21
Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 1 La construction du nombre au Cycle 1 1) Rappel des points clés de la conférence : Le nombre : est un concept mathématique , en conséquence il n'existe pas concrètement Il s’agit donc d’aider les élèves à penser des objets « abstraits ». Le rôle de l’école est d’aider les élèves à entrer dans une démarche d’élaboration et d’appropriation de concepts destinés à faciliter la résolution de problèmes issus de leur environnement. Rappel institutionnel : À la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de : - comparer des quantités, résoudre des problèmes portant sur les quantités ; - mémoriser la suite des nombres au moins jusqu’à 30 ; - dénombrer une quantité en utilisant la suite orale des nombres connus ; - associer le nom de nombres connus avec leur écriture chiffrée. Dans les Programmes 2008 de l’école maternelle nous pouvons identifier 3 grandes compétences à travailler de la PS à la GS : - Tout d’abord mémoriser la comptine numérique orale puis écrite et la capacité à associer les 2. - La seconde compétence est d’apprendre à dénombrer et donc à maîtriser toutes les compétences qui composent cette tâche : Connaître la comptine Savoir synchroniser le pointage des éléments avec la récitation des mots-nombres Savoir pointer une et seule fois tous les éléments de la collection sans en oublier, sans en compter plusieurs fois = compétence de l’énumération Savoir faire abstraction de certaines propriétés des objets c’est-à-dire compter une grosse bille comme une petite… Comprendre que le dernier mot énoncé correspond au cardinal de la collection c’est-à-dire au nombre d’objets présents Comprendre que l’ordre de pointage est indifférent et qu’il conduit toujours à une même quantité. - « Comparer des quantités, résoudre des problèmes portant sur les quantités », cette compétence est celle qui permet de faire comprendre aux élève « A quoi servent les nombres? » .Ce sont dans les situations-problèmes, que les nombres commencent par être perçus par les élèves comme des outils. En tant qu’outils, les nombres ont des fonctions différentes, ils peuvent servir à plusieurs choses : C’est donc là que se situe tout le travail à faire à l’école maternelle, les Programmes de 2008 font référence aux 3 fonctions du nombre : Programme 2008: « Les enfants y découvrent et comprennent les fonctions du nombre, en particulier comme représentation de la quantité et moyen de repérer des positions dans une liste ordonnée d’objets. » = le nombre permet donc de garder en mémoire une quantité. « Dès le début, les nombres sont utilisés dans des situations où ils ont un sens et constituent le moyen le plus efficace pour parvenir au but : jeux, activités de la classe, problèmes posés par l’enseignant de comparaison, d’augmentation, de réunion, de distribution, de partage. »

Animation le nombre au cycle 1 - ac-grenoble.fr©tences qui composent cette tâche : Connaître la comptine Savoir synchroniser le pointage des éléments avec la récitation des mots-nombres

Embed Size (px)

Citation preview

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 1

La construction du nombre au Cycle 1

1) Rappel des points clés de la conférence :

Le nombre : est un concept mathématique, en conséquence il n'existe pas concrètement Il s’agit donc d’aider les élèves à penser des objets « abstraits ». Le rôle de l’école est d’aider les élèves à entrer dans une démarche d’élaboration et d’appropriation de concepts destinés à faciliter la résolution de problèmes issus de leur environnement. Rappel institutionnel : À la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de : - comparer des quantités, résoudre des problèmes portant sur les quantités ; - mémoriser la suite des nombres au moins jusqu’à 30 ; - dénombrer une quantité en utilisant la suite orale des nombres connus ; - associer le nom de nombres connus avec leur écriture chiffrée. Dans les Programmes 2008 de l’école maternelle nous pouvons identifier 3 grandes compétences à travailler de la PS à la GS :

- Tout d’abord mémoriser la comptine numérique orale puis écrite et la capacité à associer les 2.

- La seconde compétence est d’apprendre à dénombrer et donc à maîtriser toutes les compétences qui composent cette tâche : � Connaître la comptine � Savoir synchroniser le pointage des éléments avec la récitation des mots-nombres � Savoir pointer une et seule fois tous les éléments de la collection sans en oublier,

sans en compter plusieurs fois = compétence de l’énumération � Savoir faire abstraction de certaines propriétés des objets c’est-à-dire compter une

grosse bille comme une petite… � Comprendre que le dernier mot énoncé correspond au cardinal de la collection

c’est-à-dire au nombre d’objets présents � Comprendre que l’ordre de pointage est indifférent et qu’il conduit toujours à une

même quantité. - « Comparer des quantités, résoudre des problèmes portant sur les quantités »,

cette compétence est celle qui permet de faire comprendre aux élève « A quoi servent les nombres? » .Ce sont dans les situations-problèmes, que les nombres commencent par être perçus par les élèves comme des outils.

• En tant qu’outils, les nombres ont des fonctions différentes, ils peuvent servir à

plusieurs choses: C’est donc là que se situe tout le travail à faire à l’école maternelle, les Programmes de 2008 font référence aux 3 fonctions du nombre :

Programme 2008: « Les enfants y découvrent et comprennent les fonctions du nombre, en particulier comme représentation de la quantité et moyen de repérer des positions dans une liste ordonnée d’objets. » = le nombre permet donc de garder en mémoire une quantité. « Dès le début, les nombres sont utilisés dans des situations où ils ont un sens et constituent le moyen le plus efficace pour parvenir au but : jeux, activités de la classe, problèmes posés par l’enseignant de comparaison, d’augmentation, de réunion, de distribution, de partage. »

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 2

- Les problèmes de comparaison: à travers ces problèmes les élèves sont amenés à comprendre qu’on peut utiliser les nombres pour comparer deux quantités ou deux positions qui ne sont pas visibles simultanément, c’est une seconde fonction du nombre. - Enfin « les problèmes d’augmentation, de réunion, de distribution, de partage, qui seront plus tard résolus par le calcul permettent de faire comprendre aux élèves une 3ème fonction du nombre qui est d’anticiper le résultat d’une action. Des leviers pour aider l’élève à construire le nombre. Il faut: - Donner du sens aux apprentissages : Expliquer clairement ce que les activités vont permettre d’apprendre. Exemple: dire aux élèves qu’ils apprennent à ranger des nombres, à les comparer…. - Proposer des situations dans lesquelles les nombres sont des outils. - Donner du temps aux élèves : proposer des activités courtes ritualisées. Grâce à ce type d’activités les élèves passeront de la simple connaissance à la compétence. Il faut permettre à l’élève d’essayer, de se tromper, de réajuster, de refaire. Petit à petit l’élève réussira et prendra plaisir à faire des mathématiques, il sera motiver par les apprentissages. Avoir en tête qu’une connaissance ne se réalise pas non plus au même moment chez tous les élèves. D’où l’importance de différencier. - Etablir des liens avec d’autres activités déjà vécues par l’élève : un élève devient compétent s’il est capable de dire « ça, c’est comme dans…. L’accompagnement verbal de l’enseignant est alors très important. Il faut faire dire à l’enfant ce qu’il a fait, comment il est parvenu à la solution. L’évocation est primordiale car elle va permettre à l’élève de se construire des images mentales et d’accéder petit à petit au concept. 2) Etudier quelques activités courtes, récurrentes, ludiques pour entraîner les notions clés et développer des automatismes. Dans quel but ? Pour asseoir des automatismes et permettre aux élèves de résoudre des problèmes sans être en surcharge cognitive. Sources : Vers les maths maternelle petite section, ACCES Editions de Gaëtan et Sophie DUPREY Vers les maths maternelle moyenne section, ACCES Editions de Gaëtan et Sophie DUPREY Vers les maths maternelle grande section, ACCES Editions de Gaëtan et Sophie DUPREY Télé Formation Mathématiques http://www.uvp5.univ-paris5.fr/TFM/ http://jean-luc.bregeon.pagesperso-orange.fr/Page%203-12.htm Situations expérimentées en classe par : Maryline BEAUBE, Ecole Maternelle Louise Macault à LAON Maitre Formateur IUFM LAON et de Christine MARLIER, Ecole Maternelle de POEMEUR (56). Ce sont des situations à proposer régulièrement aux élèves, sur un temps court (5 à 15 minutes), au coin regroupement avec toute la classe, en petits groupes, à l’accueil ou en ateliers. Adaptez les jeux aux compétences des élèves : quantités abordées, lecture des nombres, reconnaissance et lecture des différentes représentations numériques, connaissance de la chaîne numérique jusqu’à ..., position des nombres… Les jeunes élèves apprécient beaucoup ces courtes situations d’apprentissage proposées de façon ludique.

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 3

Les nombres et leurs différentes représentations : - Configurations de doigts (PS) : mémoriser les collections-témoins de doigts de 1 à 3 : Montrer 1, 2 ou 3 doigts à l’enseignant. Constater qu’il existe plusieurs façons de procéder. Reproduire les configurations de doigts montrées par l’enseignant. L’enseignant décompose à chaque fois les nombres. Pour 2, il présente un doigt puis l’autre en disant « un et encore un, cela fait deux ». Reproduire avec ses doigts la configuration représentée sur une grande carte (doigts représentés). - Jeux de doigts (MS) : mémoriser les représentations des nombres de 1 à 5. L’enseignant frappe un nombre dans ses mains. Frapper autant de fois dans ses mains et dire le nombre. Montrer une collection équivalente avec ses doigts. L’enseignant montre une carte constellation du dé. Mêmes consignes. L’enseignant montre un nombre avec ses doigts. Pour un même nombre, il varie les doigts utilisés. Faire comme l’enseignant et dire le nombre. Mettre ses mains dans le dos. Au signal, montrer le même nombre avec ses doigts. L’enseignant montre un nombre en utilisant les doigts de ses deux mains. Faire comme l’enseignant et dire le nombre. Montrer le même nombre en utilisant une main. L’enseignant montre un nombre en utilisant les doigts d’une seule main. Décomposer ce nombre en le montrant avec les doigts de deux mains. - La boîte (PS) : mémoriser les collections-témoins de doigts de 1 à 3. L’enseignant sort des objets d’une boîte et demande aux élèves de compter en même temps. Montrer avec ses doigts la quantité d’objets sortis. Décomposer les nombres pendant le comptage et montrer en même temps la collection de doigts qui augmente. -Le dé géant (PS): dire le nombre représenté par une constellation du dé jusqu’à 3. L’enseignant présente un gros cube en mousse et 6 feuilles carrées de la taille d’une face du cube. Sur chaque face est représentée une constellation du dé de 1 à 3. Il s’agira de reconnaître le nombre de points sur chaque feuille. L’enseignant décrit chaque feuille. Pour deux il dit « Il y a un et encore un ». Pour trois il dit « Il y a un et encore un et encore un » ou « Il y a 2 et encore un ». Construire le dé en fixant les feuilles sur le cube. Lancer le dé et prendre autant de pions que le nombre de points sur le dé. Placer les pions sur les points du dé pour valider. Lancer le dé, dire le nombre obtenu et frapper autant de fois dans ses mains. Lancer le dé et montrer la même quantité avec ses doigts. -Constellations du dé (PS) : construire une collection de doigts qui a autant d’éléments qu’une constellation du dé. L’enseignant montre des grandes cartes représentant les constellations du dé de 1 à 3. Montrer la même quantité que sur la carte avec ses doigts. L’enseignant distribue les cartes constellations du dé aux élèves. Les cartes sont représentées en plusieurs exemplaires. Montrer sa carte si elle correspond au nombre obtenu sur le dé géant. Montrer sa carte si elle correspond à la carte montrée par l’enseignant. Montrer sa carte si elle correspond au nombre de fois que l’enseignant a frappé dans ses mains. Montrer sa carte si elle correspond au nombre montré par l’enseignant avec ses doigts. Montrer sa carte si elle correspond au nombre d’objets contenus dans une boîte. -Le jeu de Kim (MS) : mémoriser les représentations des nombres de 1 à 5.

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 4

L’enseignant place des cartes avec des constellations du dé de 1 à 5 au tableau. Il demande aux élèves de fermer les yeux pendant qu’il retire une carte. Montrer avec ses doigts le nombre inscrit sur la carte retirée. Même jeu avec des cartes où sont écrits les chiffres de 1 à 5. -Jeu de réussite avec des cartes à jouer traditionnelles (MS) : mémoriser les constellations des cartes traditionnelles de 1 à 6. Mélanger les cartes et disposer 12 cartes faces cachées sur 2 rangées (6 sur la première ligne puis 6 sur la deuxième rangée). Recouvrir les 12 cartes avec les 12 cartes restantes face visibles cette fois. Chercher 2 cartes qui ont même valeur et même couleur par exemple le 5 de carreau et le 5 de cœur. Les retirer du jeu. Retourner les 2 cartes de dessous qui sont libérées. Eliminer toutes les cartes en réalisant des paires. - Dictée de nombres (MS/GS): associer le nom des nombres et leur écriture chiffrée. Ecrire les nombres dictés par l’enseignant dans des cercles de couleur différente en s’aidant de la bande numérique.

-Lire les représentations numériques (doigts, constellations, écritures chiffrées) de 1 à 10 voir plus: Ecrire sur une ardoise un nombre de 1 à 10 : savoir le lire, le relier à la quantité et ses autres représentations.

La suite des nombres : -Réciter la suite orale des nombres. Réciter et mettre des jetons dans une boite. Réciter et empiler des cubes. Réciter et pointer les nombres sur la frise numérique. - La ronde des nombres (MS/GS): réciter la comptine jusqu’à … Les élèves sont assis en rond. Chacun son tour, un élève dit un nombre. Le voisin dit le nombre suivant jusqu’à un nombre donné. Réciter la comptine jusqu’à … à partir d’un autre nombre que 1. On peut demander aux enfants de se passer le relais à l’aide d’un objet. Réciter la comptine numérique en disant les nombres 2 par 2. Les élèves sont assis en rond. Chacun son tour, un élève dit 2 nombres consécutifs. Le voisin dit les 2 nombres suivants jusqu’à un nombre donné. Même jeu en disant le premier à haute voix et le deuxième à voix basse. Même jeu en disant des groupes de 3 nombres consécutifs. - Le nombre caché (MS/GS) : utiliser la bande numérique pour trouver l’écriture chiffrée d’un nombre. Montrer une quantité entre 1 et 10 avec ses doigts. Trouver ce nombre sur la bande numérique. Montrer ce nombre avec ses doigts. Cacher un nombre sur la bande numérique. Montrer ce nombre avec ses doigts. Justifier en utilisant juste avant, juste après. Lire les nombres sur la bande numérique dans l’ordre puis dans le désordre. Cacher plusieurs nombres sur la bande numérique. Nommer les nombres cachés. -La fusée (MS/GS) : réciter la comptine numérique par ordre décroissant.

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 5

L’enseignant a apporté une grande image de fusée ou une fusée en modèle réduit. Pour la faire décoller, il faut effectuer le compte à rebours en partant d’un nombre fixé par un meneur de jeu. -Proposer des jeux de doigts. Mettre en scène des comptines. Exemple en PS :

Le nid Voici le nid

Mais les oisillons, Où sont-ils donc? Ils sont cachés…

Tout au fond du nid. Attention,

Ils vont sortir… Combien sont-ils ?

1, 2, 3, 4 Ils sont quatre !

La comptine est mise en scène avec un nid et 4 oiseaux. Choisir la quantité d’oiseaux à placer dans le nid (selon la capacité des élèves). Dire la comptine en sortant les oiseaux au fur et à mesure du comptage. Comprendre que le dernier nombre dit correspond à la quantité d’oiseaux contenue dans le nid. L’enseignant sort les oiseaux un à un pendant que les élèves récitent la comptine en faisant correspondre chaque mot-nombre à un oiseau. L’enseignant récite la comptine pendant qu’un élève sort les oiseaux un à un.

-Proposer des livres à compter. Exemple en PS : 1,2,3 petits chats qui savaient compter jusqu’à 3, Michel Van Zeveren. Lutin poche 2008. Il était une fois une maman qui avait 1, 2, 3 petits chats qui savaient compter jusqu’à 3. Avant d’aller dormir, ils prenaient leur bain dans 1, 2, 3 petites bassines. Une pour chacun. « Maman, maman, il manque un petit canard ! Il manque un seau ! Il manque un ballon ! ». Maman chat court pour apporter ce qui manque. Jouer la scène de l’album avec des enfants et des objets puis des images : 3 petits chats et les différents objets utilisés dans l’histoire. Afficher les images des trois chats. Chercher des collections de 3 objets identiques dans la classe pour en distribuer un à chaque chat.

Repérer la position des nombres sur la chaîne numérique : Il est important d’afficher en classe la frise numérique de 1 à 30 puis plus loin pour que l’enfant puisse s’habituer à repérer la position des nombres sur celle-ci. - Connaître le nombre après celui nommé par l’enseignant (observé, lu par écrit) - Continuer de compter à partir du nombre indiqué (surcompter) - Connaître le nombre avant celui nommé ou écrit. - Lire les nombres sur la frise numérique à partir d’un nombre proposé : lire « en avant » (compter) puis en arrière (décompter) ; frise sous les yeux des enfants puis cachée. - « Petit oiseau qui vient de la mer, combien de plumes peux-tu porter ? » (MS/GS) : Un enfant propose alors un nombre puis compte en s’arrêtant bien au nombre qu’il a proposé (il doit apprendre à proposer un nombre correspondant à ses capacités dans ce domaine). Ou un enfant propose un nombre et un autre enfant qui se sent capable de compter jusqu’à ce

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 6

nombre se propose pour compter et s’arrêter au nombre indiqué. Cette compétence nécessite que l’élève ait déjà une représentation mentale de la chaîne numérique et des positions des nombres sur celle-ci. Au départ, mener ces situations avec la frise numérique sous les yeux des enfants.

-Jeu de réussite avec des cartes à jouer traditionnelles (MS): mémoriser la position des 6 premiers nombres dans la suite par ordre croissant. Matériel : une bande de papier et 6 cartes à poser dessus. Les cartes de 1 à 6 d’une seule couleur par élève, par exemple les cartes de 1 à 6 en cœur. But du jeu : ranger les cartes par ordre croissant sur une bande de papier (respecter le sens conventionnel de la lecture). Règle du jeu pour un joueur : mélanger ses cartes et les disposer faces retournées dans les cases de la bande. Retourner une carte au hasard, par exemple la cinquième en laissant la place libre. Si c’est le 3, la placer en troisième position, face visible et retourner la carte qui était à cette place. Si c’est le 6, la mettre en sixième position. Si la carte qui est retournée est déjà à sa place alors qu’il reste encore des cartes cachées, il n’est plus possible de continuer le jeu et la réussite est perdue.

Dénombrer une quantité :

Repérer globalement une quantité : - Le loto (PS) : dénombrer des petites quantités de 1 à 3. Matériel : un jeu de loto dont les cartes représentent des collections de 1 à 3 objets (ex : des fruits : 3 bananes, 2 oranges, 1 ananas…). Organisation : atelier de 6 élèves. Consignes : chercher les cartes qui représentent les collections identiques à celles de sa planche de loto. Tirer une carte au sort, la placer sur sa planche si elle convient ou la remettre au centre de la table face cachée. Tirer une carte au sort, la décrire à ses camarades (il y a 2 poires) pour qu’ils puissent l’identifier sur leur planche et la gagner. Un meneur de jeu tire une carte au sort et la montre. Celui qui possède cette carte sur sa planche gagne la même quantité de jetons. Jouer au jeu des courses. L’enseignant est le marchand. Les élèves lui passent des commandes pour obtenir les cartes de leur planche. - Les cartons éclairs (PS/MS/GS) : reconnaître rapidement des quantités. L’enseignant montre pendant 3 secondes une carte présentant une des constellations du dé ou une carte avec des constellations de doigts ou une écriture chiffrée. Dire le nombre ou montrer ce nombre avec ses doigts.

-Les pinceaux (PS/MS) : aller chercher en une seule fois autant de pinceaux que de pots de peinture installés. L’enfant, après avoir visualisé la quantité de pots de peinture, doit aller chercher dans un autre espace (d’où il ne voit pas les pots de peinture) autant de pinceaux et expliquer sa démarche.

- Mettre la table (MS/GS) : en un seul déplacement, rapporter la même quantité de verres que d’assiettes posées sur la table. Les verres se situent volontairement dans un autre espace et l’élève ne peut alors plus visualiser les assiettes.

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 7

- Le parking (MS/GS): en un seul déplacement, aller chercher autant de petites voitures que de places sur le parking.

-Le jeu du bus (PS) : le but de cette activité est d’amener les élèves à utiliser des procédures variées pour résoudre un problème où il faut réaliser une collection équipotente à une autre. L’enseignant place des chaises à côté du coin regroupement pour représenter les places disponibles dans le bus. La chaise du chauffeur est d’une couleur différente. Les chaises sont placées l’une derrière l’autre, regroupées par 2 ou 3. Un élève joue le rôle du chauffeur. Il est chargé de remplir le bus en désignant des enfants de la classe. Il peut remplir le bus en plusieurs étapes. La quantité et la configuration des places sont modifiées régulièrement. Le nombre de places varie de 3 à 8. Les élèves utilisent le vocabulaire adéquat pour décrire les situations rencontrées : « Il reste des places vides », « trop » ou « pas assez ». Procédures observées : désigne les élèves un à un jusqu’à ce que le bus soit rempli. Désigne des groupes de 2 élèves jusqu’à ce que le bus soit rempli. Donne le nombre de places disponibles quand il est inférieur à 5.

-Comptines numériques : la prise de conscience des quantités se construit à travers les activités qui mettent en jeu le corps.

Deux mains, deux pieds (PS)

Une main (montrer une main) Deux mains (montrer l’autre main)

Frappe les mains ! Un pied (montrer un pied)

Deux pieds (montrer l’autre pied) Tape les pieds.

-La collection de bouchons (PS) : construire l’idée de quantité. Comparer des quantités par estimation visuelle (beaucoup, pas beaucoup). Cette activité permet aux élèves de participer à la constitution progressive d’une collection d’objets. Chaque jour, des élèves apportent des bouchons qui seront rassemblés dans un grand bac translucide. Il s’agira de comparer par estimation visuelle les quantités de bouchons apportés. Utiliser les termes « beaucoup », « pas beaucoup » et « un peu ». Transvaser les bouchons dans le bac translucide. Observer quotidiennement la quantité de bouchons qui augmente. Prendre 3 photos du bac. Afficher les photos dans l’ordre chronologique pour visualiser l’augmentation des quantités. - Compter dans sa tête (MS/GS): dénombrer une quantité de 1 à … en s’aidant de la comptine numérique. L’enseignant laisse tomber des cubes un par un dans une boîte en fer. Compter à haute voix, à voix basse puis dans sa tête en même temps que les cubes tombent dans la boîte. Montrer le nombre de cubes avec ses doigts. Montrer le nombre de cubes sur la bande numérique. Ecrire le nombre de cubes sur son ardoise. -Les prénoms (MS/GS): dénombrer une quantité. L’enseignant apporte 10 boîtes numérotées de 1 à 10. Ranger ces « boîtes nombres » dans l’ordre croissant en s’aidant éventuellement de la bande numérique. A chaque séance, l’enseignant tire au sort quatre étiquettes prénoms de la classe. Pour chaque prénom, un élève cherche son nombre de lettres et le classe dans la boîte à nombres correspondante. Lorsque

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 8

tous les prénoms de la classe sont classés dans les boîtes, chercher les boîtes qui contiennent le plus et le moins de prénoms. -Placer une quantité d’objets sur un support (MS/GS): le support peut-être un fil d’étendage - Compter les objets. - En ajouter puis compter. - En retirer puis compter. - Dire la quantité, écrire la quantité, la montrer avec ses doigts (de façons différentes). - Repérer la quantité sur la frise numérique affichée. - Repérer la quantité sur le panneau des représentations numériques affichées dans la classe.

- Dénombrer une quantité à l’écoute : Frapper une quantité avec les claves, les enfants disent la quantité oralement, la montrent avec les doigts, la frappent dans les mains… - Repérer une quantité au toucher, sans la voir : (dans une pioche, une boîte à toucher ou les yeux bandés) : (MS/GS) - Combien d’objets dans la pioche ? - Sortir de la pioche, en une seule fois, 2 objets, 3 objets etc.…

Ajouter une quantité à une autre :

-Les maisons : J’ai placé « x » objets dans « la maison rouge » puis « x » objets dans la « maison bleue », combien y a-t-il d’objets en tout dans les 2 maisons ? L’enseignant met en place la situation devant les élèves. Garder la même quantité totale d’objets mais modifier les quantités dans chacune des 2 maisons.

- « Greli, grelot, combien j’en ai dans mon chapeau ? » Placer « x » objets dans un chapeau, puis en ajouter quelques uns ; dire la formule « greli grelot combien j’en ai dans mon chapeau ? ». Les enfants proposent leurs résultats ; on compte ensuite pour vérifier.

Enlever une quantité à une collection :

- Placer une quantité d’objets sur un support. - Observer, compter avec les élèves. -« Fermez les yeux ». - Pendant ce temps cacher « x » objets sous un gobelet juste à côté. - « Ouvrez les yeux ». - « Il en reste combien ? Combien y a-t-il d’objets cachés sous le gobelet ? » Les élèves mènent ensuite la partie à tour de rôle, à la place de l’enseignant.

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 9

Ranger, comparer, encadrer les nombres :

- Transport de noix : comparer des quantités et les nombres : beaucoup, pas beaucoup, peu (PS) Matériel : une grande quantité de noix. Des cuillers, des louches, des écumoires. Atelier autonome de 6 élèves. Consignes : transporter les noix jusqu’aux récipients placés sur le banc. Comparer les quantités transportées avec les différents ustensiles. Utiliser les termes beaucoup, pas beaucoup, un peu. - Le jeu du chronomètre : beaucoup, pas beaucoup, peu (PS) Matériel : des morceaux de pâte à modeler de taille identique. Des petites bouteilles en plastique identiques. Consignes : faire des empreintes sur la pâte à modeler avec le goulot de sa bouteille pendant la durée indiquée par l’adulte. L’adulte donne le top de départ et pour la fin. Comparer les quantités d’empreintes réalisées. Classer les productions en fonction des quantités. Distinguer celles où il n’y en a pas beaucoup, beaucoup ou peu et celles où il y en a beaucoup. -Les boîtes empilées : comparer des quantités. Matériel : 8 boîtes qui peuvent s’empiler. Des petits objets : jetons, cubes, Legos… un dé. But du jeu : gagner plus d’objets que les autres joueurs. Règle du jeu pour 4 joueurs : les 8 boîtes sont empilées. Elles contiennent des collections de 1 à 5 objets. Seuls les objets de la boîte du dessus sont visibles. Chaque joueur lance le dé lorsque c’est son tour. Le joueur peut prendre la boîte du dessus s’il y a plus de points sur le dé que d’objets dans la boîte. Lorsqu’il n’y a plus de boîtes, on compare le nombre d’objets obtenus. Variantes : ce jeu ne nécessite aucune stratégie spécifique. On peut demander aux enfants d’anticiper le ou les coups qui peuvent permettre de gagner la boîte. Pour élargir le champ numérique, on peut remplacer le dé par des cartes de 1 à 10 ou utiliser 2 dés. -Les boîtes alignées : comparer des quantités. Matériel : 8 boîtes. Des petits objets : jetons, cubes, Legos… un dé. But du jeu : gagner plus d’objets que les autres joueurs. Règle du jeu pour 4 joueurs : les 8 boîtes sont alignées. Elles contiennent des collections de 1 à 5 objets. Le joueur peut prendre les objets de la boîte de son choix contenant un nombre d’objets inférieur au nombre de points indiqués sur le dé. Lorsqu’il n’y a plus de boîtes, on compare le nombre d’objets obtenus. Variantes : ce jeu nécessite une stratégie spécifique. Quand il y a plusieurs possibilités, il faut choisir la boîte qui contient le plus d’objets. Pour élargir le champ numérique on peut remplacer le dé par des cartes de 1 à 10 ou utiliser 2 dés. - La bande numérique géante : ranger les nombres entre 1 et … Chaque élève reçoit une carte de format A4 avec un nombre entre 1 et … A tour de rôle chaque élève vient avec sa carte au tableau pour reconstituer la bande numérique de 1 à … A tour de rôle chacun vient au tableau pour reconstituer la bande numérique à partir de 10. Cinq élèves sont appelés au hasard. Ils doivent se placer dans l’ordre croissant. Idem mais dans l’ordre décroissant. - Juste avant, juste après, entre : ranger les nombres entre 1 et …

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 10

La bande numérique est affichée au tableau. Dire le nombre qui vient juste avant ou juste après le nombre caché ou annoncé par l’enseignant. -Le nombre mystère (GS) : ranger et comparer des nombres. La bande numérique est affichée au tableau. Règle 1 : un enfant est le meneur de jeu. Il choisit un nombre compris entre 1 et … et l’écrit sur une feuille sans le montrer à ses camarades. Chacun leur tour, les autres joueurs proposent un nombre. Le meneur de jeu répond par écrit. Il barre ce nombre s’il n’est pas celui qu’il a choisi ou l’entoure si c’est le bon. Règle 2 : le meneur de jeu écrit un nombre choisi entre 1 et … les autres joueurs lui posent des questions « est-ce qu’il est plus grand que 10 ? Est-il juste avant ou juste après… ? Avant ou après… ? Entre… et … ?». Le meneur de jeu répond par « oui » ou « non ». Un élève ou l’enseignant est chargé de barrer les nombres qui ne sont plus possibles. Anticiper un résultat d’un déplacement : - Jeu de la grenouille : anticiper le résultat d’un déplacement en avançant ou en reculant sur une piste numérique. Matériel : - une frise numérique (jusqu’à 20) - un tas de 12 cartes avec les nombres 1, 2 ou 3 - une image de grenouille est fixée sur la case 10 au départ du jeu. Dispositif : La classe est divisée en 2 équipes, les jaunes, les rouges : une équipe fait avancer la grenouille et l’autre équipe la fait reculer. But : Pour l’équipe rouge le but est que la grenouille se trouve sur une case inférieure à 10 à la fin de la partie. Pour l’équipe jaune le but est que la grenouille se trouve sur une case supérieure à 10 en fin de partie. Déroulement : un représentant de chaque équipe vient tirer à tour de rôle une carte nombre et déplace la grenouille sur la piste. Le joueur peut déplacer la grenouille seulement s’il est capable d’annoncer la case d’arrivée de la grenouille. Dans le cas contraire, il passe son tour. La partie se termine quand toutes les cartes ont été tirées ou si la grenouille parvient sur la case 1 ou 20. Variantes : comment faire évoluer le jeu pour le complexifier

- Faire varier les chiffres sur les cartes nombres. - L’élève qui est interrogé peut demander l’avis à un coéquipier qui doit lui expliquer sa

procédure. - Travailler sur une frise allant jusqu’à 31 voir plus. - Présenter la frise numérique d’une autre manière (lecture de haut en bas, en spirale

comme pour un jeu de l’oie). 3) La place de la comptine numérique dans l’apprentissage. Rappel des programmes : Mémoriser la suite des nombres au moins jusqu’à 30. Les comptines numériques : Les comptines aident l’élève à segmenter la chaîne orale en unité mot (en mots-nombres).

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 11

Elles vont aider l’élève à mémoriser la suite des nombres. Ainsi quand il sera confronté à un problème il pourra aller plus vite et sera moins en surcharge. La connaissance de la comptine numérique est indispensable pour apprendre à dénombrer même si elle n’est pas suffisante. Elle sert également de support dans le cadre des activités de comparaison : l’élève apprend à replacer les deux nombres à les comparer dans la suite afin de déterminer « celui qui vient avant » et « celui qui vient après ». Comment enseigner la comptine numérique? - Pendant les rituels (compter les absents, les présents…). - En apprenant des comptines. - Avec des livres à compter. Différents types de comptines pour apprendre la comptine numérique. Plus de 200 comptines numériques : http://www.crdp-strasbourg.fr/cddp68/maternelle/projcompt/index.htm Aller dans « Découvrir le monde », sommaire : « comptines numériques ». Quelques exemples : -des jeux de doigts: Venez jouer avec moi, à bouger vos petits doigts, doigts levés, doigts baissés, doigts pointés, doigts cachés, allons vite comptons-les! 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10. - des comptines numériques (traditionnelles) : réciter la comptine des nombres dans l’ordre 1,2,3, le chat n’est pas là 1, 2, 3, sautez dans mes bras.; des jeux : récitation de la comptine dans l’ordre (qui va le plus loin, le maître qui se trompe, la suite muette) - la récitation de la comptine jusqu’à un nombre donné: Mademoiselle, quel âge avez-vous? J’ai 6 ans.1, 2, 3, 4, 5, 6; jeu du « je démarre, j’arrête –un groupe joue, les autres observent, arbitrent) -la récitation de la comptine à rebours : 4 feuilles sur un arbre, L’une s’envole dans le vent, Il en reste 3, 3 feuilles sur un arbre, L’une s’envole il en reste 2, 2 feuilles sur un arbre, L’une s’envole il n’en reste qu’une, 1 feuille sur un arbre, Elle s’envole, Il n’en reste plus! - la récitation segmentée (en intercalant un mot ; chaque nombre est séparé par un groupe de mots ; la comptine apparaît fractionnée): 1 nez, 2 nez, 3 nez, 4 nez, 5 nez, 6 nez, 7 nez, 8 nez, 9 nez, dîner! Ou Pimpanicaille, le roi des papillons, Se faisant la barbe se coupa le menton, 1, 2,3 de bois, 4, 5, 6 de buis, 7, 8, 9 de bœuf, 10, 11, 12 de bouse, Va-t’en à Toulouse. - l’aspect cardinal du nombre apparait: Thérèse a des écrevisses, Elle en vend 6: 1, 2, 3, 4, 5, 6!Thérèse a des fraises, Elle en vend 16: 1, 2, 3, 4…16! - l’aspect ordinal du nombre apparait: Quand 3 poules vont aux champs, La première va devant, La deuxième suit la première,, La troisième est la dernière Quand 3 poules vont aux champs, La première va devant. Les nombres et l’addition: Un et un, Deux petits lapins, Deux et deux, Quatre yeux malicieux, Trois et trois, Croquent dans les bois, Six carottes au fond de la grotte.

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 12

Exploitation d’une comptine numérique : Maryline BEAUBE, Ecole Maternelle Louise Macault à LAON et Maître Formateur IUFM Laon

http://math.maternelle.free.fr/fiches/26comptine.htm

La comptine : Un petit cochon... Un petit cochon

Pendu au plafond Tirez-lui la queue

Il vous pond des œufs Combien en voulez-vous?

Niveau : MS, GS. Compétences : - Dénombrer une quantité en utilisant la suite orale des nombres. - Mémoriser la suite des nombres jusqu'à 10. - Associer le nom des nombres connus à différentes représentations numériques: les doigts, les constellations, les écritures chiffrées. - Comparer des quantités. - Prendre conscience lors des manipulations de la décomposition de la quantité 10. Matériel : - Une boite de 10 œufs vide. - 10 œufs en plastique. - La comptine « Un petit cochon... ». - Des cartes numériques plastifiées (de 1 à 10), doigts / constellations/ écriture chiffrée.

Déroulement proposé (en collectif ou petit groupe) : 1) Apprentissage de la comptine au préalable. 2) Utilisation de la boite à œufs et des 10 œufs : - On chante la comptine....jusqu'à « Combien en voulez-vous? » - L'enfant « interrogé » dit le nombre d'œufs qu'il a choisi: « J'en veux ... » puis va prélever la même quantité d'œufs dans la boite. Les autres enfants valident ou pas avec l'aide de l'enseignant. - L'enfant prend directement dans la boite à œufs la quantité qu'il désire, la montre puis dit le nombre correspondant et récite la comptine. Validation ou non par la classe. - L'enseignant peut alors faire observer la quantité restante dans la boite (globalement « des yeux » ou en comptant si besoin). 3) Utilisation des cartes numériques : - L'enfant choisit et montre une carte numérique sans nommer la quantité puis va prendre le nombre d'œufs correspondant. Il dit ensuite la quantité (validation ou non des autres). - Commencer avec les cartes numériques des quantités de doigts, puis celles des constellations, enfin celles des écritures chiffrées.

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 13

On peut remplacer les cartes numériques par des dés et faire jouer le hasard ! Un panneau-référence des différentes représentations numériques de 1 à 10 est à disposition des élèves pour leurs recherches. 4) La place des albums à compter dans l’apprentissage de la comptine numérique : définition ; comment en fabriquer. Les livres à compter : Bibliographie d’une quarantaine de livres à compter : consulter le site http://math.maternelle.free.fr/Ressources/albums.htm Un livre à compter est un album destiné aux jeunes enfants, qui amène les enfants à compter, à dénombrer des objets, des animaux, des personnages. Il s’adresse à un jeune public, encore peu habile dans le dénombrement et dans la connaissance des désignations orales ou écrites, des nombres. En classe on pourra soit en exploiter, soit en produire. Il existe différents types d’albums à compter : les livres « suites numériques », les livres « histoires à compter » et les livres « problèmes ».

� Les livres « suites numériques ».

La structure de ces livres est très simple. Généralement, les nombres se succèdent dans l’ordre croissant ou décroissant. Le plus fréquemment, on trouve un nombre par page ou par double page avec des collections diverses d’objets (animaux, personnages variés) dont le nombre correspond à celui introduit dans la page. Certains de ces ouvrages sont plus perfectionnés et contiennent en plus des représentations du nombre sous la forme digitale ou de constellations, ainsi que les mots-nombres écrits en lettres.

� Les livres « histoires à compter ».

Dans leur structure, ces livres sont proches des livres précédents (présence d’un nombre par page ou double page, dans l’ordre croissant ou décroissant). En plus, un texte raconte une « histoire » illustrée sur chaque page et développée tout au long du livre. Dans certains cas, l’histoire permet de faire percevoir que la quantité présente sur la page, c’est « un de plus »

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 14

que celle de la page précédente. Dans ce cadre, on trouve des histoires du type « un personnage disparaît à chaque page», ce qui permet d’introduire la suite des nombres en ordre décroissant (généralement de 10 à 1).

� Les « livres problèmes ».

A travers des illustrations et, éventuellement, des personnages évoluant dans un récit, des situations mathématiques sont proposées aux enfants dans le but de les inciter à réfléchir et à utiliser les propriétés des nombres (première approche du calcul; résolution de problèmes additifs et soustractifs simples).

Exemple d’exploitation d’un album : LE CINQUIEME , Norman Junge & Ernst Jandl / Ecole des loisirs Travaux de Maryline BEAUBE, Ecole Maternelle Louise Macault à LAON et Maitre Formateur IUFM LAON, Jean-Jacques BORDET, PIUFM Mathématiques, IUFM LAON. Voir document appelé « Le cinquième ».

Autre exemple : Maman, Marios Ramos / Collection Pastel / Ecole des loisirs. Travaux de Maryline BEAUBE, Ecole Maternelle Louise Macault à LAON et Maitre Formateur IUFM LAON, Jean-Jacques BORDET, PIUFM Mathématiques, IUFM LAON, Philippe MONDON, Conseiller pédagogique LAON 2 Voir document appelé « Maman ». Autre exemple d’un livre « problème » : La chevrette qui savait compter jusqu’à 10, Alf Proysen illustré par Akiko Hayashi, Ecole des loisirs. Résumé : Un jour une chevrette voit son reflet dans une flaque d’eau et commence à compter : « ça fait un ». Puis elle se met en tête de compter tous les animaux qui passent par là. Mais ceux-ci prennent peur car ils ne connaissent pas le sens du mot « compter » alors ils sont furieux et la poursuivent… jusqu’au moment où tous les animaux vont se retrouver sur un bateau qui risque de couler car il ne peut contenir plus de 10 animaux sinon il sombre. La chevrette qui sait compter va alors les tirer d’affaire. Dans cet album la relation au nombre est particulière : ce qui est inconnu est effrayant, et donc a priori rejeté… Ainsi, les animaux ne veulent pas être « comptés », car ils ne savent pas ce que cela signifie… Jusqu’au moment où ils vont apprendre que compter est parfois utile, et peut même sauver la vie ! Cet album permet aux élèves de comprendre en quoi il est utile de savoir compter.

Dans cet album il y a un problème à résoudre : est-ce que le bateau va couler ou non ? L’élève doit alors résoudre le problème en prenant en compte toutes les données précisées dans l’histoire. Les élèves peuvent également s’appuyer sur les images pour trouver la solution.

La fabrication d’un livre à compter :

D’après le site : www3.ac-nancy-metz.fr/.../FABRIQUERUNALBUMACOMPTER.do...

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 15

L’aboutissement du travail d’analyse et d’exploitation de livres à compter du commerce est la réalisation par les élèves de leurs propres livres. Une telle activité de réalisation de livres à compter permet d’atteindre plusieurs buts différents suivant les objectifs fixés:

· L’approfondissement d’objectifs mathématiques qui ne sont pas assez développés dans les livres courants (par exemple, utilisation de nombres supérieurs à 10, des nombres ordinaux, résolution de petits problèmes additifs et soustractifs, etc.).

· la construction d’un ou plusieurs livres « référents » pour la classe. Les enfants pourront les consulter en cas de difficulté numérique (par exemple, pour l’écriture d’un nombre ou pour sa désignation orale) et les montrer à leurs parents.

·la réalisation d’un projet pluridisciplinaire faisant appel particulièrement à la lecture et à l’écriture, aux arts visuels et, bien entendu, aux mathématiques, pour l’obtention d’un résultat de qualité destiné à la classe ou à une autre classe, dans le cadre de la correspondance scolaire.

·la mise en œuvre de la différenciation pédagogique. La réalisation de ce projet permet une participation effective de tous les enfants avec des progrès possibles pour chacun, sans exiger de tous la maîtrise des mêmes compétences (par exemple, dans la connaissance de la suite des nombres).

Exemple possible : Les PS et MS vont fabriquer un livre proposant la recette de la soupe de légumes. A travers différentes activités concernant les albums à compter, les enfants construiront 4 albums à compter. Ce livre permettra aux GS de l’école de cuisiner la soupe de légumes. Ils suivront la recette et dénombreront les légumes nécessaires. 1 Lecture d’albums à compter : Objectif : Ecouter une histoire jusqu’à la fin et repérer les nombres lus. Situation : En collectif. Déroulement : sur une quinzaine de jours, les élèves vont écouter une histoire à compter chaque jour. Après plusieurs histoires lues, on demande aux enfants de repérer ce qui est commun aux histoires : les nombres. 2 Tri d’albums : Objectif : Différencier les albums à compter des autres. Situation : Groupe de 5 ou 6 enfants avec la maîtresse. Préalable pour les PS et MS : Les enfants ont travaillé sur l’écriture chiffrée des nombres. Déroulement : Une dizaine d’albums à compter ou non sont étalés devant le groupe d’enfants. Les albums à compter sont en écriture chiffrée (1, 2, 3, …). Consigne : « Triez les albums dans lesquels vous voyez ou avez entendu des chiffres ». 3 Manipulations autour des livres à compter : Objectif : s’approprier la succession des nombres. Ex : remettre dans l’ordre les pages photocopiées d’un livre à compter. Objectif : repérer un chiffre précis et les quantités associées. Ex : photocopier les pages de plusieurs albums et associer les pages qui concernent une quantité précise. 4 Fabrication de l’album : Notre soupe.

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 16

La maîtresse explique aux enfants qu’ils vont créer un album à compter. Ils vont écrire dans le livre la recette d’une soupe de légumes que les Grandes Sections réaliseront. Il va falloir nommer et dénombrer les ingrédients. Un travail de langage sur les légumes est fait en parallèle. On définit ensemble quels légumes et quelle quantité entrent dans la recette : 1 oignon 2 navets 3 poireaux 4 carottes 5 tomates 6 pommes de terre Activités à mener en parallèle : A Jeu de la marchande Objectif : dénombrer une quantité, reconnaître un chiffre associé à une quantité. Déroulement : par petits groupes, les enfants font les courses. Chaque enfant a un panier et une carte - soit une carte avec le dessin de la quantité (3 carottes dessinées). - soit une carte avec le chiffre et le légume voulus. Consigne : « chercher dans le coin marchande les légumes demandés ». B Décorer les chiffres associés à la recette Objectif : décorer les chiffres. Déroulement : la maîtresse donne à chaque enfant un chiffre différent découpé dans de la cartoline et met à sa disposition différents outils et matériaux, l’activité se faisant en petits groupes de 6 enfants. Consigne : « avec ce qui est sur la table, décore ton chiffre ». C Réalisation des photos des quantités de légumes Objectif : dénombrer les légumes. Déroulement : par petits groupes, on travaille au coin marchande ; un enfant va chercher 1 oignon, un autre enfant va chercher 2 navets …etc., jusqu’à obtenir la liste entière des légumes nécessaires. La maîtresse prend chaque quantité en photo. D Réalisation du livre : Objectif : associer les quantités aux écritures chiffrées. Ordonner les pages Déroulement : Par petits groupes, les enfants associent chaque chiffre à la photo correspondante. Ils collent sur une feuille (cela fait une page de l’album). Puis, ils ordonnent les pages par ordre croissant. En arts visuels, les enfants produisent une couverture associée au thème du livre. REMARQUE : Pour adapter au niveau de chaque section la première partie du livre concerne les quantités de 1 à 3 et sera produite par la petite section. Les pages des livres concernant les quantités de 4 à 6 seront produites par les moyennes sections. 5) Comprendre le rôle des situations-problèmes dans la construction du nombre (sens des connaissances) : vidéo.

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 17

La résolution de problèmes est au cœur de l’activité mathématique et de l’apprentissage des mathématiques. On apprend à compter, dénombrer, décomposer des nombres…pour résoudre des problèmes. Tout enseignement d’une connaissance nouvelle devrait débuter par l’enseignement d’un problème. Un exemple : les paniers, vidéo (CD Hatier).

� Atelier dirigé d’une trentaine de minutes pour quatre à six élèves, repris plusieurs fois de suite en fin d’année. Séance collective (bilan) quand tous les élèves sont passés dans l’atelier.

� Sur une table sont posés des "paniers dessinés", sur lesquels sont représentés des œufs, en nombre variable suivant les paniers.

� L’élève reçoit une consigne de coloriage du type : bleu : 4; rouge : 3; vert : 1 � Il doit se procurer "le bon panier", c’est à dire un panier ayant juste ce qu’il faut

d’œufs pour qu’il puisse les colorier en suivant la consigne. � Quand il pense l’avoir trouvé, il colorie les œufs : il a gagné s’il a bien suivi la

consigne et s’il ne reste pas d’œufs non coloriés. 6) Etudier des situations problèmes pour le cycle 1 pour permettre la construction du nombre : repartir avec des situations et des outils à mettre en place en classe. Propositions de situations: -pour entraîner l’élève au dénombrement -pour apprendre à l’élève à décomposer les nombres -en vue d’apprendre à représenter une quantité -pour apprendre à comparer des quantités, des positions sur une piste -pour apprendre à anticiper un résultat -pour associer le nom et l’écriture du nombre -pour éviter la confusion entre nombre et numéro. Liste des jeux : http://groupes-premier-degre-36.tice.ac-orleans-tours.fr/eva/sites/groupes-premier-degre-36/IMG/pdf/JeuxMathematiquesMaternelle.pdf

- Jeu des maisons et des jardins - Jeu des cartes et jetons - Le jeu des pions - Les boîtes d’œufs - Le jeu des bidules - Les cartes à points - Les trains.

Voir document « Situations problèmes pour construire le nombre ». 7) Repérage des compétences numériques : piste d’aide à l’évaluation (grilles d’observation). Repérage des compétences numériques : Direction de l’enseignement scolaire Bureau du contenu des enseignements www.eduscol.education.fr

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 18

Cette liste de compétences est inspirée de celle proposée par l’équipe de recherche en didactique des mathématiques de l’INRP (équipe ERMEL). Publiée dans « Apprentissages numériques et résolution de problèmes – CP » (éditions Hatier, 2000), elle est adaptable aux différents niveaux de l’école maternelle, notamment à la Grande Section.

� La comptine numérique Pour chaque enfant, il faut observer et noter les caractéristiques de la suite des noms de nombres qu'il est capable de réciter :

- jusqu'où la suite est-elle conventionnelle (c'est-à-dire correspond à l'ordre naturel des nombres sans ajout ni omission) ?

- jusqu'où la suite est-elle stable (c'est-à-dire sans changement d'une récitation à l'autre) ? Après une première récitation, l’enseignant demande : « Peux-tu recommencer depuis le début pour que je puisse écrire tout ce que tu dis ? »

- quelles sont les erreurs qui apparaissent, telles que les omissions systématiques, ou les erreurs récurrentes (« vingt-neuf, vingt-dix, vingt-onze... ») ?

- quel est, le cas échéant, l'effet de relance concernant les noms de dizaines ? (Suffit-il de dire « 30 » à l'enfant qui s'arrête à 29 pour qu'il continue ?) Progressivement, chaque enfant doit savoir et pouvoir dire où il en est dans sa connaissance de la comptine numérique.

- la suite peut-elle être récitée jusqu’à un nombre fixé à l’avance (avec arrêt sur ce nombre) ?

- la suite peut-elle être récitée à partir d’un autre nombre que un ? - la suite peut-elle être récitée « en arrière » ?

� La maîtrise du dénombrement En demandant « Combien y a-t-il d'objets (cubes, jetons...) ? » dans une collection dont le cardinal est adapté au niveau de connaissance de la comptine, on peut observer si l'enfant a recours à un dénombrement, à une estimation globale, ou réagit autrement... Dans le cas d'un dénombrement, on peut observer la maîtrise ou non:

- de la synchronisation entre les gestes (prendre les objets, les déplacer, les pointer...) et la récitation de la comptine ;

- de l'organisation du dénombrement (les objets déjà comptés sont-ils bien séparés de ceux restant à compter ?) ;

- du principe cardinal (à la question « Combien y en a-t-il ? », l'enfant répond-il par le dernier nom de nombre énoncé ?). Ce repérage des aptitudes au dénombrement peut être effectué en entretien individuel, ou à l'occasion d'activités dans la classe (compter les présents, les crayons...).

� La constitution d'une collection de cardinal donné En demandant à un enfant de « donner n objets » pris dans une collection plus grande (le nombre n étant choisi à l'intérieur du domaine numérique où le dénombrement est maîtrisé, domaine qui a été repéré auparavant), on peut observer si l'enfant :

- s'arrête au terme du dénombrement des n objets en déclarant qu'il a terminé ; - dénombre tous les objets de la collection jusqu'à épuisement des objets (ou de ses

compétences) ; - s'aperçoit qu'il a oublié ce qui lui avait été demandé ; - donne un tas sans dénombrer...

Ces observations peuvent être faites, par exemple, à l'occasion de distributions de matériels.

� Le recours spontané au dénombrement

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 19

II s'agit d'observer comment l'enfant procède pour construire une collection équipotente à une collection donnée sans que celle-ci soit toujours disponible. Cette observation est réalisée en adaptant la taille des collections à la comptine de chacun. Il est préférable que cette observation soit faite en dehors d’autres observations sur les nombres afin d'éviter un possible conditionnement et de pouvoir s’assurer d’un recours spontané au dénombrement, Il est indispensable que la consigne n'induise pas le moyen à utiliser. La question « Combien y en a-t-il ? » ou toute allusion au nombre ou au dénombrement sont à éviter. Un exemple de mise en œuvre : on demande à un enfant d'aller chercher juste ce qu'il faut de jetons (il faut qu'il y en ait « juste assez, ni plus, ni moins») pour en placer un sur chaque case vide d'un quadrillage.

� Le successeur d'un nombre En ajoutant un élément à une collection que l'enfant a déjà dénombrée, et en lui demandant combien il y a d'objets, on peut repérer si l'enfant énonce directement le successeur du nombre précédemment trouvé ou s'il a besoin de recompter le tout.

� La lecture des nombres On présente des cartes avec les nombres de 0 à 20 (non rangés dans l'ordre) et on demande à l'élève de dire quels sont les nombres qu'il connaît et de prendre la carte correspondante. On peut observer:

- les nombres qu'il sait lire dans ce domaine numérique. - les essais de recherche des cartes dans l'ordre (en s'appuyant éventuellement sur la

récitation de la comptine) ; - les graphies qu'il confond ; - la façon dont il énonce les nombres à deux chiffres (pour 13 : « un-trois », « trois-

un », ou même « vingt-trois» ...). Des occasions se présentent aussi dans la journée qui permettent d'interroger un enfant : calendriers, affichages numériques, nombres écrits sur un emballage, sur un livre...

� Problèmes « arithmétiques » Après avoir fait ajouter ou soustraire par l'enfant une petite quantité d'objets (de 1 à 4) à une collection qu'il vient de dénombrer et sans qu'il puisse voir la collection obtenue, on lui demande de dire combien il y en a alors. On peut observer si l'enfant : - énonce simplement l'un des deux nombres... ;

- donne une réponse de la forme « cinq et deux » ; - est obligé de recompter le tout (par exemple en s’aidant de ses doigts) ;

- surcompte ou décompte à partir du nombre initial d'objets, mentalement, en s’aidant de ses doigts… ; - énonce directement le résultat.

8) L’utilisation des TICE http://www.ac-grenoble.fr/mathssciences/spip.php?rubrique8 , rubrique « maternelle »: Site sur lequel les élèves peuvent jouer pour s’exercer et réviser. 9) Sitographie : http://pernoux.pagesperso-orange.fr/consnombre.htm: Site personnel de Dominique Pernoux, formateur en mathématiques à l’IUFM d’Alsace

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 20

http://dpernoux.chez-alice.fr/Docs/vers_les_math.pdf http://www.grenoble.iufm.fr/departe/francais/livreaco/grandn.htm : Définitions des livres à compter http://www.grenoble.iufm.fr/departe/francais/livreaco/liste.htm : Liste de livres à compter http://www.crdp-strasbourg.fr/maternelle/dom_act/dom_monde/projets_comptines.php?parent=1 : Projet pour travailler sur des comptines numériques et des albums à compter http://www.crdp-strasbourg.fr/maternelle/dom_act/dom_monde/comptines_numeriques.php?parent=18 : Comptines numériques http://www.ac-grenoble.fr/ien.st-marcellin/guppy/articles.php?lng=fr&pg=53 : Activités pour aider l’élève à construire le nombre. http://math.maternelle.free.fr/: Des jeux en mathématiques. http://maternailes.net/marrons/fruitsdautomnes.html: Des jeux mathématiques. http://www.ac-grenoble.fr/ien.bv/IMG/pdf_Programmation_Mathematiques_GS.pdf: Programmation avec liste d’activités possibles. http://jean-luc.bregeon.pagesperso-orange.fr/Page%208.htm : utilisation des cartes à points, exemples d’activités. http://www.uvp5.univ-paris5.fr/TFM/ http://netia59a.ac-lille.fr/va.anzin/spip.php?rubrique152: Site de la circonscription de Valencienne Ancin. On y trouve des éléments sur la construction du nombre en maternelle et des propositions de jeux mathématiques. www.ecoliciel.net : Logiciels mathématiques réalisés par un enseignant. http://www.ac-grenoble.fr/mathssciences/spip.php?rubrique2: Site du groupe départemental maths et sciences en Isère.

10) Bibliographie : Apprentissages numériques et résolution de problèmes en GS, HATIER ERMEL 2005 Activités numériques à la maternelle, Des situations pour maîtriser des compétences, HACHETTE Education, A.Decaves et S.Vignaud

Découvrir le monde à la maternelle avec les mathématiques, Situations pour la petite et la moyenne section, HATIER 2004, Dominique Valentin

Animation pédagogique en circonscription « Le nombre au cycle 1 »- Magali GENSEL CPC EPS Bourgoin 2. 21

Découvrir le monde à la maternelle avec les mathématiques, Situations pour la grande section, HATIER 2005, Dominique Valentin

Des situations pour apprendre le nombre, Cycle 1 et GS, Outils pour les cycles, SCEREN CRDP, L.Ney C.Rajain E.Vaslot

Mathématiques actives pour les tout-petits, Catherine Berdonneau

Vers les maths petite section, ACCES, Sophie Duprey

Vers les maths moyenne section, ACCES, Sophie Duprey

Vers les maths grande section, ACCES, Sophie Duprey

Apprendre la numération avec des jeux de cartes, RETZ, Nicolas Krzywanski

L’album à calculer, RETZ, R.Brissiaud

Du vécu au jeu mathématique, MAGNARD 1997, L.Baron

Comment les enfants apprennent à calculer ?RETZ 2003, R.Brissiaud

Comptes pour petits et grands, Vol 1, MAGNARD, Stella Baruk

La bosse des maths, Paris, Odile Jacob 1997, S.Dehaene