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Au moment où les gouvernements, les médias ne parlent que de crises économi- ques, de décroissance, de dettes publi- ques et d’austérité, il est temps de pen- ser à un avenir durable. Au-delà des pro- chaines échéances électorales et autres, nous devons réfléchir à une action volon- taire pour un meilleur développement de l’humanité, une meilleure redistribution des ressources, une plus grande protec- tion de celles-ci pour les générations futu- res. Dans le monde, il y a trop de drames, trop d’inégalités, trop de conflits meurtriers, trop de haine ! C’est en Afrique, au Moyen Orient, et aussi au Bengladesh, Ailleurs aussi ! D’un côté le fanatisme qui tue et de l’autre la poursuite du profit financier maximum même au prix de la vie des tra- vailleurs. Nous le lisons dans les jour- naux, et nous les voyons dans les médias tout en restant à l’abri dans la relative sécurité de notre pays. Chez nous aussi l’avenir est sombre. Le chômage s’aggrave et la pauvreté s’é- tend tandis que la population réclame plus d’égalité, plus de justice : en un mot plus de réelle solidarité. Les mouvements d’indignation, de pro- testation interpellent mais ils ne peu- vent rester inutiles et doivent débou- cher sur une meilleure gouvernance, une cohésion sociale renforcée et une meilleure distribution internationale des biens matériels. Chacun et chacune peut à son niveau créer un mieux-être. Apporter un peu de bonheur autour de soi. D’attention aux autres - les proches mais aussi les plus lointains. Comment ? A chacun de dé- couvrir la vraie fraternité. Les moyens sont nombreux ! Depuis l’aide directe, la participation aux mouvements, la consommation équitable, le respect de la démocratie, la réduction des gaspil- lages, la tolérance, etc. Indignez-vous ? … mais surtout engagez-vous ! (Stéphane Hessel) Et en Afrique ? Dans l’Est de la RDC, les combats entre rebelles et armée régulière continuent tandis que la force armée des Nations Unies se met peu à peu en place. Heureusement son mandat est amélioré et cette force internationale peut plus efficacement lutter contre la rébellion - soutenue par l’étranger - et surtout protéger la population civile. Pendant ce temps des négociations se poursuivent à Addis Abeba avec le gouvernement congolais et une fois encore l’armée congolaise se réorganise. Les nouvelles reçues du Kivu ne sont pourtant pas bonnes pour la population de Goma et de Bukavu, pour le Masisi et l’Ituri. La paix est loin d’être acqui- se surtout dans les régions reculées et l’ « état de droit » est loin qui pourrait lutter contre la grave insécurité qui s’est installée depuis des années. Beaucoup de meurtres, de viols et d’exactions se poursuivent encore et ne sont ni poursuivis ni condamnés. Justice et police sont inefficaces. Les femmes en paient le plus gros prix et en sont les principales victimes ; elles luttent cou- rageusement pour la survie quotidienne de leurs familles et contre la peur. La prise de conscience de la société civile se fait de plus en plus précise et des projets de développement sont en cours un peu partout sous l’impulsion des groupes locaux et des animateurs. Nos partenaires ont besoin de notre soutien mais surtout de notre compréhension et du respect de leur autonomie. Juin 2013 Année 15, n° 1 Fonds André Ryckmans A.s.b.l. Sommaire : Editorial Projets de l’a.s.b.l. en Amérique latine et en Afrique (p.2) Le bilan et les comp- tes 2012 de l’a.s.b.l. (p.3) Les projets « Sud » du Monde selon les fem- mes (p.4) Coordonnées et re- merciements Editeur responsable Geneviève Ryckmans Un dessin éloquent de Royer avec son autorisation

Année 15, n° 1 Fonds André Ryckmans Juin 2013 A.s.b.l.users.skynet.be/fa467883/Pdf/farnews30.pdf · Au moment où les gouvernements, les médias ne parlent que de crises économi-ques,

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Page 1: Année 15, n° 1 Fonds André Ryckmans Juin 2013 A.s.b.l.users.skynet.be/fa467883/Pdf/farnews30.pdf · Au moment où les gouvernements, les médias ne parlent que de crises économi-ques,

Au moment où les gouvernements, les médias ne parlent que de crises économi-ques, de décroissance, de dettes publi-ques et d’austérité, il est temps de pen-ser à un avenir durable. Au-delà des pro-chaines échéances électorales et autres, nous devons réfléchir à une action volon-taire pour un meilleur développement de l’humanité, une meilleure redistribution des ressources, une plus grande protec-tion de celles-ci pour les générations futu-res.

Dans le monde, il y a trop de drames, trop d’inégalités, trop de conflits meurtriers, trop de haine ! C’est en Afrique, au Moyen Orient, et aussi au Bengladesh, Ailleurs aussi ! D’un côté le fanatisme qui tue et de l’autre la poursuite du profit financier maximum même au prix de la vie des tra-vailleurs. Nous le lisons dans les jour-naux, et nous les voyons dans les médias tout en restant à l’abri dans la relative sécurité de notre pays.

Chez nous aussi l’avenir est sombre. Le chômage s’aggrave et la pauvreté s’é-tend tandis que la population réclame plus d’égalité, plus de justice : en un mot plus de réelle solidarité.

Les mouvements d’indignation, de pro-testation interpellent mais ils ne peu-vent rester inutiles et doivent débou-cher sur une meilleure gouvernance, une cohésion sociale renforcée et une meilleure distribution internationale des biens matériels.

Chacun et chacune peut à son niveau créer un mieux-être. Apporter un peu de bonheur autour de soi. D’attention aux autres - les proches mais aussi les plus lointains. Comment ? A chacun de dé-couvrir la vraie fraternité. Les moyens sont nombreux ! Depuis l’aide directe, la participation aux mouvements, la consommation équitable, le respect de la démocratie, la réduction des gaspil-lages, la tolérance, etc.

Indignez-vous ? … mais surtout engagez-vous ! (Stéphane Hessel)

Et en Afrique ?

Dans l’Est de la RDC, les combats entre rebelles et armée régulière continuent tandis que la force armée des Nations Unies se met peu à peu en place. Heureusement son mandat est amélioré et cette force internationale peut plus efficacement lutter contre la rébellion - soutenue par l’étranger - et surtout protéger la population civile. Pendant ce temps des négociations se poursuivent à Addis Abeba avec le gouvernement congolais et une fois encore l’armée congolaise se réorganise.

Les nouvelles reçues du Kivu ne sont pourtant pas bonnes pour la population de Goma et de Bukavu, pour le Masisi et l’Ituri. La paix est loin d’être acqui-se surtout dans les régions reculées et l’ « état de droit » est loin qui pourrait lutter contre la grave insécurité qui s’est installée depuis des années. Beaucoup de meurtres, de viols et d’exactions se poursuivent encore et ne sont ni poursuivis ni condamnés. Justice et police sont inefficaces.

Les femmes en paient le plus gros prix et en sont les principales victimes ; elles luttent cou-rageusement pour la survie quotidienne de leurs familles et contre la peur.

La prise de conscience de la société civile se fait de plus en plus précise et des projets de développement sont en cours un peu partout sous l’impulsion des groupes locaux et des animateurs.

Nos partenaires ont besoin de notre soutien mais surtout de notre compréhension et du respect de leur autonomie.

Juin 2013

Année 15, n° 1

Fonds André Ryckmans A.s.b.l.

Sommaire :

Editorial

Projets de l’a.s.b.l. en Amérique latine et en Afrique (p.2)

Le bilan et les comp-tes 2012 de l’a.s.b.l. (p.3)

Les projets « Sud » du Monde selon les fem-mes (p.4)

Coordonnées et re-merciements

Editeur responsable

Geneviève Ryckmans

Un dessin éloquent de Royer avec son autorisation

Page 2: Année 15, n° 1 Fonds André Ryckmans Juin 2013 A.s.b.l.users.skynet.be/fa467883/Pdf/farnews30.pdf · Au moment où les gouvernements, les médias ne parlent que de crises économi-ques,

Trois projets sont programmés parmi les activi-tés du F.A.R. Le Brésil est un pays dont l’actuel-le évolution est constante et dont la richesse potentielle est grande. Cela n’empêche pas qu’il existe - surtout dans le Nord Est de cet immense pays et dans l’Amazonie - des zones de très grande pauvreté.

PAU MIUDO : Depuis plusieurs dizaines d’an-nées André Seutin travaille dans cette grosse « favela » de Salvador (Bahia). Il y a créé un centre social avec une crèche venant en aide aux mères, bien souvent seules, en vue de leur permettre d’aller travailler. Les enfants y sont soignés et alphabétisés. Un centre de forma-tion pour jeunes adolescents a également été créé pour les aider, eux et leurs familles, à exercer des activités rémunératrices. Depuis l’informatique et l’électricité à la coiffure et la couture.

MANAUS : André Delzelle qui y fait un travail communautaire vient d’être envoyé dans une région au N.O. de Manaus sur un affluent de

l’Amazone, le Rio Negro, pour s’occuper d’une po-pulation de plus de 60 communautés pauvres et écartées de tout avantage social (centres de santé, écoles, etc.). Les grosses difficultés viennent des transports, uniquement fluviaux lents et périlleux, des inondations fréquentes qui ravagent les cultu-res et de la corruption. Il faut y créer un centre so-cial, des classes pour les enfants. Il a fallu même distribuer des secours alimentaires.

SAO TIAGO DI IGUAPE Thierry Berliaire, lui, est en poste dans une région agricole proche de Salvador. La population est constituée d’anciens esclaves et d’indiens. Les 12 villages de cette paroisse sont misérables, et l’équipement des maisons rudimen-taire (eau courante, électricité manquent !). Le travail des champs pour couvrir l’alimentation de base journalière est entièrement manuel: manioc, maïs, haricots et pommes de terre. Un peu de bé-tail. Certains habitants se tournent vers la pêche. L’eau vient du ruisseau voisin. Cette zone ne contient pas de poste de santé, ni de route asphal-tée, ni de téléphone… Il faut y créer écoles, centres de santé et logements décents.

LE PRIX FRANCQUI

Attribué à Olivier de Schutter, rapporteur spé-cial auprès des Nations Unies pour le droit à l’alimentation et la lutte contre la faim, profes-seur de droit international à l’UCL,

Le défi mondial de la faim est pour l’humanité future un enjeu majeur. Le problème est ap-préhendé de manière multiple : commerce équitable mondial, réduction de la dette des Etats du Sud, agriculture vivrière de proximité et soutien aux paysans de base, lutte contre la déforestation et l’accaparement des terres; enfin maîtrise des grandes cultures destinées à l’exportation. Le travail doit être fait auprès des institutions internationales, des gouverne-ments et de l’opinion publique.

Une reconnaissance bien méritée pour un travail acharné !

LE PRIX INTERNATIONAL

ROI BAUDOUIN

Attribué à Gebre Boganetch, éthiopienne, pour sa lutte contre les mutilations génitales féminines. Cette coutume est présente dans plus de 21 pays d’Afrique Nord saharienne et du Moyen Orient et frappe plusieurs millions de femmes. Gravement mutilante et dange-reuse pour la santé de la femme, elle se com-bat par de patientes actions locales et com-munautaires, une prise de conscience auprès des exciseuses et aussi des autorités et des hommes qui doivent accepter des épouses non excisées.

Ce travail de persuasion difficile couplé à des actions de développement a porté ses fruits dans le Sud de l’Ethiopie.

L’Amérique latine : des projets au Brésil

Deux nouvelles positives pour l’Afrique et le monde

De bonnes nouvelles aussi du projet agricole de Victor Nzuzi, (RDC Mbanza Ngungu) malgré des difficultés politiques et une blessure à la main.

A Kinshasa et Kikwit la campagne pour aider les malades SS (drépanocytose) continue grâce à la grande activité d’Henri de la Kethulle.

De bonnes nouvelles régulières aussi de la petite coopérative agricole créée par J Frenay à Kalemie (RDC) et de la formation des filles à Lubumbashi.

Le projet des enfants de la rue de J.P. Godding.à Kinshasa continue également.

…et les projets de nos partenaires en Afrique

Nous avons reçu de bonnes nouvelles du cen-tre socio culturel de Patu ( RDC près de Boma) et la visite des responsables et organisateurs de ce centre. Le centre a en effet reçu l’appui efficace et décisif du Dr Courtejoie et de ses adjoints. Il est - malgré bien des ennuis judi-ciaires -presque achevé, mais déjà ouvert et enfin opérationnel. Il accueille des cours d’al-phabétisation et un atelier de couture ainsi que l’initiation à l’informatique. Les projets sont nombreux dans le domaine de la forma-tion agricole et du petit entreprenariat.

« Les humains ont sans le vouloir et sans

même s’en rendre compte

mis en danger leur propre survie par leur poursuite effrénée du bénéfice immédiat au

point d’avoir déjà, autant que nous

sachions, dépassé le point de non-retour »

Christian de Duve : extrait de « génétique du péché originel »

Page 2 Fonds André Ryckmans

Pau Miudo Rio Negro

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Comptes et bilan de l’asbl en 2012

Page 3 Année 15, n° 1

Subsides affectés

Dons reçus pour les projets

0,001.000,002.000,003.000,004.000,005.000,006.000,007.000,008.000,009.000,00

2011

2012

LES COMPTES 2012 : Subsides et dons

Les comptes du F.A.R. se clôturent à 185.763 €. Les subsides se montent à 18.042 €. Ceux-ci ont été versés pour le projet Soleil (projet d’aide aux femme victimes de violences au Kivu) par l’association « SOS Terreur Est Congo », par l’opération 11.11.11 du CNCD au profit du projet Sopaco au Maniema (projet d’aide aux femmes victimes de violence avec un volet d’alphabétisation et surtout de réhabili-tation des sources d’eau potable) et par la commune de Waterloo pour le projet Lemba à Kinshasa (formation des femmes entrepreneurs). Le projet Soleil est terminé et le subside de Waterloo est ponctuel. Les dons se montent à 141.164 € : 7 projets en Amérique latine et 9 projets en Afrique en ont bénéficié. Les dons intitulés « FAR » qui n’ont donc pas été affectés par le donateur servent à des microprojets et à payer des frais généraux. Les dons reçus - étant donné leur périodicité - sont sou-vent versés au projet avec un chevauchement sur l’année civile suivante.

UN BILAN : 2012

L’a.s.b.l. Fonds André Ryckmans termine l’an-née 2012 avec en résultat en légère hausse de 348.330 € et un bénéfice de 24.784 €. Elle a prélevé 20.000 € en 2012 pour financer le pro-gramme Sud du « Monde selon les femmes » (voir p.4) avec lequel elle a depuis 3 ans une convention pluriannuelle. Celle-ci sera renouve-lée en 2014 pour une période de 6 ans. Les frais généraux se montent en 2012 à 7.835 €.

 

Subsides reçus

Brésil Pau Miudo

Vénézuela com.

RDC Patu

Vénézuela santé

Brésil  Salinas

Niger Woodabé

RDC Kalemie

RDC Bas‐Congo

Haiti Port au Prince

Maroc Woodabé

RDC Kinshasa

RDC Lubunbashi 

RDC Kalemie coop.

FAR

Brésil Pau Miudo

Brésil Jeunes 

Vénézuela 

Brésil Manaus

RDC Patu

RDC Mpundu

Vénézuela Santé 

Brésil Salinas

Niger Woodabé

RDC Kalemie

RDC Bas‐Congo

Rdc Kivu

RDC Bas‐Congo 2

Haiti Port au Prince

RDC Kinshasa

RDC Lubunbashi 

Dons reçus

Dons affectés

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Adresse : 38, avenue maréchal Ney, 1410 WATERLOO Tél/fax : 32.(0)2.3548503 Courriel : [email protected] Site Web : far-ryckmans.org Comptes :

IBAN BE34 2710 1226 6690 BIC GEBABEB

IBAN BE21 0000 1900 2603 BIC BPOTBEB1

Vous trouverez sur le site web la liste des projets et des prix André Ryckmans ainsi que d’autres informations

Le développement est le plus beau nom de la paix

REMERCIEMENTS

Aux donateurs d’abord Leur fidélité, le fait qu’ils se constituent en groupes d’appui est un grand réconfort. Certains de ces groupes soutiennent aussi la campagne 11.11.11 ce qui permet d’attribuer au F.A.R. les subsides de cette campagne. Les dons sont affectés au projet choisi et les attestations fiscales sont envoyées chaque année (l’a.s.b.l. est agréée pour 6 ans). Aux bénévoles ensuite Sans eux le travail administratif se ferait plus difficile-ment ou alors avec des frais en personnel qui diminue-raient d’autant les montants affectés aux projets. Ma-rianne de St Hubert est le seul personnel permanent de l’asbl. Elle est détachée par le service ALE de la com-mune et s’occupe notamment de la comptabilité. D’au-tres aides sont ponctuelles. A la campagne 11.11.11 enfin. Qui subsidie pour trois ans - 2011 à 2013 - le projet Sopaco au Maniema (RDC).

Ces 4 projets sont subsidiés par La DGD (coopération belge), gérés par LMSLF et cofinancés par le F.A.R.

L’année 2012 a été une année riche en activités. En Amérique latine, les partenaires GGE/REMTE du Pérou et FCC/REMTE de Bolivie ont continué à travailler sur la question de l’accès des femmes aux ressources et leur participation à la souve-raineté alimentaire au niveau local, régional et national. Des activités de formation ont été mises en œuvre avec des groupements de femmes de la base, notamment en communication, qui ont permis d’élaborer et d’effectuer des actions de plaidoyer à diffé-rents niveaux, y compris dans le cadre de Rio+20. Une formation conjointe a eu lieu en octobre à La Paz, elle a rassemblé des participantes de Bolivie, du Pérou et des formatrices du MSLF.

En ce qui concerne le Sénégal, à Guédé ENDA Pronat a continué à renforcer les capacités des femmes agricultrices, à encourager leur participation dans leurs organisations ainsi que leur accès à la terre à travers la sensibilisation de la communauté et des formations tant techniques qu’en leadership. ENDA Graf a réalisé des activités de formation et de recherche-action. Celles-ci démontrent que la raréfaction des ressources halieutiques et la mutation du secteur, par exemple l’implantation et la concurren-ce d’industries qui exportent vers les marchés asiatiques à Pointe Sarène, affectent les femmes transformatrices, leurs emplois et la sécurité alimentaire de toute la population.

En RDC, le CONAFED et les trois REFED impliqués dans le projet (Kasaï Oriental, Katanga et Province Orientale) ont finalisé la recherche-action participative sur le genre et la gestion des ressources naturelles, qui comprend une partie relative aux violences faites aux femmes. En se basant sur ces résultats, une campagne de plaidoyer sera lancée. Des activités de sensibili-sation et des ateliers de vulgarisation d’outils sensibles au genre ont également été organi-sés.

En juin 2012 a aussi eu lieu à Bruxelles une rencontre entre tous les partenaires Sud du Monde selon les femmes à laquelle ont participé des représentants du F.A.R. Au-delà des différences, de la diversité des réalités et des expériences, elle a surtout mis en évidence des liens et des défis communs.

Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter le site du M/F : http://www.mondefemmes.be/genre-developpement-avec-le-sud.htm ou à contacter [email protected].

LE MONDE SELON LES FEMMES : LES PROJETS « SUD » EN COLLABORATION AVEC LE FAR

FONDS ANDRE RYCKMANS

Formation de femmes à La Paz (Bolivie)