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Congrès SFNR 2014 39 Une imagerie cérébrale en urgence était pratiquée dans les 2 cas. Résultats.— La TDM a montré une hypodensité cortico-sous- corticale frontale droite mal systématisée et non rehaussée. L’IRM a révélé dans un cas de multiples lésions en cocarde sus et sous- tentorielles à centre en hyposignal T1, hypersignal T2 et hyposignal en diffusion avec augmentation du coefficient apparent de diffu- sion, entourée d’œdème et à rehaussement annulaire. Ces lésions se localisent électivement au niveau des noyaux gris et de la jonc- tion substance grise-substance blanche. Dans le 2 e cas, l’IRM a montré une lésion unique en cocarde thalamique. Devant le terrain, une encéphalite infectieuse à germe opportuniste (cryptococcose, aspergillose, toxoplasmose et tuberculose) et une origine tumorale notamment lymphomateuse ont été discuté. L’IRM de perfusion, la spectroscopie et la diffusion ont permis le diagnostic différentiel. La sérologie de toxoplasmose était positive en faveur d’une atteinte évolutive. Un des patients s’est aggravé sur le plan neurologique et est décédé. Conclusion.— L’IRM cérébrale notamment les séquences avancées est l’examen de choix pour le diagnostic et le suivi des lésions de toxoplasmoses cérébrales, en vue d’une prise en charge thérapeu- tique adéquate chez les patients porteurs du VIH. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.108 P-33 Imagerie des tuberculomes intramédullaires S. Khnaba , M. Moukine Billah , S. Agbani , N. Ech-Cherif El Kettani , M.R. Elhassani , M. Jiddane , M. Fikri Service de neuroradiologie, hôpital des spécialités, Rabat, Maroc Introduction.— Le tuberculome intramédullaire est une affection rare, touchant souvent l’adulte jeune. La symptomatologie clinique est celle d’une compression médullaire lente. À partir de l’analyse de 06 cas de tuberculomes médullaires, nous proposons de préciser leurs aspects IRM caractéristiques. Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective de 6 cas de tuberculomes intramédullaires, colligés entre 2003 et 2010, révélés par un tableau de compression médullaire et explorés par IRM. La sérologie VIH était effectuée chez tous nos patients et cinq de nos patients avaient bénéficié d’une biopsie avec étude anato- mopathologique. Résultats.— Notre étude comportait quatre hommes et deux femmes, avec un âge moyen de 26 ans. La localisation des tubercu- lomes était cervicale (2 cas), dorsale (2 cas) et du cône médullaire (2 cas). Les anomalies de signal étaient différentes selon le stade évolutif de la lésion. L’association à un abcès para-vertébral et de tuberculomes cérébraux était notée dans un cas. Les sérologies HIV étaient négatives chez tous les patients. L’origine tuberculeuse a été confirmée chez cinq patients par biopsie. Conclusion.— La localisation intramédullaire de la tuberculose est rare et constitue une cause inhabituelle de compression médullaire chez l’adulte jeune, en particulier immunocompétent. L’IRM est l’examen de choix dans l’approche diagnostique et dans le suivi évolutif. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.109 P-34 Aspect radiologique inhabituel d’un kyste hydatique cérébral S. Jerbi Omezzine , Y. Abdelhafidh , R. Hamdi , S. Younes, H.A. Hamza Service d’imagerie médicale, CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie Objectifs.— Présenter l’aspect radiologique inhabituel d’un kyste hydatique cérébral. Patients et méthodes.— Les auteurs rapportent une observation très rare d’une localisation cérébrale de kyste hydatique chez une patiente âgée de 20 ans d’origine rurale. Une TDM et une IRM céré- brales ont été pratiquées. Résultats.— La symptomatologie clinique était marquée par des crises convulsives tonico-clonique, associée à des vomissements. Le scanner cérébral montrait une masse calcifiée temporo-occipitale gauche de 5cm de grand axe. L’IRM montrait une masse de signal hétérogène sur toutes les séquences, sans rehaussement après injection intraveineuse de produit de contraste. Le diagnostic de kyste hydatique calcifiée était posé. Des localisations abdominopel- viennes ont été retrouvées à l’échographie et à la TDM abdominales. Tous ces kystes étaient calcifiés. A noter que la sérologie de l’hydatitose était positive. La patiente était opérée (pour la loca- lisation cérébrale). L’examen histologique avait conclu à un kyste hydatique calcifiée. Conclusion.— La localisation cérébrale du kyste hydatique est rare. Les calcifications péri kystiques sont exceptionnelles (inférieure à 1 %). La particularité de notre observation est que le kyste était totalement calcifié. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.110 P-35 Un kyste dermoïde intra-sellaire rompu dans les ventricules S. Jerbi Omezzine , S. Bouabidi , O. Jbara , Y. Abdelhafidh, H.A. Hamza Service d’imagerie médicale, hôpital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie Objectifs.— Préciser l’apport de l’imagerie dans le diagnostic d’une localisation rare d’une tumeur dysembryonnaire intracérébrale compliquée de rupture dans le système ventriculaire. Patients et méthodes.— Il s’agit d’une patiente âgée de 40 ans, explorée pour des céphalées chroniques avec paralysie oculo- motrice d’apparition récente. Une TDM et IRM cérébrales étaient réalisées. Résultats.— La TDM cérébrale a montré une lésion intra-sellaire de densité graisseuse homogène, refoulant les structures avoisinantes, et associée à une hydrocéphalie tri ventriculaire. Cette lésion est non modifiée après injection de produit de contraste associée à la présence dune composante graisseuse en intraventriculaire. L’IRM cérébrale a confirmé les données de la TDM et a mieux précisé les rapports avec les structures avoisinantes. Conclusion.— La localisation intra-sellaire du kyste dermoïde est rare, sa rupture dans les ventricules est encore plus rare. Le couple TDM/IRM permet le diagnostic par la mise en évidence de densité ou de signal graisseux intra ventriculaire et/ou dans les espaces sous-arachnoïdiens. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.111 P-36 Ultrasound measurements of brain tissue pulsatility correlate with MRI white matter hyperintensity R. Ternifi a,b , X. Cazals a,c , T. Desmidt a,c , V. Camus a,b,c , J.-P. Cottier a,b,c , F. Patat a,b,c,d , J.-P. Remenieras a,b a UMR Inserm U930 ERL 3106, Tours, France b Université Franc ¸ois-Rabelais, UMRS Inserm U930, 10, boulevard Tonnellé, 37032 Tours, France c Hôpital Bretonneau, CHRU de Tours, Tours, France d CIC-IT Inserm U806, Tours, France

Aspect radiologique inhabituel d’un kyste hydatique cérébral

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Page 1: Aspect radiologique inhabituel d’un kyste hydatique cérébral

Congrès SFNR 2014 39

Une imagerie cérébrale en urgence était pratiquée dans les2 cas.Résultats.— La TDM a montré une hypodensité cortico-sous-corticale frontale droite mal systématisée et non rehaussée. L’IRMa révélé dans un cas de multiples lésions en cocarde sus et sous-tentorielles à centre en hyposignal T1, hypersignal T2 et hyposignalen diffusion avec augmentation du coefficient apparent de diffu-sion, entourée d’œdème et à rehaussement annulaire. Ces lésionsse localisent électivement au niveau des noyaux gris et de la jonc-tion substance grise-substance blanche. Dans le 2e cas, l’IRM amontré une lésion unique en cocarde thalamique. Devant le terrain,une encéphalite infectieuse à germe opportuniste (cryptococcose,aspergillose, toxoplasmose et tuberculose) et une origine tumoralenotamment lymphomateuse ont été discuté. L’IRM de perfusion, laspectroscopie et la diffusion ont permis le diagnostic différentiel.La sérologie de toxoplasmose était positive en faveur d’une atteinteévolutive. Un des patients s’est aggravé sur le plan neurologique etest décédé.Conclusion.— L’IRM cérébrale notamment les séquences avancéesest l’examen de choix pour le diagnostic et le suivi des lésions detoxoplasmoses cérébrales, en vue d’une prise en charge thérapeu-tique adéquate chez les patients porteurs du VIH.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.108

P-33Imagerie des tuberculomesintramédullairesS. Khnaba , M. Moukine Billah , S. Agbani ,N. Ech-Cherif El Kettani , M.R. Elhassani ,M. Jiddane , M. FikriService de neuroradiologie, hôpital des spécialités, Rabat, Maroc

Introduction.— Le tuberculome intramédullaire est une affectionrare, touchant souvent l’adulte jeune. La symptomatologie cliniqueest celle d’une compression médullaire lente. À partir de l’analysede 06 cas de tuberculomes médullaires, nous proposons de préciserleurs aspects IRM caractéristiques.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective de6 cas de tuberculomes intramédullaires, colligés entre 2003 et 2010,révélés par un tableau de compression médullaire et explorés parIRM. La sérologie VIH était effectuée chez tous nos patients et cinqde nos patients avaient bénéficié d’une biopsie avec étude anato-mopathologique.Résultats.— Notre étude comportait quatre hommes et deuxfemmes, avec un âge moyen de 26 ans. La localisation des tubercu-lomes était cervicale (2 cas), dorsale (2 cas) et du cône médullaire(2 cas). Les anomalies de signal étaient différentes selon le stadeévolutif de la lésion. L’association à un abcès para-vertébral et detuberculomes cérébraux était notée dans un cas. Les sérologies HIVétaient négatives chez tous les patients. L’origine tuberculeuse aété confirmée chez cinq patients par biopsie.Conclusion.— La localisation intramédullaire de la tuberculose estrare et constitue une cause inhabituelle de compression médullairechez l’adulte jeune, en particulier immunocompétent. L’IRM estl’examen de choix dans l’approche diagnostique et dans le suiviévolutif.

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P-34Aspect radiologique inhabituel d’unkyste hydatique cérébralS. Jerbi Omezzine , Y. Abdelhafidh , R. Hamdi ,S. Younes , H.A. HamzaService d’imagerie médicale, CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie

Objectifs.— Présenter l’aspect radiologique inhabituel d’un kystehydatique cérébral.Patients et méthodes.— Les auteurs rapportent une observationtrès rare d’une localisation cérébrale de kyste hydatique chez unepatiente âgée de 20 ans d’origine rurale. Une TDM et une IRM céré-brales ont été pratiquées.Résultats.— La symptomatologie clinique était marquée par descrises convulsives tonico-clonique, associée à des vomissements. Lescanner cérébral montrait une masse calcifiée temporo-occipitalegauche de 5 cm de grand axe. L’IRM montrait une masse de signalhétérogène sur toutes les séquences, sans rehaussement aprèsinjection intraveineuse de produit de contraste. Le diagnostic dekyste hydatique calcifiée était posé. Des localisations abdominopel-viennes ont été retrouvées à l’échographie et à la TDM abdominales.Tous ces kystes étaient calcifiés. A noter que la sérologie del’hydatitose était positive. La patiente était opérée (pour la loca-lisation cérébrale). L’examen histologique avait conclu à un kystehydatique calcifiée.Conclusion.— La localisation cérébrale du kyste hydatique est rare.Les calcifications péri kystiques sont exceptionnelles (inférieure à1 %). La particularité de notre observation est que le kyste étaittotalement calcifié.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.110

P-35Un kyste dermoïde intra-sellairerompu dans les ventriculesS. Jerbi Omezzine , S. Bouabidi , O. Jbara ,Y. Abdelhafidh , H.A. HamzaService d’imagerie médicale, hôpital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie

Objectifs.— Préciser l’apport de l’imagerie dans le diagnostic d’unelocalisation rare d’une tumeur dysembryonnaire intracérébralecompliquée de rupture dans le système ventriculaire.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une patiente âgée de 40 ans,explorée pour des céphalées chroniques avec paralysie oculo-motrice d’apparition récente. Une TDM et IRM cérébrales étaientréalisées.Résultats.— La TDM cérébrale a montré une lésion intra-sellaire dedensité graisseuse homogène, refoulant les structures avoisinantes,et associée à une hydrocéphalie tri ventriculaire. Cette lésion estnon modifiée après injection de produit de contraste associée à laprésence dune composante graisseuse en intraventriculaire. L’IRMcérébrale a confirmé les données de la TDM et a mieux précisé lesrapports avec les structures avoisinantes.Conclusion.— La localisation intra-sellaire du kyste dermoïde estrare, sa rupture dans les ventricules est encore plus rare. Le coupleTDM/IRM permet le diagnostic par la mise en évidence de densitéou de signal graisseux intra ventriculaire et/ou dans les espacessous-arachnoïdiens.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.111

P-36Ultrasound measurements of braintissue pulsatility correlate with MRIwhite matter hyperintensityR. Ternifi a,b, X. Cazals a,c, T. Desmidt a,c,V. Camus a,b,c, J.-P. Cottier a,b,c, F. Patat a,b,c,d,J.-P. Remenieras a,b

a UMR Inserm U930 ERL 3106, Tours, Franceb Université Francois-Rabelais, UMRS Inserm U930, 10, boulevardTonnellé, 37032 Tours, Francec Hôpital Bretonneau, CHRU de Tours, Tours, Franced CIC-IT Inserm U806, Tours, France