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Revue de presse Archives de Montreux Octobre 2016 Fonds René Koenig

Archives de Montreux Octobre 2016 · les gamelles des chats. «Il avait installé des pièges-photos mais, comme par hasard, les dispari-tions ont cessé à ce moment-là», relève

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Revue de presse

Archives de Montreux

Octobre 2016

Fonds René Koenig

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Revue de presse – Archives – octobre 2016

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La Télé – 18.10.2016

Un trésor d’histoire déposé aux archives de Montreux

Les Archives de Montreux héritent d'une précieuse collection. Celle du grand collectionneur René Koenig. Ce fonds de grande valeur retrace la période de 1850 à 1930 de la ville. http://www.latele.ch/play?i=l-actu-un-tresor-d-histoire-depose-aux-archives-de-montreux-18-10-2016-1800

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14 Vaud et régions 24 heures | Samedi-dimanche 15-16 octobre 2016

Contrôle qualitéVC6

Nord vaudois-Broye Riviera-Chablais

BexLa coopérative La Mine met sa première production en bouteille. Ses membres créent des liens en explorant l’univers brassicole

Elle est blonde, exhale des par-fums d’agrumes et se nommeLa Minette. Dans sa bouteilleà capsule jaune, elle s’apprêteà charmer un cercle encore con-fidentiel d’amateurs de houblon,avant de partir à la conquêtede Bex.

Cette bière est tirée des cuvesde La Mine, coopérative brassi-

cole fraîchement fondée dansla Cité du sel.

Initié par un trio de brasseursamateurs, le projet s’est lancé àtoute vitesse: «Il nous a fallu troisréunions pour monter tout ça, s’amuse Michael Dupertuis, pré-sident. Pour trouver des mem-bres, j’ai simplement lancé un ap-pel sur les réseaux sociaux.»

Quelques modestes investis-sements plus tard, la vingtainede coopérateurs a aménagéune cave avec un matériel per-formant, acquis d’occasion, et lancé les premiers cycles defabrication.

Les coopérateurs ne se con-tentent pas de profiter de rabais

accordés sur la production.La plupart s’investissent con-crètement: «Dimanche derniernous étions une bonne dizaine,les uns à la mise en bouteille,les autres à la fabrication. Celacrée des liens entre des gens quine se connaissaient pas, se ré-jouit Michael Dupertuis.Ils viennent de différents corpsde métiers et sont aussi prêtsà aider pour l’aménagementde la brasserie.»

L’équipe démarre avecune production mensuelle de 200 litres et espère atteindreprogressivement les 500 litres,pour approvisionner aussides bars locaux, déjà deman-

Un nouveau collectif brasse sa mousse sans pression

PatrimoineLa Ville acquiert le fonds d’un collectionneur privé, qui retrace les années 1850-1940 de la cité en images et en écrits

Claude Béda

«Cette ville, qui a poussé comme un champignon sous mes yeux, avait la maladie de la pierre», sou-riait le Montreusien Jean Villard-

Gilles (1895-1982). Cité sortie de nulle part, dont la constructionanarchique a débouché sur le pre-mier règlement de construction du canton, Montreux n’a pas seu-lement fasciné le chantre des Vau-dois, mais aussi René Koenig, col-lectionneur et photographe dé-cédé en mai dernier.

Ses héritiers ont transmisaux Archives communales la foulede documents qu’il a collectés au fil de sa vie. «Il s’agit d’un fondsexceptionnel retraçant in extensoles années 1850-1940. Il nous occu-pera pendant un an, sourit NicoleMeystre, archiviste. René Koenig était aussi un réel témoin de son époque. Chaque fois qu’un événe-

ment se déroulait, il le photogra-phiait. Pour être complets, il ne nous reste plus désormais qu’à trouver un fonds de la même en-vergure traitant des années 1940 à nos jours, une période où notredocumentation reste lacunaire…»

Les archives de René Koenigsont constituées de papiers et de photographies liés à Mon-

Montreux hérite d’un trésor historiqueRené KoenigMédecin,collectionneur,photographeet figurede Montreux,décédé en mai

BroyeCe samedi, le premier cyclocross à la ferme créera l’événement sur trois domaines agricoles de Ménières. Une idée d’Yves Corminboeuf

Le cyclocross est déjà un sportoriginal en soit. Apprêté àla mode d’Yves Corminboeuf,multiple champion suisse des es-poirs de la discipline, il devientcarrément un spectacle. Ce sa-medi, le public pourra s’en met-tre plein les mirettes avecFarm CX, le premier cyclocross

à la ferme. Les coureurs se mesu-r e r o n t s u r u n e b o u c l ede 1700 mètres. Ils devront fran-chir un tas de fumier, traverserdes étables, des hangars à tabac,un paddock ou des champsde maïs et de tabac pas encorerécoltés. Le tout se joue sur troisfermes des Corminboeuf.

«Après Velodux à Estavayer-le-Lac en 2014, j’avais enviede recréer quelque chose de funet d’inédit», explique Yves Cor-minboeuf. Seule concessionà la vie agricole, le vrai bétailaura déserté les étables. «Nous ne voulions pas effrayerles animaux inutilement, les cy-

clistes vont rouler vite. Du coup,nous mettrons des vaches en po-lyester pour le clin d’œil.» Cettecourse déjantée est soutenuepar Red Bull, friand d’événe-ments uniques. Côté sportif, déjà 130 cyclistes sont inscrits.Cette épreuve sera la premièremanche de l’Omnium romandde cyclocross (www.omniumro-mand.ch). Plusieurs courses sontprévues: écolières et écoliers(12 h), cadettes, cadets et fémini-nes (12 h 45); juniors, amateurs,masters, élites, open, fixie(13 h 45). Remise des prix à 16 hau terme d’une folle journée àla campagne. C.A.

A travers étables et champs de maïs, le cyclocross bat la campagne

AnimauxDans le quartier des Grottes, des habitantes s’inquiètent de voir les félins s’évaporer les uns après les autres

Ils se sont éclipsés commepar «enchantement», sans laisserde traces. Et ils ne sont jamais re-venus. Depuis une année et de-mie, une vingtaine de chats se sont volatilisés dans le quartierdes Grottes, à Vallorbe. Et ces dis-paritions, révélées la semaine dernière par 20 minutes, se pour-suivent. «Suite à ça, plusieurs personnes m’ont confié avoirperdu leurs chats, et j’ai moi-même perdu Réglisse au début du mois», soupire Denise, mieuxconnue sous le nom de «Didi».

Cette habitante du quartierdes Grottes possédait huit chats,il lui en reste deux. Quant àla quinzaine de félins errants auxquels elle offrait caresseset couvert, ils se sont quasi tousévaporés dans la nature. «Je saisque, par ici, tout le monden’aime pas les chats. Même si j’aitoujours veillé à limiter leur pro-lifération en menant des campa-gnes de stérilisation avec l’aidede la Société vaudoise de la pro-tection des animaux (SVPA).»

Voisine de Denise, Chantal n’aplus revu Chipie depuis le moisd’août. «En onze ans, elle n’étaitjamais partie du quartier, et elleest très craintive, donc ellene suivrait pas quelqu’un. Le plus dur, c’est de ne pas sa-voir ce qu’elle est devenue.»

Qu’est-il arrivé à tous ces fé-lins? La gendarmerie se contentede confirmer que deux plaintesont été déposées, refusant d’endire davantage. Quant à la SVPA,

elle s’avoue impuissante. «Nousn’avons pas les moyens d’inves-tiguer, nous pouvons juste dé-noncer les faits. Mais, dans ce genre de cas, il est extrême-ment difficile de trouver un res-ponsable, note Alain Zwygart,administrateur de la SVPA.On peut juste faire taire les lé-gendes urbaines selon lesquellesles chats seraient capturés pourleur peau, pour des expérimen-

tations, voire pour être cuisinés.Nous pouvons par contre imagi-ner que quelqu’un les fasse dis-paraître à la suite de nuisancessur une propriété.»

En novembre dernier, le sur-veillant de la faune s’était renduchez Denise en raison d’un jeunelynx qui venait régulièrement dans son jardin se nourrir dansles gamelles des chats. «Il avaitinstallé des pièges-photos mais,comme par hasard, les dispari-tions ont cessé à ce moment-là»,relève la Vallorbière.

S’il s’avérait que quelqu’unavait zigouillé ces félins, qu’en-courrait-il? «Une amende pou-vant aller jusqu’à 10 000 francsou une peine de prison. Maisen vingt ans, personne ne s’estfait attraper dans le cantonde Vaud», souligne Alain Zwygart. Tout en relevant queles volatilisations massives de fé-lins restent rares. L.D.

A Vallorbe, des dizaines de chats ont mystérieusement disparu

Le SentierConférence Europarc 2016

Le Parc Jura vaudois accueille Europarc 2016, une réunion internationale de profession-nels des parcs naturels. Au programme: colloques, réunions, études de cas, mais aussi une série d’événements destinés au public. A commen-cer par deux cortèges et une fête des habitants, ce mercredi après-midi au Centre sportif du Sentier. Plusieurs excur-sions sont proposées vendredi, à la rencontre notamment du grand tétras, de l’horlogerie et des épicéas de résonance. Détails sur www.parcjuravau-dois.ch. E.L.B.

MoudonNouveau collège à l’enquête

C’est ce qui s’appelle ne pas perdre de temps. Mardi soir, le Conseil de Moudon approuvait la modification du plan partiel d’affectation (PPA) du quartier du Fey afin de calmer un opposant et d’accélérer la réalisation d’un collège. Hier, le projet du collège était déposépour l’enquête publique.Le futur bâtiment abritera 19 classes, un abri PCi de 572 places et une UAPE de 48 places. Une halle omni-sports triple avec des aménage-ments sportifs extérieurs est aussi prévue. Le tout pour plus de 30 millions de francs. C.A.

Denise et «Diabolo», un des deux chats qu’il lui reste. DR

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Le Quatuor Bocal, et même deux foisYverdon Les quatre princes charmants du Quatuor Bocal se lancent dans des histoires de citrouilles en kit, de carros-ses en leasing et de familles recomposées, ce samedi (20 h 30) et ce dimanche (16 h 30) aux Citrons Masqués. F.RA.

Un songwriter valaisan au HesselOrbe Etant né et ayant grandi en Valais, l’auteur et interprète Cédric Lagger a trouvé son style musical dans la nature sauvage. Sous le nom Lower Pink, lui et ses musiciens entraînent le public dans un voyage émotionnel, ce samedi (21 h) au Hessel. F.RA.

«Le plus dur, c’est de ne pas savoir ce que «Chipie» est devenue»Chantal Une habitante du quartier des Grottes

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Vaud et régions 1524 heures | Samedi-dimanche 15-16 octobre 2016

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La CôteRiviera-Chablais

deurs. «Les gens nous disent «En-fin une bière à Bex!» Beaucoupsont prêts à mettre le prix pourça.» Vendues entre 3 francs 50et 4 francs la bouteille, les spé-cialités de la Mine se déclineronten plusieurs recettes.

Au chapitre des regrets, l’im-portation de la matière premièrechicane les convictions des coo-pérateurs, déjà exclusivementapprovisionnés en bio. Dansleur sillage, un agriculteurdu cru va s’essayer à la culturede céréales destinées au mal-tage. L’exploration du potentielbrassicole de Bex ne devrait pasen rester là. Flavienne Wahli Di Matteo

Un nouveau collectif brasse sa mousse sans pression Le BouveretBon bilan pour la vapeur

Le Swiss Vapeur Parc a connu une augmentation de la fré-quentation de 5% cette année. Ce sont plus de 130 000 amoureux des trains miniatures qui se sont rendus sur l’une des attractions phares du Bouveret (commune de Port-Valais). Une nouvelle rame, l’été clément et le Festival internatio-nal de la vapeur ont contribué à cet essor. Pour la première fois, le Swiss Vapeur Parc organisera une grande anima-tion autour de Halloween, du 22 au 31 octobre. Rendez-vous suivant: un marché de Noël, les 17 et 18 décembre. C.BO.

GryonPremière fête des vacances

Gryon Tourisme organise aujourd’hui sa 1re Fête des vacances d’automne. Dédiée aux petites têtes blondes et à leurs parents, elle fera de 10 h à 14 h la part belle aux jeux de foire traditionnels: noce à Thomas, pêche aux canards, tir à la carabine et autres activités d’agilité. A 13 h, Snick le clown apprendra aux enfants à concevoir des sculptures de ballons. Une disco pour les enfants débutera à 15 h. Entrée libre. Durant toute la journée: stand de maquillage, bars, restauration et douceurs. C.BO.

treux. On y trouve de nombreux parchemins anciens, des dossiersconcernant le Casino ou le Mar-ché couvert. Ce trésor réunit ausside la correspondance ancienne – dont celle des hôteliers Ami Ches-sex et Alexandre Emery, inven-teurs de la Riviera –, ou encore des programmes d’événements montreusiens comme la Fêtedes Narcisses, le Grand Prix auto-mobile ou encore la Rose d’Or.

Photos, dias et cartesCe fonds comprend surtout quel-que 1800 tirages photographi-ques anciens, jamais publiés, col-lectés par le passionné auprès deses patients et dans les brocantes.

Il compte encore près de 1500 diapositives plus récentes et des documents ayant servi à ses con-férences. Ses enfants ont aussitransmis aux Archives une gigan-tesque collection de cartes posta-les jalonnant l’histoire de la ville,des ouvrages de référence sur Montreux, dont les sienset ceux d’autres auteurs, parmi lesquels Eugène Rambert et Gus-tave Bettex, également très inté-ressés par l’histoire de la localité.

«Nous souhaitons quece fonds vive, tout en étant bienpréservé. Pour ma part, je sou-haite continuer à valoriserles collections qui me restent en-core de mon père, un travail

auquel je m’attelle depuishuit ans déjà», explique son fils,Nicolas Koenig, qui a héritédu goût de son papa pour le pa-trimoine: graphiste, c’est lui quia conçu le dossier de candida-ture de Lavaux au Patrimoinede l’Unesco.

Né à Vevey en 1923, médecindermatologue à Montreux de 1955à 1990, René Koenig a été conseil-ler communal et a présidé l’Asso-ciation pour la protection des sitesmontreusiens. Membre du Co-mité de la Société d’Art public et du Musée de Montreux, il est l’une des personnalités à qui l’ondoit la sauvegarde du Marché cou-vert par référendum, en 1984.

Montreux hérite d’un trésor historique

FinancementLe petit village est dans l’obligation de créer oude se raccorder à une step mais n’en a pas les moyens

A Mauraz, chaque maison asa propre station d’épuration. Cette particularité, unique dansle canton, pourrait bien menerle village à la faillite. Car ce sys-tème se trouve dans l’illégalité,chaque localité devant être do-tée d’une station d’épuration ouêtre raccordée à une step régio-nale. Or, la plus petite Communevaudoise n’a clairement pasles ressources financières pours’offrir ce type d’infrastructure.Au pied du mur, le syndic, RetoZehnder, ne mâche pas ses mots:«Nous cherchons des fonds pouréviter le déclassement en ha-meau et la mort de notre Com-mune.»

En 2003, à la suite de l’instau-ration du principe du pollueur-payeur, l’épuration financée parl’impôt devient illicite et engen-dre la fin des subventions canto-nales allouées aux communespour ces infrastructures. La loca-lité de 49 habitants lance alorsune première étude pour créersa propre installation. «Si l’on doit créer un réseau communal,une station de pompage et la ca-nalisation qui nous raccorderaà celle de L’Isle, il faudra comp-ter entre 600 000 et 800 000 fr.Soit 16 000 fr. par habitant envi-ron», déplore Reto Zehnder.

Etudiant de près les différen-tes solutions qui pourraientlui permettre de régularisersa situation, la Municipalité a bien évidemment pensé à aug-menter sa population. C’est làque Mauraz se heurte à la législa-tion fédérale en matière de pro-tection des eaux, qui précisequ’un permis de construirene peut être délivré que si le bâti-ment est raccordé à un systèmede traitement des eaux usées col-lectif. C’est le serpent quise mord la queue.

Un espoir naît lorsque les lo-calités du haut de la Venoge lan-cent un projet de step intercom-munale en mai 2014. «La planifi-cation cantonale pour régionali-ser les steps et implanter le traitement des micropolluantsa agi comme catalyseur pourla situation de Mauraz», expli-que Sylvain Rodriguez, directeurde l’environnement industrielurbain et rural à la Direction gé-nérale de l’environnement(DGE). La législation fédéralerend ces stations obligatoires,mais prévoit aussi des subven-tions pour le traitement des mi-

cropolluants. En janvier 2016,le Grand Conseil a voté un créditde 80 millions pour aider les col-lectivités publiques à financerles installations remplissant les critères. Alors que ce ne se-rait pas le cas pour un systèmed’épuration des eaux de petitetaille comme celui qui serait im-planté à Mauraz, une structurerégionale en serait dotée.

«Il est clair que ce projet ré-gional nous arrange. Les liaisonsintercommunales seraient prisesen charge et nous n’aurions plusqu’à nous occuper de celles quise trouvent dans le village», cons-tate le syndic. Même si un conflitautour d’une précédente al-liance des communes pourle groupement scolaire de LaSarraz refroidit la Municipalité,cette solution intercommunale,dont l’avancement sera présentédébut novembre, semble la pluspertinente pour Mauraz.

«C’est la solution que pro-pose le Canton, qui va accompa-g n e r l a C o m m u n e d a n sce sens-là. Il s’agit d’un investis-sement qui doit être étudiéet réalisé étape par étape,en commençant par définirce réseau communal», avancele collaborateur de la DGE.Les canalisations intra-murospourraient par exemple être fi-nancées par la Commune jus-

qu’aux parcelles, et le proprié-taire prendrait en charge le tra-jet jusqu’à son bâtiment.

Les Mauraziens ont imaginéplusieurs manières de leverdes fonds pour ce réseau d’assai-nissement communal, dontle crowdfunding ou la vente des rares biens communaux,et lancent aujourd’hui un appelà la solidarité des communesainsi qu’à celle des particuliers.Pourquoi ne pas imaginerune fusion avec d’autres com-munes dans ce cas? «Nous avonsdéjà approché nos voisins, maisces 800 000 fr. sont un gros han-dicap», regrette Reto Zehnder.

Mauraz, qui accepte le cadrelégal, aurait souhaité plusde souplesse de la part du Can-ton au niveau des épurations in-dividuelles et souhaiterait pou-voir les conserver jusqu’en2026, date de l’échéance du rè-glement, tout en pouvant conti-nuer à bénéficier de permisde construire. «Le statu quo n’est pas une solution pérenne.Non seulement cela bloque toutepossibilité de financer ces infra-structures avec de nouveaux ha-bitants, mais en plus, au niveauécologique, l’épuration indivi-duelle n’est pas aussi perfor-mante qu’une installation collec-tive», estime Sylvain Rodriguez.Julie Kummer

La survie de Mauraz est menacée par l’absence de station d’épuration

Reto Zehnder, syndic de Mauraz, devant l’une des deux fontaines du village. OLIVIER ALLENSPACH

CossonayPour sa 52e édition, le comptoir régional met à l’honneur l’Association pour le maintien du patrimoine aéronautique

«Nous souhaitons que les affairessoient bonnes tant pour les ex-posants que pour les visiteurs»,lance Henri-Edouard Pasche,président du comité d’organisa-tion de l’Expo de Coss. Poursa 52e édition, le comptoir régio-nal de Cossonay donnera dela visibilité à 115 commerçants lo-caux, dès aujourd’hui et jusqu’à

dimanche prochain, sur le sitedu Pré-aux-Moines. Entre30 000 et 40 000 visiteurs sontattendus pour découvrir les acti-vités des exposants ou dégusterleurs produits du terroir. La vi-sée de la manifestation – dontl’entrée est gratuite – est toujoursde défendre le commerce de la région. «Notre objectif priori-taire est de booster notre com-merce, surtout dans cette pé-riode de crise où il faut se tenirla main», remarque le président.

Cette année, l’expo metà l’honneur l’Association pourle maintien du patrimoine aéro-nautique (AMPA). Basée à la Blé-

cherette, à Lausanne, celle-cia pour but de restaurer etde faire voler des avions histori-ques. Un fuselage d’avion Dewoi-tine D.26 sera exposé, ainsi quedes photos et des vidéos.

Diverses animations jalonne-ront la manifestation: matchesaux cartes, thé dansant, fanfaresde la région et concerts. Lundisoir, les visiteurs pourront se pa-rer de leurs plus beaux déguise-ments bavarois à l’occasion dela Fête de la bière et danserau rythme de l’orchestre Bau-ern-Streich-Wurst. A.-C.M.

www.expodecoss.ch

Tout connaître sur les avions historiques à l’Expo de Coss

U Si Mauraz est unique en son genre dans le canton, d’autres communes ont elles aussi des difficultés à financer leurs systèmes d’assainissement des eaux usées. Un habitat dispersé, par exemple, peut engendrer des frais importants. Suite à la sollicitation de certaines d’entre elles, la Direction générale de

l’environnement et le Service des communes ont décidé de lancer une étude il y a quelques semaines. «Elle nous permettra d’évaluer d’où viennent ces difficultés financières et d’esquisser des solutions de financement adéquates pour la mise en place et l’entretien de ces infrastructures», révèle Sylvain Rodriguez.

Pas les seuls en difficulté

(1) Vue prise vers 1870 du centre actuel de Montreux avec la nouvelle ligne de chemin de fer et la gare. Par la suite, la ville est sortie de terre aussi vite qu’un champignon. «Cette cité avait la maladie de la pierre», souriait le Montreusien Jean Villard-Gilles, chantre des Vaudois.(2) Photographie datant de 1915 environ: l’intersection Grand-Rue et rue de la Gare, devant l‘ancien Palais des Sports (Petit Palais du Montreux-Palace actuel).(3) La terrasse de la Confiserie Zurcher. Une photographie que les Archives de Montreux doivent encore dater, comme nombre de documents issus du fonds René Koenig.

ARCHIVES DE MONTREUX,

FONDS RENÉ KOENIG

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12 Région Riviera 26 octobre au 02 novembre 2016 - N° 826 13Région Riviera26 octobre au 02 novembre 2016 - N° 826

Cherche Père Noël VEVEY

Mission top secrète: nul enfant ne doit être au courant qu’un casting pour endosser le rôle du Père Noël est en cours. Les candidats ont jusqu’au 15 novembre pour se présenter. La magie de Noël en dépend.Entretien: Sandra Giampetruzzi

Même si les flocons de neige n’ont pas encore pointé le bout de leur nez, à Vevey, on s’attèle déjà aux fêtes de

fin d’année. Et sans leur figure emblé-matique, le Père Noël, les festivités ne seraient pas les mêmes. C’est pourquoi Suzanne Roth s’est mis en tête de trou-ver LE Père Noël.

D’où vous est venue cette idée de faire un casting pour trou-ver le Père de Noël de Vevey?

> Je suis amoureuse de la magie que procure Noël et en tant que maman de deux filles de 6 et 10 ans, je re-grette année après année à la période de l’Avent de constater les barbes de travers, les postiches mal mis et j’en passe. Les enfants voient tout et ne sont pas dupes. Les pères Noël sont donc bidons. Il faut leur raconter que, ma foi, le vrai Père Noël ne peut être présent vu qu’il travaille à sa fabrica-tion de cadeaux. Croisant régulière-ment en ville de vieux messieurs aux cheveux et barbes blancs, en chair et en os, je me suis dit que nous pour-rions LE trouver. Mais pour lancer une telle opération, il me fallait de l’aide. Pour ce faire, j’ai contacté l’As-sociation des commerçants de Vevey (ACV) à qui j’ai exposé mon idée et ils ont accepté le projet. Je rêve de voir les yeux des enfants qui brillent se demandant: «Et si c’était vrai, et

s’il existait!» Et si cette année 2016 mettait le doute sur la réelle existence du Père Noël.

Quel est le profil recherché?

>Pour réussir cette mission et of-frir à Vevey une prestation haut de gamme, les critères physiques pré-valent. Le souci de crédibilité auprès des enfants favorise logiquement les hommes aux cheveux et barbes blancs/gris, d’un certain âge et be-donnant - bien que cela puisse être corrigé avec le costume. Grand papa, oncle, voisin, grand oncle, frère gen-til et sympathique feront l’affaire. Il faut que les Pères Noël aient de la bouteille et la tête de l’emploi. Le Père Noël élu aura des remplaçants afin de pouvoir assurer les différents moments de présence.

Que devra-t-il faire?

> Il devra impérativement être dis-ponible durant la période de l’Avent. Sa présence sera en lien avec les diffé-rentes activités proposées par l’ACV, contes, distribution de friandises, photos, balades en petit train à tra-vers la ville. La liste de ces animations n’est pas encore exhaustive.

Comment partici-per au casting?

> Le recrutement a commencé par le bouche à oreille et avec la distribu-tion de flyers de main à main discrè-tement et bien entendu secrète au regard des enfants. Les flyers sont disponibles chez les commerçants. Pour participer, il suffit de remplir le formulaire d’inscription au dos du flyer, d’y joindre une photo et de le déposer dans un des commerces de l’ACV ou de l’envoyer par cour-riel à l’adresse suivante [email protected]

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HISTOIRE

La famille du dermatologue montreusien René Koenig a remis aux archives de la commune plus de 1'800 clichés et 1'500 diapositives qu’il avait collectés de son vivant et qui témoignent du développement urbanistique de la commune depuis 1850.

Sandra Giampetruzzi

1870. Vue plongeante sur le lac avec des vignes à perte de vue. Une ligne de chemin de fer et un petit bâtiment faisant office de

gare traversent ce paysage bucolique. On reconnaît dans la brume le château du Châtelard. Dix ans plus tard, 1880. Une rue de terre battue. Tout semble désert. Difficile de reconnaître ce qui va devenir la Grand’Rue à Montreux. L’hôtel du Parc y est déjà présent. Le dénominateur commun entre ces deux

lieux? Le Dr René Koenig. Ce dermato-logue qui a exercé à Montreux de 1955 à 1990 était un grand collectionneur et une figure marquante de la commune. Conseiller communal et président de l’association pour la protection des sites montreusiens, il est décédé en mai 2016. Sa famille a décidé de léguer aux ar-chives de la commune un fonds excep-tionnel retraçant la vie montreusienne à travers des photographies d’époque, des correspondances ou encore des ou-vrages de sa plume et d’autres auteurs. «La photographie qui me parle le plus est celle de la gare de Montreux en 1870, confie Nicole Meystre-Schaeren, archi-viste communale. La ligne de chemin de fer est arrivée en 1860. Sur ce cliché, il n’y a rien d’autre que la ligne de che-min de fer et des vignes. C’est étonnant de voir Montreux ainsi».

Développement urbanistiqueEt il y en a bien d’autres, quelque 1'800 photographies datant de 1850 à 1930, qui témoignent de l’évolution urbanis-tique de la commune. Le docteur Koe-nig les a collectées auprès de sa clien-

tèle et dans les brocantes de la région. On retrouve également environ 1'500 diapositives plus récentes et des docu-ments ayant servi à ses conférences, une collection d’ouvrages de référence sur Montreux ainsi que des guides tou-ristiques. Sans oublier des parchemins anciens, des dossiers concernant le Ca-sino, le Marché Couvert qui lui tenait tant à cœur, de la correspondance an-cienne avec Ami Chessex ou Alexandre Emery ou encore des programmes de manifestations organisées à Montreux, comme la Fête des Narcisses, le Grand Prix automobile ou la Rose d’Or. «La mission que nous avons est de docu-menter le développement urbanistique et social de la région. Pour que nous acceptions d’archiver des documents, il faut impérativement que cela concerne Montreux, précise l’archiviste. Nous évaluons donc au cas par cas, selon la pertinence, l’intérêt du caractère histo-rique qui permet de suivre l’évolution de la commune».

Un travail de fourmiDans un premier temps, l’archiviste va

réaliser un inventaire complet des do-cuments qu’elle reçoit. «Il faut décrire chaque élément avec des mots clés pour qu’on puisse facilement les retrou-

ver par la suite. Ce n’est pas toujours évident de reconnaître les prises de vue, de savoir où l’on se trouve, constate l’archiviste. Dater les photographies est aussi très difficile. Il faut se baser sur d’autres éléments pour recouper les informations et être sûr du moment de la prise de vue. L’inventaire de ce fonds va nous occuper envi-ron une année». Une fois répertoriés, ces documents pour-ront être ouverts à tous. Si les personnes qui les consultent le plus sou-vent sont principale-ment les collaborateurs de la commune, notamment le service de l’urbanisme, les chercheurs pour leur travail de thèse ou de maturité ou les journalistes, les archives sont également à disposition

du public. «Nous avons des privés qui désirent avoir des informations sur leur maison, leur quartier ou alors qui s’inté-ressent à leur généalogie. En 2015, nous avons eu 500 visites tout public confon-du, sans compter les sollicitations par mails ou par téléphone», relève Nicole Meystre-Schaeren. Sur quelque deux

kilomètres de rayon-nage, les archives de Montreux sont dépo-sitaires de plus de 200 fonds privés, dont certains sont ma-jeurs, comme le fonds Théodore Strawins-

ky, fils d’Igor, ou le fonds Charlie Cha-plin qui regroupe les archives papier de Chaplin, sans oublier de nombreux documents du Montreux Jazz Festival et du TMR (Théâtre Montreux Riviera).

Le passé de Montreux en 1’ 800 images

Vue sur le centre actuel de Montreux avec, la nouvelle ligne de che-min de fer et la gare. Environ 1870. Archives de Montreux René Koenig

«L’inventaire de ce fonds va nous occu-per une année».Nicole Meystre-Schaeren, archiviste

La Place de la Rouvenaz, aux environs de 1880. Archives de Montreux René Koenig