicaux 652650647100 œuvres sociales 652810
Source : CEM
§ 1: L’écriture comptable :
66
Pour la PCEC, il existe aussi trois étapes pour la comptabilisation de la
dépense :
⇒ Etape 1: constatation des charges,
⇒ Etape 2: dépense à régulariser,
⇒ Etape 3: Paiement
Reprenons l’exemple de l’abonnement téléphonique et acquisition
d’immobilier.
Etape 1 : constatation des charges
♦ Concernant l’Abonnement téléphonique, son écriture de prise en charge
sur le PCEC est la suivante :
Caisse d’Epargne de Madagascar / PCEC
N° LOT__245____________________________________
REF PIECE_______OD 2007__/_02_/_____07__
LIBELLE abonnement téléphonique mois de septembre DEBIT CREDIT
GLE AUX MTT GLE AUX MTT654610 4.000 315110 4.720311410 720OPERATEUR____RABE__________________________
DATE DE SAISIE______02__/___03___/___07____
♦ A propos de l’acquisition d’immobilier, sa prise en charge sur
le PCEC se présente comme suit :
Caisse d’Epargne de Madagascar / PCEC
67
N° LOT___245___________________
REF PIECE___AC 2007__/__06__/__07__
LIBELLE acquisition table de bureau DEBIT CREDIT
GLE AUX MTT GLE AUX MTT422950 3.000 315140 3.000
OPERATEUR_______RABE_______________________
DATE DE SAISIE______02_/__03____/___07____
Etape 2: dépense à régulariser,
♦ Le DAR de l’abonnement téléphonique
Caisse d’Epargne de Madagascar / PCEC
N° LOT__207____________________________________
REF PIECE_____OD 2007_______/_10_____/_07____
LIBELLE TELMA DAR DEBIT CREDIT
GLE AUX MTT GLE AUX MTT315110 4.720 32410 4.720
OPERATEUR___Rakoto___________________________
DATE DE SAISIE__22______/__02____/______10_
♦ Acquisition d’immobilier
Caisse d’Epargne de Madagascar / PCEC
N° LOT_____207_________________________________
REF PIECE AC2007___/___10___/___07
LIBELLE LUXOR DAR DEBIT CREDIT
GLE AUX MTT GLE AUX MTT315140 3.000 32410 3.000
OPERATEUR_____Rakoto_________________________
68
DATE DE SAISIE______24__/___05___/__07_
Etape 3: Paiement
♦ Par chèque :
Caisse d’Epargne de Madagascar / PCEC
N° LOT__203____________________________________
REF PIECE____OD 2007_/__10____/____07____________
LIBELLE : AIR MAD DEBIT CREDIT
GLE AUX MTT GLE AUX MTT32410 10.000 13508 10.000
OPERATEUR____Rasoa __________________________
DATE DE SAISIE_____05___/___04___/_____07__
♦ Par brouillon de caisse :
Si paiement des fournisseurs c'est-à-dire que paiement sur les
achats et prestations de service.
L’écriture est la suivante :
Caisse d’Epargne de Madagascar / PCEC
N° LOT__203____________________________________
REF PIECE____AC 2007___/__10__/__07____
LIBELLE MADA grossiste DEBIT CREDIT
GLE AUX MTT GLE AUX MTT32410 1.000 100010 1.000
OPERATEUR____Rasoa__
DATE DE SAISIE_______05_/___04___/____07___
Si c’est une avance sur salaire, une avance sur salaire est une somme
d’argent que les personnels peuvent retirer avant la perception du salaire. Son
écriture sur le PCEC est comme suit :
Caisse d’Epargne de Madagascar / PCEC
69
N° LOT_______203_______________________________
REF PIECE_______OD2007_____/__10____/______07__________
LIBELLE Avance sur salaire DAGDEBIT CREDIT
GLE AUX MTT GLE AUX MTT311210 10.000 100010 10.000
OPERATEUR_________Rasoa _____________________
DATE DE SAISIE_____05___/__05____/___07___
Si c’est un remboursement à 80% (part de la société) sur le frais médical,
que l’employé a payé durant une consultation :
Caisse d’Epargne de Madagascar / PCEC
N° LOT______203________________________________
REF PIECE_________OD2007___/___11___/____07____________
LIBELLE remboursement frais médicaux agent DFDEBIT CREDIT
GLE AUX MTT GLE AUX MTT315222 3.000 100010 3.000
OPERATEUR_______Rasoa_______________________
DATE DE SAISIE_______07_/__06____/___07____
N.B :
o Le PCEC se place sur les factures ; sur les états pour les frais médicaux,
mission ; à gauche de la fiche d’imputation pour l’encaissement et le
décaissement.
Avec le PCEC, les comptables de la CEM s’entraînent à la conversion
vers un système comptable d’un établissement de crédit. Par contre, ce PCEC
complique leur travail en raison qu’ils ne sont pas encore habitués surtout au
numéro de compte.
70
71
CHAPITREIII : Le système d’information (SAGE)
Section I : Système d’information en générale Depuis 1996 et jusqu’à maintenant, la CEM a investi près de 400 micro-
ordinateurs. Cependant, une partie de ceux-ci est obsolète.
Le système d’information de la CEM se fait en réseau. Elle dispose d’un
parc informatique de plusieurs sites utilisant des matériels de haute technologie et
de trois serveurs centraux. Les sites sont reliés entre eux par un serveur central au
siège. Ce système et réseau informatique facilitent la centralisation des données
et la transmission de la majorité des opérations au sein de la CEM.
De nos jours, la CEM renouvelle petit à petit ses matériels informatiques
en introduisant des matériels plus puissants et performants. L’entreprise suit
l’évolution de la technologie.
Section II : Système d’information SAGE Ligne 1000 Depuis 1997, la CEM utilise le Système de Gestion comptable Intégré ou
SGCI créé par la Direction du système informatique (DSI). Avec ce logiciel le
travail commence par la saisie manuelle des opérations dans la fiche d’imputation,
et dans un second temps la saisie informatique pour donner un grand livre. Ce
logiciel ne répondait pas aux normes comptables à cause de son manque de
fiabilité et de sécurité.
Pour faire face à l’environnement externe actuel, la CEM a acheté le
progiciel de gestion intégré (PGI) de la Sage ligne 1000. Pour travailler sur ce
nouveau progiciel, la saisie manuelle est toujours nécessaire avant la saisie sur
ordinateur. Après cette dernière, le PGI pourra éditer: le journal général, le grand
livre, la balance, le bilan et le compte de résultat.
Sage 1000 Comptabilité couvrent les besoins de gestion comptable au
niveau des comptes sociaux et les besoins de déclaration fiscale de chaque entité
individuelle. La Gestion Comptable et Financière représente la solution idéale
pour disposer d'une offre modulaire possédant en standard une grande richesse
72
fonctionnelle et pouvant être enrichie et personnalisée grâce à son potentiel
d'ouverture.
En outre, ce progiciel présente encore d’autres avantages comme: le
traitement de la comptabilité analytique, de la comptabilité budgétaire et la
couverture fonctionnelle favorable. Le Sage traite directement les opérations
liées aux personnels comme les salaires, les gratifications, les indemnités et la
comptabilité analytique effectue la ventilation des charges pour chaque
direction et service.
§ 1: Production des états financiers et des états comptables
La saisie informatique est divisée en cinq parties suivant les rubriques
traitées : les dépenses, les recettes, les fournisseurs, les clients et la trésorerie. Les
dépenses et les recettes constituent la trésorerie. Il est nécessaire quand même de
les séparer.
Les dépenses sont saisies par ordre chronologique et le progiciel sépare la
dépense d’exploitation de celles des immobilisations. La dépense d’exploitation
est utilisée pour répondre aux besoins de l’activité opérationnelle, la dépense
d’immobilisation permet à l’entreprise de fonctionner en permanence. Ainsi, la
séparation est due à la variation de la dépense d’exploitation.
La rubrique recette regroupe les produits de l’entreprise, nous ne détenons
pas d’information sur cette rubrique. Nous savons pertinemment que la recette
constitue un élément primordial pour élaborer les états financiers.
Le fournisseur est séparé pour pouvoir suivre séparément les états de
paiement des fournisseurs d’immobilisation et des fournisseurs d’exploitation.
Aussi, la somme à payer pour les fournisseurs d’immobilisation est plus
importante que la somme à payer pour les fournisseurs d’exploitation. Le
paiement d’un fournisseur d’immobilisation est souvent échelonné.
La rubrique client regroupe les divers clients de l’entreprise. Nous n’avons
pas non plus l’accès sur cette rubrique. Elle est réservée pour le Directeur
financier.
73
La trésorerie est un élément important pour la CEM. Elle permet de suivre
de près le Fonds de Roulement (FR) et le besoin en fonds de roulement (BFR),
c’est pour cela que le logiciel a séparé cette rubrique. En théorie le FR doit être
légèrement supérieur au BFR
Lorsque toutes les rubriques sont complètes, la CEM peut faire sortir les
états comptables et financiers.
§ 2 : Volumétrie de données: Sage
Chaque année, les données comptables provenant du siège et de l’agence
nécessitent un disque de 90 G.
Les données sont stockées dans un fichier. Mais la quantité de celle- ci est
limitée. Le SGCI ne peut pas supporter un disque de 90 G, ce qui va amener
l’utilisateur à supprimer les données stockées. Par conséquent, les données ne
peuvent plus être consultées.
Le Sage ligne 1000 dispose une grande capacité de traitement en
volume. Il supporte bien un disque de 90 G. Les anciennes données sont
consultables à tout moment.
§ 3: Fonctionnalité du sage
Grâce à sa forte capacité, toutes les données sont centralisées et détenues
en permanence. Ainsi dans n’importe quel traitement, lorsqu’il y a une erreur de
saisie (par exemple erreur sur le montant d’une opération), Sage avise l’utilisateur
sur cette erreur et refuse l’enregistrement de l’opération. .
§ 4 : Sécurité des travaux de l’utilisateur
Le P G I offre deux modes de saisie d’écritures :
- les écritures en simulation sont utiles pour élaborer une simulation
des données
- les écritures en brouillard sont saisies par rapport à une pièce
justificative : Saisie par journal, saisie directe et saisie par lot.
Actuellement, la CEM utilise la saisie par lot, cette dernière assure la
sécurité des travaux de chaque utilisateur
74
- La Saisie par lot
Un lot identifie un ensemble de pièces enregistrées à une date donnée par un
opérateur. L’opérateur, affecté aux écritures du lot, est celui qui a enregistré son
« login » et son mot de passe lors du lancement de l ‘application sur le poste de
saisie.
Ainsi seul l’opérateur affecté aux écritures du lot peut utiliser et pénétrer
dans son propre lot pour la saisie d’une nouvelle pièce ou modification d’une
pièce. Personne ne peut donc entrer dans un lot d’un opérateur grâce au login et au
mot de passe confidentiel.
En effet, le contrôle interne effectué par le contrôleur sur l’opérateur
(comptable) est devenu facile et précis.
Après les saisies, SAGE pourrait faire sortir les états financiers et s’il y a
une faute de saisie ou une faute de numéro de compte, ceci affecte le résultat de
l’exercice.
§ 5 : les points faibles du SAGE 1000 :
Comme toute chose, le sage peut avoir ses points faibles.
Parfois, un lot est perdu par une fausse manipulation des agents de
DSI.
Exemple : le lot n° 645 était effacé sans raison précise le mois de
décembre.
En conclusion, le PGI présente beaucoup d’avantages par
rapport à l’ancien logiciel (SGCI). Il permet de détenir une gestion
comptable et financière complète.
La comptabilité de la CEM est tenue suivant les normes
internationales de la comptabilité. Des organes de contrôle sont établis
afin de procéder aux suivis de toutes les opérations comptables. Aussi
tous les outils nécessaires sont à la disposition des comptables
notamment le plan comptable, le SAGE 1000. Le système comptable
est adapté selon la structure de la CEM.
75
Troisième partie :
Proposition des solutions Cette partie comporte trois chapitres.
Pour pouvoir suggérer des solutions à la CEM il est préférable de la voir
la perspective d’avenir de la CEM, que nous allons traiter dans le premier
chapitre et le second sera réservé au rappel théorique sur la comptabilité des
établissements de crédit pour pouvoir constater si le système comptable de la
CEM répond à la norme de la comptabilité. Et la troisième partie nous évoque des
solutions proposées à la CEM surtout au niveau de son système comptable.
76
Chapitre I : Les perspectives à venir Ce chapitre concerne les actions que la CEM projette pour son futur,
comme toute entreprise qui veut développer son activité et sa rentabilité.
Ces activités sont :
Création d’une Personne Responsable du Marché Public (PRMP)
Transformation en établissement de crédit
Création d’une agence mobile
Ouverture de capitale
Section I : Création d’une personne responsable du
marché public (PRMP)D’après la loi N° 2004-009 du 26 Juillet 2004 du code de marché public,
toute entreprise appartenant à l’Etat où il détient la majorité des actions, doit avoir
une personne responsable du marché public (PRMP).
Cette nouvelle direction est rattachée au Directeur Général. Tous les
approvisionnements et dépenses effectuées par la CEM doivent passer par la
PRMP. Grâce à cette direction, la CEM aura un large choix entre ses fournisseurs
à cause de l’appel d’offre qu’elle va publier dans les journaux. Et aussi, il y aura
un contrôle au niveau des dépenses, c'est-à-dire les différentes charges.
Par contre, il va y avoir un allongement et alourdissement d’un processus
d’achat et d’approvisionnement.
Dont le nouveau organigramme se trouve dans l’annexe 11
Section II : transformation en établissement de crédit La CEM ambitionne dans sa vision 2012 de devenir une institution
financière apte à offrir à la clientèle des produits et services bancaires diversifiés
et compétitifs.
La CEM proposera deux types de crédit : crédit pour particulier et pour
PME.
77
Concernant le crédit pour le particulier il peut y avoir un prêt à court terme
comme avance sur salaire, le crédit scolarité pour les financements du cycle de fin
d’étude, le crédit d’équipement pour l’acquisition d’un bien de consommation et
d’équipement et le crédit d’immobilier pour l’acquisition d’un bien immobilier.
Un plan d’épargne pourra exister, ce qui consiste à faire un versement constant
pendant 12 mois par exemple et le 13ème mois l’épargnant obtient du crédit et le
versement continuera.
Pour le crédit PME ou pour les entreprises, le crédit consiste au
financement des acquisitions des investissements en termes d’outil de production
et matériel d’exploitation, au financement du Fonds de Roulement et au
financement des stocks.
Ces crédits peuvent être à Court terme, moyen terme et long terme.
Ce projet de transformation répond au défi 4 de l’engagement 6 du MAP
sur le renforcement du système bancaire et financier à Madagascar dont les
objectifs sont de développer et de veiller au bon fonctionnement d’un système
financier capable de répondre aux besoins de financement à court et à long terme
du secteur privé à un taux d’intérêt abordable et fournir une vaste gamme de
produits financiers à une large proportion de la population. Et parmi les projets et
activités prioritaires du défi 4 de l’engagement 6 de la MAP : « encourager la
création de nouveaux établissements bancaires et financiers, faciliter l’octroi de
licences pour renforcer la concurrence, et encourager la création d’agence dans le
milieu rural. ».
Sur ce, la CEM doit accélérer le plus tôt possible ce projet de
transformation en établissement de crédit.
78
Section III : Création d’une agence mobile
L’agence mobile est une nouvelle politique de distribution de la CEM
pour être plus proche de ses clients et allège les alignements en caisse.
L’agence mobile est une voiture blindée qui comporte deux comptoirs,
l’un pour le versement et l’autre pour le remboursement. Ce projet est appuyé et
financé en 80% par la Caisse d’Epargne Allemande et 20% par la CEM.
Le problème qui peut survenir est l’insécurité.
Section IV : Ouverture de capital :Pour accélérer l’obtention de licence d’une Institution de Microfinance de 3ème
catégorie, la CEM a proposé à l’Etat de faire une ouverture de capital pour au
moins à trois actionnaires. Ceci est décidé lors de l’Assemblée Générale des
Conseils Administratifs et le représentant de l’Etat qui est le Ministre de Finance
et du Budget.
79
Chapitre I I : Rappel théorique sur la comptabilité des
établissements de crédit : Dans ce chapitre, nous allons voir les normes internationales sur la
comptabilité des établissements de crédits que toutes les entreprises qui
appliquent ces activités doivent se conformer pour être jugées, que leurs
informations sont fiables.
Les activités bancaires consistent essentiellement en la collecte de dépôts
du public en vue de distribution de crédits et/ou de placements financiers. Ces
activités sont exposées à plusieurs risques aussi bien opérationnels que
financiers. La comptabilité bancaire doit permettre aux utilisateurs des états
financiers de mieux appréhender les opérations spécifiques d’une banque ou d’une
institution financière assimilée, et en particulier sa solvabilité, sa liquidité,
l’éventail et le degré de risques inhérents à ses activités. (Art 111 de l’Arrêté
n°20469/2004)
Suivant l’art 112-1, 112-2 de l’Arrêté n°20469/2004 du 27 octobre 2004 :
« les dispositions du présent plan comptable s’appliquent aux banques et
institutions financières assimilées, terminologie retenue par les normes
comptables internationales IAS/IFRS. Aux termes de loi bancaire, les banques et
institutions financières assimilées sont regroupées sous une appellation générique
d’établissements de crédit.
Le présent plan comptable consiste un dispositif commun à toutes les
catégories d’établissements de crédit. Des modalités techniques d’application
selon la catégorie, notamment les institutions de microfinance, peuvent être
prises. »
Les principes retenus en matière d’information financière des
établissements de crédit sont :
• Les principes de base
• Les principes spécifiques
80
Section I : les principes de bases : Les opérations et transactions effectuées par les établissements de crédit
ne sont pas soumises à des règles spécifiques ou méthodes, autres que celles
prévues par le Plan Comptable Général, sauf dispositions particulières consignées
dans la PCEC.
Elles sont retenues pour la préparation et la présentation des états
financiers des établissements de crédit, les dispositions fixées par le PCG,
notamment :
• Les conventions comptables de base (en nombre de quatre :
Convention de l’entité, Convention de l’unité monétaire,
Comptabilité d’exercice, Continuité d’exploitation)
• Les principes comptables généraux (en nombre de huit : principes
d’indépendance des exercices, principe d’importance relative ou
seuil de signification, principe de prudence, principe de
permanence des méthodes, principes de coût historique, principe
d’intangibilité du bilan d’ouverture, principe de prééminence de la
réalité sur l’apparence, principe de non compensation);
• Les caractéristiques qualitatives de l’information financière. pour
les besoins de la prise de décision, les états financiers doivent
garantir la transparence sur la réalité de l’entité en présentant une
information complète et utile. (les caractéristiques sont en nombre
de quatre qui sont : l’intangibilité, la pertinence, la fiabilité et la
comparabilité de l’information)
• Les méthodes d’évaluation et comptabilisation ;
• Les définitions et les éléments constitutifs des actifs, passifs,
capitaux propres, charges et produits ;
• La composition et les règles de présentation des états financiers ;
• L’organisation de la comptabilité.
81
Section II : Les principes spécifiques : En plus des dispositions à caractère général, les établissements de crédit
doivent respecter les normes comptables internationales particulières concernant :
• La présentation de l’information financière relative à leurs
activités ; sur tout au niveau du bilan
Pour le PCEC, en plus des dispositions générales définies à l’article
précédent, le bilan des établissements de crédit doit regrouper les actifs et passifs
par nature et les présenter dans un ordre de liquidité relative. Les informations
minimales présentées de façon distincte au bilan sont les suivantes :
A l’actif :
o Trésorerie et solde avec la Banque Centrale ;
o Bons de trésor et autres effets pouvant être mobilisés auprès de la Banque
Centrale ;
o Titre d’Etat et autres titres détenus à des fins de transaction ;
o Placement auprès d’autres banques, prêts et avances accordés à d’autres
banques ;
o Autres placements sur le marché monétaire ;
o Prêts et avances à la clientèle ;
o Titre de placement.
o La CEM utilise un plan de correspondance PCG-PCEC pour faciliter leur
tâche
Au passif :
o Dépôts reçus d’autres banques ;
o Autres dépôts reçus du marché monétaire ;
o Montants dus à d’autres déposants ;
o Certificats de dépôts ;
o Billets à ordre et autres passifs attestés par document ;
o Autres fonds empruntés.
82
Le modèle de bilan sera présenté en annexe 10
• Les définitions, les méthodes d’évaluation et de comptabilisation
des instruments financiers.
Le cadre comptable des établissements de crédit ainsi que le
contenu des états financiers sont adaptés à leur cycle d’exploitation qui
est l’intermédiation financière.
Ainsi, le système comptable au sein de la CEM respecte les normes
préconisées par le PCG 2005 et celle du PCEC : les conventions comptables de
base, les qualités de l’information comptable et les principes comptables
fondamentaux.
Le système comptable suit les conventions comptables de base car :
→ Seule l’unité monétaire en Ariary figure sur ses Etats financiers
c'est-à-dire que lors de la comptabilisation elle est utilisée ;
→ Les opérations sont comptabilisées à la date de ses réalisations
mais non à la date de ses paiements ou encaissements. Car la
date de l’écriture pour la prise en charge est celle de la facture
et pour la date du DAR c’est la date du paiement
→ La CEM continue son activité quelle que soit la situation.
Il respecte aussi les principes comptables fondamentaux parce que :
→ Seuls les charges et les produits de l’année N entrent dans le
calcul du résultat N
→ Il calcule chaque année les amortissements et les provisions
quel que soit son résultat (bénéfice ou perte)
→ Le patrimoine de la société est évalué selon le coût historique,
ainsi le coût sur la base de sa valeur à la date de sa
83
constatation ne tient pas compte des effets des variations de prix ou de
l’évolution du pouvoir d’achats
→ Son bilan de clôture de l’exercice précédent est égal au bilan
d’ouverture de l’année suivante.
Les informations comptables de la CEM respectent la qualité des
informations comptables, ainsi si des chefs d’agence envoient leur EDB pour
être comptabilisé sans facture ou pièce justificative ou avec des factures
photocopiées ; les comptables refusent de donner de chrono pour cette pièce et ne
la comptabilise pas.
Mais en ce moment la CEM n’applique pas encore la spécificité de la
PCEC sur la présentation du bilan par exemple. Durant la présentation des états
financiers, elle les présente en tant que ceux de la PCG 2005 pour la prise de
décision et leur publication.
84
Chapitre III: proposition des solutions Section I : Court terme
→ Nous avons constaté que les immobilisations sont traitées avec Excel à
cause de l’absence d’un logiciel d’immobilisation donc la CEM doit
acheter un logiciel d’immobilisation
→ Donner des formations sur la comptabilité informatisée et la
manipulation du SAGE aux agents DSI qui s’occupent directement de
SAGE et aux comptables
→ Réaliser une mission économique
Section II : Moyen terme
→ Les chefs d’agences qui n’envoient pas la facture originale avec l’EDB
seront pénalisés.
→ Ou chaque agence doit tenir ses comptabilités et les envoyer au Siège
par Mail ou par SAGE tous les jours et envoie les pièces justificatives
chaque fin de semaine ou chaque fin de mois
Section III : Long terme
→ Si La CEM est devenue un établissement de crédit, elle doit
informatiser ses services comme l’utilisation de distributeur
automatique de billet (DAB) et améliorer ses aspects marketing
comme les accueils, la publicité pour être compétitif. Nous admettons
qu’il faut tenir compte des niveaux intellectuels des clients mais il faut
procéder à l’éducation des clients, ceci permet de diminuer la longue
file d’attente.
→ L’implantation de nouvelle agence dans des différentes régions est
souhaitée pour la caisse d’épargne parce qu’il faut se rapprocher des
clients, et aussi pour être compétitive sur le marché car le MAP
encourage la création d’agence en milieu rural. Ce projet demande un
investissement considérable.
→ Comme la CEM projette de se reconvertir en établissement de crédit,
elle va utiliser des chèques que la plupart de ses clients ne sont même
85
pas capable d’utiliser, par conséquent, elle doit diviser en deux parties bien
distinctes son activité. D’une part, maintenir l’activité d’épargne et d’autre
part, instaurer une activité bancaire en son sein. C'est-à-dire avoir deux types
de clients différents.
Section IV : solutions à retenir Les solutions à retenir pour améliorer le système comptable sont :
Faire un investissement sur l’achat d’un logiciel immobilisation
Former les agents comptables et les agents de DSI sur la comptabilité
informatisée et la manipulation du SAGE.
Donner une pénalisation aux chefs qui n’envoient pas la facture et les
pièces justificatives avec l’EDB.
Chaque agence doit tenir ses comptabilités et les envoyer au Siège par
Mail ou par SAGE tous les jours et envoie les pièces justificatives chaque
fin de semaine ou chaque fin de mois
Diviser en deux activités distinctes son activité, d’une part l’activité
d’épargne et d’autre part une activité bancaire
Réaliser une mission économique
4.1 : Faire un investissement sur l’achat d’un logiciel
d’immobilisation :
Un logiciel d’immobilisation assure la gestion complète des biens
et des investissements de l’entreprise.
Le SAGE 1000 offre aussi un logiciel d’immobilisation appelé
« SAGE 1000 immobilisations ». La maitrise des actifs immobilisés passe par la
capacité des gestionnaires à effectuer les bons arbitrages en termes
d’investissements.
Sage 1000 Immobilisations assure la gestion complète des biens
et des investissements de l’entreprise et répond aux exigences légales et fiscales
en vigueur. Organisé autour de quatre fonctions principales (biens, inventaires,
investissements & engagements, taxe professionnelle), ce module permet de
disposer d’une dimension à la fois physique, comptable et fiscale de leurs actifs.
86
Cet investissement demande une sortie d’argent remarquable.
Mais un tel investissement pourrait apporter à la CEM une gestion de temps en sa
faveur.
Supposons que cet investissement coûte 5.000.000 d’Ariary.
Dont le planning est le suivant :
Achat de logiciel se tiendra en mois août 2008 et la formation
aura lieu juste après l’acquisition de logiciel et se fait chaque jour à partir de 8h
dans la salle de conférence du siège de la CEM et se terminera à 16h. Les
participants seront les responsables d’immobilisation au sein du service
comptabilité, un agent du DSI responsable la SAGE et les vingt chefs d’agences.
Tableau N°11 : planning de formation et d’achat
d’un logiciel d’immobilisation Achat du logiciel Mois d’août 2008 Formation Une journée de 8h à 17h avec une heure de pose de 12h à
13h et sur le lieuParticipants 22 dont le responsable d’immobilisation, un agent DSI et les
vingt chefs d’agenceBudget 5 millions d’Ariary pour l’acquisition et la formation, 500
milles Ariary pour les restaurations, hébergements et
déplacements des formés
Ce qui revient à 5.500.000 les dépenses nécessaires pour
cette acquisition de logiciel SAGE 1000 immobilisation.
4. 2 : Former les agents comptables et les agents de DSI sur la
comptabilité informatisée et la manipulation du SAGE
Cette formation sera inclue dans la formation du SAGE 1000
immobilisation pour les participants mais les autres agents comptables, la
formation se déroule au sein de la Caisse d’Epargne et en dehors de l’heure du
travail avec une durée d’une semaine ou cinq jours ouvrables ce qui veut dire que
la CEM doit engager un formateur de préférence venant du SAGE et cette
formation ne perturbera pas le travail.
87
Planning de formation :
Tableau N°12 : planning de formation du SAGE 1000Formation Cinq jours ouvrables au début du mois d’août de 17h a 18h30 et
pour le dernier jour jusqu’à 19hLieu Salle de conférence du siège de la CEMparticipants Les agents comptables et le chef comptable, un agent de DSI Budget 1 million d’Ariary pour la formation et Ar 100.000 pour les frais
de déplacement et restauration des formés
Pour voir la rentabilité de ces investissements c'est-à-dire l’acquisition
d’un logiciel d’immobilisation et la formation des agents comptables sur le SAGE
1000, nous allons calculer le seuil de rentabilité (SR) de la CEM.
Le seuil de rentabilité est le montant du chiffre d’affaires pour lequel il
existe ni bénéfice ni perte c'est-à-dire que le résultat est égal à zéro.
Sa formule est le rapport du produit de la charge fixe (CF) avec le chiffre
d’affaire (CA) et marge sur charge variable (MSCV).
Tableau de répartition des charges en 2008
Tableau N° 13 : tableau de répartition des charges Charges fixes Montant Charges variables Montant en
AR
88
Frais de personnel
Dotation aux
amortissements
Dotations aux
provisions
Autres charges fixes
(assistance
technique de
progiciel,
abonnement
journaux …)
687 200 000
352 920 000
17 800 000
2 400 000
Consommations
(Consommable
informatique, achat
fourniture de bureau)
Charges externes
Autres charges
externes
Impôt et
taxes
Charges
financières
164 348 000
247 380 000
390 200 000
5 160 000
1 496 400 000
TOTAL 1 060 320 000 TOTAL 2 303 488 000
Le chiffre d’affaire estimé en tenant compte des avantages intangibles apportés
par le PGI est de 4 000 000 000Ar
Montant en million d’Ariary :
Tableau N° 14 : Calcul du résultat d’exploitation ou
tableau différentielEléments Montant en Ar
89
CA 4 000 000 000CV 2 303 488 000MSCV 1 696 512 000 CF 1 060 320 000 RST 636 192 000
Le tableau nous montre que le CA diminué de CV et CF nous donne un
résultat positif de 636 192 000 Ar pour l’année 2008
1. calcul de la SR
SR=CF*CA/MS
CV
SR = 1 060 320 000 * 4 000 000 000 / 1 696 512 000
SR = 2 500 000 000
Ar
2. Représentation graphique
Nous représentons le graphe à partir de la relation
R = MSCV – CF
Le SR est atteint lorsque le résultat = 0
Soit, MSCV = CF
D’où, il suffit de représenter les droites d’équations suivantes
y1 = CF (droite constante) y1 = 1. 060. 320. 000
X y2 = 0,424 x
Tableau de variation
=
CAMSCVy2
90
X 0 CAY 0 MSCV
Graphe 3 : Représentation de la zone de bénéfice et de perte
Avec le montant de 2.500.000 d’Ariary la CEM ne réalise ni perte ni
bénéfice.
3. Calcul du point mort (PM)
y2=ax
1 060 320 d 000
SR=2 500 000 ZONE BENEFICE
MSCV
CF y1
0
Y
PERTE
X
91
Le point mort est la date à laquelle l’entreprise atteint le seuil de
rentabilité.
PM= N * SR/CA
N est le nombre de mois de fonctionnement de l’entreprise dans une année,
pour la CEM, N=12.
PM = 12 * 2 500 000 000 / 4 000 000 000
PM = 7.5
Le SR sera atteint le 15 juillet 2009 et après cette date l’activité que la
CEM exerce sera un bénéfice.
4. calcul de la Marge de Sécurité (MS)
Nous allons calculer la Marge de sécurité (MS) qui indique la baisse
possible du Chiffre d’Affaire sans que le résultat devienne déficitaire. Dont sa
formule est :
MS = CA-SR
MS = 4 000 000 000 – 2 500 000 000
MS = 1 500 000 000 Ar
Le CA peut être baissé de Ar 1.500.000.000 sans que le résultat devienne
déficitaire.
Ces investissements peuvent être donc réalisés car il n’apporte pas de
déficit pour la CEM et elle peut réaliser un bénéfice au-delà de 15 juillet Et ces
investissements apportent une compétence pour les personnels et un gain de temps
pour la réalisation de leurs travaux.
Des personnels compétents sont utiles pour le développement de
l’entreprise.
92
Selon un principe de base de management, le rendement d’une
personne est fonction du niveau de compétence et de sa motivation. Ce principe a
été expliqué par la formule suivante :
EFFICACITE = f (COMPETENCE + MOTIVATION)
Dont « f »est une variable
Selon ce principe aucune tâche ne peut être accomplie avec succès si la personne
qui en est chargée ne possède pas la compétence. Quel que soit le degré d’intelligence, et
d’aptitude d’une personne, sa compétence ne suffit pas à lui permettre d’atteindre une
forte productivité. Pour y parvenir la personne doit être également motivée.
4. 3 : Chaque agence doit tenir ses comptabilités
Pour alléger les circuits de l’EDB ou facture il est préférable de
procurer à chaque agence un logiciel SAGE pour qu’il puisse comptabiliser
ses opérations et c’est par la suite qu’il envoie au siège ou plus précisément à
la Direction Financière pour une comptabilisation globale.
Son circuit devient comme suit :
Figure 7 : circuit de l’EDB des agences proposé
Agence Direction Financière inspection
Concernant les budgets, chaque agence ou service doit avoir son propre
budget et c’est à leur tour de le gérer mais par contre s’il existe un besoin imprévu
comme un besoin de réparation de l’immeuble par exemple dû à un événement
extraordinaire, l’agence doit suivre les circuits antérieurs.
Et c’est après la comptabilisation que le DCG consulte les budgets.
Facture
Pièces justificatives
Comptabilisation Comptabil
isation globale
Vérification
Classement des factures
93
En ce qui concerne les EDB des services ou directions il est préférable de
suivre les circuits antérieurs mais avec un délai très court. La circulation du
document doit se faire en un jour.
Mais avant l’application de cette nouvelle procédure les comptables
doivent former l’assistant et le chef d’agence sur la tenue de la comptabilité et
cette formation a pour but d’appliquer les formations eues pour les comptables.
4.4 : Diviser en deux activités distinctes son activité, d’une part l’activité
d’épargne et d’autre part une activité bancaire
Comme la CEM est connue comme une établissement d’épargne
depuis ces 90 années d’existence et que le niveau intellectuel de la plu part
de ses clients est inférieur, il est préférable de tenir cette activité pour
garder ses clients d’une part, mais par contre, comme elle projette de
devenir un établissement de crédit, elle peut pratiquer une activité bancaire
d’autre part.
Pour cette division d’activité, le système comptable sera tenu
ensemble mais avec des comptes bien précis. Et comme les comptables
sont déjà habitués à l’utilisation du PCEC, cette division d’activité n’est
pas un problème en terme de comptabilité.
4.5 : Réaliser une mission économique :
Presque tout les Caisse d’Epargne dans le monde ont une mission
économique c'est-à-dire contribuer au développement de son pays. Prenons
l’exemple du Caisse d’Epargne France, elle ne paye pas d’impôt mais par contre
elle verse 10% de son bénéfice pour la construction d’un stade municipale ou des
projets pour les jeunes.
Ainsi la CEM doit contribuer au développement économique de
Madagascar comme la construction d’un école ou d’un hôpital ou encore être en
partenariat avec des entreprises de construction routière. Tout ce projet va
répondre aux engagement de la MAP est les prioritaires.
94
Tableau N° 15 : Timing pour les solutions proposées :
Programme Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre DécembreAchat de logiciel
Formation sur SAGERéaliser une mission économique Tenue de la comptabilité par
chaque agence
Légende :
: Débute à cette date
: Durant cette date
Concernant la division de l’activité en deux distinct, elle sera praticable lors de la réalisation du projet de
convertissement en établissement de crédit.
La CEM possède des projets pertinents pour son avenir. Du fait qu’elle en écoute de son environnement. La pratique de la
spécificité de la PCEC serait un atout pour la CEM due à la facilité de lecture de ses états financiers et de prise de décision. Des solutions sont
proposées pou l’amélioration de son système comptable qui sera avantageux et rentable pour la CEM.
95
ConclusionL’historique de la CEM, est passé par plusieurs événements qui l’ont beaucoup aidé à
surmonter les problèmes et devenir une solide société comme elle l’est aujourd’hui.
La CEM est une entreprise vitale qui s’est développée dans le temps. Elle est l’une des
grandes sociétés d’Etat qui atteint sa quatre-vingt-dix (90ème) année d’existence sans privatisation, du
fait de son nouveau statut juridique SA qui lui a permis d’être ouverte à un avenir meilleur ; à sa bonne
organisation et aussi à ses activités bien déterminées.
La mention de la « Caisse d’Epargne de Madagascar » évoque une image d’épargne et de
simplicité dans l’esprit des gens. Ceci est dû par aux activités, aux produits et aux services qu’elle
offre à ses clients.
Par l’image fidèle que son système comptable reflète, la CEM a pu conclure des accords avec
plusieurs partenaires comme la USAID, la MCA et tant d’autre. Tel système permet aussi au décideur
de prendre une décision et d’analyser les situations à posteriori.
Son système comptable est en cohérence avec son organisation, son statut et ainsi que ses
activités. Il respecte la norme internationale de la comptabilité c'est-à-dire les principes comptables,
les conventions comptables de base et les caractères qualitatives des états financiers.
Elle ne cesse d’évoluer en utilisant les nouvelles technologies pour améliorer son système
comptable par le biais du pro logiciel Sage 1000.
Un système est comme une machine qui pourrait avoir son point fort et aussi son point faible.
C’est à partir de ces points faibles que nous avons proposé des solutions, pour l’amélioration du
système comptable de la CEM.
Comme toute entreprise, la CEM pense à son avenir et veut être encore plus concurrent,
conquérir des nouveaux marchés et être plus proche de ses clients. C’est dans ce
sens qu’elle va mettre en place une agence mobile qui est un nouveau mode de distribution existant à
Madagascar, la PRMP ou Personne Responsable Marché Public, du fait qu’elle est encore sous tutelle
de l’Etat pour bien choisir ses fournisseurs et le plus important est le fait qu’elle projette de devenir un
établissement de crédit d’ici quelques années pour répondre au besoin de ses clients.
En raison de ses perspectives suscités et ses objectifs qui sont le fait de satisfaire les besoins
de ses clients et d’en conquérir, nous avons rappelé la théorie de la comptabilité des établissements de
crédit pour que la CEM s’habitue et s’entraîne à son utilisation afin qu’elle puisse réaliser ses objectif
La comptabilité joue un rôle très important dans la société de la CEM, sa transformation en
établissement de crédit lui assure un avenir meilleur et lui permet d’être plus proche de ses clients.
Au vu des analyses effectuées, n’est- il pas envisageable de réaliser d’une part l’étude de
maximisation de recette, parallèlement à la minimisation des dépenses et d’autre part de penser à une
éventuelle implantation d’autres agences de la CEM à part les vingt agences déjà existantes. Quel sera
le changement apporté par la transformation en établissement de crédit surtout au niveau de la
comptabilité ?
BIBLIOGRAPHIE• Charles Groc de Salmiech, La Comptabilité facile pour tous Editions de Viecchi ;
365 pages, SA Paris 2002 nouvelles éditions
• E. Veteau, V.Raffy, Y. Diallo, Gestion comptable 400 pages Editions Foucher, Paris
1997
• Guide annoté du Plan Comptable de l’Etablissement de Crédit 2005
• Guide annoté du Plan Comptable Général 2005 Imprimerie Nationale 2005
• Mercier, Belzier, Rejean, Analyse et gestion financière, 873 pages Québec PUQ,
1996
• Pierre Verminen, Finance d’Entreprise 465 pages Editions Dalloz 1996
• RATSITOARY (A) (Ancien Elève de l’ ENNET ; Professeur à l’ INSCAE).
Comptabilité Financière I 253 pages Imprimerie ONY SOA, 4ème semestre 2004
• Annexe 1 : organigramme CEM
• Annexe 2 : fiche d’imputation
• Annexe 3 : EDB
• Annexe 4 : BILAN de la CEM
• Annexe5 : Le compte de résultat de la CEM
• Annexe 6 : Tableaux de flux de trésorerie
(Méthode indirecte)
• Annexe7 :Etat de variation des capitaux propres
• Annexe 8 : brouillon de caisse
• Annexe 9: cadre applicable au PCEC
• Annexe 10: BILAN sur le PCEC
• Annexe 11: nouveau organigramme avec le
PRMP
Annexe 1 : organigramme CEMConseil d’Administration
Service Contrôle et suiviDirection Contrôle
De Gestion
Service Juridique et Contentieux
DG
Directeur Audit
Interne
Direction des
Service Inspection et Procédure
Service Méthodes Organisation Procédure
Service MKT
Service Etude Recherches Développement
DG Adjoint
Direction
Financière
Direction de
Réseau d’Exploitation
Direction de l’Administration Générale
Direction de
Système d’Information
Service Relation
Publique
Service
Comptabilité
Service
Trésorerie
Service
Zone
Service
Qualité des données
Western Union
Service
Logistique
Approvision
nement
Service
Ressources
Humaines
Service
Archives et
Documentatio
Service Administration
Système et Réseau
Service Etude d’Exploitation
Annexe 2 : Fiche d’imputation
ANNEXE 3 : EXPRESSION DE
BESOINCAISSE D’EPARGNE
DE EXPRESSION DE BESOIN
MADAGASCAR
N° 00551
Je soussigné……………………………………………………………………..
Agissant en qualité de…………………………………………………………..
Exprime le besoin d’effectuer un engagement financier dont l’objet consiste à :
-
-
-
Montant en lettres…………………………………………………………….
Le Directeur approbation
Fait à Antananarivo le,
Annexe 4 : BILAN de la CEMACTIF NOTE MONTANT
AU 31/12/20N
MONTANT AU 31/12/20N-1
PASSIF NOTE MONTANT AU 31/12/20N
MONTANT AU 31/12/20N-1
ACTIFS NON CORANTSEcarts d’acquisition(Amortissements)Immobilisations incorporelles(Amortissements)Immobilisation corporelle(Amortissements)Immobilisations en coursImmobilisations financières
CAPITAUX PROPRESCapital émisRéserves légalesReport à nouveauRésultat de l’exerciceTOTAL DES CAPITAUX PROPRESPassifs non courantsRefinancementSubventions d’équipementProvisions pour risques
TOTAL ACTIFS NON COURANTSACTIFS COURANTSCréances et emplois assimilésClients sur opération de refinancementAutres créances et actifs assimilés(provisions)Charges constatés d’avanceTrésorerie et équivalent d trésoreriePlacements et autres équivalents de trésorerieTrésorerie (fonds en caisse et dépôts à vue)
TOTAL PASSIF NON COURANTPassif courantCompte d’épargneCSR (Compte Spécial Retraite)SCE (Compte Spécial Epargne)Livret d’épargneDettes à court termeFournisseurs et comptes rattachésPersonnel créditeurEtat créditeurProduits constatés d’avance(Provisions)Autres dettesCompte de régularisation passifCompte de trésorerie découvert
TOTAL ACTIFS NON COURANTS
TOTAL DES ACTIFS
TOTAL PASSIF COURANTTOTAL DES PASSIFS
Annexe5 : Le compte de résultat de la CEM (par nature)RUBRIQUES NOTE MONTANT au
31/12/N
MONTANT au
31/12/N-1Revenus servis par le trésor CDC et autres
placementsRevenus et placement BTA
Commissions WUI : Production de l’exercice
Achats consommés
Intérêt servis aux épargnantsServices et autres consommationsII : Consommation de l’exercice
III : Valeur Ajoutée d’exploitation
Charges de personnelImpôts, taxes et versements assimilésIV : Excédent Brut d’exploitation
Autres produits opérationnelsAutres charges opérationnelles
Dotations aux amortissements, provisions et
pertes de valeurs
Reprises sur provision et pertes de valeurV : Résultat Opérationnel
Produits financiersCharges financières
VI : Résultat FinancierVII : Résultat avant impôtImpôts exigibles sur résultatImpôts différés (variation)
Total produit des activités ordinairesTotal charge des activités ordinaires
VIII : Résultat net des activités ordinairesÉléments extraordinaires (produit)Eléments extraordinaires (charge)
IX : Résultat extraordinaireX : Résultat net de l’exercice
Annexe 6 : Tableaux de flux de trésorerie (Méthode indirecte)
RUBRIQUES EXERCICE 20N
Flux de trésorerie liés à l’activité :
Résultat net de l’exercice
Ajustement pour :
-Amortissement et provision
-Variations des impôts différés
-Variation des subventions d’équipement
-Variation des clients sur opération de refinancement
-Variation des autres créances
-Variation des épargnants
-Variation des épargnants et autres dettes
-Plus ou moins value de cession, nettes d’impôtsFlux de trésorerie générée par l’activité (A)Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement
Décaissement sur acquisition d’immobilisations
Encaissement sur cessions d’immobilisations
Incidence des variations de périmètre de consolidation
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Dividendes versés aux actionnaires
Augmentation de capital en numéraire
Emission d’emprunt
Subvention d’équipement
Remboursement d’empruntFlux de trésorerie liés aux activités de financement (C)
Variation de trésorerie de la période (A+B+C=
Trésorerie d’ouverture
Trésorerie de clôture
Incidence des variations de cours des devises
Variation de trésorerie
Annexe 7 : Etat de variation des capitaux propres
RUBRIQUES Capital
social
Primes et
réserves
Ecart
d’évaluation
Résultat Report à
nouveau
Total
Solde au 31
décembre 20n-2Changement de
méthode comptable
Correction d’erreur
Autres produits&
charges
Affectation du
résultat 20N-2
Opération en capital
Résultat net de
l’exercice 20N-1Solde au décembre
20N-1Changement de
méthode comptable
Correction d’erreurs
Autres produits &
charges
Affectation du
résultat 20N-1
Opération en capital
Résultat net de
l’exercice 20NSolde au 31
décembre 20N
ANNEXE 8 Brouillon de caisseCAISSE D’EPARGNE RCTO N°…….
DE BROUILLON DE CAISSEMADAGASCAR
SERVICE TRESORERIE Journée du……
RECETTESFacture IMPUT REF LIBELLE OBS MONTANT
TOTAL DES RECETTES A REPORTER……………………………….
DEPENSESFacture IMPUT REF LIBELLE OBS MONTANT
SOUS TOTAL DES DEPENSES A REPORTER…………………………
Annexe 9: cadre applicable au PCECCompte de situation
Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 510 : valeurs en
caisse
2 : prêt et avance à
la clientèle
30 : succursales et
agences
40 : Titre
d’investissement
50 : produits et
charges différés
hors cycle
d’exploitation11 : banque centrale 21 : compte de la
clientèle
31 : débiteurs te
créditeurs divers
41 : prêts
subordonnés12 : bon de trésor et
titre assimilés
32 : compte de
régularisation
42 :
immobilisations
52 : fonds de
garanties13 : établissement
de crédit
33 : compte
d’encaissement
43 : immobilisation
en cours14 : autre institution
financières
24 : opération sur
fonds privés
affectés
34 : compte de
position de change
54 : emprunts et
titres subordonnés
25 : opération sur
fonds publics
affectés
35 : portefeuille de
transaction
16 : opération
internes- trésorerie
réseau
26 : créances
immobilisées
36 : versement
restant à effectuer
sur titre
56 : capital,
réserves et assimilés
17 : créances
litigieuses,
douteuses et
contentieuses
27 : créances
litigieuses,
douteuses et
contentieuses
37 : créances
litigieuses,
douteuses et
contentieuses48 : amortissements
des immobilisations
58 : report à
nouveau19 : perte de valeur-
compte de
trésorerie
29 : perte de valeur-
comptes
d’opérations avec la
clientèle
39 : perte de valeur
sur autres comptes
financiers
49 : pertes de
valeur- compte de
valeurs
immobilisées
59 : résultat net
Compte de gestion Compte hors- bilan
60 : charges d’intérêt 70 : produits d’intérêt
61 : charges d’honoraires et de
commissions
71 : produits d’honoraires et de
commissions
91 : engagements donnés en faveur
ou pour le compte d’établissements
de crédit62 : charge sur instruments
financiers
72 : produits sur instruments
financiers
92 : engagements reçus
d’établissements de crédit63 : charges sur monnaies
étrangères
73 : produits sur monnaies
étrangères
93 : engagements en faveur ou
pour le compte de la clientèle64 : autres charges opérationnelles 74 : autres produits opérationnels 94 : comptes de position de change
hors- bilans65 : charges administratives
générales76 : subvention d’exploitation 96 : garanties reçues de l’Etat ou
d’autres organismes publique67 : éléments extraordinaires
(charges)
77 : éléments extraordinaires
(produit)
97 : engagements de crédit- bail
68 : dotation aux comptes
d’amortissements, provisions pour
perte de valeur
78 : reprises de provisions 98 : opérations sur titres
Annexe 10: BILAN sur le PCEC
Annexe 11: nouveau organigramme avec le PRMP Conseil d’Administration
Service Contrôle
et suiviDirection Contrôle
De Gestion
Service Juridique et
Contentieux
DG
Directeur Audit
Interne
Direction des
Etudes
Service Inspection et Procédure
Service Méthodes Organisation Procédure
Service MKT
Service Etude Recherches Développement
DG Adjoint
Direction
Financière
Direction de
Réseau d’Exploitation
Direction de l’Administration
Générale
Direction de
Système d’Information Service Relation
Publique
Service
Comptabilité
Service
Trésorerie Service
Zone
Service
Qualité
des
données
Western
Union
Service
Logistique
Approvisionnement
Service
Ressources
Humaines
Service
Archives et
Documentation
Service
Administration
Système et
Réseau
Service Etude d’Exploitation
Personne Responsable du Marché
Publique
Table de matièreRemerciement
Avant propos
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Sommaire
Introduction
Page
PARTIE I : Généralité sur la CEM …………………… 1Chapitre I: Présentation de la CEM …………………… 2
Section I : Identification de la CEM …………………… 2 Section II : Historique …………………… 5
Section III : Missions et Objectifs …………………… 83.1 : les mission des Caisses d’Epargne 8
3.2 : Les missions de la CEM ……………………… 8 3.3 : Les objectifs de la CEM ……………………… 9
Chapitre II : Activités …………………… 11
Section I : Activités annexes et activités principales …………………… 111.1 Les activités principales de la CEM ……………………… 11
1.2 Les activités annexes de la CEM ……………………… 15Section II : Sources de revenus …………………… 16
2.1 Le Bon de Trésorerie par Adjudication ……………………… 162.2 Le Compte de Dépôt par Cautionnement ……………………… 17
2.3 Le Fonds d’Investissement pour l’Entreprise Favorable à
l’Environnement ……………………… 182.4 La Western Union ……………………… 18
Chapitre III : Structure organisationnelle ……………………… 19Section I : Organigramme de la CEM ……………………. 19Section II : Les missions des différentes directions …………………… 19Section III: Structure fonctionnelle …………………… 23
PARTIE II : Analyse du système comptable au sein de la
CEM
………………… 28
Chapitre I : Organisation de la direction financière ………………… 30Section I : Organigramme de la direction financière …………………….. 30Section II : Attributions et responsabilité de chaque service ….............................. 32
2.1 Le service de trésorerie ……………………… 32 2.2 Le service comptabilité ……………………… 33
Section III : Les documents utilisés …………………… 35Chapitre II : Traitements comptables de la CEM …………………… 48
Section I : Comptabilisation de la dépense ……………………… 481.1 Les différentes charges ……………………… 48
1.2 Les écritures comptables ……………………… 48Section II : Comptabilisation des recettes …………………… 61
2.1 Les différentes recettes ……………………… 61 2.2 Les écritures comptables ……………………… 61
Section III : Passage des comptes du PCG 2005 au PCEC …………………….. 64 3.1 Le PCG et PCEC ……………………… 64
3.2 Les écritures comptables ……………………… 68Chapitre III : Système d’information (SAGE) …………………... 73
Section I : Système d’information en générale …………………….. 73Section II : Système d’information SAGE Ligne 1000 ………………… 73Partie III : proposition des suggestions …………………… 77
Chapitre I : Les perspectives à venir …………………… 78Section I : création du Personne Responsable de Marché Publique …………………….. 78Section II : transformation en établissement de crédit ……………………… 78Section III : création d’un agence mobile …………………… 80 Section IV : ouverture de capital ……………………… 80
Chapitre II : Rappel théorique sur la comptabilité des
établissements de crédit
…………………… 81
Section I : Les principes de base …………………… 82 Section II : Les principes spécifiques ……………. ……… 83
Chapitre III: proposition des solutions …………………… 86Section I : Court terme …………………… 86Section II : Moyen terme …………………… 86Section III : Long terme ……………………… 86Section IV : solution à retenir …………………… 87
4.1 : Faire un investissement sur l’achat d’un logiciel d’immobilisation :
…………………… 87
4.2 : Former les agents comptables et les agents de DSI sur la
comptabilité informatisée et la manipulation du SAGE …………………….. 88
4. 3 : Chaque agence doit tenir ses comptabilités …………………….. 944.4 : Diviser en deux activités distinctes son activité, d’une part
l’activité d’épargne et d’autre part une activité bancaire …………………… 95
4.5 : Réaliser une mission économique : ……………………. 95
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Table de matière