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Quatrième Année — N" 171 EUxir- G-Wennek Cinq; Centimes Samedi 4 Janvier 1908 * Bara, Last, ha Líbrente. » ¡irían lavaret gant A N TOUR D'AUVHHUN KENAVO Ce numéro sera le dernier du journal Ar Bobl. La seule raison qui m'o- blige à suspendre sa publica- tion consiste dans les frais considérables — se chiffrant Ï ar un déficit annuel de 3000 ranos,—que m'occasionnent l'édition d'un journal hebdo- madaire à grand format. A force de courage, mais grâce surtout ail zèle de mes amis, peu fortunés pour la plupart, malheureusement, j'étais parvenu à un tirage variant entre 5 et 6000exem- plaires par semaine. C'est un joli résultat qui encoura- gera peut-être d'autres tenta- tives. Mais la vente au nu- méro est une perte sèche ; il faut compter en plus avec les frais de papier et de timbres, avec les « bouillons » d'in- vendus, et combien d'autres imprévus! Mes abonnements n'étaient pas en nombre pro- portionné à mon tirage, et je ne pouvais me rattraper de ce côté. Quoique mes annonces fussent assey, nombreuses, beaucoup d'Agences véreu- ses ne m'ont jamais règle ; . d'autres annonciers locaux n'entendaient payer que des prix dérisoires.... Pour tous ces motifs, il m'a paru diffi- cile de continuer une oeuvre entreprise au milieu de tant de difficultés. Je me retire donc de la lutte en pardon- nant à mes ennemis, dont la grande colère m'a souvent beaucoup amusé.... Ar Bobl recommencera ce- pendant à -paraître, si je réussis dans mon projet de constituer un Comité d Admi- nistration parmi les riches personnalités delà Bretagne Régionaliste. Ce comité pren- drait à sa charge les frais d'impression du journal, et lui JOURNAL RÉÜIOiULISTE HEBDOMADAIRE de I. Î ol deh ItreloiiH Emigrés 'ABONNEMENTS : I-'IIANCE. . 1 un. . 3 fr. 50 KTHANOlîlt. - . 5 -~ Avod "Ar Vro" KovuoMònsuollo FU ANC E . . i ar. . . . S (r. l-;THAN(jftR 1 _- . . . 9 - Les Abonnements sont payables d'avance Tcitlt changement J'ad rouse sera accompagno de 0 fr.BOoont. on Tiuibros-Posto. " Evid ar Vro il re ar Bobl " 1)1 r e c t e u r : F . .1 À F F i t E X IV O U « Taldir " Administrateur : Louis G0URLET. | Correspondant Central : Jean SOLU. " Frankiz da beli Barn ! " Rédaction et Admiuisiraliiio A venue de la Gare, CA HHAIX CORNOUAILLES TARIF (Us INSERTIONS Ann.etRécl.,4'p. 0f.201alignt^ 3'— 0 25 - Chronique Locale 0 50 — En Echos 0 75 — ON TRAITE A FORFAIT Nos annonces sont reçues par les Agences de Publicité, ou di- rectement A nos Ilureaux. Los manuscrits no sont pas rendus donnerait la note politique. Si des Bretons conscients de la nécessité de la diffusion de la presse dans le centre de la Bretagne^sc sentent capables de cet Effort, je reste à leur disposition. Ar Vro, revue mensuelle de littérature et de poésie bretonne, continuera û pa- raître. Elle agrandira son format au mois de Mars (elle entrera alors dans sa 5 m ? an- née) et acceptera des an- nonces. Elle continuera la publicité des annonces d'Ar Bobl qui ne sont pas arrivées à terme à ce jour. Elle sera servie en compensation aux abonnés d'Ar Bobl dont l'a- bonnement était'payé d'a- vance. A partir de Mars, son prix sera de 3 fr. par an ; le 0 fr. 20. L'Imprimerie du Peuple conservera son nom et son personnel. Elle perfectionne- ra son outillage et s'appli- quera, mieux encore qu'au- paravant si possible, puis- qu'elle s'y consacrera parti- culièrement, à satisfaire sa nombreuse Clientèle, pour tous Travaux qui lui seront confiés, tels que : Affiches de toutes dimensions ; Fac- tures. ; Entôtes-de-Lettres ; Enveloppes ; Faire-pjrt de Mariage, de hatssance, de Décès ; Prospectus ; Pro- grammes; Carnets à souche; Mandats ; Imprimés de Mai- rie et d'Elections ; Papiers d'emballage blanc ; Reliure : Journaux même, s'il s'en crée dans la Région. Sans tarder, l'Imprimerie du Peuple s'adjoindra une Librairie, où le Public pour- ra s'approvisionner de tous les articles courants. Il me reste maintenant à remercier les nombreux amis, connus et inconnus, qui de- puis quatre années n'ont cessé de me témoigner leur confiance et leur sollicitude dans les rudes combats que j'ai soutenus pour la cause de la Bretagne, de sa libc.rté. de son intégralité nationale, de ses intérêts matériels et moraux. Je leur en saurai toujours gré. Qu'ils gardent, comme je le fais, confiance en l'avenir de notre commune Patrie, Pour être assoupie, la Bre- tagne n'est pas morte. Et puisque chacun de nous est utile, mais que nul, en re- vanche, n'est nécessaire, je demeure convaincu que d'au- tres lutteurs viendront bien- tôt remplacer ceux qui se re- tirent sous leur tente, pour jouir d'un peu de repos et d'indépendance. Kenavo ! Starda 'ran an dorn pa bephini ahanoe'h gant gwir garante/. JAFFRENNOU '"TALDIR" Setu ni adarre intérêt ganeomp eur bloavoz all bet pouezuz var meut' a boent ; — n'eo ket didal- voudek marteze teulereurzell-goro var eun darn bennag deuz be di- gouezadennou. Kiriek a dristidigez vraz da beb- unan ahanomp eo bet gwelet bon Gouarnourien o vont d'airibarki evel tud dall en eur brezel eneb d'ar Vorianed, gras da behini ous- penn daou c'bant soudard a zo bet lac'het po vleset dija, hag e deuz lakeet Franz da l'oueta malaprepoz eur soin a 20 milion var zigare kaout an enor da lavaret: «Me eo jan- darm an Europ! » Abendall, ar peoc'h a ren être broiou Europ. Ar rouane o iuitian, koulz hag ar republikou, a gemer aoun deuz ar brezel ; ober a rer koriféransou, bbdadennou, evid gouzout penoz ober da zovel leziou- barn da varn an disputou a e'helll'e sevel être ar gouarnamahohou. Mez awechou; pa zeller deuz ar ('.hilTrou, e sonjer co ken gwas ar stad a beoe'h d'ar ialc'h, evel ar stad a vrezoi d'ar e'horJ. Dispignot zo or bloa troinenet var dro 7 mil- liard ha .")0(.) milion evid ober ben- viou brezel nove être galloudege- zou Kurop, Amerik ha .lapon heb konta Turki na Montenegro. Ar som-ze a zo gantbi eur ebresk a our iniliard hanter var an hini a oa bet dispignet evid ar memez su- jed en KXX), hag en gortoz a ver ne reio koust an arraeiou var zao ne- med kreski mui-ouz-mui. Dirag eur digouez ken truezuz, pephini a renk ober o bosubl da skuill on dro d'ezan karantez ar peoc'h hag an emgleo vad. Ar peoc'h a dleche ar brezegerien teodou distagellet kao- zeal anezhi aliesoe'h en o diskou- riou, evit dougen ar boblou dishen- vel da ziski en em anaout gwelloe'h ha dre-ze d'en em zouja ha d'en em garout muioe'h. Evelse, ar brezel a zeuio da veza eur walen ken boull er c'huz-heol eur ar bed, evel ma 'z eo ar gernez hag ar vosen. Pa droomp bon sellou divar ar bed holl da 'n em gaout gant bon bro, e welotnp gant plijadur penoz mare'had Breiz-Izel a ia mad tre. Marc'had al loned dreist-holl a zo 'n em zalc'het uhel ; ha stad al la- boure rien divar ar nieaz a zo dre ze gwellaet eun neubeudik. Er c'hontrol, stad an dud a vor, a zo eet war wasaat. Ar pesked a zo bot rouez tre; kalz a besketourieu a zo bet red d'ezo mond da ven- gleuzerien ; ha da zioueret bon euz bet, siwaz, pemzek morutier ha tri- ugeut, deuz Sant-Malo, beuzet var al lestr Angler en eur zistrei deuz an Douar-Nevez. Mengleuziou niein- glaz Keme a zeu ivo da greski ha daroïlabour da vui-ouz-vui a ouvrie- rien' : gweled a reomp ive mengleu- ziou ploni Poullaouën lia Iluelgoat o badkregi. Mez mar ia mad awalc'h ar bed gant traou ar c'borf, red eo lavaret penoz an avantajou brasoe'h a den- nor brema deuz ar c'honversou hag al labour a zo kollet peuz-holl evel en eur moi' bob t'onz, ebarz kresk dibaouez ar c'hontribusionou, ar patantou, an deveriou, etc. Seul vui ma kresk pinvidigez Franz, seul vui ma kresk ive lonkërez hag avi ar re a zo 'n em voutet er plasou uhel. An deputeed a zo deuta-benn da greski o t'aë d'ezo o-bunan ; ar l'onksionerien didalve evid eun han- ter vraz, a o'houll kresk paë bem- dez ; en eur gir, priz ar vuez a ger- ra cire ma tigouez muioe'h a ar- c'hant etouez an dud. An traou eta a ebom meniez tra. Er Gambr, diou lezen bouezuz a zo tremenet en ponn diveza ar bloaz : an arozeriou eksersis evid ar rezervisted a zo bet berraet: an donezonou great d'an ilizou gant tud varo da lakat pedi evito a zo bet tennet digant ar veleicn ha root d'an tier a vadoberë- rez. Den honest ebed n'all amproui hevelep laëronsi, fors pe greden a zo en e galon. Abendall, n'hon euz ket kenneu- beud d'en em lawenaat deuz obe- rou ar Parlamant er bloavez 1907. 0 amzer a zo bet holl impliet evel kustum, da dregas ar relijion ; re- form talvouduz a-bed n'euz bet vo- te!, evil gwellaat stad al laboure- rien a béli miclier, ua konneubeud 1 evid rei muioe'h a frankiz hag a li- brento d'ar o'hontreou. Ar àhrelia- tick a chom en he zao ken spontuz ha kent evid pephini. Na kleminou ar G'hreizdeiz, beuzet dindan an di- c'hlan ha rovinet gant diwerz ar gwin ; na goulennou leal ar Vreto- nod bemdez humilietgantdivergon- tiz o mestrou gcill, netra n'euz gal- let dond a-benn da hadrei d'ar broiou bihan eun tam galloud ben- nag er vro vraz. Evid krenna berr, l',X)7 a zo bet eur bloavez être daou, dru evid eur re, treut evid ar re-all; iec'heduz d'eur re, marvel d'eul lod-all. Evelse 'ma kont hag a vo koht bepred. Maleur lod a zervijo da demz da voneur lod-all, rag ar Beo n'euz ken rezon ail da veza nemed ar Maro. JAFFRENNOU. La Tenu à ne pas divulguer, avant 1910, certains documents suggestifs, qui se- ront l'ossature de « Pan-Celtisme, Pan- Germanisme, Pan-Méditerranéisme », je tiens, en attendant l'apparition de ce livre, à répondre brièvement à ceux qui me demandent où je veux en venir, ce que je propose pour remplacer et améliorer l'état de chose arbitraire, que je combats, que nous combattons tous, et qui est condamné par les renou- veaux des grandes politiquesethniques. Ce que j'ai écrit, précédemment, dans les colonnes d'Ar Bùhl, me permettra d'être bref et précis, dans l'exposé de mes conclusions. C'est seulement avec un fort ciment celtique que l'on arri- vera à agréger définitivement au vieux tronc celtique de nos habitants cette écorce soit Anglo-Saxonne, soit Franco- Latine (si tant est qu'elle soit Latine le moins du monde'! ...La France grande, nation Celtique occasionnellement mé- langée arec des Franhs ; «|Endymion LVÍ » que j'ai montrée subissant à Rome, en 1904 et, tout récemment à Londres, les attractions dissolvantes du Pan-Méditerranéisme et du Pan- Germanisme. Que doit être ce ciment I II doit être celtique et confédéral. Sous quelle forme? Je n'en vois qu'une de pratique. L'Angleterre, le Pays de Galles, le Duché de Cornouaille, l'Ile de Man, l'Irlande, l'Ecosse, pour le Royaume- Uni. La France proprement dite La Bre- tagne, le Languedoc-Gascogne, la Pro- vence-Dauphiné, la Franche-Comté- Lorraine, la Flandre-Normandie pour la République Française enverraient, chacun, deux députés (en tout2'i), à un haut conseil représentatif confédéral dont le siège serait dans l'île de Jersey, devenant, comme le district de Was- hington, aux Etats-Unis, territoire con- fédéral. Le haut conseil représentatif élirait un premier ministre confédéral et des ministres, qui administreraient, en commun, les grands intérêts g'énéraux de la Synthèse Celtique ; c'est-à-dire : les affaires étrangères, les affaires mi- litaires, les affaires navales, les affai- res coloniales, les affaires douanières, les affaires éoonomiques, assistés par de hauts états-major do terre et denier. Comme cela, ce serait, pour tous, la certitude du lendemain en face du Pan- Germanisme, du Pan-Méditerranéisme et des autres grands renouveaux eth- niques, qui poursuivent fatalement l'expropriation des Anglo-Saxons et des Franco-Latins (!) Faute de cette garantie, je préfère élever mes deux fils, ici, en Suisse, plutôt que de les savoir exposés à su- bir, quelque jour, le sort des petits Al- saciens et des petits Polonais, si je m'étais fixé au pays natal, dans la ban- lieue du futur Gibraltar Allemand de l'Atlantique. D'aucuns seront peut-être surpris, quand ils verront un jour, dans mon bouquin, que notre bon Roi Edouard VII est loin d'être un adversaire irré- ductible de la Sgnthèse Celtique. Le roi d'Angleterre, l'oncle Edouard, sait en effet (c'est un tout malin, lui !) que les préférences de ses parents couron- nés n'engagent en rien les Pouvoirs derrière les Trônes dont les empereurs, les rois, tout comme nos monarques Jacobins, sont les humbles commis. Ah ! me diront les papas bien pen- sants, que faîtes-vous de Gaston et de Robert qui s'entraînent, en razziant les Marocains 1 pour nous rendre l'Al- sace et la Lorraine. Déjà, en 1870-71, nous savons les dé- sastres auxquels nous ont conduits Gaston et Robert avec la Fantasia d'Afrique. « Qui va à la chasse perd sa place ! » Il vaudrait mieux défendre, à Lorient, à Brest et ailleurs, notre littoral de l'Atlantique, contre ïéventualité d'une attaque par terre, que d'aller donner la chasse aux Musulmans pour le compte d'un vaste Syndicat de mar- chands de Lorgnettes. LIONEL RAD1GUET. Echos el Nouvelles Les bourdes du "Progrès" Dans un de ses récents numéros, le Progrès du Morbihan s'en prend à M. de l'Estourbeillon qu'il croit persifler en un style très pédagogique parce que le dévoué directeur de l'U. R. B. aurait parlé "au nom de la Bretagne" à un congrès tenu à Bordeaux. Qui donc a plus qualité pour parler au nom des Bretons que le barde Hoel Broérek, député, élu de 10.000 Vannetais, prési- dent et membre de plusieurs sociétés régionales de ce pays ? M. Gommelin-Grébus nous dira-l-il. s'il a qualité, de son côté, pour repré- senter dans le Morbihan tout entier l'i- dée ds progrès? De quel sous-eomité tient-il cette délégation, et pourquoi son journal plus que les autres, se pré- tend-il à l'avant-garde de la civilisa- tion ? Une simple phrase découpée au hasard dans cette feuille prouverait plutôt que le Progrès retarde : c< Je demande énergmient, dit un cer- tain Gustave Tuai, que tout citoyen français ne sachant pas lire soit privé de ses droits d'électeur ». A la bonne heure, M. Gustave Tuai ! Vous prétendez, vous républicain lettré du X X e siècle, priver de, leur droit de vote des milliers de républicains illet- trés nés il y a un demi-siècle, alors que l'instruction n'était qu'embryon- naire dans les campagnes ? Vous êtes partisan de la rétroactivité des lois, lorsque cela peut servir vos mesqui- nes ambitions politiques ! Laissez-moi vous dire que vous retardez, car je connais bien des électeurs qui ne sa- vent pas lire et qui vous en remontre- raient tout de même sur bien des points, sauf sur celui do fa culture des poires. Hervé condamné La Cour d'Assises de la Seine, appe- lée à juger Gustave Hervé, Yigo et Merlo, rédacteurs de la Guerre sociale, tous trois accusés de provocation au pillage, au meurtre et à la désobéis- sance militaire, a condamn» Hervé à 1 an de prison et 3.000 fr. d'amende ; les 2 autres à 5 ans de prison et 3.000 fr. d'amende. Avis aux Charretiers M. Cloarec, député, a reçu de la pré- fecture du Finistère la lettre suivante : Vous avez bien voulu appeler -mon attention sur les nombreuses protesta- tions qu'a soulevées l'arrêté de mon prédécesseur, en date du ¿7 juin 1907 concernant la conduite des chevaux te- nus en main. J'ai l'honneur de vous faire connaî- tre qu'après un examen sérieux de cel- te question, j'ai reconnu qu'il y avait lieu de tenir compte dans une certaine mesure de ces protestations ; aussi je viens de prendre un arrêté modifiant l'art. 1" de l'arrêté de mon prédéces- seur et n'imposant l'obligation de se placer à hauche de l'animal qu'à tout individu conduisant on main un che- val non attelé. Veuillez agréer, etc. Le préfet : ALLARD. Feuilleton du Journal " AR BOBL " 3 UN DRA MI A LA COUR l'Ali «Toélttl HALLEYOUIEK Voilà trois semaines que nous voya- geons par tous les temps et depuis 8 jours qu'ihne cesse de pleuvoir, elle a la fièvre et ne peut plus prendre que quelques gouttes de lait. Mais elle va mourir si çà continue s'écria. Mme Landry en joignant ses mains avec un geste plein do compas- sion. Mourir 1 que dites-vous là ma fille va mourir? Ah I madame, mada- me, ostee vrai quo ma fille va mou- rir? Calmez-vous ma petite, calmez- vous; je' n'en sais rien moi ; ce que j'en dis, vous comprenez, c'est l'inté- rêt gui me le fait dire, car elle ost mi- gnonne cette petito, et je l'aime déjà ; }o suis bien contente de voue avoir fait entrer et je vous aiderai do tout mon pouvoir à la guérir si c'est possi- ble.. Mais la mère n'entendait plus les bonnes paroles de Mme Landry ; elle s'était laissée tomber à genoux près Reproduction intordlto aux journaux n'aytini pas de traite aveo M. Hanri Gautier, éditeur, Paris. du lit de Blanche et, la figure cachéo dans ses mains, elle sanglotait. Ah 1 mon Dieu, mon Dieu, sup- pliait-elle, est-il vrai quo vous me re- prendrez mon enfant, ma Blanche ché- rie que j'aime plus que tout au monde. Que doviendrai-jo alors, misérable mère sans enfant. Ah I Seigneur, et vous Ste-Viorge Marie, soyez bon pour moi, et si vous me prenez ma fille, pre- nez moi aussi je vous en conjure. Cette douleur émouvait sensible- ment la mère Landry qui de temps en temps s'essuyait les yeux du coin de son tablier. Allons ma chère dame, un pou de courage, le bon Dieu et la ste-Vierge no vous abandonneront pas, je vois que vous êtes uno bonne catholique ; moi aussi j'en suis une et je vais de ce E as à l'église Saint-André qui est là au out de la rue Poupée, je mettrai à la bonne Dame un cierge pour la guéri- son do l'enfant, puis je chercherai un médecin et du bon lait pour elle. Blanche avait les yeux fermés ; sa respiration sifflante et une quinte de toux qui la secouait de temps en temps prouvaient qu'elle ne dormait pas : mais son état de faiblesse était tel, qu'elle ne pouvait se remuer. Cependant l'hôtesse était sortie et la baronne continuait à prier et à pleu- rer ; le silence succédant au bruit des voix, étonna sans doute l'enfant, elle entr'ouvrit un peu les paupières et d'un aceonj étranglé par le mal qui la tenait à la gorge elle dit': Mèro, ne pleure pas ainsi ; comme I nous serions heureuses d'aller toutes les deux au ciel ensemble, il y fait du soleil, et ici i! fait froid. Et comme si cet effort l'avait épuisée elle renversa la tête sur le petit oreiller et devint encore plus pâle. Ceoendantle baron de Palussac après avoir vainement interrogé du regard la rue de la Harpe ot les autres petites rues avoisinantes sans apercevoir Léo- nard et Claudie, prit le parti de sécher ses vêtements au feu de la grande salle en écoutant les conversations des bu- veurs. C'étaient, pour la plupart des com- merçants attirés à Paris par les fêtes qui devaient avoir lieu pour le sacre de la reine Mario de Médicis. Ah ! disait un gros homme à la mi- ne rubiconde, on élevant son verre, je bois ce bon petit verre de clairet à[la santé de notre roi Henri et au succès de ses armées, car vous savez que des bruits de guerre circulent ? Oui, oui, reprit un autre bourgeois aussi maigre que le premier était gros on dit qu'il a les vues largos notre roi et qu'i I ne veut rien moins que de réorga- niser l'Europe tout entière ; il paraît que l'Autriche et l'Espagne ont des tendances à tout prendre pour elles au détriment des autres nations ; il est temps qu'on arrête un peu ces deux gourmandes-là Plusieurs autres buveurs, de crainte sans doute de se compromettre, se contentèrent de remuer la tête en signe d'assentiment. Mais dit le baron on se mêlant à la couversation des buveurs, vous par- I lez beaucoup de guerre et fort peu du couronnement de la reine, il doit ce- pendant avoir lieu cette semaine ? Ah I le couronnement reprit le gros homme c'est la moindre des cho- ses : moi si je suis venu à cette occa- sion de Chartres ici, c'est pour placer dos grains et des farines en même temps. La rei no n'est pas une femme bien affectionnée de ses sujets, et si le roi la fait couronner en grande pompe avant son départ pour la guerre, c'est qu'il espère sans doute quo cette céré- monie en imposera au peuple et qu'à défaut d'affection on aura au moins du respect pour la régente. Espérons que cette régence ne se- ra pas longue et que la victoire nous ramènera bientôt notre bon roi Henri reprtt le maigre personnage ; moi, je sais de source certaine par un de mes amis, dont l'oncle est le beau-frère du cousin du valet de chambre de la rei- ne que... Ah ! interrompit en riant un des buveurs, que voila donc un homme bien informé ! moi aussi je pourrais vous parler de la lingère de la reine qui est la fillenle de la mère de la mar- raine de la soeur de ma voisine ; mes nouvelles pourraient être à peu près aussi véridiques que les vôtres. Tout le monde éclata de rire, sauf l'homme maigre qui devait être très vexé. C'est bon dit-il, du moment où vous doutez ce que j'avance. Mais non, interrompit le baron, désireux do faire causer tous ces gens- là, afin de se mettre au courant de ce qui se disait, mais non, je ne doute pas, prie. moi, continuez donc, je vous Eh ! bien donc, reprit-il, enchanté de placer sa nouvelle, je disais que le valet de chambre de la reine avait dit... Oui, à son beau-frère qui est le cousin de l'oncle de votre ami. Ah ! si vous continuez à vous moquer vous ne saurez rien. Non, non, parlez. Le valet de chambre de la reine, passant il y a quelques jours près du cabinet du roi, a entendu ce dernier dire à Luily : Ah I mon ami, que ce sacre me déplaît il me semble qu'il sera cause de ma mort. J'ai de funèbres pressen- timents je ne mourrai jamais devant l'ennemi, vous verrez je mourrai dans cette ville. Bah I le roi dit cela ! Est-ce qu'il a peur de la mort ? Non, mais il a peur du poignard, paraît-il et ne se soucierait pas d'être expédié dans l'autre monde comme l'a. été son prédécesseur Henri 111. M'est avis que vous parlez là de choses qni ne nous regardent point, messieurs interrompit maître Landry qui entrait à cet instant mon auberge n'est pofi't faite pour discuter ce que pense et dit le roi ej je n'ai pas envie d'avoir un jour maille à partir avec la prévôté pour les discours que vous y tenez. Il a raison, maître Landry, dit le gros homme, allons à nos affaires, cà sera plus profitable pour nous. Pendant toute cette conversation, un homme brun et sec, à la mine fausse et au regard fuyant, s'était tenu assis dans l'âtre et faisait sécher la semelle de ses souliers, sans avoir l'air d'en tendre un mot de ce qui se disait au- tour de lui. Quand tous les buveurs eurent quitté les tables et que le baron seul resta l'hôte s'approcha du sombre personnage. Je vois à vos chaussures fuman- tes que vous êtes déjà sorti, M. Ravail- hac, lui dit-il : toujours en course, alors ? à la bonne heure, on ne peut pas dire que vous soyez paresseux. Voulez-vous déjeuner ? Non, je sors de nouveau et ne sais pas quand je rentrerai, je suis venu pour les.fêtes,' moi aussi, mais comme je ne connais pas le roi, j'ai le plus grand désir de le voir et je cours tout le jour dans l'espoir de me trouver sur son passage. Ce n'est pas difficile, reprit Lan- dry, il sort souvent à cheval ou en voi- ture découverte et presque sans escorte de sorte qu'on peut le voir de près : seulement aujourd'hui par ce temps- là je crains que vous n'ayioz pas le bonheur que vous ambitionnez, car il ne fait guère bon à parader et à se montrer à son bon peuple.

AR BOBL DU SAMEDI 04 JANVIER 1908mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...imprévus! Mes abonnement s n'étaient pas en nombr proe portionné à mon tirage e,t je

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Quatrième Année — N" 171 EUxir- G-Wennek — Cinq; Centimes Samedi 4 Janvier 1908

* Bara, Last, ha Líbrente. » ¡irían lavaret gant AN TOUR D'AUVHHUN

KENAVO Ce numéro sera le dernier

du journal Ar Bobl. La seule raison qui m'o­

blige à suspendre sa publica­tion consiste dans les frais considérables — se chiffrant

Ïar un déficit annuel de 3 0 0 0 ranos,—que m'occasionnent

l'édition d'un journal hebdo­madaire à grand format.

A force de courage, mais grâce surtout ail zèle de mes amis, peu fortunés pour la plupart, malheureusement, j'étais parvenu à un tirage variant entre 5 et 6000exem­plaires par semaine. C'est un joli résultat qui encoura­gera peut-être d'autres tenta­tives. Mais la vente au nu­méro est une perte sèche ; il faut compter en plus avec les frais de papier et de timbres, avec les « bouillons » d'in­vendus, et combien d'autres imprévus! Mes abonnements n'étaient pas en nombre pro­portionné à mon tirage, et je ne pouvais me rattraper de ce côté. Quoique mes annonces fussent assey, nombreuses, beaucoup d'Agences véreu­ses ne m'ont jamais règle ;

. d'autres annonciers locaux n'entendaient payer que des prix dérisoires.... Pour tous ces motifs, il m'a paru diffi­cile de continuer une œuvre entreprise au milieu de tant de difficultés. Je me retire donc de la lutte en pardon­nant à mes ennemis, dont la grande colère m'a souvent beaucoup amusé....

Ar Bobl recommencera ce­pendant à -paraître, si je réussis dans mon projet de constituer un Comité d Admi­nistration parmi les riches personnalités delà Bretagne Régionaliste. Ce comité pren­drait à sa charge les frais d'impression du journal, et lui

JOURNAL RÉÜIOiULISTE H E B D O M A D A I R E

de I.Î

ol deh I tre lo i iH E m i g r é s

'ABONNEMENTS : I-'IIANCE. . 1 un. . 3 fr. 5 0 KTHANOlîlt. - . 5 -~ Avod " A r V r o " KovuoMònsuollo

FU ANC E . . i ar. . . . S (r. l - ; T H A N ( j f t R 1 _ - . . . 9 -

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Tcitlt changement J'ad rouse sera accompagno de 0 fr.BOoont. on Tiuibros-Posto.

" Evid ar Vro il re ar Bobl " 1)1 r e c t e u r : F . .1 À F F i t E X IV O U « T a l d i r "

A d m i n i s t r a t e u r : Louis G0URLET. | C o r r e s p o n d a n t C e n t r a l : J e a n SOLU. " Frankiz da beli Barn ! "

Rédaction et Admiuis ira l i i io A venue de la Gare, CA HHAIX

CORNOUAILLES

TARIF (Us INSERTIONS Ann.etRécl.,4'p. 0f.201alignt^

— 3'— 0 25 -Chronique Locale 0 50 — En Echos 0 75 —

ON TRAITE A FORFAIT Nos annonces sont reçues par

les Agences de Publicité, ou di­rectement A nos Ilureaux.

Los manuscrits no sont pas rendus

donnerait la note politique. Si des Bretons conscients de la nécessité de la diffusion de la presse dans le centre de la Bretagne^sc sentent capables de cet Effort, je reste à leur disposition.

Ar Vro, revue mensuelle de littérature et de poésie bretonne, continuera û pa­raître. Elle agrandira son format au mois de Mars (elle entrera alors dans sa 5m? an­née) et acceptera des an­nonces. Elle continuera la publicité des annonces d'Ar Bobl qui ne sont pas arrivées à terme à ce jour. Elle sera servie en compensation aux abonnés d'Ar Bobl dont l'a­bonnement était'payé d'a­vance. A partir de Mars, son prix sera de 3 fr. par an ; le n° 0 fr. 2 0 .

L'Imprimerie du Peuple conservera son nom et son personnel. Elle perfectionne­ra son outillage et s'appli­quera, mieux encore qu'au­paravant si possible, puis­qu'elle s'y consacrera parti­culièrement, à satisfaire sa nombreuse Clientèle, pour tous Travaux qui lui seront confiés, tels que : Affiches de toutes dimensions ; Fac­tures. ; Entôtes-de-Lettres ; Enveloppes ; Faire-pjrt de Mariage, de hatssance, de Décès ; Prospectus ; Pro­grammes; Carnets à souche; Mandats ; Imprimés de Mai­rie et d'Elections ; Papiers d'emballage blanc ; Reliure : Journaux même, s'il s'en crée dans la Région.

Sans tarder, l'Imprimerie du Peuple s'adjoindra une Librairie, où le Public pour­ra s'approvisionner de tous les articles courants.

Il me reste maintenant à remercier les nombreux amis, connus et inconnus, qui de­puis quatre années n'ont cessé de me témoigner leur confiance et leur sollicitude dans les rudes combats que j'ai soutenus pour la cause de la Bretagne, de sa libc.rté. de son intégralité nationale, de ses intérêts matériels et moraux.

Je leur en saurai toujours gré.

Qu'ils gardent, comme je le fais, confiance en l'avenir de notre commune Patrie,

Pour être assoupie, la Bre­

tagne n'est pas morte. Et puisque chacun de nous

est utile, mais que nul, en re­vanche, n'est nécessaire, je demeure convaincu que d'au­tres lutteurs viendront bien­tôt remplacer ceux qui se re­tirent sous leur tente, pour jouir d'un peu de repos et d'indépendance.

Kenavo ! Starda 'ran an dorn pa bephini ahanoe'h gant gwir garante/.

JAFFRENNOU ' " T A L D I R "

Setu ni adarre intérêt ganeomp eur bloavoz all — bet pouezuz var meut' a boent ; — n'eo ket didal-voudek marteze teulereurzell-goro var eun darn bennag deuz be di-gouezadennou.

Kiriek a dristidigez vraz da beb-unan ahanomp eo bet gwelet bon Gouarnourien o vont d'airibarki evel tud dall en eur brezel eneb d'ar Vorianed, gras da behini ous-penn daou c'bant soudard a zo bet lac'het po vleset dija, hag e deuz lakeet Franz da l'oueta malaprepoz eur soin a 20 milion var zigare kaout an enor da lavaret: «Me eo jan-darm an Europ! »

Abendall, ar peoc'h a ren être broiou Europ. Ar rouane o iuitian, koulz hag ar republikou, a gemer aoun deuz ar brezel ; ober a rer koriféransou, bbdadennou, evid gouzout penoz ober da zovel leziou-barn da varn an disputou a e'helll'e sevel être ar gouarnamahohou.

Mez awechou; pa zeller deuz ar ('.hilTrou, e sonjer co ken gwas ar stad a beoe'h d'ar ialc'h, evel ar stad a vrezoi d'ar e'horJ. Dispignot zo or bloa troinenet var dro 7 mil­liard ha .")0(.) milion evid ober ben-viou brezel nove être galloudege-zou Kurop, Amerik ha .lapon heb konta Turki na Montenegro. Ar som-ze a zo gantbi eur ebresk a our iniliard hanter var an hini a oa bet dispignet evid ar memez su-jed en KXX), hag en gortoz a ver ne reio koust an arraeiou var zao ne-med kreski mui-ouz-mui. Dirag eur digouez ken truezuz, pephini a renk ober o bosubl da skuill on dro d'ezan karantez ar peoc'h hag an emgleo vad. Ar peoc'h a dleche ar brezegerien teodou distagellet kao-zeal anezhi aliesoe'h en o diskou-riou, evit dougen ar boblou dishen-vel da ziski en em anaout gwelloe'h ha dre-ze d'en em zouja ha d'en em garout muioe'h. Evelse, ar brezel a zeuio da veza eur walen ken boull er c'huz-heol eur ar bed, evel ma 'z eo ar gernez hag ar vosen.

Pa droomp bon sellou divar ar bed holl da 'n em gaout gant bon bro, e welotnp gant plijadur penoz mare'had Breiz-Izel a ia mad tre.

Marc'had al loned dreist-holl a zo 'n em zalc'het uhel ; ha stad al la­boure rien divar ar nieaz a zo dre ze gwellaet eun neubeudik. Er

c'hontrol, stad an dud a vor, a zo eet war wasaat. Ar pesked a zo bot rouez tre; kalz a besketourieu a zo bet red d'ezo mond da ven-gleuzerien ; ha da zioueret bon euz bet, siwaz, pemzek morutier ha tri-ugeut, deuz Sant-Malo, beuzet var al lestr Angler en eur zistrei deuz an Douar-Nevez. Mengleuziou niein-glaz Keme a zeu ivo da greski ha daroïlabour da vui-ouz-vui a ouvrie-rien' : gweled a reomp ive mengleu­ziou ploni Poullaouën lia Iluelgoat o badkregi.

Mez mar ia mad awalc'h ar bed gant traou ar c'borf, red eo lavaret penoz an avantajou brasoe'h a den-nor brema deuz ar c'honversou hag al labour a zo kollet peuz-holl evel en eur moi' bob t'onz, ebarz kresk dibaouez ar c'hontribusionou, ar patantou, an deveriou, etc. Seul vui ma kresk pinvidigez Franz, seul vui ma kresk ive lonkërez hag avi ar re a zo 'n em voutet er plasou uhel. An deputeed a zo deuta-benn da greski o t'aë d'ezo o-bunan ; ar l'onksionerien didalve evid eun han­ter vraz, a o'houll kresk paë bem-dez ; en eur gir, priz ar vuez a ger-ra cire ma tigouez muioe'h a ar-c'hant etouez an dud. An traou eta a ebom meniez tra. Er Gambr, diou lezen bouezuz a zo tremenet en ponn diveza ar bloaz : an arozeriou eksersis evid ar rezervisted a zo bet berraet: an donezonou great d'an ilizou gant tud varo da lakat pedi evito a zo bet tennet digant ar veleicn ha root d'an tier a vadoberë-rez. Den honest ebed n'all amproui hevelep laëronsi, fors pe greden a zo en e galon.

Abendall, n'hon euz ket kenneu-beud d'en em lawenaat deuz obe-rou ar Parlamant er bloavez 1907. 0 amzer a zo bet holl impliet evel kustum, da dregas ar relijion ; re­form talvouduz a-bed n'euz bet vo­te!, evil gwellaat stad al laboure-rien a béli miclier, ua konneubeud

1 evid rei muioe'h a frankiz hag a li-brento d'ar o'hontreou. Ar àhrelia-tick a chom en he zao ken spontuz ha kent evid pephini. Na kleminou ar G'hreizdeiz, beuzet dindan an di-c'hlan ha rovinet gant diwerz ar gwin ; na goulennou leal ar Vreto-nod bemdez humilietgantdivergon-tiz o mestrou gcill, netra n'euz gal-let dond a-benn da hadrei d'ar broiou bihan eun tam galloud ben­nag er vro vraz.

Evid krenna berr, l',X)7 a zo bet eur bloavez être daou, dru evid eur re, treut evid ar re-all; iec'heduz d'eur re, marvel d'eul lod-all.

Evelse 'ma kont hag a vo koht bepred. Maleur lod a zervijo da demz da voneur lod-all, rag ar Beo n'euz ken rezon ail da veza nemed ar Maro.

JAFFRENNOU.

La Tenu à ne pas divulguer, avant 1910,

certains documents suggestifs, qui se­ront l'ossature de « Pan-Celtisme, Pan-Germanisme, Pan-Méditerranéisme » , je tiens, en attendant l'apparition de

ce livre, à répondre brièvement à ceux qui me demandent où je veux en venir, ce que je propose pour remplacer et améliorer l'état de chose arbitraire, que je combats, que nous combattons tous, et qui est condamné par les renou­veaux des grandes politiquesethniques.

Ce que j'ai écrit, précédemment, dans les colonnes d'Ar Bùhl, me permettra d'être bref et précis, dans l'exposé de mes conclusions. C'est seulement avec un fort ciment celtique que l'on arri­vera à agréger définitivement au vieux tronc celtique de nos habitants cette écorce soit Anglo-Saxonne, soit Franco-Latine (si tant est qu'elle soit Latine le moins du monde'! ...La France grande, nation Celtique occasionnellement mé­langée arec des Franhs ; « |Endymion LVÍ » que j'ai montrée subissant à Rome, en 1904 et, tout récemment à Londres, les attractions dissolvantes du Pan-Méditerranéisme et du Pan-Germanisme.

Que doit être ce ciment I II doit être celtique et confédéral.

Sous quelle forme? Je n'en vois qu'une de pratique.

L'Angleterre, le Pays de Galles, le Duché de Cornouaille, l'Ile de Man, l'Irlande, l'Ecosse, pour le Royaume-Uni.

La France proprement dite La Bre­tagne, le Languedoc-Gascogne, la Pro-vence-Dauphiné, la Franche-Comté-Lorraine, la Flandre-Normandie pour la République Française enverraient, chacun, deux députés (en tout2'i), à un haut conseil représentatif confédéral dont le siège serait dans l'île de Jersey, devenant, comme le district de Was ­hington, aux Etats-Unis, territoire con­fédéral.

Le haut conseil représentatif élirait un premier ministre confédéral et des ministres, qui administreraient, en commun, les grands intérêts g'énéraux de la Synthèse Celtique ; c'est-à-dire : les affaires étrangères, les affaires mi­litaires, les affaires navales, les affai­res coloniales, les affaires douanières, les affaires éoonomiques, assistés par de hauts états-major do terre et denier.

Comme cela, ce serait, pour tous, la certitude du lendemain en face du Pan-Germanisme, du Pan-Méditerranéisme et des autres grands renouveaux eth­niques, qui poursuivent fatalement l'expropriation des Anglo-Saxons et des Franco-Latins (! )

Faute de cette garantie, je préfère élever mes deux fils, ici, en Suisse, plutôt que de les savoir exposés à su­bir, quelque jour, le sort des petits A l ­saciens et des petits Polonais, si je m'étais fixé au pays natal, dans la ban­lieue du futur Gibraltar Allemand de l'Atlantique.

D'aucuns seront peut-être surpris, quand ils verront un jour, dans mon bouquin, que notre bon Roi Edouard VII est loin d'être un adversaire irré­ductible de la Sgnthèse Celtique. Le roi d'Angleterre, l'oncle Edouard, sait en effet (c'est un tout malin, lui ! ) que les préférences de ses parents couron­nés n'engagent en rien les Pouvoirs derrière les Trônes dont les empereurs, les rois, tout comme nos monarques Jacobins, sont les humbles commis.

A h ! me diront les papas bien pen­sants, que faîtes-vous de Gaston et de Robert qui s'entraînent, en razziant les Marocains 1 pour nous rendre l 'Al­sace et la Lorraine.

Déjà, en 1870-71, nous savons les dé­sastres auxquels nous ont conduits Gaston et Robert avec la Fantasia d'Afrique.

« Qui va à la chasse perd sa place ! » Il vaudrait mieux défendre, à Lorient, à Brest et ailleurs, notre littoral de

l'Atlantique, contre ïéventualité d'une attaque par terre, que d'aller donner la chasse aux Musulmans pour le compte d'un vaste Syndicat de mar­chands de Lorgnettes.

LIONEL RAD1GUET.

Echos el Nouvelles

Les bourdes du "Progrès" Dans un de ses récents numéros, le

Progrès du Morbihan s'en prend à M. de l'Estourbeillon qu'il croit persifler en un style très pédagogique parce que le dévoué directeur de l'U. R. B. aurait parlé " au nom de la Bretagne" à un congrès tenu à Bordeaux. Qui donc a plus qualité pour parler au nom des Bretons que le barde Hoel Broérek, député, élu de 10.000 Vanne tais, prési­dent et membre de plusieurs sociétés régionales de ce pays ?

M. Gommelin-Grébus nous dira-l-il. s'il a qualité, de son côté, pour repré­senter dans le Morbihan tout entier l'i­dée ds progrès? De quel sous-eomité tient-il cette délégation, et pourquoi son journal plus que les autres, se pré­tend-il à l'avant-garde de la civilisa­tion ? Une simple phrase découpée au hasard dans cette feuille prouverait plutôt que le Progrès retarde :

c< Je demande énergmient, dit un c e r ­

tain Gustave Tuai, que tout citoyen français ne sachant pas lire soit privé de ses droits d'électeur » .

A la bonne heure, M. Gustave Tuai ! Vous prétendez, vous républicain lettré du X X e siècle, priver de, leur droit de vote des milliers de républicains illet­trés nés il y a un demi-siècle, alors que l'instruction n'était qu'embryon­naire dans les campagnes ? Vous êtes partisan de la rétroactivité des lois, lorsque cela peut servir vos mesqui­nes ambitions politiques ! Laissez-moi vous dire que vous retardez, car je connais bien des électeurs qui ne sa­vent pas lire et qui vous en remontre­raient tout de même sur bien des points, sauf sur celui do fa culture des poires.

Hervé condamné

La Cour d'Assises de la Seine, appe­lée à juger Gustave Hervé, Y i g o et Merlo, rédacteurs de la Guerre sociale, tous trois accusés de provocation au pillage, au meurtre et à la désobéis­sance militaire, a condamn» Hervé à 1 an de prison et 3.000 fr. d'amende ; les 2 autres à 5 ans de prison et 3.000 fr. d'amende.

Avis aux Charretiers • M. Cloarec, député, a reçu de la pré­

fecture du Finistère la lettre suivante : Vous avez bien voulu appeler -mon

attention sur les nombreuses protesta­tions qu'a soulevées l'arrêté de mon prédécesseur, en date du ¿7 juin 1907 concernant la conduite des chevaux te­nus en main.

J'ai l'honneur de vous faire connaî­tre qu'après un examen sérieux de cel­te question, j 'ai reconnu qu'il y avait lieu de tenir compte dans une certaine mesure de ces protestations ; aussi je viens de prendre un arrêté modifiant l'art. 1" de l'arrêté de mon prédéces­seur et n'imposant l'obligation de se placer à hauche de l'animal qu'à tout individu conduisant on main un che­val non attelé.

Veuillez agréer, etc.

Le préfet : ALLARD.

Feuilleton du Journal " AR BOBL " 3

UN DRAMI A LA COUR

l 'Ali «Toélttl H A L L E Y O U I E K

Voilà trois semaines que nous voya­geons par tous les temps et depuis 8 jours qu'ihne cesse de pleuvoir, elle a la fièvre et ne peut plus prendre que quelques gouttes de lait.

— Mais elle va mourir si çà continue s'écria. Mme Landry en joignant ses mains avec un geste plein do compas­sion.

— Mourir 1 que dites-vous là ma fille va mourir? Ah I madame, mada­me, ostee vrai quo ma fille va mou­rir?

— Calmez-vous ma petite, calmez-vous; je' n'en sais rien moi ; ce que j 'en dis, vous comprenez, c'est l'inté­rêt gui me le fait dire, car elle ost mi­gnonne cette petito, et je l'aime déjà ; }o suis bien contente de voue avoir fait entrer et je vous aiderai do tout mon pouvoir à la guérir si c'est possi­ble . .

Mais la mère n'entendait plus les bonnes paroles de Mme • Landry ; elle s'était laissée tomber à genoux près

Reproduction intordlto aux journaux n'aytini pas de traite aveo M. Hanri Gautier, éditeur, Paris.

du lit de Blanche et, la figure cachéo dans ses mains, elle sanglotait.

— A h 1 mon Dieu, mon Dieu, sup­pliait-elle, est-il vrai quo vous me re­prendrez mon enfant, ma Blanche ché­rie que j 'aime plus que tout au monde.

Que doviendrai-jo alors, misérable mère sans enfant. A h I Seigneur, et vous Ste-Viorge Marie, soyez bon pour moi, et si vous me prenez ma fille, pre­nez moi aussi je vous en conjure.

Cette douleur émouvait sensible­ment la mère Landry qui de temps en temps s'essuyait les yeux du coin de son tablier.

— Allons ma chère dame, un pou de courage, le bon Dieu et la ste-Vierge no vous abandonneront pas, je vois que vous êtes uno bonne catholique ; moi aussi j 'en suis une et je vais de ce

Eas à l'église Saint-André qui est là au out de la rue Poupée, je mettrai à la

bonne Dame un cierge pour la guéri-son do l'enfant, puis je chercherai un médecin et du bon lait pour elle.

Blanche avait les yeux fermés ; sa respiration sifflante et une quinte de toux qui la secouait de temps en temps prouvaient qu'elle ne dormait pas : mais son état de faiblesse était tel, qu'elle ne pouvait se remuer.

Cependant l'hôtesse était sortie et la baronne continuait à prier et à pleu­rer ; le silence succédant au bruit des voix, étonna sans doute l'enfant, elle entr'ouvrit un peu les paupières et d'un aceonj étranglé par le mal qui la tenait à la gorge elle dit':

— Mèro, ne pleure pas ainsi ; comme I nous serions heureuses d'aller toutes

les deux au ciel ensemble, il y fait du soleil, et ici i! fait froid.

Et comme si cet effort l'avait épuisée elle renversa la tête sur le petit oreiller et devint encore plus pâle.

Ceoendantle baron de Palussac après avoir vainement interrogé du regard la rue de la Harpe ot les autres petites rues avoisinantes sans apercevoir Léo­nard et Claudie, prit le parti de sécher ses vêtements au feu de la grande salle en écoutant les conversations des bu­veurs.

C'étaient, pour la plupart des com­merçants attirés à Paris par les fêtes qui devaient avoir lieu pour le sacre de la reine Mario de Médicis.

A h ! disait un gros homme à la mi­ne rubiconde, on élevant son verre, je bois ce bon petit verre de clairet à[la santé de notre roi Henri et au succès de ses armées, car vous savez que des bruits de guerre circulent ?

— Oui, oui, reprit un autre bourgeois aussi maigre que le premier était gros on dit qu'il a les vues largos notre roi et qu'i I ne veut rien moins que de réorga­niser l'Europe tout entière ; il paraît que l'Autriche et l'Espagne ont des tendances à tout prendre pour elles au détriment des autres nations ; il est temps qu'on arrête un peu ces deux gourmandes-là

Plusieurs autres buveurs, de crainte sans doute de se compromettre, se contentèrent de remuer la tête en signe d'assentiment.

— Mais dit le baron on se mêlant à la couversation des buveurs, vous par-

I lez beaucoup de guerre et fort peu du

couronnement de la reine, il doit ce­pendant avoir lieu cette semaine ?

— A h I le couronnement reprit le gros homme c'est la moindre des cho­ses : moi si je suis venu à cette occa­sion de Chartres ici, c'est pour placer dos grains et des farines en même temps. La rei no n'est pas une femme bien affectionnée de ses sujets, et si le roi la fait couronner en grande pompe avant son départ pour la guerre, c'est qu'il espère sans doute quo cette céré­monie en imposera au peuple et qu'à défaut d'affection on aura au moins du respect pour la régente.

— Espérons que cette régence ne se­ra pas longue et que la victoire nous ramènera bientôt notre bon roi Henri reprtt le maigre personnage ; moi, je sais de source certaine par un de mes amis, dont l'oncle est le beau-frère du cousin du valet de chambre de la rei­ne que...

— Ah ! interrompit en riant un des buveurs, que voila donc un homme bien informé ! moi aussi je pourrais vous parler de la lingère de la reine qui est la fillenle de la mère de la mar­raine de la sœur de ma voisine ; mes nouvelles pourraient être à peu près aussi véridiques que les vôtres.

Tout le monde éclata de rire, sauf l'homme maigre qui devait être très vexé.

— C'est bon dit-il, du moment où vous doutez ce que j 'avance.

— Mais non, interrompit le baron, désireux do faire causer tous ces gens-là, afin de se mettre au courant de ce qui se disait, mais non, je ne doute

pas, prie.

moi, continuez donc, je vous

— Eh ! bien donc, reprit-il, enchanté de placer sa nouvelle, je disais que le valet de chambre de la reine avait dit...

— Oui, à son beau-frère qui est le cousin de l'oncle de votre ami.

— A h ! si vous continuez à vous moquer vous ne saurez rien.

— Non, non, parlez. — Le valet de chambre de la reine,

passant il y a quelques jours près du cabinet du roi, a entendu ce dernier dire à Luily :

— A h I mon ami, que ce sacre me déplaît il me semble qu'il sera cause de ma mort. J'ai de funèbres pressen­timents je ne mourrai jamais devant l'ennemi, vous verrez je mourrai dans cette ville.

— Bah I le roi dit cela ! Est-ce qu'il a peur de la mort ?

— Non, mais il a peur du poignard, paraît-il et ne se soucierait pas d'être expédié dans l'autre monde comme l'a. été son prédécesseur Henri 111.

— M'est avis que vous parlez là de choses qni ne nous regardent point, messieurs interrompit maître Landry qui entrait à cet instant mon auberge n'est pofi't faite pour discuter ce que pense et dit le roi ej je n'ai pas envie d'avoir un jour maille à partir avec la prévôté pour les discours que vous y tenez.

— Il a raison, maître Landry, dit le gros homme, allons à nos affaires, cà sera plus profitable pour nous.

Pendant toute cette conversation, un

homme brun et sec, à la mine fausse et au regard fuyant, s'était tenu assis dans l'âtre et faisait sécher la semelle de ses souliers, sans avoir l'air d'en tendre un mot de ce qui se disait au­tour de lui. Quand tous les buveurs eurent quitté les tables et que le baron seul resta l'hôte s'approcha du sombre personnage.

— Je vois à vos chaussures fuman­tes que vous êtes déjà sorti, M. Ravail-hac, lui dit-il : toujours en course, alors ? à la bonne heure, on ne peut pas dire que vous soyez paresseux. Voulez-vous déjeuner ?

— Non, je sors de nouveau et ne sais pas quand je rentrerai, je suis venu pour les.fêtes,' moi aussi, mais comme je ne connais pas le roi, j 'ai le plus grand désir de le voir et je cours tout le jour dans l'espoir de me trouver sur son passage.

— Ce n'est pas difficile, reprit Lan­dry, il sort souvent à cheval ou en voi­ture découverte et presque sans escorte de sorte qu'on peut le voir de près : seulement aujourd'hui par ce temps-là je crains que vous n'ayioz pas le bonheur que vous ambitionnez, car il ne fait guère bon à parader et à se montrer à son bon peuple.

m

A propos du Maroc Du la Libre parole : L a vi 'r iM, c'est que nous sommes au

Maroc, dans une situation sans issue, dans l'incohérence qui s'étale dans les communiqué officiel où sont prévus le retrait de notre corps expéditionnaire et l'envoi de renforts 1

Quant à l'Espagne, qui devait coopé­rer avec nous, non seulement il n'en est plus question, mais elle réduit tous les joufs la petite troupe qu'elle a en­voyer fumer des cigarettes à Casa­blanca.

C'est du galimatias, de la politique au jour le jour, faite d'incohérenco et de pleutrerie ; c'est du Pichon revu par Clemenceau.

Le général Orude romplaoé Le gouvernement vient de relever le

général Drude du commandement des troupes de Casablanca, et de le rempla­cer par le général D'Amade, de La Ro­chelle. Le général Drude souffrait de fièvres .paludéennes, qui le clouaient sur le lit à intervalles réguliers.

Conseils paroissiaux Mgneur Dubillard, évêque de Quim-

per et Léon, vient, avant son départ, de prendre une importante mesure : il vient de reconstituer les conseils de fabrique sous le nom de conseils pa­roissiaux, Déjà dans une centaine de paroisses, les curés et recteurs ont formés leurs conseils, qui seront de 5 membres au-dessous de 2.000 finies ; de 7 au-dessus de 2.000; de f> au-dessus de 5.000. plus le curé et le premier vi­caire.

Ces conseils administreront les biens temporels de la communauté religieuse, sous le contrôle et la responsabilité du pasteur. Les conseillers seront choisis pour 6 ans par l'Evoque. Ils se réuni­ront en Janvier et en Octobre, Les con­seillers n'auront qu'un rôle purement consultatif.

Les Conseils paroissiaux s'occupe­ront d'organiser le Denier du Clergé dont le produit sera adressé à l'iïvéque pour être distribué entre les prêtres sans ressources.

llin L e 24 décembre 1907, la Compagnie

Electrique d'éclairage et de force, dont le siège est à Rennes, 1, rue Victor-Hugo, inaugurait a Josselin, sous la direotior. de son ingénieur, M. Pru-gneaud, la septième station de son ré­seau. '

Dès le coucher du soleil, les lampes municipales illuminaient la façade des maisons plusieurs fois centenaires ; pendant toute la soirée, l'animation fut grande dans les ruas, mais rien n'égalait la décoration intérieure de l'église où l'antique sanctuaire de N.-D, du Roncier resplendissait sous l'éclai­rage féerique de ses 90 lampes. Après la messe de minuit, de nombreux ha­bitants qui avaient eu la prévoyance de faire faire leurs installations inté­rieures ont pu fêter par un joyeux ré­veillon et Noël 1907 et l'inauguration de leur nouvel éclairage. D'ici 2 mois la société d'électricité continuant se,s travaux, livrera l'éclairage dans les villes de Carhaix, Locminé, Loudéac.

Les ssxss ennemis Les femmes s'obstinent ù venir au

théâtre avec de grands chapeaux qui bouchent la vue.

Les hommes, eux, menacent en façon de représailles, de fumer désormais dans les théâtres, ainsi que la mode vient d'en naître à Londres.

Al lons , messsieurs, mesdames,

3uand donc signerez-vous le bon traité e paix ?

Leur budget Dépenses de nos bons députés :

Buvette : 35 175 fr. Papier i lettres : 74 680 fr. Brosses et miroirs : 10 000 fr. Allumettes : 1 800 fr. F ice l le : ' lOOOfr. Souricières : 200 fr. Cabinets : 9 400 fr.

Total : 132 255 fr. Ca n'est pas cher, ils travaillent si

bien I

A mes .30 Dépositaires de

CornouaillesJréguieretLéon Je vous prie, cliers Dépositaires

et Vendeurs, de vouloir bien me régler aussitôt la parution de ce numéro, le dernier trimestre de 1907 (Octobre, Novembre, Décem­bre).

Je profite de l'occasion pour vous présenter, ainsi qu'à vos Familles, mes vœux et souhaits pour l'année qui commence.

Vous avez été pour moi des amis et des collaborateurs dévoués ; c'est grâce à vous si mon journal s'est répandu si vite dans les trois départements bretonnants. Je serai toujours content de vous .revoir, lorsque l'occasion vous amènera dans cette ville.

Kénavo, ba bennoz Doue. F. J.

Cours d'Assises C 0 T E S - 1 M J - 1 V O H U

V o i c i l e r ô l e d e l a s e s s i o n q u i s ' o u ­

vrira à 8 t - B r l e u c l e • l u n d i 6 j a n v i e r ,

s o u s l a p r é s i d e n c e d e M . l e c o n s e i l l e r

B o u h l e r .

L u n d i : S a i n t - B r i e u c , J e a n L e P a p e ,

v o l s q u a l i f i é s , 7 t é m o i n s : M i n i s t è r e

P u b l i o , M. M e r l i n , s u b s t i t u t ; D é f e n ­

s e u r , M* S a i l l a n t .

Mardi 7 : Désiré Frotin, abus de con­fiance et vols qualifiés: 11 témoins; Ministère p u b l i c , M. Astié, procureur ; Défenseur, M* Rioéhe.

Mercredi 8 : Loudéac, Louis Four-chon, parricide, 10 témoins ; Ministère p u b l i c . M . Astié ; Défenseur, M« Bayol.

Jeudi 9 : Dinan, Jean-Baptiste Mon-nier, incendie et vol , 7 témoins ; Minis­tère public, M. Merlin ; Défenseur M" Lalour.

Vendredi 10 : Loudéac, Joseph Le Bris, assasinat, tentative de meurtre, menaces de mort et violences, 13 té­moins ; Ministère public, M. Astié ; Dé­fenseur, M* Le Marchand.

Samedi 11 : Saint-Brieuc, Pasquiou, incendie, 7 témoins ; Ministère public, M. Merlin ; Défenseur, M* Radenac.

L I B R E N O P I I V I O X H

LA SÉPARATION O U

Luther contre Calvin La séparation en France et plus ré­

cemment à Genève, le désétablisse-ment de l'Eglise offiicielle, qui est dans l'air chargé de miasmes anti-cléricaux du radicalisme anglais, ne sont pas du tout ce qu'un vain peuple pense en France.

Môme dans un article de vulgarisa­tion pour être compris dans ma dé­monstration expérimentale, je ne puis me dispenser do remonter brièvement jusqu'aux origines do la Réforme.

Le moine Luther, esprit aussi dénué de sens plastique que ce pauvre Prince Bulow, en train d'ameuter inutilement le Slavisme contre l 'Allemagne I Luther esprit borné ne sut pas distinguer, à Rome, entre l'Eglise et la Camarllla Italienne qui exploitait, alors comme maintenant, la Papauté éternelle.

Saint Columban, esprit d'une autre trempe que Luther, sut devenir un des plus grands saints de l'Eglise Ro­maine, après avoir dit les choses les plus désagréables à la Latinité. La Ré­forme procéda d'ailleurs beaucoup plus du commerce de quelques exégétes ca­tholiques imprudents avec les grands Docteurs Juifs du Moyen-Age, qui les lancèrent dans la libre interprétation de l'Ecriture, que du geste de Luther.

Luther, esprit ondoyant, personnage dissolu, fut l'instrument des Princes et des électeurs allemands pour piller les abbayes et les évêchés ; il fut le Père de la Séparation à toutes les époques ; le grand précurseur des voleurs de pen­dules de 1870-71, l'incarnateur par ex­cellence tle la mentalité germanique.

Laissant Luther pour compte, comme chef de la. Réforme, aux Scandinaves, l 'Allemagne devait évoluer vers la néo­logie opportuniste de l'Evangélisme large et unitairien auquel le nom de Luther n'est plus aujourd'hui associé qu'à titre de Symbole national. En tant que vie religieuse, familiale et sociale, l'Evangélisme allemand n'a pas été, comme le Calvinisme, un grand éduca­teur d'hommes et de socitétés ; il est resté un agent de politique, un instru­ment de conquête. Comme formation religieuse et sociale, les Protestants allemands n'ontjamais valu les Catho­liques. Toute autre a été l'action de la Reforme de Calvin et de John Knox sur les communautés qui l'adoptèrent.

La Question d'hérésie laissée de côté, Calvin fut, lui,un esprit.l'un des incar-teurs les plus brillants de la mentalité Celto-Française. Si la vieille France ne ,| voulut pas, ne pouvait pas vouloir — pas plus que la France moderne — de la Reforme de Calvin — ce fut au béné­fice de l'influence et du magistère de la mentalité Celto-Française que la Ré­forme de Calvin conquit la Suisse, la Hollande, le Royaume-Uni, l 'Amérique du Nord et nombre d'autres importan­tes éommunautés.

En 1870-71, quand la France succom­ba, les Celto-Anglo-Saxbns d'outre-dé­troit et d'Outre-Océan, détenaient avec le sceptre du Calvinisme trinitairien le sceptre de la Puissance mondiale du Protestantisme.

Aujourd'hui ce sceptre est passé de Londres à Bâle et à Berlin, au profit de l'Evangélisme Teuton et unitairien, et l'ombre de Luther, marchant de vic­toires en victoires, triomphait récem­ment à Genève môme de l'ombre, du grand Calvin, partout débusquée de ses positions par la néologie entrepre­nante de l'Evangélisme Teuton.

Entrepris en 1873 par l'escouade des Frères Moraves, Buisson et Pécaut, le canton de Neuchatel sut défendre alors, comme il y a deux ans encore, sa men­talité Française et Calviniste contre Luther.

Vomis par Neuchatel, Buisson et Pecaut passèrent afors en France où renforces par d'autres métisses inces­tueux de la Bible et du triangle maçon­nique, comme notre horrible Guyesse, ils préparèrent, par une main-mise au­dacieuse sur l'enseignement public à tous les degrés, le triompho actuel de la mentalité germanique sur la menta­lité Gelto-Erançaise dans la patrie de Calvin, par la séparation.

Et pendant que s'élaborait cette œu­vre infâme, les papas bien pensants, faisant fi des bonnes provençales et des bonnes Bretonnes comme premières éducatrices de leurs enfants, appelaient a la rescousse les bonnes Allemandes I

C'est que, voyez-vous, Gaston et Ro­bert doivent entrer à St-Cyr ou à St-Maixent quand ils sont trop nuls, pour reconquérir l 'Alsace. Mais malheu­reux t ii faudrait aujourd'hui la refuser, cette Alsace si les Prussiens étaient pris de l'idée infernale de vous la ren­dre. C'est par l 'Alsace que l'ombre de Luther a triomphé, chez vous, comme ailleurs, de l'ombre Française de Calr vin ; c'est par l'Alsace que vous a en­vahi la mentalité germanique chevau­chant lai monture Juive que vous sa­vez, le trattre de Paille Dreyfus auquel pour remerciement l'ingrat Lutheon a flanqué récemment dans le derrière la

botte de Picquart. Et pourtant dans le dévouement de Dreyfus, à la cause Po-lyteknicienne autant qu'à la cause E-vangélique Allemande, ce sont eux qui seraient allés à l'Ile du Diable, ces va­lets des ploutocraties et des hauts con­seils d'administration cosmopoli tes qui, lorsqu'ils ne préparent pas l'invasion de la France avec les grands Etat-ma-jors de Berlin et de Rome, assassinent, par leur incapacité technique |à amé­nager les mines ou les ports, les mi­neurs de Courrières et les passagers du Hllda. Quelle est l'influence expropria-trice embusquée derrière le nouveau traître de paille, celui de la Marine Kl C'est le secret de demain 1

Je conclus, en m'excusant d'avoir été si long, mais je viens de résumer un livre de plusieurs centaines de pages. Sans doute l'expropriation, dans ses conséquences matérielles, n'a pas mar­ché aussi vite que l'escomptaient les Buisson et les Guycisse. Et puis, on a lâché un moment les vivants pour dé­terrer les morts. Les laissés-pour-eomp-todes Facultés dethéologied'Outre-Rhin n'ont pas pu arriver encore à s'empa­rer, pour y prêcher en allemand, des églises Catholiques et des temples cal­vinistes du Pays qui fut la France. La victoire de l'ombre de Luther sur c;lle de Calvin n'en est pas moins complète.

Maintenant au tour de l'Angleterre, dont les occupants saxons s'blîreVit d'ailleurs.à toutes les expropriations," quand ils proclament leur unité d,ori-gine et de foi avec les Teutons.

LIONEL R Á D I G Ü E T .

Comment former t e Société / Presse populaire 1

Plusieurs amis viennent déjà, me re­procher amèrement d'abandonner l'œu­vre du journal Ar Bobl. Les Carhai-siens, habitués à leur " canard " local, s'épandent en regrets superflus, et d'au­cuns, qui en disaient beaucoup de mal, se promettent de le regretter sincère­ment.

Je leur dirai tout simplement ceci : qu'on ne me rende pas responsable de la disparition du seul journal fédéra­liste qui existât dans ce pays. La faute en est à tous ceux qui n'ont pas su ou voulu le soutenir. En toute sincérité, on avouera que j 'ai payé amplement ma part de sacrifice personnel.

Si les régionalistes, qu'ils soient ré­publicains ou monarchistes, veulent qu'Ar Iiobl réapparaisse, voici la mar­che à suivre.

If faut un comité d'actionnaires de 50 personnes, versant la 1" année cha­cune 100 fr., en tout 5000fr., et pendant les années suivantes, garantissant de verser la môme somme. Chaque action­naire serait de cette façon propriétaire d'une part de i.000 fr. dans la société. Il ne semble pas difficile de trouver 50 personnes dévouées à la cause breton­ne et contentes de payer 100 fr. par an pendant 10 ans pour faire vivre un journal qui leur appartiendrait. Ces 50 personnes trouvées,elles se réuniraient, établiraient une Société Anonyme, et nommeraient, un Conseil d'Adminis­tration composé d'un Président, de 2 Vice-Présidents, et de 4 membres dont l'Imprimeur et le Directeur feraient par­tie de droit. Ce conseil se réunirait, une fois par an, et répartirait les bénéfices, au cas où il s'en ferait, entre les action­naires.

Avec un fonds de caisse de garantie de 5000 francs par an, organisé de la façon très simple que je viens de dire, je me change de reprendre Ar Bobl sur des bases nouvelles, et d'arriver en peu de temps à tirer 10.000 exemplaires.

Mais le dévouement va jusqu'à la Bourse et pas plus loin. Il y a bien des chances pour que personne ne bouge. Toutefois, ceux auxquels le cœur en dit peuvent dès maintenant m'envoyer leur façon de voir.

J a f f r e n n o u .

COURS et MARCHES Voici un aperçn de la situation' agri­

cole à la fin de l'année 1907. Aux 100 ki los: Blés. — Finistère,

21.00 à 21.05 ; Ille-et-Vilaine, 20.50 à 21.25; Côtes-du-Nord, 20.25 à 21.25; Morbihan, 20.00 à 21.00 ; Loire-Infé­rieure, 22.00 à 22.50 ; Manche, 20.50 à 21.50; Mayenne, 21.50 à 22.00.

Seigles. — Finistère, 10.00 à 17.00 ; Ille-et-Vilaine, 1G.G0 à 10.20; Côtes-du-Nord, 17.00 à 17.50 ; Morbihan, 15.50 à 17.00.

Sarrasins. — Finistère. 17.50à 18.50; Ille-et-Vilaine, 16.00 à 17.00 ; Côtes-du-Nord, 16,00 à |17.25 ; Morbihan, 16.00 à 16.50: Loire-Inférieure, 18.00 à 18.50 ; Manche, 16.50 à 17.50 ; Mayenne, 17.25 à 18. 25.

Orges. — Finistère, 15.75 à 16.25 ; Ille-et-Vilaine, 16.00 à 17.00; Côtes-du-Nord, 15.50 à 17.50; Morbihan, 15.50 à 17.00; Loire-Inférieure, 16.00à 16.50; Manche, 17.50 » 17.75 ; Mayenne. 17.25 à 18.25.

Les pommes à cidre se paient en moyenne de 13 à 14 francs les 100 kilos.

Adjudication lu Droit de Chasse Pour une durée de 0 années

(Chasse à Tir du 1" mars 1908 au 28 Fé­vrier 1917. — Chasso à Gourro du 1« mai 1908 au 30 Avril 1917.)

A la dlligoneo du Conservateur dos Faux ot Forêts du 15" arro&dissomnnt, il sera pro­cédé par devant M. To Prôfot ou son délé­gué, à l'intorvontlon dos agents des Eaux et Forêts ot do M. Lo dlroclour dos domai­nes ou do son délégué,à l'adjudication aux enchères, à l'extinction dos foux, du droit de Chasse dans los forêts domanialos ci-après désignées, savoir :

Lo vendrodi 17 Janvior 1908, à 1 h. du soir, à Quimpor, à l'Hôtel do la Prétocturo.

Forêts do Garnoot, do Goatloch, du Gra-nou, do Frôau, du Iluolgoal, do Landêvon-noc.

Lo samodi 11 Janvior 1908, à l ht du soir à Saint-Pol-do-Léon, à la Mairie.

Duno do Santeo.

Lo lundi 13 Janvior 1908, à uno h. du soir à Crozon, à la Mairie.

Dunes de Crozon. On pourra prendre connaissance des lo­

tissements de ces Forêts ainsi t|ue des Clauses et conditions du cahier des charges dans los bureaux des Agents des Eaux et Forêts à Lorient et à Landerneau.

KELE1ER Kerne - TJlxel *

K E R A E Z

SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 27 DECEMBRE 1007. — Seize conseillers sont présents ; absents MM. Troadoc, Royer, Thomas, excusés ; MM. Montfort ot Daniel.

Loca/ion des Ursiilines. — M. 10 Maire informo lo Conseil qu'il est on correspon­dance avec M. Lecouturior; la location est impossible pour 9 ans, l'immeuble devant être vendu aux termes de la loi.

Lettre de M. Trassart. — M. Trassard, locataire dos droits do place, écrit au Maire qu'il ne lui était pas possible do continuer lo bail consenti s'il n'était pas fait uno juste application des tarifs.

M. Trassard émet différentes prétentions plus ou moins arbitraires, et conclut en demandant une indemnité à la ville pour lo préjudice qui lui aurait été causé. . Lè'Conseil, sur la demande du Maire, est d'avis d'altondre que le fermier dos droits de place poursuive la Ville, la cause de M. Trassard, de l'avis d'un avoué, étant on mauvaise posture. M. Trassard cherche lo moyen do résilier son contrat, parce qu'il croit avoir mis un prix trop élové à l'adjudication.

Rom des rues. — Suivant uno décision récomment prise, la commission dos Tra­vaux a décidé do proposerait Conseil, qui accepto, lo changement dos noms des rues suivantes :

Nouveaux noms | Anciens Noms Huo des Augustin». Huo tïéiiérai-Laiiihorl. Huo Amiral-Hmeilnu. Hun (ra.spai-d-Muuviol, Kuo Jobbô-Duval. Huo Hoiiau. Boulov.de la République Kuo d'Oberlmusou. Hue do Ha/.oillos. Huo I,aminée. RuoWaldock-Rousscau. Hun do l'Acquoduc

Romain. Vonello Gambctla, Vonello Danton. Huo Victor-Masse. Hue ( l 0 l'Hôpital.

Huo Gêiu'u-nl-Lambert. Huo du Fil. Huo du Sol. Huo des Chapeaux. Huo dos Sabots. Huo llanto. lioulovai'd Saint Joseph. Huo Kozlior. v

Huo Neuve. Huo l'oul-ran. Venelle (ìuéguon.

Houle do la Conlorlo. Vonollo (jiillliou. Vonello Saint-llorvé. Huo dos Vignes. Huo du Cliauip-

do-Uatuillo. l'lueodii Chain p-do-t'oire Hue du Pavé.

Place du Marc'hullno'h. Hue tirlzeux.

Gonsorvont leurs noms, en souvonir de l'histoire localo de la Cité: I\ue des Carmos, Huo do l'Kgliso, Avonue do la Gare, Place du Champ-de-iJalaille, Place des Droits de l'Homme, Place do l'Eglise, Hue IIollo, etc.

Des plaquos seront apposées sans tarder au coin des rues.

Achat de plants pour Marc'hallac'h et terrain vague. — Lo Maire informe le Con­seil que le dépavage du Maro'hallac'h a produit uno très grande quantité d'excel­lent sable de rivière, qu'il propose de vendre, et le produit servirait à l'achat de plants d'ormes pour ladite place et de pom­miers pour le terrain vague sis entre les deux routes de Callac.

Eclairage électrique. — M. Prughaud, ingénieur de la Compagnie Electrique, a intormé le Maire que 52 lampes de 20 bou­gies à 1.800 francs de location annuelle, convenues primitivement pour l'éclairage de la ville, seraient insuffisants. Il propose d'éclairer la ville avec 60 lampes do 30 bou­gies contro 2.400 francs par an. Le Conseil reconnaît lo bien-fondé de la proposition de M. Prugnaud, et accepte l'augmentation do lampes et do volts, à condition que certaines petites ruolles ne soient éclairées que de lampes de 20 bougies, ce qui fora diminuer le prix do a.400 demandé par la Compagnie

Lo Conseil adopto lo prix d'installation dos lampos au prix total de 1.550 francs.

Réception de M. le PRÉFET A llard. — M. le Maire expose au Conseil que M. le.préfet a accepté l'invitation qui lui a ôlé faito de so rendre a Carhaix dans lo courant do janvier. Cotte visite aura probablement liou lo dimanche 14 janvier. A ootto ol'fot, le président prie l'assemblée do bien vouloir organisor un banquet par souscription à 3 lrancs. Go prix étant insuffisant pour l'achat do vins ot liqueurs, lo Mairo prio lo Gonsoil do votor à cot olfot un crédit provi­sionnel de 120 francs.

Après délibération, lo Conseil voto à l'u­nanimité dos mombros présents lo crédit domandô à litro do provision.

La sôanco ost levée à 9 h. 1[2. F. J. — Grand bal populaire. — Comme on

l'a déjà annoncé, l1Entente Populaire orga­nisera un bal lo samedi 11 janvior, sous la présidence d'honneur do M. lo docteur Lan-c.ion, mairo ot consoillor général, ol la pré-sidonce do M. Y vos Guéguon, 1" adjoint.

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Mort accidentelle. — Vendredi der­nier, plusieurs ouvriers travaillaient au fond du puits de la carrière exploi­tée par MM. Piriou et G1' au hameau de Pont-Coblantz.

Vers 11 h. du soir, un bloc de pierres se détacha des parois du puits, à 25 mètres environ au-dessus de leurs tê­tes. L'un des ouvriers, Jean François Corre, 43 ans marié, 6 enfants, fut pris sous l'éboulement. Quand on parvint à dégager l'infortuné ouvrier, on consta­ta qu'il avait les reins et la jambe gau­che brisés. Remonté à la surface, il ex­pirait peu de temps après.

Le défunt habitait avec sa famille à Toul-ar-Haron, en Gouézee.

B R E S T

La municipalité fait fermer les ca­barets. — La municipalité soocialiste de Brest vient, conformément à une récente délibération du Conseil Muni­cipal, de prohiber l'ouverture de caba­rets à moins de 150 métrés de tous les édifices publics, lycées, écoles, hospi-cesj cimetières, églises, temples, bu­reaux de bienfaisance, fourneaux éco­nomiques. Les débits existants ferme­ront au fur et à mesure des vacances qui se produiront par cessation de

commerces vente ou décès. Cet arrêté, approuvé par M. le préfet

Atlard, vient de causer un grand émoi dons le monde des débitants breslois. Nous ne pouvons cependant, à rencon­tre de l'opinion de beaucoup, qu'ap­prouver la décision prise par les citoyens Aubêrt, L'italien, Gifude, Le Ray, ïver-marrec, et autres : d'autres municipa­lités devraient bien suivre cet exemple, l'alcoolisme et. la corruption électorale en recevraient un coup mortel.

deuz ar memez mod, abalanïour d'he c'halite dreist ha d'an gvvir vantagou kinniget gantlii en he C honhourion bloazieh. D i w a l d e u z a n 8 ieri v e led i s e z o u

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On traite à 455 l'obligation de la Banque hypothécaire Franco-Argentine Le coupon semestriel de ce titre est payable aux guichets de la Banque de l'Union Parisenne. Les chemins fran­çais sont calmes et résitants. Les Che­mins espagnols fléchissent en raison de la tension du change

L'obligation 4 1|2 0]0 des chemins de 1er dans la province de Buenos-Ay-res est soutenue à 445. Le rendement des réseaux argentins (actions et obli­gations) qui était, en 1900, de 3,45 0)0 est monté, en 1906 à 5.25 0|0.

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République Française, au nom du peuple français. Le tribunal civil de premier» instance, séant à Quingamp département des Gôtes-du-Nord, séant correc-'ionnellemcnt a rendu le juge-men! suivant :

pxtrait des minutes du greffe du dit tribunal où se trouve écrit ce qui suit ; Du sept mars dix neuf cent sept. Au-

- dience publique du tribunal civil de première instance séant à Guingamp, département desGôtes-du Nord statuant correctionnellement tenus par Mes-

» sieurs Vlotord Màrchard, président, Halléguen et Gouéry, Juges assistés de Maître Aristide Le Renven,.Commis-Oreffier présent, Monsieur.Jean Savi-dan, Procureur de la République. Pri­mo : entre Monsieur René Paul, demeu­rant àMénez-Leignhon, en la commune du Moustoir, demandeur recevant ex-pmit de M» Marseilller, huissier à Car­haix, en date du treize février mil neuf cent sept, ayant pour avoué M'^ahierre avoué licencié en droit a Guingamp M" Dolaporte avocat du barreau de Quim-per. Secundo : Monsieur Gourlet Louis gérant du journal " A r Bobl " lequel journal ost imprimé à Carhaix, le dit siour Gourlet demeurant à Carhaix, né à Moëlan le dix-sept avril, mil huit cent soixante dix-sept, fils de Louis-Marie et de Marie-Joséphine Le Mouallic défen­deur aux fins de l'exploit sus-relatér.pre-vofs^l'iniures"et de diffamâtlou-ehvors. l r n e i M # ! u r R é n é Paul- M* Salatln.avo-c "," Wensiour^Jawidan, Procureur & 0 * J.:*Jp'jriHa[(ie partie jointe. La cause

i u t ^ a ffiudlence publique du vlngt-rpri 'févrior dix neuf dent sept M 0 Ca-

rtîerro, avoué du demandeur a exposé l'affaire de l'assignation qu'il a. déposé au tribunal. Les témoins ont comparu ainsi que le prévenu. Monsieur le Pré-* sident a procédé a l'interrogatoire du prévenu et ensuite à l'audition des té­moins séparément. Aucun reproche n'a été proposé contre les témoins. Ils ont prêté serment de diro toute la vérité rien que la vérité, et le greffier en a tenu note ainsi que de leurs noms, prénoms âge et profession et demeure ét de leurs principales déclarations. Après l'audi­tion dos témoins la parole est donnée à M* Dolaporte avocat du demandeur le­quel a fait valoir la défense do ce der­nier. La 'parole e'st ensuite donnée à M" Salaûn, avocat du défendeur, lequel a fait valoir la défense de ce dernier. Le Ministère public a qui la parole est enfin donnée a conclu à l'application de la loi .contre le prévenu Gourlet. Puis le tribunal après avoir entendu les avocats des parties en cause après leurs plaidoierles et répliques, le mi­nistère public en son réquisitoire et après en avoir délibéré conformément à la loi a renvoyé au jeudi sept mars dix neuf cent sept pour rendre son ju­gement. Et revenu a ce jour sept mars lix neuf cent sept l'affaire appelée à

nouveau à l'audience publique et le tri­bunal ayant délibéré conformément à la loi le jugement a été rendu comme suit par Monsieur lë Président.

Attendu que dans le numéro du vingt neuf décembre dix neuf cent six du journal " A r B o b l " lequel est distri­bué et vendu dans l'arrondissement de Guingamp est inséré l'article suivant en breton. Eur pitaouer tapet: Var ar poent da bignat en he gvvele, Soaz Pri-jcnt, menajerez en Mené Limon, a gle-vaz skei var he dor da 9 heur deuz an noz. Pe doa digoret an nor, René Paul, mengleuier a lampaz en tl hag a heur-taz Soaz Prijent. Houma a c'halvaz ho-gen amezeien erruaz en koulz da gas ar gwaz-ma da vale.

Attendu que la traduction française de cet article est la suivante : Un putas-sier attrapé : Comme Françoise Prijent ménagère à Ménez-Limon, allait se mettre au lit elle entendit frapper con­tre sa porte à 9 heures du soir. Dès qu'elle rouvrit René Paul sauta dans la maison, et se précipita sur elle (ou la bouscula). Celle-ci appela au secours sos voisins pour le mettre dehors. Plainte a été portée à la gendarmerie. Attendu que le titre de l'article est une injure à i'adresse de René Paul, attendu quo le texte de l'article rapproche du ti­tre ne laisse aucun doute sur l'inten­tion do l'auteur de l'article d'accuser René Paul d'avoir commis une tenta­tive de viol ou un attentat à la pudeur; que l'imputation de ce fait est de na­ture à porter atteinte à l'honneur et à la considération de René Paul et cons­titue une diffamation. Que l'intention de nuire est manifeste, et que René Paul aéprouvé du fait de la publication de l'article un préjudice dont il lui est dû répaaation. Par ces motifs, faisant application des articles trente deux, trente - trois, vingt - neuf, vingt-trois, soixante - quatre, soixante - trois de la la loi du vingt-neuf juillet mil huit cent quatre-ving*-un, quatre cent soixante trois du code pénal et cent quatre vingt quartorze du code d'instruction crimi­nelle, neuf de la loi du vingt deux Juil­let mil huit cent sept tous lus à l'au­dience par Monsieur lo Président ot sont ainsi conçus: (suivent les textes.)

Statuant sur la conclusion du minis­tère publique, condamne le sieur Gourlet, Louis, en sa qualité de gérant du journal Ar Bobl, a la peine de seize francs d'amende. Et statuant sur les conclusions de la partie civile, con­damne Gourlet, Louis, à payer à René Paul la somme de cent francs au titre de dommages-intérêts. Ordonne en outre l'Insertion in-extenso, sauf toute­fois ce qui concerne les articles de loi visés qu'il suffira d'indiquer par leurs numéros, du présent jugement dans les deux numéros du journal Ar Bobl qui suivront le jour où le présent juge­ment sera devenu définitif à peine d'une astreinte de cinquante francs par semaine de retard, pendant un mois, et ce à la môme place et avec les mômes caractères que 1 article incriminé. Dit

3u'il n'y aura pas lieu à insertion dans 'autre journaux. Condamne la partie

civile aux frais de la procédure liquidé a la somme de oent cinq francs trente-cinq centimes, ooût, retrait et notifica­tion outre, sauf son recours contre le condamné Gourlet, Louis. Fixe la durée de la contrainte par corps au minimum de la loi pour le recouvrement de l'a­

mende des dommages-intérêts et des frais. Ainsi jugé et prononcé publique­ment lesdits jours mois et an. Signé à la minute: V . Marchand, président; Halléguen et Gouéry, juges ; et A . Le Penven, commis-greffier.

Enregistré à Guingamp, le onze mars dix neuf cent sept, folio 7 case 20. Reçu trois francs décimesj soixante-quinze centimes. Le receveur, signé: Cannan. Pour expédition conforme à la minute, le greffier du tribunal, signé : A . Le Penven.

En conséquence, le Président de la République Française mande et ordonne à tous huissiers sur le requis, démettre le présent jugement à exécution ; aux Procureurs Généraux et aux Procureurs de la République près les Tribunaux de première instance d'y tenir la main ; à tous Commandants et Officiers de la force publique de prêter main-forte lorsqu ils en seront légalement requis ; En foi de quoi la minute du présent jugement a été signée par le Président dudit Tribunal et le Greffier et cette grosse scellée du nom du même Tribu­nal. Signé : A . Le Penven.

Extrait des minutes du greffe de la Cour d'Appel de- Rennes, République Française au nom du Peuple Français. Audience publique de la Chambre dès Appels de police correctionnelle de la Cour de Rennes, tenue au Pa!aia_de Jujitioôr-JfrdlX'iieuf Juin ifïïTneuf cent sept, par M. de Savignon-Larombiôre, président ; Pancc, greffier ; Gaudu-cheau ot Savidan, conseillers, assistés de M. Borel, greffier, en présence de M. Mahoudeau, avocat général. Entre : Gourlet, Louis, fils de Louis-Marie et de Marie-Joséphine Mouallic, né le l7 avril 1877, à Moëlan Quimperlé, demeu­rant a Carhaix, gérant du journal Ar Bobl, appelant par acte du douze mars mil neuf cent sept, du jugement correc­tionnel du tribunal de Guingamp, en date du sept mars mil neuf cent sept, lequel par application des articles 32, 33, 29, 23, 04, 03 de la loi du vingt-neuf Juillet mil huit cent quatre-vingt-un, 463, 62 du code péhal, 194 du code d'instruction criminelle, l'a condamné à seize francs d'amende par corps et en outre à cent francs de dommages-intérôts envers la partie civile, René Paul, et à l'insertion in-extenso du jugement dans les deux numéros du journal Ar Bobl qui suivront le jour où ledit jugement sera devenu définitif à peine d'une astreinte de cinquante francs par semaine de retard pendant un mois, pour diffamation et injure. Délit commis le vingt-trois décembre mil neuf cent six, dans l'arrondisse­ment de Guingamp. Et René Paul, carrier, demeurant à Ménez-Leignhon, en Le Moustoir, partie civile.

De la cause M. le Procureur général produisant l'audience aux fins de cita­tions du 23 avril et 2 mai 1907. La cau­se appelée le prévenu n'a pas paru. M. Prodhome avoué a dèclaréseconstituer pour l'intimer, il a lu et déposé sur le •bureau de la cour des conclusions. La cour donne défaut contre l'appelant passe outre aux débats. Puis après avoir entendu. le rapport de l'affaire fait par M. le conseiller Gauducheau, M» Prodhome, avoué en ses conclusions Le ministère public en ses réquisitions et après en avoir délibéré. En la forme considérant que le prévenu n'a pas comparu quoique régulièrement assi­gné. Donne défaut contre lui faute d'a­voir comparu. Décerne acte à M" Prod­home, avoué du dépôt des conclusions par lui prises. .Renvoie pour être statué sur le fond à l'audience du vingt-et-un de ce mois. Signé de Savignan-Larom-bière (président) et Borel greffier. Et à l'audience publique du vmg^t-six juin mil neuf cent sept, la cour composée de M. de Savignan-Larombière, prési-sident, Pavec, greffier, Gauducheau et Savidan conseillers assistés de M" Bo­rel, greffier. En présence de M. Mahou­deau, avocat général. Après en avoir délibéré a rendu l'arrêt suivant: Consi­dérant que Gourlet a déclaré se désis­ter de son appel suivant lettre adressée le 10 avri l l907àM. leProcureurde laRé-publique deGuingamp signée de lui avec légalisation de sa signature par Mon­sieur le Maire de Carhaix, lieu de son domicile, que ce désistement est régu­lier en la forme qu'il y a lieu d'en pren­dre acte. Sur les conclusions de la par­tie civile. Considérant que René Paul sans s'opposer an désistrment deman­de que le présent arrêt soit inséré à la suite du jugement du tribunal de Guin­gamp. Considérant qu'il convient de faire droit à ses conclusions. Que sur le seul appel du prévenu la situation ne peut ôtre aggravée, l'insertion solli­citée ne constitue pas une aggravation de peine mais se présente seulement comme la suite et la conséquence na­turelle de principe de responsabilité ad­mis par le tribunal. Que cette insertion en plus a été nécessitée par les insi­nuations malveillantes de l'appelant que dans le numéro du journal " A r Bobl " du 11 mai 1907 postérieu­rement à sa lettre de désistement et contrairement à la vérité il annonce à ses lecteurs quo René Paul offrait de transiger laissant croire ainsi qu'il n'avait aucune confiance dans ses pré­tentions consacrées par la justice. Par ces motifs. La cour prend acte du dé­sistement formulé par Gourlet. Dit en conséquence que le jugement du tribu­nal civil de Guingamp du 7 mars 1907 sortira son plein et entier effet. Ordon­ne quo le présent arrêt devenu défini­tif, sera inséré à la suite du dit juge­ment, dans les conditions, les délais et sous l'astreinte prescrite au dit juge-mont., Condamne la partie civile aux dépens sauf son recours contre Gour­let. Dit que dans les dépens seront compris les frais de M. Prodhome, avoué, dont le ministère a été reconnu utile lesquels frais s'élèvent à la som­me de quarante cinq francs quarante cinq centimes, Les frais d'appel envers l'Etat étant liquidés à dix francs qua­rante centimes. Fixe au minimum, la durée de la contrainte par corps pour le recouvrement des frais. Ainsi jugé et prononcé en audience publique de la Chambre des appels de police correc­tionnelle de la cour de Rennes au pa­

lais de justice les jour, mois et an sus dits. Signé : de Savignan-Larombière (président) avec Duffé, Gauducheau et Savidan, conseillers et Doret greffier.

En marge est écrit : enregistré à Ren­nes le deux juillet mil neuf cent sept folio 86 case 4 reçu un franc quatre-vingt huit centimes décimes compris. Signé: Foret. En conséquence le Prési­dent de la République Française man­de et ordonne à tous huissiers sur ce requis de mettre le présent arrêt à exé­cution. Aux Procureurs Généraux et aux Procureurs de la République pies les tribunaux de première instance d'y tenir la main. A tous commandants et officiers d<3 la force publique d'y prê­ter main-forte lorsqu'ils en seront léga­lement requis. Pour expédition con­forme, le greffier en chef signé Doret. P. C . C . Signé Marseillier.

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