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DOSSIER DE PRESSE FRAN MARTÍ Espagne • Fine Art Photographer A N I M A L + MASQUES ZOOMORPHES Burkina Faso Du 6/2 au 28/3/2016 Galerie Out of Africa

Animal fran martí dossier presse out of africa

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DESCRIPTION

Du 6 février au 28 mars 2016, la galerie Out of Africa de Sitges présente “ANIMAL”, une exposition photographique du fine art photographer Fran MARTÍ (Barcelone). Martí est un auteur indépendant ayant un grand parcours comme photographe de voyage, de vie animalière sauvage et des populations ethniques. Ses photographies sont mystérieuses, puissantes, intimes, épiques et à la fois émotionnelles. Parallèlement à l’exposition de photographies “ANIMAL” de Fran MARTÍ, la galerie Out of Africa présente une collection de masques zoomorphes sélectionnés avec passion lors de notre dernier voyage en novembre 2015 au Burkina Faso. Tous les masques présentés ont dansé lors des fêtes rituelles traditionnelles au sein des ethnies Bobo et Gurunsi (Burkina Faso).

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DOSSIER DE PRESSE

FRAN MARTÍ Espagne • Fine Art Photographer

A N I M A L +

MASQUES ZOOMORPHESBurkina Faso

Du 6/2 au 28/3/2016

Galerie Out of AfricaCarrer Major, 7 • Carrer Nou • 08870 Sitges (Barcelone) • Espagne

www.galeria-out-of-africa.com • [email protected] • Tel: +34 618 356 35

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Sommaire

Fran Martí, un photographe avec les deux yeux ouverts 3

Patience, ouïe… et les yeux ouverts 5

Technique, matériel et postproduction 6

Trilight Collective et autres projets 6

Expositions 7

Masques africains 9¿Comment les reconnaître? 9Masques zoomorphes 10Animaux mythologiques 12

Les masques des Bobos (Burkina Faso) 12

Les masques des Gurunsi (Burkina Faso) 13

Contact 14

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A N I M A LDu 6 février au 28 mars 2016, la galerie Out of Africa de Sitges présente “ANIMAL”, une exposition photographique du fine art photographer Fran MARTÍ (Barcelone). Martí est un auteur indépendant ayant un grand parcours comme photographe de voyage, de vie animalière sauvage et des populations ethniques. Ses photographies sont mystérieuses, puissantes, intimes, épiques et à la fois émotionnelles.

Parallèlement à l’exposition de photographies “ANIMAL” de Fran MARTÍ, la galerie Out of Africa présente une collection de masques zoomorphes sélectionnés avec passion lors de notre dernier voyage en novembre 2015 au Burkina Faso. Tous les masques présentés ont dansé lors des fêtes rituelles traditionnelles au sein des ethnies Bobo et Gurunsi (Burkina Faso).

FRAN MARTÍ, un photographe aux yeux bien ouverts

Fran Martí (Fine Art Photographer)

Autodidacte à ses débuts, Fran Martí a finalisé ses études en photographie dans différentes écoles de Barcelone, Madrid et Paris. Actuellement installé à Barcelone, ses voyages de par le monde l’ont

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principalement conduit jusqu’en Asie et en Afrique. Après divers voyages photos en Amérique du Nord et du Sud, suivis de différents pays asiatiques, son périple africain a débuté en 2007 par le

Kenya.

High Serengeti (Tanzania, 2011 - 68 cm x 120 cm.

Pigments minéraux sur papier Hahnemüle Photo Rag 308 gr. Impresión chromogénique.Original signé (exemplaire unique).

Son projet photographique le conduit à différentes reprises en Éthiopie, Namibie, Tanzanie, Zimbabwe, Gambie, en République d’Afrique du Sud et au Botswana. Tous ces voyages n’ont été possibles que grâce à la collaboration des Boshimans, des Mursis, Himbas, Massais, Hamer et autres tribus indigènes.

Fruit de ce travail sur le terrain, Fran Martí a monté une exposition itinérante “Éthiopie, entre Rêve et Réalité” et produit un livre portant le même nom, primé « Meilleur Impression Digitale 2014 » par la Fédération de l’Industrie des Arts Graphiques et de la Communication de Catalogne. Actuellement Fran expose à la galerie Out of Africa la série « Animal ».

Fran est également impliqué dans des projets de coopération et 10% de la vente de son oeuvre sont dédiés au développement de l’hôpital Jarren en Gambie. Éléphants, rhinocéros, antilopes, guépards, léopards, lycaons, girafes, babouins, phacochères, gibbons, gnous, zèbres, lions, buffles, hippopotames, flamands roses, otaries, hyènes et crocodiles ne sont qu’un échantillon des animaux sauvages que Fran a photographié tout au long de son parcours.

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Patience, ouïe et… les yeux ouverts

Ce type de prises de vue requiert beaucoup de patience. Pour Fran Martí, la meilleure forme de voir les animaux sauvages est de les laisser s’approcher. L’ouïe est le sens que Fran utilise le plus au moment des rencontres avec la faune. Il a appris à aiguiser ce sens afin de capter le moindre indice qui pourrait annoncer l’approche de l’animal sauvage recherché : des branches qui craquent, des appels à d’autres membres de la même espèce…

Le conseil que Fran pourrait donner est de photographier avec les deux yeux ouverts. « Capter le moment qui donnera la photo recherchée est un processus très rapide, rester attentif en gardant les deux yeux ouverts permettra d’anticiper une scène imminente. Cela permettra également de rester sur ses gardes face à des espèces sauvages et dangereuses. »

Fran Martí. Small boy (Botswana, 2014) - 68 cm x 120 cm. Pigments minéraux sur papier Hahnemüle Photo Rag 308gr.

Impression chromogénique. Original signé (exemplaire unique).

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Technique, matériel et postproductionSa formation et son expérience en photographie analogique ainsi que dans le monde des nouvelles technologies lui ont permis d’affronter des projets en postproduction digitale avancée. Actuellement, il utilise une technologie digitale de format moyen, avec des appareils photographiques à pellicules, également de format moyen, des procédés d’impression chimiques et des techniques mixtes.

Fran Martí développe ses activités avec différents appareils photographiques:

1. Canon 1Ds Mk III et un 5D Mk III, avec les objectifs suivants:

• 14 mm f/2.8L• 16-35 mm f/2.8L• 24-70 mm f/2.8L• 50 mm f/1.2L• 85 mm f/1.2L• 135 mm f/2.0L• 70-200 f/2.8L IS• 100-400 f/4.5-5.6L IS• 500 mm f/4L IS

2. Hasselblad H3DII-40, avec les objectifs:

• HCD 28 mm f/4.0• HC 35 mm f/3.5• HC 50 mm f/3.5• HC 80 mm f/2.8• HC Macro 120 mm f/4

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3. Mamiya 7, avec les objectifs:

• 43 mm f/4,5 • 80 mm f/4

Trilight Collective et autres projets

En 2005, il a créé avec les photographes Miguel Soler-Roig et Juan Más-Bagá le collectif « Trilight Collective », avec lesquels il a participé au projet « Sous le ciel andalous », collaborant ainsi avec Kim Weston.

Son projet “Panta rei”, qu’il développe depuis huit ans, est le fruit d’une vision très personnelle du monde qui l’entoure lors de ses voyages. Ce projet a reçu une très bonne critique.

Expositions

- Universidad de Trier, Idar-Oberstein, Allemagne, avril – mai 2013

- Greenpoint Gallery, NYC, USA, décembre 2013

- Galerie OUT OF AFRICA, Sitges (Barcelone), Espagne, février – mars 2014

- ART LIBRIS, Barcelona, España, avril 2014

- Galerie à la Riviere, PARIS PHOTO, Paris, France, novembre 2014

- SCAN, Tarragone, Espagne, octobre – décembre 2014

- Espace PABLO TORRE, Madrid, Espagne, février – mars 2015

- FINEART, Igualada (Barcelone), Espagne, mars 2015

- Musée de la Vida Rural (L’Espluga de Francoli), avril – mai 2015

- ARTS LIBRIS, Barcelone, Espagne, avril 2015

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- BO-KAO, Ibiza, Espagne, août 2015

- MACO FOTO, México D.F., septembre 2015

- Casa degli Italiani, Barcelone, Espagne, octobre 2015

- MONDO Galería, Madrid, Espagne, décembre 2015

- Galerie OUT OF AFRICA, Sitges (Barcelone), Espagne, février-mars 2016

- C.E.R.N., Genève, Suisse, juin 2016

Fran Martí. Storm (Aberdares, Kenya, 2007).

60 cm x 112 cm.Pigments minéraux sur

papier Hahnemüle Photo Rag 308 gr.

Impression chromogéniqueOriginal signé,

exemplaire unique.

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Fran Martí.The great migration. Masai Mara (Kenya, 2007) - 80 cm x 120 cm. Pigments minéraux sur papier Hahnemüle, Photo Rag 308 gr. Impression chromogénique.

Original signé, exemplaire unique.

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Fran Martí. Time off (Nakuru Lake, Kenya, 2007) - 60 cm x 120 cm.Pigments minéraux sur papier Hahnemüle Photo Rag 308 gr. Impression chromogénique.

Original signé, exemplaire unique.

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Masques africains Les masques africains authentiques ne sont pas des bouts de bois plus ou moins décoratifs, mais bien des symboles religieux animistes à la fonction régulatrice de la vie du village. Généralement les masques s’utilisent lors de rituels agraires, funéraires, festifs ou iniciatiques, lors desquels chaque homme du village se doit de participer pour être admis de plein droit dans la communauté. Il y a plusieurs groupes ethniques qui n’utilisent pas de masques et d’autres que ne pratiquent pas de rites iniciatiques.

Lors des rituels funéraires, le masque capte la force vitale qui s’échappe de l’être quand il décède. Le masque contrôle cette force vitale, évite qu’il ne fasse du tort à la collectivité et la distribue au bénéfice de tous.

Lors des danses, le masque protège celui qui le porte, et transforme le danseur durant le temps du rituel en un autre être. Le porteur du masque doit être vêtu de façon à ce qu’on ne puisse le reconnaître. Est considéré comme masque également le vêtement, bien que la partie la plus importante, reste évidemment la tête, où réside la force vitale. La principale occupation en milieu rural étant l’agriculture, les rituels avec les masques se célèbrent lors de la période sèche, quand il y a moins de travail dans les champs.

Comment les reconnaître?

Les masques africains sont composés de deux éléments. Le premier étant le masque proprement dit, qui occulte la tête du danseur. En occultant sa tête, le danseur doit céder sa propre personnalité, au bénéfice de l’être qu’il représente. Cette partie se subdivise, à son tour, en deux: la sculpture et la partie qui couvre la tête. Le second élément est le costume qui couvre complètement le corps du danseur. Ce déguisement peut être un costume en feuilles de palmier, en raphia ou en tissu. Dans la majorité des cas, ces déguisements s’accompagnent de bâtons, d’échasses, de hochets et d’autres éléments qui confèrent de la force à l’aspect général.

•• Masque chiwara. Bambara (Mali). 135 cm x 35 cm x 10 cm. Bois.

Masque perroquet ••Bobo Fing (Burkina Faso).

Bois et pigments naturels.

Danse Nunuma avec le masque buffle. Ethnie Bwa (Burkina

Faso).

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cm x 34 cm x 35 cm. Bois et pigments naturels.

Masques zoomorphes

Les masques à la morphologie animale ou la combinaison de têtes d’animaux et de traits humains sont fréquents. C’est le moyen le plus adéquat pour représenter la relation entre l’homme et le surnaturel. Prenant la forme d’un animal, le porteur du masque se transforme, non seulement en apparence mais également dans sa personnalité en incarnant les qualités de l’animal représenté. Ainsi, la tête d’un éléphant symbolise la force; l’araignée, l’intelligence; les cornes, la lune… qui à son tour, symbolise la fécondité.

Masque kalao. Bobo Fing (Burkina Faso).

115 cm x 28 cm x 25 cm. Bois.

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Pour l’Africain, les hommes et les animaux possèdent la même énergie vitale, qui peut se transmettre au travers de rituels précis. L’homme peut également acquérir certaines qualités attribuées à un animal déterminé, comme la force du lion, la puissance vitale du taureau ou l’agilité de l’antilope. Les masques d’animaux possèdent leur origine dans la mythologie décrivant l’existence d’êtres surnaturels aux formes animalières. La transmission orale de ces mythes a créé la conscience d’une mystérieuse connexion entre l’homme et les animaux.

Quand le danseur porte ces masques, il se transfigure; il répète magistralement les mouvements de l’animal connu. Quand le masque représente un animal éteint ou mythologique, le danseur, vu qu’il ne peut l’observer, est incapable de représenter ses mouvements, mais cette difficulté attise sa fantaisie créatrice.

Marion Lavabre. Danse Nunuma avec le masque phacochère (ethnie Bwa, Burkina Faso).

Animaux mythologiques

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Ses caractéristiques sont multiples. Ils ont joué un rôle important lors de la création du monde et sont fréquemment associés à l’origine des ancêtres. De cette façon, la croyance dit qu’un animal spécifique aurait aidé le fondateur de l’ethnie à occuper une certaine terre qu’elle occupe actuellement et transmet actuellement certaines connaissances essentielles.

Ce mysticisme et la forte connexion avec l’ancêtre légendaire ont amené ces animaux à devenir des gardiens protecteurs d’un certain groupe. Cette croyance constitue un lien très fort et unificateur pour tout le clan. C’est pour cette raison qu’il est totalement interdit de tuer l’animal en question ou de manger sa viande.

De plus, la croyance dit que lorsque l’animal meurt, son énergie spirituelle reste libre et pour éviter que cet esprit errant fasse du mal au chasseur, on fabrique des masques pour capturer cette énergie de façon à ce qu’elle reste maintenue sous le contrôle du chasseur.

Les masques des Bobos (Burkina Faso)

Danseur avec le masque antilope. Bobo. Burkina Faso

Les Bobos sont des agriculteurs au Burkina Faso et au Mali et se divisent en différentes sous-ethnies. Le forgeron occupe un rôle prépondérant dans la communauté, vu que, selon la mythologie, il fût le premier homme qui ait été créé. Ils croitent en « Wuro », le Dieu

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suprême et créateur de la terre et du monde animalier. « Dwo », le fils de « Wuro », est l’intermédiaire entre les hommes et le créateur même. Les Bobos croient en « Wuro », le dieu suprême et le créateur lui-même, matérialisé par le masque. Les forgerons, sculpteurs des masques, sont les disciples de Dwo. Certaines sous-ethnies peignent leurs masques avec des pigments naturels, comme le kaolin pour la couleur blanche et des pigments plus foncés pour marquer les traits.

Les masques qui incarnent la fertilité, la fécondité, et la croissance, comme par exemple le masque buffle, dansent lors de cérémonies de purification, avant le début des travaux agricoles. Sa fonction consiste à supprimer le mal, occasionné par les erreurs des hommes et afin que le Dieu rétablisse l’équilibre entre le soleil, la terre et la pluie.

•• Masque antilope Nyanga. Bobo Fing. Burkina Faso. 76 cm x 22 cm x 45 cm. Bois et pigments naturels.

Masque gazelle Newenka •• Bobo Fing Burkina Faso. 170 cm x 25 cm x 30 cm.

Bois et pigments naturels.

Les masques des Gurunsi (Burkina Faso) Les Gurunsi vivent dans le nord de la Côte d’Ivoire, dans l’est et au sud du plateau des Mossiet sont également présents au Ghana et au Burkina Faso. Ce sont des agriculteurs et des pêcheurs mais pratiquement également la chasse. Les Gurunsi sont des sculpteurs reconnus et leurs masques en forme de mangue sont décorés avec des motifs géométriques, représentant les esprits de la forêt. Les masques masculins et féminins, sculptés ou peints avec des dessins géométriques, en forme de bouclier et surmontés de figures humaines ou de grandes cornes, sont remarquables. Les masquent sortent la nuit lors des cérémonies honorant les esprits.

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Contact

Sorella AcostaGalerie Out of Africasorella@galeria-out-of-africa.comwww.galeria-out-of-africa.comTel. +34 618 356 351