Antoine Juliens, « "Rédemption", ou la folie du toujours mieux - Pour un théâtre de “l’exagération” » ?

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  • 8/20/2019 Antoine Juliens, « "Rédemption", ou la folie du toujours mieux - Pour un théâtre de “l’exagération” » ?

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     RÉDEMPTION , OU « LA FOLIE DU TOUJOURS MIEUX  »

    Pour un théâtre de « l’exagération » ?

     Le curé lui d’manda

    Qu’as-tu sous ton jupon

     Lari ron

    Qu’as-tu sous ton jupon

    À travers les personnages de ses romans, Mirbeau insuffle sa propre et incendiairevision théâtrale du monde. Il nous convie à pénétrer une société lézardée par ses travers,folies et démesures, en ses intérêts et violences comme en ses amours échouées. Bref, il nous

     plonge dans un univers dâmes !ui éclaboussent un !uotidien rendu effro"able #us!uàlabsurde, parce !ue nourri des déchirures, des passions, des violences !ue toute société produit, et !ui se consume en chacun de ses membres.

    Bien avant !u$ntonin $rtaud ne lait formulé, Mirbeau ouvre la voie au théâtre dit% de la cruauté &, nous initie à un théâtre catacl"smi!ue, surgi de la folie désirante delhomme du tou#ours mieu', du tou#ours plus. $u bout du bout, lindividu re#oint le videterrifiant !ui le place devant léchec de sa vie, irréalisée ou mal accomplie. (auteur entendlâme et ses dérives, ouvre les c)urs et les corps, à lopposé du théâtre bourgeois de sontemps, bien !uil en utilise tous les ressorts. Il nen reste #amais à la superficialité descaract*res, mais il +scalpelle véritablement les âmes. -ul hasard, donc, si lauteur sest lié

    au' membres de limpasse haptal à /aris, !ui vit na0tre le 1rand21uignol, figure théâtralenée entre autres des e'périences menées par le cél*bre $lfred Binet en complicité avec le prince de lépouvante, $ndré de (orde.

    ette % exagération & ou e'acerbation du matériau verbal, éclot de la mise à nu dessentiments !ui secouent cha!ue personnage mirbellien, bon ou mauvais3 4r, " a2t2il du

     #ugement chez Mirbeau, ou simplement un saisissement #us!uà leffroi des êtres en tousleurs éclats, destructeurs ou bâtisseurs 5 Il va chercher au2delà de ses souffrances lécriture dumal2être, de ce !ui met à vif, de ce !uil " a de plus incandescent en cha!ue âme. 6t cestcela, cha!ue ulcération des c)urs, !uil nous faut traduire scéni!uement.

    Douleurs de Mirbeau, combat de l’artiste

    hez Mirbeau, lâme saigne et déborde de larmes, damour et de haine, de #oie et dedétresse. Bien !ue conditionné par son épo!ue, #amais lesthétisme ne prend le pas sur lesecret !ui anime lêtre. Il fait pleurer les c)urs et, bien !ue nous restions attachés à lalég*reté, en des situations portées à la dérision, il dévoile les envers dune société !ui vit sadécadence ou chemine vers sa mutation obligée. ar lauteur est un constructeur, non undéfaiseur, un détrousseur de vie. Il aime profondément, par subversion et en révolteconstante, la gent humaine. Il la décr"pte et la cis*le en ses romans. Mirbeau refuse de sesoumettre à lin#uste. (a douleur, il le'acerbe #us!uau supplice pour mieu' la démontrer, la

    faire éprouver au lecteur, tant !ue celle2ci devient libératoire. ette notion est e'trêmement présente dans l)uvre, !ui fait de Mirbeau un annonciateur. (a modernité +éternelle de ses

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Binethttps://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Binet

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     personnages refl*te la dureté des temps et résonne au#ourdhui, même si, par son remuementdes âmes, on le met à linde', ou !ue, théâtralement, on lenglue dans une imagerie fin desi*cle ou socialisante. (e théâtre est et reste un art vivant, avec ses oripeau', son poids dedésuétude !ui attendrit le spectateur.

    /our un metteur en sc*ne, ce !ui est e'altant est la vérité profonde, la sincérité !ui br7le et irradie les âmes. Mirbeau nous entra0ne dans les dédales dun songe issu dessituations du !uotidien, de la réalité c8to"ée à cha!ue instant. Il ne sagit pas de fuir le réel,mais de le pénétrer, de le percer de lintérieur, de le dépouiller vigoureusement de touteshantises poussiéreuses, de ses aspérités anecdoti!ues. 9ne vie incandescente sort par tous les

     pores de la peau de ses créatures, bien !uelle reste soumise au' contingences sociales, politi!ues, religieuses, histori!ues ou culturelles. Il faut donc dénicher, en son théâtre, lesaudaces !ui donnent à transgresser, à mener au point ultime, de non2retour, la mise à vif desâmes mirbelliennes, #us!uà leur e'tinction, damnés !uils sont en lintime et le'pressivité,

     but de la br7lure et de la consumation. 6t si lon sancre à ces personnages, cest !ue lon en

    est fasciné, cest !ue ceu'2ci sont de fid*les représentants du cir!ue de la % grande illusion &.

    Mettre en scène un oratorio de « l’exagération »

    /our donner vie, saisir et situer dans lespace ces êtres frappant nos rudessesintérieures, il faut savoir !uitter un réel !ui ne fait !ue plastronner ou e'hiber la carapacedindividus, pour descendre au plus profond de soi et gravir les marches !ui conduisent àlintérieur du cri. /our atteindre à cette vertu de lart, il ne sagit pas de provo!uer,dincendier volontairement, mais denfreindre, de violer le secret, pour approcher un feu !ui

     br7le au fond du personnage, % sentir, voir et comprendre &, enseignera (ucian à son ami1eorges.

    6n un mot, il sagit de subir le coup de %  l’exagération &, tout comme le peintre:Mirbeau sinspire de ;an 1ogh< !ui, vo"ant les larves humaines croupir au bas de son pic,veut tendre à l)uvre parfaite. Il fera #aillir ce coup de le'pressivité, tou#ours tentée, #amaisatteinte et !ui, au terme, le conduira à la démence et, du désarroi pathéti!ue, au suicide. =ortheureusement dautres artistes, Monet, /issarro, >odin, révélés, éperonnés par le criti!ueMirbeau, ont pu e'orciser langoisse et se contenir au' fronti*res de leur génie. ?out l)uvredun (ucian dans  Rédemption  :ou (ucien de  Dans le ciel < consistera à accéder à cetinatteignable @ Auel courage ne faut2il pas à lartiste pour happer cette vérité !ui engage sur 

    le fil de la désespérance, voire de la folie 5 est pourtant bien dans cette direction !uil nousfaut délier les énergies dune filiation, dune écoute à l)uvre mirbellienne, à une nature !ui% dans sa disharmonie & détient toutes les clés de lé!uilibre et de la beauté.

    Mettre en sc*ne Rédemption, cest assurer la mise en ab0me de cette % exagération &,certes positive, et !ui ne doit aboutir !uà une torride et effro"able déflagration des âmes.ar, derri*re la terrible et dure affliction, se dévoile une incommensurable humanité, !uiaspire d*s à présent à un monde inconnu. lairvo"antes, ces âmes ne se satisfont plus deséclats dun !uotidien, f7t2il dr8le ou sinistre, !ui restreint leurs enveloppes, chairs, êtres etvisions, à une humanité hurlante et pleurante. Mirbeau, défenseur des $rts, ne pouvait, àtravers ses personnages, !ue désirer toucher à une h"pertrophie dont les personnages fontfrissonner à fleur de peau.

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    /our ce théâtre, #e ne dis pas provocation, mais bâti dun acte !ui est déchirureagrandie, incision +chirurgicale du sentiment éprouvé par le lien au' e'périmentions

     ps"chiatri!ues de lépo!ue à la Calpêtri*re , dans le but de réveiller le véritable cricompassionnel de lhomme devant son impuissance dêtre, daccéder, d*s ce sé#our, à lagrande Darmonie.

    Trouver le cri de l’âme ou de derrière elle

    (intérêt de  Rédemption  en son Ealéidoscope des âmes, est de révéler, par ladramaturgie, ce !ui se dissimule derri*re les meurtrissures, cest2à2dire les moteurs !uidéclenchent +le'plosion des personnages en leurs outrances. est ce !ui rendra l)uvrescéni!ue vivante, troublante, hors nature et fermement amarrée au réel. -e cultivons2nous

     pas tous le désir furtif, par besoin de'ister dans un monde fait dobligations et de r*glesmultiples, de gueuler ce !ui régit notre c)ur 5 omme (ucien, il faut !uéclate la

     boursouflure !ui gouverne lâme. est une notion damour en fusion !ui appara0t, tandis !ueles lois et les ordres, souvent contradictoires et remaniés au gré des tempêtes et des intérêts,fomentent dérives et aberrations de toutes sortes3

    Mirbeau incite à ne #amais opter pour un !uelcon!ue verdict sur les êtres, mais attisenotre besoin de comprendre et daimer. 6n fait, ce !ue lauteur cherche éperdument, cestlamour3 lamour !ui br7le, un amour !ui la trahi enfant et !ui, adulte, a tou#ours man!ué.4ui, sa !uête le met en fuite, en appel, à linstar de la petite infirme amille se confiant ensecret à lami, $lbert. 9n amour si éloigné du !uotidien et !ue pourrit le fou désir du+mieu' ou dun ailleurs.

    FoG lenfer, !ui est en soi, surgit et incendie. $lbert, !ui ne saisit pas la pensée, ni les

    agissements anarchi!ues de loncle, son acharnement en une vision prémonitoire et savante,sent néanmoins la rébellion fondée. 6lle va contre une société !ui rend inapte, !ui trompe etusurpe les notions damour simple, dont la vie vraie se niche dans le message !ue lui confieraHules à la veille de sa mort, #ustice sociale, respect de la nature et conciliation entre leshommes. (adolescent comprendra !ue ces états daffliction et de lutte pour vivre et créer,tout comme lart, ne peuvent surgir !ue du tréfonds de ces fêlures. Il est de réussir àtransposer celles2ci en vives flammes, afin !ue la destinée ne soit falote, chiméri!ue et

     perpétuelle déviance.

    Oser la descente our !ue l’"uvre monte

    ()uvre mirbellienne invite à une chute réelle dans les ab"sses. (es personnages "semblent égarés pour tou#ours, bridés pour pousser un cri à la Munch, laissant délibérémentleur gosier grand ouvert afin !ue chacun entende et voie selon son ressenti. ;oir ou ne pasvoir, être ou ne pas être3 là est le !uestionnement de loratorio théâtral et la raison dunedescente dans les âmes. (a voi' !ui sen échappe ne serait, pour Mirbeau, !uun pérenne etinassouvi cri damour envolé, un paradis entrevu et à #amais perdu. 4r, au contraire, ce !ui se

     pressent, derri*re cette +catastrophe, est la présence proche, insondable, dune lumi*reencore impénétrable, tant lhomme rompt, trahit le lien vrai, se corrompt à tout ce !uilc8toie. ertes, son théâtre manifeste !uune acceptation de lautre est difficile3 non pas de

    lautre, mais de soi, de par sa nature !ui ne semble pas, #amais, vouloir saccorder à lunivers!ui lentoure et dans le!uel il puise sa substance et patauge en ignorant, par égosme ou

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    avidité. $insi, ce bien tant cherché et tou#ours bafoué, cette beauté inaccessible et si palpable,versent inévitablement dans le scatologi!ue, le fanatisme, la perversion3 ainsi est lhomme,selon Mirbeau, !ui aspire tant à devenir autre.

    ette e'agération vient de léternel % recommencé &, oG lhomme poussera encore ettou#ours sa pierre vers la cime ou le % pic & improbable de la montagne, sans comprendre!ue, derri*re, il " a le vide et !ue, entre la pierre et la chute vertigineuse !uil craint et fuit, il" a tou#ours et encore lui !ui pousse et résiste3 Hamais ne trouvera2t2il un instant de pai' 5Cera2t2il tou#ours aussi puissant pour anéantir ce !uil " a de bon, de bien et de simple en lui 53 (a voie de la perversion soulagerait2elle un inconfort dêtre 5 6t cette beauté, cet absolutant cherché par (ucian, dans Rédemption comme dans Dans le ciel , ne seraient2ils #ustementà récolter !uau terme de la dépravation testée 5 FoG le cri intérieur, immense, terrible, et!ui grandit #us!uà éclabousser les âmes de tous ses personnages, en parfait irrespect descodes de la décence.

    De l’"uvre au noir # celle !ui récure les c"urs

    Ci lon se compla0t dans le théâtre de la peur et de la folie !uabordait Mirbeau, ou lethéâtre de la cruauté, on c8toie les drames les plus terrifiants déclenchés par lhomme.ependant, on ris!ue bien de ne coudo"er !ue le sordide et linsane, une e'hortation+hémoglobineuse, !ui ne ferait !ue'citer les sens ou provo!uer des haut2le2c)ur. 6t le r8lede cette % exagération & souhaitée nous échapperait, elle si indispensable pour brus!uer lesconsciences et réveiller les âmes !ue nous cherchons à relever des cendres, poissées detorpeur et de convention.

    $vec Mirbeau, au c)ur de l)uvre, dans le pire des nihilismes, il para0t briller 

    !uel!ues rais de lindicible, !uel!ue chose !ui rach*te. 9ne main semble nous saisir et dire!ue, derri*re cet enfer, un apaisement est possible3 car, au plus grave du drame, la dérisionest tou#ours proche.

    C’est un p’tit chat tout rond 

     Lari ron

    C’est un p’tit chat tout rond 

    reprend $lbert, en signe déternel entendement du pacte établi entre hommes humbles et

    vrais, entre lhomme et son Fieu, entre lhomme et ses démons. (à, est la #uste e'agération,dans le dialogue fulgurant des puissances !ui sopposent, !ui habitent et dévorent lhommeen ses plaies3 à lécoute du souffle2cri !ui bouillonne en cha!ue héros mirbellien.

    Monter ce théâtre des % âmes folles &, cest dévaler dinstant en instant dans lesgouffres de % l’insondé &, pour " décr"pter une intumescence !ui suscitera le'agérationscéni!ue. 9ne vision originale sous2tendra les relations entre les personnages, furtives oudévoilées, ténébreuses ou éclairées, et fera surgir sur sc*ne le sens de ce !ui br7le la vie et està révéler. Ci lon ne sen tient !uà une démonstration des tourments, #alousies, haines etmorts, rapports sociau' et trafics divers, #eu' de prostitution et de séduction, bref, au'rapports dune bourgeoisie en mal de vivre, !ui sont évidents et raboteu' par eu'2mêmes, lavigueur, le no"au du verbe en son incandescence ratera sa cible, !ui est de troubler, déranger,

    interpeller.

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    Il est essentiel de donner à comprendre ces âmes, pour !ue cris, fuites, violences,désirs, égarements percutent les c)urs et !ue, tout au bout, réussissant à dépasser toutarbitrage sur ce !uils sont, on tombe amoureu' de ces créatures en mal être. 6n leur dérouteou aspiration, elles sont en nous, se dévoilent parties de nous, en leurs dérives et clameursdun amour perdu, dun ciel inatteignable, dune #eunesse ravagée, dune erreur de sente à

    gravir. Mettre en sc*ne Rédemption dans le r"thme de le'agération, cest atteindre les éclats blessants et blessés, les boursouflures !ui conduisent à le'tase ou à la répulsion, au havre le plus débauché comme au pic le plus désespéré en sa luminescence.

    $ l’"uvre % Du calvaire # la rédemtion&

    /our gagner ce droit au % rachat &, doit2on obligatoirement passer par la phase% calvaire & 5 4ui, si lon sen remet au parcours éprouvé de Mirbeau. est ce !ue loratoriothéâtral tente de démontrer. (acceptation de linacceptable, de linavouable. onvier chacun

    à prendre le ris!ue, sinon daffectionner, du moins dentendre la profondeur de linavouable,de vivre la catharsis, de la nécessité de passer par la mort pour rena0tre3 vivre % enfin & @Mirbeau montre à travers son cri, dune tendresse ou douleur e'trême, !ue le combat contrele mal, !ui hante contin7ment lêtre désireu' déchapper à son anéantissement, et à partir desoutils dont il dispose, le conduit indubitablement à un besoin dédification. 4r cette lutte, dela!uelle il sait !uil lui faudra un #our redescendre, au fond de la vallée des égarés, nest

     #amais vaine. -ulle complaisance dans la souffrance ne compensera le +vouloir en sortir, levouloir gravir les échelons !ui guident à l)uvre au blanc, celle oG la lumi*re éblouit etrestaure. (e désir de s" parfaire est la clé et le moteur du travail pressenti sur % le'agération &.

    Mettre en sc*ne ce !ui dépasse lentendement @ ela ne peut se trouver !uau fond desâmes blessées et désireuses de'ister, en conscience. /our cela, le théâtre détient la fonctionde mettre en situation le reflet de ces états !ui gouvernent et pressent à trahir ce !ue le bonsens appelle la norme. 4ui, transgresser lordre du divin pour !ue le dieu entende @ $u2delàde la terrible tentation du néant @

    Mirbeau, en son anarchisme, pense et aime. 4ui, pour le comédien, il " a un plus !uece !ui est naturel à trouver, à imaginer, à e'primer3 trouver en soi les clés du dépassementde soi @ e nest pas lacteur !ui franchit la r*gle, mais le personnage !ui e'ploselittéralement en lui, !ui lui ouvre et lac*re les entrailles, linterpr*te gardant toute retenue etdistanciation. Il préserve alors toute liberté daction pour e'plorer en représentation linstantet son imaginaire. (es personnages de Rédemption nont aucun frein pour traduire létat2éclat

    intérieur de leur nature profonde, de la #ouissance au' e'travagantes tortures mentales ou ph"si!ues, à linstar du suicide du peintre (ucian, de la funeste et séductrice $lice, de la passion insatiable de 1eorges, de la col*re immodérée de Hules, de lillusion perdue de/amphile, ou de la petite infirme amille !ui rêve au' $méri!ues3 6'agération, oui, de tousles c)urs en mouvement, et !ui aspirent et flamboient dun amour impossible oG, servants del)uvre mirbellienne, il nous reste à apprendre à % voir, sentir, comprendre &.

    $ntoine H9(I6-C,