Arconciel – Bonnefontaine – Ependes – Marly – Praroman ... · les groupes fonctionner, mais je passe les voir, à tour de rôle, car il faut veiller à ce que les bénévoles

No 3 > Juillet-août-septembre 2015

Journal des paroisses de l’unité pastorale sainte-Claire

V I V A N T E Sparoisses

La fraternité au cœur de la vie du croyant> Page 3

Pensées d'un grand-père> Page 14

AMEDA : une longue aventure en Albanie> Page 17

Arconciel – Bonnefontaine – Ependes – Marly – Praroman – Treyvaux / Essert

Les gens de l’ombre > Pages 2, 6, 7, 8, 9, 11 et 16

éDITO

PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORALE SAINTE-cLAIRE I JuILLET-AOûT-SEPTEMBRE 201502

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Merci « les ombres » !Dans toutes nos paroisses, il y a de nombreuses personnes,

hommes et femmes, qui agissent dans l'ombre au nom de leur foi. Cependant, elles sèment au milieu de nous des étincelles de lumière et des bouquets de joie. Il y a celles qui entretiennent et fleurissent l'église, celles qui préparent et animent les litur-gies, celles qui administrent et coordonnent, celles qui visitent les malades et les pauvres, celles qui accompagnent les enfants et les jeunes, celles qui mènent des actions ponctuelles au service des autres et aussi celles qui prient, seules ou en communauté. En agissant en toute simplicité et humilité, elles réalisent cette pa-role de l'Evangile : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évi-tez de l'accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux Cieux. » (Matthieu 6, 1)

P.-S. : J'avais oublié : le plus discret de tous, c'est l'Esprit Saint, qui répand son amour dans tous les cœurs…

Jean-Pierre Overney, diacre

Editeur : Saint-Augustin SA, 1890 Saint-Maurice Coordinatrice : Chantal Sciboz, Rte d’Arconciel 21, 1733 Treyvaux

Equipe de rédaction : Joël Bielmann, JB – Pierre Bourguet, PB – Rémi Kilchœr, RK – Marie-Claire Python, MCP – Lucette Sahli, LS – André et Monique Schafer,

AMS – Chantal Sciboz, CS Maquette : Saint-Augustin SA Photo de couverture : Nelly Kolly, fleuriste à l'église de Praroman. Photo : Rémi Kilchoer

L’unité pastorale Sainte-claire

Répondance

Arconciel : Diacre J.-Pierre Overney, 026 413 16 33

Bonnefontaine : Abbé Robert Niêm, 026 413 03 34

Ependes : Abbé Robert Niêm, 026 413 03 34

Marly : Abbé Dariusz Kapinski, 026 413 08 75

Praroman : Abbé Dariusz Kapinski, 026 413 08 75Treyvaux / Essert : Abbé Robert Niêm, 026 413 03 34

Présidence des Conseils de communauté

Arconciel-Ependes : Lucette Sahli, 026 413 36 62

Praroman-Bonnefontaine : Marie-France Kilchoer, 026 413 37 31

Marly : Xavier Maugère,026 413 19 62

Treyvaux / Essert :Isabelle Quartenoud 026 413 36 88

Présidence des Conseils de paroisse

Arconciel : Francis Python, 026 413 45 43

Bonnefontaine : Gérard Repond, 026 481 23 84 / 079 743 02 19

Ependes : René Sonney, 026 436 33 03

Marly : Marcel Petignat, 026 436 35 76

Praroman : Benjamin Brülhart, 026 413 26 15

Treyvaux / Essert : Murielle Sturny, 026 413 11 54

L’Equipe pastorale Curé-modérateur : Abbé Dariusz Kapinski, Rte de la Voos 4, 1724 PraromanCuré in solidum : Abbé Robert Niêm, Chemin du Bugnon 2, 1731 EpendesAgents pastoraux : Joël Bielmann, Jeanne d’Arc Mukantabana, Eliane Quartenoud, Lucette SahliPrésidence du CUP : Lucette Sahli

Secrétariat pastoral de Marly – lundi à vendredi – 8h30-11h30 / 13h30-16h30, 026 436 27 00 Rte de Fribourg 18, 1723 MARLY – [email protected]

Secrétariat paroissial d’Arconciel, Bonnefontaine, Ependes, Praroman, Treyvaux-Essert – les lundi, jeudi et vendredi matin, de 8h30 à 11h30, 026 413 12 64 – Rte de la Voos 4, 1724 Praroman – [email protected]

Site Internet : www.paroisse.ch

REfLETS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

03PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORALE SAINTE-cLAIRE I JuILLET-AOûT-SEPTEMBRE 2015

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Plus d’une trentaine de personnes engagées dans nos paroisses se sont retrouvées au Home Linde, à Tinterin, pour une journée de formation, le 7 février dernier. Les participants ont bénéficié de l’apport de Barbara francey, bibliste, de Xavier Maugère et Jean-Louis Sciboz, respectivement responsables des conférences St-Vincent-de-Paul des paroisses de Marly et de Treyvaux. Quant à Eliane Quartenoud, membre de l’équipe pastorale, elle présente ici un condensé de son propos concernant la fraternité. JB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La fraternité au cœur de la vie du croyant

Si le mot « fraternité » fait d’abord penser aux liens entre frères et sœurs de sang, il est aussi le nom

propre que les premiers chrétiens ont choisi pour se définir entre eux. Ce nom exprimait la relation vitale unissant les baptisés au « Christ-Frère ».

Par le passé, il existait une identité d’appartenance sociale par l’Eglise et la religion. Mais aujourd’hui, qu’est-ce que cela veut dire ? L’individualisme, l’importance de la sphère privée laissent peu de place pour vivre la frater-nité. C’est curieux que, dans notre monde où les « amis » se comptent par dizaines ou centaines… sur Facebook, nous nous trouvions de plus en plus seuls. De nombreuses per-sonnes sont en souffrance, en situation de pauvreté rela-tionnelle. C’est bien la faiblesse des liens sociaux qui est le premier facteur de pauvreté plus encore que les soucis financiers. Les détresses peuvent toucher n’importe qui, n’importe quand, nous sommes tous concernés. Le ser-vice de la fraternité peut se vivre dans toutes les réalités de l’existence : la famille, le travail, les loisirs ou dans les simples rencontres de nos journées.

Le pape François nous demande de prendre en compte toutes les pauvretés, y compris les pauvretés relation-nelles. Les pauvretés matérielles sont plus ou moins prises en charge par les institutions sociales, alors que le manque de relations ne peut être vaincu que par la proximité et la réciprocité. L’être humain est un être de relations. Celles-ci nous font vivre, elles sont l’essence de notre vie. La frater-nité n’a pas à être toujours déléguée à des spécialistes. Elle fait partie de notre engagement de chrétiens. C’est une ma-nière de vivre notre foi en n’oubliant pas que le Christ s’est fait pauvre parmi les pauvres.

Lors de la journée de formation, des idées ont été propo-sées afin de mieux vivre la fraternité dans nos communau-tés. Citons quelques exem ples :

Il faudrait diversifier les propositions de rencontres, soi-rées-partage autour d’une action solidaire, dimanche autre-ment ou partage d’un repas communautaire, rencontres après les célébrations autour d’un apéritif, trouver un lieu d’accueil, d’écoute, chercher à donner la parole aux per-sonnes qui vivent diverses formes de pauvretés…

Tous différents, nous sommes bien reliés, par un lien invisible, mais bien présent. Ne sommes-nous pas tous en-fants du même Père ? Jésus est venu lui-même révéler cette filiation. La fraternité existe bien dans l’identité de Dieu comme Père de tous les hommes et, de ce fait, nous sommes tous frères…

Eliane Quartenoud

Moment fraternel, le 7 février 2015.

Leitmotiv qui a nourri la réflexion de l’UP à Tinterin.

PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORALE SAINTE-cLAIRE I JuILLET-AOûT-SEPTEMBRE 201504. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

céLéBRATIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les images des premiers communiants de notre uP

Marly Saints-Pierre-et-Paul, samedi 9 mai 2015

Marly Saints-Pierre-et-Paul, dimanche 10 mai 2015

Praroman, jeudi 14 mai 2015

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Les images des premiers communiants de notre uP

Arconciel – Ependes, dimanche 24 mai 2015

Bonnefontaine, dimanche 17 mai 2015

Treyvaux, dimanche 31 mai 2015


Le curé doit-il s’en mêler ?Recourir au service des bénévoles,

c’est bien, encore faut-il savoir les gé-rer ! Le curé doit-il s’en mêler ? « Il n’a pas vraiment le choix, il le faut ! » sou-ligne l’abbé Gérald, car « il faut fixer des règles, bien préciser le cahier des charges de chacun et ne pas se dérober lorsqu’un bénévole s’exprime de façon critique ». « Bien sûr, confirme l’abbé Thierry, pour tirer profit de ce réseau, il faut une équipe pastorale stable au sommet et une tête qui s’implique, qui écoute. Il faut aussi parfois accepter de se faire interpeller, car le bénévole a aussi ses envies qu’il faut écouter et gé-rer », ajoute le curé de Renens. « Je laisse les groupes fonctionner, mais je passe les voir, à tour de rôle, car il faut veiller à ce que les bénévoles ne se sentent pas abandonnés par le curé », commente de son côté l’abbé Vincent Lafargue, nou-veau curé-modérateur du val d’Hérens.

Combien sont-ils ?Combien de bénévoles œuvrent-ils

au sein de l’ensemble des secteurs et UP de Suisse romande ? Impossible de le sa-voir, les vicariats cantonaux ne tenant pas de registres des collaborateurs bé-névoles. Responsable de la communica-tion du vicariat de Genève, Guylaine An-tille avance le chiffre de 2000 personnes pour le bout du lac. Dans toutes les ré-gions, ce sont les dicastères de la caté-chèse et de la santé qui sont les grands « consommateurs » de bénévoles. Pour les seuls catéchistes, ils sont plus de 800 dans le canton de Vaud, selon Jean-Brice Willemin, chargé de communica-tion de l’Eglise catholique vaudoise, et environ 700 dans le canton de Fribourg, selon son homologue fribourgeoise Véronique Benz. Mais encore faut-il ne

prendre en compte que celles et ceux qui interviennent gratuitement, ou moyennant une modeste contribution et non un vrai salaire. La frontière est, il est vrai, parfois quelque peu floue.

La plupart des bénévoles se voient offrir la possibilité tantôt de suivre une for mation, spécifique, tantôt de pio-cher dans le paquet des formations pro-posées par chaque vicariat. A Fribourg, le « Parcours Galilée » est la formation de base qui est la plus largement pro-posée. En Valais, c’est la formation FAME, etc.

Si les bénévoles sont choyés d’une

manière ou d’une autre à l’occasion d’une soirée ou d’une sortie annuelle, le vicariat de Genève leur porte une at-tention particulière : « Nous organisons chaque année une vraie fête des béné-voles », explique Guylaine Antille.

« Une Eglise qui va vers les gens »Mais l’important est évidemment

ailleurs. Car au-delà du simple service, il y a tout l’effet bénéfique d’une telle démarche. « Dans l’esprit de l’Eglise que veut le pape François insiste l’abbé Gérald. Toutes les personnes qui vont, par exemple, apporter la communion à domicile ou accompagner les per-sonnes en fin de vie sont contraintes de se frotter aux blessures des autres.» Et puis, « une Eglise qui compte beau-coup de bénévoles est une Eglise qui va vers les gens, vers les périphéries, qui façonne une communauté qui se ras-semble davantage, qui partage plus ».

« Le bénévolat, c’est l’art de la gra-tuité du cœur, du geste et du temps », est-il joliment écrit en préambule du document « Bénévoles dans l’Eglise ca-tholique du canton de Fribourg ». Une sorte de charte qui fixe les modalités du bénévolat en Eglise. Un document qui pourrait exister ailleurs. Même si le geste est plus important que le papier, ce dernier peut attester du respect por-té à ce bataillon de « petites mains ».

Claude Jenny

« Les bénévoles ? Ils sont indispen-sables ! » Seul prêtre pour servir les 7500 catholiques d’une vallée – le val d’Illiez – avec seulement un auxiliaire à tiers-temps, le curé Gérald Voide est bien placé pour mesurer l’importance de ces « aideurs » aux multiples fonctions. Combien sont-ils ? Deux grosses cen-taines pour les quatre paroisses de la vallée. « Sans eux, il y a de multiples ser-vices que nous ne pourrions pas assu-mer ou beaucoup moins bien», estime l'abbé Gérald. Ses collègues d’autres communautés paroissiales ne disent pas le contraire. « C’est un formidable vivier », se réjouit l’abbé Thierry Schel-ling, dans un environnement tout diffé-rent, à la tête de l’UP multiculturelle de

Renens et environs et de ses 20 000 ca-tholiques (lire encadré « Un exemple »).

Aujourd’hui curé modérateur de l’UP Saint-Joseph à Genève, l’abbé Pas-cal Desthieux cite le bel exemple qu’il a vécu lorsqu’il était à la tête de l’UP Marguerite Bays, dans la Glâne fri-bourgeoise, et de sa grosse douzaine de paroisses. Le départ des religieuses installées dans l’une des paroisses – qui cumulaient moultes tâches – a obligé les laïcs à prendre le relais. « Ils l’ont fait spontanément, notamment en assurant les veillées de prière lors des décès. Leur exemple a été conta-gieux puisqu’il a été possible de mettre en place avec succès un réseau dans l’ensemble de l’UP. »

PAROISSES VIVANTES I AVRIL 201508 09PAROISSES VIVANTES I AVRIL 2015

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EcLAIRAGE

Des «petites mains» indispensablescombien sont-elles ? Des milliers en Suisse romande, que l’on peut appeler les « petites mains » de l’Eglise. Non chiffrables, mais tellement utiles ! Sans elles, sans eux, les « bé-névoles aux 100 tâches », l’Eglise romande ne pourrait tout simplement pas fonctionner. Hommage à ces travailleuses et travailleurs de l’ombre qui œuvrent gratuitement.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Paroles de bénévolesSandra Décaillet, Renens: active en paroisse depuis plus de 10 ans, cette bénévole a occupé de multiples rôles d’animatrice et continue à le faire pour des retraites de groupes de confirmands ou d’ados engagés. « Je me suis lancée parce qu’il n’y avait per-sonne à un moment donné pour assurer le KT au groupe dans lequel se trouvait l’un de mes enfants », déclare Sandra, qui s’est for-mée en suivant le parcours Siloé et continue d’œuvrer avec la même motivation : « C’est formidable de pouvoir aiguiser la curiosité des enfants et des ados, leur montrer qu’ils ne sont pas seuls. Et mon engagement a aussi contribué à faire grandir ma propre foi, à découvrir un Dieu bien différent de celui dont on m’avait parlé lors de ma scolarité en Valais. »

Antonella Reggiani-La Faci, Les Montets : cette habitante de la Broye est engagée depuis une dizaine d’années. Elle a commencé par assurer le KT dans une classe à la demande d’un curé parce qu’il n’y avait personne et s’est vite retrouvée à cumuler les man-dats. Aujourd’hui, elle est catéchiste, membre du Conseil de paroisse, responsable des servants de messe et des lecteurs, membre du groupe de préparation au baptême, de l’éveil à la foi et vient de se former pour la nouvelle catéchèse à l’école enfantine. Elle a commencé à suivre le parcours Galilée. « Mon engagement a beaucoup contribué à faire grandir ma foi. Grâce aux enfants, j’ai fait ma formation continue car on ne peut être que vrai avec eux. Je grandis avec eux », confie-t-elle.

Paul Gullier, Genève : voilà un bénévole pour le moins atypique puisqu’il est l’un des (très) rares hommes à enseigner le caté-chisme. Après s’être lancé à la paroisse Saint-François, il poursuit aujourd’hui son parcours à la paroisse de la Sainte-Trinité. Le fait qu’il soit catéchiste au masculin n’a pas posé problème. « Au contraire, les garçons apprécient et cela montre que ce n’est pas une activité réservée aux femmes. En répondant aux questions des enfants, et spécialement à celles plus directes des garçons, on apprend qu’avoir la foi, ce n’est finalement pas si compliqué ! » déclare Paul.

Maïté Rouiller, Genève : cette paroissienne de Saint-Joseph apprécie tout particulièrement le mercredi après-midi. On peut la ren-contrer au fond de l’église, portant son badge « accueil ». Après avoir été longtemps catéchiste, elle aime aujourd’hui occuper ce rôle d’oreille attentive pour toute personne qui le souhaite. « Je me sens bien à cet endroit, confie-t-elle. J’ai l’impression que c’est mon église. Et j’aime aller vers les gens pour essayer de nouer un dialogue. »

Arlette Antony, Val-d’Illiez : lorsque le nouveau curé a demandé à cette fraîche retraitée, l’été dernier, si elle ne voulait pas devenir sacristine, elle a commencé par se montrer dubitative. « Demandez à l’Esprit Saint ! » lui suggéra le prêtre. Elle a dit oui ! Et ne le regrette surtout pas ! « Je suis contente d’avoir accepté. C’est tout cadeau ! C’est une activité enrichissante que j’ai apprise sur le tas. Et je vis ma foi avec plus d’enthousiasme. Comme si le feu avait repris », relate Arlette qui est présente à toutes les cérémonies (messes, sépultures, etc.).

Propos recueillis par Claude Jenny

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un exemple, une paroisse : plus de 200 bénévolesPrenons un exemple, celui de la paroisse de Renens. Un exemple représentatif ? Sans doute, dans la mesure où il concerne une paroisse qui grouille de vie et à la tête de laquelle son curé modérateur, l’abbé Thierry Schelling, cultive la pratique d’une large délégation et prône l’engagement optimal des laïcs bénévoles dans de nombreuses tâches pastorales. Dans cette communauté multilingue du Grand Lau-sanne, ce sont plus de 200 personnes qui s’impliquent régulièrement dans la vie paroissiale. Qu’y font-elles ?Enumération pour comprendre l’importance du rôle joué par ces auxiliaires deve-nus indispensables :

– une soixantaine de catéchistes ;– une trentaine de lectrices et lecteurs ;– deux douzaines de personnes composent les divers Conseils pastoraux ;– une vingtaine de visiteuses et d’aumônières vont à domicile et dans les EMS ;– une dizaine de chanteurs de la chorale animent les cérémonies de funérailles ;– une dizaine de personnes se consacrent aux « Dimanche Solidaires » ;– une dizaine d’animateurs entre 15 et 20 ans encadrent les enfants du KT italien ;– six fleuristes ornent les églises de la paroisse ;– six leaders laïcs sont les animateurs de plusieurs groupes de prière ; – quatre bénévoles fonctionnent comme « préparateurs » aux mariages et aux baptêmes ;– deux personnes se chargent du nettoyage de la grande église.

Et sans doute la liste est-elle encore incomplète…

Le chantre Jean Laconte fait chanter l’assis-tance à la basilique Notre-Dame à Neuchâtel.

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Florence Moia œuvre gracieusement à la décoration florale de l’église de la Sainte-Trinité à Genève.

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Le curé doit-il s’en mêler ?Recourir au service des bénévoles,

c’est bien, encore faut-il savoir les gé-rer ! Le curé doit-il s’en mêler ? « Il n’a pas vraiment le choix, il le faut ! » sou-ligne l’abbé Gérald, car « il faut fixer des règles, bien préciser le cahier des charges de chacun et ne pas se dérober lorsqu’un bénévole s’exprime de façon critique ». « Bien sûr, confirme l’abbé Thierry, pour tirer profit de ce réseau, il faut une équipe pastorale stable au sommet et une tête qui s’implique, qui écoute. Il faut aussi parfois accepter de se faire interpeller, car le bénévole a aussi ses envies qu’il faut écouter et gé-rer », ajoute le curé de Renens. « Je laisse les groupes fonctionner, mais je passe les voir, à tour de rôle, car il faut veiller à ce que les bénévoles ne se sentent pas abandonnés par le curé », commente de son côté l’abbé Vincent Lafargue, nou-veau curé-modérateur du val d’Hérens.

Combien sont-ils ?Combien de bénévoles œuvrent-ils

au sein de l’ensemble des secteurs et UP de Suisse romande ? Impossible de le sa-voir, les vicariats cantonaux ne tenant pas de registres des collaborateurs bé-névoles. Responsable de la communica-tion du vicariat de Genève, Guylaine An-tille avance le chiffre de 2000 personnes pour le bout du lac. Dans toutes les ré-gions, ce sont les dicastères de la caté-chèse et de la santé qui sont les grands « consommateurs » de bénévoles. Pour les seuls catéchistes, ils sont plus de 800 dans le canton de Vaud, selon Jean-Brice Willemin, chargé de communica-tion de l’Eglise catholique vaudoise, et environ 700 dans le canton de Fribourg, selon son homologue fribourgeoise Véronique Benz. Mais encore faut-il ne

prendre en compte que celles et ceux qui interviennent gratuitement, ou moyennant une modeste contribution et non un vrai salaire. La frontière est, il est vrai, parfois quelque peu floue.

La plupart des bénévoles se voient offrir la possibilité tantôt de suivre une for mation, spécifique, tantôt de pio-cher dans le paquet des formations pro-posées par chaque vicariat. A Fribourg, le « Parcours Galilée » est la formation de base qui est la plus largement pro-posée. En Valais, c’est la formation FAME, etc.

Si les bénévoles sont choyés d’une

manière ou d’une autre à l’occasion d’une soirée ou d’une sortie annuelle, le vicariat de Genève leur porte une at-tention particulière : « Nous organisons chaque année une vraie fête des béné-voles », explique Guylaine Antille.

« Une Eglise qui va vers les gens »Mais l’important est évidemment

ailleurs. Car au-delà du simple service, il y a tout l’effet bénéfique d’une telle démarche. « Dans l’esprit de l’Eglise que veut le pape François insiste l’abbé Gérald. Toutes les personnes qui vont, par exemple, apporter la communion à domicile ou accompagner les per-sonnes en fin de vie sont contraintes de se frotter aux blessures des autres.» Et puis, « une Eglise qui compte beau-coup de bénévoles est une Eglise qui va vers les gens, vers les périphéries, qui façonne une communauté qui se ras-semble davantage, qui partage plus ».

« Le bénévolat, c’est l’art de la gra-tuité du cœur, du geste et du temps », est-il joliment écrit en préambule du document « Bénévoles dans l’Eglise ca-tholique du canton de Fribourg ». Une sorte de charte qui fixe les modalités du bénévolat en Eglise. Un document qui pourrait exister ailleurs. Même si le geste est plus important que le papier, ce dernier peut attester du respect por-té à ce bataillon de « petites mains ».

Claude Jenny

« Les bénévoles ? Ils sont indispen-sables ! » Seul prêtre pour servir les 7500 catholiques d’une vallée – le val d’Illiez – avec seulement un auxiliaire à tiers-temps, le curé Gérald Voide est bien placé pour mesurer l’importance de ces « aideurs » aux multiples fonctions. Combien sont-ils ? Deux grosses cen-taines pour les quatre paroisses de la vallée. « Sans eux, il y a de multiples ser-vices que nous ne pourrions pas assu-mer ou beaucoup moins bien», estime l'abbé Gérald. Ses collègues d’autres communautés paroissiales ne disent pas le contraire. « C’est un formidable vivier », se réjouit l’abbé Thierry Schel-ling, dans un environnement tout diffé-rent, à la tête de l’UP multiculturelle de

Renens et environs et de ses 20 000 ca-tholiques (lire encadré « Un exemple »).

Aujourd’hui curé modérateur de l’UP Saint-Joseph à Genève, l’abbé Pas-cal Desthieux cite le bel exemple qu’il a vécu lorsqu’il était à la tête de l’UP Marguerite Bays, dans la Glâne fri-bourgeoise, et de sa grosse douzaine de paroisses. Le départ des religieuses installées dans l’une des paroisses – qui cumulaient moultes tâches – a obligé les laïcs à prendre le relais. « Ils l’ont fait spontanément, notamment en assurant les veillées de prière lors des décès. Leur exemple a été conta-gieux puisqu’il a été possible de mettre en place avec succès un réseau dans l’ensemble de l’UP. »

PAROISSES VIVANTES I AVRIL 201508 09PAROISSES VIVANTES I AVRIL 2015

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EcLAIRAGE

Des «petites mains» indispensablescombien sont-elles ? Des milliers en Suisse romande, que l’on peut appeler les « petites mains » de l’Eglise. Non chiffrables, mais tellement utiles ! Sans elles, sans eux, les « bé-névoles aux 100 tâches », l’Eglise romande ne pourrait tout simplement pas fonctionner. Hommage à ces travailleuses et travailleurs de l’ombre qui œuvrent gratuitement.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Paroles de bénévolesSandra Décaillet, Renens: active en paroisse depuis plus de 10 ans, cette bénévole a occupé de multiples rôles d’animatrice et continue à le faire pour des retraites de groupes de confirmands ou d’ados engagés. « Je me suis lancée parce qu’il n’y avait per-sonne à un moment donné pour assurer le KT au groupe dans lequel se trouvait l’un de mes enfants », déclare Sandra, qui s’est for-mée en suivant le parcours Siloé et continue d’œuvrer avec la même motivation : « C’est formidable de pouvoir aiguiser la curiosité des enfants et des ados, leur montrer qu’ils ne sont pas seuls. Et mon engagement a aussi contribué à faire grandir ma propre foi, à découvrir un Dieu bien différent de celui dont on m’avait parlé lors de ma scolarité en Valais. »

Antonella Reggiani-La Faci, Les Montets : cette habitante de la Broye est engagée depuis une dizaine d’années. Elle a commencé par assurer le KT dans une classe à la demande d’un curé parce qu’il n’y avait personne et s’est vite retrouvée à cumuler les man-dats. Aujourd’hui, elle est catéchiste, membre du Conseil de paroisse, responsable des servants de messe et des lecteurs, membre du groupe de préparation au baptême, de l’éveil à la foi et vient de se former pour la nouvelle catéchèse à l’école enfantine. Elle a commencé à suivre le parcours Galilée. « Mon engagement a beaucoup contribué à faire grandir ma foi. Grâce aux enfants, j’ai fait ma formation continue car on ne peut être que vrai avec eux. Je grandis avec eux », confie-t-elle.

Paul Gullier, Genève : voilà un bénévole pour le moins atypique puisqu’il est l’un des (très) rares hommes à enseigner le caté-chisme. Après s’être lancé à la paroisse Saint-François, il poursuit aujourd’hui son parcours à la paroisse de la Sainte-Trinité. Le fait qu’il soit catéchiste au masculin n’a pas posé problème. « Au contraire, les garçons apprécient et cela montre que ce n’est pas une activité réservée aux femmes. En répondant aux questions des enfants, et spécialement à celles plus directes des garçons, on apprend qu’avoir la foi, ce n’est finalement pas si compliqué ! » déclare Paul.

Maïté Rouiller, Genève : cette paroissienne de Saint-Joseph apprécie tout particulièrement le mercredi après-midi. On peut la ren-contrer au fond de l’église, portant son badge « accueil ». Après avoir été longtemps catéchiste, elle aime aujourd’hui occuper ce rôle d’oreille attentive pour toute personne qui le souhaite. « Je me sens bien à cet endroit, confie-t-elle. J’ai l’impression que c’est mon église. Et j’aime aller vers les gens pour essayer de nouer un dialogue. »

Arlette Antony, Val-d’Illiez : lorsque le nouveau curé a demandé à cette fraîche retraitée, l’été dernier, si elle ne voulait pas devenir sacristine, elle a commencé par se montrer dubitative. « Demandez à l’Esprit Saint ! » lui suggéra le prêtre. Elle a dit oui ! Et ne le regrette surtout pas ! « Je suis contente d’avoir accepté. C’est tout cadeau ! C’est une activité enrichissante que j’ai apprise sur le tas. Et je vis ma foi avec plus d’enthousiasme. Comme si le feu avait repris », relate Arlette qui est présente à toutes les cérémonies (messes, sépultures, etc.).

Propos recueillis par Claude Jenny

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un exemple, une paroisse : plus de 200 bénévolesPrenons un exemple, celui de la paroisse de Renens. Un exemple représentatif ? Sans doute, dans la mesure où il concerne une paroisse qui grouille de vie et à la tête de laquelle son curé modérateur, l’abbé Thierry Schelling, cultive la pratique d’une large délégation et prône l’engagement optimal des laïcs bénévoles dans de nombreuses tâches pastorales. Dans cette communauté multilingue du Grand Lau-sanne, ce sont plus de 200 personnes qui s’impliquent régulièrement dans la vie paroissiale. Qu’y font-elles ?Enumération pour comprendre l’importance du rôle joué par ces auxiliaires deve-nus indispensables :

– une soixantaine de catéchistes ;– une trentaine de lectrices et lecteurs ;– deux douzaines de personnes composent les divers Conseils pastoraux ;– une vingtaine de visiteuses et d’aumônières vont à domicile et dans les EMS ;– une dizaine de chanteurs de la chorale animent les cérémonies de funérailles ;– une dizaine de personnes se consacrent aux « Dimanche Solidaires » ;– une dizaine d’animateurs entre 15 et 20 ans encadrent les enfants du KT italien ;– six fleuristes ornent les églises de la paroisse ;– six leaders laïcs sont les animateurs de plusieurs groupes de prière ; – quatre bénévoles fonctionnent comme « préparateurs » aux mariages et aux baptêmes ;– deux personnes se chargent du nettoyage de la grande église.

Et sans doute la liste est-elle encore incomplète…

Le chantre Jean Laconte fait chanter l’assis-tance à la basilique Notre-Dame à Neuchâtel.

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Florence Moia œuvre gracieusement à la décoration florale de l’église de la Sainte-Trinité à Genève.

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TéMOIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Abbé Michel cuany : « Engagement de foi et attachement communautaire»

Existe-t-il beaucoup de bénévoles dans les paroisses dont vous êtes répondant ?

D’après les derniers calculs, plus de 240 bénévoles s’engagent au sein de la paroisse du Landeron, et un peu moins de 120 dans celle de Cressier-Cornaux. Parfois, ils cumulent plusieurs fonctions, de sorte qu’il convient de relativiser les chiffres simplement additionnés.

Dans quels domaines ces bénévoles sont-ils actifs ?

On compte les lecteurs, les caté-chistes, les servants de messe, les membres du Conseil pastoral et de la chorale, les personnes chargées de la quête, les animateurs auprès des retrai-tés, la pastorale de la santé, les respon-sables de la confirmation, les personnes qui distribuent le courrier de porte-à-porte et les équipes liturgiques, sans ou-blier les membres de chaque Conseil de paroisse. Je pense aussi aux groupes des nettoyeuses et aux personnes qui entre-tiennent le verger de la cure au Landeron.

Nombreux sont ceux qui s’engagent pour la Fête-Dieu, la brocante et la ker-messe. A Cressier, la Fête du vin nouveau et la Saint-Martin mobilisent nombre de bénévoles.

Les sacristains sont bénévoles ; lors de funérailles, ils reçoivent tout au plus 50 francs inclus dans la facture que les pompes funèbres établissent à l’inten-tion de la famille endeuillée. Les seules personnes rémunérées sont l’organiste, la directrice du chœur mixte et la secré-taire interparoissiale.

Qu’est-ce qui vous frappe dans l’engage-ment de ces bénévoles ?

A Cressier, par exemple, les groupes de nettoyeuses rassemblent 34 dames au total, toutes pleines de bonne volonté ; pour autant, elles ne participent pas assi-dûment à la liturgie. Au Landeron, je ren-contre certaines personnes seulement lors de la brocante ou de la kermesse. Même si quelques-unes d’entre elles ne pratiquent guère, elles désirent rendre

service. La foi les habite toutes et leurs engagements très variés en témoignent. Elles sont conscientes que nos paroisses ont besoin du bénévolat. A notre époque, le syndicalisme, la politique et la religion ne font guère recette. L’appartenance communautaire n’a néanmoins pas dis-paru.

Ce sont des gens de la classe moyenne qui offrent le plus facilement de leur temps. Quelques jeunes s’engagent, mais la majorité sont des retraités. Les fidèles rendent plus volontiers des services ponctuels. Parmi eux figurent même des réformés dont le couple est mixte. Le dé-vouement exemplaire des bénévoles me touche. Ils donnent gratuitement.

Comment percevez-vous l’engagement de ces bénévoles ?

Encore une fois, il est essentiel. Si les bénévoles disparaissaient, la com-munauté éclaterait, imploserait. Par exemple, s’il n’y avait plus de sacris-tain, je devrais me rendre à l’église trois quarts d’heure avant la messe pour tout préparer. Et que dire des gens qui entretiennent laborieusement les abords de la chapelle de Combes au Landeron ? Ils amènent leurs propres machines, car la paroisse n’en possède pas, et travaillent des heures durant dans une ambiance très fraternelle. A la liste s’ajoutent de jeunes retraités qui se retrouvent, surtout au home Saint-Joseph, pour aller chercher les résidents dans leurs chambres afin qu’ils puissent se rendre à la chapelle de l’établisse-ment. Ils rassemblent, chaque semaine, une trentaine de pensionnaires pour la célébration de l’eucharistie.

Les personnes acceptent-elles facile-ment de s’engager ?

Ici comme ailleurs, la pratique reli-gieuse a diminué. Il est de plus en plus difficile de recruter des gens qui s’inves-tissent. Si possible, nous faisons appel aux grands-mamans, car elles sont plus disponibles. Non sans peine, nous solli-

citons de nouveaux servants de messe. Peut-être plus que les autres, les caté-chistes se montrent serviables, mais la pénurie se fait sentir.

Propos recueillis par Véronique Benz

« Sans les bénévoles, les paroisses ne pourraient pas tourner. Leur engagement est essentiel à la vie de nos communautés », constate l’abbé Michel cuany. curé modérateur de l’unité pastorale de Neuchâtel-Est, il s’occupe principalement des paroisses de cressier-cornaux et du Landeron. Rencontre avec un prêtre heureux de collaborer avec des bénévoles.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

DR

Biographie express. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1947 : naissance à Portalban (FR)

A effectué un apprentissage d’em-ployé de commerce suivi d’un stage durant 3 ans en Suisse alémanique, puis a travaillé comme gestionnaire de sinistres à Neuchâtel

1996 : entrée au séminaire diocésain de Lausanne, Genève et Fribourg

16 juin 2002 : ordination sacerdotaleSuccessivement en ministère à Bel-faux, Villars-sur-Glâne et simultané-ment à Cressier et au Landeron

Depuis janvier 2012, il est curé modérateur de l’Unité pastorale de Neuchâtel-Est qui comprend quatre paroisses dont tout le Val-de-Ruz


Les « pauvres du Seigneur » (Sophonie 2, 3)

c’ est toujours aux humbles, aux personnes persécutées, aux

gens en retrait, que le Dieu des Ecritures s’intéresse en premier. Car ils ont, par leur dépouillement, leur dénuement et leur discrétion, comme une prédisposi-tion à s’abandonner à la vo lonté divine et à accueillir l’action de l’Esprit.

Les « anawim » Dans l’Ancien Testament, les « pau -

vres du Seigneur » (en hébreu les anawim, les indigents, les opprimés) constituent comme une catégorie por-teuse de l’espérance de tout le peuple et de l’ensemble de l’humanité. « Cher-chez le Seigneur, vous tous les humbles de la terre qui accomplissez ses com-mandements. Cherchez la justice, cher-chez l’humilité. » (Sophonie 2, 3)

Pour eux, les prophètes s’engagent en dénonçant l’exploitation dont ils sont victimes de la part des notables (Amos 2, 6-7). La Loi les protège en interdisant de percevoir sur leur dos des intérêts lors de prêts d’argent, et

en exigeant que leur soit rendu le man-teau retenu en gage, avant le coucher du soleil, pour qu’ils ne meurent de froid (Exode 22, 20-26).

Ils forment un petit reste de fidèles qui « portent la parole » au nom de tout Israël et sur la foi desquels le Seigneur table pour continuer d’entretenir son Alliance. C’est à eux, les pauvres de cœur, que le Messie sera envoyé annoncer la Bonne Nouvelle de la li-bération pour tous les hommes (Isaïe 61, 1, repris par Jésus dans son discours inaugural à la synagogue de Nazareth – Luc 4, 18-19). Le « Christ », l’Oint pro-mis, s’identifie aux humbles et aux doux (Zacharie 9, 9), il est lui-même le Serviteur souffrant et molesté qui prend sur lui les blessures et les fautes de la multitude (Isaïe 53, 4).

Une option préférentielleAussi l’exhortation La joie de l’Evan-

gile du pape François rappelle-t-elle avec vigueur la place de choix que les « gens de l’ombre » occupent dans le

cœur de Dieu, et son option préfé-rentielle pour les pauvres qui est une véritable catégorie théologique. Une Eglise pauvre avec les pauvres, voilà ce que souhaite le pontife argentin, car ils ont beaucoup à nous enseigner ; nous sommes invités à prêter nos voix à leur cause et à être attentifs à leur culture, y compris leur ouverture particulière à la foi (Evangelii gaudium, no 197-201).

François-Xavier Amherdt

LE SENS DES MOTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adorer

Véronique Benz

Adorer du latin adorare Adorer signifie adresser des paroles de vénération, des prières, implorer la faveur des dieux, rendre un culte à quelqu’un, témoigner son respect, vénérer, aduler.Rendre honneur à un supérieur en se prosternant devant lui. Aimer avec passion ou au plus haut point.

Adoration eucharistique

Les chrétiens adorent le Christ présent

dans l’eucharistie. L’adoration eucharis-

tique se répand, pendant la messe, lors de

l’élévation, qui se généralise en Occident

pendant le XIIIe siècle, mais aussi lors de

prières devant le Saint Sacrement. Le Jeudi

saint, les paroisses proposent souvent un

temps ou une nuit d’adoration devant le

Saint Sacrement.

Adoration perpétuelleC’est une pratique ca-tholique qui consiste à prier jour et nuit, tous les jours de l’année, devant le Saint Sacre-ment exposé dans une église.

Adoration du latin ad-orem (à sa bouche) Il s’agit à l’origine d’un geste respectueux qui consiste à porter la main à sa bouche pour ne pas mêler son souffle à celui d’un supérieur.Cette étymologie rend compte de l’attitude de respect et d’amour du chrétien priant Dieu, comme le seul Dieu dont tout dépend. L’adoration n’est due qu’au Divin, à l’exemple de l’adoration de l’Enfant Jésus par les bergers dans la crèche de Bethléem, ou celle des mages lors de la fête de l’Epiphanie.

Adorateurs et adoratricesDes personnes se relaient jour et nuit dans l’église des Cordeliers à Fribourg pour prier devant le Saint Sacrement. Un adorateur peut également être un amoureux empressé.Adorable

Une personne digne

d’être aimée passion-

nément. Cette fille

est adorable, elle est

aimable, gracieuse et

délicieuse. On emploie

également le terme

adorable par exagéra-

tion ironique : une can-

deur adorable.

DR

Jésus dans son discours à la synagogue de Na-zareth s’identifie aux humbles. Plafond peint à l’église de Zillis (Grison).

cE Qu'EN DIT LA BIBLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORALE SAINTE-cLAIRE I JuILLET-AOûT-SEPTEMBRE 201510. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

fAMILLES AcTu@LITé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Alex et Maud Lauriot PrévostAlex et Maud Lauriot Prévost exercent un ministère d’évangélisation et de formation sur les thèmes liés à la sexualité, au mariage, à l’amour. Leur convic-tion : l’amour en crescendo, c’est possible !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quelle est l’aspiration pro-fonde de l’homme et de la femme dans l’amour ?

Une très grande majo-rité aspire à un amour conjugal fort, stable et fidèle, qui permette de voir

grandir enfants puis petits-enfants. Selon les plus récentes enquêtes, c’est «le» projet de vie le plus important pour nos contemporains.

Mais une telle aspiration est-elle vraiment réaliste ?C’est la « loi du cœur » de l’Homme, à laquelle on ne

peut se soustraire sans renier une part de notre humanité : notre cœur est fait pour aimer et être aimé, pour se donner jusqu’au « une seule chair » du couple originel béni par Dieu. Or les faits nous montrent à quel point c’est difficile.

Mais alors, qu’est-ce qu’apporte le mariage chrétien pour réussir sa vie conjugale ?

Dans le sacrement du mariage, les époux s’engagent de-vant Dieu à aimer et se donner sans « billet de retour » : cet engagement est essentiel. Cepen dant un minimum de luci-dité permet de se rendre compte à quel point c’est irréaliste ! Etre amoureux, brûler de passion quelques mois est naturel, mais s’inscrire ensemble dans la durée de l’amour, c’est tout autre chose...

C’est pourquoi, Dieu est essentiel afin que l’Amour soit le plus fort : comme le dit Jésus (Mt 19, 6-12), seul le «don» de Dieu peut accomplir ce qui est impossible à l’homme. Ce don, c’est l’œuvre du Christ, mort et ressuscité pour nous, qui petit à petit nous rend capables d’aimer l’autre jusqu’au bout ! C’est ce qui se produit lors du sacrement du mariage, par l’action de l’Esprit Saint : cette grâce reçue au jour le jour nous permet de conjuguer amour et toujours malgré nos limites et les épreuves rencontrées.

N’est-ce pas là une grande Espérance ?C’est la Bonne Nouvelle du mariage, illustrée par le récit

des noces de Cana (Jn 2) : lorsque le vin de l’amour-passion vient à tarir, Dieu peut faire jaillir un vin généreux, bien meil-leur que celui du jour des noces ! En ce monde, après avoir savouré le vin nouveau des débuts, l’amour est en decres-cendo, et tôt ou tard, « il n’y a plus de vin » comme à Cana. Le Christ inverse tout : le bon vin de l’amour conjugal peut gagner en qualité et intensité au fil des années, le meilleur vin est toujours à venir ! Combien de couples envieraient aux chrétiens ce trésor. Or ce trésor est accessible à tous, il est gratuit… et rapporte gros !

Propos recueillis par Bertrand Georges

Alex et Maud Lauriot Prévosthttp://www.evangilepourlecouple.fr/

Jean-Luc Wermeille

Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Ge-nève et Fribourg a nommé un nouveau vicaire épiscopal pour l’ensemble du diocèse chargé « de l’appel, des vocations et de la formation des sémi-naristes ». Ce nouveau poste supérieur sera occu-pé dès le 1er septembre par l’abbé Nicolas Glasson, 42 ans, supérieur du séminaire diocésain et vicaire

épiscopal pour la partie alémanique du canton de Fribourg. Ce dernier poste sera assumé à titre inté-rimaire par Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire.

• Genève : un évêque en âge de retraiteMgr Pierre Farine a été fêté le 31 mai dernier par la communauté catholique de Genève à l’occa-sion de son 75e anniversaire. Ayant demandé à être déchargé de sa fonction d’évêque auxi-liaire en charge de l’Eglise catholique de Ge-nève, il ne quittera toutefois pas tout de suite le

vicariat de la Rue des Granges. L’évêque du diocèse lui a en effet demandé de rester à son poste encore quelques mois, le temps d’organiser son remplace-ment en concertation avec le pape François.

• Abbaye de Saint-Maurice : un nouvel abbé territorialLe pape François a entériné la proposition des chanoines de l’Abbaye de Saint-Maurice et nommé le chanoine Jean Scarcella comme nouvel abbé territorial de Saint-Maurice d’Agaune. Jusqu’ici prieur et vicaire général de l’Abbaye de Saint-Maurice, le nouvel abbé succède à Mgr Jo-seph Roduit qui a donné sa démission pour raison d’âge, en décembre dernier. Le chanoine Scarcella, 95e abbé de l’Abbaye de Saint-Maurice, recevra la bénédiction abbatiale le 1er août prochain. Il rem-placera Mgr Roduit au sein de la Conférence des évêques suisses, les abbés territoriaux de Saint-Maurice et d’Einsiedeln en étant membres de droit.

• Eglise vaudoise : un nouveau vicaire épiscopalL’abbé Christophe Godel sera le nouveau vi-caire épiscopal de l’Eglise catholique vaudoise. Agé de 45 ans, il a été nommé à ce poste par Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lau-sanne, Genève et Fribourg, pour succéder dès le 1er septembre prochain à l’abbé Marc Donzé, en poste depuis 2012, et qui a fait valoir son droit à la retraite. L’abbé Godel est actuellement curé modérateur de l’Unité pastorale du Gros-de-Vaud et a été précédemment curé modérateur de l’UP de Vallorbe et de la Vallée de Joux.

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Trois nominationset un départ en Romandie

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• Diocèse de Lausanne, Genève et fribourg : un nouveau vicaire épiscopal

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Claude Jenny


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LE POINT DE VuE HISTORIQuE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quand œuvrer pour la paroisse faisait de vous une personnalité

Avant Vatican II, le spirituel était essentiellement l’affaire des

prêtres. Les laïcs s’occupaient princi-palement de questions temporelles et ils étaient déjà très actifs en paroisse. Les temps ont bien changé. Les fonc-tions de chantre ou de directeur de la chorale revenaient souvent de droit à l’instituteur. Un bedeau remettait à l’ordre les enfants et les jeunes assis dans les premiers bancs et séparés en fonction de leur sexe, les filles à gauche et les garçons à droite.

Conseillers de fabriquePour veiller à l’entretien des bâti-

ments ou des terres de la paroisse, le curé s’entourait de fabriciens, bien souvent issus du Conseil communal. Il faisait élire un président de paroisse généralement choisi parmi les nota-

bilités locales. Les rôles du sacristain, des enfants de chœur ou de l’organiste ont un peu moins évolué, en dépit de changements importants au niveau de la liturgie.

Religieuses et religieuxPlutôt masculines, les fonctions pa-

roissiales se féminisaient néanmoins dès qu’il s’agissait de s’occuper des vieillards et des malades. Des congré-gations de sœurs garde-malades se consacraient aux soins, souvent dis-pensés à domicile. Des religieuses et des religieux étaient également char-gés de tenir une partie des écoles, no-tamment les classes enfantines.

Mères et fillesLes mères de famille n’avaient

pas le droit de faire partie de la cho-

rale bien que le chœur d’hommes se doublât parfois d’un chœur de demoi-selles… Quant aux fillettes, il leur était alors impossible d’occuper la fonction de servant de messe, chasse gardée des garçons !

Bideau, Marilley, SecrétanDe nos jours encore, certains noms

de famille suisses conservent la trace d’anciennes charges exercées dans les paroisses de jadis. Si les Secrétan, Siegrist, Sigrist, Kuster et Kirchner des-cendent probablement d’un sacristain, les Bedaux, Bidaux, Bideau sont issus d’un bedeau ou d’un soldat armé d’un bâton. Quant aux Marilley et Mariller, ils ont certainement eu un ancêtre qui était marguillier, un synoyme de fabri-cien.

Jean-Luc Wermeille


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uNITé PASTORALE

Les grands jeunes en marcheEn octobre dernier, vous avez pu

lire un article invitant les grands jeunes de notre UP à s’aventurer sur les che-mins de la Crète l’année suivante. Treize jeunes se sont inscrits et s’en iront sur les pas de saint Paul, cet automne, du 18 au 28 octobre. Il s’agit de :– Florence et Véronique Boschung et

Julien Lauber de Treyvaux ;– Guillaume Déglise, Margot Demierre,

Jérémy Pasquier et Amandine Von-lanthen d’Arconciel ;

– Florian Reynaud d’Ependes ;– Auxane Dubosson et Benjamin Risse

du Mouret ;– Adrien Bugnon, Mélanie Carrel et

Anne-Marie Nell de Marly.

Ils seront accompagnés par le trio Jean-Marc Wild, Gérard Demierre et Lu-cette Sahli. Ils chemineront ensemble, habités par le proverbe touareg : « Le touriste part pour visiter ; le pèlerin, pour se laisser visiter. »

Pour financer leur projet, les jeu nes confectionneront des tresses, samedi 5 septembre, qu’ils vendront à la sor-tie des messes dominicales d’Arcon-ciel et de Marly (Sts-Pierre-et-Paul), et vous invitent à un souper de soutien le samedi 19 septembre 2015, à la grande salle de Marly-Cité. Accueil dès

19h avec un apéro. Menu avec entrée grecque et buffet de desserts. Apéro, eau et café compris dans le prix du re-pas : Fr. 40.– / adulte, Fr. 25.– / étudiant,

Fr. 15.– / enfant. Inscription chez Lu-cette Sahli (079 795 09 04).

Merci d’avance de votre participa-tion et de votre soutien.

Les futurs pélerins de Crète : manquent sur la photo Florence et Véronique Boschung, Benjamin Risse et Lucette Sahli.

Du 8 au 12 juillet 2015, Théomania, le festival orga-nisé par des jeunes et pour des jeunes, se déroulera à Vérolliez (St-Maurice). Au programme : activités sportives et théâtrales, cérémonies, forums philoso-phiques ! A partir de 16 ans.

Infos : www.formulejeunes.ch ou chez Lucette Sahli ( 079 795 09 04).

Messe de repriseComme en chaque début d’année pastorale, nous vi-

vrons la messe de reprise, dimanche 13 septembre 2015, à 10h, à Ependes. C’est aussi une occasion pour les béné-voles de notre Unité pastorale de renouveler leur enga-gement. Venez nombreux unir votre prière pour l’UP Ste-Claire avec celle de l’Eglise entière.

Résultats de l’Action de carême dans notre uP

La somme totale des quêtes, soupes, pâtes et ventes de roses en faveur de l’Action de Carême dans notre UP donne le beau ré-sultat de Fr. 20'981.50 versés à l’Action de Carême !

Au nom de tous ceux qui en bénéficieront, un grand MERCI pour votre générosité et votre soutien.

LS


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VIE DES PAROISSES TREyVAuX / ESSERT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Agenda. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’Union des Dames tiendra son assemblée annuelle vendredi 25 sep-tembre 2015, à 20h, à la Croix-Blanche à Treyvaux.

Martine Hayoz, présidente

AnniversairesSimone Waeber est née le 7 août 1926. Elle réside à la Route de la Gruyère 174, au Pratzey.

Robert Sciboz est né le 10 septembre 1926. Il ha-bite au Chemin de Vers-St-Pierre 55.

Ces deux personnes entrent donc dans leur nonantième année. Tous les deux vivent encore dans leur foyer, entourés de l’affection de leur fa-mille. Paroisses Vivantes leur souhaite de belles années encore, dans le bonheur, la sérénité et en bonne santé.

CS

ATD-Quart-Monde : fête de l’été

Vous êtes tous cordialement invi-tés, dimanche 5 juillet 2015, à La Crau-sa, pour la fête de l’été et d'Agir Tous pour la Dignité, comme le dit le slogan ATD.

Cette fête est d’abord une ren-contre riche de toutes nos diffé-rences. Elle rassemble des membres de l’association de différentes régions de Suisse. C’est une journée où cha-cun est invité à venir avec des amis. En tant qu’habitants du village, vous y êtes naturellement les bienvenus. Cette fête peut être une occasion de mieux connaître l’action de notre association durant l’année, en ren-contrant des personnes qui pourront vous parler très simplement de nos activités. Mais c’est d’abord une fête ! Chacun peut prendre le temps de regarder, de se parler, les activités se déroulent en plein air : jeux, ateliers créatifs…

La fête commence à 10h et se ter-mine à 17h. Nous vous demandons de

nous prévenir par téléphone seule-ment si vous souhaitez participer au dîner en plein air (contribution libre aux frais). : 026 413 11 66.

P.-S. : la maison se trouve sur le che-min de La Crausa 3, en montant par la route qui traverse l’usine Favorol-Papaux.

Didier Robert

Assomption à Vers-St-Pierre

Samedi 15 août 2015, à 10h30, messe de l’Assomption, chantée par le Chœur mixte paroissial. A l’issue de l’office, tradition bien établie maintenant, apéritif offert par la pa-roisse et vente de pains, cuits au feu de bois. Possibilité de pique-niquer et faire des grillades. Rendez-vous donc à tous pour une journée convi-viale.

Philippe Bosson

Quand le soleil s’invite à la fête.

Messes à la chapelle de Pratzey

Durant l’été, les mercredis 8 et 22 juillet, 5 et 19 août et mercredi 9 septembre, une messe sera célé-brée à 19h30.

Patronale Sainte-Anne, Essert

Dimanche 26 juillet 2015, à 10h30, nous nous retrouverons à la chapelle d'Essert pour célébrer sainte Anne.

A l'issue de la messe, pour mar-quer la fin des travaux de rénovation et remercier la commune de Le Mou-ret pour son initiative, le Conseil de Paroisse vous invite à partager le verre de l'amitié.

Depuis cette année, en plus des nombreux baptêmes, la chapelle accueillera quatre messes domini-cales, une à chaque saison.

Le conseil de paroisse

Atelier de plein air, en 2013


VIE DES PAROISSES ARcONcIEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pensées d’un grand-pèreNoël Philipona fêtera ses 90 ans le 6 septembre 2015. Au lieu du récit biographique, il a préféré livrer quelques pensées en patois, cette langue qui lui est si chère.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Moujiron dè pére gran

Lé 90 an. Li moujo kotyè kou : konprénio pâ ke lè tse-min chon pye gran tyè dèvan ; na pitita montâlye mè rounyè dza le chohyo ; lé prou chovin montâ lè jègrâ dou pê dou, ora chu obedyi d’inpyèlyi la baranye ; por arouvâ a tin mè fo modâ pye vuto e chovin tavalâ por kore apri le tin ; mè bêrihyo chè tràbion kan yêjo la gajèta ; ou rèlodzo lè j’ârè chon pâ mè ache grôchè ; on vo fâ di j’âlyon pènâbio a betâ ; cheré prou pye cho-lido è chin lè rematithe ; me chintré ache vi tyè on dzouno luron.

Le vo dio a l’orolye, l’in-tindo kotyè kou : « Tâ 90 an ? On tè lè bayê pâ ! ». « Che te lè balyè pâ, balye mè otyè d’ôtro ». Tyè voli-vo to pâchè, lè moudè, le patè. Lé j’an korchon pye rido, la mèmoire chè chôvè. I chyê rin dè chè pyindre, fô vivre avui chon tin.

Noël Philipona

Pensées d’un grand-père

J’ai 90 ans et je me fais quelque-fois ces réflexions : je ne comprends pas que les chemins sont plus longs qu’autrefois ; une petite pente me coupe déjà le souffle ; j’ai souvent gravi les escaliers deux par deux, aujourd’hui je suis obligé d’utiliser la rampe; pour arriver à temps il me faut partir plus tôt et souvent cavaler pour courir après le temps ; mes lunettes se troublent quand je lis la gazette ; sur l’horloge les aiguilles des heures ne sont plus assez grandes ; on vous fait des ha-bits pénibles à enfiler ; je serais bien plus solide sans ces rhumatismes ; je me sentirais aussi agile qu’un jeune luron.

Je vous le dis à l’oreille, j’entends quelquefois l’expression : « Tu as 90 ans ? On ne te les donne pas. » « Si tu ne me les donnes pas, donne-moi quelque chose d’autre. » Que vou-

lez-vous, tout passe, les modes, le patois. Les années filent plus rapidement, la mémoire s’enfuit. Il ne sert à rien de se plaindre, il faut vivre avec son temps.

Un aïeul plein d’humour et de sagesse

Trois jeunes médaillées Le chœur mixte Harmonie aura la grande joie de fêter trois de ses fi-dèles chanteuses dimanche 20 sep-tembre prochain. En effet, Jeanine Thiémard, Juliette Eltschinger et Betty Ding recevront la médaille Bene merenti pour 41 et 40 ans de chant.

Même après toutes ces années, le plaisir de chanter reste intact. Et rien ne peut altérer leur bonne humeur ! Preuve en est leur sourire malgré la pluie qui a accompagné la dernière sortie du chœur en Ba-vière…

Les chanteuses et les chanteurs de l’Harmonie adressent leurs vives félicitations à Juliette, Jeanine et Betty et se réjouissent de partager ces moments avec elles.

Claudine Bulliard Buntschu, présidente

De gauche à droite : Juliette, Jeanine et Betty


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VIE DES PAROISSES EPENDES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Messe de l’Assomption, à la croix du Bois d’Amont

La célébration de l’eucharistie aura lieu en plein air, à la Croix du Bois d’Amont, samedi 15 août 2015, à 10h30. La cérémonie sera suivie d’un apéritif offert par la paroisse et d’un pique-nique tiré du sac avec possibilité de grillades sur le feu qui sera préparé. En cas de mauvais temps, la messe sera célébrée à l’église d’Ependes.

AMS

Après le recueillement, joyeux instants d’un pique-nique.

Jubilé sacerdotal de Robert Niêm

Notre curé in solidum, l’abbé Robert Niêm a été nommé prêtre le 20 août 1975 à l’abbaye d’Hauterive. C’est au sein de l’UP Ste-Claire où il exerce son ministère depuis 3 ans déjà avec joie, foi et espérance qu’il fêtera donc prochainement ses 40 années de sacerdoce.

Dimanche 23 août 2015, à 10h30, à Ependes, il célèbrera son jubilé lors d’une messe chantée par les chorales des trois paroisses dont il a la répon-

dance : Bonnefontaine, Ependes et Treyvaux-Essert.

L’abbé Robert invite cordialement ses paroissiens à partager un apéritif qui sera servi après la messe d’action de grâce.

Les Conseils de paroisse, de com-munauté ainsi que l’Equipe pastorale s’associent à tous les paroissiens pour le féliciter à l’occasion de ce jubilé et lui souhaiter une belle fête !

Murielle Sturny

Messe à Senèdes en l’honneur de saint Gorgon

La messe chantée par le chœur mixte en l’honneur de saint Gorgon, patron de la chapelle de Senèdes, aura lieu vendredi 11 septembre 2015, à 19h30.

AMS

Noces d’orL’année 1965 s’est

révélée propice aux mariages puisque, selon les bulletins paroissiaux de l’époque, 18 couples se sont engagés à unir leur destin. A ce jour, les départs de la paroisse ou les décès ont quelque peu décimé cette statis-tique. Fort heureusement, nous avons le plaisir de compter encore six couples qui sont parvenus à célébrer « cinquante ans de vie com-mune » :

● André et Gilberte (Poupette) Schornoz, le 19 avril● Ernest (Néton) et Marie-Louise Cotting, le 24 avril● Jean-Paul et Henriette Bongard, le 7 juin● Marcel et Adrienne Schornoz, le 7 juin● André et Monique Schafer, le 18 sep tembre● Tharcisse et Yvette Cotting, le 25 septembre

Nous leur souhaitons de mainte-nir, longtemps encore, le lien solide qui les unit et leur adressons nos chaleureuses félicitations pour ce magnifique jubilé.

Ch. Horner


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VIE DES PAROISSES BONNEfONTAINE

Le Tout Autre m’ouvre aux autrescette édition est consacrée aux personnes œuvrant dans l’ombre pour le bien de nos com-munautés paroissiales. c’est l’occasion d’aller à la rencontre de Jeanne-Marie Marty qui se dévoue, année après année, auprès des personnes seules et malades. Heureuse retraitée qui m’accueille avec le sourire.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Comment est venue cette envie d’ai-der les autres ?

Pendant onze ans, j’ai été respon-sable du mouvement des aînés de Bon-nefontaine. J’aimais bien le contact et j’écoutais très volontiers les gens. Comme le veut la tradition, arrivée à la retraite, j’ai quitté ce poste. Ma belle-fille, Françoise, m’a alors demandé si j’étais d’accord de rendre visite aux malades de notre paroisse. Comme j’étais auxiliaire de communion, cela me permettait de l’apporter à domicile pour les personnes qui le souhaitent. Etant veuve, c’était aussi pour moi un moyen de ne pas me sentir seule.

Qui allez-vous trouver et pourquoi ?Surtout les personnes qui ont peu

de mobilité, peu ou pas de famille ou qui sont hospitalisées. Suite à un évé-nement, leur vie a changé. J’apprends leur situation et je leur téléphone pour annoncer ma présence. Elles reçoivent peu de visites et sont heu-reuses lorsque je vais les trouver à l’hôpital ou à la maison. J’apporte du réconfort, de l’écoute, du plaisir et de la compagnie durant un après-midi au-tour d’un thé et de biscuits. J’essaie de les rencontrer régulièrement durant l’année. Si je ne peux pas me déplacer, alors je leur téléphone. Le slogan de notre UP « le Tout Autre m’ouvre aux autres » s’adapte bien à ma mission. Le sourire, le merci et la joie que je peux lire sur les visages que je rencontre en sont la preuve. J’accomplis cette tâche avec plaisir car je reçois autant que je

donne. Ces moments de partage sont un brin de bonheur qui fait du bien aux gens que je visite.

Jeanne-Marie Marty chante dans notre chœur mixte, elle est aussi enga-gée dans le groupe qui met en place la

crèche de Noël et dans celui qui s’oc-cupe de la décoration des autels de la Fête-Dieu. Au nom de tous les parois-siens, nous lui disons merci de tout cœur pour son précieux dévouement.

Propos recueillis par PB

chœur mixte de BonnefontaineNotre chœur mixte va terminer sa saison 2014-2015 par son traditionnel rallye dimanche 6 septembre 2015. La reprise des activités automnales aura lieu le 9 septembre par l’assemblée. La répétition hebdomadaire recommen-cera le mercredi suivant à 20h15 dans la salle sous l’école de Bonnefontaine. Toute personne aimant le chant et motivée peut prendre contact avec le président pour s’inscrire et ainsi participer à l’agrémentation de notre vie paroissiale.

PB


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VIE DES PAROISSES PRAROMAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

AMEDA : une longue aventure en Albanie…

Nouvel horizon pour les enfants défavorisés.

AMEDA (Association Multidisci-plinaire pour l’Enfance en Difficulté en Albanie) est à but non lucratif ; son objectif est de contribuer à l’amélio-ration de la qualité de vie des per-sonnes en difficulté quand elles ne bénéficient pas encore du soutien des pouvoirs publics albanais. L’Associa-tion propose des aides tant à des per-sonnes en situation de handicap qu’à leurs familles ou à des professionnels travaillant auprès d’elles. Les activités de l’AMEDA reposent sur une étroite collaboration des professionnels de l’éducation spécialisée suisses et alba-nais. Ses actions ont pour but de :

● mettre à disposition des ressources financières, matérielles et/ou hu-maines. Il s’agit de biens de première nécessité : alimentation, médica-ments ou matériaux de construc-tion. Mais l’AMEDA organise aussi des fêtes ou des vacances, adapte des moyens auxiliaires, prépare du matériel pédagogique et des vête-ments, offre des conseils ou un ac-compagnement éducatif.

● soutenir et sensibiliser l’environne-ment social par des animations dans des écoles et des centres spécialisés, des publications, des jeux, des livres, du matériel scolaire, un « Ludobus », des camps.

● organiser des formations à l’inten-tion des parents et des profession-nels du domaine de la pédagogie

spécialisée et fournir aux partici-pants le matériel pédagogique et la documentation.

● promouvoir la découverte du pays et développer les réseaux…

Les actions de l’AMEDA sont à la taille de ses modestes moyens.

Mais, elles permettent aux personnes concernées d'entrevoir un nouvel horizon grâce aux cotisations de ses membres, aux dons et à l’engagement des bénévoles en Suisse ou en Albanie. Site : http://ameda.sitego.fr

Anne Rodi

Pèlerinage à MontévrazLe pèlerinage à la chapelle de Notre-Dame des Grâces aura lieu dimanche 6 septembre 2015. Comme d’habitude, le départ est fixé à la halle de sports, à 8h30. La messe sera célébrée à 10h, à la chapelle et sera sui-vie d’un apéritif of-fert par la paroisse.

RK

Le bénitier de la chapelle.

fête patronale La fête de saint Laurent, patron de la paroisse, nous

réunira le dimanche 30 août 2015, à 10h30. La cérémonie sera animée par le chœur mixte et la Fanfare l’Avenir du Mouret ; elle sera suivie d’un apéritif au Centre paroissial.

Promenade des AînésElle aura lieu vendredi 11 septembre 2015

Programme : Lac de Joux – Col du Marchairuz – Signal de Bougy

Départ à 8h15 – Retour vers 18h30 environ.

Inscription jusqu’au samedi 22 août 2015, au plus tard. Renseignements auprès de : Cécile Wicht 026 413 23 66 ou Marie-Madeleine Kolly 026 413 24 15

Au plaisir de vous rencontrer nombreux à notre tradition-nelle promenade.

Les Dames de la Paroisse


VIE DES PAROISSES MARLy. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Association des Amis du Père Jo

Depuis trente ans, les amis du Père Joseph Stroeken, prêtre à Marly pen-dant de nombreuses années, pour-suivent leurs activités avec passion. A son retour d’un voyage au Brésil en 1982, le Père Jo a donné à ses amis un témoignage bouleversant de ses ren-contres dans les favelas. Il décédera trois mois plus tard. Les amis se sont réunis, et c’est en avril 1985 que fut fondée l’association.

Par leur soutien mensuel, les Amis du Père Jo permettent d’équilibrer le budget de fonctionnement d’une crèche et de trois centres d’accueil. La crèche reçoit 70 enfants de 0 à 7 ans. Les centres d’accueil offrent le repas principal et diverses activités à 130 enfants plus âgés.

L’Association peut compter sur les dons de 130 membres et sur le soutien des paroisses (quêtes ou dons). Elle

organise aussi des manifestations (journées d’entraide et lotos.)

Si le fossé se creuse entre riches et pauvres par la corruption, à bien des niveaux, nous avons décidé de ne pas baisser les bras. En effet, dans la banlieue de Sào Paulo, des gens extra-ordinaires luttent contre le système et pour une meilleure qualité de vie jusque dans les favelas. Parmi eux se trouvent, peut-être, quelques-uns de ces enfants, désormais adultes, sau-vés de la misère parce que aimés, sco-larisés, remis « debout » !

Le 26 septembre, l’Association marquera son trentième anniversaire par un souper de soutien aux accents et saveurs suisses et brésiliennes.

Merci à tous ceux qui nous ont fait confiance et soutenus durant toutes ces années.

Au nom du comité : Malou Rotzetter

une bonne nouvelle pour les divorcés

Le parcours « Revivre » a été conçu afin d’accompa-gner les personnes séparées ou divorcées. Il s’inscrit dans une perspective chrétienne, mais reste ouvert à toute per-sonne concernée, intéressée. Les sept soirées proposées incluent un repas, ponctué de témoignages et d’échanges. Un tel parcours sera organisé à Marly, d’octobre à décem- bre 2015. Pour davantage de renseignements, voir le site www.cours-revivre.ch ou s’adres -ser à Joël Bielmann, membre de l’équipe pastorale, tél. : 026 436 27 00, e-mail : [email protected]

Par ailleurs, l’abbé Joël Pralong, Supérieur du sémi-naire du diocèse de Sion, don-nera une conférence intitulée « Une bonne nouvelle pour les séparés et les divorcés », jeudi 8 octobre 2015, à 19h30, à l’Ac-cueil Ste-Elisabeth, à Fribourg (rue de Morat 18a). La soirée sera enrichie de chants et de musique, grâce un groupe de la paroisse de Marly, dirigé par Myriam Mivelaz.

JB

familles d’accueil des JMJ

Le comité des JMJ est désolé de la déception de quelques familles de Marly qui n’ont finalement pas eu de jeunes à accueillir lors des JMJ, et qui ne l’ont su qu’au dernier moment. Il les remercie encore cha-leureusement d’avoir joué le jeu de l’hospitalité.

LS

S’enrichir en devenant catéchiste !

Non, il ne s’agit pas de devenir millionnaire, bien sûr ! Mais les rencontres de catéchèse et le compagnonnage avec des personnes engagées en Eglise favorisent les avancées personnelles et communautaires… L’aventure est très enrichissante. Ces quelques lignes susciteraient-elles votre curiosité ? Envisage-riez-vous d'apporter votre contribution en intégrant une équipe de catéchistes ? Alors, n’hésitez pas à prendre contact avec Jeanne d’Arc Mukantabana, membre de l’équipe pastorale, tél. : 026 436 27 00, e-mail : [email protected]

JB

Occasion de riches rencontres.

JOIES ET PEINES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Décès Nous ont quittés pour la Maison du Père :

MariagesOnt voulu la bénédiction nuptiale pour leur mariage :Praroman

Stepfano Pedrojetta et Virginie Sonney, le 6 juin 2015

TreyvauxBruno Filipe Laranjeira e Silva et Rafaela Aleksandra Golda e Silva, le 2 mai 2015, à la chapelle de la Riedera

Olivier Sudan et Géraldine Conus, le 9 mai 2015, à la chapelle de la Riedera

Joies …

… et peines

BaptêmesSont entrés dans la communauté chrétienne par le sacrement du baptême :Ependes

Lenny Aiden Elia Schaller, fils de Nicolas et Caroline, le 14 juin 2015

BonnefontaineJessica Baeriswyl, fille de Pascal et de Mariana, le 6 juin 2015

PraromanJoska Maria Courtois, fille d’Etienne et de Tamara, le 10 mai 2015

TreyvauxCélestine Mathilde Golda Vas Silva, fille de Samuela Golda Vas Silva et Serafin Alberto Bastos Vas Silva, le 2 mai 2015, à la chapelle de la Riedera

Kilian Bourguet, fils de Frédéric et de Linda-Patricia Wohlhauser, le 3 mai 2015, à l’église de Vers-St-PierreAmandine Friedly, fille de Pascal Seydoux et d’Isabelle Friedly, le 7 juin 2015Gabriel Brügger, fils d’Olivier et d’Emmanuelle, le 21 juin 2015, à la chapelle d’EssertEloan Wohlhauser, fils de David et d’Elodie, le 21 juin 2015, à l’église de Vers-St-PierreTim Vallélian, fils de Laurent et de Sandra, le 28 juin 2015, à la chapelle d’Essert

MarlyZoé Hayoz, fille de Stefan et Natacha, le 26 avril 2015

EpendesRosine Galley, née Mauron, 95 ans, le 9 mai 2015

PraromanFrancis Mauron, 92 ans, le 17 avril 2015Gérard Zamofing, 61 ans, le 17 avril 2015

TreyvauxLaurent Sciboz, 33 ans, le 4 mai 2015

MarlyAnton Bielmann, 82 ans, le 9 avril 2015 Hans Herren, 77 ans, le 22 avril 2015 Jacqueline Brülhart, née Rossier, 79 ans, le 23 avril 2015Charly Limat, 64 ans, le 13 mai 2015


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MéDITATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Pèlerin Magazine

96 pages pour se mettre en chemin, vivre autrement et donner du sens à chaque semaine...

Comprendre l'actua-lité et découvrir le monde. Au fil des récits, interviews, débats et dossiers, vous suivez chaque semaine ce qui se passe en France et dans le monde ; avec de nou-velles rubriques et chroniqueurs qui donnent du sens à votre semaine, éclaircissent l'actualité et vous font connaître ceux qui la vivent. Chaque semaine un autre regard sur l'actua-lité, et la rencontre d'hommes et de femmes formidables et étonnants.

Plus de spiritualité et de repères pour croire.Pèlerin vous accompagne dans votre cheminement humain et spi-rituel. Il vous apporte des clés pour mieux comprendre, mieux vivre la tradition et la culture chrétienne. Avec Pèlerin et vos « questions de foi », la semaine a plus de sens.

Vivre les yeux ouvertsMartin WerlenCe livre a de quoi enthousiasmer et secouer. Mar-tin Werlen, l’ancien abbé d’Einsiedeln, aussi popu-laire que peu conventionnel, a rendu à beaucoup le courage de s’identifier à l’Eglise avec son précé-dent ouvrage, Découvrir ensemble la braise sous la cendre (Ed. Bayard). Voici son nouveau livre qui met le doigt sur les plaies afin de les guérir. Ecrit de façon personnelle et impliquée, dans un esprit prospectif d’ouverture, ce texte est prophétique.

« Le chemin esquissé ici est unique, tout comme l’itinéraire de vie de toute personne. J’espère que ce livre aidera chacune et chacun à découvrir en permanence sa propre histoire comme un chemin toujours surprenant en présence de Dieu. Dans ce but, j’aimerais étonner, stimuler, provoquer, défier, secouer la poussière (là où il y en a). Mais, par-dessus tout, ce livre veut désillusionner. En effet, il ne peut y avoir désillusion que là où existait auparavant de l’illusion. Les illusions constituent les plus grands obstacles sur notre chemin. Elles nous rendent aveugles sur l’essentiel. Tout cela est-il clair ? Espérons que non. Car c’est justement quand tout nous semble clair, quand nous pensons tout tenir en main, que nous cessons d’aller de l’avant. On rappellera donc, au fil de ces pages, ce que nous, croyants, ne cessons hélas d’oublier : une Eglise où tout est clair n’est pas catholique. »

Disponible aux Editions Saint-Augustin, CP 51, 1890 Saint-Maurice au prix de CHF 28.– (frais d’expédition en sus)

Documents

Arconciel – Bonnefontaine – Ependes – Marly – Praroman ... · les groupes fonctionner, mais je passe les voir, à tour de rôle, car il faut veiller à ce que les bénévoles