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Cours 4 | 2016-2017 Animaux de laboratoire MILIEU D’HEBERGEMENT

Animaux de laboratoire

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Page 1: Animaux de laboratoire

Cours 4 |

2016-2017

Animaux de laboratoire

MILIEU D’HEBERGEMENT

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Il existe plusieurs facteurs de microclimat:

- physiques,

- chimiques,

- biologiques,

qui peuvent influencer la vie des animaux de laboratoire et modifier les résultats d'une recherche.

Les résultats d'une experiment scientifique sont valides pour les conditions dans lesquelles:

- ils ont été obtenus,

- et ils sont utiles pour établir des comparaisons seulement si toutes les informations pertinentes aux conditions expérimentales sont disponibles.

LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX DANS LES ESPACES POUR HEBERGEMENT

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- la température (dégrée Celsius et variations);

- l'humidité relative (% et variations) et si oui ou non ces facteurs sont contrôlés;

- les changements d'air/heure;

- la proportion d'air frais et d'air remis en circulation, et les concentrations de gaz ou de particules dans l'air;

- l'éclairage (naturel ou artificiel, la photopériode et l'intensité de la luminosité);

- le type d'eau, sa qualité et son prétraitement;

- le type de litière, sa qualité et son prétraitement;

- la densité de l'hébergement;

- l'équipement des locaux d'hébergement;

- les mesures physiques pour protéger l'état microbiologique (exempt d'agents pathogènes spécifiques (EADS) pour des agents pathogènes donnés ou gnotoxénique avec des micro-organismes spécifiques)

Parmi les facteurs environnementaux devant être notés on retrouve les suivants:

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Les exigences du milieu d’hebergement varient selon l'espèce animale et le protocole expérimental .

- Les paramètres du milieu sont habituellement évalués au niveau du local d'hébergement.

- le plus important est le micro-milieu de la cage , parce que les conditions entre l 'un et l 'autre peuvent varier considérablement.

Le design de l'installation pour les animaux doit permettre d'ajuster les réglages du milieu afin de rencontrer les besoins des espèces et des protocoles expérimentaux.

- Idéalement, chaque local hébergeant des animaux devrait avoir son propre système de réglage.

En ce qui concerne les animaleries dépourvues de ces systèmes, il est possible, si elles sont administrées convenablement, d'installer des minuteries d'éclairage, des rhéostats, des ventilateurs d'échappement à réglage thermostatique, des humidificateurs et des climatiseurs.

RÉGLAGE ET LE CONTROLE DU MILIEU

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Il faut absolument qu'il y ait des équipements d'urgence pour maintenir les températures du milieu, particulièrement dans les locaux hébergeant les petits animaux d'expérimentation, les poissons et les primates non humains (PNH).

Dans des cas spéciaux, comme l'hébergement de très jeunes animaux ou d'animaux sans poils, il peut être nécessaire de maintenir des températures plus élevées que celles indiquées ou recommande.

La température des locaux des animaux doit être surveillée quotidiennement et enregistrée 24 heures.

Une autre façon de procéder beaucoup moins coûteuse est d'utiliser un thermomètre maximum/minimum que l'on rajuste tous les jours.

LA TEMPÉRATURE

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La température du micro-milieu doit être surveillée.

Les facteurs qui influent sur la température sont:

- le type de cage,

- les matériaux de litière ou de nidation,

- l'usage de couvercles filtres,

- l'âge,

- le sexe,

- la souche,

- l'espèce,

- la densité de population.

Si un protocole expérimental ou des pratiques d'entretien exigent qu'un animal soit hébergé à des températures autres que les variations recommandées, il faut lui donner le temps de s'adapter .

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Les variation de la température peut influencer:

- la réponse d'un animal à une drogue,

- la susceptibilité aux maladies infectieuses,

- la fertilité,

- la production,

- la prise d'eau et de nourriture,

- les courbes de croissance,

- les paramètres hématologiques.

Occasionnellement, la température optimale requise pour un animal n'est pas la plus confortable pour le personnel … mais les préférences des personnes ne doivent en rien compromettre les exigences d'une expérience ni la santé et le confort de l'animal .

Les températures du milieu et leurs variations peuvent affecter les resultat de la recherche et les tests avec les animaux.

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La plupart des animaux de laboratoire préfèrent une humidité relative d'environ 50 %, mais ils peuvent tolérer des variations entre 40-70% pour autant que ce soit de façon relativement constante et que les variations de température soient adéquates.

L'inconfort des animaux survient lorsque les taux d'humidité affectent la capacité de l'animal à maintenir son homéostasie thermique (ex: risk d’hyperthermie).

Dans les installations où le contrôle de l'humidité dans de variations acceptables est difficile à contrôler, on doit installer des déshumidificateurs ou des humidificateurs.

Les niveaux d'humidité peuvent changer les résultats d'une expérience en influençant:

- le réglage de la température,

- la performance de l'animal,

- la susceptibilité aux maladies.

L’HUMIDITÉ

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La ventilation influence la température, l'humidité, les contaminants gazeux et les poussières en suspension dans les cages et les locaux des animaux.

Le système de ventilation du bâtiment doit permettre le maintien de ces paramètres dans les limites acceptables.

La circulation d'air requis varie selon différents facteurs:

- l'âge des animaux,

- le sexe,

- l'espèce,

- la densité de population,

- la fréquence des nettoyages,

- la qualité de l'air provenant de l'extérieur,

- l'humidité et la température ambiantes,

- la construction d'enclos primaires et secondaires.

LA VENTILATION

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Une fréquence 15-20 à l'heure ne garantit pas une ventilation adéquate au niveau des cages, particulièrement si on utilise des couvercles filtres.

Les appareils et les locaux à flux laminaire fournissent une bonne ventilation avec une circulation d'air unidirectionnelle sans trop de courants ou tourbillons.

Ces systèmes peuvent isoler les cages entre elles d'une manière efficace, et contrôler la diffusion des odeurs et des agents pathogènes transportés par l'air.

Les changements d'air avec une fréquence de 15-20 à l'heure sont habituellement recommandés pour les locaux hébergeant des petits animaux de laboratoire dans des conditions conventionnelles .

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Des pressions plus élevées sont utilisées dans les aires propres rattachées aux aires sales ou à risques biologiques pour minimiser les contaminations.

Dans les installations où le confinement ou l'exclusion des micro-organismes de l'air dépend en partie des différences de pression d'air, on peut utiliser des manomètres ou des jauges magnétiques inclinés pour mesurer la différence entre les hautes et les basses pressions en millimètres d'eau.

- on doit maintenir une différence de 2,5-5 mm.

Les systèmes de recirculation d'air doivent être équipés de filtres efficaces (et d'épurateurs d'air) pour empêcher la contamination par les maladies et pour éliminer la poussière et les contaminants gazeux.

Des différences de pression d'air peuvent être utilisées pour empêcher le passage d'agents pathogènes entre different espaces.

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Les trois caractéristiques de l'éclairage qui peuvent agir sur les animaux d'expérimentation sont:

- l'intensité,

- la qualité,

- la photopériode.

L'éclairage doit fournir une bonne visibilité et une lumière uniforme et sans reflets. - les recommandations de 807-1345 lux à 76 cm du plancher ont été à l'origine de la dégénérescence de la rétine chez les rats.

Une intensité de 323lux à 1m du plancher est suffisante pour l'entretien de routine des animaux, et elle ne cause pas de rétinopathie phototoxique chez les rongeurs.

- Une intensité approximative de 200 lux est adéquate pour la reproduction et les comportements sociaux normaux des rongeurs.

L’ÉCLAIRAGE

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L'intensité de la lumière est inversement proportionnelle au carré de la distance de son origine.

L'intensité lumineuse à l'intérieur d'une cage

dépend de facteurs tels:

- le type de cage,

- les matériaux dont elles sont fabriquée,

- l'endroit où elle se trouve sur support de cages,

- le type de support,

- elle peut varier du devant à l'arrière.

L'intensité lumineuse dans laquelle vivent les animaux logés près de la source d'éclairage peut être différente de celle que perçoivent animaux hébergés plus loin.

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Les changements graduels entre les périodes de noirceur et de clarté laissent aux comportements le temps de s'adapter et permettent l'expression du comportement crépusculaire.

Les poissons et les amphibiens peuvent prendre jusqu'à trente minutes pour leur adaptation intra-oculaire aux changements d'intensité lumineuse.

L'intensité lumineuse peut avoir une incidence sur l'agressivité et sur la fréquence du cannibalisme chez les rongeurs

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L'éclairage dans les locaux pour animaux doit avoir le plus possible les caractéristiques de la lumière du soleil .

- Chez les rongeurs d'expérimentation, un spectre lumineux qui diffère beaucoup de celui de la lumière du soleil peut contribuer à réduire le rendement de l'élevage, causer des anomalies comportementales et favoriser le développement de tumeurs spontanées.

- De hauts degrés de rayonnement ultraviolet (UV) peuvent provoquer des cataractes chez la souris.

La longueur d'onde à laquelle les guppys sont exposés influence la fécondité et a des répercussions sur le développement et le sexe-ratio des nouveau-nés.

- L'exposition à la lumière ultraviolette peut causer des dommages aux épithéliums chez certaines espèces sensibles à des agents photosensibilisants.

Les ondes électromagnétiques à l'extérieur du spectre visible peuvent influencer le comportement des rats.

Il existe quelques études sur les effets de la qualité de la lumière ou du spectre lumineux sur les animaux de laboratoire.

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Elle a une incidence sur les rythmes circadiens rencontrés dans des aspects biochimiques, physiologiques et comportementaux des animaux.

-des modèles stimulés et synchronisés par la voie neuro-endocrinienne.

- Le cycle circadien peut influencer sur la réponse des animaux aux drogues ou sur la résistance à des organismes infectieux inoculés.

Le ratio lumière/noirceur peut agir sur le rendement reproductif et sur la maturité sexuelle.

- si un changement apparaît dans la photopériode d'un animal, i l est préférable de ne pas faire d'expérience avec cet animal pendant au moins une semaine.

- si la période lumineuse est interrompue par la noirceur, i l se produit peu d'effets significatifs;

- si le contraire se produit, des rythmes endogènes peuvent être enclenchés de façon significative.

La photopériode est probablement la caractéristique de la lumière qui influence le plus les animaux de laboratoire.

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Dépendent de son intensité, de sa fréquence, de sa rapidité d'apparition, de sa durée et des caractéristiques de l'animal (espèce, souche, antécédents d'exposition).

La sensibilité et la susceptibilité auditives aux bruits qui conduisent à la surdité diffèrent selon les espèces.

- une exposition prolongée à des niveaux de bruit élevés peut causer des lésions auditives chez les animaux.

Même si des bruits de fond ne dépassant pas 85 décibels (dB) ont été recommandés, des problèmes sont apparus chez des rats exposés à des bruits intermittents de 83 dB.

L'exposition à des modes de stimulation uniformes peut:

- conduire plus rapidement à la perte de l'ouïe,

- alors que l'exposition à des modes irréguliers risque davantage d'occasionner des désordres dus à l 'activation répétée du système neuroendocrinien.

LES EFFETS DU BRUIT SUR LES ANIMAUX

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Des bruits intenses peuvent causer des problèmes:

- gastro-intestinaux,

- immunologiques,

- de reproduction,

- nerveux,

- cardiovasculaires,

- des changements dans la croissance,

- hormonaux (hormones de stress),

- surrénaliennes (structure et fonction),

- la numération des globules sanguins,

- le métabolisme,

- le poids des organes,

- la prise alimentaire

- et le comportement (alimentaire, sexuel etc).

LES EFFETS BIOLOGIQUE DES BRUITS

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des sursauts et accélérer l'apparition de crises épileptiformes chez plusieurs espèces et souches d'animaux d'expérimentation.

Les ultrasons peuvent causer des problèmes de comportement chez une variété d'espèces.

Même si des critères sérieux de tolérance au bruit n'ont pas été établis pour les animaux de laboratoire comme on l'a fait pour les humains, on présume que des bruits excessifs et inutiles sont des variables expérimentales importantes et peuvent présenter des risques pour la santé.

Des bruits soudains peuvent provoquer

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Dans les animaleries, les bruits peuvent être contrôlés:

- en planifiant correctement l'installation et la construction des locaux d’hebergement,

- en faisant un choix judicieux de l'équipement, - en établissant de bonnes pratiques de gestion.

Les animaux normalement bruyants (particulièrement les chiens) doivent être placés là où ils ne dérangeront pas les espèces animales sensibles aux niveau des bruits.

Les avertisseurs d'incendie qui fonctionnent à basses fréquences sont perceptibles par les humains, mais ils ne dérangent pas les souris et les rats. Les téléphones ne doivent pas être installés dans les locaux des animaux.

- plusieurs sources de bruit dans les animaleries émettent des ultrasons notamment les robinets qui coulent et les chaises qui craquent.

- on doit identifier et corriger les sources de bruit.

Les bruits peuvent être contrôlés

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- présents dans le milieu peuvent causer des problèmes aux animaux de laboratoire de plusieurs façons.

Les composés ou les métabolites toxiques peuvent avoir des effets locaux ou systémiques sur à peu près tous les systèmes.

La plupart des produits chimiques que l'on retrouve dans les animaleries sont principalement responsables du:

- dérèglement de l'activité enzymatique du foie, - problèmes au niveau de la fonction immunitaire, - troubles du comportement,

- des allergènes, - des mutagènes, - des tératogènes,

- des carcinogènes.

Leur effet ultime est modulé: - par l'interaction des facteurs chimiques - concentration; propriétés physicochimiques; durée d’action, fréquence et voie d'exposition; interaction avec d'autres agents chimiques;

- par les facteurs dependant de l’hôtes - espèce, âge, sexe, souche, état nutritionnel, fonction immunitaire, état de santé.

LES PRODUITS CHIMIQUES

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- l'air,

- l'eau,

- la nourriture,

- la litière, - les surfaces de contact.

Les polluants usuels de l'air incluent la poussière et les particules de litière, les anesthésiques volatiles, les insecticides, les parfums et les déodorants.

Le plus important contaminant de l'air dans les animaleries est l'ammoniaque (NH3) provenant de la décomposition des déchets azotés.

L'ammoniaque cause des irritations au niveau de l'épithélium respiratoire et augmente la susceptibilité des rongeurs à la mycoplasmose respiratoire.

Les produits chimiques toxiques envahissent le micro-milieu par:

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ainsi que les locaux d'hébergement, étant donné que les conditions diffèrent souvent de l'un à l'autre.

- Les niveaux d'ammoniaque augmentent quand les structures de production (espèce, sexe, densité, litière) dépassent les structures d'élimination (ex: design des cages, changements d'air, fréquence des nettoyages).

Les couvercles filtres, qui diminuent les changements d'air au niveau de la cage, peuvent conduire rapidement à des concentrations nocives de NH3.

- Le contrôle du NH3 à des niveaux sécuritaires exige de porter une attention constante à la densité du stockage et à la fréquence du nettoyage de cage.

- Les parfums et les déodorants ne doivent jamais être utilisés pour masquer les odeurs d'ammoniaque ou les odeurs des animaux au lieu d'un bon nettoyage.

On doit vérifier le Micromilieu

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À part la vérification des contaminations bactériennes, la qualité de l'eau est rarement surveillée excepté pour les animaux aquatiques.

L'eau chlorée des municipalités est souvent utilisée.

- plus de 700 composés organiques ont été isolés de

telles sources d'eau,

- 90% sont des produits naturels de décomposition,

- peuvent réagir au chlore et former du chloroforme.

Des solutés inorganiques, surtout de cuivre (provenant des tuyaux de cuivre) et de chlore, sont particuliè-rement dangereux pour les organismes aquatiques.

Les produits chimiques peuvent s'introduire dans le milieu par l'eau.

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- par des métaux lourds (ex. le plomb, l'arsenic, le cadmium, le nickel, le mercure),

- par des toxines naturelles (ex. les mycotoxines, les alcaloïdes de l'ergot de seigle, les alcaloïdes de la pyrrolizidine, les composés estrogéniques),

- par des produits chimiques agricoles (ex. les herbicides, les pesticides, les engrais),

- par des additifs (ex. les antibiotiques, les colorants, les agents de conservation, les drogues incorporées involontairement).

Les aliments peuvent être contaminés

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incluent des agents nettoyants comme:

- les savons,

- les agents liquides,

- les détergents,

- les solvants,

- les désinfectants.

À moins qu'il ne soit spécifié dans le mode d'emploi du manufacturier que les substances ne présentent aucun risque, les surfaces avec lesquelles les animaux entrent en contact doivent être rincées à fond après le lavage.

- L'efficacité du cycle de rinçage du lave-cages doit être vérifiée périodiquement.

Les produits chimiques que l'on trouve sur les surfaces de contact

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Le choix des matériaux de litière et du fond de cage peut influencer le micromilieu des petits rongeurs.

- on recommande la litière de contact.

On doit fournir, pour la plupart des espèces animales, un fond plein et une litière avant la mise bas.

On doit toujours prendre en considération les matériaux de la litière, lorsqu'on élabore un protocole expérimental, et utiliser les mêmes pendant toute l'expérience, étant donné leur influence sur les réponses comportementales et physiologiques et sur les études de toxicité et de carcinogénèse.

La Litière

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Absorbe l'humidité,

Exempte de poussière,

Ne permet pas la croissance bactérienne,

Non comestible,

Ne tache pas,

N'occasionne pas de traumatismes,

Lie l 'ammoniaque,

Peut être stéril isée,

Ne forme pas de produits nuisibles suite à la stéril isation,

Facile à entreposer,

Non dessicative pour les animaux,

Non contaminée,

CRITÈRES SOUHAITABLES DE LA LITIÈRE DE CONTACT POUR RONGEURS (KRAFT, 1980)

Non nourrissante,

Désagréable au goût,

Non toxique,

Non malodorante,

Propre à la nidation,

Propre à l 'incinération,

Aisément disponible,

Relativement peu coûteuse.

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La densité de population et la grosseur des groupes influencent l'état physiologique et psychologique des animaux et peuvent modifier profondément les réponses obtenu dans des procédures expérimentales.

La productivité, la croissance et le comportement des souris peuvent être sérieusement affectés par les variations dans la surface de plancher seulement.

La croissance et la survie des souriceaux, tout autant que le comportement maternel, peuvent être influencés négative par des surfaces de plancher trop grandes.

La mortalité des nouveau-nés dans de grandes cages peut se produire par suite de l'incapacité de la mère à nourrir ses petits, à cause du développement inhibé de la glande mammaire.

Densité de population et limitation de l'espace

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- la nervosité,

- l'agressivité,

- la susceptibilité aux convulsions et à certaines drogues,

- le métabolisme,

- l'activité corticosurrénale.

Autant que possible, le type d'hébergement et les densités animales doivent être uniformes tout au long d'un travail de recherche.

Les besoins de chaque espèce animale serons traités dans ce cours (voir chapitre | Besoins sociaux et comportementaux des animaux d'expérimentation).

Le stress de l'isolement peut accroître

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Le contrôle de l'état microbiologique d'un animal de laboratoire et de son milieu est nécessaire pour obtenir des résultats scientifiques valides et le bien-être animal.

Les sources de contamination microbienne incluent la vermine, les animaux d'expérimentation spontanément malades et ceux infectés expérimentalement, ou leurs tissus ou tumeurs, l'air, les aliments, l'eau, la litière, l'équipement auxiliaire et le personnel.

Il faut utiliser de bonnes pratiques de gestion des installations et exercer une surveillance constante afin de réduire au minimun la présence de microbes non désirés.

On doit de plus exercer un contrôle strict sur les insectes et la vermine (rongeurs), ou les éliminer des installations.

CONTRÔLE MICROBIOLOGIQUE

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Les animaux dont l'état de santé est inconnu devraient être mis en quarantaine et soumis à des tests avant d'être introduits dans l'installation.

- toutes les tumeurs et toutes les lignées cellulaires devraient être testées avant leur utilisation.

- les recherches sur les maladies contagieuses doivent être exécutées dans les installations de confinement appropriées.

Le vétérinaire en charge des animaux de laboratoire doit être consulté au sujet de la surveillance régulière de l'état de santé des animaux dans l'animalerie, étant donné qu'il est important de vérifier l'état microbiologique en vue de la publication des résultats expérimentaux et de minimiser les risques de contamination croisée entre les locaux.

CONTRÔLE MICROBIOLOGIQUE

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L'état de santé de tous les animaux devrait être établi avant qu'ils soient amenés dans l'installation.

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Les programmes de surveillance doivent considéré:

- l'origine et l'espèce animale,

- les pratiques d'entretien,

- la nature de la recherche menée dans l'installation, - l'association du personnel avec des animaux d'expérimentation hébergés à d'autres endroits.

L'efficacité des conditions sanitaires des cages et de l'équipement doit être vérifiée périodiquement par une culture microbienne en plus de la vérification des indicateurs physiques.

On doit faire périodiquement des cultures microbiennes d'échantillons d'aliments, d'eau et de litière.

L'UTILISATION D'ANIMAUX SENTINELLES EST UNE MÉTHODE SENSIBLE, PRATIQUE, QUI A FAIT SES PREUVES À L'INTÉRIEUR D'UN PROGRAMME DE SURVEILLANCE DE LA SANTÉ ANIMALE

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La fréquence et l'intensité des programmes de surveillance microbiologique dépendent:

- des pratiques d'entretien,

- du niveau de confiance désiré,

- des facteurs de risque associés,

- de considérations économiques,

en plus des facteurs mentionnés précédemment.

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Des précautions spécifiques varieront d'un secteur et d'une installation à l'autre, selon:

- la nature de l'installation,

- l'état des animaux,

- le type de recherche en cours.

La coopération de toutes les personnes qui travaillent avec les animaux, soit dans le secteur des soins, soit dans les activités expérimentales, est essentielle à l'entretien de l'installation et au maintien des standards scientifiques.

On doit renseigner le personnel sur les précautions à prendre pour éviter d'introduire des maladies dans l'installation.

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Un local ou une installation sont de type conventionnel quand ils ne sont pas construits en vue de procédures d'isolement.

- L’unité d'isolement peut fonctionner de manière conventionnelle si les pratiques de gestion de l' isolement ne sont pas utilisées.

Les pratiques suivantes ont pour objet de réduire la probabil ité de contamination dans une installation conventionnelle:

- Le personnel doit porter des vêtements propres et des survêtements protecteurs à l' intérieur des locaux des animaux.

- Le personnel doit se laver les mains à son entrée dans un local et à sa sortie.

- Les déplacements du personnel et de l'équipement sont interdits entre des locaux qui hébergent des animaux dont l'état microbien diffère, sans l'util isation de précautions appropriées.

- Les animaux introduits dans des installations communes, notamment à l'usage des laboratoires, de la chirurgie et des irradiations, ne doivent pas être retournés dans les locaux d'hébergement, à moins que le lieu utilisé en commun et son équipement n'aient été désinfectés entre chaque groupe d'animaux .

INSTALLATIONS CONVENTIONNELLES

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Les animaux gnotoxéniques, les colonies exemptes d'organismes pathogènes spécifiques (EOPS), les colonies d'animaux util isées dans des études sur le vieill issement et les animaux immunodéficients ou immunosupprimés, exigent un meilleur contrôle du milieu microbien que celui qu'on exerce dans les locaux d'hébergement conventionnels.

L'hébergement à l'abri de barrières prévient l'infestation des animaux en empêchant les agents infectieux de pénétrer à l'intérieur.

Des barrières peuvent être établies au niveau des locaux comme elles le sont pour la production commerciale à grande échelle de rongeurs exempts de maladies;

- autour de groupes de cages, comme pour les gnoto-xéniques ou les noyaux de colonie d'élevage gardés dans des isolateurs aux parois souples et translucides; au niveau des cages individuelles, comme pour les cages à micro-isolement.

Installations barrières

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- Le local, l ' isolateur ou la cage d' isolement est stéri l isé chimiquement ou physiquement avant l 'entrée des animaux, des provisions ou de l 'équipement.

- Les animaux pénètrent par les entrées de l ' isolateur ou par les conteneurs de transport af in de prévenir la contamination.

- Tous les autres matériaux, les provisions et l 'équipement sont stéri l isés avant de passer la barr ière.

- Les systèmes d'entrée et de sort ie eff icaces incluent des autoclaves à double porte, des chambres de transfert stéri l isées à double porte et des réservoirs de trempage germicide.

- La sort ie des grandes barrières peut s'effectuer à travers des sas lorsque l 'échappement d'air provenant de l ' intérieur est puissant.

- Avant d'entrer dans ces barrières, le personnel doit prendre une douche, enfi ler des vêtements stéri l isés et mettre un chapeau, un masque et gants.

- On accède à l ' intérieur des isolateurs plus peti ts à l 'aide de gants de caoutchouc ou de néoprène f ixés à l ' isolateur de façon étanche.

- L'air d'entrée est f i l tré à l 'aide de f i l tres HEPA et les pressions d'air sont équi l ibrées soigneusement af in de prévenir en tout temps les retours d'air.

- L'eau est stéri l isée par f i l tration, ul traviolet, acidi f ication ou autoclavage.

- La nourriture et la l i t ière sont stéri l isées à l 'autoclave ou i rradiées avant d'être introduites dans la barr ière.

Les systèmes de barrières fermées utilisent les principes suivants avec variantes

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À l'aide de stations de changement de cage à flux laminaire et de procédures spéciales de gestion (stérilisation des aliments, de la litière, de l'eau, etc), les animaux hautement susceptibles aux maladies, comme les souris athymiques ou souffrant d'immunodéficience combinée sévère (IDCS) (SCID, en anglais), peuvent être gardés avec succès dans des locaux conventionnels.

On doit cependant exercer une surveillance microbiologique rigoureuse afin de maintenir et de vérifier l'état de santé des animaux hébergés dans des systèmes de barrières.

Les cages de micro-isolement sont généralement uti l isées pour protéger les animaux qui seraient autrement gardés dans des chambres conventionnelles.

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Les procédures de confinement et de gestion varient selon:

- la classification des risques biologiques des microorganismes,

- le degré de risque pour l 'homme,

- et pour d'autre espèces d’animaux.

- On peut exiger du personnel qu'i l se douche avant de quitter l 'unité de confinement.

- Les cages sont stéril isés avant de quitter le secteur.

- Les pressions d'air sont équil ibrées de manière que la pression la plus haute se trouve à l'extérieur du secteur.

- L'air qui sort de l'installation est dilué avec de l'air propre, fi ltré ou incinéré.

Étant donné que le rayonnement ultraviolet présente des risques pour le personnel et les animaux, on ne le recommande généralement pas pour la désinfection de routine des espaces pour les animaux laboratoire.

CONFINEMENT DES RISQUES BIOLOGIQUES

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Les exigences différent suivant le degré de risque.

Selon le risque, le confinement de petits groupes d'animaux peut être fait avec des isolateurs à parois transparentes ou avec des cages à micro-isolement.

L'utilisation de supports de cages à flux laminaire dans le but de prévenir la contamination croisée entre les cages doit être évaluée avec soin, car la propagation de certains agents pathologiques peut être favorisée.

Les unités réservées aux maladies infectieuses doivent être désinfectées immédiatement après usage.

Les personnes qui travaillent dans les unités de maladies infectieuses devraient être protégées par un programme complet de santé et de sécurité au travail.

L'unité des maladies infectieuses doit être isolée autant que possible du reste de l'animalerie.

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Les aires de travail doivent être clairement identifiées et leur entrée doit être réservée au personnel autorisé.

- On ne doit pas transporter les cages contaminées dans les corridors.

- Si c'est nécessaire, on doit développer des procédures et des équipements de transport sécuritaires.

- On recommande l'utilisation de stations de changement de cage à flux laminaire afin de protéger le personnel contre les contaminants en aérosol

Les aires de risques chimiques et de radiation doivent être séparées

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On vous recommende de visiter le

jardin botaniques due Cluj Napoca.

C'est la saison des tulipes!