19
FEV 14 Mensuel OJD : 88492 Surface approx. (cm²) : 9313 N° de page : 46 Page 1/19 ENTREPRENEURS5 5952898300524/GLB/OTO/3 Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

Article de février 2014

  • Upload
    buinhi

  • View
    219

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 1/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

Page 2: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 2/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

eSE LANCER, PERCER, PROSPERER

IDEES POUR CREERSA BOÎTE EN 2014Les entrepreneurs français montent 55OOOO sociétéspar an et génèrent 88% des créations d'emploi. Alors,pourquoi pas vous? Voici 50 exemples de secteursà cibler et de stratégies à adopter pour vous lancer,illustrés par autant de success stories. Pour ceuxqui auront décidé de franchir le pas, rendez-vousau Salon des entrepreneurs, les 5 et 6 février, à Paris.

DOSSIER COORDONNÉ PAR CAROLINE MONTAIGNE ET GRÉGOIRE SULY, AVEC LAURE CAILLOCE,VALÉRIE FROGER, KARINE HENDRIKS, GABRIEL JOSEPH-DEZAIZE, ROMAIN LESCURIEUX, ANDRÉMORA,SÉBASTIEN PIERROT, MARIE-MADELEINE SÈVE ET SANDRINE WEISZ

Page 3: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 3/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

DD

STRIBUERJ MADE INRANCE AETRANGER

L es idées les plus simples sont souvent les meilleures.«Importer du made in France dans un pays étrangerreste un filon intéressant, à condition de cibler unpays à taux de natalité élevé, où le pouvoir d'achat

est en hausse et les infrastructures en bon état», constateRenaud Redien-Collot, directeur des affaires internationalesde Novancia Business School. Cheers In, lancé en 2011 parGrégoire Prouvost et Cédric Bourlet, en est une bonne illus-tration. Les deux Lillois, qui s'étaient expatriés en Chine troisans auparavant, ont eu l'idée toute bête d'importer des bièresfrançaises dans l'empire du Milieu.

SOUTENUS PAR XAVIER KIEL. «Le segment des bièresde caractère n'existait pas là-bas, or, avec l'explosion de laclasse moyenne et du e-commerce, et l'appétence des Chinoispour le haut de gamme, le potentiel est énorme», expliquent-ils. Après une étude de marché à Shanghai, les deux expatriésont lancé une boutique, qui leur sert de showroom, et un sitede vente en ligne. La start-up, lancée avec 20 000 euros et sou-tenue par Xavier Mel (Free), compte déjà 10000 clients etvisele million d'euros de chiffre d'affaires en 2014. • v. F.

NETATMO

MISER SURLES OBJETSCONNECTES

E n 2020, la planètecomptera 80 mil-liards d'objets con-nectés, ces appareils

bardés de capteurs capablesd'échanger des informationsen temps réel. Des bracelets

affichant nos données corpo-relles ou des systèmes permet-tant de commander à distancenotre électroménager sontdéjà sur le marché.

SECTEUR PORTEUR. Net-atmo, la station météo connec-tée lancée en 2011 par FredPotter (le fondateur des balan-ces connectées Withings), nousproposait de surveiller sur unsmartphone ou une tablette latempérature, l'humidité ou le

taux de gaz carbonique d'unehabitation, pour chauffer ouaérer les pièces en conséquen-ce. Les nouveaux gadgets decet innovateur : unbracelet con-tre les coups de soleil (il indi-que la protection solaire à uti-liser) et un thermostat pourrégler à distance le chauffaged'une maison ou d'un immeu-ble. «Le secteur est porteurmais évolue très vite», prévientFred Potter. Autre précision : ilvend à 80% à l'étranger. • K. H.

Page 4: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 4/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

Guilhem Chéron (en veste),président et cofondateurde La Ruche qui dit oui.

S'IMPOSER COMME UNINTERMÉDIAIRE INCONTOURNABLE

U ne start-up doit savoir dèsle départ comment elle

gagnera de l'argent. Un mo-dèle classique consiste à créerun service qui facilite lesachats, puis à prélever unecommission auprès des bou-tiques qui en auront profité.

BONNE TAILLE. Shazam etAllociné touchent ainsi unpourcentage sur les MPS et les

places de cinéma qu'ils fontvendre. Fonctionnant sur unmodèle économique similaire,Fitizzy calcule, pour tout achatde vêtements sur Internet, lataille à choisir en fonction desmensurations du client, de lamarque et de la coupe. GaultierMonier et Sébastien Ramel,les cofondateurs, espèrent de-venir aussi incontournablesque Paypal. »G.S.

L es premières embauches sont les moments les plus risqueslorsqu'on crée sa boîte. Plutôt que de recruter en CDI (trop

dangereux) ou en free-lance (trop cher), il est possible d'«em-prunter» le salarié d'une autre société, en le rémunérant auprorata du temps passé. La pratique est légale tant qu'elle nedonne pas lieu à une commission ou à un profit.

MAIN-D'ŒUVRE FLEXIBLE. «Nous manquions de visiblite pour embaucher un dessinateur, explique FabienneMarnez, gérante d'un cabinet d'architectes à Neuilly. Pendantsix mois, nous en avons donc "emprunté" un à une autreagence, ce qui nous a permis de prospecter sans risque. Nous»avons remporté des appels d'offres et avons pu créer trois emaplois par la suite.» Plusieurs sites Web (Flexojob, B2b-en-trade)centralisent les offres de prêts de salariés. • A. M.

THETOPS

PARIER SUR L'ECONOMIECOLLABORATIVE

L 'économie du partage (share economy) esten plein essor. «La France est particulière-

ment en pointe dans ce domaine», affirmeBenjamin Tincq, qui anime le réseau OuiShare.Après le logement (Airbnb...) et la voiture(Drivy...), d'autres créneaux sont susceptiblesd'être exploités.

MARCHÉ À DOMICILE. Guilhem Chéron,un ex-designer, s'est par exemple lancé dans ladistribution alimentaire de proximité en créantLa Ruche qui dit oui ! L'idée? Des particuliersregroupent les commandes de leurs voisins etamis, commandent aux producteurs via le siteet redistribuent les produits livres moyennantune petite rémunération. Plus de 300 personnesont ainsi ouvert une «ruche» et alimentent50000 clients. La start-up, qui se rémunèreen prélevant une petite commission, réalise800 000 euros de chiffre d'affaires. • K. H.

RECRUTER DES AMBASSADEURS RÉPUTÉS

Obtenir la caution d'unepersonnalité: efficace

pour se faire connaître ets'acheter une légitimité. «Etc'est à la portée d'une PME,assure Quentin Bordage, del'agence Brand & Celebrities.A condition de bien choisirson ambassadeur et d'imagi-ner un partenariat plus origi-nal et plus cohérent qu'une

campagne de pub.» La célé-brité peut, par exemple, prê-ter son image en échanged'une partie du capital, codé-velopper des produits...

RÉMUNÉRATION À LACOMMISSION. L'exemple àsuivre est celui du site Thé-Tops, lancé fin 2012 parVincent Redrado, qui ne fait

que du «brand ambassador»,c'est-à-dire qu'il propose desproduits testés et recomman-dés par des experts connus :des sauces japonaises approu-vées par Thierry Marx, des ac-cessoires de sport sélectionnéspar le cycliste Laurent Jala-bert... Le business model estmalin: les ambassadeurs sontpayés à la commission. • K. H.

Page 5: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 5/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

CIBLER LES PRESCRIPTEURS

CITYCAKE

L a tactique fonctionne par-ticulièrement bien avec

les produits B2B : séduire lesutilisateurs «finals» - à savoirles salariés en entreprise -enleur offrant une version gra-tuite pour qu'ils persuadentleurs responsables de se pro-curer les options payantes.

OPEN SOURCE. Talend s'estintroduit de cette manière surle marché florissant des basesde données géantes (le bigdata). «N'ayant pas les moyens

d'IBM ou d'Oracle pour accé-der directement aux grandscomptes, nous proposons unproduit open source, donc gra-tuit, aux développeurs, expli-que le fondateur, BertrandDiard. Ceux-ci font ensuitepression sur leurs supérieurspour acquérir notre versionaméliorée.» Lancé en 2006,Talend a déjà levé 73 millionsd'euros et se dit aujourd'huirentable avec, à son actif, plusde 2500 clients, dont Google,Orange et eBay. • s. p.

SOIGNER SON PITCH

T rop de créateurs bâclent la préparation de leur présentationà des partenaires ou à des investisseurs. Or, tout se joue là,

quelle que soit la qualité du projet. En moins de dix minutes, trèssouvent, il faut prouver qu'on a la bonne équipe, qu'on répondà un vrai besoin, qu'on crée de la valeur, qu'on a des stratégiespour se développer... Et, plus important, il faut séduire.

FORMATS COURTS. «J'ai mis au point deux formats, ra-conte Benjamin Chemla, cofondateur, en 2012, de Citycake,un service de livraison de gâteaux et de chocolats de grandspâtissiers à Paris. Un format court de cinq minutes avec quatrearguments chocs, et un autre, de dix minutes, avec des slidesoù sont exposés des chiffres. J'ai passé deux semaines à lesrépéter pour être au point.» Efficace : en trois mois, il a levé400000 euros auprès de 20 business angels. • v. F.

i Ils ont invente le déménagement à prix; casses. De gauche a droite : Zafarf Baryali, Farid Lahlou et Massoud Ayati.

OPTER POUR LE LOW COST

Après l'aérien, denombreux secteursse sont essayés aulow cost dans les

années 2000, observe PascalPerri, du cabinet de conseil enstratégie PNC. La bonne nou-velle, c'est qu'il reste beaucoupà faire dans ce domaine !» Il

suffit ainsi souvent de repen-ser le modèle économique d'unproduit ou d'un service pourpouvoir en casser le prix.

TARIFS MODULABLES.Massoud Ayati, Zafar Baryaliet Farid Lahlou, trois copainsde promo à Nanterre, ont par

exemple trouvé comment fairedu low cost dans le déména-gement : ils ont modulé leurstarifs en fonction de l'aideapportée par le client ou sesamis, aux déménageurs no-tamment. «Nous avons fixé untarif plancher, que nous aug-mentons en fonction des

options choisies : nombre dedéménageurs, durée (demi-journée ou journée), tailledu camion...» détaille FaridLahlou. Les prix varient aussiselon la période (verte, jauneou rouge). Des bras en plusréalise déjà I million d'eurosde chiffre d'affaires. • v. F.

Page 6: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 6/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

n peut avoir les pieds sur terre et travailler dans les nuages.Le cloud permet de stocker, de mutualiser et de dématéria-liser données et services. Mais les plus malins des entrepre-

;* neurs ne se contentent pas d'utiliser cet espace virtuel pour• " leurs serveurs. L'ère du cloud management permet de lancer

sa start-up à Marseille, de recruter des développeurs à Bangalore ou Varsovie,d'avoir un logisticien à Hong Kong ou un commercial à New York...

ANTI-DUKAN. Valérie Orsoni a inventé une méthode minceur, baptiséeLeBootCamp (8,5 millions de dollars de chiffre d'affaires), qu'elle décritcomme l'anti-Dukan : elle a autant de iifcers que le gourou des régimes surFacebook (60 DOO environ) et plus de 30 000/oZ/oivers sur Twitter. Elle em-ploie IS personnes. Les coachs (consultations téléphoniques) résident dansle sud de la France ainsi qu'à Madrid et à Montréal ; le marketing et le déve-loppement commercial se trouvent à Lille, la direction et la comptabilité dansla Silicon Valley. «Ce mode de fonctionnement nous permet à la fois d'êtretrès réactifs et de réaliser des économies importantes : en dix ans, le gainréalisé grâce au cloud management atteint au moins 1,5 million de dollarspar rapport à une gestion classique.» • E. u B.

DEFYMED

SE RAPPROCHERD'UN CLUSTER

L es pôles de compétitivité permettent defaire jouer les synergies entre entreprises

d'un même secteur. «Moyennant une adhésionannuelle de quèlques centaines d'euros, unestart-up peut y trouver des conseils pour fina-liser un business plan, des partenaires pourréaliser un prototype... et des opportunités debusiness», note Benjamin Zimmer, directeurde Soliage, le cluster d'Ile-de-France spécia-lisé dans le marché des seniors.

LEVÉE DE FONDS. Lorsqu'elle a crééDefymed, une biotech qui développe un pan-créas artificiel pour lutter contre le diabète,Séverine Sigrist a ainsi profité de l'aide du pôleAlsace BioValley. «J'ai bénéficié d'un véritablecoaching personnalisé, qui m'a permis de dé-crocher 500 000 euros de subventions et delever 1,2 million d'euros.» • K. H.

FIOULREDUC

FAIRE SA PUBGRACE AUXCONCOURS

/'"""• ré'Acc, Talents, Tremplin Entreprises,\-s Graines de Boss... Participer à un concoursà la création d'entreprise permet d'obtenir uneaide financière (10 000 à 450 000 euros) ou unaccompagnement gratuit par des experts.«Mais c'est aussi un coup de projecteur sur l'en-treprise qui est susceptible d'attirer des inves-tisseurs potentiels», analyse Philippe Hayat,président du fonds Serena Capital et fondateurde l'association 100000 Entrepreneurs.

VU À LA TÉLÉ. Guillaume Sort, créateur en2011 de Fioulreduc, un comparateur de prixsur le fioul, a profité pleinement de ce doubleeffet. Le jeune entrepreneur a remporté plu-sieurs concours : «Ces victoires nous ont per-mis de lever 300 DOO euros.» Et les retombéesmédiatiques ont accru la notoriété de la start-up auprès du grand public : «Nous sommespassés au 13 heures de TFI : dix secondes plustard, notre trafic a été multiplié par 40.» Au-jourd'hui, l'entreprise compte 10 DOO clientspour un chiffre d'affaires prévisionnel de1,3 million d'euros en 2014. • V. F.

Page 7: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 7/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

Jean-Michel Deluc, ex-sommelier duRitz, entoure de Martin Ohannessian(à g ) et Matthieu Lesne, cofondateursdes coffrets Le Petit Ballon

LE PETIT BALLON

THE MINES

CRÉER UN SITE AVECUN SEUL PRODUIT

omment se placer en pole position sur lesv_x pages de Google sans dépenser des fortu-nes en achat de mots-clés? En créant un sited'e-commerce dédié à un seul produit. RenaudMartel et Erwan Desvignes ont ainsi lancé unesérie de sites sur le créneau des accessoires demode masculin : La Maison du bouton de man-chette, L'Atelier de la ceinture, Maison de lacravate, Le Chaussetier. . . Hyperspécialisésdans leur catégorie, ces sites arrivent en têtedes résultats du moteur de recherche.

GAMME ÉTENDUE. «Avec 1600 articlescontenant le mot-clé "bouton de manchette",notre site se classe toujours premier !» se féli-cite Renaud Martel. Quant aux clients, ils ap-précient de trouver la gamme la plus large dumarché sur un site consacré au produit recher-che. La plateforme The Nines donne accès auxsix sites spécialisés. Les créateurs ont aussi ou-vert une boutique à Paris. • A. M.

MPOSER UNABONNEMENT

D es places sont encore à prendre sur le créneau descoffrets de produits à recevoir par abonnement. Audépart pensées pour satisfaire l'envie de nouveauté(cosmétiques, accessoires...), les «box» ciblent aussi

aujourd'hui les achats récurrents (chaussettes, rasoirs...).«Toutefois, la qualité du produit et les conseils associés ne suf-fisent plus à fidéliser, analyse Alexandre Delivet, expert enstratégie numérique chez CleverBiz. Il faut vendre un universpour que l'abonné se sente membre d'un club de privilégiés.»

CRUS SÉLECTIONNÉS. C'est ce qu'a bien compris MartinOhannessian, cofondateur du Petit Ballon, qui envoie à sesabonnés une «box» de deux bouteilles de vin par mois. Des crussélectionnés par Jean-Michel Deluc, ex-sommelier du Ritz. Achaque envoi, une vidéo le montre en séance de dégustation.Un journal présente également les vignerons et les cépages. Lastart-up réalise 1,2 million d'euros de chiffre d'affaires. • M.M.S.

Les trois frères Lussato(ici Hugo et Bruno)vous aident à retrouvervos cles grâce au Wist.

PROFITER DE LA BAISSE DESCOÛTS DE LA HIGH-TECH

A vee la chute du prix des/\ composants électroni-ques, se lancer dans le numé-rique n'a jamais été aussi peuonéreux», note Oussama Am-mar, professeur en entrepre-neuriat à Skema BusinessSchool. De nombreux produitsdeviennent ainsi rentables àfabriquer. Comme le Wist, unpetit boîtier qui s'accroche àun objet (clés...) afin de le lo-caliser : votre smartphone

vous alerte quand le boîtier setrouve à plus de 30 mètres devous puis émet un bip lorsquevous vous rapprochez.

BLUETOOTH. Les trois fon-dateurs, Hugo, Bruno et ThéoLussato, vendent chaque boî-tier Bluetooth 20 euros (l'ap-plication iphone est gratuite).Ils ont en revanche renoncé àintégrer la technologie GPS,trop coûteuse. • R. L.

Page 8: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 8/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

DROID TRANSLATOR

PROPOSER UN SERVICEEN TEMPS RÉEL

R éseau 4G, processeurs surpuissants .. Lorsqu'ils sontnomades, les consommateurs exigent des services mobiles

ultrarapides L'Ukrainien Alexandre Konovalov, 35 ans, l'a biencompris. Déçu par la lenteur des applications de traductionqu'il téléchargeait sur son smartphone, cet ingénieur de for-mation a conçu Droid Translater.

TRADUCTION SIMULTANÉE. Ce traducteur pour téléphone, qui fonctionne en temps réel, est capable de trans-mettre, en simultané, vos propos à un autre appareil dansquatorze langues Vous pourrez ainsi converser avec unclient chinois, même si chacun de vous s'exprime dans salangue maternelle Mise en ligne enjuin dernier sur GooglePlay au prix de 5 euros, cette application a déjà été téléchar-gée plus de 120 DOO fois. • S. P.

CLOPINETTE

GRANDIRSANS INVESTIRGRACE A LAFRANCHISE

n des grands atoutsde la franchise estqu'elle permet deconstruire en un

temps record un réseau de ma-gasins sans mise de fonds. Leprincipe vous n'avez pas àsupporter le coût de nouvellesouvertures de boutiques, desentrepreneurs indépendantss'en chargent pour vous Cesfranchises utilisent votre mar-que, votre savoir faire et le réseau d'approvisionnement quevous avez construit Encontrepartie, ils vous versent une re-devance tous les mois

C'est de cette façon qu'ontprocédé Karin Warin et Ericde Goussencourt, cofonda-teurs de Clopinette, pourprendre rapidement pied surle marché de la cigarette élec-tronique, qui a explose en

quèlques mois. «Lorsque*après Caen, Alençon et LeHavre, nous avons ouvert uneboutique à Paris en septem-bre 2011, nous avons comprisque la cigarette électroniquesuscitait de grosses attentes,raconte Karin Warin Nousétions des pionniers, maîs ilnous fallait frapper vite etfort, en occupant le terrainpour prendre la concurrence»de vitesse » i

RÉSEAU LEADER.Avec50 DOO euros de capital initial,impossible pour eux de finan-cer de nouvelles ouverturesC'est grâce à la franchise queClopinette compte désormais70 boutiques (dont neuf àParis), constituant le premierréseau de cigarettes électro-niques de l'Hexagone. • u. e.

ADOPTER LA STRATEGIEDU POISSON-PILOTE

uand un leader domine un marché, il estV_X judicieux pour une PME de se placer dansson sillage Elle peut ainsi profiter de ses inves-tissements publicitaires, des tendances qu'ilaura imposées et tirer parti de ses failles», ana-lyse Bruno Berthon, directeur du conseil enstratégie d'Accenture monde

LE COUP DU BAMBOU. C'est ce qu'a faitLouis-Florent Beng avec Sengtai, la marque demobilier design qu'il a fondée en 2011 «J'avaisconstaté qu'Ikea avait habitué les consomma-teurs à changer plus souvent de mobilier, maîsque le style suédois était victime de son succès .les clients en avaient marre de voir partout lesmêmes étagères en bouleau.» Il lance donc unegamme de mobilier dans un matériau plusnoble, le bambou, a des prix de seulement 20%plus élevés En deux ans, Sengtai a atteint lemillion d'euros de chiffre d'affaires • S. W.

CARENITY

METTRE LA TECHNOLOGIEAU SERVICE DU SOCIAL

L e domaine du social (inser-tion, humanitaire, loge-

ment ) se modernise trèsvite Longtemps laissé-pour-compte par manque demoyens, il bénéficie aujourd'hui de la démocratisationdes technologies et du Web

PATIENTS 2.O. Caremty, lepremier réseau social fran-çais consacré aux patients et

à leur entourage, en consti-tue un parfait exemple. Fon-dé en avril 2011 par Michael _Chekroun, il compte 25 DOO Imembres, qui échangent sur ^leur maladie, maîs peuvent |également donner leur avis gsur les traitements ou parti <ciper à des enquêtes concer |nant des protocoles médi- yeaux. Caremty compte déjà ghuit salariés. «G.s . i

Page 9: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 9/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

Jt-

De gauche è droite :Jonathan Bonzy, MarcNazarian et ManuelDucruet, les fondateurs

PETITE MOI

m

EN TEAMSTART-UP

ourquoi ne pas appliquer aux start-up le principedu lean manufacturing, cette méthode industrielleconçue par Toyota dans les années 1970, qui vise àrechercher la performance par l'amélioration conti-nue des process et l'élimination des sources de gas-pillage? Encouragée par le fonds d'investissement

Startup Maker (son actionnaire), la société Une petite mousse,qui vend des coffrets de bières artisanales, fonctionne selon ceprincipe. Chaque étape de son développement est validée avantde passer à la suivante. «Tous les quinze jours, nous étudions unenouvelle hypothèse : Ie nombre de bières par coffret, le mode delivraison...» explique Jonathan Bonzy, l'un des fondateurs.

MOINS DE RISQUES POUR LES INVESTISSEURS. Lefinancement de la jeune pousse obéit à la même logique.«Startup Maker s'est engagée à hauteur de 200 DOO euros surdix-huit mois, précise Jonathan Bonzy. Chaque étape validéedébloque une nouvelle tranche d'investissements.» «Ce sys-tème, qui limite les risques, permet d'attirer les investisseursau démarrage», ajoute Sylvain Montreuil, l'un des dirigeantsde Startup Maker. Car c'est à ce moment-là qu'il est difficile delever des fonds : «ll est plus aisé d'emprunter 2 millions d'eurosau bout d'un an», confirme Angélique Lenain, de Jaina Capital,le fonds de Marc Simoncini. En un trimestre, Une petite mousseest passée de 30 envois par mois à plus de 400. • L. e.

INOVALLEY

MISER SURLE^ DIGITALRETRO

A l'image d'Instagram et def\ ses 16 milliards de pho-tos passées aux filtres sepia,les produits vintage ont plusque jamais la cote dans le high-tech. Inovalley, qui vend de lahi-fi en Ile-de-France depuiscinquante ans, s'est engouffrée

sur le créneau en 2008. L'en-treprise vend des tourne-dis-ques imitations des modèlesd'avant-guerre avec façade enbois et couvercle en Plexiglas,équipes d'une électroniquedernier cri, qui permet parexemple de numériser des vi-nyles et des cassettes audio.

CASIO, LEICA, PAC-MAN.«Sur le marché de la hi-fi, ledigital rétro reste une niche,mais pour nous, il représentedéjà 10% du chiffre d'affaires,

soit 1,2 million d'euros», seréjouit Jean-Louis Thiry, lePDG d'Inovalley.

D'autres secteurs devraientprofiter de la tendance, tiréspar les grandes marques :l'horlogerie (les montres àquartz Casio), la photo (lesversions numériques d'appa-reils mythiques Leica ouFujifilm) ou les jeux vidéo (lesvieilles vedettes Pac-Man ouMario Bros, qui font leur re-tour). Il suffit de surfer sur lavague... • S. P.

Page 10: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 10/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

PRODUIREÀ LA DEMANDE

M arre des stocks et des coûts exorbitants qu'ils induisent ?Inventez un concept qui vous permette de produire a la

demande. Le principe fonctionne très bien pour les marchésde petites séries, le luxe ou les produits à personnaliser

ZÉRO STOCK. Attention, le zéro-stock impose une logistiqueultrarodée, et une qualité supérieure pour compenser le délai delivraison. Sophie Samson et Stéphan Ricard ont adopté cette stratégie en créant, en 2000, Samson, leur enseigne de costumes surmesure Leurs cmqpetites boutiques (la première faisait 10 mètrescarrés) à Lyon et a Pans ne présentent que des échantillons detissu (600 environ) mais disposent néanmoins d'une cabine d'essayage. Leurs fournisseurs italiens leur permettent d'être livrésen deux semaines environ Samson a vendu 3500 costumes en2013 (750 euros pièce) et autant de chemises Depuis sa création,son chiffre d'affaires croît de 15% par an • A. M.

LAPTOPPER

JOUERSUR LAFIBRE PATRIOTIQUE

E tre fabriqué en France estdevenu un véritable argu-

ment commercial», affirme lebusiness angel Tanguy de LaFouchardière Selon une étudeIfop, trois consommateurs français sur quatre sont prêts àpayer un produit français de 5à 10% plus cher. Et à l'export,la marque France reste un gagede qualité et d'innovation De

Denis Broyeret ChrystelChanteloube

quoi convaincre les PME de pro-duire ici ou de revenir Gom-me Chrystel Chanteloube etDenis Broyer, créateurs en 2011de LapTopper, qui propose dessupports en bois avec un coussm pour utiliser son ordinateurou sa tablette sur un canapé.

MARGE ROGNÉE. «En2013, précise Chrystel Chan-teloube, nous avons rapatriénotre production dans l'AinFabriquer en Indonesie s'accor

dart mal avec notre position-nement qualité Nos coûtsde fabrication ont augmente de 30% et nousavons sacrifié une par-

tie de notre marge,mais l'accueil dupublic a eté favorâble Nos ventesont progressé. àNoel, elles ont

double par rap-port à l'année précédente » • A. M.

SEDUIRE UNE PETITEENSEIGNE AVANT DES'ATTAQUER AUX GROSSES

L a grande distribution... Le rêve pourtout créateur de produits alimentairesou de grande consommation. «Pourintégrer le circuit des hypers, vous de-

vrez convaincre des responsables de centralesd'achats de vous référencer... et accepter derogner sur vos marges», observe Ennco Colla,spécialiste du secteur à Novancia

SYNERGIES ENTRE CIRCUITS. Pour per-cer, ciblez les réseaux secondaires des grandesenseignes C'est ce qu'a fait Mikael Aubertin,lorsqu'il a crée, en 2010, Good Goût, des platsbio pour bébé «J'ai commencé par approcherNaturalia (Monoprix), Chronodnve (Auchan),Houra.fr (Cora)... Puis, je suis allé voir les res-ponsables achats groupe Je savais qu'il y avaitdes synergies entre circuits. Et comme j'avaisdéjà des références, cela a été plus facile » Lastratégie prend du temps (un an de négocia-tion à chaque fois) maîs elle est efficace GoodGoût est maintenant présent chez Carrefour,Géant, Casino, Auchan, Franprix. En 2013,la sociéte a écoulé 800 000 produits et réalisé1,5 million d'euros de chiffre d'affaires « V F .

FIRST GROUPoeZ_O. EXPLOITER LE FILON

DE L'E-LEARNING

L es nouveaux modes d'apprentissage ont le vent en

poupe, comme le montre le suc-cès des MOOC, ces cours gra-tuits mis en ligne par les universités Maîs plus encore, ledéveloppement du mobile esten train de révolutionner le sec-teur Car il est possible de fou-cher des populations unique-ment équipées de smartphones.First Group l'a bien compris en

créant, il y a deux ans, une fi- shaie d'e-learmng, qui ne cesse gde se développer (elle pèse en- §viron 200 DOO euros, soit 15% Sdu chiffre d'affaires du groupe). 8

CONTENUS ADAPTÉS. La fclé du succes : avoir conçu des 2contenus spécifiques, avec des ajmodules plus courts, mêlant Ividéos, questionnaires et pconseils pratiques, « s w I

Page 11: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 11/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

UTILISERDES CLIENTSPILOTES

D eux attitudes sont à éviter lorsqu'on crée un produit :se précipiter-et risquer d'essuyer des critiques ou derappeler une série si la qualité est mauvaise - et par-faire son offre trop lentement, en s'exposant alors à

se faire doubler par la concurrence. «Heureusement, une voiemédiane permet de valider un concept sans perte de temps, c'estle codéveloppement, l'utilisation de clients pilotes», expliqueKarim Ben Slimane, spécialiste de l'entrepreneuriat à l'ESCTroyes. Le principe : faire tester le produit par un groupe decobayes, en conditions réelles, avant de le commercialiser.

r

PROFILS CHOISIS. C'est la démarche suivie par SeriAlleyne, le fondateur de Tok Tok Tok, un ser-

«Cj vice de livraison à la demande des produits de150 enseignes (Fnac, restaurants...) qui réu-nit déjà 20 DOO inscrits. «Avant de lancer notre

application mobile, début janvier, on voulaits'assurer que nos clients s'y retrouve-

raient.» Car dans le monde des applis,un faux pas se traduit par une

note fatale sur les «Stores»et par l'arrêt immé-

diat des téléchar-gements. SergeAlleyne a mobi-

lisé son réseau ensélectionnant lesprofils. «Aucun férud'informatique par-mi eux», précise-t-il.Leurs observations

lui ont permis d'ajus-ter le tir et de couvrir

80% des at-tentes. • R.L.

TokTokToka fait testerson appli delivraison pardes cobayes.

M anger vite mais sain, etpour un prix raison-

nable, c'est l'objectif quotidiendes Français... qui consacrenten moyenne moins de trenteminutes à leur repas de midi.

HUÎTRES, BAGELS. Lesfast-foods représentent plusde la moitié du chiffre d'af-faires de la restauration etcontinuent à se développer,selon Gira Conseil. Commentse faire une place sur ce seg-ment ? En suivant les tendan-

BAGELSTEIN

OFFRIR DU FAST-FOODOUI, MAIS TENDANCE

ces. Après le hamburger, cesont les pizzas à la découpe,les fruits de mer ou les bagels- pains garnis en forme d'an-neau-qui f ont fureur. En 2011,Bagelstein a été l'un des pre-miers à se lancer sur ce cré-neau, à Strasbourg, puis àParis. L'enseigne compte au-jourd'hui plus de 20 boutiques.Avec un concept qui plaît : desproduits frais et faits maison.Bagelstein accueille de 150 à300 clients par jour dans cha-cune de ses boutiques. • R.L.

GAGGLON

FAIRE REALISERPES ECONOMIESA SES CLIENTS

L e «bon plan» reste unedes demandes les pluscouramment expri-mées par les consom-

mateurs. Imaginer des ser-vices qui leur permettent defaire des économies resteradonc toujours une bonne idée.Et parmi les business modelsclassiques mais efficaces, il ya les groupements d'achats.

PRIX DE GROS. En témoi-gne le succès de la campagnelancée en octobre dernier parle magazine Que Choisir pourfaire baisser le prix du gaz. Enquèlques semaines, plus de140000 foyers se sont inscritssur le site et ont obtenu un ta-rif de gros, inférieur au prixcouramment proposé aux mé-nages, soit environ 190 eurosd'économie par an. En général,les groupements d'achats sontorganisés par spécialités(meuble, électronique...). Levi

Samama, lui, a lancé en 2012un groupement d'achats gé-néraliste, Gagglon.

RÉSEAUX SOCIAUX. Surle site de Gagglon, les adhé-rents indiquent eux-mêmesle produit qui les intéresse (àl'inverse du modèle Groupon,où le site impose chaque jourle deal qu'il a choisi) et rassem-blent autour d'eux, en utilisantles réseaux sociaux, un groupeassez important pour fairepression sur le vendeur et ob-tenir un rabais sur des iphoneou du mobilier de jardin. «Lesfabricants ou les revendeursjouent le jeu, car ils en profi-tent pour faire connaître leurgamme ou attirer du trafic sansfrais de publicité», expliqueLevi Samama. Et déjà, son gsite, lancé en 2013, enregistre gchaque mois 10 DOO nouveaux gabonnés et réalise plusieurs pcentaines de ventes. • K.H. I

_i

Page 12: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 12/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

EXPLOITER LE BUSINESSDES INFOS PERSONNELLES

L es informations quenous semons sur In-ternet valent de l'or.Ces données, qui pro-

viennent le plus souvent denos navigations sur la Toile(enregistrées dans des coo-kies), des réseaux sociaux (nosprofils détaillés), de nos smart-phones (nos géolocalisations)ou de tout autre objet con-necté, les géants du Web,comme Google ou Facebook,se les arrachent. Elles permet-tent en effet de nous connaîtreindividuellement et de nousadresser des offres ultraci-blées. Un rêve pour les publi-citaires, fatigues de payer

des millions pour des spotsen prime time ou des mai-lings impersonnels. Les petitesstart-up peuvent accéder à cemarché du «big data», qui apesé autour de 9 milliardsde dollars l'an dernier et pour-rait facilement dépasser les25 milliards de dollars d'icià 2016, selon TransparencyMarket Research.

ÉCHANGES DE MILES. Lefrançais Giift a ainsi lancé en2012 un service pour tirerprofit des informations lo-gées dans nos cartes de fidé-lité. La plupart du temps, cesdernières dorment dans nos

portefeuilles ou sont sous-utilisées en raison de condi-tions trop restrictives. Giiftincite donc les détenteursde cartes à les enregistrer enligne pour en augmenter lavaleur. «Giift fonctionnecomme un réseau : il rassem-ble les marques qui ont conçudes programmes de fidélitéet les consommateurs qui enbénéficient, résume PascalXatart, cofondateur, avec sonfrère Laurent, de l'entreprise.Il permet de comptabiliserses points ou ses miles en unseul endroit, de les dépenserdirectement dans les en-seignes, de les échanger avec

ses amis ou avec d'autresprogrammes de fidélité...»Voilà pour l'usage pratiqueapporté par Giift.

VENTE DE DONNÉES.Pour la start-up, l'intérêt estsurtout de récupérer les don-nées personnelles des déten-teurs des cartes et de les mo-nétiser auprès de marquespartenaires, qui pourront alorspousser leurs produits et leursservices de manière ciblée. Au-jourd'hui, Giift gère 1200 pro-grammes de fidélité dans plusde SO pays. L'entreprise compteatteindre les 10000 comptesd'ici à deux ans. • R. L.

Page 13: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 13/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

JIMMY FAIRLY

MONTER UNEOPERATION DE BUZZA MOINDRE PRIXÇ e faire connaître sans disposer de budgetO publicitaire, c'est possible, à conditiond'allier imagination et audace. Street mar-keting, réseaux sociaux, événements bien fi-celés. .. «Si vous réunissez effet de surprise ethumour, c'est gagné : on parlera de vous»,confirme Renaud Redien-Collot, à Novancia.

BALADE EN LAMA. L'opticien en ligneJimmy Fairly, créé en 2011, a fait connaître sapremière boutique à Paris en jouant sur cesdeux tableaux. «J'ai loué un lama quèlques cen-taines d'euros sur Leboncoin.fr, raconte An-tonin Chartier, cofondateur de l'entreprise, etj'ai proposé aux passants de faire un tour avecl'animal pour "changer de monture". On pre-nait une photo et, pour retirer le cliché, la per-sonne devait pénétrer dans le magasin, ce quiétait le but recherche.» Les clichés du lama ontfait le tour des réseaux sociaux. «Un an et demiplus tard, on nous en parle encore.» • v. F.

D'ABORD OCCUPER LE TERRAIN,SE PERFECTIONNER ENSUITE

L ancer, tester puis s'adapterau fur et à mesure permet

d'être réactif et d'affiner sonapproche pas à pas.

STATS INSTAGRAM. Unefaçon de procéder qu'a appli-quée Statigram, un service quifournit des statistiques aux en-treprises et aux particuliersayant un compte sur le réseau

social de partage de photos etvidéos Instagram. «On s'estlancé en cinq jours avec dixindicateurs et on a attendud'avoir 20000 inscrits avantde développer d'autres fonc-tionnalités selon les besoins»,explique son fondateur,Jérôme Boudot. Efficace : Sta-tigram compte aujourd'hui5 millions d'inscrits • e. M.

YOUBOOK

PAYER SA PUBEN ACTIONS

C ourant en Europe du Nord, le media for equity dé-barque en France. Cela consiste, pour une start-up,à s'offrir une campagne de pub en la finançant parcession d'une petite partie de son capital. Les ache-

teurs dudit capital sont souvent des groupes de médias(Express-Roularta, 20minutes, l'afficheur Clear Channel...)qui offrent leur espace publicitaire en échange.

E-BOOKS À GOGO. Lancé en 2012, Youboox, un distribu-teur de livres numériques (50000 titres au catalogue) qui fonc-tionne sur le même modèle que Deezer et Spotify (e-books gra-tuits avec de la pub ou accès par abonnement mensuel), s'estprêté au jeu : il s'est offert quatre mois de présence publicitairesur le site de 20minutes, qu'il a payée en lâchant un peu moinsde 5% de son capital. «Dans notre business de distributeur, ilest essentiel d'avoir une marque forte : ce type de partenariatest idéal pour nous», témoigne Hélène Mérillon, cofondatricedu site. Youboox compte déjà 175 000 membres inscrits. • L. e.

Page 14: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 14/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

INVESTIR DANS LATECHNOLOGIE VOCALE

L a reconnaissance vocale est une technologie mature (fiableà 95%) qui commence à s'étendre à la téléphonie, l'automo-

bile, l'aéronautique... La porte est donc ouverte à la commercia-lisation de nouveaux produits et services. «Cette technologieétant coûteuse, les produits qui l'intègrent le sont aussi. Il fautréussir à l'acquérir à un prix raisonnable», estime Bruno Berthon,directeur de l'activité conseil en stratégie daccenture Monde.

KITS MAINS LIBRES. Parrot, spécialisée dans les drones,les enceintes et les casques sans fil, a réussi sur ce créneau. Dès1995, le fondateur et PDG Henri Seydoux avait conçu unagenda électronique à commande vocale pour malvoyants...qui avait fait un flop. Mais l'entreprise ne s'est pas découragéeet a eu la bonne idée d'exploiter cette technologie dans des ap-pareils qui se vendent très bien : kits mains libres, commandeà distance du téléphone ou de la musique... Aujourd'hui, lesproduits intégrant de la reconnaissance vocale représentent85% du chiffre d'affaires de Parrot. • s. w.

AFRIMARKET

MODIFIER UNELEMENT D'UNSYSTEME EXISTANT

S i un marché est dominépar des mastodontes et

que vous n'avez pas l'enver-gure pour vous mesurer àeux, distinguez-vous enchangeant un paramètre del'équation», explique LaurentDelporte, vice-président desMercure HEC.

PAS DE CASH. C'est cequ'ont fait Rania Belkahia,François Sevaistre et JérémyStoss. Les cofondateurs d'Afri-market se sont attaques aumarché ultrafermé du trans-fert d'argent vers l'étranger.«Celui vers l'Afrique, qui pèseprès de 60 milliards de dollars,est contrôle à 75% par deuxacteurs, Western Union etMoneyGram», explique RaniaBelkahia. Pour faire la diffé-rence, la start-up a modifié la

dernière partie du processus :au lieu de recevoir l'argent encash ou sur leur compte ban-caire, les destinataires, en Côted'Ivoire, au Bénin et au Séné-gal, le récupèrent sous formede produits de la vie courante(nourriture, médicaments...).Le positionnement est éthique.«Ceux qui envoient de l'argentsavent à quoi il est utilisé»,poursuit Rania Belkahia. Et lemodèle économique, précise-t-elle, est plus équilibre : «Nousprélevons un pourcentage au-près des enseignes sur place,puisque nous leur apportonsdes clients. Du coup, nos fraisde transfert sont plus basque ceux de nos concurrents :5% au lieu de 12% environ.»Afrimarket compte plus de10000 clients depuis son lan-cement l'été dernier. • R. L.

e crowdfunding permet de récolter del'argent auprès d'un grand nombre d'in-ternautes. Ce système a d'abord permisde soutenir des artistes, dans la musi-

que ou le cinéma. Depuis deux ans, le finance-ment participatif connaît une croissance rapidedans la création d'entreprise. Une cinquantainede plateformes existent aujourd'hui en France.Certaines d'entre elles - WiSeed, Anaxago,SmartAngels... - se consacrent à la créationd'entreprises : les investisseurs reçoivent encontrepartie des dividendes ou des revenus is-sus des plus-values de cession lors de la reventede tout ou partie de l'entreprise. D'autres(KissKissBankBank, Ulule...) servent à finan-cer des projets sous forme de don en échanged'un produit ou de privilèges particuliers.

SENTIMENT D'UTILITÉ. «Une start up peu?lever jusqu'à 500 DOO euros sur ces sites, un ex-cellent moyen d'accélérer son lancement», af-firme Thierry Merquiol, PDG de WiSeed. Resteà séduire la plateforme (WiSeed reçoit plus de200 projets par mois mais n'en finance qu'un)et, surtout, les internautes. Antabio, qui tra-vaille sur le traitement des infections résis-tantes aux antibiotiques, a levé 300000 eurosauprès de 200 internautes sur WiSeed. «Nousétions le premier projet dans la santé : les in-vestisseurs ont eu le sentiment de participer àun projet utile», analyse Marc Lemonnier, sonprésident. Cette somme a financé des essais enlaboratoire, qui ont ensuite permis deconvaincre un business angel, une fondationbiomédicale puis BPI France d'investir plus de5 millions d'euros dans la start-up. • K. H.

Page 15: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 15/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

CREER UNMODELEADDICTIF

armVille, Angry Birds, Candy Crush, QuizUp... Lesjeux qui cartonnent sur mobile ou sur Facebook fer-

I rent l'utilisateur en fonctionnant selon la mécaniquesuivante : un scénario simple et un graphisme sédui-

sant pour inciter à jouer (même cinq minutes) ; un canevas quitient en haleine, avec des défis à relever, des utilisateurs àbattre ; des obstacles qui génèrent une frustration. «Le côtécasse-tête à résoudre suscite une forme de dépendance et l'en-vie d'être le premier», analyse Alexandre Delivet, spécialisteen stratégie numérique chez CleverBiz. Comptant sur cette ad-diction, le jeu propose d'acheter de l'aide pour progresser plusvite. Des transactions qui tournent autour de I euro, payablesen deux elies, mais qui finissent par représenter des fortunes.

INDICES PAYANTS. Criminal Case, de l'éditeur parisienPretty Simple, a appliqué cette recette et a été élu meilleur jeu2013 sur Facebook. Les joueurs, qui doivent élucider unmeurtre, achètent des points pour trouver plus vite des indices.«Chaque semaine, nous sortons une nouvelle enquête pourmaintenir la pression», explique Corentin Raux, l'un des fon-dateurs, qui annonce 100 millions d'utilisateurs cumulés et8 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2013. • M.-M. s.

EASYSHOWER

, VISER LES SENIORS

EVENTBRITE

L e marché de l'or gris pèsedéjà 92 milliards d'euros

et atteindra 120 milliardsd'euros en 2020. En 2035, untiers de la population auraplus de 65 ans.

DANS LE BAIN. «C'est lemoment de se lancer», con-firme Frédéric Serrière, du ca-binet Senior Strategie. Les dé-bouchés les plus prometteurs

se situent autour du domicile :adaptation des pièces de vie,gérontechnologies... RégisRocton, un ex-commercial,s'est ainsi reconverti dans ladistribution de baignoires àporte (pas besoin d'enjamber)puis, en 2010, dans les dou-ches pour seniors. EasySho-wer a doublé son chiffre d'af-faires en un an : 12 millionsd'euros aujourd'hui. • M.-M. s.

- MISER SUR LE "FREEMIUM"

L e modèle est classiquemais efficace : offrir gra-

tuitement une version basi-que de son service, qui sert deproduit d'appel, et faire payerla version élaborée.

UN TIERS DE CONVERTIS.Le Français Renaud Visage aprocédé ainsi pour développerEventbrite, qui se proclame nu-méro I de la planification, du

suivi, de la promotion et de lagestion des événements auxEtats-Unis. Le site est gratuitpour les événements gratuits.Sinon, 2,5% du montant destickets sont prélevés. Résultat:12 millions de visiteurs uni-ques par mois, avec un tiers desutilisateurs qui se convertis-sent au payant. Eventbrite visele milliard de dollars de billetsvendus en 2014. • G. s.

Page 16: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 16/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

SLICEBOOKS

, VENDRE A LUNITE

L 'idée consiste à «décou-per» un produit : vendre

une chanson au lieu du CD,une chambre d'hôtel pourdeux heures et non pour toutela nuit... Cela facilite l'acted'achat et génère une nou-velle façon de consommer.

LIVRE À LA COUPE. Dansde nombreux secteurs, on paieun package alors qu'on n'uti-lise que 10% de l'offre. C'est

ALCUIN

surtout vrai pour les biensculturels. Slicebooks, une start-up basée à Denver, surfe surcette tendance et propose de-puis deux ans un outil permet-tant aux éditeurs de découperlivres et documents numéri-ques pour en vendre des cha-pitres ou des passages à l'unité.Il est aussi possible d'opérerdes regroupements par théma-tique. Slicebooks a déjà séduit190 éditeurs. • e. s.

REPOSITIONNERUNE ENTREPRISEEN DIFFICULTÉ

E nviron 60000 entreprises changent de main chaque annéeen France. «Il y a des opportunités à saisir, à condition de vé-

rifier trois éléments : la progression du chiffre d'affaires, qui me-sure la capacité à trouver des clients ; la marge brute, qui montresi l'activité est rentable ; et les capitaux propres, qui donnent uneidée des fonds et de la capacité d'investissement de l'entreprise»,résume Marie-Hélène Jan, associée chez Vaughan Avocats, rn

GRANDS COMPTES. Laurent Balaine a étudié ces critèreslorsqu'il a racheté Alcuin, un éditeur de logiciels RH en redres-sement judiciaire. Il a investi 800000 euros, éliminé les clientsnon rentables pour se concentrer sur les grands comptes et a stan-dardisé la gamme de produits. Il compte atteindre un chiffre d'af-

es de 4 millions d'euros en 2014. • s. P.

S'APPUYERSUR DEPUISSANTSALLIÉS

f—s omment se faire connaî-V_x tre et augmenter rapide-ment sa base d'utilisateursquand on n'a pas de budgetcom ni de réseau de distribu-

ANTICIPER UNCHANGEMENT DERÉGLEMENTATION

L orsque le contexte juridique change sur unmarché (comme, en 2010, l'ouverture des

paris sportifs en ligne), des opportunités secréent. Mais il faut être très rapide pour enprofiter, ou avoir anticipé le phénomène.

REVENTE DE BILLETS. Quentin Schae-pelynck a eu très tôt l'intuition que la loi quiencadrait la revente de billets de spectacle, quidatait de 1919, allait évoluer. «Elle n'était cen-sée couvrir que les spectacles subventionnés,mais le cadre restait flou. Et avec l'arrivée d'In-ternet, la revente était devenue un marchéspéculatif totalement incontrôlable.» Profitantde ce vide juridique, il crée Zepass en 2008,une plateforme permettant la revente debillets entre particuliers (sans dépassementdu prix initial). Quatre ans plus tard, la législation autorisait la revente pour tous les typesd'événements, à condition d'être occasionnelle(ce qui écarte les professionnels). Zepass, quiétait déjà leader sur le secteur, a vu son acti-vité grimper de 25% en un an. • M.-M. s.

lion? Une des solutionsconsiste à s'adosser à de grosacteurs du secteur pour béné-ficier de leur notoriété.

PRÉCIEUX PARTENAIRES.Créée en 2012, l'applicationmusicale pour smartphoneEdjing compte aujourd'hui plusde 12 millions d'utilisateursdans le monde. «Nous n'avonsjamais déboursé un centimeen publicité, précise Jean-Baptiste Hironde, l'un des troisfondateurs. Nous avons été misen avant par Facebook comme

l'application musicale utilisantle mieux les réseaux sociaux.Puis par Microsoft et Intel, quinous ont invités à présenternotre produit devant leurs mil-liers dè partenaires. Et enfinpar Darty, qui nous a mis endémonstration sur les iPad de gses magasins.» Des partena- sriats gracieux qui lui ont |permis de percer sur des mar- [jjchés-clés et d'économiser plu- 5sieurs centaines de milliers Id'euros en communication, gEdjing a levé 1,9 million d'eu- eras en 2012. «s. p. i

Page 17: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 17/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

OPTIMISER UN SERVICEQUI EXISTE DÉJÀ

plus beau, plus vite, plus simple. Telle est la recetteI miracle pour concurrencer un service apparemment m-détrônable. Une combinaison essentielle sur le Net : un site quimet trois secondes à charger perd 80% de ses visiteurs, selonl'agence américaine Yottaa. C'est encore plus vrai sur mobile,où les utilisateurs se montrent très impatients.

DRAGUE EN LIGNE. L'américain Tinder, créé en 2012, aréussi à faire son trou sur le segment de la rencontre en ligneen lançant une application mobile ultrasimple : pas d'inscrip-tion ni de questionnaire, il suffit de se connecter à son compteFacebook pour que les informations principales soient chargées(nom, photo). On like ensuite le cliché de l'individu qui nous in-téresse. Lorsque deux personnes ont mutuellement sélectionnéleurs clichés, la rencontre peut avoir lieu. Bilan, 40 millionsd'inscrits. Prochaine étape: devenir payant. • R. u

BANKEEZ

ADAPTERUNE IDEE DELETRANGER

inspiré de YouTube,DeezerdeSpotify..Pour trouver la

bonne idée, il suffit parfois deregarder ce qui se fait à l'étran-ger. Attention cependant : im-porter un concept ne veut pasdire le copier, mais l'adapter.

Lancé en mars 2011, Ban-keez s'est spécialisé dans lacollecte de fonds sur Internet(150 DOO utilisateurs depuissa création) Inspire de l'amé-ricain WePay, qui récolte del'argent en ligne pour financerles activités des associationsétudiantes, il ne l'a pas pourautant plagié. Les «fraternités»et les «sororités» des universi-tés américaines comptent desmilliers de membres, ce quin'est pas le cas des associationsétudiantes françaises. Raphaèl

Compagnion etrivière ont donc élargi leurcible en s'adressant aux parti»!culiers et aux associations,pour toutes sortes de cadeaux :anniversaire, liste de mariage,pot de départ, enterrement de,vie de garçon, collecte de co4tisations .. Chaque « donneur»effectue son virement et l'or-ganisateur récupère l'argentcollecte par virement.

PETITE COMMISSION. Lesdeux créateurs ont été atten-tifs aux particularités fran-çaises : «Bankeez prélève unecommission sur chaque trans-fert. Or, les Français sont peuhabitués à ce système. Nousavons donc opté pour un mon-tant "tolérable" de 3%, avecun minimum de 75 centimesd'euro.» • u. e.

PROFITER DES OUTILSD'UN FABLAB/"~\ u tester une idée ou un produit ? CommentVV fabriquer un prototype pour (presque)rien? Dans un fablab, un «atelier de fabrica-tion». Il en existe une quinzaine en France(mais leur nombre croît vite), sous forme declubs, d'associations, de Junior-Entreprise...

TESTS EN ATELIER. «J'ai eu l'idée d'une im-primante SD pliable en 2011. Après six mois detests dans un fablab, elle fonctionnait», raconteEmmanuel Gilloz, fondateur d'OpenEdge, si-tué près de Nancy. «L'atelier m'a offert un lieupour travailler et des outils en libre accès pourdessiner et fabriquer mes premiers modèles. Ilm'a aussi permis de rencontrer d'autres geekspour discuter, confronter mes idées.» Son pre-mier produit, la FoldaRap (650 euros en kit), aeté précommandé à 150 exemplaires. Et a per-mis à son inventeur de lever 150 DOO euros pourcontinuer à se développer. • A. M.

QARNOT COMPUTING

CONCILIERDEVELOPPEMENTDURABLE ET PROFIT

En 2012, le secteur desdeantech, les technologies

vertes, a pesé 62 milliardsd'euros rien qu'en France, se-lon Greenunivers. Porté parune croissance de 5 à 7% de-puis dix ans, il compte aujour-d'hui plus de 400 start-up.

CALCULS CALORIFIQUES.Surfant sur cette tendance,Paul Benoît a inventé le Q.rad.Ces radiateurs numériques

sont en réalité des ordinateurséquipes de processeurs : lachaleur qu'ils produisent eneffectuant leurs supercalculspour le compte de clients (en-treprises, laboratoires) chauffeles habitations. Le systèmegaspille cinq fois moins d'éner-gie pour le même résultat, se-lon Paul Benoît. Une centained'appartements sont déjà équi-pes à Pans. La société prépareune levée de fonds. • s. P.

Page 18: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 18/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

DAILY WAGON

MODERNISERUNE VIEILLEACTIVITÉ

Vous souvenez-vous des affichettes punai-sées chez le boucher ou le boulanger pour

vendre sa voiture ou son canapé ? Sur Internet,Leboncoin.fr a dépoussiéré le créneau en re-prenant les vieilles recettes de la petite an-nonce traditionnelle : faire simple et local.

TACOS, FISH AND CHIPS... Dans la res-tauration, les food trucks ont redonné un coupde jeune à la baraque à frites en proposant dela cuisine de rue branchée dans des camionscantines design. Louis de Malet et Francky Lirusont créé Daily Wagon, une chaîne ae food trucksqui réalise 2 millions de chiffre d'affaires. Ilsont 12 camions, avec plusieurs spécialités :fishandchips, tacos, plats végétariens... «L'in-vestissement, 100 DOO euros par véhicule, estvite amorti car chacun réalise 50000 euros deventes par mois», note Louis de Malet. • s. P.

Page 19: Article de février 2014

FEV 14Mensuel

OJD : 88492

Surface approx. (cm²) : 9313N° de page : 46

Page 19/19

ENTREPRENEURS55952898300524/GLB/OTO/3

Eléments de recherche : 100 000 ENTREPRENEURS : association d'aide à l'entreprenariat, toutes citations

CELL BUDDY

REPERER LES FAILLESDES GÉANTS

M ême dans des secteurs aussi oligopolistiques que lestélécommunications, de nombreuses niches restent libres

et à exploiter», indique Laurent Halfon, associé chez DeloitteTechnologie. Comment les découvrir ? Le meilleur moyen estde repérer les failles parmi les offres des grands groupes.

SIM UNIVERSELLE. C'est ce qu'a réussi Cell Buddy. Cettestart-up israélienne s'apprête à lancer une offre de télépho-nie mobile universelle : en effet, ses cartes SIM permettentde changer d'opérateur en fonction de la couverture réseauou du pays dans lequel on se trouve. «Les opérateurs impo-sent toujours des tarifs prohibitifs pour les connexions àl'étranger, explique Ofir Paz, le directeur général. Grâce ànotre technologie, les clients pourront bénéficier partout decommunications au tarif local.» • A. M.

GREENKUB

PROPOSER UNREVENU DAPPOINT

Permettre aux particuliersde gagner un peu d'ar-

gent : un bon modèle pourcréer sa start-up. On peut ap-pliquer les principes de l'éco-nomie collaborative, en pro-posant à un particulier delouer l'appartement qu'il pos-sède déjà. Une autre option :lui suggérer d'en louer un...qu'il ne possède pas encore.

STUDIO AU VERT. C'estl'option qu'a choisie Greenkub.Pour 39000 euros, cette so-

ciété propose aux particuliersde construire un studio en boisde 18 mètres carrés dans leurjardin et garantit un revenu lo-catif de 400 à 600 euros parmois, sans que le propriétaireait à s'occuper de rien. «Nousassurons la fabrication et lamise en service, BNP se chargedu financement et Foncia detrouver des locataires», dé-taille Alexandre Gioffredy, lefondateur. Lancée en décem-bre 2013, la société enregistredéjà 450 demandes. • s.p.

ATTAQUER UN MARCHÉQUI N'EXISTE PAS (ENCORE)

Au lieu de bataillerpour vous assurerune place sur unmarché, pourquoi

ne pas lancer le vôtre ? «Il fautinvestir massivement en com-munication pour faire existerle produit, avertit AngéliqueLenain, directrice associée

du fonds d'investissementJaïna Capital. Mais si vous yarrivez, vous deviendrez la ré-férence du marché.»

GOÛT DE NOISETTE. Danscet esprit, Cédric Auriol a créé,en 2012, Micronutris, une so-ciété spécialisée dans les ali-

ments à base d'insectes. Pourséduire, l'entreprise a misé surle côté ludique de l'expérience.«Au lieu de faire la leçon surle thème "l'humanité a besoinde nouvelles sources de pro-téines", nous assumons en pro-posant des insectes grillés en-tiers pour l'apéritif», explique

l'entrepreneur. Il s'est aussi as-socié à un pâtissier pour fabri-quer des macarons haut degamme. «Le grillon broyé, augoût de noisette, remplace lapoudre d'amande.» Une stra-tégie payante : Carrefour vaproposer ses produits danscertains magasins et des res-taurants comme Aphrodite,l'établissement niçois du chefétoile David Faure, en proposedéjà à la carte. Micronutris aréalisé 100000 euros de chif-fre d'affaires en 2013. • L. e.