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REGLEMENT APPEL A PROJET
EXPOSITION COLLECTIVE
EXTRAORDINAIRES OBJETS DE L’ORDINAIRE
Promouvoir l’art conçu à partir du recyclage de mat ériaux
Dans le cadre de sa politique de développement de la culture partout et pour tous, la Ville de Nouméa place ses évènements culturels sous le signe de la créativité et de la diversité et offre aux artistes des lieux d’expression.
I. LE PROJET
La Ville de Nouméa soutient la création en ouvrant une exposition s’adressant à tout artiste. L’appel à projet s’adresse aux artistes plasticiens sans limite d’âge et s’articule comme suit : Les artistes sont invités à faire une ou plusieurs propositions possibles à partir de matériaux de récupération : textile et accessoires, livres, jouets, objets, matériel informatique, bois, vaisselle, petit électroménager etc… Merci d’envoyer une note d’intention précisant le type d’œuvre que vous souhaiteriez réaliser et avec quel type de matériau. Préciser si l’œuvre peut être exposée en plein air ou uniquement en intérieur. La Ville de Nouméa se réserve le droit de ne retenir qu’une proposition par artiste.. Dossier à faire parvenir avant le 1er juillet 2016 à l'adresse suivante [email protected] La fiche d’inscription et la fiche de renseignement jointes à ce règlement devront obligatoirement être complétées. Les participants devront présenter une création illustrant le cahier des charges cité en annexe de ce dit règlement.
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II. MOYENS D’ACCOMPAGNEMENT Le montant de la prestation versé, par la mairie de Nouméa, est de 20 000 FCP, pour la mise à disposition de l’œuvre, le temps de l’exposition. Cette facture sera réglée à l’issue de la prestation.
III. NATURE DE LA CONTRIBUTION et PLANNING □ Le présent appel à projets s’adresse à tout artiste professionnel ou assimilé, désireux d’exposer une œuvre □ Type d'œuvres : en 2D ou 3D: Sculptures, collages, montages, installations, vidéo. L’abstraction sera privilégiée. □ Temps d’exposition : du 1er décembre 2016 au 31 mars 2017 à la Maison Higginson.
IV. CLAUSES DU REGLEMENT Engagements de l’artiste : □ La présence obligatoire de l’artiste lors du montage de son œuvre sur demande du scénographe en charge du projet d’exposition ; □ La présence obligatoire de l’artiste au vernissage ou d’un représentant ; □ La réalisation par l’artiste d’un texte explicatif et de présentation de son œuvre et de sa démarche artistique (approximativement 140 mots) ; □ Le démontage de l’œuvre avec les équipes organisatrices si nécessaire ; □ Les candidats sélectionnés acceptent d’être pris en photo ainsi que leur travail et leur œuvre le temps de l’évènement, afin d’apparaître sur les supports relatifs à la communication de l'exposition : promotion, communication, produits dérivés (publications…), site Internet… □ La cession des droits de l’exploitation de l’œuvre par la ville de Nouméa si celle-ci se porte acquéreuse. □ L'artiste est convié à être présent le jour de l'installation, au rendez-vous presse, le jour du vernissage et éventuellement au bilan d’exposition. □ L'artiste est convié à être présent lors des visites des scolaires au mois de mars, à la demande de la ville. Engagements de la mairie porteuse du projet : □ Les organisateurs s’engagent à valoriser au mieux et mettre en avant les artistes et leurs œuvres. Dans le cadre de la loi Lang sur les droits à l'image, l’artiste les autorise à utiliser et exploiter les visuels de ses œuvres nécessaires à la communication de l'exposition, ceci avant, pendant et après l'opération. Ce droit accordé sans rémunération a pour seul but de valoriser chacun des artistes, dans le cadre de la manifestation dénommée; les outils prévus sont les affiches de l’évènement, les dossiers de presse, les affichettes, le site internet, la Newsletter,... et les reportages des journalistes. Un reportage photographique peut être fait et servira à l’édition du dossier de presse, au site internet et autres publications nécessaires à la promotion de l’exposition. La mention de l’auteur/artiste sera toujours faite ; □ Le vernissage et la scénographie.
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V. PRECISIONS : REALISATION DE L'OEUVRE □ La création de l'œuvre devra se faire dans l'atelier de l’artiste □ Les travaux présentés par les candidats devront être des créations originales et libres de droit ; □ Les supports restent au choix de l’artiste mais doivent garantir les conditions de présentation au public, tant en intérieur qu’en extérieur ; □ Les dimensions sont libres mais soumis à l’avis du jury ;
VI. DESIGNATION DES EXPOSANTS Un comité de sélection se réunira pour choisir une trentaine d’artistes fin septembre 2016. Les artistes seront sélectionnés en fonction de la pertinence de leur intention et de la cohérence par rapport à l’ensemble de leur. Un prix du Jury ainsi qu’un prix du Public seront décernés à la fin de l’exposition, d’une valeur de 100 000 CFP chacun.
Les décisions du jury sont irrévocables et non susceptibles de contestations. Dans ses délibérations, le jury sera : - attentif à la cohérence du projet avec le cahier des charges défini - attentif aux créations qui proposent un regard personnel, singulier et novateur sur le thème proposé, ainsi qu’au respect des consignes. - attentif à l’adaptation du projet au site.
VII. INSTALLATION / DESINSTALLATION □ L’accueil des artistes se fait par la section Arts plastiques du Service de la Culture et des Fêtes. L’installation des projets retenus sera prise en charge par la section Arts plastiques du Service de la Culture et des Fêtes.. Si besoin, l’artiste sera garant de l’installation de son œuvre. Un cartel avec le titre et les légendes des projets seront également réalisés.
VIII. ASSURANCES □ Les œuvres exposées seront assurées par la Mairie de Nouméa pendant la durée de l’exposition sur la base de la valeur estimée par l’artiste.
IX. QUESTIONS RELATIVES A CE DOSSIER Pour toute question, vous pouvez contacter le Service Culture et Fêtes par téléphone au 23 26 50ou par mail à : [email protected]
X. SITE INTERNET Pour en savoir plus sur www. mairie.culture.noumea.nc
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XI. CONSTITUTION DU DOSSIER Le dossier sera constitué de documents et devra contenir : 1. La fiche de candidature jointe dûment remplie et signée. 2. Un curriculum vitæ de l’artiste. 3. Les books, catalogues et autres supports (cd...) sont vivement souhaités ou des productions afin de familiariser le jury le plus justement possible avec le travail du créateur. 4. Un projet : avec une fiche technique détaillée présentant les matériaux utilisés, le mode opératoire, un titre (facultatif) et un texte explicatif court concernant l’œuvre proposée à exposition ; date de la production. 5. Une note explicative plus importante qui pourra servir au cartel et au dossier de presse. Nota bene : les dossiers, pourront être récupérés au Service de la Culture et des fêtes après délibération du jury.
XII. DATE LIMITE D'ENVOI DES DOSSIERS/PROJET ET DE L’OEUVRE Les projets, accompagnées de la fiche d’inscription dûment complétée et de la liste des éléments cités en paragraphe XII devront parvenir obligatoirement pour le1er juillet 2016 dernier délai. Ils doivent être déposés ou envoyés à l’adresse du Service de la Culture et des Fêtes de la ville de Nouméa, le cachet de l’OPT faisant foi, à l’adresse suivante : Service de la Culture et des Fêtes 9, rue de la république 98 800 Nouméa Tél : 23 26 50 Ou par mail à l'adresse suivante [email protected] - Notification aux artistes retenus à partir du 18 juillet 2016. Les œuvres devront être déposées au plus tard le 18 novembre, sur rendez-vous auprès du Service de la Culture et des Fêtes. Veuillez émarger chaque page du règlement et apporter la mention « Lu et approuvé » suivi de votre signature sur cette dernière page. Le …………………………à………............................ SIGNATURE
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APPEL A PARTICIPATION EXTRAORDINAIRES OBJETS DE L’ORDINAIRE
FICHE DE CANDIDATURE
Nom et prénom : Date de naissance : Profession : Adresse : Téléphone fixe: Téléphone mobile: Adresse électronique: Site internet: Biographie : un court texte sur votre travail. Statut: (Artiste indépendant, association, autre...) N° RIDET : RIB : (Photocopie) Œuvre Une note d’intention sur le type de matériaux/objets que vous souhaiteriez utiliser pour la réalisation de votre œuvre, estimation de la taille de l’œuvre, préciser 2D ou 3D. Un croquis de votre travail. Date de production : Titre de l’œuvre : Nature de l’œuvre présentée : Valeur d’assurance : Je soussigné(e).........................................................................................................................
□ Reconnais avoir pris connaissance du règlement du concours et accepte entièrement et sans réserve les clauses de ce règlement.
□ Déclare me porter candidat(e) à l’appel à projet lancé par la municipalité de Nouméa
« EXTRAORDINAIRES OBJETS DE L’ORDINAIRE » qui se tiendra du 1er décembre 2016 au 31 mars 2017 à la Maison Higginson, en pleine connaissance et acceptation des conditions.
□ Certifie exacts les éléments fournis dans ce dossier.
A Le Signature (Précédée de la mention manuscrite Lu et approuvé)
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FONDS DOCUMENTAIRE Appel à participation
EXTRAORDINAIRES OBJETS DE L’ORDINAIRE
Exposition du 1 er décembre 2016 au 31 mars 2017 À la Maison HIGGINSON
Gilbert LEGRAND, la purée Andalouse
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Ce fonds documentaire est un outil d’accompagnement pour nourrir vos propositions d’artistes et pour offrir l’occasion au public d’une visite nourrie de l’exposition. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES Les dates -Exposition : du 1 er décembre 2016 au 31 mars 2017 à la Maison HIGGINSO N -Dépôt du dossier : Les dossiers de candidature sont à déposer ou envoyer au Service de la Culture et des Fêtes avant le 1er juillet 2016 15h00, dernier délai. -Dépôt des œuvres : Les œuvres devront être déposées à la Maison HIGGINSON à partir du 20 novembre sur rendez-vous auprès du Service de la Culture et des Fêtes. Constitution du dossier - Règlement de l’appel à projet signé ; - Fiche de renseignements personnels ; - Fiche de renseignements sur l’œuvre ; - CV ; - Books, catalogues et autres supports pour comprendre le travail de l’artiste dans son ensemble ; - Le projet avec légende, titre et texte explicatif court. Contacts � 23 26 50 � lolita [email protected] � [email protected] � [email protected] Site : www. mairie.culture.noumea.nc
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INTEGRATION D’OBJETS DU QUOTIDIEN DANS L’ART DU XXè me
SOMMAIRE I. Histoire de l’Art ................................................................................................. 4
PICASSO ............................................................................................................................ 5 DUCHAMP .......................................................................................................................... 7 CESAR .............................................................................................................................. 9 ARMAN ........................................................................................................................... 11
II. Les Artistes contemporains et l’art du recyclag e .......................................... 14
Tim NOBLE ET Sue WEBSTER ....................................................................................... 14 Vik MUNIZ ....................................................................................................................... 16 Gilbert LEGRAND ............................................................................................................ 17 Gerard CAMBON ............................................................................................................. 18 Pierre MATTER ................................................................................................................ 19 James CORBETTE .......................................................................................................... 20 Christian CHAMPIN ......................................................................................................... 21 Edouard MARTINET ........................................................................................................ 22 Yandiswa MAZWANE ...................................................................................................... 23 Lynn ALDRICH ................................................................................................................ 24 Chris JORDAN ................................................................................................................. 25 WASHED ASHORE ......................................................................................................... 26 Bernard PRAS ................................................................................................................. 27 DADAVE .......................................................................................................................... 28 TASSOU ........................................................................................................................... 28 Seo YOUNG DEOK ......................................................................................................... 29 Khalil CHISHTEE ............................................................................................................. 29 LOCKWASHER ................................................................................................................ 30 Julie Alice CHAPPELL .................................................................................................... 31 Natsumin TOMITA ........................................................................................................... 31 Andrew CHASE ............................................................................................................... 32 Nemo GOULD ................................................................................................................. 32 Young HO JI .................................................................................................................... 33 Douglas WHITE ................................................................................................................ 34 Lahcen IWI........................................................................................................................ 34 Jean-Luc CORNEC ........................................................................................................... 35 Sayaka GANZ ................................................................................................................... 35 Subodh GUPTA ............................................................................................................... 36 EL ANTSUI ....................................................................................................................... 37 Brian MARSHALL ............................................................................................................. 38 John LOPEZ ..................................................................................................................... 39 Ptolemy ELRINGTON ....................................................................................................... 40
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Cette exposition, faisant appel aux artistes calédoniens pour des créations exclusives présentées au public à la maison Higginson, fait écho au thème de l’Art- Bus dont l’exposition s’intitule :
INTEGRATION D’OBJETS DU QUOTIDIEN DANS L’ART DU XXè me
Cette exposition itinérante est présentée aux élèves du primaire et au grand public, et permet de sensibiliser, à ces questions esthétiques du traitement de l’objet du quotidien dans la création artistique, les Nouméens.
I. Histoire de l’art L’objet traverse la tradition picturale occidentale dès l’antiquité. Mais c’est au XVIe siècle que la représentation de l’objet inanimé devient autonome et constitue un genre à part entière, celui de la nature morte , qui se canonisera alors en tant que peinture d’objets qui posent, comme suspendus dans le temps et agencés par la main de l’artiste. Crânes, instruments de musique, miroirs, corbeilles de fleurs et de fruits semblent enfermer le spectateur dans le monde muet des choses.
Paul Cézanne, Nature morte au crâne, 1896-1898, huile sur toile, 54 x 65 cm
Cézanne fera de la nature morte, car elle présente un répertoire inépuisable de formes, de couleurs et de lumières, le champ de prédilection de sa création picturale. Les cubistes y verront le genre le mieux adapté pour rendre, en peinture, la question de la représentation de l’espace.
Déjà en 1912 avec sa révolutionnaire Nature morte à la chaise cannée, PICASSO introduit dans le tableau un bout de toile cirée pour le cannage et une corde pour matérialiser l’ovale du cadre. Des éléments prélevés au réel remplacent donc, par endroits, la représentation et dialoguent avec les parties peintes. L’objet ou plutôt des fragments d’objets réels envahissent la représentation.
Mais c’est à DUCHAMP que revient le geste radical transformant, par la seule déclaration de l’artiste, l’objet du quotidien manufacturé en œuvre d’art. Les premiers ready-made datent de 1913.
Depuis, l’objet sort du cadre de la peinture et envahit le monde réel se présentant en tant que tel dans la scène de l’art. Il se prêtera aux détournements et aux assemblages les plus
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surprenants des surréalistes, aux « accumulations », « compressions » et différents « pièges » des Nouveaux réalistes, dont font partie les deux sculpteurs français CESAR et ARMAN , aux mises en scène de la nouvelle sculpture objective contemporaine.
Nature morte à la chaise cannée 1912
Huile et toile cirée sur toile entourée de cordes 27 x 35 cm
Pablo PICASSO 1881-1973 En 1912, dans Nature morte à la chaise cannée il utilise la technique du collage et introduit des matériaux nouveaux comme la toile cirée, la corde. Picasso représente plusieurs objets qui peuvent être reconnaissables par des indices visuels : le « JOU » de « journal », un verre, une rondelle de citron, une coquille St Jacques, un couteau et une pipe, puis il applique un bout de toile cirée à motif de cannage, destiné à évoquer de manière insolite la présence d’une chaise. Le fait d'intégrer un objet est révolutionnaire pour son époque.
Ce tableau est marqué par l’irruption, dans l’espace de la représentation, d’éléments du réel : la corde qui compose un cadre et cette toile cirée où est imprimé le cannage ; elle n’est pas représentée mais simplement présentée par le collage. C’est la première fois qu’un artiste intègre dans son œuvre un objet manufacturé, et donc non produit par lui-même. Picasso questionne ainsi l’acte de représenter. Il interroge aussi le rapport entre art et réalité, avec ambiguïté puisque la toile cirée n’est pas la chaise mais un trompe-l’œil de cannage réalisé de façon mécanique. C'est la fin de la limitation du tableau aux seules couleurs posées par le pinceau. Désormais un tableau peut accueillir tous les fragments de la vie réelle. Possibilité que Picasso sera le premier à explorer. Historiquement elle est le premier collage jamais réalisé et ouvre la voie aux artistes du dadaïsme et du surréalisme qui vont faire de cette technique, leur délice. Picasso a révolutionné la sculpture du XXe siècle par la technique de l’assemblage de matériaux divers et d’objets de récupération. Puis l’évolution de sa sculpture va le mener par hasard, comme il l’explique lui-même, vers un tas d’objets hétéroclites qu’il va associer.
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Tête de taureau Printemps 1942
Selle en cuir et guidon en métal 33.5 x 43.5 x 19cm
Il développe son goût pour l’assemblage d’objets de rebut. Picasso sélectionnait les objets en fonction de leurs potentialités formelles et de leur capacité à intégrer un schéma essentiel, à devenir l’archétype universel de ce qu’il voulait représenter. Pour lui, un guidon était aussi une paire de corne. Quand il l’assemble à une selle de vélo il crée cette tête de taureau, que nous identifions immédiatement mais sans perdre de vue la valeur d’usage des objets assemblés. Picasso ne crée pas des trompe-l’œil mais, selon son propre mot, des « trompe l’esprit », un trouble sémantique. Si les assemblages hétéroclites ont constitués un jeu très prisé par Picasso, la réalisation de cette tête de taureau, animal emblématique de l’œuvre de Picasso confine au génie. Une selle et un guidon de vélo en un éclair ils se sont associés dans mon esprit , déclare Picasso.
La guenon et son petit 1951 bronze
53 x 33 x 61 cm Cette sculpture est faite de plâtre et d'objets divers : métal, céramique et une auto d'enfant. La sculpture étant recouverte de bronze ces inclusions sont moins visibles mais en se rapprochant on peut voir que la tête de la guenon est faite d'une petite voiture. Cette œuvre révèle son art de l’assemblage et de la métamorphose des objets quotidiens.
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La chèvre 1950
Plâtre original Panier d'osier, pots en céramique,
feuille de palmier, métal, bois, carton et plâtre 120,5 x 72 x 144 cm
A la récupération ludique dont fait preuve La chèvre en noyant dans le plâtre l’anse d’un panier comme épine dorsale et des poteries traditionnelles de Vallauris comme mamelles, s’ajoute grâce à la radiographie la mise à jour de ferrailles et de déchets mécaniques pour le ventre. Contemporaine des démarches des artistes du Pop Art, la démarche picassienne recycle ce que la société de consommation rejette et crée de nouvelles icônes conjuguant avec humour vocabulaire vernaculaire et industriel.
Marcel DUCHAMP 1887-1968
Issu d’une longue lignée familiale d’artistes-peintres, Marcel Duchamp naît le 28 juillet 1887 à Blainville-Crevon, en Seine-Maritime. Autodidacte, il est à la fois peintre, homme de lettres et plasticien. Son influence s’étend tout au long du XXe siècle jusqu’aux œuvres contemporaines. Il se rend célèbre par l’invention des ready-made, objets classiques du quotidien élevés au rang d’objets d’art par choix de l’artiste. Naturalisé américain, il meurt le 2 octobre 1968 à Neuilly-sur-Seine. Marcel Duchamp est mondialement connu, considéré comme l’un des précurseurs de l’art contemporain. Il réalise en 1911 Moulin à café, sa première représentation d’objets. Visitant en 1912 une exposition de technologie aéronautique, il aurait déclaré à Fernand Léger et Brancusi : La peinture est morte. Qui pourra faire mieux que c ette hélice ? Dis-moi tu en serais capable, toi ?
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Roue de bicyclette 1913-1964
Métal, bois peint 126.5 x 31.5 x 63.5 cm
Les « ready-made » En 1913, Marcel Duchamp expose une « sculpture » appelée Roue de bicyclette. Deux objets du quotidien sont assemblés et collés l’un sur l’autre par l’artiste : une roue de bicyclette et un tabouret. Ici rien ne sort de la main de l’artiste, qui réalise un collage tridimensionnel en assemblant des objets usuels. En 1914, avec le fameux Porte-Bouteilles, acheté au Bazar de l’Hôtel de ville, Duchamp élabore le concept de ready-made : « objet usuel promu à la dignité d’œuvre d’art par le simple choix de l’artiste ». (Dictionnaire abrégé du Surréalisme, André Breton, 1938).
Porte-bouteilles Réplique d’une œuvre originale de 1914 Egouttoir ; séchoir à bouteilles ; hérisson
Fer galvanisé H : 64 cm, D. :42 cm
La main de l’artiste n’intervient plus dans l’œuvre. Tout savoir faire ainsi que tout plaisir esthétique lié à la perception de l’œuvre s’annulent. La trace du créateur a disparu et se réduit au seul choix et à la nomination de l’objet. Le titre qui, d’abord, nomme le plus platement l’objet, Porte-bouteilles, prendra de plus en plus d’importance : l’objet sera rebaptisé, plus tard, Séchoir à bouteilles ou Hérisson.
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Fontaine (Urinoir)
Réplique d’une œuvre originale de 1917 Faïence, glaçure, peinture
H : 63 cm, L. :48 cm, P. : 35 cm
Fontaine est un ready-made de Marcel Duchamp consistant en un urinoir en porcelaine renversé signé « R. Mutt » et daté 1917. L'œuvre apparaît dans le catalogue raisonné d'Arturo Schwarz sous le no 345. Fontaine fut refusée lors de la première exposition de la Société des artistes indépendants de New York en 1917 avant de disparaître. Il n'en existe que des répliques, certifiées par Marcel Duchamp et réalisées dans les années 1950 et 1960. Fontaine passe pour l'œuvre la plus controversée de l'art du XXe siècle. CESAR 1921-1998
César Baldaccini, dit César, né le 1er janvier 1921 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le 6 décembre 1998 à Paris. Sculpteur français. Il fait partie des membres des Nouveaux réalistes , mouvement né en 1960. Il est également le créateur du trophée en bronze de la cérémonie des César du cinéma français. Dès 1947, il travaille le plâtre et le fer. En 1952, à Trans-en-Provence, il fait ses premiers essais de soudure et ses premières sculptures en ferrailles, en utilisant des matériaux de récupération peu coûteux : ses moyens sont alors toujours modestes, ainsi par manque d’argent pour s’offrir du marbre, César va récupérer dans les décharges de ferraille les matériaux de ses premières sculptures ; des tubes, des boulons, des vis, qui deviennent des insectes, ou se retrouvent dans les courbes puissantes de la Vénus de Villetaneuse. À partir de 1960, César centre son travail sur la technique de la « compression dirigée », qui devient sa marque de fabrique : à l’aide d’une presse hydraulique, il compresse des objets divers.
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Compression « RICARD » Compression dirigée d’automobile
Tôle peinte 1962
153 x 73 x 65 cm
Cet acte d’appropriation se veut un défi à la société de consommation et le rapproche des Nouveaux réalistes , dont il fait partie aux côtés de son ami Arman , auquel son nom est souvent associé.
Le Centaure, hommage à Picasso 1983-1985
Bronze à patine brune 3m de hauteur, 4m de longueur et 1,75m d’épaisseur
En 1983, il entreprend la réalisation de son Centaure en « hommage à Pablo Picasso », sculpture de 4,70 mètres de haut, achevée en 1985. La sculpture est installée au carrefour de la Croix-Rouge à Paris. ARMAN 1928-2005
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Armand Pierre Fernandez dit Arman naît à Nice. Son père, est propriétaire d’un magasin d’antiquités. Armand Fernandez entreprend des études artistiques à l’École des arts décoratifs de Nice en 1946, puis à l’École du Louvre, à Paris, de 1949 à 1951. Entre temps, il se lie d’amitié avec Yves Klein, rencontré dans un cours de judo : celui-ci introduit Arman auprès du critique Pierre Restany pour former le groupe des Nouveaux Réalistes en 1960.
C’est le début de son travail d’Accumulations qui rassemble de grandes quantités d’objets identiques fondus dans du plexiglas. L’accumulation préside au principe de la série des Poubelles, dont certaines parviennent à assumer le rôle de portrait, par exemple celui d’Yves Klein, personnalisé par la présence d’objets bleus.
Je n’ai pas découvert le principe de l’accumulation, c’est lui qui m’a découvert. La société entretient son besoin de sécurité par des accumulations instinctives, que l’on perçoit notamment en regardant, les vitrines des magasins, les poubelles et les décharges publiques… Témoin de cette société, je me suis senti concerné par le cycle pseudo-biologique production-consommation-destruction. Pendant longtemps, mon angoisse a été de constater l’envahissement progressif de notre monde par des objets au rebut.
Parmi les objets utilisés par Arman, ce sont indéniablement les instruments de musique qui ont donné lieu aux plus nombreuses manipulations : colères, coupes, accumulations, combustions, tirages en bronze et assemblages.
Long Term parking 1982
59 automobiles coulées dans 1600 tonnes de béton
Jouy en Josas 1950 × 609.6 × 609.6 cm
Depuis les années 70, l’art d’Arman s’illustre par la réalisation de sculptures monumentales, comme Long Term Parking, réalisée en 1982 pour le parc de la Fondation Cartier de Jouy-en-Josas, œuvre composée de 59 voitures empilées dans une gangue de béton, se dressant
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dans un parc tel un énorme fossile, témoin d’une société de masse. Il s’agit d’une sculpture monumentale usant de matériaux réels témoins d’un présent.
Je voudrais stopper la vitesse, l'explosion, l'écla tement, pièces rapportées du temps, accidents précieux où le hasard est toujours le mêm e et encore répété...
Arman a pensé à la dégradation de l’œuvre liée à son vieillissement, même si un entretien partiel est prévu, en particulier pour les mousses ou autres éléments végétaux, la rouille se développe sur les voitures, des parties tombent. Arman envisageait qu’au final il ne resterait plus que les empreintes vides des carrosseries. Il y a donc un jeu avec le titre: Long Term Parking , les voitures sont figées dans le temps en même temps, l’œuvre va évoluer, voire peut-être disparaître. L’on peut parler d’une vanité moderne. La forme nous fait penser à une image moderne, à un building ou à un parking en hauteur. Arman souhaitait que les pneus pourrissent, que les carcasses s’effritent et que les voitures finissent par apparaître en négatif, le béton portant les empreintes comme un fossile. Cette œuvre est une représentation humble. Elle montre que l’art est partout, même dans les choses sans valeur.
Consigne à Vie , 1985 L’Heure de tous, 1985 Bronze patiné, 500 x 200 x 140 cm Bronze, émail, 400x 150 x 80 cm
Consigne à Vie et L’Heure de tous dominent majestueusement le parvis de la gare saint Lazare à Paris. L’artiste avait été sollicité par le Ministère de la Culture et de la Communication et par le Centre national des Arts plastiques ; instaurer un dialogue avec les artistes vivants et tisser des liens avec le public. Consigne à Vie est un empilement de valises inspiré du spectacle des chariots des aéroports où s’entassent ces objets du quotidien. La noblesse du bronze élève au rang de statuaire classique des valises dont on se demande si elles sont en transit ou bien oubliées.
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Arman a choisi d’ériger un monument à la mélancolie du départ ou du retour, un monument à notre vie quotidienne. L’Heure de tous est une accumulation d’horloges en bronze ; une allégorie contemporaine au temps qui passe et en un clin d’œil malicieux à l’agitation des voyageurs qui vérifient l’heure fiévreusement. Contrairement à leur célèbre consœur pendue au plafond de la gare Saint Lazare, chaque horloge propose une heure différente et donne l’impression d’être sur le point de tomber. Roue de camionnette ou miroir de salle de bain, toutes sortes d’objets ont servi à réaliser les moules pour inventer des horloges poétiques qui regardent vers les célèbres montres de Salvador Dali. II. Les Artistes contemporains et l’Art du recyclag e Au cours du XXème siècle, bien d'autre artistes intégreront des matériaux dits «Non nobles» et de récupérations dans leurs productions, tels que les dadaïstes ou encore le Pop Art.
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Tous ces artistes seront, d'une certaine manière, des précurseurs dans l'art du recyclage par leurs contributions à l'entrée et la réutilisation de ces objets dans la sphère artistique.
Contrairement à leurs prédécesseurs, les artistes de l'art du recyclage ou du Up'cycling, ne cherchent pas, pour la plupart, à utiliser l'objet récupéré pour ce qu'il représente ou pour lui apporter un statut, mais comme simple matériaux. Ils ont pour objectif de montrer que les déchets, les composants de nos poubelles peuvent entrer dans un processus de création en tant que matière et devenir autre chose. Ils n'ont pas pour volonté de mettre l'objet en valeur. Le détritus n'est qu'un simple élément employé dans un processus de création.
L'art du recyclage ou le Up'cycling consiste à recycler de vieux objets ou déchets, à leurs donner une second vie à travers la création artistique. Déjà initier par certains dès le début du XXème siècle, l'utilisation des détritus se développe de plus en plus. L'objet est généralement employé comme simple matière mais parfois également pour sensibiliser et véhiculer un message.
Tim Noble et Sue Webster sont des références avec les jeux d’ombres et de lumières.
Tim Noble et Sue Webster , par leurs créations artistiques, rentrent dans un art du recyclage. Couple d'artistes Britanniques, c'est par l'utilisation de monticules d'ordures pour la réalisation de leurs sculptures qu'ils se font connaître.
Depuis leur fameuse Dirty White Trash (with Gulls) en 1998 (voir photo ci-dessus), ils n’avaient plus fait parler d’eux.
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Première exposition solo depuis 2006 à Blain Southern à Londres Intitulé Nihilistic Optimistic , leur exposition réutilise des objets de la vie quotidienne en bois, pour les assembler et en restituer des corps ou visages par l’effet d’ombres chinoises.
http://www.timnobleandsuewebster.com/home.html
Observateurs mais également acteurs de la société de consommation mondialisée, le couple compose des images d'eux-mêmes avec les déchets et les restes polluants de l'humanité du XXème siècle. Dénonçant et apportant une critique sur nos sociétés actuelles, leurs œuvres se situent entre poésie et dégoût. Ils opposent la légèreté et la fragilité des ombres chinoises à la violence de notre société urbaine avec ses monticules d'ordures. Ils marqueront les esprits avec leurs autoportraits inédits. Les déchets réemployés sont utilisés comme matières modulables permettant de sculpter une œuvre.
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Portrait de Magna, Vik Muniz , image tirée de Waste Land
Vik MUNIZ, artiste contemporain et photographe, transforme n'importe quel matériaux en médium. Partant de photographie qu'il réalise ou d’œuvres célèbres, il reproduit avec des détritus ces images puis les photographie.
Dans les années 2005-2010, il décide de réaliser un projet avec les travailleurs qui trient les ordures de la plus vaste décharge du monde, Jardim Gramacho, dans la banlieue de Rio. Ce projet dure trois ans. L'artiste s'installe près de la décharge et réalise une multitude de compositions avec la participation des hommes et des femmes qui travaillent sur place. L'une des réalisations sera d'ailleurs présentée au musée d'art moderne de Rio. Beaucoup seront vendues et un documentaire sera réalisé sur cette émouvante et magnifique aventure par Lucy Walker, Waste Land. Les fonds ainsi récoltés seront par la suite reversés à l'ensemble des travailleurs qui auront participé au projet.
www.wastelandmovie.com/vik-muniz.html
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Gilbert LEGRAND transforme les objets de la vie quotidiennement en leur donne vie de la plus belle manière et en toute simplicité.
La fuyarde La vie est truelle
Scie, boite d'œuf, pinceaux, brosse, balais, cadenas, sonnette, raquette, porte manteau, tous ces objets de la vie courante prennent vie grâce à son imagination débordante et galopante. Le résultat est vraiment étonnant et toujours très drôle, à l'image des “petits noms “ que Gilbert leur donne. Cela fait presque 10 ans que Gilbert Legrand réalise ces sculptures, la collection est impressionnante et vous pourrez la découvrir sur son site gilbert-legrand.com
http://gilbert-legrand.com/sculptures.html
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Les mètres chanteurs le décapsuleur Sous le manteau
Gérard CAMBON : Je recherche la fusion des éléments. www.cambon.org
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Pierre MATTER, artiste qui vit dans l'est de la France et qui a exposé au 4 coins de la planète. Son travail rejoint celui de H.R. Giger, Moebius, Jodorowski, Enki Bilal et Jules Verne. Dans l'esprit Steampunk et fantastique.
« Il m’a fallu du temps pour prendre conscience que la technologie avait fini par envahir les moindres interstices de nos existences. La manière très naturelle pour moi d’intégrer des rouages, pistons, circuits intégrés et autres accessoires du monde industriel dans les êtres, les corps, les visages, mes sculptures , découle directement de la vie humaine telle qu’elle a évolué ces derniers temps. Certes, nous ne sommes qu’au début d’une ère où l’utilisation de machines ou micromachines à l’intérieur même du vivant risque de se généraliser, toujours est-il que d’ores et déjà la vie moderne est totalement inconcevable sans technologie.
Mon travail artistique s’inscrit dans cette époque chamboulée où toutes les frontières sont remises en question en permanence par les techno-sciences . Il est une modeste tentative d’appréhender par la forme les effets de l’accélération incontrôlée des changements à l’échelle de nos vies et de notre planète… »
www.pierrematter.fr
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En 1998, James CORBETT était le propriétaire d'une entreprise de démolition automobile spécialiste de Brisbane, en Australie. Il a décidé de mener à bien quelques réflexions et a commencé souder ensemble des pièces. En 2002, il a été invité à exposer au Salon automobile d’Essen, en Allemagne. Douze ans plus tard, il organise des expositions en solo en Angleterre et aux Etats Unis, tout en étant présent dans trois des capitales de l'Australie. jamescorbettart.com/
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Christian CHAMPIN , un artiste récupérateur qui fait dans la récup depuis bien longtemps puisqu'il travaillait déjà avec la compagnie du Royal de Luxe il y a plus de 15 ans. Se définissant comme un “métallo-déchetien“, Christian CHAMPIN part à la recherche de tous les déchets de métaux (pièces mécaniques en tout genre, pièces automobiles, mobylettes, extincteurs, moteurs, ...) afin de les assembler, souvent par soudure, pour en faire des animaux ou d'étranges personnages. Certaines de ses sculptures sont monumentales.
christianchampin.chez.com/
Edouard MARTINET transforme en œuvres d'art des objets du quotidien comme des freins de vélo, des moules à gâteaux, des vieilles machines à écrire qu'il récupère dans des brocantes, des braderies... et qu'il assemble sans aucune soudure : les pièces tiennent par emboîtement et par quelques vis uniquement et forment un bestiaire métallique : insectes,
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batraciens, poissons, oiseaux... Chaque sculpture est soigneusement préparée avec de nombreux croquis à l'appui et exige beaucoup de temps depuis l'idée jusqu'à la réalisation.
www.edouardmartinet.fr/
Trophées réalisés à partir de contenants, bouchons et matériaux plastiques récupérés.
Il y a une dizaine d’années, Yandiswa MAZWANE est employée au nettoyage des plages dans le cadre d’un projet financé par l’ONG Kommetjie Environmental Awareness Group, qui se dédie à la préservation de l’environnement sur la péninsule du Cap. En 2003, cette ONG lui offre la possibilité d’assister à des ateliers de formation pour créer des objets à partir de matériaux récupérés.
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Saisissant de réalisme, un mur grouillant de lézards réalisés en canettes recyclées
Yandiswa fonde l’année suivante « Ilithalomsa Craft Project », et avec d’autres femmes, elle s’ingénie à donner une nouvelle vie aux déchets plastiques. Ce projet permet à toutes ces femmes de subvenir à leurs besoins.
www.djibnet.com
Plus grand récif corallien au monde, la Grande Barrière de corail s’étend sur 2600 kilomètres et se compose de pas moins de 2900 récifs, 900 îles abritant une diversité de vie marine exceptionnelle à savoir des coraux polypes que l’on trouve à quelques mètres de profondeur, à 30 mètres : ce patrimoine inestimable se situe entre l’Australie et la Nouvelle-Calédonie au large du Queensland.
Mais ces joyaux des mers sont en danger en raison de la pollution et du réchauffement climatique. Alors des artistes comme Lynn ALDRICH réagissent et tentent de faire prendre conscience à tous qu’il est important de ne plus faire n’importe quoi : elle a ainsi collecté un certain nombre d’objets du quotidien créant d’étranges sculptures ressemblant à des récifs coralliens qui se seraient échouées cette fois-ci devant nos nez. Lynn Aldrich
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Chris Jordan : la course des nombres
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Chris JORDAN, Running the Numbers
Ce mystérieux “7e continent”, gigantesques zones de déchets plastiques flottant au milieu des océans. Les images numériques du photographe basé à Seattle, Chris JORDAN , racontent l’impact de la consommation humaine sur l’environnement.
www.chrisjordan.com/gallery/rtn/
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Sculptures créées en utilisant des matériaux en plastique trouvés dans la mer ou au bord de l’eau, des déchets plastiques que nous appelons des déchets de plage. Washed Ashore, est une organisation basée dans l’Oregon, aux Etats-Unis.
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Bernard PRAS a utilisé une technique d'illusion ana morphique pour ces œuvres. L'illusion anamorphique c'est la reproduction d'une image sur une surface telle que le sol, un mur et dont la perspective est calculée dep uis un point précis. Vu d'un autre angle, on se demande bien où veut en venir l'artist e, mais une fois placé au bon endroit avec la bonne perspective, c'est très étonn ant et troublant. bernardpras.fr
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Dadave, Flag, hommage à Jasper Johns © Pierre Leblanc
DADAVE dissèque ordinateurs, télévisions, postes de radio et toute espèce d'appareils électroniques de manière à classer, classifier, ordonner, ordonnancer, trier leurs éléments intérieurs, afin de réorganiser, reconstruire, et recomposer des images qui constituent des tableaux ou des sculptures. Dadave se concentre sur les pièces électroniques. www.dadave.fr/
A partir de petits appareils tels que calculettes, appareils photo, réveils, téléphones portables, TASSOU récupère, dépiaute, nettoie, classe méthodiquement par couleurs et par formes puis assemble ces micro-pièces électroniques en d'étranges Totems aux structures puissantes ou encore en tableaux intergalactiques. tassou.com/
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L'artiste coréen Seo YOUNG DEOK crée des visages humains à partir de chaînes. youngdeok.com/
Khalil CHISHTEE utilise des sacs en plastique pour créer des sculptures www.khalilchishtee.com/
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BR2D2'
Artiste américain LOCKWASHER crée des sculptures de robots en utilisant des objets trouvés. Il a commencé à faire ces personnages robotiques après avoir accumulé une énorme quantité de «déchets» dans son garage. lockwasher
L’artiste Julie Alice CHAPPELL, basé à Portsmouth au Royaume-Uni, réalise de surprenants insectes à partir de composant électron iques récupérés sur de vieux ordinateurs et consoles de jeux vidéo.
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https://www.facebook.com/Julie-Alice-Chappell-Artist
L’artiste japonais Natsumin TOMITA . À l’aide de divers objets anciens : parasols, matériel de cuisine, des vélos, des étiquettes, capsules, fermetures et tout autre type de déchets.
tomitanatumikan.wix.com/tommy
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Andrew CHASE , a fait une mini-série animalière en métal recyclé, dont voici l'éléphant. www.andrewchase.com
Nemo GOULD travaille essentiellement le métal, partageant un monde peuplé de créatures étranges, de robots et autres objets mystérieux. Voici sa mante religieuse (avec des poignées de pompes à essence en guise de patte!). www.nemomatic.com
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Yong Ho Ji
Young HO JI est un sculpteur coréen. Ses sculptures représentent généralement des espèces mythologiques. A l'aide de bandes soigneusement découpées de pneus, il créé des monstres de science-fiction, créatures extraterrestres humanoïdes et les organismes génétiquement modifiés (OGM) qui apparaissent dans les mythes et modernes histoires et des films de science - fiction.
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Black palm
Douglas WHITE a ajouté une nouvelle espèce aux quelques 4000 espèces de palmiers. www.douglaswhite.co.uk/biography/
Lahcen IWI https://www.google.com/urlles-metamorphoses-de-lahcen-iwi-
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Jean-Luc CORNEC , exposé au Musée de la Communication de Frankfort. L'artiste recycle nos vieux téléphones à cadran pour en faire de véritable œuvre d'art. jeanluc.cornec.de/
Artiste japonaise Sayaka GANZ utilise jeté ustensiles en plastique, jouets et friandises pour créer de belles sculptures d'animaux. Ses sculptures en plastique mesurent de 50 cm à plus de 250cm de longueur et peuvent contenir jusqu'à 500 morceaux de ferraille. sayakaganz.com/
Subodh Gupta est un plasticien indien né en 1964 qui réside désormais près de New Delhi. Après des études d'Art, il se détache progressivement de la peinture pour s'intéresser
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Subodh GUPTA se fait connaître sur le plan international à la toute la fin des années 1990 et s'affirme désormais comme l'un des cinq grands noms de l'art actuel.
Very Hungry God, 2006, Structure en acier inoxydable recouverte d’ustensiles de cuisine
360 x 280 x 330 cm, Collection François Pinault, Venise, Palazzo Grassi.
Seau et ustensiles de cuisine en acier inoxydable 6 x 4 x 4 mètres
Shanghai (Chine) Jing’ An Sculpture Park
Le recyclage est l’un des thèmes favoris de l’artiste international EL ANATSUI , originaire du Ghana. Entièrement réalisée avec des matériaux de rebut soigneusement assemblés avec des fils de cuivre, cette œuvre monumentale tient à la fois du tissage, du vêtement, de la peinture et de la sculpture.
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Sasa (Manteau)
2004 Aluminium, cuivre
640 x 840 cm Installation murale
L’emploi de capsules de bouteilles d’alcool importées par les Européens est une façon de parler des relations complexes entre l’Afrique et les pays colonisateurs. Mais l’artiste a su tirer parti de ces matériaux pauvres pour rendre ce tissu, avec ses chatoiements, ses brillances et sa composition picturale, semblable à une tapisserie ou à un manteau de roi.
Cette œuvre fait partie de la collection permanente d’œuvres contemporaines du Centre Pompidou. https://www.centrepompidou.fr https://www.youtube.com/watch?v=R8T7eiFtj38
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Brian MARSHALL , sculpteur américain, a créé le premier orphelinat de robot du monde. Chaque "orphelin" est fait d'objets trouvés - de vieux couverts, des boîtes jetées, des parties de voiture, n'importe quel objet métallique www.amusingplanet.com/.../brian-marshalls-sculpture ; vsemart.com/robot-orphanage-junk-art-brian-marshall/
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Le sculpteur John LOPEZ est le produit d'un lieu. Les ranchs de son peuple sont dispersés le long de la rivière Grand, dans le nord-ouest du Sud Dakota-pas loin de là où Sitting Bull est né et mort. Non loin de là où des milliers de bisons ont été tués au cours de l'expansion vers l'ouest des colons et des mineurs d'or.
https://www.facebook.com/johnlopezsculptures/
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Ptolemy ELRINGTON a construit sa réputation en créant des créatures utilisant des enjoliveurs. https://www.ndigallery.com/.../55-ptolemy-elrington
