Hiver 2009 + Numéro 03

Webzine mensuel sur l’art et les nouvelles technologiesArt ’CTRL+

éditorialEn avril...Pour certains, avril résonne comme le début du printemps, le soleil, l’attente des vacances... Pour les geeks, c’est le mois du poisson d’avril et nous savons bien que le Web est en rempli ! Cette année, nous avons vu poindre le premier navigateur en 3D (et nous pouvions imprimer nos lunettes), YouTube au format renversé (!) et la mort annoncée de Steve Jobs sur son « fan club officiel ». Encore une fois, avril nous a bien fait sourire...

D’abord initié sous le thème de la typographie, ce webzine souhaitait encourager votre créativité par la base même des documents imprimés ! Allant de l’installation, aux logiciels, à la conception de votre fonte personnelle, vous trouverez plusieurs ressources dans ce numéro !

Par la suite, nos collaborateurs/trices ont vraiment soumis des articles forts intéressants et diversifiés qui vous surprendront : théâtre, danse, cinéma, art urbain... tout y est ! Ce mois-ci, il y en a vraiment pour tous les goûts !

J’espère que vous apprécierez !Bonne lecture !

Suzanne Roy

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Google Chrome 3Dhttp://www.google.com/intl/en/landing/chrome/cadie/

Fan club de Steve Jobshttp://www.mac4ever.com/fanclub/index.php

Merci à l’équipe !Pascal Huynh / Marie Salera / Anne-Julie Du Sault / Alexandra Capistran / Ana Tavera Mendoza / Fani Saint-Pierre Mousset / Jérôme Fréchette / Arielle Tan / Marc-Antoine Legault / Sébastien Duguay / Catherine Villeneuve / Suzanne Roy

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sommaire5 sites pour trouver des polices gratuites

Créer sa fonte personnelle

Helvetica, le film

Installer une fonte

3 logiciels pour vos fontes

Trucs pour créer un logo

Oeuvres typographiques

Jeu vidéo : KillZone 2

10 gadgets pour Mac

Un pc version Mac

Exposition : Kees Van Dongen

Danse : Punto Ciego

Cinéma : Slumdog Millionaire

Théâtre : Gros-câlin

Découvertes musicales

Les graffitis

Design de vélo

Blagues et insolites

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Vous manquez d’inspiration ? Savez-vous que la typographie pourrait vous aider à la retrouver ?

Si vous souhaitez trouver de nouvelles polices de caractères à installer dans votre ordinateur, suivez ces quelques sites qui sauront vous plaire !

DafontPour naviguer dans la majorité des polices de caractères gratuites que l’on trouve sur Internet, Dafont est probablement le site où il faut commencer sa quête ! Les polices y sont répertoriées en catégories (handwriting / sans-serif, etc.) Vous pouvez également inscrire un mot pour voir l’ensemble des polices l’écrire directement à l’écran. Idéal pour trouver un logo !http://www.dafont.com

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5 sites pour trouver des polices gratuites

Typo 5Peu de polices de caractères gratuites (il faut suivre «free fonts», mais celles-ci ont le mérite d’être présentées de façon esthé-tique et ont une certaine originalité. Si vous cherchez quelque chose de nouveau... c’est par ici ! Attention : polices pour PC seulement.http://typo5.com/

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Simply the best fontsUn autre site web rempli de polices de caractères. Ici aussi, les polices sont classées par catégories (qui sont plus exhaustives que chez Dafont). Rien d’impressionnant ici, sauf une quantité à faire tourner les têtes !http://simplythebest.net/fonts/

Pixel fonts @ Best FlashLes polices «pixel» ont été créées pour être belles et lisibles même - voire surtout - lorsqu’elles sont petites (4 à 6 pixels de taille). Elles doivent donc satisfaire le lecteur tout en permettant d’inscrire beaucoup de contenu. Le site suivant vous permettra d’en récu-pérer plusieurs !http://www.bestflashanimationsite.com/pixel-fonts/

23 polices gratuitesSi vous préférez trouver rapidement des polices intéressantes, peut-être que ce site saura vous combler ! Il vous offre 23 polices de caractères gratuites qu’il qualifie de modernes, nettes, professionnelles que tout designer devrait avoir dans son ordinateur. Les polices sont toutes sans-serif et sont d’une qualité incroyable pour leur gratuité. À voir !http://www.studiowhiz.com/2009/04/01/23-free-amazing-mo-dern-clean-fonts/

Suzanne Roy

Créer

Voici un guide pas-à-pas, pour les «nuls» ou ceux qui préfèrent la simplicité aux explications ridiculement techniques...

Vous est-il déjà arrivé de chercher en vain une jolie fonte pour votre belle carte d’anniversaire (faite sur Photoshop pour épater votre famille et vos amis), mais que toutes vos polices par défaut ruinaient atrocement l’effet désiré? Ou êtes-vous parmi les gens qui ont une très belle calligraphie et qui voudraient la partager au reste du monde, mais vous n’en possédez pas les moyens? Si vous avez répondu « Oui!! » à une, à deux, ou même à une autre de ces questions (vous voulez tout simplement agrandir votre culture de technophile ou avez des raisons aussi obscures que personnelles, pourquoi pas?), alors ce simple petit tutoriel est fait pour vous.

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sa fonte personnelle

1. Créer sa fonteIl n’y a pas qu’un seul programme pour créer une police de caractères, mais je présente ici une méthode pour créer notre propre fonte : www.yourfonts.com, où on peut télécharger et remplir des modèles avant de permettre au site web de créer la fonte pour nous.

2. Remplir les modèlesD’abord, allez chercher les « Templates » sur le site. Le premier modèle sert à écrire l’alphabet, les chiffres et les caractères de base comme les points et les virgules, alors que le deuxième est utilisé pour les accents et les caractères spéciaux. Les Templates peuvent être ouverts dans Photoshop ou imprimés et remplis à la main.

Vous n’avez qu’à remplir les cases, en considérant quelques aspects :

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Les cases ont des petites lignes de mesure qui ser-•vent de guides. Les deux lignes intérieures servent à délimiter les minuscules, alors que la ligne supé-rieure délimite le sommet des majuscules et la ligne la plus basse indique jusqu’où peuvent s’étendre les lettres comme le Q et le P minuscule. Ne débor-dez pas de ces lignes, sinon, le site ne pourra pas aligner les caractères correctement.

Remplissez toutes les cases, même celles des ca-•ractères spéciaux, sous peine de vous retrouver plus tard avec une police de caractères pleine de petits carrés ou de points d’interrogations. Qui aime se trouver à lire des carrés, hein?

Si vous remplissez votre modèle à la main, faites-le •à l’encre. Quand vous numériserez votre feuille, vos lettres seront plus lisibles.

3. Du modèle à la FonteCette étape-ci est plutôt simple. Enregistrez votre mo-dèle en format .gif, jpeg, jpg, png, tif ou tiff. Faites un modèle par fichier. Puis, retournez sur le site www.your-fonts.com, dans la rubrique «Upload Template». Vous n’avez qu’à donner un nom à votre fonte, changer le copyright à votre guise et y envoyer vos documents.

Rappel : Template 1 est pour l’alphabet, Template 2 est pour les caractères spéciaux. Il ne vous reste plus qu’à cliquer « Upload » et... voilà! Vous avez votre fonte qui vous sera proposée en téléchargement. Il ne restera plus qu’à installer votre fonte sur votre ordina-teur et l’utiliser à profusion !

Ana Tavera Mendoza

HelveticaUNE POLICE MODERNEInventée en 1957, Helvetica est une police de caractères créée par Max Miedinger, un Suisse, dans le but d’atteindre l’harmonie optique la plus définie possible. Cette police de caractère sans serif se prête si à la plu-part des usages qu’elle est l’une des police les plus utilisées et populaires dans le monde. Elle fût d’ailleurs une grande avancée, un tournant dans la typographie du XXe siècle.

D’abord nommé Neue Haas Grotesk, Helveti-ca est une déclinaison de la police Akzidenz-Grotesk, une des premières typographies sans serif, conçue à Berlin en 1896. Helvetica fût mise en marché internationalement en 1961. Très vite, les agences ont achetés la police l’intégrant dans leurs logos, les pan-neaux de signalisation et les œuvres d’arts. De plus, en 1984, les utilisateurs des Apple Macintosh ont pu bénéficier de la fonte Hel-vectica pour leur traitement de texte person-nel.

À PROPOS DU FILMCes informations ne sont que très généra-les et puisés dans le documentaire nommé « Helvetica » réalisé par Gary Hustwit. Sorti en 2007 pour fêter le cinquantième anniversaire de la fonte, le documentaire « Helvetica » aborde non seulement la typographie Hel-vetica, mais aussi le design graphique et la culture visuelle autour de la planète. Ce film explore les espaces urbains dans les villes importantes et les types de personnes qui y habitent. Tourné entre autre aux États-Unis, en Angleterre, en Allemagne, Suisse et Fran-ce, il nous permet de nous attarder sur les mondes du design, de la psychologie et de la communication tout en nous donnant un regard sur les milliers de mots et de publicités que nous voyons chaque jour. Cette réflexion permet au spectateur de comprendre com-ment les concepteurs de renommés déci-dent d’emprunter une certaine voix dans leur travail de processus créatif et d’ainsi faire de bons choix concernant l’esthétique derrière les œuvres qu’ils font.

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Le film

Pour terminer, on y explique l’historique de la création de la fonte Helvetica et de son importance aujourd’hui vu sa grande pré-sence dans la vie de tous les jours.

Depuis ce temps, Helvetica est un film pré-senté dans plus de 300 villes dans 40 diffé-rents pays dans plusieurs différents festivals et événements.

“Type is saying things to us all the time. Type-faces express a mood, an atmosphere. They give words a certain coloring.”

Un film à voir!!!

Marie Salera

QUELQUES LOGOS QUI UTILISENT HELVETICA…

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Télécharger votre fonteNon, je ne vous prends pas pour des imbéciles quand je mentionne cette étape, je tiens à souligner l’impor-tance de l’endroit où finissent vos fichiers téléchargés, afin de pouvoir trouver votre font plus facilement pour l’installer. Avant de cliquer sur le bouton télécharger, assurez-vous de repérer à quel endroit vous allez placer votre fichier. Je crois que le bureau de votre ordina-teur est une excellente destination, étant donné que la fonte sera par la suite très facile à retrouver.

Installation (Windows)Que ce soit sous Windows XP ou Windows Vista, il suffit de déplacer votre fonte (ou plusieurs à la fois) dans cet emplacement : Poste de travail / disque C: / Dossier Windows / Dossiers Fonts. Dès que vous y placerez vos fichiers, ceux-ci s’installeront automatiquement.

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une fonteinstaller

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Installation (Macintosh)Sous macintosh (OS X), ceci est encore plus simple. Il suffit de double-cliquer sur la police de caractères et de cliquer le bouton « installer la fonte » en bas, à droite de la fenêtre. Sinon, les copier dans le dossier /Library/Fonts

Pour vous trouver de nouvelles fonts ...http://www.dafont.com/http://www.1001fonts.com/

Ana Tavera Mendoza

Les polices de caractères sont une véritable source d’inspiration pour les designer. Ce-pendant, même si vous pouvez trouver une quantité impressionnante de fontes gratuites sur internet, restez vigilants : plus votre ordi-nateur en contient, plus vos logiciels tarde-ront à ouvrir !

Le principe de chargement des polices de caractères est simple. Lorsque vous installez une fonte sur un ordinateur, vous devez ré-ouvrir le logiciel utilisé pour que celle-ci soit chargée. Autrement dit, les logiciels tels que Photoshop et Illustrator doivent faire la liste de toutes les polices installées dans votre ordinateur avant de s’ouvrir.

L’alternative à l’installation de plusieurs fontes est d’utiliser des logiciels de gestion de polices qui vous permettra de voir, d’es-sayer, d’installer et de désinstaller les polices de votre ordinateur. Voici mes suggestions gratuites !

Font XplorerCe petit outil permet de récupérer l’ensem-ble des polices de caractères d’un dossier (même si ces fontes ne sont pas installées sur votre ordinateur). Il vous permettra de voir les polices et de les installer (ou désinstaller) sur votre ordinateur par un clic de souris. Vous pouvez également augmenter la taille de la police afin de vérifier la qualité de cel-le-ci (ce qui est utile pour vérifier certaines polices gratuites).http://www.moonsoftware.com/fxplorer.asp

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pour vos fontes3 logiciels

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Nexus FontUn autre outil fort intéressant qui vous permet de taper une phrase et de la voir apparaître avce l’ensemble des polices installées dans votre ordinateur. Vous pouvez également faire cela avec un dossier particulier (ex : les fontes téléchargées dans un dossier). Idéal pour créer un logo rapidement. Le logiciel permet également d’exporter ces mots en image par un petit clic de souris.http://xiles.net/

FontDocCe petit logiciel est destiné aux utilisateurs de macintosh. FontDoc permet de voir l’ensem-ble des fontes installées dans votre ordinateur et d’écrire une phrase afin de la voir dans l’ensemble des polices présentes. Ce petit outil gratuit saura ravir ceux qui ont trop de polices de caractères dans leur ordinateur ! http://www.integrity.com/homes/ tomandkaren/FontDoc/

En conclusion...Sous PC, si vous souhaitez utiliser une police de caractères sans l’installer (exemple : au Collège), il suffit d’ouvrir votre fonte avant d’ouvrir le logiciel souhaité, puis de laisser la fonte ouverte tout au long de son utilisation...

Suzanne Roy

Voici un article qui vous sera utile pour créer vos propres logos, vos cartes d’affaire ou pour simplement modifier vos polices d’écri-tures.

D’abord, gardez toujours en tête ces trois mots clés :

HOMOGÉNÉITÉ, LISIBILITÉ et COHÉRENCE.

Souvent, nous avons tendance à créer des œuvres complexes où les éléments se che-vauchent et s’entremêlent. Cela crée une surchage au niveau visuel. Le meilleur conseil et de rester simple!

Ce n’est pas l’esthétique qui importe, mais l’idée. Le texte qui suit décrit mon processus de création.

Récemment, j’ai eu une commande pour créer un logo du band Blackvoid. C’est un groupe qui se définit par un mélange de

Funk / Rock / Métal. L’une des contraintes est que je devais m’inspirer de groupes tels qu’Aerosmith et Avenged Sevenfold.

Pour ce faire, j’ai usé du traditionnel remue-méninges pour trouver des symboles qui représentent le style funk et le style métal.

Au début, j’ai fusionné un afro et un crâne pour ainsi créer un logo qui illustre en un coup d’œil le style de Blackvoid, tout en respectant les trois règles : HOMOGÉNÉITÉ, LISIBILITÉ et COHÉRENCE. Évidemment, l’es-thétique est à retravailler, mais l’idée est là, et à partir de ça, tout peut se faire.

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Le style d’écriture doit faire référence à la signification elle-même du mot.Visuellement, le style de police doit être évocateur. Considérez les lettres, non plus comme des lettres, mais comme des formes géométriques, des images, des photos. Ces photos doivent être CLAIRES.

Dans l’exemple précédent, le mot Blac-kvoid a été écrit d’un style qui évoque des égratignures sur du métal.

créer un logoTrucs pour

Voici un autre de mes exemples personnels pour vous montrer comment il est possible de jouer avec une police d’écriture. Pour ceux qui l’ignorent, Dialecte est un groupe de musique très poétique qui se rapproche du slam. Je voulais donc faire transparaître l’idée du poète qui écrit. J’ai commencé par trouver une police sur www.dafont.com.

La couleur ne me plaisait pas du tout. J’ai mis alors en application la théorie des 7 ty-pes de contraste :

1• de couleur en soi 2• clair-obscur3• chaud-froid 4• des complémentaires 5• de qualité 6• de quantité 7• simultané

Le contraste qui m’intéresse est le contraste de la couleur en soi. Cette règle établit que les couleurs primaires (bleu cyan, rouge ma-genta et jaune) mis côte à côte créent un haut degré de contraste. Toutefois, j’ai voulu atténuer l’effet : «Entre ces trois couleurs, le contraste est plus faible car elles ont tou-jours quelque chose en commun avec les deux autres. L’orange et le vert contiennent du jaune, l’orange et le violet contiennent du rouge, le vert et le violet contiennent du bleu. Ceci a tendance à les rapprocher et donc à diminuer le contraste.»

En utilisant du bleu et un beige jaunâtre, ça me donne :

Ce que je viens de faire est évidemment insatisfaisant. C’est plate. C’est morne. Donc ajoutez-y du piment:

Jouez avec les dimensions pour avoir plus •d’impact.Jouez avec le ton des couleurs.•Utilisez des brush.•

Et voilà! Le tour est joué. Voici mon résultat final :

Pascal Huynh

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typographiquesRéalisations libres des étudiants au profil multimédia sur la typographiedans le cadre du cours de Photographie numérique.

Lian BenoitXavier Doyon

Marc-Antoine Legault16

oeuvres

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Sarah Laurin

Félix Descôteaux

Mika Malloch

Kill Zone 2

Si vous aimez les jeux vidéo et que rester au courant des dernier succès, vous connais-sez probablement déjà le jeu Killzone 2. Ce shooter, exclusif à la Playstation 3 seulement, est sortit le 27 février et à réjoui des milliers de gamers et de fans de la série depuis. Personnellement, je ne suis pas un fan de cette série, même que je n’ai jamais joué au premier. Mais ce que je peux vous dire, c’est que Killzone 2 est un jeu formidable.

Killzone 2 était attendu depuis un moment partout dans le monde, certaines person-nes furent déçu d’autres ont adoré. Tout d’abord, Killzone 2 possède des graphiques de qualité que l’on ne voit pas souvent. Le design visuel est encore supérieur à Resistan-ce 2, un autre shooter connu pour sa qua-lité de graphique. Les cinématiques sont et les bruitages sont aussi bien faits, qu’ils vous absorbent facilement dans l’histoire. La joua-bilité prend un peu de temps à s’habituer, mais une fois que c’est fait, vous êtes prêt à affronter n’importe quel ennemi.

L’histoire est un peu courte, c’est pourquoi il faut absolument avoir accès au Playstation Network (internet sur PlayStation, qui est gra-tuit cela dit) pour profiter à cent pourcent de ce jeu. Pour résumé l’histoire, vous êtes des marines terriens, qui se rendent sur la planète des Helghast pour stopper le dictateur (du style Hitler), qui à tenter d’envahir la terre dans le premier de la série. La campagne (l’histoire un joueur) de ce jeu fut beaucoup critiquée. Plusieurs sites disent qu’elle est fai-ble, mais moi je l’ai bien aimé.

La partie à un seul joueur n’est vraiment qu’une partie du jeu. Killzone 2 est basé sur-tout sur le mode en ligne, appelé Warzone. On peut y jouer de 1 à 32 joueurs. Vous êtes soit marines ou Helghast, et vous devez faire des missions.

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Deux alternatives sont possibles: l’autre clan doit soit parvenir à faire la mission avant vous, ou alors il doit vous empêcher de la faire. Il y a des rangs qui vous ouvrent des armes ou des personnages différents, ainsi que des médailles qui vous donnent d’autres bonus. Finalement, Killzone 2 est un jeu fantastique, mais un peu court si l’on ne peut pas y jouer en ligne. Je le conseille à tous ceux qui ont accès au Playstation Network!

Jérôme Fréchette

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jeux vidéo

Le trackpad Multi-touchLes nouveaux pavés tactiles de Mac n’ont plus de bouton, ce qui veut dire qu’on peut cliquer n’im-porte où sur celui-ci! On peut donc déplacer nos doigts sur une surface beaucoup plus grande. Il est aussi doté de nouvelles caractéristiques extra-ordinaires: l’utilisation de deux doigts pour le dé-fi lement vertical, d’un pincement pour agrandir, de trois doigts pour le déplacement horizontal et d’une page à l’autre.

La caméra intégrée iSight et Photo Booth Avec la caméra iSight, on a la possibilité de pren-dre des photos de toutes sortes, en choisissant parmi des dizaines de mode de couleurs comme le noir et blanc, l’effet bande dessinée, des défor-mations amusantes ou encore des ajouts de fond animés. De plus, l’option vidéo permet de faire des courtes vidéos avec, encore une fois des fonds originaux ou encore faire des conversations vidéo sur iChat.

Le clavier lumineux Vous est-il déjà arrivé de vouloir utiliser votre ordi-nateur dans un lieu très peu éclairé, mais ne pas pouvoir car vous ne voyiez pas les touches de l’ordinateur? Grâce au clavier lumineux, ce n’est plus un problème, car dès que le Mac sent que la lumière est faible, le clavier s’illumine permettant de bien voir les lettres.

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pour Mac10 gadgets

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Pour les amateurs de gadgets simplement faits pour distraire ou encore pour ceux qui se deman-dent pourquoi on s’amuse tant avec un Mac!

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DashboardEn appuyant sur une simple touche, F4, le menu Dashboard s’ouvre sur votre bureau. Avec ce-lui-ci, il y a la possibilité de voir s’afficher divers “widgets” tel qu’une calculatrice, une horloge, un calendrier, un bloc-notes, la météo, des jeux et beaucoup plus encore, selon les options désirées qui sont toutes modifiables selon vos goûts.

Front RowAvec cette option, l’ordinateur se transforme en simili-télé avec un menu où l’on peut choisir di-verses applications. On peut y regarder des films et des émissions de télé, mais aussi admirer un diaporama des photos sur notre ordinateur ou encore passer en mode musique pour écouter les chansons de la bibliothèque.

Le mode Bloc-notes Cette option permet de transformer la simple fe-nêtre du Word traditionnel en un cahier de notes virtuel. En effet, on a l’impression d’avoir un véri-table cahier sous les yeux, où l’on peut modifier l’apparence et même ajouter des onglets portant le nom du cours et le numéro. Pour rendre la prise de notes à l’ordinateur plus agréable!

Le mode ExposéLorsque que l’on travaille sur plusieurs choses en même temps, de nombreuses pages sont ouver-tes tel qu’une page Internet, un dossier Word, des images et d’autres encore, il devient difficile de s’y retrouver. En appuyant sur une simple tou-che, F3, on peut voit toutes les pages en cours en même temps sur notre bureau. Il ne s’agit que de glisser la souris sur une de celles-ci pour avoir le titre de la page et pouvoir l’ouvrir!

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L’indicateur lumineux Ce petit gadget permet de voir rapidement le pourcentage restant de la batterie, sans même ouvrir l’ordinateur. Sur le coté de celui-ci-ci, il suffit d’appuyer sur un bouton pour voir s’allumer des petits point verts lumineux, pour un maximum de 8 si la batterie est complètement rechargée.

La suite iWorkCette suite contient 3 logiciels gratuits avec le Mac soit Pages, Numbers et Keynotes. Ces logiciels sont respectivement l’équivalent, sur PC, des plus connus Word, Excel et Powerpoint. Cependant, la différence est que ceux-ci mi-sent sur la simplicité d’utilisation ainsi sur l’aspect esthétique visuel. Un plus pour ceux qui aiment la créativité!

La suite iLife Cette suite contient 5 logiciels venant gratuite-ment avec un Mac soit iPhoto, iWeb et iMovie, Garage Band et iDVD. Ils permettent tous divers outils originaux. iPhoto permet de classer les pho-tos par visage ou par lieu, iWeb sert à créer des sites web facilement et iMovie des courts vidéos avec effets et transitions, Garage Band est pour apprendre à jouer d’un instrument et à créer des chansons et finalement iDVD, pour créer des DVD avec des menus de votre choix. Tout pour impressionner la gallerie!

Alexandra Capistran

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pour Mac10 gadgets

(Suite)

Si vous avez un pc et que vous souhaitez retrouver l’apparence et les gadgets mac, voici quelques logiciels qui peuvent vous intéresser !

BricopackCe logiciel va transformer l’apparence de votre ordinateur : fond d’écran, menu, boutons, tout y passe ! Cela peut vous surprendre, mais des tas de bricopacks existent allant de ceux qui ressemblent à mac OS X, à Vista ou même à Linux !http://www.crystalxp.net/bricopack/fr.htm

RocketDockPour avoir un « Dock » à la façon Mac OS X, rien de plus simple ! Il suffit de créer votre propre dock et d’y installer les applications ou les dossiers fréquemment utilisés. Des icones et des styles vous sont également proposés !http://rocketdock.com/

dExposePour voir l’ensemble de vos fenêtres en appuyant sur une touche de souris, dExpose est l’outil qu’il vous faut !http://devrexster.googlepages.com/dexpose2

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Un pcversion mac

UN FAUVE EN VILLEC’est ce que nous présente le Musée des Beaux-Arts de Montréal du 22 janvier au 19 avril 2009. Un fauve.

Qu’est-ce que le fauvisme..?Le fauvisme est un mouvement pictural français du début des années 1900. Dans ce courant, les peintres désirent séparer la cou-leur de sa référence à l’objet pour ainsi pou-voir laisser libre cours à la force expressive.

Différents artistes représentatifs du fauvisme et leurs oeuvres populaires sont illustrés dans ces pages.

Le musée des Beaux-Arts nous présentent le fauvisme sous la facette de Kees VAN DON-GEN, un fauve venant d’Hollandes. Certaines de ses oeuvres ont un caractère dramatique (La femme au canapé, 1930) tandis que d’autres ont un caractère plutôt naïf (La chimère pie, 1907).

Ses oeuvres peuvent aussi passé de sombres (La Dame au chapeau noir, 1908) à très co-lorées (Brigitte Bardot, 1954).

Avec toutes ces caractéristiques, Van Don-gen réussit à nous plonger au coeur du fau-visme avec des oeuvres à la fois émouvantes et parfois même intimidantes.

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Van Dongen

André DERAINCathédrale Saint-Paul, 1900

Maurice VLAMINCKPortrait de André Derain, 1905

Pablo PICASSOLes demoiselles d’Avignon, 1907

Kees

On peut vivre à travers ces oeuvres une par-tie de la vie du peintre, dont ses fréquenta-tions car une majeure partie de son oeuvre est consacrée aux femmes qu’il fréquentait. Sinon, il peignait beaucoup des oeuvres de cirque ainsi que des paysages ou des scènes d’événements quotidiens.

L’exposition de Kees Van Dongen est une opportunité à ne pas manquer. Courez au musée pour acheter vos billets!

Anne-Julie Du Sault

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exposition

Pablo PICASSOLes demoiselles d’Avignon, 1907

Kees VON DONGENLa femme au canapé, 1930

Kees VON DONGENLa chimère pie, 1907

Kees VON DONGENBrigitte Bardot, 1954

Kees VON DONGENLa Dame au chapeau noir, 1908

The Art NewspaperThe Art Newspaper n’est pas qu’un journal traitant du domaine de l’art à échelle internationale. En effet, si celui-ci a pu acquérir avec le temps une aussi grande notoriété, c’est pour la qualité de son contenu, mais aussi pour son caractère investigateur et sociétal. Cette collaboration essentiellement anglaise et amé-ricaine, se trouve être une véritable mine d’or en ce qui relève de l’actualité des arts dans le monde. Des dizaines de correspondants postés un peu partout sur le globe rapportent quotidiennement des nouvelles, chroniques ou critiques portant sur les expositions les plus récentes. À ce sujet, le blog comporte même une section entièrement destinée à l’ensemble des exposi-tions, se déroulant au moment même dans le monde, celles-ci triées par grandes villes… http://www.theartnewspaper.com/

Art For A ChangeLe blog porte sur l’artiste Mark Vallens etson art sociétal : « un art pour le changement ».Ici, l’artiste, fervent sup-porteur d’Obama, présente d’une description plusieurs de ses œuvres, dont les thèmes tournent essentielle-ment autour de la guerre, des injustices, ainsi que de l’actualité mondiale. Aussi, par quelques textes, l’artiste présente son opinion sur des polémiques du moment (la part du budget versé aux arts en temps de réces-sion, par exemple) et sait chaque fois nous plonger dans la réflexion.http://art-for-a-change.com/blog/

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sur les arts visuels5 blogs

We Make Money Not ArtUn blog original, coloré &branché, qui met de l’avant différentes expositions de galeries d’art&de musées, qui détient un vaste répertoire d’entrevues mp3, une large sélection d’évènements reliés aux arts, au design & à la technologie. Inspirant, si on veut connaître de nouveaux artistes, les prochains événements branchés dans le do-maine artistique, etc.http://www.we-make-money-not-art.com/

No Fat Clips !!!Un blog qui, cette fois, présente son art sous la forme vidéo. On y retrouve une panoplie de courts métrages, d’extraits, de vidéoclips, etc. De plus, les auteurs du blog nous tiennent constamment informés sur l’actualité des arts et du vidéo, nous présentant diverses informations d’actualité concernant les expositions vidéo actuelles, les projections ayant remportés des prix, des publicités à caractère sociétal, etc. Bref, intéressant à quiconque s’intéresse au média vidéo&à l’esprit ouvert.http://dekku.blogspot.com/

PixelsumoVoilà un blog qui, quant à moi, regroupe des œuvres et non-œuvres qui brillent et se démarquent de par leur originalité ! Il est aussi intéressant de constater que l’ar-tiste Chris O’Shea explore, dans sa démarche, plusieurs types de médias tels le design, les jeux vidéos, ainsi que le concept de jeux. Le coup d’œil en vaut la peine !http://www.pixelsumo.com/

Pour plus de blogues portant sur l’art, consultez le site : http://www.takepart.com/blog/2008/03/24/top-10-art-blogs/

Charlotte Mondoux

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Punto

La célèbre troupe de danse est présente-ment à la Cinquième salle, à la Place des Arts pour nous présenter leur septième pièce : Punto Ciego. Le groupe, qui s’inspire pour ce spectacle des procédés narratifs de Milan Kundera et de Quentin Tarantino, offre une nouvelle conception de la danse qui sort bien de l’ordinaire. Le RBDG, formé en 2002 par Victor Quijada, est une troupe de danses novatrices à surveiller de très près. Quijada s’est donné pour mission artistique de relier la culture hip hop de son enfance en Californie avec ses acquis de danse contemporaine de haut calibre. En plus du mélange entre le hip hop, le break dance et du ballet, le spectacle que nous présente la troupe n’est pas seulement un évènement auquel on se présente et qu’on regarde passivement, c’est un évènement auquel nous devons

participer. L’œuvre sollicite une réflexion sur la vie collective qui nous hante bien au-delà de la salle de spectacle.

Leur but premier est de briser le cadre des spectacles habituels. Lorsqu’on assiste au spectacle du RBDG, on ne va pas simple-ment voir un spectacle de danse : la troupe s’intéresse également au théâtre, au cinéma et à l’improvisation en faisant des coupu-res entre les présentations de danse pour nous faire vivre une histoire et ainsi amener le spectateur à se questionner sur la réalité quotidienne. On assiste donc à une histoire formée d’une série de tableaux non-linéaires qui repousse les limites de notre imaginaire par les procédés multidisciplinaires.La troupe est composée de 6 danseurs : Vic-tor Quijada (codirecteur artistique, chorégra-

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Ciego

phe, interprète), Anne Plamondon (codirec-trice artistique et interprète) Mariusz Ostrovski (interprète), Frédéric Tavernini (interprète), Lila-Mae G (interprète) ainsi que Louise Mi-chel Jackson (interprète).

Pour six danseurs, il y a six réalités différentes qui nous sont présentées. Ces différentes réa-lités ne seront évidemment pas interprétées de la même manière par tous les specta-teurs. Cependant, l’essentiel reste que cha-que vision est unique et qu’il n’existe peut-être donc pas, comme nous le fait constater le RBDG, une réalité collective.

Nous ne pouvons omettre l’incroyable ap-port de la musique de Jasper Gahunia. La prouesse du musicien se trouve dans la manière qu’il a d’appuyer tous les styles de

danse juxtaposées par une seule musique électronique. Le rythme de cette musique s’agence parfaitement au mouvement des danseurs.

Punto Ciego est un spectacle qui nous mar-que et qu’on n’oublie pas. La forme innova-trice, qui joint plusieurs disciplines artistiques, réussit à transmettre des images qui nous tou-chent et nous amènent à nous questionner sur le rôle non-seulement de la danse, mais bien sur sa constante évolution.

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danse

9 Nominations à l’Academy Awards, dont 8 oscars de gagnés, Slumdog Millionaire a connu un très grand succès.

Sorti en 2009 au Canada, le film Slumdog Millionaire nous raconte l’aventure d’un jeune homme orphelin indien prénommé Jamal Malik, qui est sur le bord de vivre sa plus grande expérience de sa vie. Sous les regards des habitants du pays entier, il est sur le point de gagner le prix final, 20 millions ru-pees, de l’émission ‘‘Who Wants To Be A Mil-lionaire?’’ Le soir, lorsque l’émission termine sa ronde de demi-finale, ce jeune indien se fait arrêté par la police, soupçonné d’avoir triché. En regardant le passé de Jamal, une question primordiale se pose : comment se fait-il qu’un garçon de rue peut avoir autant de connaissance? Prisonnier dans le bureau d’un inspecteur de police, Jamal Malik es-sais de prouver son innocence en racontant sa jeunesse passée dans les rues avec son frère Malik, leurs tentatives de survies, leurs rencontres avec des gangs malhonnêtes

et finalement son histoire amoureuse avec Latika, la fille qu’il aima et qu’il perdu. Cha-que partie de son histoire nous révèle alors l’endroit où il a apprit les réponses aux ques-tions posées par l’animateur de l’émission de télévision. Une deuxième question se pose alors : qu’est-ce qu’un homme qui n’a en apparence aucun désir d’être riche, s’inscrit alors à une telle émission? L’inspecteur de police et les millions de téléspectateurs sont sur le point d’avoir la réponse à cette ques-tion, lorsque Jamal Malik retourne finalement sur le plateau de ‘‘Who Wants To Be A Millio-naire?’’.

Contrairement aux films américains tournant tous autour d’un même et seul concept hollywoodien, ce film nous apprend beau-coup sur une partie de la société indienne. Au lieu de représenter le pays d’un point de vue superficiel, riche, en grand développe-ment, les producteurs nous présentent un aspect plus cru de cette société. Durant les 2 heures et 30 minutes du film, on découvre

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millionaireSlumdog

de la cruauté, l’exploitation des jeunes, de la discrimination et du racisme. Très peu de per-sonnage font acte de bonté. Sous un autre angle, cette histoire pourrait être définie comme étant un récit de survivance. On y voit toutes les étapes vécues par les deux frè-res : Jamal et Salim Malik pour survivre dans un tel pays. On nous présente un contexte qui, normalement, se fait cacher aux yeux des spectateurs. Pour une des rares fois, ils nous font ouvrir les yeux sur une réalité. Voilà donc la raison pour laquelle une organisation de l’Inde a nié l’existence de tels comporte-ments.

Du côté un peu plus cinématographique, ce film est très bien découpé. Au début de l’histoire, il y a un bon rythme. Slumdog Mil-lionnaire fait jongler les spectateurs d’une histoire à une autre : l’histoire du jeune Jamal Malik durant sa jeunesse et ensuite celle du jeune homme de 18 ans vivant sa plus gran-de expérience de sa vie. En nous donnant deux histoires sous les yeux, les producteurs

captent notre attention et notre intérêt. De plus, la direction photo du film est très belle, plusieurs images merveilleuses captivent la société indienne sous différents angles. Ce film est aussi d’une durée parfaite de deux heures et demi : un film qui ne nous en donne pas trop et où l’on ne s’ennui pas. Ce-pendant, la fin du film retourne vers le che-min hollywoodien, ce qui a été le fait le plus décevant de Slumdog Millionaire. Le ‘‘Happy Ending’’ aurait pu être enlevé, le film aurait fait un plus gros impact. De plus, la compré-hension des dialogues était légèrement dif-ficile à cause des accents des acteurs, mais sinon le film s’est bien mérité toutes les nomi-nations et les prix gagnés à travers le monde.

Arielle Tan

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cinéma

Gros-Câlin

Il est de ces pièces que l’on va voir avec l’appréhension du fan de hockey : on va au match dans l’espoir d’être impressionné par la performance des joueurs. Impres-sionnée, je l’ai été par le monologue plutôt sportif (une heure cinquante seul sur scène, sans entracte) que livre Pascal Contamine qui adapte, met en scène et joue l’histoire de M. Cousin. Ce personnage, tiré tout droit du roman Gros-Câlin de l’excellent Romain Gary, se divise et se multiplie tout au long de la pièce de manière schizophrénique et qui n’est pas sans faire écho au travail de Contamine, qui a porté trois chapeaux lors de la production du spectacle.

Gros-Câlin ou la Conférence sur la vie des pythons dans les centres urbains, c’est l’his-toire d’un statisticien seul parmi les chiffres,

d’un homme seul parmi les hommes et qui a besoin d’attention. Il tente de conserver une hygiène affective en adoptant un py-thon dont l’étreinte lui procure l’effet d’un « gros-câlin ». Mais ce qui s’avérait être une innocente conférence dérape et l’on bas-cule avec le personnage dans les méandres sinueux de la solitude de l’homme dans les centres urbains. En effet, sous prétexte d’étu-dier la vie du python dans les grandes villes, Cousin nous prend à témoin de son angoisse et de sa profonde détresse que lui cause sa solitude, alors qu’il vit entouré de monde, et l’on finit par se demander quel est l’objet véritable de sa conférence… Comme les circonvolutions que fait son serpent, sa solitu-de finit par l’encercler et se resserrer jusqu’à l’étouffer, et nous avec.

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Le jeu poignant de Pascal Contamine marié à la justesse du texte fait tour à tour passer le spectateur du rire au plus profond dé-sarroi. On ne peut s’empêcher de ressentir de la pitié pour cet homme qui vit dans ses chimères, pour se faire un bouclier contre la dureté du monde et de s’identifier à ses espoirs et ses déceptions. Le comédien livre une performance touchante et donne à son personnage beaucoup d’humanité, per-sonnage qui parfois nous attache, et parfois nous effraie, comme un serpent apprivoisé. Un seul bémol, la pièce, qui dure une heure cinquante, aurait gagné à être raccourcie d’une vingtaine de minutes.

Il faut souligner le travail extraordinaire du comédien-metteur en scène qui joue dans une salle si petite que le cœur nous en brise, car c’est une performance généreuse qu’il nous offre, et nous devrions être beaucoup plus nombreux pour la recevoir.

Une performance aussi sportive qu’émotive!

Alix Dufresne

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théâtre

Shad: The old princeShad (Shadrach Kabando) est un jeune rap-peur, originaire de London en Ontario. Il s’est fait connaitre grâce au poste de radio « the beat » (en Ontario) qui organisait un concours de frees-tyle dont Shad fut le vainqueur. Suite à cette vic-toire il entra en studio pour mettre au monde son premier album : « The old prince ». Sur cet album, Shad nous parle de la vie et des ses enjeux avec des rimes, des « beats » et un « flow » très relax et entrainant. Grâce à des chansons tel que « out of love » qui nous questionne sur le véritable amour et « i heard you had a voice like an angel», qui nous explique comment les médias veulent tout contrôler, nous voyons déjà le talent de ce jeune homme en tant que compositeur, mais également en tant que producteur.

Ne vous contentez pas seulement de l’album, Shad est à voir en spectacle. Il rime (freestyle), tel un Shakespeare post-moderne, et il gratte sa gui-tare comme Jimi Hendrix ressuscité.

City and color: Bring me your loveCity and color est un groupe composé d’un seul membre, Dallas Green (voix et guitare). Dallas gagna une certaine notoriété grâce à son autre groupe Alexisonfire (dont il n’est pas le seul mem-bre), qui est un groupe très connu de la scène heavy-métal-punk. On le reconnaît à sa voix très angélique qui créait un immense contraste avec la voix plus agressive du chanteur principal.34

musicalesdécouvertes

Cet article souhaite vous faire découvrir de nouveaux artistes canadiens car, ailleurs au pays, nous savons faire de l’excellente musique.

En 2005, Dallas Green sortit son premier album « sometimes » qui connu un certain succès sur la scène Nord-Américaine, grâce à des ballades très calmes qui nous font penser à un mélange entre Coldplay et Radiohead. Le voici de retour en force avec « Bring me your love ». Sur cette album, Dallas Green parle des tourments qui le hantent, notamment liés à l’amour, sans réel-lement réinventer le style mais en mettant de l’avant sa voix unique et si agréable à entendre.

Sam Roberts: Love at the end of the worldOriginaire de la belle région du West-island de Montréal, Sam Roberts s’est faire connaitre en 2003 avec son premier album «we where born in flames » grâce à son hard rock qui nous rappelle les rollings stones. C’est un genre musical que l’on avait perdu de vue depuis l’évolution du rock alternatif, du rap et des autres genre plus contemporains. Sur cet album Sam nous parle de la paternité (officiellement parent de deux enfants), et de la société qui évolue d’une drôle de façon, tout en imposant son rock savoureux et entrainant, qui nous fait comprendre que le vrai rock d’antan n’est pas mort.

En espérant que vous aurez de belles découver-tes musicales...

Marc-Antoine Legault

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Les graffitisLe graffiti est une sorte d’art qui, n’a pas toujours été apprécié par tout le monde. En effet, certaine personnes sont contre les graffitis puisqu’ils les trouvent grotesques et inutile. Toutefois, il est grand temps de pren-dre conscience que malgré son petit côté rebelle, il nous à permis d’en apprendre beaucoup sur les temps passé.

Certains exemples de graffitis remontent à la Grèce antique et à l’Empire Romain. Les outils les plus utilisés de nos jours, sont la pein-ture aérosol et les marqueurs. Il existe plu-sieurs styles de graffitis, et ceux-ci ont beau-coup évolués au cours des années. Les graffitis ont une grande importance dans l’archéologie. Ils sont aptes à nous révéler de nouveaux aspects des sociétés qui les ont produits.

Par exemple, les messages étaient rédigés en Latin vulgaire, cela nous donne donc une idée de la façon dont la langue latine était prononcée. De plus, les graffitis antiques étaient généralement utilisés en tant qu’an-nonce (telle une annonce électorale) ou alors en tant que message.

L’Antiquité et le Moyen-âge ont laissés de nombreux exemples de graffitis tel que l’Ago-ra d’Athènes, la Vallée des rois en Égypte, les grands caravansérails du monde arabe, etc.Dans la cité d’Éphèse, l’une des plus ancien-nes et plus importantes cités grecques d’Asie Mineure, ont retrouvait des graffitis « publici-taires » pour les prostitués, indiquant à com-bien de pas et pour combien on pouvait se les « procurer ».

On retrouve souvent des graffitis anciens dans des endroits tel que des cellules de

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prisons, des casernes, des cales des bateaux, des caves, les catacombes, etc. Ce qui est logique puisque ces gens étaient, pour la plupart, seuls. Donc, leur seul moyen de s’ex-primer ou de se divertir était d’écrire se qu’ils avaient en tête. Ainsi cela leur permettaient de se libérer, de faire le vide de leurs pen-sées.

On peut surtout considérer le graffiti en tant qu’une sorte d’art car, comme toute autre, celle-ci permet à certain artistes de pou-voir s’exprimer. Par exemple, Restif de la Bretonne, un écrivain libertin du 17e siècle, restituait les évènements de sa vie sous forme de graffitis. Toutefois, après sept ans de dé-foulement intense, il dût arrêter. Il réalisa que quelqu’un venait effacer ses graffitis au fur et à mesure qu’il en faisait.

Il est vrai que les graffitis sont parfois utilisés pour de mauvaises causes, par exemple, lorsqu’il y a des tensions politiques ou lors de révolutions les gens peuvent écrire des cho-ses où faire des dessins inappropriés. Est-ce là, la seule bonne raison de faire boycotter toute sorte de graffiti ?

S’il n’en était que de moi, j’ouvrirais encore plus de lieux destiné à ceux-ci (tel le café graffiti qui en plus d’accueillir des gens ont une mission et les soutiennent) pour que plusieurs jeunes et autres puissent avoir la chance de s’exprimer librement. Allez jetez un coup d’œil sur leur site ! Vous serez surpris des résultats : http://www.cafegraffiti.net/

Fani Saint-Pierre Mousset

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Vous vous promenez dans le centre ville de Montréal en voiture. Vous sursautez pour éviter de peu un cycliste qui vient de vous couper. Vous le regardez de façon bête; puis après un échange de regards inhabi-tuel, vous êtes complètement confus. Il vient de vous faire un sourire qui vous fait regretter votre premier regard. Soudainement, vous réalisez qu’il n’a pas de freins sur son vélo et qu’il n’a qu’une seule vitesse ! Vous êtes d’autant plus surpris en réalisant qu’il vient de s’arrêter... sans frein !

Ce cycliste n’était pas un magicien, mais bien un artiste en plein essai de sa nouvelle création. Ce que vous avez vu est un desi-gner de vélo de piste urbain.

Les vélos de pistes sont à la base des vélos de compétition sans frein, avec une seule vitesse fixe. La vitesse du vélo est attachée à la roue. Si la personne arrête de pédaler, la roue s’arrêtera elle aussi. Ces vélos étaient utilisés, et le sont encore, sur des pistes de vélodrome.

Quelques jeunes designers se sont inspirés de ces vélos pour en faire non seulement des œuvres d’art, mais des objets de transport. Leur idéologie était de viser la simplicité, tout en gardant l’originalité. Un vélo sans frein, mais surtout très esthétique.

La fabrication de ces vélos peut être à la fois simple ou complexe. N’importe qui pourrait décider de construire lui-même, à base d’un vieux vélo de route, un vélo de piste urbain. Par contre, le « look » de celui-ci ne sera jamais le même qu’un artiste qui prend vrai-ment son temps à en designer un.

Techniquement, il faut s’y connaître pour bien construire un vélo de piste. Il y a plu-sieurs artistes reconnues dans le milieu des cyclistes urbain comme « Dustin Klein » qui est artiste designer et fondateur de la compa-gnie de vélo de piste urbain « Cadence ». Il y a aussi “Jordan Hufnagel” qui est un autre designer et fondateur de ca propre compa-gnie « Hufnagelcycles ».

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de véloDesign

Le design de ces vélos se font à partir de plusieurs aspect. Il y a tout d’abord le cadre. Celui-ci peut prendre différentes formes dé-pendamment de l’inspiration de l’artiste. Les roues jouent aussi un grand rôle sur le vélo. Il y a des roues de types très aérodynamiques, qui donnent un look beaucoup plus moder-ne. D’autre aiment plus le style plus tradition-nel avec des couleurs de base et des roues dont les rayons ont une taille normale. Il y a aussi le guidon et le pédalier qui joue un rôle sur l’esthétique du vélo. Finalement, il y a cer-tains accessoires que les cyclistes ajoutent pour personnaliser leur vélo et leur ajouter une petite touche personnelle.

Le nouveau style des cyclistes de « tracks bikes » à permis à plusieurs autres artistes de montrer leurs talents. À cause de la simplicité d’un vélo de piste, les photographes ont eu beaucoup de plaisirs à prendre des photos de cyclistes en action. De plus, des films ont été créés par les compagnies qui vendent ce type de vélo. Les vidéos ressemblent à celles des « skateurs », dont, par exemple les vidéos de macaframa.

Le vélo de piste urbain est vraiment devenu un nouveau style que les jeunes adoptent. Des compagnies, des boutiques, et des entreprises ont été fondés pour multiplier le nombre de cyclistes de vélo de piste urbain. Montréal présente « brakeless » qui soutient ce style fortement.

Maintenant, à vous d’être les artistes et dési-gnez vos propres « track bikes »!

Sébastien Duguay

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& insolitesblagues

http://www.webpark.ru/comment/47550

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YouTubedans votre télé !

42Prochaine date de tombée : 01 mai 2009