6
« PSYCHÉ EST CORPORELLE, N'EN SAIT RIEN » Jacques André P.U.F. | Revue française de psychanalyse 2010/5 - Vol. 74 pages 1475 à 1479 ISSN 0035-2942 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- http://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2010-5-page-1475.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour citer cet article : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- André Jacques, « « Psyché est corporelle, n'en sait rien » », Revue française de psychanalyse, 2010/5 Vol. 74, p. 1475-1479. DOI : 10.3917/rfp.745.1475 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Distribution électronique Cairn.info pour P.U.F.. © P.U.F.. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. 1 / 1 Document téléchargé depuis www.cairn.info - ubc - - 142.103.160.110 - 11/05/2012 00h46. © P.U.F. Document téléchargé depuis www.cairn.info - ubc - - 142.103.160.110 - 11/05/2012 00h46. © P.U.F.

André, Jacques - Psyché est corporelle, n'en sait rien

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: André, Jacques - Psyché est corporelle, n'en sait rien

« PSYCHÉ EST CORPORELLE, N'EN SAIT RIEN » Jacques André P.U.F. | Revue française de psychanalyse 2010/5 - Vol. 74pages 1475 à 1479

ISSN 0035-2942

Article disponible en ligne à l'adresse:

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2010-5-page-1475.htm

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pour citer cet article :

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------André Jacques, « « Psyché est corporelle, n'en sait rien » »,

Revue française de psychanalyse, 2010/5 Vol. 74, p. 1475-1479. DOI : 10.3917/rfp.745.1475

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Distribution électronique Cairn.info pour P.U.F..

© P.U.F.. Tous droits réservés pour tous pays.

La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites desconditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votreétablissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière quece soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur enFrance. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

1 / 1

Doc

umen

t tél

écha

rgé

depu

is w

ww

.cai

rn.in

fo -

ubc

-

- 14

2.10

3.16

0.11

0 -

11/0

5/20

12 0

0h46

. © P

.U.F

. D

ocument téléchargé depuis w

ww

.cairn.info - ubc - - 142.103.160.110 - 11/05/2012 00h46. © P

.U.F

.

Page 2: André, Jacques - Psyché est corporelle, n'en sait rien

8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1474 / 17928 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1474 / 1792 8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1475 / 1792

IV – Vie d’âme et métapsychologie

« Psyché est corporelle, n’en sait rien »

Jacques anDré

La formule de Freud, et le déplacement que Françoise Coblence lui fait subir : « Psyché est étendue/Psyché est corporelle », peut s’entendre comme ce qu’il advient du dualisme âme‑corps vu de l’intérieur de l’expérience ana‑lytique. La psychanalyse, tout au moins dans sa filiation freudienne, reste fon‑damentalement, dualiste si ce n’est que ce mot « dualisme », revêt alors un tout autre sens que celui que lui accorde une métaphysique naïve, plus reli‑gieuse d’ailleurs que philosophique. Ce dualisme naïf – mais Descartes n’y échappe pas – oppose des substances qu’il objective en des natures différentes. Tout naïf qu’il soit, il n’en formate pas moins la pensée occidentale commune depuis deux millénaires et il ne serait pas difficile d’en repérer la trace, aussi bien chez Freud que chez chacun d’entre nous. L’une des lignes de force du rapport et de la conférence de Françoise Coblence est précisément de tenir l’exigence dualiste propre à la vie psychique contre le dualisme substantiel.

Ce point de vue, on peut le décliner depuis les formes dualistes les plus dif‑férenciées, celles de la théorie, jusqu’aux formes les plus élémentaires, celles dont témoignent a contrario les psychopathologies alimentaires. Théorie et pratique du conflit psychique, la psychanalyse est « par essence » dualiste. L’épisode freudien le plus intéressant de ce point de vue est peut‑être ce qui se passe au moment de l’introduction du narcissisme. Si le moi n’est pas seu‑lement le lieu de l’autoconservation mais aussi une instance libidinale, le monisme menace, un monisme à la Jung, celui du tout‑libido. D’où l’intro‑duction d’un dualisme provisoire, en attendant celui de la deuxième topique, entre libido du moi et libido d’objet – la psychanalyse, elle‑même, reste‑t‑elle à l’abri du risque qu’il y a à substantialiser un dualisme nécessaire à la vie psychique comme à la théorie ? Rien n’est moins sûr, notamment dans une certaine façon très métaphysique de concevoir le couple pulsion de vie/pulsion de mort.

Doc

umen

t tél

écha

rgé

depu

is w

ww

.cai

rn.in

fo -

ubc

-

- 14

2.10

3.16

0.11

0 -

11/0

5/20

12 0

0h46

. © P

.U.F

. D

ocument téléchargé depuis w

ww

.cairn.info - ubc - - 142.103.160.110 - 11/05/2012 00h46. © P

.U.F

.

Page 3: André, Jacques - Psyché est corporelle, n'en sait rien

8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1476 / 1792

1476 Jacques André

8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1476 / 1792 8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1477 / 1792

Le monisme écrase les différences, le dualisme permet de penser, d’oppo‑ser, de dialectiser, de conflictualiser ; il permet qu’une analyse ait lieu. On peut faire l’hypothèse que ce qui s’impose à la théorie est d’abord une exi‑gence pour la vie psychique en général, une condition de sa dynamique, éven‑tuellement de sa santé. L’image du bébé anorexique me semble exemplaire. Voilà un être humain à peine né qui prend en quelque sorte au pied de la lettre la théorie psychanalytique. Lui aussi sait, en symptôme sinon en théo‑rie, que rien ne distingue manger d’incorporer, ingérer d’introjecter, méta‑boliser de s’identifier. Il sait que le lait que l’on veut lui faire avaler est un poison d’angoisse, de passion ou de haine. Et dans une logique, devenue aussi folle que paradoxale, il tente de rétablir l’ordre du besoin contre celui de la pulsion en refusant toute ingestion, toute ingérence. L’anorexique deve‑nue adulte témoigne à sa manière que Psyché est corporelle, et qu’elle ne le sait que trop. À l’inverse, la santé du moi, celle dont témoigne notamment une certaine plasticité identificatoire (et plasticité n’est pas labilité), suppose que le moi ne sache plus rien (au sens du refoulement) de l’opération soma‑tique avec laquelle elle s’est d’abord confondue. Je pense à ce mot étonnant d’une adolescente anorexique : « Ce n’est pas manger le problème, ce que je ne supporte pas c’est métaboliser. »

Il reste que « Psyché est corporelle, n’en sait rien » est une formule rela‑tive. Ici, elle définit la santé, en indiquant des processus de différenciation entre psyché et corps suffisamment accomplis pour permettre une activité de parler, de penser, d’imaginer qui ne soit pas menacée à tout instant de se traduire en actes du corps – la différenciation psyché/corps s’opère mais sur un mode qui n’est pas celui de l’exclusion binaire, sans que psyché et corps perdent le contact. Mais la même formule peut tout aussi bien signer la pathologie, des deux côtés : faute d’« ignorance » (il n’est d’acte corporel qui ne puisse deve‑nir une menace de destruction psychique : manger, boire, déféquer, respirer, copuler, se reproduire, dormir…), ou, à l’inverse, quand l’ignorance s’absolu‑tise et tourne à l’isolation ou au clivage, depuis la distinction obsessionnelle de l’âme et du corps, du haut et du bas, jusqu’au délire d’immortalité.

Je me contenterais de brièvement noter quelques points de débat que la réflexion de Françoise Coblence permet de faire progresser.

1/ « Psyché est corporelle, n’en sait rien », est une formule spécifiquement psychanalytique, propre à son champ théorique et pratique. En même temps que j’écris, mon cerveau opère des milliers d’opérations neuronales, et mes cellules meurent par millions (six millions à la seconde), conformément au phénomène de l’apoptose. De tout cela, ma psyché ne sait rien, mais ce n’est évidemment pas du tout au même sens. Le refoulement, l’isolation, le clivage, le déni n’y sont pour rien… La référence au corps, au soma ne peut pas ne pas

Doc

umen

t tél

écha

rgé

depu

is w

ww

.cai

rn.in

fo -

ubc

-

- 14

2.10

3.16

0.11

0 -

11/0

5/20

12 0

0h46

. © P

.U.F

. D

ocument téléchargé depuis w

ww

.cairn.info - ubc - - 142.103.160.110 - 11/05/2012 00h46. © P

.U.F

.

Page 4: André, Jacques - Psyché est corporelle, n'en sait rien

8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1476 / 17928 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1476 / 1792

1477« Psyché est corporelle, n’en sait rien »

8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1477 / 1792

appeler la rencontre avec la biologie et la médecine, encore faut‑il que ce ne soit pas au prix de la confusion des catégories. Exemple récent, une discussion avec le biologiste Jean‑Claude Ameisen, spécialiste du phénomène de la mort cellulaire. Il souligne volontiers le génie des intuitions freudiennes dévelop‑pées dans Au‑delà du principe de plaisir. Mais, ajoute‑t‑il, pour que nous (bio‑logistes et psychanalystes) soyons vraiment d’accord, c’est‑à‑dire que nous parlions le même langage, il y a deux mots dont il faudrait se débarrasser : « pulsion » et « mort »…

2/ Pulsion est une notion psychanalytique, seulement psychanalytique, métaphore de la violence de la chose psychique. De tout notre appareil concep‑tuel, elle est sans doute celle qui est la plus menacée par la substantialisation, autrement dit par la métaphysique. Si la pulsion était biologique, il y a belle lurette que les biologistes s’en seraient aperçus. Que la pulsion utilise toutes les ressources énergétiques du corps biologique ne signifie en rien qu’elle y trouve sa source. La pulsion a sa source dans le corps, si ce n’est que celui‑ci, à l’image du corps du bébé anorexique, est de part en part constitué par les tra‑ces, les empreintes du fantasme, et que celles‑ci ne sont pas dissociables de la rencontre intersubjective avec l’inconscient des adultes. La pulsion, quand elle est décrite comme force biologique cherchant délégation dans le psychique, est, en psychanalyse, un des restes les plus évidents du dualisme âme‑corps dans ce qu’il a de plus métaphysique et de plus naïf.

3/ La psychanalyse est‑elle jamais confrontée au corps, tel qu’on l’entend en biologie et en médecine ? La distinction corps/soma peut‑elle ici nous aider ? Il y a plusieurs entrées possibles à cette question, j’en retiens deux : la rencontre avec le patient dit psychosomatique et celle avec le patient atteint d’une maladie organique avérée. Je reçois Jean en analyse. Il est atteint d’une maladie auto‑immune de la pire espèce, les traitements existants ne l’ont pas entamée, avec ce que cela laisse planer de pronostic sinistre : désorganisation des grandes fonctions et cancer. Longtemps tenue à la marge, la maladie n’a pas empêché l’analyse de cet homme hystérique de déployer son mouvement. Jusqu’à ce que l’aggravation impose le discours de la plainte et n’enraye le processus analytique. La valeur psychothérapique demeure : la cure est le seul endroit où il se plaint sans limites, ce qu’il évite à ses proches. Mais l’ana‑lyse n’y trouve plus son compte, d’abord parce que la réalité médicale s’est substituée à la réalité psychique, ensuite parce que je n’arrive plus à rester analyste : je reçois sa plainte, je m’ennuie, je n’associe plus. Où l’on retrouve le problème technique fort complexe évoqué par Freud : quelle possibilité psy‑chique avons‑nous de nous identifier à celui qui souffre non dans sa chair (le corps érogène), mais dans son corps biologique ? Dans les cas évoqués par Michel de M’Uzan de la poursuite d’un travail analytique avec des patients

Doc

umen

t tél

écha

rgé

depu

is w

ww

.cai

rn.in

fo -

ubc

-

- 14

2.10

3.16

0.11

0 -

11/0

5/20

12 0

0h46

. © P

.U.F

. D

ocument téléchargé depuis w

ww

.cairn.info - ubc - - 142.103.160.110 - 11/05/2012 00h46. © P

.U.F

.

Page 5: André, Jacques - Psyché est corporelle, n'en sait rien

8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1478 / 1792

1478 Jacques André

8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1478 / 1792 8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1479 / 1792

cancéreux en phase terminale, on voit bien que ce qui rend possible cette pour‑suite est un déni partagé de la mort proche, de la maladie mortelle et une mise à l’écart de la plainte.

Le malade dit « psychosomatique » pose d’autres problèmes. Le car‑diologue reçoit un patient hypertendu, bel et bien menacé par l’infarctus et la mort brutale, mais pour lequel tous les traitements habituellement effi‑caces restent sans effet. Parce que c’est un médecin averti, il enjoint son patient de consulter un psychanalyste. Celui‑ci n’est guère plus avancé que son confrère ; les instruments dont il dispose (le conflit psychique, l’asso‑ciation, le fantasme, le rêve, les représentations préconscientes, les activités sublimatoires…) se révèlent quasi inexistants ou inopérants. La pensée reste actuelle, factuelle et opératoire. Inutile ici d’espérer que suggérer au patient qu’il « en a gros sur le cœur » puisse avoir quelque effet. Le cardiologue et le psychanalyste ont affaire à une machinerie folle, ici le système cardio‑ vasculaire, et aucun des deux ne dispose dans son outillage de base des outils nécessaires. Comme si le système cardio‑vasculaire, faisant cavalier seul, relevait d’un ordre qui ne serait ni physiologique ni psychique. Comme on sait, tout n’est pas perdu pour autant, et s’il existe une solution, elle est plu‑tôt du côté du psychanalyste… et du transfert. Le transfert ne fait pas défaut entre le cardiologue et son malade, si ce n’est que ce n’est pas un levier uti‑lisable, il n’est pas un instrument de la technique médicale. Quand il est au contraire, avec le contre‑transfert, particulièrement sollicité, un pilier de la méthode analytique. Il arrive, dans les cas favorables, que l’actualité trans‑férentielle en devenant conflictuelle permette d’ouvrir sur la remémoration et de décharger la machine de sa folie.

Le mot soma est ici précieux, pour se distinguer du corps, celui qui porte les traces de la sexualité infantile. Si ce n’est que ce n’est pas non plus le soma du médecin. Somaticien et psychosomaticien, sous le même mot, ont affaire à deux « réalités » différentes. La différence corps/soma, comme la différence psyché/corps sont internes au champ de l’expérience psychanalytique. À noter que la pensée « psychosomatique » en psychanalyse n’est pas moins dualiste qu’une autre, ce n’est jamais le soma dans sa totalité, son unité, qui est envi‑sagé mais ce qui s’en distingue par sa démesure et sa folie, sa part maudite.

4/ Dernier point, particulièrement sollicité par la conférence de Françoise Coblence, le contre‑transfert comme lieu de passage entre corps et psyché. Le patient parle, le corps de l’analyste s’endort, s’agite, se fatigue, s’excite… Tout se passe comme si le contre‑transfert opérait un mouvement de dédiffé‑renciation, comme s’il retrouvait les formes d’une expression non ou prélanga‑gière. Le contre‑transfert signe que la régression a changé de camp, qu’elle ne peut se poursuivre qu’à passer par l’inconscient de l’analyste, qu’à retrouver

Doc

umen

t tél

écha

rgé

depu

is w

ww

.cai

rn.in

fo -

ubc

-

- 14

2.10

3.16

0.11

0 -

11/0

5/20

12 0

0h46

. © P

.U.F

. D

ocument téléchargé depuis w

ww

.cairn.info - ubc - - 142.103.160.110 - 11/05/2012 00h46. © P

.U.F

.

Page 6: André, Jacques - Psyché est corporelle, n'en sait rien

8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1478 / 17928 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1478 / 1792

1479« Psyché est corporelle, n’en sait rien »

8 décembre 2010 - Entre psyché et soma - Revue de psychanalyse - 175 x 240 - page 1479 / 1792

un état où la différenciation entre corps et psyché est inachevée. L’expérience montre que c’est en acceptant cet échec de la méthode, une cure qui cesse d’être simplement talking‑cure, que la méthode a quelque chance de retomber sur ses pieds. Simplement la régression est passée de l’autre bord, elle devient une exigence imposée au fonctionnement psychique de l’analyste. nul doute que bien des analyses achoppent en ce point.

Jacques André 18, rue Didot

75014 Paris

Doc

umen

t tél

écha

rgé

depu

is w

ww

.cai

rn.in

fo -

ubc

-

- 14

2.10

3.16

0.11

0 -

11/0

5/20

12 0

0h46

. © P

.U.F

. D

ocument téléchargé depuis w

ww

.cairn.info - ubc - - 142.103.160.110 - 11/05/2012 00h46. © P

.U.F

.