THERMIQUES SANS FRONTIERE

Inde du 24 novembre au 7 décembre 2013

Dimanche 24 novembre 2013 Réunion, Maurice

A 13 h 00, Chantal vient nous chercher à la maison. Jean Claude et Emmanuelle sont déjà dans la navette et nous passons chercher Pascal et Corine. A Pierrefonds, nous retrouvons les deux sudistes, Yves et Didier, avec Jacques et Patricia ainsi que Pierre et Liliane. L'enregistrement se passe sans encombre malgré le poids des parapentes. A 16 h 00, nous sommes en transit dans le nouvel aéroport, flambant neuf, de

Maurice. Un tour au "duty free" où nous faisons provision de Ricard en prévision du séjour et nous passons le temps en attendant 21 h 00 et notre départ pour Mumbai. A 18 h 00, Lucien, accompagné de Dominique et sa femme Bernadette, arrivent de Saint Denis pour compléter le groupe. Pendant que les femmes papotent pour faire plus ample connaissance, les hommes jouent au tarot jusqu'à 21 h 30, heure à laquelle nous embarquons dans un AirBus A340 d'Air Mauritius. Monique change de place

avec Corine pour être à côté de moi et à 1 h 00 du matin, elle se plaint qu'elle ne se sent pas bien avant de tomber dans les pommes sous l'effet d'un malaise vagal ! Je me précipite pour chercher du secours auprès de l'équipage pendant que Jacques, qui est assis à côté d'elle, tente de la ranimer. Yves, qui est ophtalmo, l'ausculte avant de nous rassurer pleinement sur ce malaise passager. Peu à peu elle refait surface et nous en sommes quittes pour une belle peur.

Lundi 25 novembre 2013 Maurice, Mumbai, Kamshet

A 5 h 00 (HL = GMT+5h1/2) nous amorçons notre descente sur Mumbai. Il fait encore nuit et la température est de 24°C avec une humidité importante. Le passage de police est assez rapide mais, ensuite, nous faisons une queue interminable pour passer à la fouille et aux formalités de douane. Nous changeons 400 € contre des roupies indiennes dans un bureau de change (1€ = 76 Rpi) avant de nous retrouver au Duty free où nous faisons les achats de Johnny Walker BL commandé par le propriétaire de Native Place. Nous

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sortons les bagages sans difficultés avant de retrouver nos chauffeurs qui nous attendent pour nous conduire à Kamshet. Nous chargeons les bagages dans quatre voitures avec quatre passagers plus le chauffeur chacune et nous prenons la route alors que le jour commence à poindre. On peut percevoir l'importante pollution de cette grande mégapole de plus de 15 millions d'habitants avec une atmosphère laiteuse et une odeur acre permanente. La circulation est intense malgré l'heure matinale et nous constatons l'extrême pauvreté et la saleté de la ville. Les chauffeurs conduisent "à l'indienne", c'est à dire en se faufilant plutôt qu'en respectant des règles précises. Le klaxon, utilisé largement, sert davantage à se signaler plutôt qu'à se frayer un chemin. A la sortie de la ville, nous prenons l'autoroute et, malgré une circulation toujours aussi dense, nous roulons plus vite en doublant de nombreux camions après voir donné un petit coup de klaxon comme le demande l'inscription sur leur arrière: "Korn OK Please". Nous traversons une campagne assez habitée et nous doublons des groupes de pèlerins, habillés de jaune et d'orange qui semblent tous se diriger vers même endroit pour se rassembler, peut être en l'honneur de la fête du "diwali" qui a lieu en ce moment. A 13 h 00, nous faisons un arrêt dans un resto-route où j'achète, pour 200 Rpi, deux sandwiches végétariens

et une bouteille de citronnade à bas prix. Nous reprenons l'autoroute avant de bifurquer en direction de Kamshet sur une route passablement défoncée. Notre voiture, aux amortisseurs plutôt fatigués, traverse le village de Kamshet pour nous amener à Nirvana Aventure, un joli petit coin de verdure au bord d'un petit lac de retenue. Nous sommes attendus par Sanjay au Native Place, petit établissement avec des chambres, des dortoirs et des tentes, plutôt destiné aux parapentistes de passage. A 11 h 00, nous sommes installés, les bagages défaits et nous visitons Native Place. Il y a d'autres parapentistes, entre autres des suédois, des hamacs et des sellettes installés sous de vieux parapentes pour s'abriter du soleil. Le lieu est

convivial, sur plusieurs étages avec des terrasses donnant sur le lac. Nous sommes bien installés, les quatre couples dans des chambres, les deux sudistes sous les tentes, les hommes dans un dortoir et Patricia et Corine dans une chambre séparée. A 13 h 00, le déjeuner est servi dans une salle commune où nous sommes réunis autour d'une grande table. C'est un buffet avec des plats indiens: dols, nans, chou sauté à l'indienne et achards de mangue. Le tout est très bon et copieux, chacun pouvant se resservir à volonté. Les conditions de vol n'étant pas réunies, à 16 h 00 nous sommes 10 à embarquer dans 3 voitures pour faire les 10 km de route défoncée qui nous séparent du village de

Kamshet. C'est une petite bourgade typique à faible niveau de vie avec une propreté souvent répulsive pour ... un européen. Les petites échoppes bordent la rue principale ou grouille une foule bigarrée parmi laquelle nous déambulons pour notre premier contact avec l'Inde profonde. C'est l'heure de la sortie des classes et de nombreux écoliers, en uniformes bleus et blancs très propres, rentrent chez eux par petits groupes. Les filles sont toutes coiffées de façon identique avec des petites nattes. Nous remarquons un jeune couple avec leur petite fille, visiblement endimanchés, lui en costume impeccable, elle en sari coloré et immaculé et la petite fille maquillée et habillée en poupée avec un

joli petit chapeau. Ils sont très souriants et c'est avec plaisir qu'ils se laissent photographier. Nous achetons des amuse-gueules pour l'apéro, des bières et de l'eau en bouteilles. A 18 h 00 nous retrouvons nos voitures sur la place principale et nous rentrons à Nirvana Aventure. A 19 h 00, nous sommes sur la terrasse de Native Place pour prendre l'apéro sous la conduite expérimentée de Lucien, "il faut bien consommer les Ricard que l'on a acheté en duty free !" Nous passons à table en partageant le buffet avec le groupe de

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suédois. Notre table est mal éclairée et nous avons un peu de mal à distinguer le carry pommes de terre au cumin, et le mouton massalé accompagné de légumes et d'une salade composée.

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Mardi 26 novembre 2013 Kamshet - Tower hill

Nous prenons le petit déjeuner en self-service: café ou thé, toasts beurrés et confiture avec une salade de papayes et pastèques. Les femmes "non-volantes", Liliane, Emmanuelle, Bernadette et Monique partent de leur côté dans une voiture avec un chauffeur. Nous chargeons les ailes dans trois voitures et, en compagnie des suédois, nous partons pour visiter une grande école pour laquelle les suédois sont généreux donateurs. Nous visitons toutes les classes, souvent mixtes, d'une quarantaine d'élèves qui nous accueillent très respectueusement par un "good morming" prononcé en chœur. Dans l'une d'elle est installé le rétroprojecteur offert par les suédois. A la fin de la visite nous

sommes conviés à la photo de groupe avec les responsables de l'école et nous nous promettons de participer, d'une manière ou d'une autre, au développement de cette école qui, aujourd'hui, compte plus de 600 élèves alternant les cours le matin et l'après-midi. Les instituteurs sont payés par l'état mais tout le reste, alimentation et frais d'entretien, est assuré par des subventions privées. Puis, en attendant que les conditions soient bonnes pour voler, nous partons visiter le marché de Kamshet. Ce marché est installé dans les rues où les exposants présentent leurs produits souvent sur un tissus posé à même le sol ou sur des tables de fortune. On trouve les fruits et légumes, le quartier des poissons

séchés, les vendeurs d'épices aux tas plus colorés les uns que les autres et le coin de la viande où les mouches sont les premières invitées. Nous avons RdV dans un resto de Kamshet, lieu de rendez-vous des parapentistes du coin, et nous montons au décollage de "Tower Hill" où les voitures nous laissent sur un petit parking. Il reste encore une marche de 20 minutes, sur un sentier accidenté dans sa première partie mais assez plat par la suite, pour atteindre l'aire de décollage. Sur une marche un peu haute, je plie le genou gauche au delà de ses possibilités et j'en suis quitte pour une bonne douleur passagère. Le décollage est assez dégagé et, lorsque nous arrivons, il y a déjà pas mal de monde en attente car le vent est encore un

peu fort. Nous préparons les ailes en attente d'une petite accalmie pour décoller et, à 12 h 30, tout le monde est en l'air pour profiter du dynamique. Il faut rester vigilants car nous sommes nombreux à évoluer dans la même masse d'air. Nous reposons au déco où je tape un peu fort ce qui n'arrange pas les genoux ! Patricia opte pour l'atterro dans la plaine et Pierre, qui semble se régaler, reste en l'air. Nous retournons au parking, sans les ailes, pour prendre la collation (sandwiches et bananes) que nous ont apportée les voitures. Nous refaisons le sentier jusqu'à l'aire de décollage (J'ai les genoux qui commencent à souffrir ...) et nous attendons que les conditions s'améliorent, le vent ayant tourné à l'ouest. Seuls Didier et Pascal arrivent à décoller pour un plouf

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jusqu'à l'atterro. Nous replions les ailes avant d'engager le retour sur le sentier pour la quatrième fois de la journée. (Là, les genoux crient au supplice ...) Nous rentrons à Native Place où nous retrouvons les femmes, très satisfaites de leur journée : visite du marché de Kamshet, d'une petite école de village, d'un temple sous-terrain et surtout de nombreux fous rires ! Nous nous retrouvons pour un apéro animé, surtout pour Dominique et Pascal qui donnent de la voix plus que de coutume. A 20 h 00, le repas est servi sur la terrasse : riz cantonnais et poulet grillé avec des galettes cuites sur les flancs d'un bidon métallique. Certains d'entre nous s'équipent de lampes frontales pour palier au défaut de lumière et le repas est excellent. A 22 h 00, je suis content d'aller

m'allonger pour reposer mes jambes bien mises à l'épreuve avec la visite du marché le matin, les 4 parcours vers le décollage et un atterrissage un peu brutal ! J'espère que demain, cela ira mieux ...

Mercredi 27 novembre 2013 Native Place - Tower hill

A 9 h 00 nous partons pour Tower hill malgré le temps qui est un peu à l'humidité alors que les femmes "non volantes" partent, avec leur chauffeur, visiter les villages environnants. A 10 h 00 nous sommes au parking et j'entame, assez lentement avec la voile sur le dos, en compagnie du Lucien, le trajet jusqu'au décollage. Le vent est fort sur l'aire d'envol et seuls quelques téméraires se mettent en l'air, généralement avec des petites voiles ! C'est Jean Claude le plus audacieux d'entre nous qui décolle pour nous narguer en effectuant plusieurs passages au dessus de nos têtes. C'est le plus audacieux mais aussi le meilleur pilote du groupe ! A 13 h 00, le vent est toujours aussi rafaleux et la plupart d'entre-nous décide de retourner jusqu'au parking pour profiter du casse croûte amené par les chauffeurs. Seuls Pierre, Lucien et moi restons sur place en demandant aux autres de bien vouloir nous amener notre repas. Je ne suis pas mécontent de m'économiser

un aller/retour sur le sentier ! A 15 h 00 le vent faibli et nous pouvons décoller. Il y a pas mal de monde: des bi-placeurs indiens avec l'armée de la marine, des australiens, des grecs, des suédois et des français, on se croirait à la coupe du monde. Nous sommes nombreux à nous croiser sans cesse, pas toujours dans le respect des priorités, il faut rester vigilants. Après 1 h 1/2 de vol je vais me poser dans la plaine à l'atterro officiel où attendent, déjà, Pascal et Didier. Dès que j'ai les pieds sur terre, des enfants accourent vers moi pour me proposer de plier ma voile. Je désigne deux d'entre eux qui se mettent tout de suite au travail pour un pliage impeccable contre 15 RpI chacun. Le voitures nous ramènent à Native Place en

récupérant, au passage, Jean Claude qui à tenté de rejoindre l'hôtel en volant mais qui a du renoncer au niveau du barrage. Nous retrouvons les filles, très contentes de leur journée passée dans la campagne environnante. L'apéro, autour du Ricard de Lucien, est apprécié malgré une ambiance un peu moins explosive qu'hier. A 20 h 00 nous montons sur la terrasse pour le dîner où les suédois sont déjà dans les marmites: riz, salade, galettes et viande de poulet à la sauce indienne très bonne. Nous accompagnons le repas de vins indiens, merlot et cabernet/sauvignon, assez quelconques tous les deux. Lucien, fidèle à lui même, met l'ambiance en nous racontant l'histoire de ses trois femmes !

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Jeudi 28 novembre 2013 Native Place - Tower hill

Ce matin personne ne se presse, les conditions de vol ne sont pas bonnes et tous les parapentistes restent sur place, seuls quelques irréductibles vont faire du gonflage sur un petit site voisin. Les quatre femmes quant à elles partent pour une tournée supplémentaire dans les alentours. Comme les jours précédents, elles rencontrent quelques difficultés pour rassembler leurs sandwiches de midi et doivent faire confiance à leur chauffeur. On fait les comptes entre nous et je règle notre facture d'hôtel : 100€/jour (chambre et repas), je trouve que ces prix sont un peu élevés par rapport au niveau de vie indien. A 11 h 30, j'entends sonner la cloche annonciatrice du repas et je me rends sur la terrasse. Comme d'habitude les

suédois sont déjà attablés et je suis le seul du groupe à me servir du poulet au curry avec des galettes et de la salade. Corinne et Patricia reviennent du bord du lac et se mettent à table en compagnie de Pascal. Il est 13 h 30 lorsque le reste du groupe revient du "gonflage" avec une satisfaction mitigée, le vent étant trop irrégulier pour une bonne exploitation. Tous se jettent sur la nourriture, heureusement les gamelles sont encore bien garnies et tout le monde est satisfait. A 14 h 30, nous partons pour le décollage de Tower hill, le vent étant susceptible de s'être calmé. En chemin, nous croisons la voiture des filles, satisfaites de leur balade matinale, qui montent au décollage pour profiter du spectacle des parapentes. A 15 h 30 nous

sommes au parking et, pour ne pas faire inutilement le chemin jusqu'au déco, je décide d'attendre le feu vert de ceux qui sont partis en éclaireurs. Nous recevons le signal "ça décolle" à la radio et, les retardataires précédés par les femmes qui nous ont rejoint, nous prenons le sentier jusqu'à l'aire de décollage. Le vent est encore rafaleux, Jacques filme tous les décos pour la postérité et pour alimenter le bêtisier du voyage ! Pascal décolle en contrôlant son aile couché sur le dos alors que Lucien nous fait un atterro forcé, juste après avoir décollé, en voulant prendre ... des photos au ras du sol ! Nous décollons tous avec plus ou moins de bonheur, personnellement je fais un

bon décollage en profitant d'une petite accalmie de vent. Patricia se repose au déco pour rattacher une de ses cuissardes avant de redécoller. Les conditions de vol sont bonnes et, malgré le taux d'occupation du site, nous nous régalons tous avant d'aller poser dans la plaine, au site officiel. Pierre est le dernier à poser alors que la nuit commence à tomber. Les filles arrivent et nous racontent leur péripétie avec leur chauffeur qui n'a pas voulu laisser la priorité à un véhicule qui montait. Finalement, cela se solde par un embrayage foutu laissant les filles avec une mine déconfite ! C'est la seule fausse note de leur journée après la visite du village de leur chauffeur et le repas servi par sa famille. Comme dit

Monique: "C'était comme avec Frédéric Lopez !... en terre inconnue". Il fait nuit lorsque nous retrouvons Native Place pour l'apéro devenu traditionnel. A 19 h 30 le repas est servi, toujours excellent avec du poulet grillé. Didier propose à ceux qui le désirent de partir tôt demain matin, au lever du soleil, au décollage de "Tower Hill" pour un vol éventuel avant que le vent ne forcisse. Les sept plus férus du groupe adhèrent à sa proposition et comptent se lever à 6 h 30. Comme c'est notre dernière soirée à Native Place, Sanjay nous offre des sucreries indiennes, vraiment excellentes, que nous nous empressons de consommer.

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Vendredi 29 novembre 2013 Native Place - Panchgani - Hôtel Mount View

Aujourd'hui, nous quittons Native Place pour le transfert à Panchgani. Je prends le petit déjeuner avec Pascal, Lucien et Liliane et je range les affaires dans le sac de parapente tandis que Monique et ses copines partent à pied jusqu'au bord du lac. Les volants matinaux reviennent à 10 h 30, ils ont fait un plouf de 10 minutes, seul Jean Claude qui a décollé le dernier, a volé pendant une heure. A 11 h 30, nous prenons la route de Kamshet puis Lovalana, en direction opposée à Panchgani ... pour permettre à Lucien d'acheter des sucreries identiques à celles que nous a offert Sanjay hier soir. Une cohue

vraiment "indienne" dans cette ville où, après avoir fait les magasins, nous trouvons un restaurant dans un hôtel assez cossu pour le repas de midi. En entrée, nous prenons un plat commun d'achards variés, succulents de l'avis de tous. Puis la plupart d'entre nous optent pour des noddles (nouilles) accommodées de différentes façons. Les portions individuelles sont tellement copieuses que l'on pourrait y manger à deux ou trois ! Tout cela accompagné de maxi-bières pour 510 RpI/personne. C'est avec l'estomac un peu lourd que nous reprenons la route pour Panchgani en repassant par Kamshet ! Nous empruntons l'autoroute qui, sur une trentaine de kilomètres à l'approche de Puna, est bordée d'immeubles d'une dizaine d'étages dont la moitié est en construction et qui semblent être posés au milieu de la campagne sans aucune structure d'accès visible. La circulation est intense et, comme elle n'est régie que par le code indien de la "débrouillardise", c'est souvent que nous devons serrer les fesses. A Puna, nous

bifurquons en direction de Panchgani sur une petite route qui serpente à flanc de montagne. On dirait que tous les camions du coin se sont donnés rendez-vous sur cette route et nos chauffeurs s'en donnent à coeur joie pour les dépasser. Nous montons en altitude tout en longeant de petites plaines très fertiles si l'on en juge les cultures abondantes et variées. Nous apercevons les montagnes qui annoncent Panchgani et nos sites de vol. Il fait nuit lorsque nous arrivons et nous n'avons aucun mal à trouver notre hôtel, "Mount View" puisque Pascal, Didier et Yves y sont déjà venus. L'hôtel est assez grand avec

un confort très convenable. Seul inconvénient, l'eau chaude n'est pas disponible toute la journée et il faudra faire sa toilette, de préférence le matin. A 20 h 00 nous nous retrouvons pour l'apéro que nous prenons sur les bancs à l'extérieur avant de partir, à pied, pour diner dans le village de Panchgani distant de 500 mètres. Nous atteignons une petite placette où nous avons le choix entre plusieurs restaurants. Nous nous installons à une terrasse malgré un petit air frais qui se fait sentir car nous sommes, tout de même, à 1100 mètres d'altitude. Le repas est correct, assez varié pour 200 RpI en moyenne. La région est productrice de fraises et, au bord de la route, les petits vendeurs sont nombreux, à proposer leurs produits empilés en forme de pyramide.

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Samedi 30 novembre 2013 Panchgani - Mahabaleshwar - Hotel Mount View

8 h 30, nos voisins Dupont/Olivan sont déjà devant leur breakfast juste à la porte de leur chambre. Petit déjeuner avec toasts, café et thé accompagnés de deux oeufs sur le plat. Dehors il fait un petit crachin mais cela ne nous empêche pas de partir dans Panchgani avec Corinne, Pascal et Liliane. Le parapente étant compromis, nous décidons de prendre un taxi pour nous rendre à Mahabaleshwar Bazar, un petit village à une trentaine de kilomètres, spécialisé dans les petites boutiques de souvenirs. La capacité de chaque taxi étant de 3 passagers, nous embarquons dans 2 véhicules puisque nous sommes cinq. Nous faisons un arrêt à "Mapro's Garden", un lieu de production de fraises avec des installations de loisir et des échoppes de vente de produits divers: fruits, sirops, friandises tous plus colorés les uns que les autres. Il y a même une fabrique de chocolat, des serres de roses et un jardin d'agrément. Visiblement, c'est un lieu de promenade pour les gens de la ville dans ce cadre reposant à la fraîcheur de la montagne. Nous repartons pour Mahabaleshwar en passant par "Vena Lake", un autre lieu de villégiature au bord d'un petit lac. Les taxis nous déposent à l'entrée du village en

nous donnant rendez-vous deux heures plus tard pour le retour. Ce village est constitué d'une grande rue avec des boutiques de chaque côté: marchands de chaussures, vêtements, souvenirs en tous genres, confiseries et restaurants, il y en a pour tous les goûts. Monique se régale en compagnie de Liliane, elles sont attirées par toutes les échoppes. Nous croisons les Dupont/Olivan qui, comme nous, ont eu la bonne idée de mettre à profit cette journée maussade pour faire du tourisme. Nous retrouvons Pascal, attablé devant "un poulet tandoori", et à 14 h 00, nous reprenons nos taxis pour rentrer à Panchgani. Le groupe se réuni pour faire le point et, suivant la météo, comment organiser la suite du séjour. Demain nous essayerons de

voler soit, pour les plus courageux en montant à pied, dès 6 h00 du matin, au décollage de "Table land" sur un plateau à 1/2 heure de marche de l'hôtel, soit, pour les autres dont je suis, en allant en taxi au décollage de "Tapa Harisson". Pour les jours suivants les avis divergent, certain voulant écourter leur séjour à Panchgani et repartir sur Kamshet dès lundi ou mardi. Personnellement je décide, en accord avec Monique, de rester jusqu'au bout de notre réservation et de partir mercredi directement sur Mumbai. Nous allons manger à Panchgani où nous changeons de restaurant en espérant trouver des nappes ... un peu plus propres.

Dimanche 1er décembre 2013 Panchgani - Mahabaleshwar - Venna Lake - Hotel Mount View

A 9 h 00, je prends un taxi avec Jacques et Pascal pour faire les 5 km jusqu'au décollage de Tapa tandis que Corinne, Patricia, Lucien et Dominique nous suivent dans d'autres véhicules. Au déco nous retrouvons les matinaux Jean Claude, Yves et Didier qui ont décollé de "Table land" et se sont reposés à Tapa. Nous patientons un peu pour que le dynamique s'installe et c'est Pascal qui, malgré de faibles conditions, se met le premier en l'air. Puis Lucien, Corinne dont la voile est tenue par un ensemble d'indiens curieux de voir décoller une femme, Jacques, Dominique et moi. Personnellement je trouve les conditions trop justes pour apprécier le vol, craignant de

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devoir me poser dans la plaine et marcher avec le sac sur le dos à la recherche éventuelle d'un taxi pour rejoindre Panchgani. Je me repose donc au décollage après 1/2 heure de vol. C'est dimanche et il y a beaucoup de monde qui profite du spectacle des parapentes. Il y a même un marchand de glaces ambulant et un dromadaire joliment harnaché qui propose des balades. Nous faisons des photos de groupe avec ces indiens qui ont l'air ravi. Le taxi nous ramène à l'hôtel pour 200 RpI A/R. Monique n'est pas là, elle poursuit ses découvertes de l'Inde profonde en faisant du shopping avec ses copines. Au retour de Monique, nous décidons de faire une virée jusqu'au "Venna Lake" et nous allons négocier avec un taxi de Panchgani. Comme nous sommes dimanche, il y a beaucoup de monde sur la route pour arriver au lac où le parking des taxis est archi bourré. Le site est inondé de gens de classe moyenne qui sont là en famille pour profiter de la journée et faire

plaisir aux enfants. Les attractions sont nombreuses : manèges pour les enfants, une multitude de chevaux, joliment harnachés, pour faire des promenades à cheval, barques et pédalos pour profiter du lac sans parler des nombreuses échoppes où l'on peut de désaltérer et se restaurer. Nous faisons un tour de barque avant d'aller prendre un jus d'orange vers le manège des enfants qui, visiblement, n'a aucune contrainte de sécurité. Le taxi nous ramène à l'hôtel où nous retrouvons le reste du groupe car personne n'est allé voler. Nous sortons le Ricard pour l'apéro car il faut finir les provisions et il reste encore quelques bouteilles avant d'aller manger dans le

resto du 1er jour.

Lundi 2 décembre 2013 Panchgani - Tapa - Rajpouri

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Bonne nuit avec le bruit de la pluie sur le toit en tôle mais, ce matin, le temps semble vouloir s'arranger. Comme hier, des taxis viennent nous chercher pour nous amener au décollage de Tapa. Avec Jacques et Didier, nous sommes les premiers sur le site et Didier ne tarde pas à se mettre en l'air avec de petites conditions. Nous décollons avec Jacques pour quelques allers/retours avant de se reposer alors que le reste du groupe arrive. Jean Claude et Dominique décollent avant Pierre qui est contraint de se poser dans la plaine. Il en est quitte pour revenir à Panchgani après une aventure pittoresque pour trouver des moyens de locomotion. Nous rentrons à l'hôtel où, après avoir réglé leur note, neuf d'entre nous repartent sur Kamshet en

espérant y trouver de meilleures conditions de vol. Nous restons avec Pierre et Liliane, Jacques et Didier. Jacques et moi profitons d'une proposition d'Antoine, un moniteur aveyronnais de Millau qui passe 6 mois/an en Inde, pour essayer de faire un vol à partir du décollage sud de "Rajpouri". Nous partons avec une camionnette 4X4 en compagnie d'un pilote russe qui désire faire un biplace avec sa copine. Après 1/2 heure de route, nous laissons la camionnette dans un champ et nous terminons à pied jusqu'au décollage. Les conditions sont correctes et, après un breafing rapide d'Antoine, Les russes décollent suivis d'Antoine. Après quelques hésitations, Jacques se met en l'air pour disparaître dans une combe. Au bout de 5 minutes, je m'inquiète et j'établi un contact radio assez furtif avant de le voir réapparaître et reprendre du gaz à la faveur d'un thermique salvateur. Il fait le plein et je le vois prendre la direction de Panchgani. Au décollage, l'alimentation est très faible avec un vent qui a légèrement tourné à l'ouest et je décide de retourner à la voiture pour la ramener à Panchgani. Je reprends donc le chemin du retour où je perds ma radio et je retrouve la voiture avec la clé cachée sur un amortisseur. Je prends donc le volant pour revenir à l'hôtel avec la conduite à gauche qui, sur les chemins de campagne, ne me pose pas trop de problèmes. Toutefois l'arrivée dans Panchgani s'avère un peu plus périlleuse avec la traversée du centre ville. Je fait très attention en essayant de conduire à l'indienne : coup de klaxon et je me faufile pour, finalement, arriver sans encombres

devant "Mount View". Jacques est là, il a fait un beau vol et s'est posé sur un plateau touristique pas

très loin de l'hôtel. Je prends une douche pendant qu'un petit grain de pluie s'abat sur

Panchgani, nous retrouvons Jacques et Didier pour l'apéro et j'amène la bouteille de Ricard que je gardais en réserve. Nous chargeons Pierre d'aller inviter Antoine qui vient donc se joindre à nous pour un moment convivial où il nous fait part de ses pérégrinations en Inde. Nous allons manger dans notre resto habituel et le retour à l'hôtel se fait sous une petite pluie "farine".

Mardi 3 décembre 2013 Panchgani - Rajpouri - Wai

Ce matin il fait beau et je part avec Pierre, Jacques et Didier au décollage sud pour essayer de retrouver ma radio et, si possible, faire un vol. Nous prenons un taxi à l'hôtel et j'indique le chemin au chauffeur pour monter jusqu'à l'endroit où, hier,

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nous avions garé la camionnette. Nous refaisons, à pied, le chemin jusqu'à l'aire de décollage sans aucune trace de la radio mais, vu le nombre de personnes que nous croisons, je me dis qu'elle n'est pas perdue pour

tout le monde ! Le vent est orienté sud-ouest et, après un moment dans l'expectative, nous prenons la décision de retourner au taxi et de rentrer à l'hôtel. Celui-ci me dépose avant de poursuivre avec les trois autres jusqu'au décollage de Tapa dans l'espoir de faire un peu de soaring. Je vais manger avec Monique et Lili à notre restaurant habituel où nous rejoignent les trois volants. Pierre et Jacques ont fait un beau vol alors que Didier est resté au sol. Nous décidons, avec Pierre et Lili de faire une virée jusqu'au lac de retenue que nous avons vu du décollage sud et nous louons un taxi. Nous faisons une belle virée avec un chauffeur sympa, en passant par Wai, jusqu'au lac où nous nous arrêtons au bord d'une petite crique avec un aménagement touristique

sommaire. Nous faisons quelques photos avec les cygnes et les perruches en cage avant de revenir sur Wai où Pierre nous offre un "Chaï" (thé au lait) dans un hôtel assez cossu pour l'endroit. Nous poursuivons notre route dans cette plaine fertile où chaque parcelle utile est cultivée ce qui n'empêche pas la pauvreté de la population. La route est bordée d'habitations miséreuses, il y a même des toiles de tentes plantées au milieu des champs. Le taxi nous dépose à Panchgani où nous faisons le plein de roupies au distributeur ATM et nous rentrons à l'hôtel où nous commençons à faire les bagages en prévision du départ pour Mumbai, demain matin. Je paye le séjour à la réception : 2900 RpI/jour moins l'avance versée par TSF, c'est moins cher qu'à Kamshet !... Un gros orage éclate et nous décidons de manger sur place, à l'hôtel. Nous prenons notre apéro et le dîner est servi : toasts grillés avec une

garniture de poulet en sauce, riz, chapatis et un dessert genre flanc à la vanille. Mercredi 4 décembre 2013 Panchgani - Mumbai

Lever à 7 h 30, breakfast à 8 h 00 et, comme prévu, les taxis sont là à 9 h 00. J'embarque avec Monique et les bagages, Pierre et Lili dans une autre voiture alors que Didier et Jacques partent sur Kamshet. Nous prenons la route de Wai où nous nous arrêtons pour visiter le temple. Vues typiques de l'Inde au bord de la rivière avec les lavandières et les miséreux qui vivent sous les tentes plantées sur

la berge. Je tombe mon appareil photo dans la rivière en essayant de prendre une photo en pose, heureusement je récupère la carte mémoire sans dommages. Nous repartons avec nos deux taxis en repassant par la banlieue de Puna sur la "speed road", route à grande circulation qui nous permet de progresser rapidement. A 13 h 30, nous faisons un stop pour manger dans un complexe de restauration. Il y a là toutes sortes de restaurants et nous n'avons que l'embarras du choix. Pierre et Lili optent pour un repas local alors que nous choisissons un Mac Do où l'on prend un "chiken spicy" avec des frites françaises et un coca cola, le tout pour 375 RpI. Nous nous régalons, le poulet est super et les frites comme en France. Nous repartons avec

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une circulation vraiment dense et nos chauffeurs rivalisent d'adresse. A l'approche de Mumbai nous essuyons un violent orage et je suis content que les bagages ne soient pas sur la galerie. A l'entrée de la ville, nous nous faisons arrêter par la police qui demande à nos chauffeurs un droit d'entrée, légal ou non ? A 16 h 30 nous sommes à notre hôtel "Travellers Inn" et nous prenons possession de notre chambre. Simple mais propre, avec l'air conditionné ce qui est important vu la température extérieure, chaude et humide. Patricia arrive avec Corinne, suivies par les Dupond/Olivan qui débarquent de Kamshet. Après s'être installés, nous partons, les quatre couples, dans deux taxis jusqu'au quartier Colaba, une des presqu'île sud de Mumbai. Nous débarquons devant le fameux hôtel "Taj Mahal" aux façades impressionnantes alors que se déroule une parade de la marine indienne, au pied de l'Indian Gate, devant une tribune d'officiels. Les gens se pressent pour voir et prendre des photos et, naturellement, nous faisons pareil. Pierre et Lili partent de leur côté et c'est munis du plan fourni par l'hôtel que nous nous aventurons, tous les six, dans les grandes avenues à la recherche d'un magasin d'électronique pour acheter un appareil photos. Nous ne trouvons pas ce que nous cherchons mais nous trouvons un restaurant sympathique, climatisé, où nous installons. Nous prenons du poulet, tandoori et kébab, excellent, les Dupond du crabe et des crevettes alors que les Olivan optent pour des pâtes et des crevettes à l'ail, le tout accompagné de 6 grandes bières. Monique et moi nous rentrons en taxi à l'hôtel alors que les autres partent pour une petite promenade de découverte.

Jeudi 5 décembre 2013 Mumbai (Dharavi, Chowpatty beach)

Lever à 6 h 30, le petit déjeuner est servi dans la chambre. Thé, toasts beurrés avec confiture, accompagnés d'une banane. A 8 h 00, les deux voitures de "Réality Tour" sont là avec leur guide pour nous amener à la visite que j'ai réservé par Internet. Nous embarquons, à deux couples par voiture, jusqu'à Dhobi Ghat en passant prés de l'hippodrome où se déroule une course de chevaux. Nous avons une vue plongeante, à partir d'un pont, sur une immense laverie à ciel ouvert où 60 000 personnes lavent, entre autres, 200 000 draps par jour pour les hôtels et hôpitaux de la ville. Puis nous repartons pour Dharavi, le plus grand bidonville

d'Asie, au milieu d'une circulation toujours très intense à laquelle nous devons apporter la plus grande attention lorsque nous descendons des véhicules. Ce bidonville est composé d’environ 15 000 micro entreprises qui refondent les plastiques, transforment les canettes d’aluminium en lingots brillants, ressuscitent bidons de peinture ou matériel médical, et créent également des jeans, des vestes en cuir ou des poteries. En tout, les "slumdogs" de Dharavi génèreraient une activité informelle estimée à plus de 500 millions d’euros par an. On nous prévient que les photos sont interdites et nous commençons la visite par le recyclage des plastiques qui sont récupérés dans les décharges et, après de multiples opérations, sont transformés en petites billes, de couleurs et qualités différentes, qui serviront à la fabrication de divers objets. Même les machines qui servent à la transformation sont fabriquées dans le bidonville par ... les "ingénieurs" locaux.

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Nous passons par le recyclage des cuirs où j'achète une ceinture pendant que Monique se laisse tenter par un sac, c'est pour nous un moyen d'aider ces malheureux à subsister dans leurs conditions miséreuses. Le guide nous apprend que l'espérance de vie de ces travailleurs est de 36 ans, ce qui ne nous étonne pas, vu les conditions dans lesquelles ils travaillent. Après les poteries et les tissus, nous partons ensuite, dans le quartier des habitations en empruntant de petites ruelles très étroites dans lesquelles nous sommes obligés de marcher en file ... indienne, avec un guide devant et un derrière pour ne perdre personne. Contrairement aux ateliers, les habitations, bien qu'exigües, sont très propres, faisant souvent l'objet d'un lavage à grande eau.

Nous faisons un stop dans l'école de l'association Réality Tour qui assure une formation en trois mois dans trois matières: L'anglais, l'informatique et l'instruction civique. Chaque élève verse 500 RpI qui lui sont remboursés s'il fait preuve d'assiduité durant toute la formation. Tous les frais de fonctionnement sont assurés par les 80% qui sont prélevés sur notre versement pour la visite (17 €/personne). Nous montons sur le toit où on nous autorise à faire des photos du groupe avec la vue sur l'ensemble du bidonville. Nous traversons le quartier du marché où sèchent les galettes sur des paniers retournés pour finir dans l'officine de l'association où l'on nous offre une boisson. Nous achetons quelques photos/cartes postales et nous prenons l'engagement, pour demain soir, de les solliciter pour faire le tour de "Mumbai by night". Pierre et Lili rentrent à l'hôtel alors que nous flânons dans le quartier des marchands de caméra où je trouve à acheter un appareil photo. Nous trouvons un restaurant climatisé où nous faisons un bon repas pour 800 RpI/famille avant de rejoindre notre hôtel où nous avons donné rendez-vous à Patricia et Corinne. A 16 h 00, nous prenons 3 taxis à 100 RpI/personne et nous partons à Chowpatty beach, la grande plage de Mumbai. C'est marée basse et notre envie d'aller se tremper les pieds est vite

refreinée par les immondices qu'il nous faudrait enjamber. Nous nous promenons, tout de même, sur le sable en profitant du coucher de soleil pour prendre quelques photos. Les plus téméraires dégustent des glaces proposées par les petites échoppes où, en l'absence de tables, il faut s'assoire sur des nattes posées à même le sol. Nous avons pas mal de difficultés pour trouver des taxis connaissants l'adresse de notre hôtel mais, avec Corinne nous avons assez de chance et nous arrivons à destination bien avant les autres ... Nous allons dîner, tous ensemble, dans un restaurant proche de l'hôtel.

Vendredi 6 décembre 2013 Mumbai

Petit déjeuner à 8 h 30 dans la chambre, accompagné ce matin par une omelette. Nous avons le temps de mettre de l'ordre dans les bagages avant l'arrivée du taxi commandé hier soir pour faire une virée dans Mumbai. A 10 h 00, nous partons pour un tour de 5 heures pendant lequel Mahomed, notre chauffeur, doit nous faire découvrir les sites caractéristiques de la ville. Premier stop à la gare de Chatrapati (ex Victoria) dont le bâtiment, en style néogothique est très caractéristique mais, devant l'affluence déjà impressionnante, nous décidons de nous

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contenter de la vue extérieur. Nous poursuivons par le quartier Colaba, que nous connaissons déjà, avec vue sur le port de plaisance, aujourd'hui dégagé et nous faisons des photos (500 Rpi) devant le Taj Mahal Hôtel et l'Indian Gate, avec un professionnel dont nous avons bien du mal à nous défaire. Nous reprenons le taxi pour Crawford Market, un marché couvert où les marchands sont nombreux et variés: Légumes, fruits, viande, volaille et animaux vivants tels que chiots et oiseaux multicolores, perruches et perroquets. La boucherie, où est débitée volaille et mouton, nous impressionne particulièrement avec ses mouches et ses odeurs pas très ragoûtantes. Il y même des corbeaux, perchés sur les tentures des échoppes, qui semblent à l'affut d'un chapardage de quelques pitances. Nous faisons notre

provision d'épices chez un spécialiste où nous avons du mal à choisir, bien qu'il nous fasse sentir des échantillons parmi les nombreux tas multicolores qui sont exposés. Puis, à la demande de Monique, nous partons dans une avenue aux magasins "haut de gamme" où elle fait l'achat d'une tunique et d'un sac en peau d'autruche. Nous poursuivons notre tour en passant devant le "Radjabal Clock Tower" avant d'aller traîner au "Local Market", des échoppes sur le trottoir qui vendent toutes sortes de vêtements à bas prix. Monique fait ses derniers achats avant que notre chauffeur nous conduise à l'extrémité sud de la pointe de Mumbai où nous avons un joli point de vue sur les deux principales baies de la ville. Mahomed nous conduit, ensuite, à la "Mani Bhavan" où le Mahatma Gandy a séjourné de 1917 à 1934. La maison est transformée en musée commémoratif dont la visite est très intéressante avec de nombreuses photos d'époques recouvrant les murs et des petites maquettes miniatures retraçant la vie du Mahatma. Nous repartons pour visiter "Balbunath Temple", le temple le plus vieux de Mumbai où il nous faut monter de nombreuses marches avant de se déchausser pour accéder à l'intérieur où le marbre est omniprésent. Nous redescendons ... par l'ascenseur que nous n'avions pas vu à l'aller pour retrouver Mahomed et la suite de notre périple. Il nous conduit, à travers une circulation de plus en plus dense au fur et à mesure que la journée avance, jusqu'au "Handging Garden", un grand jardin coupé en deux par le boulevard. Nous faisons une petite promenade dans la première partie avant de traverser pour admirer une petite maison ayant la forme d'une chaussure et le point de vue sur la plage de Mumbai. Enfin, nous repartons pour l'hôtel où nous arrivons à 15 h 00 et nous réglons 1000 RpI (200 Rpi/h) en rappelant à notre chauffeur son engagement à nous conduire à l'aéroport demain matin. Nous allons manger au restaurant d'hier soir (700 RpI) avant de revenir à la chambre pour finir de ranger nos affaires. Nous retrouvons les derniers du groupe qui arrivent de Kamshet, apparemment satisfaits de leur séjour. A 19 h 30, nous partons tous, sauf Didier et Yves, avec trois voitures de Réality Tour pour "Mumbai by night". Pour Monique et moi, nous repassons par des endroits déjà vus: Colaba, Chowpatty beach, Handging garden où il y a moins de monde que cette après-midi. Nous allons, ensuite, vers une grande piscine bordée de gradins, apparemment remplie avec de l'eau du Gange rapportée, où les indiens viennent faire leurs ablutions religieuses. Malheureusement, il fait nuit et il n'y a personne ... Puis nos guides nous conduisent à l'entrée d'un immeuble de 17 étages, appartenant à 5 familles très fortunées parmi lesquelles la troisième fortune du monde !.. une visite sans grand intérêt. Nous terminons ce tour par la gare Chatrapati et, cette fois, nous rentrons à l'intérieur où les voyageurs sont nombreux parmi lesquels beaucoup attendent, assis ou couchés sur le sol. Enfin nous retournons à l'hôtel et nous réglons 1000 RpI/personne, un prix que l'on trouve assez cher mais atténué par le fait de savoir que c'est une bonne action envers l'association Réality Tour. Nous allons manger au restaurant d'à côté où je me contente d'une bière en compagnie de Pascal. Nous rentrons à l'hôtel, il est 23 h 00 et je mets mon téléphone portable à sonner à 2 h 30 ... c'est une courte nuit qui se prépare.

Samedi 7 décembre 2013 Mumbai - Maurice - Réunion

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Je me réveille à 2 h 35 sans avoir entendu le gsm ! Après une toilette furtive, je descends mon parapente alors que tout le monde dort dans l'hôtel. Mahomed, notre chauffeur de taxi est déjà là avec trois de ses collègues. Nous chargeons les voitures avec les bagages sur la galerie, trois passagers par voiture. Jacques se joint à nous pour embarquer avec Mahomed et, à 3 h 30, nous partons pour l'aéroport. A cette heure la circulation est fluide, les gens dorment encore sur les trottoirs et les taxis roulent assez vite. A 4 h 15, nous sommes au terminal 2 dans les temps pour notre avion prévu à 6 h 45. Nous n'avons pas de problème à l'enregistrement ni à la fouille de la douane

mais, à l'embarquement, on nous réclame des étiquettes sur les bagages cabine. Nous sommes plusieurs du groupe à devoir repasser la fouille pour faire tamponner les étiquettes avant de pouvoir embarquer. Comme à l'aller, Monique change de place avec Corinne pour être à côté de moi et nous décollons à l'heure. On nous sert le repas (omelette) et, comme Jacques est à côté de nous, nous passons le temps à regarder les vidéos des vols qu'il a enregistré. On nous sert une "dal pourri" dans une boîte en carton avant d'atterrir à Maurice à 11 h 15 (HL). Nous passons par le transit avec une fouille rapide et nous pouvons profiter du dutty free pour faire le plein d'alcool (2 Ricard, 1 whisky et un Amaroula). Nous redécollons à 13 h 30 avec 1/4 d'heure d'avance et à 14 h 30 nous sommes à Pierrefonds où nous n'avons aucun problème pour récupérer les bagages, tout le monde retrouve ses valises et son parapente. Chantal est là pour ramener les Saint-Leusiens et nous nous séparons en nous promettant de nous retrouver pour le débriefing de ce voyage.

Personnellement je remercie tous les participants d'avoir fait, de ce voyage, une réelle réussite tant au point de vue touristique que parapentesque mais, surtout, une belle aventure humaine qui nous a tous enrichi. On dit que les voyages forment "la jeunesse" mais je peux vous assurer qu'ils n'altèrent pas du tout "la vieillesse".

Jacques Aulet jacques.aulet@wanadoo.fr

Jacques (portable) Aulet jaco974@outlook.com

Patricia Darquié darquie.patricia@orange.fr

Pascal Delattre pascal.delattre@mediaserv.net

Lucien Descaves lucien.descaves@amie.re

Jean Claude Dupont dupont.ejc@gmail.com

Corinne Galidie corinnegalidie@yahoo.fr

Yves Lauret lauret.yves@wanadoo.fr

Bernard Lucérino bernard.lucerino@sfr.fr

Dominique Olivan domi.olivan@gmail.com

Pierre Patie pierre.patie@orange.frThermiques sans frontière tsf@lvlr.re

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