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III Articles écrits au cours du stage N°298, mai 2012 p.4 Un nouvel aliment santé p.5 Un concentré d’histoire rennaise se dévoile Valorial change de président Réélection à l’UBO Télécom Bretagne chargé d’évaluer Sympad p.6 Plein phare sur la radiodiffusion La pépinière malouine s’agrandit Visite d’investisseurs japonais Le Morbihan soutient les cultures marines p. 7 Prix Pierre Potier : pour une chimie plus verte Gros plan sur la fabrication des protéines Une industrie agroalimentaire adapte sa consommation électrique p.19 Réécriture des textes de la colonne verte La salle de la Terre ferme bientôt ses portes !

Articles écrits lors de mon stage à Sciences Ouest

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D'Avril à Août 2012, j'ai passé environ 4 mois au sein de la rédaction du journal Sciences Ouest de l'Espace des sciences de Rennes. Interviews, conférences et visites de presse, reportages mais aussi secrétariat de rédaction et bien entendu écriture : une immersion dans le quotidien d'une rédaction.Voici le résultat.

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  • III

    Articles crits au cours du stage

    N298, mai 2012 p.4

    Un nouvel aliment sant

    p.5

    Un concentr dhistoire rennaise se dvoile

    Valorial change de prsident

    Rlection lUBO

    Tlcom Bretagne charg dvaluer Sympad

    p.6

    Plein phare sur la radiodiffusion

    La ppinire malouine sagrandit

    Visite dinvestisseurs japonais

    Le Morbihan soutient les cultures marines

    p. 7

    Prix Pierre Potier : pour une chimie plus verte

    Gros plan sur la fabrication des protines

    Une industrie agroalimentaire adapte sa consommation lectrique

    p.19

    Rcriture des textes de la colonne verte

    La salle de la Terre ferme bientt ses portes !

  • IV

    N299, juin 2012 p. 4

    Un nouveau centre de donnes

    Radar anticollision

    p.5

    Lagriculture aux temps des Gaulois

    Un Mag en ligne

    Journe ocanographique

    De la recherche lentreprise

    Ils font chanter les dunes

    Des dchets utiles

    Europle mer a un nouveau prsident

    De lUBO lUEB

    p.6

    Un solide plein dnergie

    Plus ou moins de sel dans le Pacifique

    Effets spciaux Anglo-bretons

    Jouer avec la pub

    Inauguration du Labfab de Rennes

    p.7

    La vie quatre kilomtres sous locan

    Mer : des ressources valoriser

    Les plantes lhonneur

    Rennes Atalante la tlvision

    p. 12

    Dans les profondeurs du benthos

    p. 19

    Rccriture de la colonne verte

    la dcouverte des Elments

    Achats en ligne

  • V

    N300, juillet-aot 2012 p.4-5

    Les chos de lOuest

    Le dfi du lait en poudre

    Imaginer le futur avec une Twingo

    Clap sur les terres australes

    p.6

    Fuite de gaz dans les levages

    Cuisson vapeur au menu des animaux

    Les chos de louest

    p.7

    Hommage un cube

    Un robot aide les chirurgiens

    p.19

    Vous avez dit chimie ?

    Animation Grand froid

    La fin du monde naura pas lieu

    Curiosity, destination Mars

    La science sur les planches

    vos appareils photo !

  • VI

    N 301, septembre 2012 (Numro paraitre, voir la slection de pages ci-aprs)

    p. 4 7

    Les chos de lOuest (sauf Europe)

    p.5

    Des fonds marins sous surveillance

    Un logiciel, des millions de gnes

    La 3D en direct rcompense

    Dcouvrir le muse en jouant Le radme a 50 ans

    p.6

    Plus on est nombreux, plus on innove

    p.7

    Un poisson fluo pour donner lalerte

    De leau de pluie pour lindustrie

    Des laurats bretons innovants

    Cancer du foie, un problme de communication ?

    p. 18

    Les plantes font le trottoir

    p. 19

    Page lEspace des sciences

  • VII

    Slection de pages du n 301

  • VIII

  • IX

  • X

  • XI

  • XII

    N302, octobre 2012 p.4, article Ce que je cherche

    Mlanie Davranche

    Gochimiste

    Je cherche si larsenic peut tre transfr dans les eaux souterraines

    Ma principale thmatique de recherche est la contamination de leau de distribution par larsenic. Cest un problme majeur notamment au Bangladesh et au Pakistan. Larsenic provient des roches, qui le librent lorsquelles saltrent. Il est naturellement repig par des oxydes de fer. Mais avec lintensification du pompage et lentre de matire organique dans les nappes, des bactries prolifrent, entranant la dissolution des oxydes, qui relchent le polluant.

    Pourtant, ce mcanisme nexplique pas tout. Jessaye de savoir si larsenic prsent dans les sdiments dposs lors des crues peut tre transfr dans les eaux souterraines, une hypothse mise par une quipe amricaine. Pour cela, il doit se lier de grosses molcules de matire organique, peut tre par lintermdiaire de particules de fer qui faciliteraient leur liaison. Pour vrifier cette hypothse, je prlve des chantillons sur le terrain. Pas en Asie, mais dans des zones humides de Bretagne, o larsenic, la matire organique, le fer et les conditions physico-chimiques adquates sont runis! Je fais aussi des mlanges au labo et je regarde si les lments se lient en faisant varier les paramtres. Les chantillons sont ensuite analyss dans les synchrotrons de Paris ou de Grenoble, o la nature des atomes voisins les uns des autres est rvle. Jutilise galement limagerie lchelle nanomtrique : les photos montrent lemplacement de la matire organique, du fer et de larsenic. On saperoit quils se superposent ! Dernire technique utilise, la modlisation gochimique de la matire organique, ce qui est novateur, car ces interactions sont complexes.

    Propos recueillis par Maryse Chabalier Rens. : Mlanie Davranche, Tl : 02 23 23 57 69, [email protected]

    Mlanie Davranche est enseignant-chercheur en goscience au sein de lquipe Gochimie des eaux et des interfaces lObservatoire des sciences de lunivers de Rennes.

    Elle a t nomme membre junior lInstitut universitaire de France pour une dure de cinq ans, ce qui lui permet de se consacrer davantage la recherche.

  • XIII

    p.5

    Votre attention, sil vous plait !

    Quand on fait des gestes, on vrifie quon nous regarde les mangabs collier aussi ! Cest ce que vient de montrer Catherine Blois-Heulin et son quipe du laboratoire Ethos de luniversit de Rennes 1. Au dpart je ny croyais pas. On sest rendu compte que nos petits singes sont aussi comptents que les grands senthousiasme-t-elle. La prise en compte de lattention de linterlocuteur tait en effet connue chez les chimpanzs, mais pas chez les petits singes, qui ne semblent pas communiquer entre eux par gestes. Lquipe a donc entran neuf individus qumander pour obtenir un raisin sec. Lorsque lexprimentateur est de face, les gestes sont plus frquents et amorcs plus rapidement , commente la chercheuse. Ils diminuent quand la personne a la tte tourne ou est de dos. Les mangabs ont donc conscience que leur geste doit tre vu pour tre suivi deffet. Par contre, ils ne prennent pas en compte la direction du regard. Une ngligence qui pourrait sexpliquer par le fait que, chez cette espce, regarder dans les yeux est synonyme dagression.

    Rens. : Catherine Blois-Heulin Tl . : 02 99 61 81 65 [email protected]

    Mle ou femelle, la truite a son propre gne

    Des chercheurs de lInra de Rennes ont dcouvert le gne dterminant majeur du sexe chez la truite. Lacquisition du sexe chez les poissons est aussi varie que mconnue. Dans cette famille, les salmonids, on savait seulement que les mles taient XY et les femelles XX, comme pour les mammifres. Le gne dcouvert est port par le chromosome Y et son inactivation suffit produire des femelles. Les scientifiques ont eu une surprise en analysant la protine quil code : la plus proche connue intervient dans limmunit ! partir du gne ancestral, il y a eu duplication et rarrangement , explique Yann Guiguen, chercheur lInra. Son volution reste une nigme, tous les dterminants du sexe connus prcdemment drivent de gnes dj impliqus dans les organes reproducteurs. Outre son caractre tonnant, cette dcouverte permet de dterminer de faon fiable le sexe de tous les salmonids par un simple prlvement de tissu, et ce mme chez les alvins. Ceci tait auparavant impossible, car si le chromosome Y est spcifique aux mles, il nest pas assez diffrenci pour tre facilement reconnaissable.

    Rens. : Yann Guiguen, Tl : 02 23 48 50 09, [email protected]

    p. 7

    Nouveau gne pour une maladie du dveloppement

    Un gne dont les mutations entranent le syndrome de Cornelia de Lange vient dtre dcouvert lors dune tude laquelle participait des chercheurs de lInstitut de gntique et dveloppement de Rennes. Cette maladie gntique affecte une naissance sur 20 30 000. Les personnes atteintes prsentent des malformations des membres et de la face et souffrent de retards cognitifs plus ou moins importants. De plus, ils ont souvent des anomalies cardiaques et gastriques. Des mutations sur quatre gnes taient dj identifies comme responsables de la maladie, mais nexpliquent que 60 % des cas. La dcouverte de lquipe rennaise comble en partie ce vide et rend le diagnostic chez les populations risque plus efficace. Il est maintenant possible de tester la prsence de mutations dans ce gne sur des embryons fconds in vitro pour nimplanter que des embryons non porteurs. Et les hpitaux ont dj commenc le mettre en pratique! , explique Erwan Watrin, qui a collabor cette dcouverte.

    Rens. : Erwan Watrin Tl : 02 23 23 43 32 [email protected]

  • XIV

    p. 8, article 5 colonnes

    Un sicle prendre les oiseaux sous son aile

    Ornithologie Cette anne, la Ligue pour la protection des oiseaux a clbr le centenaire de sa cration et celle de la rserve des Sept-Iles, sa premire action de grande ampleur, situe en Bretagne.

    Lorsque du bateau on aperoit lle Rouzic, la plus loigne de la rserve des Sept-Iles, au large de Perros-Guirec, on est dabord surpris par le dme blanc recouvrant sa moiti nord. Ce nest quen se rapprochant que lon se rend compte quil est en fait constitu de milliers de fous de Bassan. 20 321 couples ont t comptabiliss cette anne. Autant dire que lendroit est bond : les nids sont 60 cm les uns des autres ! La distance de deux cous, deux becs , prcise Gilles Bentz, responsable de la station LPO de lle Grande, qui assure les commentaires. Ces oiseaux marins, les plus grands dEurope, survolent les bateaux remplis de touristes comme sils ne les remarquaient pas. Soudain, deux phoques gris pointent le bout de leur nez : larchipel abrite lune des deux colonies franaises de cette espce, lautre tant lextrme pointe de la Bretagne. Au dtour des autres les de la rserve, cest le tour des golands, hutriers-pie et cormorans hupps de se montrer. Quelques macareux moines se sont attards en cette fin de juillet, comme pour rappeler que cest pour eux que la rserve des Sept-Iles a t cre, il y a juste cent ans.

    Au secours du macareux

    En effet, la chasse aux perroquets de mer de Perros-Guirec tait lpoque un loisir la mode. Les massacres perptus par les chasseurs ont t dnoncs par un adhrent de la toute jeune Ligue franaise pour la protection des oiseaux, anctre de la LPO, cre le 26 janvier 1912. Pour protger les macareux, lassociation a alors lou le territoire, crant ainsi la premire rserve de France.

    Les dbuts sont un succs : de 400 couples, la population de macareux monte 7 000 dans les annes 1950. Dans le mme temps, dautres espces font leur apparition : des golands marins, bruns et argents, des fous de Bassan, des cormorans huppsLes Sept-Iles sont classes rserve naturelle nationale en 1976.

    Mais les naufrages des ptroliers Torrey Canyon, Amoco Cadiz et Tanio, respectivement en 1967, 1978 et 1980, manquent dexterminer les populations de macareux, pingouins et guillemots. La LPO ouvre donc son premier centre de soin en 1984 sur lIle Grande, quelques kilomtres de l, pour soccuper des oiseaux mazouts. Elle cre aussi un muse et commence les visites commentes de la rserve en bateau, afin de sensibiliser le public la protection des oiseaux marins.

    Tout un milieu prserver

    Aujourdhui, la LPO est toujours gestionnaire de larchipel. Avec une quinzaine despces qui y nichent, cest la premire rserve franaise doiseaux marins.

    Une vingtaine de personnes sy consacrent, quelles soient bnvoles, salaries ou en service civique. Il faut du monde pour commenter les visites, animer la station, soccuper des pensionnaires du centre de soin, surveiller la rserve

    Les oiseaux ne sont pas leur seule proccupation : Pour nous, le milieu marin et les oiseaux sont indissociables, sil y a des oiseaux, cest parce quil y a du monde dessous , rappelle Gilles Bentz, et dajouter : les oiseaux sont des bio-indicateurs, quand quelque chose arrive loiseau, cest dj arriv aux autres et a va arriver lhomme . Cette proccupation se retrouve dans la nouvelle musologie de la station, repense loccasion du centenaire.

  • XV

    En partenariat avec des spcialistes, lassociation suit lensemble des espces prsentes. La situation est loin dtre satisfaisante : aprs la chasse et les mares noires, cest dsormais la surpche au large qui met en danger les macareux moines. Ils ne sont pas les seuls, dautres espces souffrent, mme si elles sont encore abondantes au niveau europen. Mais il y a trs peu de jeunes qui survivent, sachant quil ny en quun par couple chez plusieurs espces , sinquite le responsable de la station. Le nombre de macareux stagne 175 couples dans larchipel. Un sicle aprs la cration de la rserve, la prservation de la faune des Sept-Iles est encore un problme dactualit

    Maryse Chabalier

    Contact : Gilles Bentz Tl 02 96 91 91 40

    [email protected]

    sept-iles.lpo.fr/