Ardennes & Alpes n°181 - 3ème trimestre 2014

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Le coach Muriel Sarkany et les jeunes

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Didier Marchal

Didier Marchal – « Président » du Club Alpin Belge...

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CLUB ALPIN BELGE®Fédération francophone asbl(CAB)Numéro d’entreprise RPM 0418.823.432

www.clubalpin.beFédération sportive reconnuepar la Communauté française de Belgique• Siège social, secrétariat général et bureaux :

Avenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur

• Secrétariat : Eveline Groetembril – Frédérique Gomréeinformations générales, gestion des membres, facturation, lundi, mercredi et vendredi, de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30Tél. : 081/23 43 20 – Fax : 081/22 30 [email protected]

• Direction administrative et fi nancière : Marianne CoupatezGestion journalière, réservation massifs rocheux, assurances, lundi, mercredi et vendredi, de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 16 h 30Tél. : 081/23 43 [email protected]

• Direction rochersJoe Dewezmassifs rocheuxGSM : 0483/046 [email protected]

• Agents techniques :Paul Lejeune – Gwenaël Renardsurveillance et maintenance des massifs rocheux, gestion du maté[email protected]

• Gardien de Freÿr :Marc DebaeckegardiendeFreÿ[email protected] : 0491/37.80.79

• Direction technique : Patrick Keldersformations de la fédération, brevets sécuritaires, politique sportivelundi au vendredi, de 9 h 00 à 17 h 00Tél. : 081/23 43 [email protected]

• Centre de formation :Coordinatrice des formationsMarie PierretTél. : 081/23.43.22mardi, mercredi de 9 h 00 à 17 h 00 et le jeudi de 9 h 00 à 13 h 00 [email protected]

• Compétitions – Haut niveau :Olek Kazimirowskiorganisation des compétitions nationales, gestion des compétiteurs. GSM : 0491/08 17 [email protected]

• Bibliothèque : accessible pendant les heures d’ouverture des bureaux ou sur rendez-vous

• Président : Didier Marchal [email protected]

• Site Web : [email protected]

• Ardennes & Alpes :[email protected]

N’hésitez pas à nous envoyer le récit de vos courses ou séjours escalade pour les partager avec les autres membres.

Éditorial

Après l’Assemblée générale de notre Fédération du 14 mars 2014 et à la suite du Conseil d’administration du 1er avril 2014, me voilà donc Président du Club Alpin Belge.

Avant toute chose, je voudrais remercier ici mes deux prédécesseurs les plus récents : Jean Hermans, qui était Président lorsque j’ai été élu au Conseil d’administration en 2006 et, bien sûr, José Vandevoorde qui vient de consacrer 3 ans à notre Fédération. Ils ont tous deux œuvré, comme d’autres avant eux, au développement du Club Alpin Belge.

À mon tour, j’apporterai ma pierre à l’édifi ce dans les années qui viennent. De grands défi s sont à relever par notre nouveau Conseil d’administration : poursuivre la réforme de Bologne, continuer l’ouverture de la Fédération à de nouveaux clubs et bien d’autres choses encore.

« Fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée » : que d’actions et de disciplines se cachent derrière ce vocable ! Escalade – alpinisme – randonnée, bien sûr, mais encore ski-alpinisme, escalade en salle, blocs, escalade en terrain d’aventure, trekking, ski de randonnée, raquettes, ski de randonnée nordique, canyoning, via ferrata, slackline ; et aussi compétitions, formation, gestion, sport pour tous, entretien des rochers, environnement, ...

Pouvons-nous ou devons-nous tout faire ? A nous de fi xer nos priorités ! Nous y travaillons, au sein du Conseil d’administration et de l’équipe pro-fessionnelle. Mais vous, que ce soit individuellement ou par l’intermédiaire de votre club, avez également un rôle à jouer. La Fédération existe par ses clubs, ceux-ci n’ayant de sens que par leurs membres. L’avenir du Club Alpin est donc l’affaire de tous !

Le 14 juin dernier, s’est tenue, à La Plante (Namur), la deuxième réunion entre les Clubs et la Fédération. Les échanges ont eu lieu dans une atmosphère très constructive. La première réunion avait eu lieu début octobre 2013. En 8 mois, de grands progrès ont été réalisés et l’équipe professionnelle a pu apporter des réponses concrètes aux demandes exprimées par les clubs. Le Conseil d’administration de votre Fédération a la volonté de rester à l’écoute des clubs.

Les délais d’impression sont tels que, à l’heure où j’écris ces lignes (fi n juin) j’aurais pu vous souhaiter plein succès pour vos activités estivales person-nelles ou au travers des programmes proposés par votre club. Quand vous lirez cet éditorial, l’heure sera plutôt au bilan de la saison... J’espère donc que ces mois de juillet et août se sont bien déroulés pour vous !


no181 – 3e trimestre 2014Sommairejuillet – août – septembre

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Ardennes & AlpesRevue trimestrielle du Club Alpin BelgeFédération francophoned’escalade, d’alpinisme et de randonnée ASBLAvenue Albert 1er, 1295000 Namur

Editeur responsable :Didier MARCHAL

Ardennes & Alpes est ouvert à tous les correspondants belges ou étrangers. Les articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Reproduction autorisée (sauf mention contraire) avec l’accord de l’auteur et mention de la source :extrait d’Ardennes & Alpes, revue du Club Alpin Belge, no 181

En couverture : La Barun Nadi à Barun Doban, juste avant son confl uent avec l’Arun NadiCrédit photographique : Philippe Mariamé

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TREKKING VERS LE MAKALU

COMPETITIONSChampionnat d’Europe à Edimbourg 5

FORMATIONSFormations 2015 7

FALAISESUne évocation de la Roche aux Corbeaux 9

12 h escalada Peñon de Ifach 15

VIE DE LA FEDEChronique du CA 17

Réenchanter 18

OPINIONSL’Aventure à sa porte ? 20

La haute montagne, oui, mais à quel prix ??? 21

SENTIERSLe Camp de Base du Makalu revisité 22

Les sentiers géo-pédologiques en province de Namur 26

VIE DE NOS ROCHERSVie de nos rochers 27

Règles d’application sur TOUS les massifs 29

Equipement des SNE (Sites Naturels d’Escalade) gérés par le CAB 31

MONTAGNESFitz Roy 34

Le pouvoir des rêves n’a pas de limites 38

VIE DE LA BIBLIOTHEQUERemerciements 39

Nouvelles acquisitions 39

Sommaire des revues 40

HOMMAGES 41

INFOS 41

AGENDACalendrier des Clubs 42

Annonce des Clubs 48

COTISATIONS 56

BOUTIQUE DU CAB 58


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Lors du Championnat d’Europe « Jeunes » à Edimbourg qui se déroulait les 14 et 15 juin, nos jeunes de l’équipe CAB-YCT, en plus d’être de supers grimpeurs, ont décidé de se lancer dans l’écriture d’un article pour A&A. Voici les petits morceaux d’aven-ture qu’ils ont choisis de parta-ger avec vous.

« Après un rendez-vous à l’aé-roport où, comme par hasard, les coaches sont les derniers à arriver, nous nous diri-geons pour l’embarquement, puis pour le vol en direction d’Edinburgh. Contents de tous nous retrouver, c’est donc avec enthousiasme que nous entreprenons le périple d’embarquement… Nous pre-nons tous un malin plaisir à parier « Qui va sonner lors du contrôle de sécurité ? » Le vol s’est ensuite bien déroulé et c’est avec plein d’énergie que nous arrivons à Edinburgh, prêts à serrer les prises. » Margot Verhaeren

« L’après-midi, à l’hôtel, on a le choix entre soit un après-midi « étude », soit un après-midi repos. Le lendemain, le réveil sonne mal-heureusement trop tôt (6 h 00). On mange un petit-déjeuner rapide où il y a un buffet énorme ; ensuite, direc-tion la salle d’escalade qui est la plus grande salle du monde. A 7 h 30, on commence l’échauffement pour être prêt pour la Q1 qui commence à 8 h 30. Ensuite, ce fut la Q2 à 14 h 30.

Les voies étant plus dures qu’à Imst (en Youth B, en tout cas), il a fallu se donner à fond sur chaque prise. En plus, la concurrence est plus forte avec d’ impression-nants Russes et Ukrainiens. Mais ceux-ci se pla-cent beaucoup moins bien que nous. » Sven Lempereur

COMPÉTITIONS

à EdimbourgChampionnat d’Europe

« Après les qualifs, en attendant la cérémonie d’ouver-ture, nous avons encore pu grimper ! Nous avons donc fait du bloc avec Mumu (Muriel Sarkany). C’est très chouette, vu qu’elle a une très grande expérience, c’est très intéressant. » Maëlys Gillard

« Le soir, à part Harold et Anak, tous deux qualifi és pour les fi nales, tout le monde a fait des parties de « Loup-Garou ». Encore un jour où on a dû se lever tôt ! Olivier, toujours en pleine forme, prêt à déjeuner. Malheureu-sement, le déjeuner a ouvert plus tard que prévu. Pour moi, ça n’a pas changé beaucoup, car le stress ne m’a pas laissé manger plus de 3 cuillères de yaourt ! Arrivé à la salle, toujours ballonné par le stress, j’ai rapidement commencé mon échauffement. Je passais deuxième, donc, je n’ai pas trainé… Avant ma voie, caché par le mur, je me préparais, je faisais mon nœud, plus stressé que jamais, mais confi ant. En commençant ma fi nale, j’étais actif et concentré. Je n’avais rien à perdre. Malheureu-sement, je suis vite tombé dans un mouvement qui me désavantageait. J’ai fi nalement terminé 10e. J’étais pris par un mélange de frustration, de soulagement et de contentement. » Harold Peeters

« Le premier jour ne fut pas à mon avantage : les voies ne me convenaient pas et j’ai mal grimpé. Cela ne m’a pas permis d’aller en fi nale. Cependant, ça ne m’a pas empêché de bien m’amuser. Mais le soir, une deuxième déception s’est présentée : le dessert que j’attendais avec impatience ne m’a pas goûté. Au moins, la pro-chaine fois, je ferai attention à la glace au caramel/pop-corn. » Louis Debrulle

« Merci aux coaches de l’équipe nationale et, surtout, merci à Muriel Sarkany d’être venue et de nous avoir fait partager son expérience aux différentes compétitions. » Héloise Doumont.

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édition 2014Color Festival Imst (Autriche) :COMPÉTITIONS

Pour sa douzième édition, l’équipe nationale franco-phone belge a, à nouveau, lancé ses jeunes âgés de 10 à 13 ans à l’assaut du fantastique mur extérieur d’Imst en Autriche.

Compétition incontournable pour les jeunes compéti-teurs destinés à une carrière internationale, nos jeunes grimpeurs ont pu tout d’abord compter sur une équipe de coaches compétents et motivés. Yves Dellicour et David Lequeux, complices professionnels, ont mené les jeunes au meilleur de leurs performances. Et nous n’avons pas à rougir de nos résultats qui, nous l’espérons, présageront de la naissance de nouveaux espoirs de la grimpe belge.

Une météo fantastique, un accueil irréprochable tant à l’hébergement qu’à la salle et, surtout, une bande de jeunes sympathiques ont fait de ce week-end un moment sportif inoubliable.

Merci aux coaches, aux parents, présents de loin comme de près, aux différentes sections du CAB et à la Fédéra-tion pour leur soutien !

RESULTATS

D FILLES (49 participantes)Pauline Oury : 13e

Marie Capelle : 17e

Chloé Schlit : 22e

C FILLES (68 participantes)Marie Colot : 12e

Lucie Delcoigne : 15e

Zara Cooreman : 25e

C GARCONS (65 participants)Lionel Bauduin : 13e

Brieuc Bastin : 21e

Lucas Ferrari : 24e

Crédit photographique : Charlotte Derclaye

Charlotte Derclaye

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Marie Pierret

FORMATIONS

2015FormationsAmis grimpeurs et randonneurs, les formations 2015 sont arrivées !

Vous êtes pratiquant régulier ? Vous souhaitez professionnaliser vos compétences techniques et pédagogiques ? Vous êtes motivé et prêt à relever le défi ?

Lancez-vous dans ce challenge, devenez moniteur sportif avec le CAB !

Au programme (sous réserve d’un nombre suffi sant de participants) :

Monitorat sportif – brevet homologué

Tests probatoires des formations 2015 Degré Dates (sujettes à caution) Minerval

Escalade

Initiateur SAE (structure artifi cielle) 9/28/2014 50,00 €

Initiateur SNE(tronc commun SAE + SNE –

site naturel d’escalade)9/27/2014 50,00 €

Educateur (SAE /SNE) 10/11/2014 50,00 €

Randonnée Initiateur 9/27/2014 60,00 €

Cycle court – certifi cat fédéral

Escalade

Alpi-Secours / Sauvetage en Milieu Vertical

Cours préparatoires (facultatifs) 3 jours 06 au 08/09/14 120,00 €

Probatoire 1 jour 5/10/14 35,00 €

Formation 9 jours (dimanche) à partir du 11 /10/14 485,00 €

Recyclages 1 jour 7/12/14 35,00 €

CATAGSAE 1 Formation 3 jours Sur réservation Dépend du nombre de participants

Marie PierretCoordinatrice « Formations »


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Monitorat sportif – brevet homologué

Filière DegréProbatoires

(dates sujettes à caution)

Minerval

Escalade

Initiateur SAE (structure artifi cielle) 28/09/14 (50,00 €)

580,00 €(300,00 € pour les Animateurs

certifi és SAE de moins de 3 ans)

Initiateur SNE(tronc commun SAE + SNE –

site naturel d’escalade)27/09/14 (50,00 €)

520,00 €(480,00 € pour les Animateurs SNE

certifi és de moins de 3 ans) + minerval SAE

Educateur (SAE /SNE) 11/10/14 (50,00 €) 800,00 €

Randonnée Initiateur 27/09/2014 (60,00 €) 800,00 €

Formation continue (recyclage)

Escalade

Recyclage Niveau 1 (2 jours)

Consultez notre site Internet 55,00 €/jour

Recyclage Niveau 2 (1 jour)


RandonnéeRecyclage Niveau 1 et 2 (2 jours)


VADE (validation d’expérience – sur base d’un nombre minimum de demande)

Escalade

Moniteur Initiateur SAE180,00 €

Moniteur Initiateur SNE

Moniteur Educateur 300,00 €

Moniteur Niveau 3 340,00 €

Randonnée

Moniteur Initiateur 240,00 €

Moniteur Educateur 300,00 €

Moniteur Niveau 3 340,00 €

VADA (validation d’acquis d’apprentissage)

Dossier de demande de dispense (totale ou partielle) 50,00 €

Dossier de demande d’équivalence 75,00 €

Cycle court – certifi cat fédéral

Escalade

ANIMSAE Formation 4 jours ½ 280,00 €

ANIMSNE Tarifs et horaire en fonction du club organisateur

Alpi-Secours / Sauvetage en Milieu Vertical

Cours préparatoires(facultatifs) 3 jours 140,00 €

Probatoire 1 jour 50,00 €

Formation 9 jours 485,00 €

Recyclage 1 jour 50,00 €

CATAGSAE 1 Formation 3 jours 460,00 €

CATAGSAE 2En construction – consultez notre site Internet

Arbitre

Rappel Formation continue (recyclage) 2014

Conformément à la législation en vigueur, les moniteurs encadrant des activités sportives sont tenus de s’inscrire dans une logique de formation continue en participant à une session de recyclage tous les 5 ans en escalade et tous les 6 ans en randonnée.

EscaladeRecyclage Niveau 1 (2 jours) 18 et 19/10/14

Minerval : 55 € / jourInscription : www.clubalpin.be

Recyclage Niveau 2 (1 jour) 10/26/2014

Randonnée

Recyclage Niveau 1 et 2 (2 jours) 15 et 22 /11/14(niveaux 1 et 2)

Recyclage Niveau 3 (1 jour) 29/11/14(niveau 3)

SMV/Alpi-Secours Recylage 12/7/2014 35 € / Inscription : www.clubalpin.be


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de la Roche aux CorbeauxUne évocation

La Roche aux Corbeaux est un beau petit banc calcaire présentant une falaise haute d’environ 25 mètres, se trouvant le long de l’Ourthe, sous le village de Bohon.

Si ce rocher est bien connu des randonneurs habi-tués à longer les berges de la rivière entre Durbuy et Barvaux, il est aussi « chéri » des grimpeurs liégeois depuis le rééquipement de cette paroi, début des années 90, par un groupe de l’UBS.

L’histoire du début de l’escalade dans ce petit mas-sif est cependant bien plus ancienne. En effet, André Capel mentionne quelques voies sur ce rocher dans son topo « Escalades en Ardenne » paru en 1957.

Une rencontre avec Louis Vieuxtemps, le dernier rescapé des « pionniers » de l’escalade à la Roche aux Corbeaux nous permet de nous remémorer la découverte de ce rocher et de reparler de l’époque « héroïque » de l’escalade en Belgique, dans les années 60.

Bernard Marnette : Monsieur Vieuxtemps, vous êtes un alerte retraité de 72 ans. Vous appréciez toujours la randonnée, mais vous aimez encore vous faufi ler au fond d’une grotte comme vous dresser au sommet d’un rocher de la belle région de l’Ardenne que vous habitez ! Racontez-nous.

Louis Vieuxtemps : J’habite aujourd’hui Jupille-sur-Ourthe, près de La Roche-en-Ardenne où j’ai ensei-gné le français et l’histoire durant toute ma carrière. Je suis originaire de Bomal, village où j’ai passé ma jeunesse et où j’ai découvert les sports de plein air comme l’escalade ou la spéléologie. J’ai connu une époque somme toute héroïque où l’on pouvait encore découvrir beaucoup de jolis petits coins dans la région. Encore gamins, en 1956, nous explorions des grottes à la bougie et l’on grimpotait sur les rochers.

BM : Quand avez-vous véritablement pratiqué l’escalade ?

LV : C’est en 1958 que j’ai véritablement commencé à être mordu à l’escalade. Ceci grâce à ma rencontre avec l’abbé Stas. Jacques Stas venait d’être nommé vicaire à Barvaux en décembre 1957. Il était déjà un grimpeur aguerri et cherchait un compagnon de cor-dée. C’est ainsi que, début 58, il a débarqué chez moi et m’a proposé des sorties régulières en escalade. Comme j’étais libre les jeudis après-midi et qu’il dis-posait de matériel d’escalade, nous avons commencé à grimper régulièrement ensemble à Sy, à la Roche aux Corneilles et à Hotton, par exemple.

FALAISES

Bernard Marnette


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Nous avons ainsi grimpé à 2 jusqu’en 1963, année où il a été muté comme aumônier chez les Chasseurs ardennais à Marche. A ce moment-là, j’ai dû faire mon service militaire. Nous nous sommes donc perdus de vue. Je me suis marié et j’ai continué à grimper avec ma femme ou d’autres grimpeurs liégeois comme Jacky Delderenne et Jean Duchesne, par exemple. J’ai cependant encore revu Jacques Stas lorsqu’il était curé de Nadrin. On se voyait de temps à autre à La Roche et nous avons encore grimpé ensemble quelques fois. C’était dans les années 70.

A cette époque, nous avions un ami commun : Jean Meunier, un excellent grimpeur et alpiniste. Jean et Jacques ont souvent fait de la montagne ensemble. Pour ma part, je n’ai guère dépassé le stade de la ran-donnée en montagne, mais, en escalade, avec Jean, nous étions des acharnés. En 72-73, nos meilleures années, nous grimpions pratiquement tous les jours dès qu’il faisait beau. Je revenais de l’école. Il m’at-tendait déjà chez moi, et hop !, nous partions faire quelques voies, le plus souvent à Hotton.

Jacques Stas et la spéléologie

Jacques Stas fut un éminent membre du Spéléo Club de Belgique pendant les années 50 et 60. C’est lui et Bernard Magos qui, en 61, pénétrè-rent dans la grotte de Hotton, obturée par le carrier, pour tenter le pari fou de creuser dans l’argile, au sommet d’une cheminée, au plafond d’une salle du réseau située assez près de la surface du plateau, dans l’espoir de percer et d’arriver en surface. Ils réussirent leur pari et c’est cela qui a permis l’ouverture de la grotte touristique « loin » de la carrière (et son accès à la grotte condamné), et la reprise des travaux de recherche dans le réseau.

Richard Grebeude

La Roche aux Corbeaux

Je suis dans mon bureau. Ce premier jour de soleil printanier m’a rempli de distractions et c’est avec peine que je suis arrivé au terme de mon travail. Maintenant, mes pensées, libérées, s’envolent à quelque distance : à la Roche aux Corbeaux. Je revois toutes les séances que nous y avons passées, avec Louis Vieuxtemps. Tous les pendules sous les surplombs pour décrocher le lierre innombrable qui la parait. Les heures de détente, prises à la sauvette, entre deux pres-tations, seul ou à deux, pour examiner les rares fi ssures non colmatées, les palper à la recherche du petit trou bien situé, le son du piton… Et les voies qui, peu à peu, quadrillaient le rocher. J’aime aussi le petit promontoire herbeux, isolé par le vide de trois côtés et de l’autre par les taillis. Je rêve d’y planter ma tente… Et surtout le paysage, les méandres de l’Ourthe, les prairies de la vallée, sans route pour les couper.

L’abbé Jacques Stas

L’abbé Jacques Stas (1933-1979)

Il fut nommé vicaire à Barvaux, sa première messe à peine dite, soit en décembre 1957. Autant le style de l’abbé Michotte, son prédé-cesseur, était tout en discrétion, autant l’apostolat de Jacques Stas s’annonça musclé et extraverti. Il affi rma et professa d’emblée pour la gymnastique, la spéléologie et l’alpi-nisme un appétit contagieux, qui fi t mouche dans le milieu du scoutisme et les mouvements de jeunesse en général. Scout lui-même, il était por-teur d’un totem sans équivoque : Lama Casse-Cou. Et allez donc ! Avec cela, une force et une habileté manuelle rares !

Il se porta très vite acquéreur d’un scooter Bella de couleur bleue, qui devint presque le mulet de la paroisse, tant il eut à s’employer au service de n’importe quelle cause. Il lui fut adjoint une « charrette à roues de moto » et… à deux bras… L’atte-lage était simple : un jeune grimpait en croupe, face vers l’arrière, se liait à l’abbé par la taille, et empoignait la charrette. Il fallait tout juste ne pas lâcher dans les virages ni dans les freinages et accélérations brusques.

C’est au camp scout que la dyna-mique créative de l’abbé se libérait le plus, on s’en doute, mais aussi en fi n d’année, où tous les mouve-ments de jeunesse réunis organi-saient, entre Noël et le nouvel an, un « music hall » annuel, où brillait notamment Michel Paulus.

En août 1961, à sa suite, cinq jeunes scouts s’embarquèrent pour la mon-tagne et vécurent près de Chamo-nix une semaine exaltante. Dans la région de Barvaux, il n’est ni un rocher ni une grotte qui n’ait été l’objet de sa conquête et il entraînait inévitablement un ou deux jeunes à sa suite.

C’est en 1964 qu’il quitta Barvaux. Il fut nommé curé de Nadrin et aumô-nier militaire. C’est aussi la mon-tagne qui le tua. En Suisse, seul dans un à-pic, après une nuit blanche, il a « dévissé » de la paroi du Zinalro-thorn le 11 juillet 1979.

René Brialmont


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BM : Parlez-nous un peu de cette personnalité qu’était l’abbé Stas ?

LV : Il est né en 1933. Il était le fi ls d’un industriel de Marche-en-Famenne. Son père était teinturier, mais Jacques avait choisi d’entrer dans les Ordres. Il a été ordonné prêtre en 1957 et nommé à Barvaux. Comme je vous l’ai déjà dit, il grimpait déjà bien lorsque l’on s’est connu en 1958. Sa bibliothèque ne contenait que des livres de religion, de spéléo ou de montagne. Il habitait une petite maison dans la rue de la gare. Il laissait toujours sa porte ouverte. Tout le monde venait chez lui. Pour l’anecdote, c’est le jour où on l’a obligé à fermer sa porte à clef qu’il a été cambriolé.

Jacques était une force de la nature, indiscutablement doué pour l’effort physique. Il était hardi pour ne pas dire parfois téméraire, mais il savait aussi être métho-dique (en ce qui concerne l’entretien de son matériel, par exemple). Sa passion pour l’escalade et l’alpinisme était forte. A cette époque où les compagnons de cordée n’étaient pas légion, il n’hésitait pas à faire des ascensions solitaires. C’est d’ailleurs comme cela qu’il s’est tué au Zinalrothorn, dans le Valais (Suisse), en 1979.

C’était également un meneur d’hommes à l’époque où il était à Barvaux. Il a notamment dynamisé le mou-vement scout. Il emmenait ces jeunes en escalade, en école de rappel, en spéléo, mais également, à l’occa-sion, faire du ski. Il a également organisé des camps de montagne. Il n’était pas doué pour l’enseignement. Il avait quelque peu enseigné avant d’aller chez les Chasseurs ardennais, mais il ne semblait pas que cela lui convenait.

Cependant, pour dynamiser et organiser des groupes de jeunes, il était sans pareil. Comme il avait des dispo-sitions physiques indéniables, il était un exemple pour beaucoup. Il faisait aussi de la spéléo à un bon niveau. Il a notamment joué un rôle dans le développement de la grotte des « Mille et une nuits » à Hotton.

C’est cependant peut-être en montagne qu’il excel-lait le mieux. Il a fait de très belles courses, notam-ment avec Jean Meunier, avant que celui-ci ne se tue dans la traversée de la Meije, à la Noël 1975, avec sa compagne Nelly Vanderckhoven. Jean Stas était un habitué du camp du CAB des Houches : le fameux Camp Fagot. Parmi de nombreuses courses, il avait réussi des ascensions comme l’Arête Sud de la Noire de Peuterey, le Grépon de la Mer de Glace, la Rébuffat à l’Aiguille du Midi…

BM : Comment se passaient les escalades avec lui ?

LV : De 1958 à 1963, nous grimpions les jeudis après-midi, quand c’était possible. Il passait me chercher à Bomal avec sa moto. Il y avait toujours un petit pré-ambule. Il lui fallait trouver un endroit pour retirer sa soutane. Il s’arrêtait donc le long de la route et dis-paraissait derrière un buisson pour réapparaître en salopette ou en pantalon d’escalade, selon que nous allions dans une grotte ou sur les rochers. Après quoi, on allait dans un massif environnant, de préférence Sy ou Hotton.

BM : De quel matériel disposiez-vous ?

LV : C’est lui qui disposait du matériel. Moi, je me suis équipé progressivement. Au début, nous n’avions pas de baudrier. On s’assurait à la taille. Les baudriers ne sont arrivés que dans les années 70. On avait un matériel lourd : mousquetons en acier, pitons Simond.

Jacques était ami avec Jean Lecomte. C’est chez lui qu’il se procurait du matériel de qualité. La première corde avec laquelle nous avons grimpé était une corde en Nylon toronnée, puis nous nous sommes rapide-ment procuré une corde tressée de la marque Joanny. C’était la marque en vogue à l’époque. « Quand votre vie ne tient qu’à un fi l, choisissez le solide, grimpez avec Joanny ! » disait la publicité. Il y avait, compris dans le matériel, l’incontournable pipe de Jacques, inconditionnel fumeur qu’il était. Il a d’ailleurs donné nom de « Cure-pipe » et de « Brûle-gueule » à 2 voies de la Roche aux Corbeaux.

BM : Justement, la Roche aux Corbeaux, quand y êtes-vous allés grimper ?

LV : Tout d’abord, il faut dire qu’à l’époque, ce rocher s’appelait volontiers Rocher du Renard. Il y a beaucoup de confusions dans les toponymes des rochers entre Barvaux et Durbuy.

On savait qu’André Capel y avait grimpé avec son épouse Monique, mais visiblement, il ne trouvait pas ce rocher très intéressant. Il y avait ouvert quelques voies, mais une seule dans le versant Ourthe, là où la paroi est pourtant la plus haute et la plus intéressante. Cette voie est probablement celle que l’on nomme aujourd’hui la « Voie normale ».

Nous y sommes allés, Jacques et moi, fi n de l’année 63. Nous arrivions alors dans le village de Bohon, on passait à travers champs et on arrivait au sommet du rocher. Capel n’avait laissé aucun piton dans la paroi. Pour notre part, nous avons trouvé un rocher assez sain et nous y avons ouvert 5 voies dont la « Saute-Mouton » et la « Vipo », dans la partie la plus haute de la paroi. Je me dois de dire que la paternité de ces voies revient à Jacques qui les a ouvertes du bas. Je grimpais volontiers en tête, mais quand j’étais avec Jacques, c’est souvent lui qui allait devant.

On peut dire qu’indéniablement Jacques Stas a été l’instigateur de l’escalade à la Roche aux Corbeaux. C’est lui qui a donné nom aux premières voies et c’est lui qui a fait les premiers topos des rochers dans la revue du CAB. C’est lui aussi le premier qui a cru en ce massif et l’a équipé. Nous avons laissé quelques pitons dans les voies que nous avons ouvertes, mais ne laissions jamais une voie complètement équipée. Les pitons, à l’époque, étaient chers et diffi ciles à trouver et, pour notre part, nous ne roulions pas sur l’or… On ne laissait que les pitons les plus diffi ciles à mettre… ou à enlever !

Aujourd’hui le massif est équipé de broches et réguliè-rement fréquenté. Preuve que la passion que Jacques portait aux rochers de sa région n’a pas été vaine.


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La Roche aux Corbeaux

Ce petit rocher calcaire, haut de 30 mètres, présente une belle face Ourthe qui est la plus haute et la plus intéressante du massif.

En longeant la partie gauche du rocher, on trouve, en remontant le sentier, un petit obélisque appelé « Le Pain de sucre » et une petite falaise « La roche ATA ».

Ce rocher est géré par le CAB, l’équipement actuel est celui mis en place par les membres de l’UBS qui ont rééquipé le rocher début des années 90.

– Coordonnées : IGN 55-1/2

– Orientation : la verticalité et l’orientation Sud-Ouest du massif permettent une escalade au sec, même par temps pluvieux.

– Accès : de Barvaux, prendre la route en direction de Durbuy, 1 km après Barvaux, prendre à droite, direction Bohon. Traverser le village (suivre Résidence Durbuy – Centre omnisport) et descendre jusqu’au fond de la vallée où l’on gare la voiture. Remonter la rivière par un chemin asphalté (RAVeL) sur 1 km. Le massif se situe sur la gauche, dans un méandre, en bordure du chemin. Depuis Durbuy, on peut suivre le RAVeL au départ du parking de la Roche Al Fallaye (1 500 m)

– Topo : il existe plusieurs topos de la Roche aux Corbeaux. Le premier est celui de l’Abbé Stas dans la revue du CAB – Ardennes et Alpes n° 3 – 1965

Rocher principal

De gauche à droite :

1. LA GUERRE DU FEUTRE : 6a +, P. Dumoulin, R. Grebeude – 1992 Remonter une dalle à doigts.

2. LA CHEVAUCHEE FANTASTQUE : 6b +, P. Dumoulin, R. Grebeude – 1992 Suivre le fi l du pilier.

3. LE CURE-PIPE : 4b, A & M Capel – avant 1956 Cheminée caractéristique avec deux sorties possibles.

4. LA TRAVERSEE : 4c, J. Stas, +/- 1970 Du pied du « Cure-Pipe » jusqu’à la sortie de la « Vipo », suivre une vire évidente. Pour rendre la voie plus homogène, on peut partir par « Lune de Fiel », puis traverser vers « Rigoletto », le « Spigolo » et « Kafka » pour rejoindre la traversée.

5. LA DISCRETE : 6a, P. Dumoulin, R. Grebeude – 1992 Voie athlétique, soutenue.

6. SUCUBE : 6b, P. Dumoulin, R. Grebeude – 1992 Dalle déversée, technique et soutenue.

7. DELICATESSEN : 5b, P. Dumoulin, R. Grebeude – 1992 Départ idem à « Succube », mais continuer dans une fi ssure.

8. LUNE DE FIEL : 6a, P. Dumoulin, R. Grebeude – 1992 Dalle à doigts.

9. LA RIGOLETTO : 5c, J. Stas, L. Vieuxtemps – 1963Remonter une belle fi ssure dièdre engagée puis sortir par un éperon athlétique.

10. LE SPIGOLO DU COLUBRIDE : 6ab, J.-M. Finet, J.-C. Vittoz – 1987 Pilier surplombant suivi d’une dalle.

Louis Vieuxtemps L’Abbé Stas à Hotton


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11. KAFKA : 6b, P. Dumoulin, R. Grebeude – 1992 Départ en cheminée, puis mur surplombant. Croiser la « voie normale ».

12. LA VOIE NORMALE : 4b, A & M Capel – avant 1956 C’est la large fi ssure cheminée qui raie la face Ourthe de droite à gauche (assez tordu).

13. LE BRULE-GUEULE : 6b, J. Stas, L. Vieuxtemps – 1963 Deux bombés entrecoupés d’une terrasse. Sortir par un dièdre oblique.

14. COLVERT : 6a, P. Dumoulin, J.-L. Putz, J.-C. Vittoz – 1992 Voie délicate dans un mur parsemé de trous.

15. LI DJERENNE CHAL : 5b, J.-L. Putz, J.-C. Vittoz – 1998 Similaire à « Colvert », sortie au choix.

16. SAUTE-MOUTON : 5c, J. Stas, L. Vieuxtemps – 1963 Succession de dièdres et de petits bombés.

17. LE TOMBEUR : 5a, P. Dumoulin, R. Grebeude – 1992 Fissure suivie d’une ligne de rochers brisés.

18. LA LAETI : 5a, A. Doyen, B. Marnette – 2013 Deux bombés mènent au dièdre de sortie (éventuellement, sortir par le « Tombeur »).

18b. Variante 4a.

19. LA VIPO : 4b, J. Stas, L. Vieuxtemps – 1963 (voie équipée sur pitons)

Suivre le pilier le plus à l’Est de la face Ourthe. Continuer dans une dalle raide (facultatif) et sortir dans un dièdre.

La roche ATA et le Pain de Sucre

On atteint rapidement ce massif en empruntant une sente bien marquée qui monte sur la gauche du rocher principal.

– LA ROCHE ATA

20. LI RAWETE : 4b, A. Doyen – 2013 A l’extrémité Nord-Ouest de la « Roche Ata », un petit mur donne accès à un dièdre.

21. NEW CASSE-NOISETTES : 5b, J.-L. Putz, J.-C. Vittoz – 1992 (sur une ancienne version d’A. Capel) A gauche de la dalle de la « Roche Ata », suivre une arête, une dalle et un petit surplomb.

22. L’ATA : 5b, J.-L. Putz, J.-C. Vittoz – 1992 Au centre du rocher, une belle dalle à trous rejoint le surplomb fi nal.

23. LE PIEGE TENDU : 5b, A & M Capel – avant 1956 Des gradins mènent à un large dièdre, puis un surplomb (tordu).

– LE PAIN DE SUCRE

24. VOIE NORMALE : 3c (probablement A & M Capel avant 1956) Suivre des gradins et une courte cheminée pour accéder au sommet du « Pain de Sucre ». A la dernière broche, possibilité de sortie à droite dans la dalle (5a)

25. LA FISSURE STAS : 6a, J. Stas – +/- 1960 Gravir un système de fi ssures raides, à droite de la voie normale. Départ par des gradins à droite de celle-ci.

26. T’ES ROCK COCO ! : 6a+, B. Marnette – 2013 Départ commun avec la fi ssure Stas, puis à droite dans un petit mur et un surplomb.


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Marc Debaecke

Peñon de Ifach12 h escalada

FALAISES

Calpé, un jour en janvier, il est 9 h 00 du matin et le soleil qui illumine le Peñon annonce une belle journée. Sur le parking, en face du club nautique, j’attends patiemment l’arrivée des grimpeurs. Jeannine a une épaule endom-magée, pas d’escalade pour elle. Dommage, parce que la paroi est très attirante. Je dois faire au moins une voie sur ce rocher mythique avant de rentrer vers le gris du Nord.

De temps à autre, il y a une cordée qui se prépare pour affronter le caillou. Ils sont toujours à deux et une cordée de trois personnes n’est pas l’option préférée pour les grandes voies sur ce géant. Mais j’ai de la chance. Je ne parle pas bien l’espagnol et eux ne parlent ni le fran-çais, ni l’anglais, mais avec les mains et les pieds, j’arrive à expliquer à quelques jeunes locaux mon désir de grim-per sur ce beau rocher. Pas de problème, ils m’adoptent dans leur groupe et me voilà dans une voie de rêve, un combiné de longueurs plus belles les unes que les autres, dans un niveau plus au moins abordable (c’est quand même du 6). Je passe une journée fantastique, entouré par des gens d’une gentillesse remarquable.

On grimpe, on rit, on essaie de se raconter plein de choses dans des langues inconnues. Le lendemain,

quelle voie ? Une autre voie mythique moitié équipée, moitié trad. Encore une journée super de Marco (oui, c’est moi le Belge) avec la bande à gogo. Olé ! Le soir, autour d’une bière, ils me parlent d’un rallye organisé par la section de Gandia du Club Alpin Espagnol, chaque année au mois de mai. A ce moment, je sais déjà que j’y serai pour participer à leur jeu ! Hasta la vista !

17 mai, 7 h 00 du matin. On se gare sur le parking en-des-sous de la bête. On, c’est Dino et moi. La bête, c’est le Peñon d’Ifach, un gros caillou de 350 m de haut au bord de la Méditerranée, à Calpé. Ici, se déroule aujourd’hui la 13e édition des 12 heures du Peñon d’Ifach. A part une cordée russe, nous sommes les seuls étrangers parmi les 23 cordées qui participent au rallye. Le règlement est simple : des cordées de maximum 2 personnes avec corde double de maximum 70 mètres et un max de voies à faire en 12 heures. Pour le reste, tout est permis. Pas question de perdre du temps à grimper en libre ou en beauté, le seul but, c’est d’avaler un max de voies ! Secours, pompiers et hélicoptère sont en stand-by au pied du géant.

8 h 00 : très, dos, uno… et c’est parti. Les plus ardents courent vers la paroi. Nous avons choisi « El Navigante »

Photos Marc Debaecke


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comme première voie et après le départ de trois autres cordées (beauty before age), on fait nos premiers pas sur le rocher. En haut, il y en a qui sortent déjà de leur voie ! La paroi est remplie de monde qui se précipite vers le sommet. Ça crie partout : « Venga, venga ! » Il y a des cordées avec des bâtons télescopiques pour mous-quetonner les points 2 mètres au-dessus de leur tête, d’autres qui se tirent sur un brin de la corde double pour avaler une longueur en quelques minutes.

Parmi tous ces participants qui courent vers le sommet, nous sommes « los touristos » comme Dino dit. On grimpe à l’aise en essayant de faire tout en libre. Au sommet, les mouettes nous attaquent, les grands oiseaux défendent leurs petits. Nous, les touristes, prenons notre temps pour descendre le sentier ultra patiné à l’arrière du Peñon pendant que d’autres nous dépassent en courant. Encore 6 belles longueurs dans « Costa Blanca » et on est cuits. Il est 18 h 00, nous avons encore le temps de faire une courte voie, mais le choix entre les chaussons sur nos pieds douloureux ou une bonne bière sur la terrasse du « bar Dracula » est vite fait.

Le soir, c’est la fête ! Tout ce beau monde se retrouve dans un resto au bord de la mer. Nous sommes près de nonante ! Ils papotent, rient, mangent et… boivent. Chaque participant reçoit un prix, des encouragements et des applaudissements ! Tout le monde est célèbre !

– « Eeeh Marco, Terradets in septiembre ? » demande Adrian avec son sourire éternel.

– « Si Adrian, Terradets ! Si, si ! »

Calpé se trouve sur la Costa Blanca entre Alicante et Valencia. La ville balnéaire avec ses buildings entoure le gros caillou du Peñon, mais dès qu’on grimpe, ça ne gêne plus, c’est vue sur mer ! Trente-deux voies par-courent la face verticale. Il y en a qui sont bien équipées comme « Costa Blanca », « El navigante », « Mare Nos-trum » ou « Sin permiso de obras » et d’autres moitié équipé, moitié trad comme « Gomez-Cano » ou « Los lunes al sol ».

Les cotations sont souvent sévères pour un rocher pas toujours super solide ! Mais l’ambiance est magique et l’escalade dans cette paroi restera un beau souvenir !

INFOS

– Tous les renseignements dans le dernier topo COSTA BLANCA, édité par Rockfax en 2013 (en anglais)

– 4 rallyes de 12 h sont organisés chaque année en Espagne à Mallos dos Riglos, Calpé, Murcia et ??

Photos Joe Dewez


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Chronique du CA

VIE DE LA FÉDÉ

L’assemblée générale de notre fédération, qui s’est tenue le 14 mars 2014, a élu plusieurs nouveaux administrateurs.Dès la réunion du 1er avril 2014, le conseil d’administration a accueilli ses nouveaux membres et a entamé un important travail de réorganisation de son fonctionnement ainsi que des commissions et groupes de travail qui l’aident à réaliser ses objectifs.

Fonctionnement du CA

Pour aider l’intégration des nouveaux administrateurs, quelques documents résumant le fonctionnement du CAB ont été préparés à leur intention, notamment sur l’importance des travaux du conseil d’administration et son mode de fonctionnement.

Le conseil d’administration est l’organe qui, conformé-ment aux règles légales, dispose du pouvoir résiduaire : il dispose donc du pouvoir de décision dans toutes les matières qui ne sont pas réservées exclusivement à l’ assemblée générale.

Ce conseil est un organe collégial, ce qui veut dire que les décisions sont prises en commun.

Trois fonctions spéciales se retrouvent presque dans toutes les associations et, pour le CAB, les administra-teurs suivants ont été désignés pour les assumer :

– Président : Didier Marchal

– Secrétaires : Michelle Gyling et Michel Govaerts

– Trésorier : Jean Hermans

Par ailleurs, vu la multitude des tâches à accomplir, une description plus précise de ces tâches et de leur répar-tition entre les administrateurs est mise au point.

Les commissions

Pour mieux préparer certaines discussions importantes, il peut être utile de tenir au préalable des réunions au sein de groupes plus restreints. Une restructuration profonde de ces groupes et de leurs missions a été entamée.

A côté de ces commissions internes au CAB, des repré-sentants de notre association siègent dans la commission pédagogique de l’ADEPS pour nos sports. Ces mandats ont été actualisés.

Commission informatique : nouvelle banque de données de gestion des affi liés

Le projet de nouvelle banque de données a pu être découvert et exploré par la fédération et quelques cercles particulièrement intéressés, grâce à quelques jours de formation. Ces réunions ont permis aussi de mettre en évidence les modifi cations à apporter au projet pour mieux répondre aux besoins spécifi ques tant de la fédération que de ses clubs. Ce nouveau logiciel devrait notamment permettre à tous de disposer d’un calendrier des activités facile à actualiser.

Bilans et objectifs de l’équipe professionnelle

Le bilan des activités 2013 et les objectifs pour 2014 ont été présentés à l’assemblée générale de mars 2014. Le conseil d’administration, avec l’équipe professionnelle, a précisé les priorités et, déjà, préparé l’année 2015. Une première discussion sur le budget 2015 a pu avoir lieu et les grandes lignes du budget du département sportif ont été défi nies.

Réunion entre la fédération et ses clubs

Pour mieux être à l’écoute de ses clubs et de leurs attentes, la fédération avait organisé une première réu-nion en octobre 2013.

Une deuxième réunion s’est tenue dans une salle de l’ Auberge de jeunesse de Namur le samedi 14 juin 2014, pour faire le bilan des nombreuses actions déjà réalisées, en vue de répondre aux souhaits exprimés et pour pré-parer ensemble l’avenir du CAB. Elle fût marquée par un vrai dynamisme et une volonté affi rmée d’évoluer pour encore mieux nous adapter aux besoins actuels de nos membres et de la pratique de nos sports.

Gestion des rochers : équipement sécuritaire

Le texte préparé par la Commission rochers a été approuvé par le conseil d’administration et est maintenant disponible sur le site Internet du CAB : www.clubalpin.be/rochers/règles et conseils.

Marianne Coupatez


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Marie Pierret

VIE DE LA FÉDÉ

Réenchanter

Chers membres, amis grimpeurs et randonneurs,

Bonne nouvelle ! Des idées, des envies, des rêves d’ave-nir font route au CAB à la suite de l’enthousiasme révélé par notre enquête de mai.

De ces convictions partagées (par l’équipe, le CA et de nombreux membres), émerge un projet de réenchante-ment visant à la responsabilité sociale et environnemen-tale de notre sport.

– A qui s’adresse ce projet ? A toutes et tous ! A toi, à moi, à nous, aux membres, à la Fédération, aux acteurs du sport !

– Quand ? Dès aujourd’hui, demain, quand tu le souhaites !

– Comment ? En rêvant le futur, nous réinventerons le présent.

– Pourquoi ? Parce que nous aimons l’aventure ! Parce que nous faisons partie de la nature ! Parce que nous sommes optimistes !

Nous souhaitons que ce projet soit commun et co-construit avec vous. Cinq cents membres ont déjà répondu à l’appel et ont encouragé l’initiative lors de l’enquête à thématique environnementale, merci !

– 48 % déclarent être sensibilisés à la cause environne-mentale, 38 % sont engagés et 28 % très actifs ;

– 49 % pensent que les activités sportives impactent l’environnement et 19 % en sont certains ;

– 90 % tentent déjà de diminuer leur impact via la mobi-lité (31 %), les déchets (41 %), la nutrition (21 %) ;

– quant au niveau d’engagement de la Fédération, 31 % ne savent pas l’évaluer, 12 % la pensent « neutre », 38 % « sensibilisée » et 17 % « engagée ».

Ce fl orilège de réponses et réactions sera intégré à notre réfl exion (pour plus de détails, les résultats complets de l’enquête sont publiés sur notre site : www.clubalpin.be).

Résumé des mots les plus utilisés dans les questions d’« expression libre » :


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Le réenchantement de notre sport : « c’est kwè ça ? »

C’est du sérieux ! Se réenchanter-réenchanter, c’est l’émotion délicieuse de se sentir en harmonie parfaite avec le milieu dans lequel on vit une passion. A côté de l’adrénaline de notre passion sportive, il y a une petite molécule, l’ocytocine, hormone d’attachement, dont nous pouvons déclencher la sécrétion à l’envie, où que nous nous trouvions, quoi que nous fassions, simplement en se sentant relié aux autres et/ou à la nature.

Par exemple : la prochaine fois que vous croiserez une canette, malheureuse et abandonnée, ramassez-la, jetez-la dans sa bonne poubelle et laissez-vous aller à cette délicieuse émotion du geste chouette. C’est juste Waooouh !

Nous considérons à partir d’aujourd’hui que les enjeux du Développement Durable, l’écologie sont autant d’ac-tivateurs de plaisir citoyen. Gavez-vous-en !

Et concrètement ? – en vue d’écrire le marabout flash du « plaisir des bonnes pratiques sportives » : dans un premier temps, nous vous donnons à nouveau la parole pour appro-fondir la démarche et faire émerger vos bonnes pra-tiques, « vos activateurs de plaisir », en tant que sportif citoyen ;

– parallèlement, nous entamons une réfl exion en regard des missions et valeurs du CAB afi n de prendre en compte cette thématique au niveau opérationnel.

Ensuite : – la Fédération s’engage à sensibiliser, former et faciliter le partage de ces bonnes pratiques ;

– ce marabout flash sera diffusé et continuellement alimenté par vos expériences (Ardennes & Alpes, Facebook, site Internet) ;

– enfi n, nous diffuserons les outils pratiques à destina-tion des membres, autres fédérations, etc.

Vous êtes avec nous ? Prêts à « imaginer, rêver, partager » ?Ecrivez (un mot, une phrase, un article), photogra-phiez, dessinez, fi lmez, chantez, le réenchantement des pratiques sportives (toutes formes d’expression sont les bienvenues). Voici quelques questions pour vous inspirer :

– quelles sont vos expériences heureuses, idées de « chouettes gestes » ?

– comment rêvez-vous la pratique de votre passion dans le futur ?

– quelles émotions cela suscite en vous ? – une idée de slogan ou logo pour relier ces actions (si tu es graphiste et souhaites nous aider à créer le logo, nous t’attendons avec impatience ;-)…)

A transmettre dès aujourd’hui pour partage dans l’ Ardennes & Alpes, Facebook, site Internet à l’adresse : [email protected] .

Vous souhaitez participer à ce projet davantage ou autrement ?Faites en part à la Fédération via le formulaire « Waooouh, moi aussi je participe ! » sur notre site www.clubalpin.be. Il y a plusieurs échelles de participation possible, un peu, beaucoup, passionnément… soyez curieux !

Et tout aussi sérieusement…

La fi nalité du projet est de « favoriser une pratique durable de l’escalade, de l’alpinisme et de la randonnée à travers un cadre non perçu comme une contrainte, mais comme une liberté retrou-vée grâce à des alternatives créatives, de simplicité volontaire, en accord avec les valeurs sportives. »

Les axes de développement :1. s’engager (dans la réfl exion dans un premier temps ; dans

une politique de protection environnementale et de gestion durables des ressources ensuite) ;

2. appliquer (plan de gestion opérationnelle durable. Déve-loppement et mise à disposition d’outils pour les membres) ;

3. informer, sensibiliser, faciliter (diffusion auprès des acteurs du sport des informations sur les outils et les bonnes pratiques) ;

4. former (modules sur la pratique durable des sports promus dans le cadre de la formation des moniteurs sportifs et diffu-sion des supports pédagogiques) ;

5. Transversalement : resauter (dialoguer, collaborer et échan-ger, agir en concertation avec les associations et institutions. Mutualiser les outils) ;

6. Aménager l’espace (gestion respectueuse des prérogatives du plan de gestion et au-delà. Mesures de diminution et de compensation des effets négatifs de la fréquentation) ;

7. Promouvoir, soutenir, sensibiliser (promouvoir et soutenir les pratiques durables du sport).


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Lors du Conseil d’Administration du mois de juin, notre fédéra-tion a validé l’idée d’intégrer le développement durable dans l’ensemble des groupes de réfl exions qui la composent. Cela veut dire qu’à chaque action réalisée au sein de la fédé, elle devra penser développement durable.

J’aimerais juste préciser d’entrée que le développement durable ce n’est pas uniquement réduire ses émissions de carbone. Il s’agit d’une thématique bien plus large reprenant outre l’écolo-gie, le développement social et économique. C’est à l’intersec-tion de ces trois axes qu’on peut réellement parler de durabilité. Le tableau ci-dessous reprend ces thématiques. Il sera donc important d’intégrer ces trois thématiques au sein de la fédé.

Si je parle de ça, c’est parce que je me suis engagé à en être un des porte-parole de cette action, que je veux promouvoir cette politique et que je trouve qu’il était temps que le CAB prenne enfi n le taureau par les cornes. Il faut avouer qu’il était assez absurde d’avoir, comme endroit principal d’action de nos activités, le milieu naturel et ne rien faire pour le préserver. Sans dénigrer le travail réalisé par Joe et ses acolytes pour nos falaises qui n’avaient pas attendu une décision de leurs supérieurs pour intégrer ces paramètres. Mais si on laisse l’humain courir vers le toujours plus, plus vite, plus fort, il est à parier qu’il s’attaquera à un moment à ce qu’on aime tant, la nature, comme il le fait à chaque fois. C’est pourquoi je félicite le Conseil d’Administra-tion pour cette décision et j’espère qu’elle sera suivie d’actions concrètes dans le futur.

L’Aventure commence à l’aurore, comme disait notre ami Jacques. Et le pire, c’est qu’il avait raison, ce salaud. Le voyage ou l’aventure ne commencent pas à la destination, mais bien à partir du moment où on a décidé de partir, de voyager, de découvrir. Le reste n’est que du superfl u, de l’enrobage. On pourrait très bien faire un voyage extraordinaire tout en restant sur place. Les exemples dans la littérature ou le cinéma sont légion. Il suffi t de regarder « Alice au Pays des Merveilles », « Camping Car » ou, en soi, n’importe quel autre livre. Tout dépend de l’ouverture d’esprit dans lequel on se trouve.

Je sais que ce n’est pas évident de faire passer ce message pour quelqu’un qui va chaque fois à l’autre bout du monde afi n de

L’Aventure à sa porte ?trouver l’aventure et la recherche de sensation, mais pourtant c’est le cas. J’arrive très bien à trouver des aventures devant ma porte. Lorsque je suis en Belgique, chaque voyage, ne fut-ce que d’aller à Bruxelles est une aventure. Prendre les transports en commun en Belgique est une aventure, remplie d’incertitudes, grèves, retards, annulations, …. On y rencontre aussi une masse de gens intéres-sants qu’on ne voit que là. Alors que dire du métro parisien ou même d’un jogging dans mes Ardennes natales. Tout est plaisant et rempli d’aventures. L’esprit est important.

Une autre chose importante pour moi, c’est que le déplacement fait partie intégrante du voyage. Ce n’est pas une corvée. Et ça ne me dérange pas que ça dure un, deux, trois jours. C’est comme cela doit être. J’ai besoin de ce paysage qui défi le devant les fenêtres du train ou du bus pour me retrouver avec moi-même. Je me suis d’ailleurs dit qu’on devrait être obligé de rester une journée dès qu’on a une escale dans une ville ou un pays. On découvrirait plein de nouvelles choses dont on n’a pas l’habitude. Ce serait génial. Je suis pour un certain confort, entendons-nous bien. J’ai envie de voyager confortablement, mais tranquillement et surtout intelligemment. Arrêtons d’aller en Espagne pour le week-end. Franchement, ça n’a pas de sens.

J’essaye de limiter au minimum mes émissions et mon impact sur cette planète. Ce n’est pas toujours facile de concilier mes passions, mes envies et mes sensibilités. Dilemme qui nous touche tous. Mais on peut, chacun, essayer d’amener sa graine à l’édifi ce. Pour vous citer quelques exemples, en Europe, je m’interdis de prendre l’avion. Ce n’est pas toujours facile, mais au fi nal, ce n’est qu’une question de choix. Ça prend un peu plus de temps, c’est un peu plus cher, quoique… Franchement, en y réfl échissant un peu plus, ce n’est pas toujours vrai. Même, fi nalement, pas souvent. Pour les voyages plus longs, où je n’ai pas vraiment le choix, même si on l’a toujours, je paie des com-pensations carbones et je limite ces voyages à un ou deux par an. Il y a plein de manières d’agir, à chacun de trouver les siennes. Je me suis construit un pan chez moi aussi, afi n d’avoir moins de trajets à faire vers les salles.

Les compétitions sont très certainement le pire du point de vue écologique. Et quand l’IFSC1 organise un Championnat du Monde « Jeunes » à Nouméa, en Nouvelle Calédonie, ça a encore moins de sens. Toutes ces équipes, pour la plupart européennes, qui partent aux quatre coins du monde pour faire une demi-voie, quelle stupidité. Que faire ? Idéalement, ne pas envoyer d’athlètes. Ce serait le plus durable, mais bon, on a passé le temps de ce genre de réfl exion stupide. Agissons plutôt dans le bon sens. Essayons d’utiliser des transports plus respectueux. Oui, c’est plus cher. Mais bon, ces prix écono-miques ne prennent pas en compte l’impact global des coûts qu’ils occasionnent (et les politiques n’y font rien ou presque). Si ce n’est pas possible, pourquoi ne pas envisager des com-pensations carbones ? Ce n’est pas la solution, mais c’est déjà quelque chose. Si tout le monde agissait de la sorte, le monde irait sans doute mieux. Personnellement, c’est ce que je fais.

J’aimerais en tout cas être positif. J’en ai marre des aspects négatifs qu’on n’arrête pas de nous bassiner, comme quoi on va dans le mur, qu’on est perdu et que le monde va mal. J’ai envie de prendre le côté positif des choses, de croire en l’humain, de penser que c’est possible et de savoir qu’on va le faire. Bon, assez de blabla sur ce genre de choses. On est là pour vivre aussi. J’espère que je pourrai vous raconter ma dernière expérience en Afrique pour le prochain sujet.

1 International Federation of Sports Climbing

OPINION

Stéphane Hanssens


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oui, mais à quel prix ???La haute montagne,OPINION

Se poser la question, c’est déjà être conscient qu’il y aura un prix à payer. La première contribution sera d’ordre physique. En effet, il est inutile d’appréhender la haute montagne sans être bien préparé physiquement. Il y va de sa vie et de son plaisir à arpenter un milieu hostile mais captivant.

Ensuite, vient s’ajouter le coût du matériel : vêtements techniques, crampons, chaussures, baudrier, piolet, casque, broches à glace, cordes, dégaines, mousque-tons, sangles, etc. (liste non exhaustive). Quel que soit votre choix, louer ou acheter, cela aura un prix.

Par la suite, vous devrez choisir : partir seul (peut- être avec des amis) ou accompagné par une personne for-mée à évoluer en haute montagne, à savoir un moniteur d’alpinisme ou un guide de haute montagne. Quelle que soit votre décision, il y aura un prix à payer.

Si vous partez seul (avec des amis), vous devrez bien connaître la course dans laquelle vous vous engagez. Le choix de l’itinéraire et les conditions d’enneigement seront primordiaux. Dans ce premier cas de fi gure, le prix à payer sera le risque de s’égarer, d’être confronté à des conditions d’accès qui ne correspondent plus au descriptif et au topo que vous avez consultés et, donc, être obligé de gérer tous les dangers et désagréments auxquels vous serez confrontés, sans pour autant en avoir toutes les compétences. Le prix à payer sera donc double : d’abord, le risque d’échouer dans votre tenta-tive d’ascension, ensuite, le risque d’accident qui ne sera pas négligeable.

Pour remédier partiellement à cette situation, vous pou-vez suivre une formation ou un stage formatif organisé par le CAB. Cela limitera un peu les risques que je viens de vous décrire. Mais, là encore, les stages et formations ne sont pas gratuits. Il y aura, une fois de plus, un prix à payer.

Si vous choisissez d’avoir recours aux services d’un moni-teur d’alpinisme, sachez qu’il ne peut pas être rémunéré lors de l’encadrement de personnes en haute mon-tagne, mais il peut être défrayé. Il y aura donc un coût. La seconde opportunité est l’engagement d’un guide de haute montagne. Sa formation est extrêmement exi-geante, il s’agit d’un professionnel de la montagne, il connaît parfaitement les conditions du massif et l’enga-gement tant technique que physique de la course que vous souhaitez réaliser. Il aura pour mission de vous permettre de réussir votre sortie, mais avant tout, de vous ramener sans accroc dans la vallée. Comme il s’agit d’un professionnel de la montagne, il faudra payer ses prestations pour la course.

Comme vous le constatez, la haute montagne a un coût. Chaque année, de trop nombreux alpinistes paient très cher, parfois de leur vie, le fait d’avoir sous-estimé les risques inhérents à la pratique de l’alpinisme. Il se peut que, voulant économiser quelques Euros sur le poste « encadrement », des alpinistes amateurs s’aventurent dans des ascensions qui ne sont pas adaptées à leur niveau ou qui, simplement, ne sont pas accessibles au

moment de leur séjour dans la vallée. Le risque d’acci-dent est alors élevé et, en ce qui me concerne, je pense que la vie n’a pas de prix.

La politique du Club Alpin a toujours été de former et d’encadrer les adeptes de la haute montagne avant de leur proposer des activités en autonomie. Globale-ment, les stages et séjours d’alpinistes sont calculés au plus juste avec le souci d’un encadrement de qualité. Malgré cette politique, certains trouvent la pratique de l’alpinisme trop chère. Il faut savoir ce que l’on veut. L’alpinisme ne s’improvise pas. La haute montagne ne supporte pas l’approximation. Qu’une activité alpine tourne mal et certains se tourneront vers leur avocat qui se chargera de trouver un responsable. Malheur à celui, bénévole ou autre, qui aura proposé une activité avec un encadrement insuffi sant ou, selon les termes de la loi, inadapté à l’activité.

Il semble bien fi ni le temps du bénévolat pur et dur. Les temps changent, chacun se prémunit, dans la pratique de son sport, d’éventuelles poursuites judiciaires. Au vu de cet état d’esprit, nous devons, au CAB, nous assurer que TOUTES nos activités sont encadrées par des personnes ayant légalement accès à l’encadrement de personnes. Cela a malheureusement un prix non négligeable. Au vu de toutes ces considérations souvent mercantiles, je vous invite, malgré tout, à pratiquer l’alpinisme. Cela reste à mes yeux, une belle école de vie qui allie beauté des paysages, engagement physique et prise de responsa-bilité, responsabilité individuelle qui fait souvent défaut dans notre société d’assistés.

Pour terminer, je ne peux m’empêcher de vous soumettre quelques citations d’un grand alpi-niste. Il s’agit de Tom Patey, Ecossais, pionnier de l’ escalade glaciaire extrême et écrivain :

GRIMPEUR SOLITAIRE : homme qui tombe tout seulCORDEE : plusieurs hommes qui tombent en même tempsNOVICE : personne qui, si elle n’est pas décédée, devrait se tenir à l’écart de la montagneGRIMPEUR EXPERIMENTE : dont la mort est inévitableVOIE ENGAGEE : condamnation à mort avec sursis

Et la petite dernière :

MEMBRE DU CLUB ALPIN : (syn. : vétéran) : quelqu’un qui ne meurt jamais, mais se fane lentement.

Tom Patey est décédé en 1997, au pied de l’ Annapurna Voilà, après cette pointe d’humour très britannique, je vous fixe rendez-vous sur un sentier de randonnée ou au sommet d’une montagne.

Philippe Vandeveld


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Au printemps 2013, j’ai eu l’occasion de visiter le camp de base du Makalu, en compagnie de Claude Burlot. Nous avions suivi la « voie normale » à partir de Tumlingtar par Khadbari (une seule étape en jeep), Chichila, Num, Seduwa, Tashigaon, Kauma (Khongma), Dobato via le « Shipton La », Yangle Kharka et Langmale Kharka à la montée, tandis qu’à la descente, nous avions suivi le même itinéraire jusqu’à Seduwa, puis nous avions suivi la rive droite de l’Arun Nadi pour rejoindre Tumlingtar, en trois jours.

Un trekking magnifi que, mais qui m’avait cependant laissé un léger goût de trop peu (en partie à cause d’une météo défavorable, principalement dans le secteur du « Shipton La », qui nous avait privés de la belle vue). Accessoirement, la vue sur la face Sud du Makalu depuis le camp de base est certes fabuleuse – bien qu’on ait un peu le nez collé sur le décor –, mais le site lui-même laisse beaucoup à désirer.

J’ai donc décidé d’y retourner, seul, au printemps de cette année (le Népal au printemps ne semble, hélas, pas motiver les foules), mais avec deux changements impor-tants : d’abord, en suivant une partie du Great Himalayan Trail plutôt que la « voie normale » à la montée, ensuite en choisissant un meilleur point de vue sur le Makalu. J’ai choisi l’agence « ADVENTURE GEO TREKS (P) LTD (Niru Rai) » qui m’a fourni un excellent service avec un rapport prix/qualité remarquable. Mon équipe comprenait un guide (Chheden Bhota), un cuistot et deux porteurs.

du Makalu revisitéLe camp de BaseSENTIERS

Le Great Himalayan Trail (GHT)

Il s’agit d’un tracé récent qui relie le CB du Kangchen-junga à l’extrême Est (à la frontière avec le Sikkim) à Hilsa, à l’extrême Ouest du Népal, à la frontière avec le Tibet, en longeant toute la chaîne (soit sans doute un bon mil-lier de kilomètres !). Pour autant que je sache, le parcours n’est pas encore complet et même les tronçons fi gurant sur les cartes sont parfois assez aléatoires (d’autant plus que les cartes…) C’est très engagé, notamment en rai-son du dénivelé cumulé, du nombre et de l’altitude des cols à franchir (deux cols à près de 6 200 m à l’Ouest du CB du Makalu, vers le Khumbu). En outre, le par-cours se déroule en grande partie dans des zones peu habitées et implique donc une autonomie assez grande. En particulier, sur les sept étapes que j’ai faites (en six jours) entre Hongon et Yangle Kharka, il n’y a strictement aucune infrastructure, mis à part quelques abris de ber-ger rudimentaires en pierres sèches, d’ailleurs dépourvus de toit en cette saison. J’ai vu quelques cairns ci et là. Quelques ponts entre Molun Pokhari et Cave Camp sont assez « sportifs ».

Au départ de Num (atteint en jeep à partir de Tumlingtar en quatre heures assez pénibles), nous avons d’abord suivi la vallée de l’Arun Nadi vers le Nord jusqu’à Hon-gon (en quatre jours : Pathibhara, Barun Dovan, Hatiya et Hongon) pour atteindre le GHT. Incidemment, l’Arun Nadi est une belle rivière qui a la particularité de prendre sa source au Tibet, ce qui prouve que la frontière avec

Philippe Mariamé

La face Sud du Makalu au petit matin avec à l’arrière-plan l’Everest et le Lhotse (c’est la « petite » pointe qui émerge de la pente de neige immédiatement à gauche du Lhotse Shar)Crédit photographique : Philippe Mariamé


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le Népal ne suit pas simplement la ligne de crête. Ce parcours suit la vallée, localement très encaissée, tan-tôt dans la forêt, tantôt parmi les terrasses cultivées. Il est intéressant, mais assez éprouvant parce qu’il est très accidenté (genre « plat népalais », pour les initiés) et qu’il y fait plutôt chaud et humide (en tout cas au printemps) en raison de la faible altitude (on passe de 1 000 à 2 300 m, mais l’essentiel de la dénivellation nette a lieu les deux derniers jours). La végétation est tropicale

et on peut y voir notamment de superbes orchidées. Les vues sur la vallée et sur la tumultueuse rivière en contre-bas sont souvent spectaculaires. Malheureusement, les indigènes détruisent la forêt à tour de bras en brûlant le sous-bois pour planter de la cardamome. La plante, connue depuis la nuit des temps pour ses propriétés médicinales, fournit des graines utilisées comme épice. Cette culture est devenue récemment très lucrative en raison d’une forte demande de l’industrie pharmaceu-tique et des cosmétiques.

A partir de Hongon, nous avons suivi le GHT sur sept étapes jusqu’à Yangle Kharka (Bakim Kharka, Molun Pokhari, Dhungge Kharka, Cave Camp, Kalo Pokhari, Kharka et Yangle Kharka). Comme il restait beaucoup de neige de l’hiver précédent, mon guide a préféré prendre un guide supplémentaire spécialement pour ce parcours et il a recruté un porteur professionnel qui va de village en village en portant tout ce qui peut se porter, par tous les temps. Son équipement a de quoi surprendre : des bottes de caoutchouc ( ! !) sans doute à semelles plutôt rigides, un pantalon de toile très ordinaire, une sorte de veste matelassée et un bonnet de laine qui lui semble vissé sur la tête. Il porte un khukuri respectable dans un étui de bois fi xé à sa ceinture et un simple bâton de la taille d’un manche à balai lui sert tout à la fois de piolet et de canne. En neige profonde (et Dieu sait si nous en avons brassé !), il passe les jambes de son pantalon au-dessus de ses bottes et les serre au moyen d’une fi celle. Diffi cile de faire plus simple ! En tout cas, après six jours de pluie et de neige mouillée, je pense qu’il était le seul de nous six à avoir encore les pieds au sec ! Sa maîtrise de l’anglais étant à peine meilleure que la mienne du dialecte tibétain local, toute discussion avec lui était impossible et d’ailleurs inutile tant son calme était imperturbable et son geste parfait. Il me suffi sait d’emboîter mes pas dans les siens. L’instinct de mon-tagnard et l’impressionnante connaissance du pays de mon ange gardien nous ont été fort utiles, notamment au terme de la seconde étape (Molun Pokhari). Nous aurions dû camper dans un bel alpage au bord du lac qui est magnifi que. Hélas, il y avait un bon mètre de neige molle et mouillée qui rendait impossible le mon-tage des tentes. Nous avons donc enchaîné l’étape du lendemain sur un terrain mixte très accidenté (rochers, éboulis, pelouse, rhododendrons, …) largement recou-vert de neige fondante. Un exercice exténuant et parfois impressionnant ! Malgré la couverture neigeuse et une visibilité réduite parfois à une centaine de mètres par le brouillard et la pluie, il a toujours trouvé le cheminement sans diffi culté apparente, peut-être d’ailleurs par des variantes « yack futé » distinctes du GHT, mais plus sûres.

La Barun Nadi à Barun Doban,

juste avant son confluent avec l’Arun Nadi

Crédit photographique : Philippe Mariamé

Dendrobium densifloraCrédit photographique : Philippe Mariamé

Coelogyne nitidaCrédit photographique : Philippe Mariamé


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Ces conditions détestables ne m’ont pas permis d’appré-cier vraiment le paysage qui est sans doute très sauvage et grandiose. Mais dans les parties basses, en général dépourvues de neige, j’ai pu admirer les forêts qui sont souvent magnifiques (sous-bois très fleuris en cette saison, pins immenses et rhododendrons de Hodgson notamment – parfois en forêts quasi pures – pour ne parler que d’un des plus spectaculaires).

A Yangle Kharka, on rejoint la « voie normale » qui, en deux étapes, mène au CB du Makalu via Langmale Kharka. Mais plutôt que d’aller au CB proprement dit, j’ai préféré suivre l’excellente suggestion du Lonely Planet. Nous avons campé à Shershong (4 650 m), un bel alpage situé à deux heures de marche au-delà de Langmale Kharka. Le lendemain, à l’aube, je suis monté sans la moindre diffi culté, quasi plein Nord, sur une vaste croupe herbeuse qui est en fait la prolongation d’une longue arête issue du « Peak 3 » (6 682 m), le voisin immédiat du Makalu sur son arête Sud-Est. Impossible de se tromper.

La pente diminue progressivement et, vers 5 250 m, l’arête s’élargit en formant un vaste plateau qui consti-tue un fabuleux belvédère. En plus d’une vue magnifi que sur la face Sud du Makalu qui surplombe un joli petit lac (Barun Pokhari), on distingue dans l’axe du glacier de la Barun, l’Everest « himself » à un peu plus de 20 kilo-mètres (arêtes S et NE et face E sur le versant tibétain), le Lhotse Shar et le Lhotse immédiatement à sa gauche et le Shar Tse, soit rien moins que trois des cinq plus hauts sommets de la planète ! On a aussi une vue magnifi que sur l’impressionnante face Nord commune aux K6 et K7, sur le glacier et le lac qu’elle surplombe ainsi que sur l’imposant Chamlang (7 321 m). Entre ce dernier et le K6, on aperçoit l’Isuwa La (5 340 m), un col qui permet aussi l’accès (mais plus technique) au CB du Makalu. Il me semble diffi cile de faire mieux pour un endroit fi na-lement facilement accessible pour n’importe quel (vieux) trekkeur !

Au retour, nous avons suivi la « voie normale » via le Tutu La (~ 4 225 m) – dit aussi « Shipton’s Pass » depuis le passage d’Eric Shipton et d’Edmund Hillary en 1952 – jusqu’à Num en six jours. Ce passage, ainsi d’ailleurs que le tronçon du GHT compris entre Bakim Kharka et Yangle Kharka, est situé dans une zone qui semble parti-culièrement enneigée en hiver et il y restait d’importants névés alors que, plus à l’Ouest et en particulier au CB du Makalu pourtant situé nettement plus haut, il n’y avait plus de neige sans doute depuis longtemps.

Conclusion

L’itinéraire qui vient d’être décrit est vraiment très sau-vage. Il se déroule en grande partie dans une réserve naturelle (Makalu – Barun National Park) qui s’étend sur 2 330 km². Elle abrite une fl ore et une faune très riches (on y dénombre entre autres une bonne trentaine d’espèces de rhododendrons, une foule d’espèces d’oiseaux, le léopard des neiges, un panda, …). Sur son fl anc Ouest, elle jouxte le parc naturel de Sagarmatha (Sagarmatha National Park) et, au Sud, elle est prolongée par une zone protégée (Makalu – Barun Conservation Area). L’accès en est réglementé (le camping n’est théoriquement autorisé qu’à certains endroits) et un permis spécial est nécessaire pour y entrer.

Le parcours est très peu fréquenté, en tout cas au prin-temps (je n’ai rencontré qu’une dizaine d’Occidentaux cette année), mais au vu du petit nombre de lodges sur

la « voie normale », il ne l’est sans doute pas non plus en automne. A Hatiya, le fonctionnaire chargé de véri-fi er les permis de trekking nous a affi rmé que seulement deux groupes (respectivement deux et trois trekkeurs) étaient passés avant nous ce printemps ! On est loin des itinéraires archi-courus de la région des Annapurnas ou du CB de l’Everest !

Mais les choses pourraient changer rapidement. Depuis la chute de la royauté, le Népal connaît une véritable frénésie de développement qui se traduit notamment par la construction de routes un peu partout. C’est ainsi qu’on peut maintenant arriver en jeep à Num (assez

Un spécimen remarquable de Rhododendron arboreumCrédit photographique : Philippe Mariamé

L’inflorescence et les grandes feuilles du Rhododendron hodgsoniiCrédit photographique : Philippe Mariamé

Le lever du soleil sur le Chamlang (7 321 m), vu depuis ShershongCrédit photographique : Philippe Mariamé


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sportif quand même, surtout au-delà de Chichila !) parce qu’un barrage sur l’Arun Nadi est en construction en contrebas du village. De là, il ne serait pas surprenant que, dans un avenir proche, la route soit prolongée le long de l’Arun Nadi vers le Nord et peut-être même vers le Tibet. Ce beau trekking serait ainsi amputé d’autant.

Le détail du trekking tel que réalisé (du 24 avril au 15 mai 2014) :

1. Vol Kathmandu – Tumlingtar et trajet en 4*4 vers Num (1 550 m). Nuit en lodge.

2. Trek vers Pathibhara (1 400 m). Nuit en lodge.3. Trek vers Barun Dovan (1 100 m). Nuit sous tente.4. Trek vers Hatiya (1 560 m). Nuit sous tente.5. Trek vers Hongon (2 323 m). Nuit sous tente.6. Trek vers Bakim Kharka (3 050 m). Nuit sous tente.7. Jour de repos à Bakim Kharka (acclimatation).

Nuit sous tente.8. Trek vers Molun Pokhari (3 954 m), puis vers Dhungee

Kharka (3 590 m). Nuit sous tente.9. Trek vers Cave camp (3 100 m). Nuit sous tente.10. Trek vers Kalo Pokhari (4 200 m). Nuit sous tente.11. Trek vers Kharka (4 100 m). Nuit sous tente.12. Trek vers Yangle Kharka (3 600 m). Nuit en lodge.13. Jour de repos (et de séchage…) à Yangle Kharka.

Nuit en lodge.14. Trek vers Shershong (4 615 m). Nuit sous tente.15. Trek vers le point de vue sur le Makalu à 5 250 m (A-R).

Nuit sous tente à Shershong.16. Trek vers Yangle Kharka (3 600 m). Nuit en lodge.17. Trek vers Dobato (3 570 m). Nuit en lodge.18. Trek vers Kauma (3 470 m). Nuit en lodge.19. Trek vers Tashigaon (2 070 m). Nuit sous tente.20. Trek vers Seduwa (1 500 m). Nuit en lodge.21. Trek vers Num (1 550 m) et trajet en 4*4 vers Tumling-

tar. Nuit en lodge.22. Vol Tumlingtar – Kathmandu. Nuit à l’hôtel.

Les lodges sont tous plutôt rudimentaires et on peut préférer camper (par contre, certains proposent une nourriture très satisfaisante… surtout si vous aimez le dal bhat, taille XXL). Le jour de repos à Bakim Kharka (une petite clairière dans la forêt où les distractions sont rares…) n’est pas strictement indispensable, mais il m’a semblé prudent de patienter un jour pour améliorer l’ac-climatation : on vient de grimper 700 m et il y en a 1 000 au programme du lendemain, pour arriver pratiquement à 4 000 m. Le jour de repos à Yangle Kharka n’est pas indispensable non plus.

L’étape 8 se fait normalement en deux jours, mais nous avons enchaîné en raison de l’impossibilité de camper à Molun Pokhari (à cause de l’état de la neige). Par contre, il est possible d’aller de Barun Dovan à Hongon en une (grosse) journée, mais cela m’a semblé vraiment dur et le paysage vaut la peine de prendre son temps. De toute manière, sur vingt jours de marche, un jour de réserve (au moins) n’est pas vraiment un luxe. Nous avons, par exemple, commencé avec un jour de retard parce que, pour des raisons mystérieuses, tous les vols de Kathmandu vers Tumlingtar ont été annulés le jour prévu.

Au retour, plutôt que de loger à Tumlingtar où il fait très chaud (410m d’altitude seulement), il est peut-être préférable de loger en chemin à Khadbari (~ 1 050 m) où l’air est nettement plus respirable et où il y a de bien meilleurs lodges (certains méritent même l’appellation d’hôtel). L’état de la route permet de descendre en bus en une heure le jour du vol de retour vers Kathmandu.

Bibliographie

Trekking in the Nepal Himalaya, B. Mayhew and J. Bindloss – Lonely Planet 9th Edition, 2009

Trekking Map 100 Series (1/100 000), NP 102 Makalu Region, Ed. 2013

Mon ange gardien sur le sentier vers Yangle

Kharka en aval de KharkaCrédit photographique :

Philippe Mariamé

Le Peak 3 (6 682 m, à droite du Makalu), un

six mille qui semble bien appétissant !

Crédit photographique : Philippe Mariamé


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L’année dernière, à Freÿr, à l’invitation de la Fondation Gouverneur René Close, j’ai eu l’occasion de parcourir avec ses concepteurs le sentier géo-pédologique qui venait d’y être conçu.

Il fait partie d’un projet plus ambitieux destiné à mieux nous faire comprendre certains aspects de notre environnement, présenté comme suit par ses auteurs :

« Le but des itinéraires proposés est de vous faire découvrir les processus de façonnement des paysages qui vous entourent. »

« A partir d’observations simples, nous allons faire apparaître les relations entre la composition du sous-sol d’une région (géologie), l’allure de son paysage et les formes de son relief (géomorphologie) et la composition de son sol (pédologie). »

Le premier itinéraire, celui de Han-sur-Lesse, est déjà fi nalisé et disponible et trois autres, dans la vallée de l’Orneau, à Profondeville et à Freÿr, devraient l’être prochainement.

Ils vous feront vivre l’histoire de ces régions durant les 500 derniers millions d’années. Vous y apprendrez entre autres pourquoi les rives convexes et concaves de nos cours d’eau n’ont pas le même aspect, ce qui se cache sous le sol dont nous ne voyons souvent que la couverture et que le territoire de la Belgique, dans un passé géologique très ancien, se trouvait dans l’hémisphère Sud !

Ce projet se concrétise par des fi ches qui permettent de suivre, sans autre carte, un itinéraire au long duquel s’égrènent divers arrêts didactiques aux endroits particuliè-rement intéressants.

Le sentier de Freÿr, par exemple, qui devrait être disponible en fi n août 2014, vous emmènera le long du cours sou-terrain du ruisseau du vallon du Colébi, de sa perte à sa résurgence, pour vous faire ensuite remonter le temps en appro-chant les différents massifs du plus grand et du plus renommé site d’escalade de Belgique.

Pour plus d’informations : www.fondation-close.be. Vous trouverez les informations disponibles sur les itinéraires proposés dans les publications.

en province de NamurLes sentiers géo-pédologiquesSENTIERS

Marianne Coupatez


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La gestion des rochers assurée par le CAB comporte deux grands aspects : l’aspect sécuritaire et l’aspect environnemental. Il faudrait également parler de l’aspect fréquentation et surtout des pics de surfréquentation, mais cela sort du cadre de cet article.

L’aspect sécuritaire concerne l’équipement des voies d’es-calade, mais aussi le peignage des rochers qui consiste à enlever les pierres instables avant qu’elles ne décident de tomber d’elles-mêmes. Il est cependant évident qu’il est impossible d’enlever toutes les pierres instables sur

toute la surface des rochers et des crêtes qui sont constamment soumis aux facteurs d’érosion naturels.

L’aspect environnemental concerne la gestion de la végétation sur les rochers, mais aussi sur les crêtes et les accès (par exemple, l’entretien des sentiers et du pied des rochers). La plupart des rochers sont situés en zone Natura 2000 où le maintien et même l’amélioration de la biodiversité est une priorité. Il est tout à fait possible de concilier escalade et objectifs de Natura 2000 à l’échelle d’un site d’escalade, mais cela nécessite une « gestion bien ciblée ».

Dans ce numéro d’Ardennes et Alpes, il y a des nouvelles importantes concernant ces deux aspects : au niveau sécuritaire, l’établissement d’un document fonda-mental sur « L’Equipement des SNE (Sites Naturels d’Escalade) gérés par le CAB » et, au niveau environnemental, la préparation de la prochaine saison de gestion des rochers.

Equipement des SNE gérés par le CAB

Ce document a été approuvé par le Conseil d’Administration du CAB début avril 2014 et poursuit un double but :

– informer les grimpeurs fréquentant les SNE gérés par le CAB des principaux dangers inhérents à la pratique de l’es-calade en SNE et des mesures prises par le CAB pour diminuer ces risques, sans que ceux-ci ne puissent jamais être tota-lement éliminés ;

– fixer les lignes directrices à mettre en œuvre par la Direction Rochers pour l’équipement sécuritaire des SNE gérés par le CAB.

Ce document a été mis en ligne sur le site du CAB/onglet Rochers/Règles et Conseils. Tout comme en accédant à une salle de sport ou à une organisation ou à un club sportif, vous acceptez implicite-

ment les règles qui régissent cette salle ou ce club, de la même manière, non seulement en vous faisant membre du CAB, mais aussi en accédant aux rochers gérés par le CAB, vous reconnaissez implicitement avoir pris connais-sance des règles qui régissent le CAB et les rochers gérés par celui-ci. Il est donc essentiel d’en prendre au moins connaissance.

Soyez rassurés, vous ne devriez pas être surpris par le contenu de ce document et il n’y a pas de clause particu-lière écrite en tous petits caractères. L’escalade en SNE reste cependant une activité comportant certains risques. La liberté (votre liberté) qui est associée à cette pratique sportive implique aussi d’assumer cette liberté, ce que certains peuvent parfois oublier, surtout dans notre société qui évolue vers une sécurisation à outrance et une tendance à vouloir être assuré pour tout.

Pour ceux qui n’auraient pas encore pris connaissance de ce texte via Internet, le document est repris ci-après, ainsi que les règles générales applicables à tous les massifs gérés par le CAB (qui se trouve aussi sur notre site depuis plusieurs années ☺).

Un règlement avec sa liste d’« interdits » n’est jamais agréable, ni à lire, ni à rédiger, mais c’est malheureuse-ment indispensable dans une vie en société.

En ce qui concerne l’équipement des rochers, tout n’est pas parfait, loin s’en faut, et ne répond pas toujours aux lignes directrices du document, certains sites ont plus de retard que d’autres en la matière et je m’efforcerai d’améliorer cette situation, mais tout ne se fera pas en un jour. Si vous avez des questions, ou commentaires, ou voulez me faire part d’un problème à propos d’un équipement précis, n’hésitez pas à m’en faire part à [email protected]

Gestion environnementale des rochers

Comme expliqué ci-dessus, en plus de l’accès aux rochers et de l’entretien du pied des voies pour éviter le ravinement, la gestion environnementale concerne principalement les mesures prises en faveur de la biodi-versité. S’il faut que les prises nécessaires au grimpeur pour escalader la voie ne soient pas encombrées de végétation, le rocher doit rester un milieu naturel à par-tager avec ses autres habitants, et particulièrement la fl ore typique des rochers et pelouses calcaires qui est un trésor botanique pour la Wallonie.

Cette fl ore est fragile et peut être menacée par l’embrous-saillement et l’envahissement des parois par le lierre et les ronces, mais aussi par un arrachage intempestif. Il faut donc l’aider à survivre, non seulement dans les voies d’es-calade où elle ne pourra être enlevée que si elle encombre la prise nécessaire pour permettre l’escalade, mais aussi dans des zones où il n’y a pas de voie d’escalade, mais qui lui sont propices et où il faudra empêcher l’envahissement par d’autres plantes plus vigoureuses. Il faut aussi rappeler que ces mesures en faveur de la biodiversité sont aussi

Vie de nos rochersVIE DE NOS ROCHERS

Joe Dewez

CA

HIER

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ÉTA

CH

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LE


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souvent des obligations reprises dans les permis d’envi-ronnement et que nous sommes donc tenus de les appli-quer pour garder ces permis.

Le temps consacré à la gestion des rochers

Vous qui grimpez régulièrement ou de façon épisodique sur les rochers, savez-vous le travail effectué par quelques bénévoles pour vous permettre de continuer à grimper ?

Il y a tout d’abord certains bénévoles qui, tout au long de l’année, consacrent du temps sur un massif particulier, le plus souvent comme mandataire ou faisant partie d’une petite équipe autour du mandataire. Pour donner une idée, voici une estimation pour quelques massifs. Les chiffres reprennent le temps consacré en 2013 aussi bien à la gestion sécuritaire qu’environnementale.

Massif Nombre d’heures totalAwirs 300Beez 80Bohon 60Corphalie 80Dave 400Engis 100Freyr 100Grands Malades 80Landelies 400Moha 80Pepinster 40Sy-Vignobles 20Total 1740

Il y a ensuite les différents « entretiens collectifs » réalisés par la fédération sur les sites qui ne sont pas complète-ment pris en charge par un club. Voici le tableau pour la saison 2013/2014.

Massif Participants Nombre d’heures

Beez 23 (dont 18 du NKBV) 115Dave 61 315 (*)Freyr 45 (dont 15 du KBF) 225Plain des Fosses 9 45Total 700

(*) Dont la moitié pour les activités en rapport avec le bloc que l’on a fait basculer en décembre.

Pour terminer, on peut ajouter les heures directement prestées sur les rochers par les agents techniques et moi-même, soit au moins la moitié du temps de travail de l’agent technique (environ 700 heures), les 2/3 du temps de travail du gardien de Freyr (environ 650 heures) et un tiers du temps en ce qui me concerne (environ 400 heures), donc au total : 1.750 heures.

On peut donc estimer qu’au minimum près de 4.200 heures ont été consacrées en 2013 à la gestion directe des rochers, et ce pour plus de 60 % par des bénévoles. Et pourtant, en regardant l’état de nos rochers, vous vous dites sans doute qu’on devrait faire plus ! Enga-ger un autre agent technique ? Il faut le payer… via une augmentation du montant des cotisations

La seule solution est de trouver plus de bénévoles qui acceptent soit de s’engager au profi t d’un massif parti-culier en rejoignant la petite équipe autour du manda-taire local, soit de participer au moins une fois par an à un des entretiens collectifs organisés par la fédération, certains en collaboration directe avec un des clubs, soit en consacrant l’une ou l’autre journée après un contact direct avec la direction rochers.

Toutes les alternatives sont les bienvenues et seront étu-diées. Parlez-en aux copains, à ceux qui ne fréquentent pas les activités des clubs (ce sont les plus nombreux !).

Début septembre, le calendrier des entretiens collectifs entre octobre 2014 et mars 2015 sera établi avec les dif-férents clubs et il sera communiqué via le site Internet du CAB et les sites des différents clubs. N’oubliez pas de le consulter… vous devriez y trouver au moins une date qui vous convienne ☺

Vous vous retrouvez dans une des lignes des tableaux ci-dessus : soyez-en très sincèrement remerciés et sur-tout continuez ☺

Vous ne vous retrouvez pas encore… il n’est pas trop tard. Regardez fi n septembre les différentes dates ou écrivez-moi pour en savoir un peu plus. Vous êtes toutes et tous les bienvenus, il y a du « travail » aussi bien au sol qu’en paroi, pour des grimpeurs et des non grimpeurs, pour des débutants ou des confi rmés.

Les entretiens collectifs sont aussi une bonne occasion de passer la journée de façon conviviale, de faire des rencontres, avec sandwich et boisson offerts à midi et le verre de l’amitié à l’issue de la journée… et, fi n de saison (fi n mars), un barbecue pour remercier tous les bénévoles qui ont investi un peu (ou beaucoup) de leur temps au profi t de tous les grimpeurs.


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1. En accédant aux sites d’escalade gérés par le CAB, toute personne, grimpeur, accompagnant ou pro-meneur, accepte de suivre la régle-mentation affi chée sur le panneau d’information situé à l’entrée du site d’escalade et reconnait avoir pris connaissance des règles applicables sur les massifs gérés par le CAB et du document sur l’équipement des SNE gérés par le CAB (documents dispo-nibles sur le site Internet).

2. Tous les sites d’escalade en Bel-gique appartiennent à un proprié-taire privé ou public. Pour les sites qu’il gère, le CAB a conclu une convention avec ces propriétaires qui concèdent l’accès et la pratique de l’escalade exclusivement au CAB,

et la pratique de l’escalade exclusive-ment au CAB, et ce sous certaines condi-tions, notamment financières. Il faut donc être membre du CAB pour pouvoir

accéder aux rochers et y pratiquer l’escalade.

Le CAB a conclu des accords particuliers avec d’autres associations d’escalade, belges ou étran-gères afi n que leurs grimpeurs respectifs puissent grimper sur les différents massifs.

L’accès aux massifs gérés par le CAB sera contrôlé par des personnes mandatées à cet effet. Ces man-dataires disposent d’une carte de mandataire qu’ils doivent présenter lors de leur intervention.

3. En outre, l’équipement d’une paroi rocheuse en vue d’y pratiquer l’escalade est soumis à permis d’ur-banisme et d’environnement qui ne sont accor-dés qu’à certaines conditions, et notamment des conditions environnementales. Les sites d’escalade

gérés par le CAB (et le KBF) disposent de ces permis ou sont en cours de régularisation. Pour les autres massifs, il n’y a généralement pas de permis et l’es-calade y est donc « illégale », même si elle y est « tolérée » par le propriétaire.

4. Les grimpeurs individuels (MOINS de 10 personnes ET ne faisant pas partie d’un groupe organisé) ont accès aux rochers sur présentation de leur carte de membre annuelle (les grimpeurs individuels NKBV doivent en plus disposer de la Klimjaarkaart). Il faut donc avoir sa carte de membre sur soi et non à la maison ou dans la voiture. En cas de surfréquentation (obligation environnementale particulière à chaque massif), le mandataire du CAB peut demander aux grimpeurs (en particulier les nouveaux arrivants) de se diriger vers un autre massif.

5. TOUS les groupes doivent TOUJOURS avoir fait une demande de réservation et disposer de l’autorisa-tion du CAB. Ces groupes ont priorité sur les grim-peurs individuels en cas de surfréquentation. Les demandes doivent être adressées au moins 1 mois à l’avance au secrétariat du CAB : 081/23.43.20 – fax : 081/22.30.63 – [email protected]

6. Les grimpeurs ne doivent pas constituer une gêne pour les riverains, la première règle est de ne garer les voitures qu’aux endroits autorisés (plan parti-culier pour chaque massif).

7. L’accès aux rochers doit se faire par les chemins et sentiers désignés et sans pénétrer dans des pro-priétés privées (voir plan particulier pour chaque massif). Les ravins situés entre les massifs rocheux sont souvent des habitats protégés (forêts de pente, habitat prioritaire Natura 2000), il est donc essentiel de rester sur les chemins balisés et de ne pas couper les lacets afi n de ne pas aggraver l’érosion et le ravinement de la pente.

sur TOUS les massifs gérés par le CABRègles d’applicationVIE DE NOS ROCHERS


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8. La fl ore et la faune présentes sur le site doivent être respectées : les animaux ne seront pas déran-gés, notamment par des bruits intempestifs. Les branches ne seront pas cassées, les plantes ne seront ni arrachées, ni piétinées. Certaines plantes sont protégées et les arracher ou les piétiner peut faire l’objet d’un procès-verbal.

9. Si une voie d’escalade est interdite (rubalise rouge et blanc, pancarte ou pictogramme particulier), en général pour des motifs de sécurité ou de protec-tion environnementale, elle ne peut être parcourue sous aucun prétexte (même en rappel).

10. TOUS les déchets doivent être ramenés au parking et s’il n’y a pas de poubelle disponible à ce parking, les déchets doivent être ramenés chez soi.

11. Faire du feu, bivouaquer et camper sont généra-lement interdits.

12. Eviter de faire du bruit inutile, les radios et autres moyens de diffusion sont interdits.

13. Tous les grimpeurs doivent se respecter mutuel-lement et faire en sorte de ne pas constituer de danger ou de gêne pour les autres, par exemple les moulinettes « permanentes » qui bloquent la voie pour les autres grimpeurs ne sont pas autorisées les week-ends et jours fériés, de même les rappels dans les voies d’escalade parcourues par d’autres grimpeurs.

14. L’escalade sur falaise se déroule dans un milieu à risque : une chute de pierre, une prise qui casse sont toujours possibles. Le grimpeur lui-même peut également chuter. Un matériel adapté et des techniques spécifiques peuvent limiter les consé-quences de ces accidents, il est de la responsabilité individuelle de les maîtriser et de les appliquer. En par-ticulier, le port du casque est TRES FORTEMENT recommandé pendant l’escalade et l’assurage. Si vous n’avez pas les connais-sances nécessaires, des for-mations sont organisées par les clubs, membres du CAB. Le CAB ne peut être tenu responsable en cas d’accident.

15. Vu ses effets nocifs pour la flore, la faune et le rocher lui-même (couche glissante, impact visuel, etc.), la magnésie ne sera utilisée que quand c’est absolument nécessaire et toujours avec parcimonie. A cette fi n, la magnésie en vrac est interdite au profi t des boules de magnésie ou de la magnésie liquide. La magnésie peut être loca-lement interdite par des directives particulières.

16. Des directives particu-lières pour chaque massif complètent ce règlement général.


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Le Conseil d’Administration du CAB a approuvé dans sa séance du 2 avril 2014 ce document dans le double but :– d’informer les grimpeurs fréquentant les SNE gérés

par le CAB des principaux dangers inhérents à la pra-tique de l’escalade en SNE et des mesures prises par le CAB pour diminuer ces risques, sans que ceux-ci ne puissent jamais être totalement éliminés ;

– de fi xer les lignes directrices à mettre en œuvre par la Direction Rochers pour l’équipement sécuritaire des SNE gérés par le CAB.

Chaque grimpeur est encouragé à prendre contact directement avec le Directeur Rochers ([email protected]) pour signaler des problèmes d’équipement par rapport à ces lignes directrices ainsi que de pierre ou bloc instable.

A. PréliminaireL’escalade a beaucoup évolué ces dernières dizaines d’années et elle s’est maintenant établie comme une activité sportive à part entière, et plus seulement comme une préparation à la montagne comme elle l’était au début. Cette évolution est le fruit aussi bien des amélio-rations techniques du matériel d’escalade que de l’ap-parition à la fi n des années 80 des « salles d’escalade ». Celles-ci ont permis une élévation sensible du niveau de la « gestuelle » des grimpeurs et de leur préparation musculaire. Si cela a fi nalement conduit aux « compéti-tions d’escalade » qui ont lieu en salle, cela a aussi mené à de superbes réalisations sur de « grandes » falaises ou en montagne. Ce qui prouve, si besoin en était, qu’il s’agit bien de différentes facettes d’un même sport.

Il n’y a pas de montagne en Belgique, mais bien de nom-breuses petites falaises. Même si ses dimensions sont modestes, aucune falaise ne sera jamais une « salle d’es-calade en plein air », elle reste bien un milieu naturel qui échappe au contrôle total de l’homme et est soumis en permanence à l’action des éléments naturels. Si SAE et SNE commencent bien par la même lettre, il s’agit dans le premier cas d’une « structure » (SAE : Structure Artifi cielle d’Escalade) et dans le second d’un « site », ce qui indique bien la différence de nature entre ces deux milieux.

Par obligation légale, en Belgique en tout cas, un « Site Naturel d’Escalade » doit être géré, car il nécessite un permis d’urbanisme et un permis d’environnement. Le CAB, fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée, est donc ainsi gestionnaire de diffé-rents massifs pour lesquels il a une convention avec le propriétaire et il a dû obtenir les permis d’urbanisme et d’environnement. Les frais inhérents à cette gestion sont à charge du CAB, sans subside public direct à cette fi n et c’est un des motifs pour lesquels l’accès aux massifs d’escalade en Belgique est réservé aux membres du CAB et des autres « Clubs alpins » avec lesquels le CAB a un accord. En tant que gestionnaire, il est indispensable que le CAB informe les grimpeurs qui fréquentent ces falaises de « l’esprit » dans lequel il veille à l’équipement sécuritaire de ces falaises, équipement qui est aussi le refl et de l’histoire de l’escalade sur ces massifs et de l’héritage de nos « anciens ».

B. Principe de base de la responsabilité individuelle

Chaque grimpeur reste, dans tous les cas, individuelle-ment responsable de sa propre sécurité et de celle de sa cordée en s’engageant dans une voie d’escalade, qu’elle soit équipée à demeure ou non. Il doit donc :

1. s’assurer que la diffi culté et l’engagement de la voie correspondent à son niveau ainsi qu’aux capacités de son second de cordée ;

2. s’assurer, au moins visuellement, que l’équipement sécuritaire en place est suffi sant en quantité et en qualité, compte tenu de son propre niveau et de l’es-timation qu’il fait de ses propres risques de chute et des conséquences éventuelles de celle-ci ;

3. savoir reconnaître un ancrage vétuste ou inapproprié et, en cas de doute, prendre les mesures adéquates ;

4. tenir compte du caractère naturel et évolutif du rocher (facteurs d’érosion naturels) et adapter son escalade en conséquence, que ce soit au niveau des prises qui peuvent être instables ou même casser, ou au niveau de la présence de végétation qui peut augmenter le risque de glissade ;

5. tenir compte des conditions météorologiques du moment ;

6. connaître les notions théoriques de facteur chute, force choc et effet poulie pour mieux apprécier les risques encourus ;

7. connaître les limites et maîtriser l’utilisation de son propre équipement de sécurité.

Des activités organisées par le CAB ou ses cercles (clubs) peuvent permettre aux grimpeurs d’acquérir ces connaissances de base, indispensables à toute pratique autonome de l’escalade. Ce document ne traite pas des techniques à maîtriser par le grimpeur pour pratiquer l’escalade.

C. Réfl exion sur les risques en escaladeL’escalade en SNE est une activité sportive par essence dangereuse vu la nature même du rocher et la hauteur à laquelle le grimpeur évolue. Les risques en escalade en SNE proviennent principalement de 2 sources : chute de pierre ou d’autre objet (pour toute personne se trou-vant dans ou au pied des rochers) et chute du grimpeur lui-même.

De par la nature même du rocher et son évolution naturelle, des pierres ou même des blocs peuvent se détacher et tomber. Le CAB effectue régulièrement des opérations de peignage pour diminuer ce risque et les grimpeurs sont encouragés à avertir la Direction Rochers de pierres ou blocs instables rencontrés lors de leurs escalades. Mais toutes les campagnes de peignage n’éviteront jamais ce risque. Le port du casque (non seulement dans les rochers, mais également au pied de ceux-ci) permet aussi de limiter les conséquences d’une

(Sites Naturels d’Escalade) gérés par le CABEquipement des SNEVIE DE NOS ROCHERS


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chute de pierre de petite dimension et il est donc forte-ment conseillé. Il est également conseillé de ne pas res-ter sans raison au pied du rocher, mais de s’en éloigner quelque peu (principalement pour les enfants qui jouent et autres personnes qui ne grimpent pas).

Une chute du grimpeur qui évolue en second de cordée dans une section verticale ne présente généralement pas de risque avec un assurage correct puisque la corde est tendue devant lui et le grimpeur ne descendra que par l’effet d’élasticité de la corde. Par contre, dans une section en traversée, le risque encouru par le second de cordée peut être du même niveau que celui encouru par le 1er de cordée puisque chacun effectuera une chute pendulaire.

Le caractère dangereux ou non d’une chute du 1er de cordée dépend bien sûr de la hauteur de la chute, fonc-tion de l’espacement entre les points de protection et de la longueur de corde disponible, en ce inclus la façon dont le second assure son premier, mais avant tout de la confi guration du rocher et de la présence d’obstacles sur la trajectoire du grimpeur.

Une longue chute au cours de laquelle le grimpeur ne rencontre aucun obstacle est moins dangereuse qu’une chute moins longue avec un retour sur une terrasse ou un becquet. Le 1er de cordée ne peut JAMAIS envisager une chute de façon tout à fait anodine, surtout dans les voies non surplombantes où il y aura toujours, pendant ou à la fi n de la chute, contact avec le rocher, sans par-ler du danger de retournement en se prenant les pieds dans la corde.

C’est cependant l’acceptation de la chute qui permet la réalisation de voies d’escalade et l’amélioration de son niveau d’escalade ; la prise de risque fait donc partie intégrante de la pratique de l’escalade en tête. En falaise équipée, une chute en tête dans un « pas » (pas-sage du niveau de diffi culté général de la voie) devrait cependant pouvoir être considérée comme un simple échec sans trop graves conséquences et non comme une faute grave qui doit être évitée à tout prix comme c’est le cas en montagne ou en terrain d’aventure.

Pour le second qui retient une chute de son premier, les risques proviennent principalement d’un choc contre le rocher à la suite du déséquilibre provoqué par la brusque sollicitation et du coincement des doigts dans le sys-tème d’assurage. La position de l’assureur doit donc être stable, prêt à absorber un choc éventuel. La main de freinage doit aussi se trouver à bonne distance du système d’assurage de façon à ce qu’elle ne soit pas entraînée contre le système d’assurage en cas de chute.

En cas de relais dans la paroi, il faut également que le premier ait bien mousquetonné un point de renvoi de façon à ce que la sollicitation du second soit bien dirigée vers le haut et non vers le bas, mais ce point doit être suffi samment haut pour que la main du second ne puisse pas s’y coincer, entraînée par la corde.

L’escalade est une activité sportive qui laisse le choix au grimpeur de tête confronté à un passage diffi cile :– soit continuer en acceptant l’équipement en place

(dans le cas d’une falaise équipée) ;– soit continuer en mettant des protections amovibles

supplémentaires pour autant que la confi guration du rocher le permette ;

– soit de redescendre.

C’est le grimpeur qui est seul maître de son choix et qui doit aussi en assumer les conséquences.

D. Lignes directrices (recommandations) en matière d’équipement sécuritaire

1. Les voies d’escalade sur les SNE gérés par le CAB sont le plus généralement des VOIES ÉQUIPÉES À DEMEURE aussi bien pour les relais que pour les points de pro-tection. Un grimpeur maîtrisant le niveau de la voie et acceptant l’engagement annoncé ne devrait devoir utiliser que des dégaines dans la voie (en dehors de sangle au relais) sans qu’il lui soit nécessaire d’ajouter des coinceurs, sangles, etc., comme point de protec-tion supplémentaire.

Tout grimpeur reste cependant toujours libre d’ajou-ter, s’il le juge nécessaire, des points de protection amovibles (coinceurs, friends, sangles, etc.) en fonc-tion de sa propre appréciation des risques de chute et des possibilités offertes par le rocher. Ces pro-tections ne peuvent cependant pas menacer l’inté-grité du rocher. Par conséquent, l’ajout de points amovibles à frapper (pitons, plombs, etc.) est stric-tement interdit sans autorisation du CAB (Direction Rochers) et il en va de même de points non amovibles (broches, plaquettes, etc.)

2. Des voies peuvent être laissées en « TERRAIN D’AVEN-TURE » avec ajout nécessaire de protections amo-vibles (avec la même restriction que ci-dessus). Ces voies seront identifi ées comme telles dans les futurs topos et par le pictogramme ci-contre au départ de la voie. Les relais ou certains passages diffi cilement protégeables par des protections amovibles peuvent cependant être équipés à demeure, mais cela n’est pas assuré. Le grimpeur est donc entièrement res-


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ponsable des points à placer qu’il juge nécessaires à sa propre protection.

3. Les points d’ancrage à demeure (broches ou pla-quettes) seront conformes à la norme EN 959 (équi-pement d’escalade et d’alpinisme – amarrages pour rocher) en matière de résistance : à savoir une résistance de 25 kN (soit environ 2 500 kg) en trac-tion radiale et 15 kN en traction axiale. Vu la nature même du rocher, il faut considérer qu’il n’y a, en cette matière, qu’une obligation de moyens (matériel et technique utilisés) et non de résultat.

Les broches utilisées ont une dimension intérieure de l’œil de 21 mm et ne répondent donc pas aux exigences de la norme EN 959 en matière de dimen-sions intérieure de l’œil (min. 26 mm). Cette partie de la norme qui vise à permettre le placement de deux mousquetons ou d’une corde et d’un mous-queton, n’affecte pas l’élément essentiel en matière de sécurité, à savoir la solidité de l’ancrage sollicité par une chute.

Les autres points de protection (anciens pitons, anciennes plaquettes ou autres équipements divers) dont la fi abilité n’est plus assurée seront progressi-vement remplacés.

4. Les RELAIS « CLASSIQUES » dans les voies de plusieurs longueurs seront équipés de 2 points d’ancrage NON reliés à demeure. Un de ces points sera, autant que possible, positionné en hauteur de façon à pouvoir servir de point de renvoi. Le premier point de la lon-gueur après le relais sera, autant que possible, assez proche de façon à éviter une chute en facteur 2.

Ces relais NE peuvent PAS servir de relais-moulinette. En cas de sortie de la voie par le haut et présence

d’arbres adéquats, le relais peut devoir être posé par le grimpeur sur un arbre non équipé.

Les relais seront placés de façon à pouvoir réaliser la longueur d’escalade avec une corde en simple de 40 m (corde en double de 80 m). Si une longueur supérieure est nécessaire, cela sera renseigné dans les futurs topos.

5. Les RELAIS-MOULINETTE ainsi que les rappels à demeure seront équipés de 2 points d’ancrage généralement reliés par une chaîne. Cette chaîne dont la résistance sera de min. 25 kN sera reliée à chaque point d’an-crage au moyen d’un maillon rapide (fi l minimum de 10 mm et de préférence 12 mm pour le maillon du bas dans lequel coulisse la corde du grimpeur).

Si les 2 points pourvus de maillons rapides ne sont pas reliés par une chaîne, la corde du grimpeur effec-tuant la moulinette devra impérativement passer par

les maillons rapides des 2 points ou le grimpeur devra relier lui-même les 2 points par une sangle.

Le relais-moulinette sera installé pour permettre l’em-ploi d’une corde de 70 m minimum, si une longueur supérieure est nécessaire, mention en sera faite dans les futurs topos. L’assureur doit cependant toujours rester vigilant, tout d’abord, à la marque qui indique le milieu de corde et, ensuite, à la longueur de corde encore disponible quand il mouline son partenaire. Fixer le bout de la corde au sac à corde ou faire un nœud à 1 m de son extrémité reste toujours une sage précaution pour éviter des accidents dont les consé-quences peuvent se révéler extrêmement graves.

Si les points ne sont pas pourvus de maillons rapides, cela signifi e qu’il ne s’agit pas d’un relais-moulinette, mais d’un relais classique et qu’il faut donc sortir la voie par le haut. Aucune moulinette n’est autorisée directement dans une broche (usure de la broche), ni dans une plaquette (rupture de la corde !) et encore moins dans une sangle ou anneau de corde (rupture assurée de la sangle !).

6. Espacement des points de protection

a. De façon générale, les points de protection seront placés de façon à protéger le pas (niveau de diffi culté en rapport avec le niveau de diffi -culté général de la voie), soit avant celui-ci et en permettant, autant que possible, un mousque-tonnage aisé.

Un pas peut être « engagé » avec une longueur de chute importante, mais on tentera d’éviter que le pas soit « exposé », c’est-à-dire la combinai-son d’une hauteur de chute importante avec la rencontre assurée d’un obstacle qui conduirait inéluctablement à des blessures graves.

b. Retour au sol : sous réserve d’un assurage adé-quat de la part de l’assureur, l’équipement visera à éviter un retour au sol, autant que possible, après avoir mousquetonné le premier point et certainement après avoir mousquetonné le second point. Le premier point peut être placé relativement haut selon la facilité de l’escalade (par rapport à la diffi culté générale de la voie) et les possibilités offertes par le rocher. Un premier point à moins de 3 m donne souvent un faux sen-timent de sécurité.

c. L’engagement dans l’ensemble de la voie devrait être cohérent, surtout par rapport à l’engage-ment visible au début de la voie.

d. Même si l’emplacement des points de protection dépend de plusieurs facteurs dont la diffi culté de la section par rapport à la diffi culté générale de la voie et ne peut donc jamais être réduit à une formule arithmétique, on peut admettre comme ordre de grandeur pour une protection « nor-male », un espacement de 3 à 4 m. Un espace-ment de plus de 5 m correspond à une protection « engagée ».

7. La pratique du dry-tooling (escalade sur rocher avec crampons et piolets) est strictement interdite.

8. La taille de prises ou le collage de prises naturelles ou artifi cielles sont interdits.


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Fitz RoyMONTAGNES

Nous sommes à El Chalten depuis mercredi et déjà un beau créneau météo s’annonce pour le week-end ! Notre troisième compagnon de cordée, Logan, venant de Salt Lake doit arriver le jeudi fi n de journée.

Une fois tous trois réunis, Kivik, Logan et Olivier, nous ne perdons pas de temps. Nous ne pouvons laisser passer cette belle fenêtre météo et décidons d’emblée de l’as-cension que nous allons tenter. Pas de discussions hou-leuses : le Fitz Roy, si majestueux depuis la vallée, attise toutes nos convoitises. Nous jetons notre dévolu sur le super couloir (Super Canaleta) pour en atteindre la cime, une ligne évidente et esthétique ! Ce couloir parcourt la face Ouest, droit comme un fi l à plomb, sur ses premiers 1 000 mètres. Il se perd ensuite dans des dalles neigeuses dans lesquelles l’itinéraire, long de 700 mètres encore, louvoie pour rejoindre une arête vertigineuse dont le fi l nous guidera jusqu’au sommet.

Le vendredi midi, nos sacs sont prêts, nous prenons une navette qui nous conduit à une vingtaine de kilomètres d’El Chalten, là où commence le sentier d’approche. Nous marchons trois heures, d’abord sur un sentier bucolique au cœur d’une forêt dont les arbres noueux et courbés par le vent inspirent la sagesse, ensuite à fl anc d’une colline raide où le chemin serpente, se frayant un passage dans une fl ore luxuriante. Nous atteignons un plateau, limite naturelle où la végétation laisse place à un décor plus aride. Devant nous, se dresse un énorme bloc de granit, protection naturelle contre les assauts du vent. Nous plantons notre tente à son pied. A quelques mètres, un petit lac s’anime sous les bourrasques, l’en-droit est parfait.

Une fois installés, nous commençons à préparer le sou-per. Nous sortons toute notre réserve de nourriture afi n de choisir ce qui nous attire le plus. Un problème nous saute aux yeux une fois la nourriture étalée devant nous : nous avons pris excessivement peu pour les quatre jours nécessaires à l’ascension ! Nous avions en tout et pour tout : un paquet de pâtes, deux paquets de purée, un paquet de muesli, quatre paquets de biscuits, deux paquets de crackers salés, un petit fromage, un peu de sucre et deux tablettes de chocolat… Nous devrons donc porter une attention particulière à diviser nos réserves de façon intelligente pour avoir un minimum à chaque repas et de quoi grignoter dans la voie. Notre premier soir fut donc frugal : un paquet de crackers et une purée pour trois ! Après le repas, nous allons dormir directement afi n de ne pas être tentés par le reste de nos denrées, si précieuses pour la suite.

Le lendemain, nous nous réveillons à l’aise, rien ne presse, l’étape du jour étant assez courte. Notre petit thé et nos quelques bouchées de muesli pour déjeuner furent animés par le passage de grimpeurs qui redes-cendaient justement du Fitz Roy. Ils l’avaient grimpé par la voie Affanassief et redescendu en utilisant les rappels du super couloir. Ils avaient donc eu une bonne vision des conditions de notre voie et nous en ont fait part.

Olivier Zintz

Durant l’approche, le glacier du Fitz Roy est joliment menaçant !

La tente installée au pied du « Super Canaleta »


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Leur pronostic quant à la faisabilité du super couloir était plutôt mitigé. Le couloir était apparemment très pauvre en glace et certains passages qui, il y a deux semaines encore, étaient en bonne glace sont devenus du mixte diffi cile… de quoi nous mettre en confi ance pour notre première course en terres patagonnes !

Nous décidons tout de même d’aller constater les condi-tions de nos propres yeux. Nous démontons le cam-pement et entamons notre deuxième étape qui nous mènera en 4 heures au pied du super couloir. De là, nous pouvons enfi n voir notre itinéraire ; il nous semble

suffi samment fourni en glace pour passer sans trop de diffi cultés. C’est d’un commun accord que nous décidons de tenter notre chance, nous nous lèverons à 1 h 00 pour attaquer la voie très tôt et espérer que la neige soit bien fi gée par la fraîcheur de la nuit.

C’est repas de fête ce soir, le dernier avant certaine-ment 24 heures, voire plus, d’efforts. Nous mangeons toutes les pâtes, un paquet de biscuits et une plaquette de chocolat, quel festin ! La soirée ne sera pas longue, le réveil plus que matinal du lendemain nous force à aller dormir tôt. Vers 20 h 00, nous sommes dans nos duvets prêts à passer une courte, mais bonne nuit. Elle ne le sera pas, le vent s’acharnant si fort contre la toile de notre tente que nous n’en dormons pas ou du moins seulement par bribes, lorsque le vent, pour un moment, s’estompe.

No matter what, nous nous réveillons à heure dite ! Nous dévorons la fi n du paquet de muesli ainsi qu’un paquet de biscuits accompagnés d’un thé sucré comme nous l’aimons, moitié eau moitié sucre ! Nous nous équipons et nous extirpons de notre petite tente, un frisson nous parcourant l’échine à l’idée d’émerger dans la fraîcheur de cette nuit sans lune. Il n’en est rien, l’air est plutôt doux. Rien de réjouissant, dans ce genre d’escalade, le froid est notre allié, la neige durcie par le gel porte nos pas et retient prisonnières les pierres dans son manteau glacé. Le solstice d’été étant proche, les nuits ici sont courtes, six heures d’obscurité tout au plus.

Le brouillard est de la partie et donne au couloir une ambiance bien sauvage.

Enfin sur l’arête, c’est au soleil que nous avons la chance de grimper ce granit de rêve.

Logan, victorieux de ce passage rempli de glace, et en chausson, s’il vous plait !

Le trio heureux au sommet ! A gauche : Logan Jamisson, au centre : François Kivik, à droite : Olivier Zintz


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L’optimisme n’est pas le sentiment prédominant lorsque nous remontons le cône neigeux au pied du couloir, nos pas s’enfoncent profondément dans cette neige humide. Bientôt, nous atteignons la rimaye, noire et insondable ; c’est sans conviction que nous nous encordons pour la franchir. Une fois passé cet obstacle intimidant, nous voici dans le couloir. Le faisceau de nos frontales vacille au rythme machinal de nos pas, tel un métronome donnant le tempo de notre ascension. Un pas puis l’autre, ancrer le piolet plus haut, un pas puis l’autre, le piolet, un pas, inlassablement la choré-graphie se répète sans accrocs. Nous ne ressentons pas le besoin de nous assurer, ainsi nous progressons rapidement. Plus nous montons, plus la neige devient dure, nous apportant plus d’assurance. L’optimisme commence à germer dans nos esprits. « Et si les condi-tions n’étaient pas si mauvaises, après tout ? »

Nous voici au pied des premières diffi cultés, quelque 1 000 mètres plus haut que la tente. Olivier garde la tête pour cette première longueur, certainement plus atti-rante en chaussons d’escalade et à mains nues qu’avec les crampons et les piolets. Après quelques adhérences maladroites sur les pointes avant de ses crampons et deux ou trois ancrages hasardeux avec ses piolets, le voilà au relais. Les longueurs suivantes se ressemblent, plus ou moins fournies en glace.

Toujours en tête, Olivier arrive, proche de la fi n d’un ressaut raide en glace. Un replat bienvenu l’attend un peu plus haut. Une fois arrivé dessus, c’est sans enthou-siasme qu’il se rend compte qu’il n’y est pas seul. Figé dans la glace depuis des années, se trouve, à côté de lui, la dépouille d’un homme. C’est Franck Van Herreghewe, un grimpeur tombé il y a 12 ans lors d’une tentative d’as-cension en solo de la voie californienne sur le Fitz Roy. Depuis lors, malgré plusieurs tentatives pour l’extraire de sa prison de glace, il gît là, comme pour nous rap-peler les risques inhérents à l’univers dans lequel nous progressons et la prudence qui y est de mise ! Le relais se trouve juste au-dessus du cadavre, les cordes passent souvent sur « lui ». Nous essayons de faire abstraction, mais notre silence en dit long sur nos pensées…

La course reprend son cours et nous fait oublier ce pas-sage désagréable. Nous voici déjà au pied des dalles en mixte que nous devons escalader en tirant vers la droite afi n de rejoindre l’arête. Faite d’un beau granit orange, bercé dans le soleil depuis plusieurs heures, l’atteindre nous motive. La température doit être douce là-haut ! Le cheminement parmi ces dalles n’est pas évident, il nous faudra deux bonnes heures pour rejoindre l’arête. Enfi n, notre horizon s’ouvre, le soleil nous berce dans sa douceur de fi n d’après-midi, il fait bon ici. Il n’est mal-heureusement pas encore temps de se laisser aller à la rêverie, il nous reste huit longueurs dont deux en « 5+ » à ne pas négliger pour rejoindre le col, sous le sommet. Notre « crackmaster », tout droit venu d’Utah, Logan, prend la tête. Il fait ça vite et bien, nous progressons

rapidement sur cette belle arrête et prenons du plaisir à grimper. Nos mains nues touchent enfi n ce granit de rêve que, probablement, peu de gens ont effl euré avant nous.

Une dernière longueur nous donnera du fi l à retordre ; le rocher est recouvert d’une fi ne couche de glace, nous avons beaucoup de mal à croire en nos pieds. Nos mains, devenues insensibles, ne nous aident pas. Finalement, le col marquant la fi n des diffi cultés, doucement, se dessine à la fi n d’une longueur en traversée. Un court rappel et nous y sommes. C’est depuis ce col que débute la ligne de rappel pour descendre. Nous repérons déjà le premier relais. Nous nous réorganisons pour gravir les 200 derniers mètres qui nous séparent encore du sommet. Faits de roches et de glace dont l’escalade est facile, nous nous décordons pour les gravir. Chacun à son rythme, les yeux rivés sur ce même but, nous avalons ces derniers mètres pour, enfi n, déboucher sur ce sommet tant rêvé !

L’émotion est vive, seule notre pudeur retient nos larmes ; le bonheur est là, puissant, il se lit dans le fond de nos yeux. Nous entamons à peine notre voyage et, déjà, foulons notre premier sommet, c’est inespéré. Fiers comme des paons, nous nous prenons en photos et sourions comme des gosses devant le vaste horizon qui s’ouvre à nous.

Rien n’arrête le regard et l’imaginaire. A l’Est, le gla-cier continental défi nit l’horizon, à l’Ouest, les plaines désertiques sans limites, au Sud, les montagnes courent

Le soleil couchant irradie de couleur pastel ce paysage somptueux.

Depuis le sommet, c’est tout le massif qui se dévoile avec, au centre, le mythique Cerro Torre.


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jusqu’au Chili et au Nord, d’innombrables lacs forment un réseau complexe. Ici, la nature est préservée ; ici, nos rêves d’aventures peuvent s’exprimer librement…

La nuit tombe doucement et nous sort de notre euphorie, nous ramenant à notre réalité. Le chemin pour redes-cendre au col est complexe, nous ne voulons pas le faire de nuit. A la hâte, nous prenons nos dernières photos et imprimons ce tableau unique dans nos rétines.

La descente se fait prudemment. La fatigue est là, mais toute erreur est exclue. En peu de temps, nous sommes au col, accompagnés par les dernières lumières dorées du soleil qui s’évanouissent dans un bleu d’encre, sombre et froid. La nuit est là, oppressante.

Les premiers 250 mètres de rappel suivent un couloir ; la variation directe du super couloir, vertigineux et aus-tère. Faites de granit sombre et humide, les parois sont impressionnantes, intimidantes. Aussi vite que nous le pouvons, nous enchaînons les rappels ; la machine est bien huilée, les gestes précis. Nous rejoignons vite le haut du super couloir. Nous retrouvons les relais que nous avons utilisés plus tôt dans la journée – enfin devrais-je dire hier, car il est déjà 1 heure du matin. Ce terrain connu nous rassure, on se sent presque chez nous, la tente n’est plus très loin, se dit-on.

Un rapide coup d’œil à l’altimètre nous sort de notre rêverie, il nous reste 1200 mètres de rappel. La fatigue commence à s’insinuer doucement en chacun de nous, nous devons lutter pour rester attentifs. Trouver le relais,

se vacher, commencer à installer le suivant, attendre les deux compagnons, passer les cordes, installer son sys-tème d’assurage, descendre, trouver le relais, … Inlassa-blement, la mécanique tourne sans anicroches. Pourtant, un grain de sable vient se glisser dans les rouages : nous bloquons un rappel, c’eut été trop beau. Une heure de perdue pour le débloquer, une de plus au compteur, déjà saturé, de notre mécanisme corporel.

La descente nous paraît interminable ; nous en sommes prisonniers. Chaque instant où nous ne devons rien faire est un instant où nous fermons les yeux, où nous fl irtons avec le rêve, la réalité devenant parfois diffi cile à disso-cier. C’est là qu’intervient la force de la cordée, là où il est primordial de veiller en permanence les uns sur les autres, là où le plus éveillé fera remarquer à l’autre que son mousqueton n’est pas vissé. Le couloir s’élar-git ; bientôt, nous pouvons apercevoir la rimaye, signe que la fi n est proche, quelques rappels seulement. Une fois ce dernier obstacle franchi, plus rien ne se dresse entre nous et la tente. Nous la rejoindrons en glissades « contrôlées ». Il est 9 h 00 du matin, sentiment étrange que d’avoir entamé ces rappels à la nuit tombante et de les terminer en plein jour le lendemain ; une première pour nous trois.

Sans perdre de temps, nous préparons un thé, car nous n’avons pratiquement rien bu durant la course, à peine plus d’un demi-litre chacun. La neige fond lentement dans le réchaud dont le doux ronronnement aura rai-son de Logan qui sombre directement. Un thé et une purée plus tard, c’est à notre tour de nous endormir ; il est 10 h 00, le réveil est réglé sur midi. Deux heures de sommeil avant d’entamer la descente vers El Chalten où nous voulons être le soir même. Espérons que cela nous suffi se pour ne pas transformer cette descente en calvaire.

Déjà le réveil sonne et nous sort de notre léthargie. Le temps de tout remettre dans nos sacs et nous démar-rons. Nous remontons au col nommé « Paso Del Cua-drado », descendons ensuite jusqu’au refuge « Piedra Del Fraile » d’où nous longeons le « Rio Electrico » pour, enfi n, arriver sur la route qui nous ramènera (en taxi ̂ ^) à El Chalten.

Il est 22 h 00 quand nous poussons la porte de notre hôtel, 43 heures se sont écoulées depuis le début de notre course. Nous sommes déboussolés et un peu per-dus dans cette agitation ; nos esprits, eux, sont encore là-haut dans le calme et la beauté sauvage de ces mon-tagnes. Dans le hall d’entrée, nous retrouvons notre quatrième compagnon de voyage, John, dont l’enthou-siasme déborde à l’annonce de notre réussite, nous fait doucement réaliser ce que nous avons accompli.

Ce soir, le confort de la vallée nous paraît tellement plus attirant que la rudesse des montagnes, mais bien-tôt, nous le savons, nous n’aurons plus qu’un souhait : y retourner !


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n’a pas de limitesLe pouvoir des rêvesMONTAGNES

Il y a deux ans, des étudiants de Louvain-la-Neuve m’avaient demandé d’expliquer la manière dont notre association « Cap Expé » encourageait l’organisation d’expéditions en tous genres. Après l’exposé, plusieurs étudiants sont venus me trouver avec mille questions. J’essayai de répondre à leur enthousiasme lorsqu’une voix timide a interrompu le fl ux de la conversation : « Avez-vous déjà fait des expés avec des moins valides ? » C’est avec ces mots que j’ai fait la connaissance d’ Arthur. Ils m’ont transformé. Je n’étais jamais parti avec un « moins valide ».

Nous avons fait plus ample connaissance chez moi, le len-demain, autour d’un bon repas. Le courant est tout de suite passé. Arthur a eu un accident chez les scouts, à 13 ans, dans lequel il y perdit l’usage de ses membres inférieurs. Moi, je découvrais un jeune gaillard de 19 ans, en chaise roulante certes, mais avec un appétit de vie communicatif. Il m’a convaincu et je lui ai proposé de nous accompagner dans la descente du Haut Allier (Auvergne) en packraft1. Ses yeux se sont illuminés. Les miens allaient s’ouvrir et découvrir des choses qu’ils n’avaient encore jamais vues.

Au moment de charger tout sur les packrafts, je lui ai dit : « Arthur, on doit laisser ta chaise dans la voiture, on se débrouillera avec tes béquilles. » Un nuage d’angoisse a traversé son regard, mais cela n’a pas duré. Arthur est ainsi fait. Il se déplaçait diffi cilement avec ses béquilles, mais nous pouvions l’aider, voire le porter. Il a fait confi ance et a claqué le coffre de la voiture. Quelque chose allait se passer.

Nous avons descendu le Haut Allier à trois avec Mathieu, ce fi dèle compagnon de tant d’aventures, moniteur ADEPS de kayak en rivière. Très vite, il est apparu que c’était moi qu’il fallait toujours attendre. Je dois l’admettre : je suis plus à l’aise en montagne et sur des parois verticales que

1 Un packraft (terme anglais) est un petit bateau gonfl able ou démon-table, conçu pour être facilement transportable dans un sac de randon-née (légèreté, encombrement). Un packraft permet à un randonneur à pied de traverser des étendues d’eau (rivière, lac, fjord) ou de se dépla-cer plus rapidement en descendant des rivières (même en eaux-vives).

Un packraft moderne se présente généralement comme un bateau gonfl able de petite taille (un seul passager), de faible poids (2 ou 3 kg), avec des formes inspirées par les rafts, les canoës ou kayaks gonfl ables. Il est parfois muni d’un ponton textile avec hiloire, permettant de limiter les entrées d’eau dans le cockpit. Un packraft est généralement propulsé par des pagaies, légères et démontables.

Source : Wikipédia : http ://fr.wikipedia.org/wiki/Packraft, dernière modifi cation de cette page le 1 mars 2014 à 23 :48, au moment de la recherche

sur l’eau. Arthur, lui, était impressionnant dans ces rapides (http ://capexpe.org/allier2012/). Ce furent trois journées magnifi ques au bout desquelles Arthur nous a avoué que, sans sa chaise, il avait retrouvé des sensations de liberté qu’il n’avait plus ressenties depuis l’accident. Mais, surtout, une amitié aussi énorme qu’improbable avait vu le jour.

Ce n’était qu’un début et après délibération avec Mathieu, nous lui avons proposé de nous accompagner en Alaska pour descendre deux rivières dans les Brooks Range, au-dessus du cercle polaire. L’apogée de cet incroyable défi sera la partie de 70 km à faire à pied en passant un col entre les deux rivières. Restait le moyen de passer avec Arthur. C’est là que sa réponse nous a laissé pantois : « Je suis super chaud, mais à une condition : je ne veux pas que vous m’aidiez pour le raccord de 70 km à pied. J’ai un an pour réapprendre à marcher. »

C’est ainsi que, depuis plus d’un an, en plus de la com-pétition de handi-basket où il excelle, Arthur entraîne spécifi quement les quelques fibres musculaires qui lui restent dans les membres inférieurs avec un kiné tor-tionnaire. Nos balades d’en-traînement dans le bois de Lauzelle à Louvain-la-Neuve se sont ainsi faites de plus en plus longues pour culminer, dès janvier, en une traversée de 14 km, en béquilles, des Fagnes wallonnes couvertes de neige.

Nous sommes 6 et le 12 juillet, nous nous serons envolés pour l’Alaska et un périple de 4 semaines en autonomie au milieu des caribous et autres grizzlis. Cette expédition est d’ores et déjà une histoire incroyable.

Depuis des années, avec « Cap Expé », je prêche à tout qui veut l’entendre qu’il faut oser rêver, mettre ses rêves en musique et surtout suivre cet élan jusqu’au bout. Au contact d’Arthur, je suis passé de la rhétorique au mouvement, de l’escalade à la danse, de l’idée d’un possible à l’Amitié.

Nous sommes tous à un moment ou à un autre « moins valides ». Que ce soit la maladie, l’accident, la disparition d’un être cher, l’échec, le surmenage ou encore, simple-ment le poids des ans, tous, un beau jour, nous abordons les grands espaces de nos fragilités. La plus grande des Expés peut alors commencer. C’est à cette expé-là que nous aimerions aussi vous convier. Au-delà du challenge d’Arthur, il y a nos propres fragilités et surtout cette force que nous pouvons découvrir en nous pour les transcender. Le pouvoir des rêves n’a pas de limite.

Avec l’aide d’un ami cinéaste, nous comptons ramener un fi lm et raconter cette aventure humaine, vécue ensemble, au cœur des grands espaces d’Alaska. Vous trouverez plus d’infos à propos de notre expédition sur notre site web http ://www.capexpe.org/alaska2014 et sur notre com-pagne de fi nancement du fi lm sur http ://www.triangle7.com/Crowdfunding/

Dominique Snyers


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Remerciements

Nouvelles acquisitions

Les appels lancés pour compléter les collections de la bibliothèque ne sont pas restés vains.

Vincent Lorent a la gentillesse de se défaire des 48 pre-miers numéros de la revue « Pyrénées Magazine » ainsi que de quelques autres, de manière à ce que la biblio-thèque possède la collection complète de cette intéres-sante revue mensuelle pour laquelle le CAB prolongera dorénavant l’abonnement.

La STD, par l’intermédiaire de Monsieur Daniel Petit, s’est proposée de compléter notre collection de la revue Montagnes Magazine. Une cinquantaine de numéros manquants sont ainsi arrivés récemment.

Nous remercions aussi Tom Van Hooydonck qui a offert plusieurs numéros manquants de diverses revues.

Bernard Marnette a tenu aussi à répondre à notre appel en cédant de sa collection personnelle une bonne dizaine de revues qui combleront autant de lacunes.

Grâce à l’attention et à la générosité de plusieurs lec-teurs, les collections de revues s’étoffent régulièrement et nous les en remercions chaleureusement.

CIMES, la revue annuelle du Groupe de Haute Montagne : un peu d’histoireLe Groupe de Haute Montagne (GHM) a été créé en 1919 et faisait partie du Club alpin français (CAF).

Comme le GHM vise à regrouper l’élite des alpinistes, tant français qu’étrangers, pour resserrer les liens d’ami-tié entre eux alors que le CAF recrute ses membres parmi une plus large frange de pratiquants de la montagne, il a été décidé, en 1930, de se séparer tout en maintenant des rapports privilégiés entres les deux associations.

En 1955, la revue du CAF « La Montagne » fusionne avec celle du GHM « Alpinisme » pour devenir « La Montagne et Alpinisme », trimestriel toujours d’actualité.

Outre la réunion d’alpinistes qui ont prouvé la réussite d’ascensions majeures sur des sommets répartis dans le monde, le GHM veut développer un alpinisme de haute diffi culté et être le garant d’une éthique dans l’évaluation des pratiques.

Le GHM agit, entre autres, en encourageant des ascen-sions individuelles et collectives et des expéditions en France et à l’étranger en toutes saisons. Il organise aussi des conférences, des cours et l’école d’alpinisme.

Deux fl eurons des publications du GHM sont : le « Guide Vallot de la chaîne du Mont-Blanc » et le « Guide du Haut-Dauphiné, massif des Ecrins ».

Une autre vitrine prestigieuse qu’offre le GHM aux curieux du monde de l’alpinisme est sa revue annuelle. Publiée depuis l’année 1956 sous le titre « Annales du GHM », cette revue s’intitule depuis 2002 « Cimes » et paraît régulièrement à chaque début d’année civile.

CIMES 2014L’édition 2014 est fi dèle aux précédentes et contient nombre d’articles importants et diversifi és sur l’évolution de la pratique de l’alpinisme dans le monde.

Une première partie est consacrée, c’est un rite, à l’at-tribution de « Piolets d’Or ». Comme la désignation des lauréats des Pilets d’Or 2013 a été contestée parce que le jury a décidé de récompenser tous les nominés, une remise en question fondamentale est actuellement en cours de discussion. Le « Piolet d’Or carrière » a été décerné à Kurt Diemberger.

La deuxième partie s’intéresse à la marchandisation des points culminants. Plusieurs articles de divers auteurs, dont François Labande, analysent cet aspect de la fré-quentation des montagnes. La nouvelle règlementation propre à l’accès au Mont-Blanc y est abordée.

La troisième partie intitulée « Retour d’images » évoque deux expéditions. Jean-Louis Bernezat évoque l’expédi-tion française au Mont Huntington qui a eu lieu en mai 1964 et Jean-Louis Prieur nous parle de « Annapurna, une affaire de cordée ou de photos ? »

La dernière partie, « Mémoires et cultures », présente un choix d’articles parmi lesquels il convient de citer deux très intéressantes contributions de Bernard Marnette, membre du GHM, qui évoque d’une part, une rencontre avec Jean Bourgeois à l’occasion de la publication de son livre « En quête de plus grand » et, d’autre part, retrace la personnalité de Maurice Davaille, l’Intrépide, bien connu pour la première ascension de la face Nord des Droites, en 1955, avec Philippe Cornueu.

Rappelons que « Cimes » est diffusé directement par le GHM (site : www.ghm-alpinisme.fr) et aussi par les Editions Guérin, à Chamonix. Si vous le désirez, vous pouvez prendre contact avec Bernard Marnette qui vos aidera à obtenir un exemplaire.

Alain Purnode


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VIE DE LA BIBLIOTHÈQUE

Alain Purnode

Sélection de sommaires

VERTICAL n°47 – mai-juin 2014

– Dossier : Eiger ; la pesanteur et la grâce – Au Népal, le Gaurishanker (7 134 m) – Acopan Tepui au Venezuela – Devils Tower dans le Wyoming – Massif des Ecrins : col du Glacier noir

LES ALPES (CAS) – avril 2014

– Escalade : granit en blocs dans les Balkans – Nature : thèse provocante : la fonte des glaciers n’est ni

nouvelle ni inhabituelle – Elizabeth Howley, grande mémorialiste de l’Himalaya réper-

torie les ascensions à l’ère numérique – Ski : du val de Bagnes au val d’Hérens par les glaciers – Randonnée : sur les pas des huguenots, sentiers secrets

à travers la Provence.

LES ALPES (CAS) – mai 2014

– Randonnée : à la recherche de l’ancolie des Alpes au Tanz-bödeli (Lauterbrunnen)

– Randonnée : le massif du Giswilerstock (Giswil) – Sécurité : mince, lisse et discrédité : le dyneema – Vie en montagne : Gérard Seigre, l’homme qui creuse des

tunnels (Emosson) – Informations d’itinéraires via Internet – Escalade : falaises de calcaire sur la Riviera schwitzoise (Rigi)

LES ALPES (CAS) – juin 2014

– Suggestions de courses :• Sur le sentier des neuf lacs• Ablon au son des clarines• Nostalgie au pied de l’Aiguille

– Voies et sites nouveaux :• Chartreuse aux Gastlosen (VD)• Lunar Impulse au Galenstock (UR)

– Sécurité :• Quand le mousqueton vous lâche• L’alpinisme, risqué à quel point ?

– Science & Histoire : Mont-Blanc ou Monte Bianco ? – Vie en montagne :

• Tentes à deux plutôt que foire d’empoigne• Un prodige au Miroir de l’Argentine

– Services :• Des chaussures qui n’en sont pas• Recharger les accus et éliminer le stress

LES ALPES (CAS) – juillet 2014

– Suggestions de courses :• Petite course, grande aventure : l’Allalinhorn ou la haute

montagne accessible• Accès long, voies isolées : clean climbing autour de la

Baltschiederklause• Flâneries au pays des merveilles : le tour du Mont Bégo

entre Méditerranée et Piémont – A chaud :

• Trois printemps : vivre dans la vallée des 8 000 – Montagne & Environnement :

• PAM, compris abattu en vol : le CAS et la région de Zer-matt bafoués

– Science & Histoire :• Vieux col à repasser : une exposition dévoile les objets

trouvés au Schnidejoch• Neige, glaciers et pergélisol en 2012/2013

– Vie en montagne :• L’ange gardien du bisse de Saxon• Electricité sans réseau, un luxe : les cabanes du CAS, ces

îlots énergétiquement autonomes

SENTIERS GR n°202 – printemps 2014

– Randonnée à Bruxelles : un circuit innovant de 243 km en douze randos

– Les plaines de l’Escaut – Six jours dans le Vercors avec un âne – Nature : le faucon pèlerin à Bruxelles – Dans les Balkans : de Montenegro au Sud de la Croatie

SENTIERS GR n°203 – été 2014

– Actu des SGR : l’Amblève, 127 km + 10 boucles – Entre deux gares : de Spa à Aywaille – 1914-1918 : itinéraires de la Grande Guerre – Découvertes : sur les traces de 14-18 en Wallonie – Rencontre : douce rando en cabane – Retour rando

• Deux balades provençales• Slovénie, le parc Triglav

– Idée rando : en remontant la Moyenne-Semois – Arrêt sur image : photo à main levée – Promenade de santé : prévenir l’hantavirose – Dans les pas de la nature : mystérieuse vipère péliade


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Georges PleeckHommage

HOMMAGE

En 1935, Georges Pleeck s’affi lie au Club Alpin Belge et, cette même année, il participe généreusement à une souscription aux frais d’agrandissement et de modernisation du refuge Albert 1er. Toute sa vie, il restera attaché au CAB et à la montagne.

En 1985, le Club Alpin Belge a ainsi eu le grand plaisir de l’accueillir parmi ses membres d’honneur et, pendant longtemps, il restera notre membre le plus ancien.

C’est avec une réelle tristesse que nous avons appris son décès le 3 mai 2014. Il a laissé le souvenir d’un alpiniste sympathique, impliqué et fi dèle à notre association qui, nous l’espérons, l’aura aidé à réaliser certains de ses rêves.

René Duquesne

René Duquesne, alpiniste, grimpeur, a particulièrement aimé Freÿr et les Alpes qu’il fréquenta assidument.

Il s’impliqua aussi dans la gestion du Club Alpin Belge et est resté membre du conseil d’administration pendant plus de 12 ans dans les années 1950 et 1960. Il accepta même d’assumer la lourde charge de secrétaire général.

Le 1er juillet 2014, il est décédé, laissant ainsi un vide dans le cœur de tous ceux qui l’ont connu et, plus particuliè-rement, de ceux qui ont œuvré avec lui au sein du conseil d’administration.

Nous lui sommes spécialement reconnaissants pour son attachement au Club Alpin Belge et pour tout ce qu’il a réalisé pour notre association.

Alain DANTINNE, membre du CAB, accompagnateur en montagne chez Arpernaz organise le Week-end de la Rando les 27 et 28 septembre 2014 à Marche-en-Famenne et son mini-marché du terroir. Après les randos, restauration et ambiance jusqu’à zzz heures ! Les randos proposées samedi et dimanche, 6 km, 18 km et 25 km seront guidées. Départ : 10 h 00. Avec son épouse, Didi Grolet, ils proposent également des petites randos, au pas de l’âne, les samedis et dimanches matin et après-midi. Plus d’infos : [email protected].

PROPOSENTDES MEMBRESINFOS

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Date Jour Club Type d’activité Lieu Rendez-vous

07/09/14 Dimanche CAB B Sortie falaise Grands Malades Sur place

07/09/14 Dimanche CAB BNature Rando

Rando22-23 km Marche-en-Famenne Sur place

07/09/14 Dimanche Serac Sortie club Awirs Parking

07/09/14 Dimanche TCC Randonnée Vresse-sur-Semois infos : www.climbcool.eu

13/09 au14/09/2014

Samedià dimanche CABH Stage

1er de cordée (part 1) A défi nir


Rando20 km Région de Nismes Sur place

14/09/14 Diimanche EV Falaise Freyr Sur place

14/09/14 Dimanche SeracInitiation

&technique

Sy Vignobles Parking

20/09/14 Samedi CABH Nocturne Landelies Pied des rochers

20/09 au21/09/14

Samedià dimanche David Thirion Alpinisme Vosges Hohneck

21/09/14 Dimanche CAB B Sortie falaise Dave Sur place


Rando20-25 km A déterminer Sur place

21/09/14 Dimanche Mountain Spirit Escalade & projection« photos & fi lms »

Freyrrefuge CAB Parking

21/09/14 Dimanche Serac Sortie club Beez Parking

27/09/14 Samedi CAB B Stage 1er de cordée1/4 Marche-les-Dames Sur place

27/09/14 Samedi EV JournéePortes ouvertes

BeezGrands Malades Sur place

27/09 au28/09/2014

Samedià dimanche CABH Stage

1er de cordée (part 2) A défi nir

27 et28/09/14

Samediet Dimanche Serac Sortie club Ozo

Sy Vignobles Parking

28/09/14 Dimanche CAB B Stage 1er de cordée2/4 Paradou Sur place

28/09/14 Dimanche CABH Escalade en falaise Durnal Pied des rochers

28/09/14 Dimanche CAB – Liège Escalade Marche-les-Dames Corps de garde

28/09/14 Dimanche Mountain Spirit Randonnée+/- 25 km

Freyret refuge CAB Parking

28/09/14 Dimanche TCC Randonnée Gastuche infos : www.climbcool.eu

04/10/14 Samedi CAB B Stage 1er de cordée3/4 Freyr Sur place

CALENDRIER DES CLUBS


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Heure Inscription P.A.F. Contacts Commentaires

10 h 00 Souhaitée Philippe Mariamé[email protected]

9 h 45 ObligatoireJean-Luc Bouhon

[email protected]/534.08.12 – 0499/39.45.62

10 h 00 Oui Non Jean-Paul Lacroix04/336.28.81 – 0498/56.64.65

Oui Gratuitau membre

Nadine [email protected]

0477/92.06.67

Infos complètes :www.climbcool.eu

Obligatoire 75,00 € Voir annonce club

9 h 45 ObligatoireHuges Kessels

[email protected]/57.78.32

10 h 00 Obligatoire GratuitLaurent Toisoul

[email protected]/410.306

Sortie club

10 h 00 Oui Non Francis Vinckenbosch04/377.47.62 – 0494/17.71.88

Carte d’identitéCarte de membre

+ 9,00 € pr les non membres du Serac

18 h 00 Gratuit Luc Chevalier081/610.595 Voir annonce club

Oui 75,00 € 0495/[email protected]

10 h 00 SouhaitéeJacques Grisel


9 h 45 ObligatoirePhilippe Gamme

[email protected]/58.05.74 – 0494/54.47.66

A partir de10 h 00 oui Gratuit

Pas d’encadrement

Christophe [email protected]

0477/46.88.91

Retrouvailles bi-annuelles « Climb&Pictures »Photos & fi lms

à partir de 17 h 00 au CAB

10 h 00 Oui Non [email protected]

10 h 00 Obligatoire 90,00 €Edouard Deramée




Journée découverteactivités outdoor

alpinisme, randonnée, falaise, via ferrata, spéléo

Obligatoire 75,00 € Voir annonce club

10 h 00 Oui Non [email protected] d’identité

Carte de membre+ 9,00 € pr les non membres du Serac

10 h 00 Obligatoire Voir28/09/14

Edouard Deramé[email protected]

02/377.71.37

10 h 00 Obligatoire Gratuit Stephan Mastrolilli0484/99.87.65 Débutants bienvenus

9 h 45 Oui 50,00 € 0472/[email protected]

Encadrement par moniteur randonnée et alpinisme

9 h 30 Non 7,00 €Pol Gillet


Infos complètes :www.mountainspirit.be



0477/92.06.67




02/377.71.37


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05/10/14 Dimanche CAB – Liège Escalade

05/10/14 Dimanche Serac Escalade« initiation et technique’’ Corphalie Parking

05/10/14 Dimanche CABH Techniques demoufl age et rappel Landelies Pied des rochers

11/10/14 Samedi CAB B Stage 1er de cordée4/4 Freyr Sur place



Rando20 km

Régionde Profondeville Sur place


12/10/14 Diimanche EV Falaise Freyr Sur place


12/10/14 Dimanche TCC Randonnée Signy-l’AbbayeFrance infos : www.climbcool.eu

18/10 au19/10/14

Samedià dimanche Mountain Spirit Formation

orientation + bivouacFreyr

et environs Local CAB


19/10/14 Dimanche CAB B Sortie falaise Hotton Sur place

19/10/14 Dimanche CABH Escalade en falaise Goyet Pied des rochers

19/10/14 Dimanche Serac Sortie club Sy Vignoble Parking

23/10/14 Jeudi CAB B Soirée culturelleEcuries de la Maison-Haute

BoisfortPlace Gilson, 3

Sur place

25/10/14 Samedi CAB B BBQfi n de saison Freyr Sur place

26/10/14 Dimanche CAB B Sortie falaise Freyr Sur place



Haltinneet environs Eglise d’Haltinne

26/10/14 Dimanche Serac Sortie club Pepinster

28/10/14 Mardi CAB – Liège Randonnée Modave Chockierou église de Pailhe

02/11/14 Dimanche CABH Escalade en falaise Awirs Pied des rochers



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10 h 00 Oui Non André Lamberty0498/50.11.77 – 085/51.41.67



10 h 00 Obligatoire Gratuit Jacques Dubuisson0478/27.22.02

Débutants bienvenuNombre participants limités



02/377.71.37

9 h 45 ObligatoireHuges Kessels





Sortie club






0477/92.06.67


9 h 30 Oui 40,00 €Pol Gillet



10 h 00 SouhaitéeYves Raymaekers


10 h 00 Obligatoire Gratuit Etienne Delmée0477/78.80.13

Grimpeurs avecexpérience




20 h 00 Sans 6,00 €Lambert Martin


Lionel DaudetTour de France

sur les frontières

18 h 00 Obligatoire

10 h 00 SouhaitéeJacques Grisel









9 h 00ou 10 h 00 Oui 8,00 € 0472/56.32.71

[email protected] par

moniteur randonnée et alpinisme

10 h 00 Obligatoire GratuitAntoine Hanotier

0491/[email protected]





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08/11 au11/11/14

Samedià dimanche CAB – Liège Randonnée Vosges Col de la Schlucht

09/11/14 Mardi CAB – Liège Randonnée Lierneux Eglise deLierneux

09/11/14 Dimanche CAB B Sortie falaise Marche-les-Dames Sur place

09/11/14 Dimanche Serac Initiation Beez Parking

09/11/14 Dimanche TCC Randonnée Hotton infos : www.climbcool.eu

16/11/14 Dimanche CAB – Liège Escalade 3 sallesliègeoises

Gecko (16/11)Area (23/11)

Top Rock (30/11)

16/11/14 Dimanche CABH Joggingou randonnée Biesme



23/11/14 Dimanche CAB B Sortie falaise Sy Sur place

23/11/14 Dimanche CABH Escalade en falaise Beez Pied des rochers

23/11/14 Dimanche Mountain Spirit Randonnée+/- 25 km Vyle-et-Tharoul Eglise

de Vyle

23/11/14 Dimanche Serac Initiationet technique Ozo Parking

23/11/14 Dimanche TCC Randonnée Boussu-en-Fagne infos : www.climbcool.eu

27/11/14 Jeudi CAB B Soirée culturelleEcuries de la Maison-Haute


Sur place



07/12/14 Dimanche Serac Initiationet technique Awirs Parking

12 au 14/12/14 Vendredi àdimanche TCC Randonnée Malmédy

au cœur des Fagnes infos : www.climbcool.eu

13/12/14 Samedi CAB BStage

Sécuriténeige montagne

Forêt de Soigne Sur place

13/12au 14/12/14

Samedià dimanche CAB – Liège Randonnée Fagnes Barrage d’Eupen


Région deMarche-En-Famenne

Parking piscinede Marche


16/12/14 Mardi CAB B Soirée culturelleEcuries de la Maison-Haute


Sur place


47


12 h 00 Oui 220,00 € 0472/[email protected]

Encadrement parmoniteur randonnée et alpinisme

10 h 00 Non 0472/[email protected]


10 h 00 Souhaitée Guy [email protected]






0477/92.06.67


Sur place 0495/[email protected]

10 h 30 Obligatoire Gratuit Yves Delmotte0497/82.08.21




10 h 00 SouhaitéeYves Raymaekers


10 h 00 Obligatoire Gratuit Luc Chevalier081/61.05.95

Débutants bienvenusRévision des nœuds









0477/92.06.67




Danger et sécuritéde la progression en hiver en montagne







OuiNadine ADAM



10 h 00 Obligatoire 30,00 €Lambert Martin


10h00 Oui 54,00 € 0472/[email protected]











48

Bruxelles-BrabantCAB

Président : Yves Raymaekers – Tél. : 02/343.54.00 – Av des Sept-Bonniers 252 – 1190 Bruxelles

Secrétaire : Eric Thille – Tél. : 02/522.77.79 – [email protected]

La dernière mise à jour du programme des activités du club est toujours consultable sur le site de la section du Brabant

http://www.cabbrabant.com.

Allez voir à « Activités » ou « Notre agenda des activités ». Si vous désirez recevoir par courrier électronique le programme

mensuel des activités et les manifestations du club et de la fédération, assurez-vous que votre adresse mail se trouve bien inscrite

dans votre fi che personnelle du fi chier membre de la fédération. [email protected]

ANNONCES DES CLUBS

LIONEL DAUDET EN BELGIQUE

SOIREES CULTURELLES

CAB BRABANT – CAB NAMUR

BRUXELLES – le jeudi 23 octobre 2014

A 20 h 00 à la grande salle de la Maison Haute – 1170 Watermael-Boitsfort – place Gilson 3

NAMUR – le vendredi 24 octobre 2014

A 20 h 00 à la salle Lizée – 5100 Andoy – rue Grande 98

PAF : 6,00 € – 4,00 € pour les moins de 25 ans.

Vous pouvez visionner la bande de lancement sur le site : https ://vimeo.com/98619873

« LE TOUR DE LA FRANCE EXACTEMENT »

Le 10 août 2011, l’alpiniste aventurier Lionel Daudet – dit « Dod » – part pour un tour de la France « exact » sans moyen motorisé, en suivant au plus près – « un pied dans chaque pays » – la frontière terrestre et le littoral. Seul ou accompagné d’amis, il part jour après jour à la recherche de ce fi ligrane hexagonal, pagayant, escaladant, marchant, courant… Cette extravagante odyssée, « le Dodtour », est émaillée de nombreuses rencontres et une formidable caravane s’installe au fi l des mois.

Le 15 novembre 2012, Lionel est de retour à son point de départ, le sommet du Mont-Blanc, après un périple de 15 mois (465 jours).

Le fi lm « Le tour de la France, exactement » raconte à la fois le défi physique, l’aventure humaine et s’interroge sur ses frontières : des barrières ? Ou des terres de liens ?

Réduction de 10 % pour tous les membres du CAB-B de moins de 25 ans !


49

HainautCAB

Président : Luc chevalier – Tél : 0486/25.19.39 – Rue Entrée jacques, 16 à 5030 Gembloux

S ecrétaire : Alexandra Van Paemel – Tél : 0495/69 20 59 – [email protected]

Pour davantage d’informations concernant notre club et pour retrouver toutes nos activités pour les mois à venir, n’hésitez pas

à visiter régulièrement notre site web. Nous y tenons constamment notre programme d’activités à jour, avec les modifi cations les

plus récentes ainsi que les nouvelles activités qui nous ont été communiquées depuis la parution de ce numéro d’Ardennes et

Alpes. http://www.hainaut.club

Le Club Alpin belge du Hainaut est sur FACEBOOK depuis ce mois de mai 2013. En suivant le lien

https://www.facebook.com/73204770464/, vous pouvez nous retrouver, échanger vos expériences, proposer des activités, …

STAGE : 1ER DE CORDÉE DU CLUB ALPIN BELGE DU HAINAUT – AUTOMNE 2014Formation capacitaire reconnue par la fédération.

Dates : samedi 13/09, dimanche 14/09, samedi 27/09, dimanche 28/09.

PAF : 75,00 €.

Nombre de participants : minimum 6.

Renseignements : Michel Salesse – 065/73.08.14.

Inscriptions : Luc Chevalier – 0486/25.19.39

NOCTURNES À LANDELIESDate : samedi 20 septembre de 18 h 00 à 1 h 00.

Lieu : le site de Landelies.

Activités : escalade et randonnée (n’oubliez pas votre frontale).

Inscription : souhaitée avant le 15.

Contact : Luc Chevalier – 0486/25.19.39.

L’accès aux rochers est soumis aux conditions suivantes :

a. gratuit pour les membres « cotisation pleine » ;

b. les membres bel indoor doivent s’inscrire avant le 15 septembre et verser 2,00 € (-18 ans) ou 5,00 € (+18 ans) pour le complément d’assurance et l’accès aux rochers.

c. les non-membres peuvent y participer uniquement sur invitation d’un membre cotisation pleine

Le CAB Hainaut est un club intergénérationnel qui privilégie la transmission des compétences de membre à membre sans oublier des formations plus poussées grâce à des stages. Notre philosophie : chacun progresse à son rythme et en sécurité.

Pour davantage d’informations, n’hésitez pas à visiter le site de notre club. Nous y tenons constamment notre programme d’activités à jour, avec les modifi cations les plus récentes ainsi que les nouvelles activités qui nous ont été communiquées depuis la parution de ce numéro d’Ardennes et Alpes. http ://www.cabhainaut.org

Le CAB-Hainaut est aussi sur FACEBOOK ; en suivant le lien https ://www.facebook.com/groups/73204770464/ vous pouvez nous retrouver, échanger vos expérience, proposer des activités, … Bref, vivre avec nous la passion des larges horizons et des grands espaces. A très bientôt.


50

LiègeCAB

Président : Pierre Dewit – Quai de Wallonie 6 – 4000 Liège – Tél. : 0496/44.26.79, [email protected]

Secrétaire : Léon Debacker – Rue Houlbouse, 33 – 4400 Flémalle – Tél. : 0495/25.12.78, [email protected]

Renseignements et inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – [email protected]

Pour les activités avec Jody Laoureux (GHM) : +33(0)6.24.42.15.96 – [email protected]

Toutes nos activités sont également en ligne sur notre site web : www.cabliege :org ainsi que sur notre page Facebook !

INITIATION À L’ALPINISME DANS LES VOSGES (SE)Dates : 20 et 21/09/2014. Lieu : Hohneck, arête des Spitzkoepfe.

PAF : 75,00 €. Inscriptions : David Thirion – 0495/33.57.88 – [email protected].

FORMATION « SAUVETAGE AU SEIN DE LA CORDÉE » – CODE E07

Dates : 28/09/14, 05/10/14, 12/10/14 et 19/10/14. Lieu : Marche-Les-Dames. PAF : 50,00 €.

Inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – [email protected].

Encadrement : Léon Debacker, moniteur randonnée et alpinisme – 0495/25.12.78 – [email protected]

RANDONNÉE DANS LES VALLÉES DU HOYOUX ET DU RUISSEAU DE PAILHE – CODE R06

Randonnée à allure familiale de 17 km, avec visite du Château de Modave. Date : 28/10/14.

PAF : gratuit, mais 8,00 € pour la visite du château de Modave.

Inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – [email protected].


SÉJOUR RANDONNÉES DÉPAYSEMENT À TRAVERS LES VOSGES – CODE R07

Dates : du samedi 8 novembre 2014 12 h 00 au mardi 11 novembre 2014 14 h 00.

Lieu : Col de la Schlucht à 12 h 00. Quatre randonnées de 10 km à 24 km. PAF : 220,00 €.

Inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – [email protected]. Encadrement : Guy Fosseprez, accompagnateur en montagne – 0486/78.32.54 – [email protected].

RANDONNÉE « AÉRIENNE » DANS LA VALLÉE DE LA LIENNE – CODE R08

Randonnée à allure familiale de 19,1 km. (13,1 km. en choisissant le raccourci). Date : 09/11/14.

PAF : gratuit. Inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – [email protected].


CHALLENGE LIÉGEOIS OPEN D’ESCALADE EN SALLELe principe : 3 salles, 3 manches ! Prix pour les mieux classés ! Dates : 16/11/14, 23/11/14 et 30/11/14.

Lieux : le 16/11 : salle Gecko Tank ; le 23/11 : salle AREA et le 30/11 : salle Top Rock.

Inscription : sur place. Contact : Léon Debacker – 0495/25.12.78 – [email protected]

WEEK-END RANDONNÉE : TRAVERSÉE HIVERNALE À TRAVERS LES FAGNES – CODE R09

Distance : 23 km. Dates : du samedi 13/12/14 à 10 h 00 au 14/12/14 à 15 h00. Lieu : barrage d’Eupen.

PAF : 54,00€. Inscriptions : Virginie Halleux – 0472/56.32.71 – [email protected].

Encadrement : Guy Fosseprez, accompagnateur en montagne – 0486/78.32.54 – [email protected].


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Namur

Luxembourg

Namur – LuxembourgCAB

Président : Jean-François Delvigne – Rue des Viaux 27 – 5100 Jambes – [email protected]

Secrétaire : Agnès Renard – Bois de Wellenne, 12 – 5100 Jambes – Tél. : 081/31.08.89 – [email protected]

Le Club Alpin Belge Namur-Luxembourg est issu de la Section Namur-Luxembourg du Club Alpin Belge créée en 1936.

Il en a gardé le caractère foncièrement bénévole.

Nos activités prennent la forme de rencontres où prime la camaraderie et où les plus expérimentés, dont des moniteurs brevetés,

transmettent leur passion et leur expérience. Nous nous retrouvons le dimanche pour des sorties d’escalade sur les rochers

belges et/ou pour des randonnées pour lesquelles nos deux provinces regorgent d’infi nies possibilités. Des ateliers techniques

permettent également de rafraîchir les connaissances, notamment en termes de sécurité. Les périodes de vacances et les

week-ends prolongés sont aussi l’occasion de s’évader hors de nos frontières : escalade, randonnée, ski de randonnée, et même

des expéditions, etc. Chaque année, nous organisons un séjour dans les Calanques, un rassemblement d’alpinistes en Oisans

et un stage d’escalade au 15 août. Site Web : namur.clubalpin.be – Revue : Horizon Vertical.

Groupe Neige et Montagne

Passionnés de ski de randonnée, nous proposons, aux membres CAB, des sorties de différents niveaux et de différentes durées de décembre à mai. Il s’agit de sorties organisées, mais non encadrées.Le programme détaillé est disponible via l’onglet « Groupe neige et montagne » sur le site web : namur.clubalpin.be. Contact : [email protected] – 0496/69.23.05.

LIONEL DAUDET EN BELGIQUE

SOIREES CULTURELLES

CAB BRABANT – CAB NAMUR

BRUXELLES – le jeudi 23 octobre 2014

A 20 h 00 à la grande salle de la Maison Haute – 1170 Watermael-Boitsfort – place Gilson 3

NAMUR – le vendredi 24 octobre 2014

A 20 h 00 à la salle Lizée – 5100 Andoy – rue Grande 98

PAF : 6,00 € – 4,00 € pour les moins de 25 ans.

Vous pouvez visionner la bande de lancement sur le site : https ://vimeo.com/98619873

« LE TOUR DE LA FRANCE EXACTEMENT »

Le 10 août 2011, l’alpiniste aventurier Lionel Daudet – dit « Dod » – part pour un tour de la France « exact » sans moyen motorisé, en suivant au plus près – « un pied dans chaque pays » – la frontière terrestre et le littoral. Seul ou accompagné d’amis, il part jour après jour à la recherche de ce fi ligrane hexagonal, pagayant, escaladant, marchant, courant… Cette extravagante odyssée, « le Dodtour », est émaillée de nombreuses rencontres et une formidable caravane s’installe au fi l des mois.

Le 15 novembre 2012, Lionel est de retour à son point de départ, le sommet du Mont-Blanc, après un périple de 15 mois (465 jours).

Le fi lm « Le tour de la France, exactement » raconte à la fois le défi physique, l’aventure humaine et s’interroge sur ses frontières : des barrières ? Ou des terres de liens ?

Avis aux amateurs d’activités automnales à La Bérarde :

le Centre Alpin Belge « Le Chamois » sera ouvert jusqu’à la fi n du mois de septembre 2014. Si cela vous tente, prenez contact avec Chantal Ghyse-Detry – rue de la Maladrée 37 – 5030 Gembloux – [email protected] ou [email protected].


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CRA (Centre Routier Alpin)

Président : Guy Carbonnelle – chaussée de l’Herbatte 93 – 1300 Wavre

Secrétaire : Claire Neuray – Tél. : 02/241.24.37 (soir) – Rue Vandermeersch, 27 – 1030 Bruxelles

Courriel : [email protected] – Site internet : http://www.centreroutieralpin.be

Le Centre Routier Alpin (CRA) a été créé en 1956. Il était le fruit du regroupement de plusieurs Clans Scouts (Gembloux, Schaerbeek et Uccle). Après des hauts et des bas, il a repris vigueur en 1993. Issu de la philosophie et de la pédagogie des scouts de l’époque, il en a gardé le mode de fonctionnement. C’est à travers l’exigence de notre sport que les jeunes apprennent l’autonomie, la responsabilité et l’engagement en respectant le rythme de chacun. Les aînés transmettent leurs connaissances aux plus jeunes et il est plus question de collaboration que de compétition dans l’approche de la pratique.

Notre collaboration avec le Club Alpin Belge et plus particulièrement avec le Club du Brabant ne date pas d’hier. Nous avons remodelé notre structure pour pouvoir répondre aux critères de la Fédération CAB, qui nous a accueillis en tant que Club en 2010.

Des cours en salles, des sorties à la journée, des week-ends, des camps écoles sont organisés tout au long de l’année pour arriver doucement à l’autonomie en falaise.

Le CRA, par des jeunes et pour des jeunes qui souhaitent vivre et partager la passion de la verticalité.

Ecole d’Escalade de Liège ASBL

Rue de Spa, 1 à 4020 Liège – Tél. : 04/341.14.42 – [email protected] – site : www.toprock.be

Responsable journalier : Dethier Fred.

Responsable administratif : Rouserez Annick

Ecole d’Escalade d’Auderghem ASBL

Chaussée de Watermael, 136 à 1160 Auderghem – Tél. : 02/675.17.60 – [email protected] – site : www.newrockescalade.be

Présidente : Rouserez Annick

Entre Ciel et Terre

Direction : Jean-Marc De Laever – 010/45.64.76 – 0478/34.60.26 – [email protected]

Siège social : Place des Sports, 1 – 1348 Louvain-la-Neuve

Courriel : [email protected] – Site : www.entrecieletterre.be

Escal’pades

Président : Serge Raucq – Rue François Boudart, 36 – 6700 Arlon –

[email protected]

Secrétaire : Sandrine Piedboeuf – [email protected]


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ESKIlibre asbl

Administrateurs : Patrick Kienen : 0477 45 55 46 – [email protected]

Jean de Macar : 0476/71.81.36

ESKIlibre, une nouvelle salle d’escalade à Orp-le-Grand. Semi ouverte, agréable l’été, un peu fraîche l’hiver avec son léger manteau.

Toute jeune, 7 m de haut, 10 cordes. Elle grandira chaque année.

Un encadrement passionné : Patrick, Valérie, Jérémie et Maïlys Kienen. Des tops monos : Cathia Rodts et Jean de Macar.

ESKIlibre, une nouvelle salle d’escalade à Orp-le-Grand. Semi ouverte, agréable l’été, un peu fraiche l’hiver avec son léger manteau. Toute jeune, 7 m de haut, 10 cordes. Elle grandira chaque année.

Un encadrement passionné. Patrick, Valérie, Jérémie et Maïlys Kienen. Des tops monos : Cathia Rodts et Jean de Macar.

Pour les plus grands : Initiation en salle

PAF : 20.00 €. Sur rendez-vous. Une heure d’encadrement personnalisé (max. 2 personnes) : initiation à l’encordement et à la sécurité. Ensuite, escalade libre, sous la surveillance d’un responsable. La participation aux frais comprend : l’accès à la salle, le prêt du matériel et l’encadrement du jour.

Pour les enfants : Reprise des cours enfants le samedi 6 septembre 2014.

Cours :

– Cours enfants initiation : les mercredis de 13 h 30 à 14 h 30 et de 14 h 30 à 15 h 30. Les samedis de 9 à 10 h 00 et de 10 h 00 à 11 h 00.

– De 6 à 12 ans. Initiation et découverte. En chemin vers l’autonomie et la sécurité. Une découverte par le jeu et la responsabilisation mutuelle.

– Cours enfants perfectionnement : les mercredis de 16 à 17h 00. (Cours supplémentaire au samedi, découverte d’une autre salle 1x/mois). Les samedis de 11 h 00 à 12 h 30. A partir de 12 ans, les bases et la sécurité maîtrisés. En route vers plus d’autonomie. Découverte des techniques de cordes, escalade en tête, lecture de voies, travail spécifi que, … Tous les horaires, tarifs et infos sur la page facebook ESKILibre.

Stages enfants : à la Toussaint et aux vacances de Noel : infos à venir

Nouveau : stages escalade/tennis en collaboration avec le TC La Cure de Jodoigne. Toutes les infos, les horaires, les tarifs sur notre page facebook : ESKIlibre.

La salle d’escalade… un chouette endroit où fêter son anniversaire…

Samedi 13 septembre, soirée 1er anniversaire de notre salle et inauguration de notre nouveau devers (7 m de haut, 7 m d’avancée…)

Tous les derniers vendredis du mois : petite compet amicale. 2 catégories –6a et + 6a. Finale le 28 novembre.

Gérance de la salle : Valérie Leyers : 0478/67.38.55. Responsable de cours : Cathia Rodts. Administrateur : Patrick Kienen – [email protected], Jean de Macar. Adresse : 27a, rue du Crécou – 1350 Orp-le-Grand.

Évolution Verticale

Président : Laurent Toisoul – 0497/41.03.06 – [email protected]

Secrétaire : Patrick Gillotay – 0476/99.25.64 – [email protected]

Pour plus d’infos sur notre club et ses activités, surfez sur notre site internet www.evolutionverticale.be

Au programme : alpinisme, falaise, canyoning, via ferrata, randonnée, rando raquettes, cascade de glace, ski de rando


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SERACS

Seraing Escalade Randonnée Alpinisme Club asbl

Président : André Lamberty – Tél. : 0498/50.11.77 – [email protected]

Secrétaire : Francis Vinckenbosch – Tél. : 04/377.47.62 ou au 0494/17.71.88 (après 18 h).

Nouveau siège social : rue des Liserons, 85 – 4100 Seraing – [email protected]

Le 1er janvier 2012, le SERAC a entamé sa 5e année d’existence. De nombreuses activités seront organisées

en plus de celles prévues dans « les activités des clubs ». Vous découvrirez ces suppléments sur le site du club www.leserac.be

Pour plus de détails sur toutes les activités de votre club, contacter Francis au 04/377.47.62 ou au 0494/17.71.88 (après 18 h 00).

Courriel : [email protected] – site : http://www.leserac.be

ALPINISME

VAL VENY 2014 : camp sportif pour les jeunes de 12 à … ans du 9 au 18 juillet 2014 et activités club du 7 au 27 juillet 2014.

RANDONNEES

Le SERAC, partenaire de VERTIGO, et Chantal SCOHY la spécialiste des « randos » vous proposent :

Un dimanche par mois, une journée de randonnée est organisée en Belgique. Deux parcours de distances différentes (10 km, allure modérée et 20 km, parcours sportif) sont proposés. Toutes les activités sont encadrées. Contacter Chantal au 02/762.33.11 ou sur le site : http://www.vertigoclub.be

Mountain Spirit

Président : OLBRECHTS Dominique – [email protected] – Tél. : 0477/.49.54.05

Secrétaire : GILLET Pol – [email protected] – Tél. : 0476/24.47.92 – http://mountainspirit.be

ESCALADE DANS LE MASSIF CATALAN DE MONTSERRAT (6 JOURS/7 NUITS)

Dates : du samedi 25/10/14 (soir) au samedi 01/11/2014 (matin).

Lieu : massif de Montserrat (à proximité de Barcelone, Espagne).

Niveau requis : 5b/c en falaise, expérience en grandes voies.

PAF : 495,00 € (395,00 € pour les étudiants).

Inscription et paiement : avant le 1/09/2014 (8 places).

Responsable : Christophe Lehner (moniteur d’alpinisme) – 0477/46.88.91 – [email protected]

TREKKING SUR L’ILE DE LA RÉUNION (2 SEMAINES)

Dates : du 07/11/14 au 22/11/14. Possibilité de prolonger le séjour avec d’autres activités (randonnée, canyon, escalade…).

Niveau technique et physique : activité accessible à toute personne en bonne condition physique capable de marcher 6 à 8h/jour sur sentiers, avec un sac à dos léger (5 à 8 kg). Trek en basse et moyenne altitude.

PAF : 1.350,00 €.


Dates : du samedi 27/09/14 (soir) au samedi 04/10/2014 (matin).

Lieu : Calanques de Marseille et Cassis.

Niveau requis : pratique régulière en salle d’escalade et expérience élémentaire de la falaise.

PAF : 695,00 € (595,00 € pour les étudiants).

Inscription et paiement : avant le 1/09/2014 (8 places).


ESCALADE & CATAMARAN AUX CALANQUES (6 JOURS/7 NUITS)


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Team climbCool

Président : Filippo Dal Maso – Tél. : 071/47.44.90 – Rue Bonne-Alliance, 10 – 6032 Mont-sur-Marchienne

Secrétaire : Jean-Louis Pauwels – Tél. : 071/43.50.48 – Rue Marbais, 6 – 6001 Marcinelle – [email protected]

Stone Climbing Factory

Président : Christophe Depotter, rue des Acacias 21 – 1950 Kraainem – [email protected] – 0475/57.76.72

Secrétaire : Depotter Vinciane, rue J-P Verbeyst 22 – 1090 Jette – [email protected] – 0472/41.81.11

REA-J

REAj – Randonnée Escalade et Alpinisme pour les jeunes –

Organisation jeunesse du Club Alpin Belge®

www.reaj.org – [email protected] – 0477/95.52.27

Le REAj sera encore présent en 2014. Pour voir nos activités et de nouveaux contenus vidéo, visitez la page web du REAj ! www.REAj.org À bientôt sur le web !

Zone Evasion est un club d’escalade, familial et convivial, qui accueille petits et grands le vendredi (de 20 h 00 à 22 h 00) et le dimanche (de 14 h 00 à 18 h 00). Des cours dispensés par un moniteur breveté sont organisés certains vendredis (de 18 h 30 à 20 h 00). Nous proposons des formules d’abonnements mensuels,

trimestriels ou annuels (du 1er septembre au 31 août) ; il est aussi possible de payer à la séance.

Nous proposons également l’organisation de fêtes d’anniversaire et ainsi permettre aux enfants de passer un moment unique, tout en s’initiant aux plaisirs de l’escalade. Uniquement possible le samedi après-midi, sur réservation.

Zone Evasion

Président : José Feron (SPIROUX) – [email protected]

Secrétaire : Gaétan Huppertz – [email protected]


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Affi liation – Cotisations, les nouveautés et les tarifs

Chacun de nos clubs, pour l’ensemble de ses membres, peut dorénavant choisir entre l’affi liation par année civile, du 1er janvier au 31 décembre, ou l’affi liation par année scolaire, du 1er septembre au 31 août.

Clubs affi liés par année civile : du 1/01 au 31/12 Clubs affi liés par années scolaire : du 1/09 au 31/08CAB Bruxelles-BrabantCAB HainautCAB LiègeCAB Namur-LuxembourgEntre Ciel et TerreESCAL’PADESMountain SpiritREAjSERACTeam ClimbCool

Centre Routier AlpinEcole d’Escalade d’AuderghemEcole d’Escalade de LiègeÉvolution VerticaleStone Climbing FactoryZone EvasionESKIlibre

TARIF 2014-2015Membres « Club Alpin » : L’assurance couvre, dans le monde entier, l’ensemble des activités sportives telles que décrites dans le contrat (escalade en salle ou à l’extérieur, alpinisme, randonnée, ski sous toutes ses formes sauf le saut, ice-climbing, canyoning, spéléologie, ...)

Membres « Bel-Rando » et « sympathisants » : spécialement pour nos randonneurs ou ceux qui s’affi lient ou restent affi liés au CAB par sympathie : l’assurance couvre la randonnée dans le Benelux et jusqu’à 30 km autour des frontières

Membres « Bel-Indoor » : spécialement pour nos grimpeurs sur structures artifi cielles d’escalade (salles d’escalade)

Outre d’éventuels compléments demandés par certains clubs :

Tarif pleinPremier membre du ménage Membres suivants du ménage

Membres « Club Alpin »Adulte né au plus tard le 31/12/1990 84 € 76 €Adulte né entre le 01/01/1991 et le 31/12/1996 74 € 66 €Junior né à partir du 01/01/1997 53 € 45 €Membres BelMembres « Bel-Rando » et « sympathisants » 30 € 26 €Membres « Bel-Indoor »Bel-Indoor 33 € 29 €Bel-Indoor junior 16 €

Tarif réduitPremier membre du ménage Membres suivants du ménage

Uniquement pour les nouveaux membres qui s’affi lient à un club avec cotisation par année civile, dans la catégorie « Club Alpin » : tarif réduit pour une affi liation à partir du 01/09/14 jusqu’au 31/12/14 Aussi pour les affi liés « année scolaire » qui s’affi lient à partir du 01/09/14 en « année civile »Membres « Club Alpin »Adulte né au plus tard le 31/12/1990 42 € 38 €Adulte né entre le 01/01/1991 et le 31/12/1996 37 € 32 €Junior né à partir du 01/01/1997 27 € 23 €

Réduction pour les cas particuliers :– Pour les membres «Club Alpin» qui s’affi lient à un club avec cotisations par année civile si la cotisation est payée au plus tard

le 31/01/2015

– Pour un membre affi liée en 2014 en régime année civile, qui s’affi lie pour la période du 01/01 au 31/08/2015 à un cercle ayant choisi la cotisation par année scolaire

– Complément à payer pour les affi liés des catégories «Bel» qui veulent s’affi lier «Club Alpin» au sein du même club

– Membres UBS

Voir notre site Internet : http://www.clubalpin.be/contenu/tarifs-2012

COTISATIONS

09 au 31/08

Questionnez

votre mutuelle.

Certaines interviennent

dans le montant

des cotisations.

Envoyez le formulaire/

mutuelle à votre club

et pas à la fédération en

joignant une enveloppe

adressée et timbrée.


57

Certifi cat médical 1

à envoyer à la fédération : av. Albert 1er, 129 à 5000 Namur

CLUB ALPIN BELGE®

Fédération sportive reconnue par la Communauté française de BelgiqueAv. Albert 1er, 129 à 5000 Namur – Tél. : 081/23.43.20 – Fax : 081/22.30.63

Le Docteur en Médecine : (nom du médecin) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Atteste que : Nom du membre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .C.P. : . . . . . . . . . .Localité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GSM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sexe2 : F / M Profession : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nationalité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Club : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

S’est soumis(e) à une visite médicale en vue de la pratique des activités du Club Alpin Belge®

(randonnée, escalade, alpinisme, canyoning).

Fait à : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Avant de le remettre à son médecin pour signature, le membre est prié de bien vouloir remplir totalement ce certifi cat qui servira également à mettre notre fi chier des membres à jour et ce, même si vous êtes déjà un ancien membre.2 Barrer la mention inutile et entourer le bon choix (pour éviter les équivoques dans notre fi chier comme Dominique, Camille, …)

Signature et cachet

COMMENT S’AFFILIER ?Pour vous affi lier à un cercle de la fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée, dénommée Club Alpin Belge (en abrégé CAB), consultez notre site Internet : www.clubalpin.be/Membres/Comment

Il vous suffi t de :– payer la cotisation ;– si vous êtes un nouveau membre, compléter et envoyer le formulaire d’inscription ;– et envoyer un certifi cat médical lorsque celui-ci est obligatoire : pour les membres « Club Alpin »,

pour toute nouvelle affi liation et ensuite tous les deux ans, et pour les membres « Bel-Indoor » participant aux compétitions nationales ou internationales.

Pour vous inscrire à un des clubs dont les références sont reprises ci-dessous, payez votre cotisation directement sur son compte :

CAB Bruxelles-Brabant ASBLIBAN : BE71 0014 9532 9869BIC [email protected]/522.77.79CAB Liège ASBLIBAN BE10 0003 2279 7004BIC [email protected] rue Houlbouse, 3 4400 Flémalle

CAB Hainaut ASBLIBAN BE98 0682 4608 5993BIC [email protected] Entrée Jacques, 16 5030 GemblouxCAB Namur-Luxembourg ASBLIBAN BE06 0882 3788 5522BIC [email protected] de Wellenne, 125100 Jambes

Serac ASBLIBAN BE33 0882 4107 9246 BIC [email protected] des Liserons, 854100 SeraingESKIlibreIBAN BE89 7512 0523 71850477/[email protected]

REAj ASBLIBAN BE48 3634 7272 8227BIC [email protected] Morimont, 25 1300 LimalTeam ClimbCool ASBLIBAN BE97 0682 4511 1549BIC GKCBEBB [email protected] rue Marbais, 6 6001 Marcinelle

ESCAL’PADES ASBLIBAN BE59 0688 9411 6826 BIC : GKCCBEBB [email protected] avenue de Mersch, 20 6700 ArlonMountain Spirit ASBLIBAN : BE88 0016 6936 4441BIC : [email protected] St-Mort 147 M5351 Haillot

Pour vous inscrire à l’un de nos autres clubs, prenez directement contact avec lui :

Centre Routier Alpin – Claire Neuray – [email protected] – rue Vandermeersch 27 – 1030 Bruxelles

Ecole d’Escalade d’Auderghem – Annick Rouserez – [email protected] – chaussée de Watermael 136 – 1160 Auderghem

Ecole d’Escalade de Liège – Annick Rouserez – [email protected] – rue de Spa 1 – 4020 Liège

Entre Ciel et Terre – [email protected]

Évolution Verticale – Patrick Gillotay – [email protected] – www.evolutionverticale.be

Stone Climbing Factory – Christophe Depotter – [email protected] – rue J.-P. Verbeyst 22 – 1090 Jette

Zone Evasion – 0498/42.53.66 – Chaussée de la gare, 1a – 5080 Rhisnes

Carte

Votre carte de membre vous sera envoyée dès réception du paiement, du certifi cat médical lorsqu’il est obligatoire et du formulaire d’inscription pour les nouveaux membres.

Accueil fédération

Les lundis, mercredis et vendredis de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 16 h 30.Avenue Albert Ier, 129 à 5000 NamurTél. : 081/23.43.20 – fax : 081/22.30.63 – [email protected]


Boutique du CAB

Bon de commande à envoyer au Club Alpin Belge, fédération francophone d’escalade, d’alpinisme et de randonnée ASBLAvenue Albert 1er, 129 – 5000 Namur

Nom : ........................................................................................ Prénom : ..................................................................................................Adresse : ................................................................................. CP : ................. Localité : .........................................................................Tél. – GSM : ......................................................................................................... Email : ..........................................................................

............ x : Topo Awirs (édité en FR) : temporairement épuisé

............ x : Topo Grimper à Beez (édité en FR) : 6 € ........................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Topo-guide des rochers de Corphalie (édité en FR) : 8 € .............................................................................. Soit : .................... €

............ x : Topo Durnal : 7,5 € .............................................................................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Topo Freÿr (édité en FR) : 30 € ........................................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Topo Hotton (édité en NL) : 9 € ......................................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Topo Plain des Fosses – Escalade en Basse-Lesse (édité en FR) : 8 € .......................................................... Soit : .................... €

............ x : Topo Mozet (édité en NL) : 16 € ......................................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Topo Yvoir – Paradou (édité en NL) : 9 € .......................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Topo Marche-les-Dames (édité en NL) : 18 € ................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Topo Pont-à-Lesse (édité en NL) : 12 € ............................................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Topo Comblain-la-Tour (bilingue FR-NL) : 9 € ................................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Les Andes, guide d’alpinisme : 30 € ................................................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Les Andes, guide de trekking : 25 € .................................................................................................................. Soit : .................... €

............ x : Mémento Montagne été : Nouvelle édition (édité en FR) : 10 € (uniquement disponible pour les membres ayant suivi une formation CAB) ............................................... Soit : .................... €

............ x : Mont-Blanc et Aiguilles Rouges à ski : 30 € ..................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Double ascension à l’Everest : 15 € ................................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : 60 ans d’alpinisme, folie ou passion ? : 2 € ....................................................................................................... Soit : .................... €

............ x : Petit lexique toponymique des Rochers et des Voies d’escalade de Wallonie : 30 € ................................. Soit : .................... €

............ x : Il était une fois une fée au pays de la grimpe – Chloé Graftiaux (ANGLAIS)1 : 25 € ................................... Soit : .................... €

............ x : DVD Des hommes sur la montagne : 15 € ........................................................................................................ Soit : .................... €

............ x : Guide des promenades en Brabant Wallon : 19,95 € ...................................................................................... Soit : .................... €

............ x : En quête de plus grand : 22,00 € ...................................................................................................................... Soit : .................... €

Frais de port : ................... €

Total : ................... €

1 À venir chercher au siège de la Fédération : avenue Albert Ier, 129 – 5000 Namur (ne sera pas expédié). Également disponible via le site de Chloé Graftiaux Passion Together : http://www.chloegraftiaux.com/ ?p=381

Frais de port : – de 1 à 3 exp. hors Freÿr : 3 € – Freÿr seul : 5 € – pour 1 Toponymie des Rochers : 9 € – de 1 à 3 exp. + Freÿr : 8 € – + de 3 exp. : 8 €No compte sur lequel effectuer le paiement : IBAN : BE43 0682 3368 0101 – BIC : GKCCBEBBCommunication du paiement : nom, prénom + « topos »La commande sera expédiée à l’adresse mentionnée sur le bon de commande dès réception du paiement sur le compte du CAB.

Bon de Commande



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Documents

Ardennes & Alpes n°181 - 3ème trimestre 2014