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la bohème la bohème Le journal des étudiants de l’UTBM 52

ASSIDU 50 ans Edition Spéciale LA BOHEME

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Journal LA BOHEME de l'AE UTBM BELFORT MONTBELIARD - Edition spéciale 50 ans ASSIDU le réseau des Ingénieurs ENIBe UTCs IPSé UTBM

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la bohèmela bohèmeLe journal des étudiants de l’UTBM

n°52

3La Bohème n°52 - Octobre 2012

OURSÉDITORIALUne de plus !

entends déjà les réac-tions des lecteurs : «elle ne s’arrête jamais, celle-là !». Hé bien, non, je ne m’arrête jamais, et c’est avec plaisir que je vous offre aujourd’hui une nou-velle Bohème... un peu spéciale (vous le découvrirez vite en la lisant). Premier point : c’est une édition de la Bohème de 100g avec une couverture qui brille, cela ne vous met-il pas le frisson ? C’est un numéro de 32 pages que vous vous apprê-tez à lire, et ce n’est pas tous les jours qu’un journal de 32 pages est distri-bué gratuitement. Deuxième point : son impression intégralement en couleurs lui confère des allures de magazine, Une Bohème des plus cossues pour annoncer de nombreux événements. Annoncer d’une part des grandes activités de l’Association des Etudiants, que sont le Congrès Industriel (10 et 11 Octobre), le Gala de Prestige (10 Novembre) ; d’autre part l’année des 50 ans d’Assidu (l’as-sociation des ingénieurs de l’utbm), qui débute le samedi 20 octobre, dont vous trouverez toutes les infor-mations dans le dossier consacré à

l’événement. Cette Bohème, c’est plus d’un semestre de réflexion, de récolte d’articles et de construction de ma-quette, pour vous en mettre plein les yeux dès la première Bohème de la rentrée.

Je remercie donc tous les rédacteurs ayant participé à la réali-sation de ce journal, et en particulier Philippe Marceau qui s’est affairé à récolter de nombreux articles d’ingé-nieurs diplômés de l’UTBM, personnel UTBM et autres rédacteurs afin de constituer le dossier Assidu - 50 ans. Chères lectrices, chers lec-teurs, je vous laisse savourer ce nu-méro exceptionnel de la Bohème, en espérant vous voir nombreux à vous l’arracher, mais nombreux également à participer aux événements dont la Bohème assure ici la promotion.

Prochain numéro : BiMeBo n°64 - Fin Octobre

Envoi des articles : [email protected]

Suivez-nous sur la page facebook de la Bohème et sur ae.utbm.fr/boheme !

Rédaction en chef et PAO :Héloïse POUY

Rédacteurs : Alstom (service communica-

tion)Laetitia Bardin (présidente

de l’AE) Tommy Batista (UTBM)Manon Bazin (UTBM)

Johanna Bernhard (UTBM)Romain Bourgeon (UTBM)

Camille Bracq (UTBM)Pascal Brochet (directeur de

l’UTBM)Christian Coulmeau (Assidu)Morgane Coursault (UTBM)

Christian Cuillery (Assidu)Gilles Curtit (président CCIR

Franche-Comté)Nicolas Delaby (GE service

communication)Louis Deroin (Président

CGPME 90)Vianney Depauw (UTBM)Noélie Di Cesare (UTBM)

Yves Delsert (UTBM)Sylvain d’Hayer (UTBM)Charly Garcia (UTBM)Oriane Garde (UTBM)

Geoffrey Grebert (UTBM)Aymeric Henry (UTBM)

Chirstian Lagard (Assidu)Pierre Lamard (professeur

UTBM)Philippe Marceau (président

d’Assidu)Thomas Morlana (UTBM)Quentin Nocchi (UTBM)Guillaume Plaize (UTBM)

Héloïse Pouy (UTBM)

Couverture : Fabien Hazebroucq (Assidu)

Photographies : Club Reflex (AE UTBM)

Thibaut Despoulain (UTBM)François Jouffroy (UTBM) Nicolas Supiot (UTBM)

Relecture : Musky Truong-Huu (UTBM)

ISSN 1771-7647Imprimé à 2000 exemplaires

par la société Est’imprimZI du Charmontet BP 7215625202 Montbéliard cedex

Dépôt légal : à parution

SOMMAIRE

J’

Les assos s’exprimentQuelques clubs de l’AE

Le mot des présidentsAlstom, Assidu et l’UTBMCourrier d’un ancienMais quel culot !Les machinesDécoupe au jet d’eauCCIR & CGPMEHistoire de notre écoleIngénieur au futur

Z comme zythologieQuelle histoire !

Un peu de culture

PrésentationLes acteurs principaux

L’Italie profondeLes séries télévisées

Le chevlaier noirLes Eurockéennes ‘12

46

181920

79

10111214151617

2224

27282930

Associatif

50 ans Assidu

Congrès

Dégustation

Reportages

4La Bohème n°52 - Octobre 2012

En arrivant en TC, je n’ai eu que très peu d’informations concernant cette association qu’est le BdF (l’entrée en décalé y est peut-être pour quelque chose, je vous l’accorde !). C’est au fil du temps et des soirées que j’ai dé-couvert ce que représente le Bureau des Festivités.Ayant habité à Sevenans pendant mon TC, je n’étais qu’occasionnelle-ment au foyer. Je n’ai pas voulu m’arrê-ter à certaines rumeurs qui me disaient « Le foyer, c’est la boucherie ! C’est pour les saoulards ! ». J’ai voulu me faire ma propre opinion sur le sujet. Faisant partie du petit cercle de per-sonnes qui ne boivent pas d’alcool (Oh la la j’vous vois venir de loin… Bon ok, j’ai bu quelques petites fois, mais ça m’a bien servi de leçon, vous ne m’y reprendrez plus !). Je disais donc, ne buvant généralement pas d’alcool, je n’allais pas au foyer dans le but de finir saoule... Eh bien ce n’est pas pour autant que je ne me sens pas à présent parfaitement intégrée dans cette école !A tous les bijoux « cru 2012 » : si vous entendez des rumeurs sur quoi que ce soit au sein de l’UTBM, notamment quant à la réputation de notre cher foyer, un conseil : vérifiez la par vous-même avant de la propager ! C’est ainsi que j’ai pu découvrir que

le BdF n’est pas une association qui est là uniquement pour servir de l’alcool aux vieux saoulards. Le BdF, c’est bien plus que ça ! Se(x)crétaire du BdF depuis le semestre dernier, j’ai pu découvrir un réel esprit d’équipe au sein d’une association aux ser-vices des étudiants. Ses buts ? Vous offrir la possibilité de jouer au billard, baby-foot ou autres jeux de société dans les lieux de vie ; de consommer toute la journée à moindres prix : des croissants, bonbons et plats prépa-rés, en passant par les sandwiches « artisanaux » le midi ; et aussi de vous éclater lors des différentes soirées (souvent à thème !) tout le long du se-mestre ! C’qu’ils en ont de la chance, ces UTéBohéMiens…

Je crois que j’ai fini de raconter ma vie, alors juste une dernière chose : tout comme moi, si vous avez quelque chose à dire, n’hésitez pas à envoyer vos articles à la Bohème, qu’ils soient humoristiques, culturels, coup de gueule ou divertissants, ils seront tous les bienvenus ! La Bohème needs YOU ! ;)

ASSOCIATIF Les assos s’expriment

Envie de te défouler ? De courir et de penser à autre chose après de lon-gues heures passées sur les bancs de

l’UTBM ? Le Bureau Des Sports est fait pour toi !

Dès la fin de l’integ’, nous te propo-serons :• Une trentaine de sports de toute sorte (basket, foot, self-defense, ping-pong, VTT, hand, …)• Plusieurs créneaux pour chaque sport répartis sur la semaine• Des sports à Belfort ET à Montbé-liard• Des Grandes Activités sur des week-ends ou après-midis durant l’année (Tournoi inter-UT, UT Adventure Race, Ski UT...)Tu pourras aussi :• Créer ton propre club si le sport que tu pratiques n’existe pas encore au

sein du BDS• Etre responsable d’un ou de plu-sieurs créneaux pour le sport que tu pratiques• Représenter ton école en cham-pionnat FFSU• Bénéficier des avantages proposés par les partenaires du BDS (tickets de piscine, réductions dans des magasins de sport, sessions de paint-ball…)

La cotiz c’est 30 euros pour l’année et 18 euros pour le semestre. On t’at-tend dès à présent dans nos bureaux sur les 3 sites armé de ton certificat médical !

Le BDS est ouvert à tous, que tu sois expert ou débutant, compétitif ou juste là pour le plaisir !

Rendez vous dès la fin de l’intégration pour la reprise !

Le BdFpar Aski

Le BDSpar Brica

L’AEpar Dufou

Pour ma part, voilà près de 2 ans que je suis à l’AE - Association des Etudiants de l’UTBM. J’ai commencé en tant que chargée de mission à la communication, pour adjoindre Foif (responsable com’) et Dalton (adjointe com’) lors de mon 2ème semestre à l’UTBM. Ca m’a permis de m’introduire insidieusement dans le bureau pour pouvoir prendre, en jan-vier dernier, le poste de responsable communication de l’AE. Être reponsable com’, c’est faire des affiches, certes, mais pas que ! En tant que res-ponsable com’ de l’AE, je suis responsable du contenu du site AE : je suis donc mo-dératrice du site (news, événements, et toutes les affiches des nouvelles et de l’écran de com’), mais surtout du forum : dans l’absolu, je dois lire tous les topics et modérer les messages qui doivent l’être. A la com’, c’est égale-ment nous qui gérons les t-shirts et les plaquettes, ainsi que - avec l’essor des réseaux sociaux - le contenu du groupe Facebook. Nous cherchons d’ailleurs toujours des community ma-nagers afin de gérer les comptes Fa-

cebook et éventuels comptes Twitter ou autres. Avis aux intéressés (mailto : [email protected]). Mais sinon, l’AE, comment je la per-çois, moi ? L’AE pour moi, c’est surtout une fédération de clubs : plusieurs pôles (artistique, culturel, entraide humanitaire et services, technique et grandes activités) dans lesquels sont répartis une quarantaine de clubs di-vers et variés dans lesquels vous trou-verez forcément votre bonheur... et si

vous ne le trou-vez pas, l’AE vous propose d’ouvrir VOTRE club, qui vous correspondra ! Grâce à ses p a r t e n a i r e s , l’AE peut finan-

cer la création et la continuité de ses clubs afin d’offrir une vie associative aux étudiants de l’UTBM. L’AE, ce sont également des services tels que Re-zoME (l’internet à la ME de Belfort) ou encore une laverie pas chère (1 euro le lavage) et des grandes activités telles que l’integ’, le gala, le congrès... Alors, si tu n’es pas encore cotisant, n’hésite plus ! Ce que tu n’as pas chez toi, l’AE l’a pour toi, et te le prêtera volontiers ! Et en plus, les nouveaux t-shirts sont super cossus ! ae.utbm.fr

LOGO AE COULEUR Protégé (fonds farfelus)

6La Bohème n°52 - Octobre 2012

Qui n’a jamais regardé E=M6 avec notre cher Mac LESGGY quand il était petit ? On se souvient tous de ces samedi soir devant la télévision, sirotant notre jus de pomme dans un monde où notre seule pré-occupation était de croquer la vie à pleines dents. Chaque année, l’homme aux lunettes excentriques nous présentait la plus grande com-pétition robotique française, plus connue sous le nom de la coupe E=M6. Il s’agit d’un immense tournoi dans lequel des robots totalement autonomes s’affrontent selon un thème donné, la victoire revenant à celui qui réunira le plus de points. Bien qu’aujourd’hui le nom de la coupe ait changé, le thème n’en reste pas moins identique. C’est courant septembre que les co-organisateurs que sont l’association Planètes sciences et la

ville de la Ferté-Bernard dévoilent les règles de la prochaine coupe. Notre objectif est alors simple. Nous dispo-sons de 8 mois pour concevoir et réaliser un robot de toutes pièces capable de réaliser la meilleure per-formance possible. Le jour venu, ce seront près de 200 équipes issues d’écoles d’ingénieurs, d’IUT et d’uni-versités françaises qui s’affronteront dans des matchs de 90 secondes de combat acharné ! Evidemment l’UTBM en fait partie. Et l’école a de quoi se présen-ter sous son plus beau jour avec pas moins de quatre équipes la représen-tant. Parmi elles on compte Unitec, le club de robotique de l’Association des Etudiants, ainsi que des équipes composées d’anciens étudiants de l’école. Ainsi on trouve Robot-X, Reb’UT and last but not least la BH Team, qui a tout simplement atteint

la seconde marche du podium en 2011 ! De quoi entrevoir un avenir plus que prometteur, en somme. Et le principal avantage de notre école est que tous les dé-partements peuvent y contribuer ! Le département EE (ex-GESC) réalise les cartes électroniques. Le département GMC travaille sur le châssis du robot qui sera ensuite usiné par les IMSI (ex-IMAP). Et enfin l’informatique s’occupe de développer le programme. Bref, chacun y trouvera son compte. Mais attention, contrairement aux appa-rences ce ne sont pas les robots les plus complexes qui gagnent le plus. Que le robot dispose du dernier bras amovible à la mode ou d’un jetpack rétro-propulsé n’est pas un gage de victoire. Souvent les idées les plus simples sont les meilleures, tant qu’elles sont bien réalisées. L’objectif de cette année

pour Unitec sera d’atteindre le top 16 et donc participer aux phases finales devant une foule en délire ! Quoi de mieux pour fêter le 20ème anniversaire de la coupe de France de robotique ? D’ailleurs, après avoir joué les apprentis pirates l’année der-nière, ce sera le thème de cette an-née : « Happy Birthday ! ». La coupe aura lieu du 8 au 12 mai 2013 à la Ferté-Bernard. Alors si toi aussi tu veux participer, rencontrer des mordus de robotique ou partager tes connais-sances en matière de technologies, rejoins-nous. Et puis sur un CV c’est toujours un plus bien pratique ! Unitec se réunit chaque lundi à partir de 20h au pôle technique, pour plus d’informa-tions n’hésitez pas à poser vos questions sur le forum du club dis-ponible sur le site de l’association étudiante.

Unitec, le club de robotique de l’AEpar Tiron

« UT Prod », le club vidéo de l’AEpar Labeu

ASSOCIATIF Quelques clubs de l’AE

UTBM productions, club de l’associa-tion des étudiants de l’UTBM, a été créé en 1999 suite à la fusion des clubs de vidéo de l’ENIBe et l’IPSé.Depuis cette fusion, le club a tourné plusieurs courts métrages, en ne dé-laissant pas pour autant les autres activités auxquelles il participait déjà.En 1999, le premier court métrage est tourné. Il est issu d’une adaptation de la pièce de théâtre intitulée « la putain de ta mère ».S’en suivi « A la vie t’es ce que tu veux » (2000), « Neige Pas Rêvé » (2000), « Larme blanche » (2002), « Les Hémissaires d’Hermès » (2003), « Au ras des pâquerettes » (2004) et « Pour Eux, Pour Lui, Pour Moi » (2004-2005). Ce dernier film a été tourné durant un mois lors de l’été 2004. L’équipe de tournage a mobilisé une trentaine d’étudiants de l’UTBM et plus de trois cent cinquante personnes y ont

participé en tant que figurants, musi-ciens…Il a remporté le prix de la première réalisation des jeunes réalisateurs au festival de film de conte de Com-piègne en novembre 2004 et a été diffusé devant quatre cents per-sonnes au cinéma des quais à Belfort.Suite à ce gros projet, la première édition du Festival du Film d’un Jour (FF1J) a lieu en 2006. Il a été initié suite à la volonté du directeur de l’UTBM de faire un événement culturel ou sportif et surtout suite à la volonté de membres du club d’UTBM produc-tions de relever un nouveau défi. C’est depuis un vrai succès et un concept unique dans les universités françaises !De 2006 à 2010, le club s’est investi à la mise en place et la promotion du FF1J sans négliger les réalisations au service de l’association des étudiants. C’est seulement depuis 2010 que le FF1J est sur les rails permettant à UTBM

productions de se recentrer sur l’acti-vité vidéo.En parallèle de ces activités, le club a réalisé une interview de quarante cinq minutes de l’abbé Pierre en 2005 et en novembre 2010, UTBM productions a participé au concours vidéo étudiant d’ERDF auquel il a remporté le cinquième prix (en plus d’un petit voyage à Paris avec visite d’un poste source).Suite à ce succès, l’équipe à l’origine de ce renouveau s’est lancée dans l’écriture d’un scénario pour un nou-veau court métrage. Celui-ci intitulé « Le plongeon » raconte la des-cente aux enfers d’un homme se lais-sant happer par la spirale de l’argent et ses vices. Il a mobilisé jusqu’à une cinquantaine de personnes et a été tourné, entre autre, à l’auberge de la Tour Penchée, dans la concession Citroën à Voujeaucourt ainsi qu’à la banque de France à Montbéliard.

Ce court métrage a été diffusé dans l’amphi P108 en juin 2011 et au ci-néma des quais en septembre 2011 durant l’intégration. Son petit frère « Glint » devrait sortir prochainement et nous l’attendons tous avec une certaine impatience.Il faut savoir qu’après UTBM produc-tions, il y a une vie, plus exactement un réseau de fous furieux de la vidéo, que dis-je, vous allez nous prendre pour des illuminés ; c’est simplement le réseau des anciens du club et de tous leurs copains passionnés de vidéo, qui n’a pour autre nom que REC’UP (Réseau des Ex et Copains d’UTBM Productions).@ bientôt,Un ancien UT’Prod et tout jeune REC’UP ;-)

Images des différentes édi-tions de la Coupe de France de Robotique

La Bohème n°52 - Octobre 20127

50 ANS ASSIDU

L’Association des Étudiants de l’UTBM est heureuse de participer à l’événement des «50 ans d’ASSIDU». Cet événe-ment sera un moment privilégié de rencontre entre les étudiants UTBM et le réseau des ingénieurs diplômés de l’UTBM.

Durant un week-end et tout au long de l’année, les étudiants pourront prendre contact avec les anciens faisant partie du réseau d’Assidu. Ces moments permettront aux étudiants de se construire un réseau de contacts, pour de futurs stages ou embauches. Les anciens pourront redécouvrir le lieu de leurs études et l’évolution de l’école.

L’Association des Étudiants propose de nombreuses activités. Lors du week-end des «50ans d’ASSIDU», les différents clubs se présenteront aux anciens afin qu’ils découvrent les nouvelles activités proposées par l’association.

Au cours de la journée, le pôle technique sera représenté par le club Zénith (participant au Shell Eco Marathon), le club Unitec (participant à la coupe de France de robotique) ou le club modélisme. Quant à la Bohème (le journal étudiant) et Superflux (la radio étudiante), ils feront partie des ambassadeurs du pôle culturel. Afin de se remémorer des souvenirs, les Matmatronch’ seront présents pour le plaisir des anciens et du pôle entraide.

En soirée, le pôle artistique animera votre soirée avec de petites animations telles que de la magie, musique, danse ou d’autres surprises… Nous espérons que vous profiterez pleinement de ce week-end et des autres événements.

Laetitia Bardin Présidente de l’association des étudiants de l’UTBM

Le mot des présidents

Cinquante ans d’existence, 11 500 ingénieurs diplômés !Voilà un bilan élogieux pour les industriels et les responsables politiques qui se sont battus dans les années cinquante pour que le nord de la Franche-Comté se dote enfin d’une formation d’ingénieurs qui manquait cruellement au développement économique de cette région de tradition hautement industrielle.

Aujourd’hui, l’UTBM qui est l’héritière de l’ENI de Belfort, est sans conteste la plus importante formation d’ingénieurs entre Lyon et Strasbourg. Et elle se porte bien ! Avec une durée moyenne de recherche d’emploi de quatre semaines, en fait la grande majorité des élèves sont embauchés avant d’être diplômés, et un salaire moyen annuel à l’embauche de 34 500 €.

Sur les 600 ingénieurs diplômés, 120 trouvent leur travail en Franche-Comté et contribuent ainsi largement à son économie. 120 autres préfèrent démar-rer leur carrière à l’international à commencer par la Suisse et l’Allemagne, nos deux voisions proches.

Il faut souligner qu’en tant qu’Université de Technologie, l’UTBM forme non seulement des Ingénieurs, mais aussi des Masters et des Docteurs et déve-loppe une activité de recherche technologique qui débouche naturelle-ment sur des partenariats forts avec les entreprises.

Cette célébration des cinquante ans est particulièrement bienvenue pour renforcer les liens entre les anciens, implantés dans les entreprises et partout dans le monde, et les jeunes qui débutent. La constitution d’un réseau de diplômés est une grande force pour l’établissement car il facilite les recru-tements, les échanges de bonnes pratiques et d’expériences, et même les amitiés.

Si je devais formuler un vœu pour l’UTBM en cette occasion, ce serait bien celui-ci : le développement de solidarités fortes et trans-généra-tionnelles à l’échelle mondiale entre nos diplômés pour porter l’iden-tité de l’UTBM et contribuer à son développement et son rayonnement. Comme elle le mérite !

Pascal Brochet Directeur de l’UTBM

La Bohème n°52 - Octobre 20128

50 ANS ASSIDU

Philippe MARCEAUPrésident d’ASSIDU – Le réseau des Ingénieurs ENIBe, UTCs, IPSé, UTBM

Voilà un moment formidable, un événement à ne pas manquer, un demi-siècle d’histoire et de réussite, voilà ce que m’inspire ces « 50 ans ASSIDU », 50 ans de formation d’Ingénieurs dans notre école. Merci à Christian LAGARD de nous avoir rappelé cette date anniversaire, merci à la première Promo ENIBe et à Christian CUILLERY en particulier pour avoir soutenu dès le départ ce pro-jet. Merci à l’administration de l’UTBM, au service Communication, aux per-sonnels de l’UTBM pour leur soutien. Merci aux Etudiants qui se sont inves-tis et en particulier à l’équipe de l’AE avec sa Présidente Laetitia BARDIN, du BdF, des clubs de l’AE, avec une mention spéciale pour Héloïse POUY, la rédactrice en chef de la Bohème, pour leur investissement en temps et en énergie sur ces 50 ans. Merci à nos partenaires qui nous font confiance et qui ont décidé d’investir dans cette année exceptionnelle à venir. Merci, merci... merci à vous tous ici présents, diplômés de l’école et participants, maris, épouses, lecteur « assidu » de ces quelques lignes. Merci pour votre mobilisation, votre solidarité, autour de l’événement majeur de notre ECOLE, ASSIDU a 50 ans et ça se fête.

Ce Samedi 20 Octobre n’est que le début d’une année qui sera bien chargée, nous vous tien-drons au courant au cours des mani-festations que nous allons mettre en place tout au long de l’année à venir ! Nous pouvons déjà vous annoncer deux autres rendez-vous classiques entre anciens que nous animons depuis quelques années. Les retrou-vailles ASSIDU-FIMU le Samedi du WE de la Pentecôte chaque année et les retrouvailles ASSIDU-GALA ou les anciens tiennent le bar le plus classe du GALA de la remise des Di-plômes. Retrouvez ces dates sur le site www.assidu-utbm.fr et continuez de profiter de ce weekend exceptionnel de convivialité. A propos de convivialité, je suis toujours surpris par la rapidité et la chaleur du contact quand je réponds ou que j’appelle un ancien. Le vouvoiement de la première minute de la conversation fait rapidement place au tutoiement tellement nous avons de points communs. C’est ce que j’appelle l’ADN – L’Assidu Direct Network. Et à la réflexion, tous autant que nous sommes, et nous sommes nombreux, nous avons étudié dans la même région, dans les mêmes lo-caux, usé nos pantalons sur les même

bancs, nous avons eu souvent les mêmes professeurs et les anecdotes ne manquent pas durant la conversa-tion autour de la maison des élèves ou des cours. Souvent, nous ne nous sommes jamais rencontrés, mais nous avons tellement de points communs que c’est comme s’il n’y avait pas de barrière « spatio-temporelle » entre nous. Nous avons connu les mêmes clubs, les mêmes fêtes (père 100, after, préchauffes,...). Nous avons tous, de près ou de loin, participé aux grandes activités de l’Association des Etudiants, qu’il s’agisse du Congrès Industriel, du Gala de fin d’année, du Petit Geni, des courses en voitures ou en bateaux …. Ces interactions, cet ADN, placent les réseaux d’an-ciens, comme ASSIDU, large-ment au-dessus des réseaux dits « sociaux » avec leur demande de mise en relation souvent anonyme. Cultivez ce réseau relationnel, cultivez ce fraisier, votre fraisier relationnel, cultivez votre réussite au travers de votre réseau. Je ne connais pas de personne ayant à son premier niveau de relations 12 000 contacts potentiels avec une relation ADN aussi forte. Les autres ré-

seaux sociaux viennent compléter et ouvrir votre « fraisier relationnel », mais ignorer ASSIDU c’est comme ignorer son réseau familial et aller chercher des relations avec les passants dans la rue. Votre réseau ASSIDU est de loin, votre meilleur partenaire, à la seule condition (comme dans les réseaux sociaux) de renseigner « assidument » vos coordonnées sur l’annuaire en ligne. C’est gratuit et ça peut rapporter gros ! En attendant, je vous sou-haite à tous un bon weekend , un bon « 50 ANS » et de nombreux fruits dans votre fraisier !

Le mot des présidents

Philippe Marceau Président d’Assidu

Spécialiste dans les Métiers de l’Electrotechnique : Intervention sur toute machine TOURNANTE (Moteur - Alternateur - POMPE- Moto réducteur etc) - Bobinage/ réparation / MAINTEANCE SUR SITE / ALIGNEMENT - Avons des agreement de réparteur ATEX (ambiance explosive) et Chimique etc ...Meng est historiquement un fabricant Français de TRANSFORMATEURS ELECTRIQUES SECS .MENG SAS38 Rue de Mulhouse68171 - RIXHEIM CEDEXT : +33 (0) 3 89 44 11 07 - F : +33 (0) 3 89 54 91 00 - mail : [email protected] - site : www.meng.fr

La Bohème n°52 - Octobre 20129

50 ANS ASSIDULégende 1Légende 2Légende 3

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Alstom, Assidu et l’UTBM ALSTOM, présent depuis plus de 130 ans dans le Territoire de Belfort, participe activement à la vie locale et travaille en étroite collaboration avec ses Universités, tout particulièrement avec l’UTBM. ALSTOM fut acteur dès la création de l’ENIBe en 1962 et participe depuis au travers de différentes interventions tels que Forum ou conférences aux réseaux des anciens ingénieurs d’ASSIDU – UTBM et a également intégré dans ses effectifs un certain nombre d’entre eux. Site historique du groupe, Alstom à Belfort regroupe aujourd’hui 3 des 4 secteurs d’activités du groupe Alstom et emploie près de 3000 personnes (dont 1/3 d’ingénieurs) au sein de plusieurs centres d’excellence mondiaux. Pour les secteurs Power, les équipes travaillent pour la conception et la réalisation de centrales thermiques clés en main, pour la conception et l’exécution de projets turbo-alternateurs, pour la fabrication des turbines et alternateurs nucléaires, pour les services et la rénovation d’alternateurs et les équipements de contrôle commande des centrales. Pour le secteur Transport, les équipes se concentrent sur la conception et la fabrication de locomotives et motrices TGV, sur la mise en rame et les essais des TGV. A Belfort, ALSTOM recrute actuellement plus de 100 ingénieurs, dans les métiers de la mécanique, de l’électrique, de l’électrotechnique, de l’hydraulique, de l’aéraulique, de l’acoustique, de la schématique ou bien encore dans la supplychain et la qualité. Il est donc essentiel de maintenir les liens avec le réseau des anciens ingénieurs d’ASSIDU – UTBM pour construire nos équipes de demain.

www.alstom.com - www.jobs.alstom.com/fr/belfort

Le service communication d’Alstom

La Bohème n°52 - Octobre 201210

50 ANS ASSIDU Courrier d’un ancien

Lettre d’un (très) ancien1943 1962

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À mestrèsjeunescollèguesetamis

C’est en Septembre 1943 que je nais à ANNECY le jour du bombardement par les alliés de l’usine de roulements à billes SNR, sous le signe de la Vierge. Enfance, adolescence normales et tranquilles, maternelle, primaire, secon-daire sur les bords du lac, chez mes parents. Terminale TM (Technique Mathématiques, maintenant E) en 1962. C’est aussi l’année des concours d’entrée en Ecoles d’Ingénieurs, j’en passe et réussi trois : Mines d’Alès, INSA, ENI. Je choisis une ENI car la plus “jeune” des écoles, là où il y a tout à créer. Le concours commun aux quatre de l’époque, Saint Etienne, Metz, Brest et Belfort se passe à Saint Etienne : 3000 candidats. 300 admis dont 42 à l’ENI Belfort. Je reçois l’avis d’admission le 13 Octobre 1962, la convocation le 17 Octobre pour une rentrée le 22 Octobre, il y a 50 ans ! Le 21 Octobre, mes parents, un oncle et sa femme (parce qu’ils ont une voiture) me conduisent à Belfort. Un dimanche calme, accueil au Lycée Technique qui nous héberge provisoirement. Côté vie, un box avec cloison en novopan mi-hauteur, 3,00 mètres sur 2,00, un lit, un lavabo, une planche bureau de 1,00 sur 0,50, un petit placard avec cadenas, pas de fenêtre (un vasistas) et... un rideau pour s’isoler du couloir fréquenté par mes 41 collègues qui partagent le même espace. Côté classe, une blouse bleue obligatoire, une seule et unique salle de 42 tables à dessin. Côté resto, une cantine à hachis parmentier. Heureusement il y a une direction, une équipe professorale exceptionnelles et un stade. C’est parti pour quatre ans !

Christian Cuillery 1ère promotion ENIBe 1962-1966

La Bohème n°52 - Octobre 201211

50 ANS ASSIDU

Alléliua ! La rentrée de la 1ère promotion de L’ENIB a eu lieu, rue Thierry Mieg, le jour de gloire du 22 octobre de l’an de grâce Mille neuf cent soixante deux (1962 pour nos jeunes lecteurs, MIXCLXII pour nous). L’accueil fût sympathique, mais les conditions d’hébergement spar-tiates ; notre dortoir logeait les 42 admis en Box ouverts de 6m², avec lit de 90, lavabo, planche-bureau de 50x100 cm, un petit placard cade-nassé, et un rideau pour la pudeur…. La cantine à « hachis parmentier » complétait le côté caserne - terrain de jeu disparu depuis quelques années - mais l’ambiance rattrapait tout !! Originaires de toute la France, notre sort était néanmoins enviable, car sur les 3000 candidats aux ENI, nous ne fûmes que 300 admis , dont 42 à Belfort. Munis de notre diplôme après 4 ans de labeur acharné, certains se lancèrent dans la vie active, d’autres en complément de formation (dont 10 IAE). Le Service Militaire, obligatoire, fût, pour la plu-part, une coupure dans des grades et fonctions diverses (de 1ère classe à sous-lieutenant), et un drame pour 4 d’entre nous, déjà chargés de famille. Les débuts de carrière montrèrent tout de suite l’éventail des possibilités de l’époque, et la vaste ouverture qu’offrait la formation de l’ENIB.

Parmi les premiers postes tenus, enseignement technique en lycée, conseil en organisa-tion, ingénieur méthodes, fiabiliste, management de la qualité, ingé-nieur commercial, principalement dans de grosses sociétés. Les salaires d’embauche, en 1966/67, allaient de 10800 francs à 24000 francs/an, le SMIC étant lui, à 7000francs/an ; après une ou deux années, les ajustements furent impor-

tants : x2 oux3 par an ! Rappel : le franc « lourd » créé par le Général de Gaulle a été remplacé par l’€ en 2000. Le salaire médian des Arts et Métiers se situait à 29000 francs/an ; ces écarts provenaient surtout de la méconnaissance des ENI par les DRH, qui, dans le doute, nous allouaient les « bas de grille ». Par contre, les déroule-ments de carrières, et leurs aboutisse-ments sont significatifs de la polyva-lence acquise, et la pugnacité des « pionniers » de 1966, qui n’avaient aucun ancien vers qui se tourner !! Rien à perdre !!! Ainsi, les postes gagnés, au fur et à mesure, seront du type Chef de service de Méthodes, Responsable relations extérieures, Chef de service Etude Produit, Chef de Projets industriels, restaurateur, etc…Les responsa-bilités acquises nous enverront en France, Chine, Argentine, Maroc, Uru-guay, Chili, Thaïlande, URSS avant et après pérestroïka, Turquie, Brésil, Côte d’Ivoire, USA, Allemagne etc... La première leçon à retenir de ces énumérations : la nécessité de pos-séder les langues étrangères, au prix de formation continue, comme en Farsi (Iran), Chinois Han, Russe, Italien, Espagnol, Allemand, Portugais et…Anglais OBLIGATOIRE. La seconde leçon sera de travailler en équipe, en sachant provoquer un climat social pro-pice à toute autre évolution. Mais venons en à quelques unes des réussites vécues par notre première promotion :

- Président Europe /Afrique/Orient de IONICS (siège Boston USA), à plus de 180000€ annuels ;

- Président Supply-Chain Honeywell Orient/Afrique/Europe,…siège New Jersey, à 325000€/an ;

- Chef de projet produit-process automobile à l’inter-

national, gestion d’un budget de 300M€/an ;

- Directeur Fabrication et Méthodes en Chine , dans une joint-venture PSA-Dong Feng (militaire) :

Une entente cordiale avec le parti communiste omniprésent ver-ra attribuer à un ENIBien le grand prix de l’amitié PRC-France 2002 : son mémorandum sur la « transparence », archivé à Pékin et Wuhan avait été demandé par le pouvoir central et rédigé puis lu devant les instances Chinoises qui luttaient contre la cor-ruption, en Français et en Chinois ! La première « usine propre » chinoise ISO 14000, cerise sur le gâteau, fera la gloriole du Gouverneur du Hubeï, qui fitvenir le Premier Secrétaire du Parti et le Président Chinois à Wuhan et valait bien l’attribution de ce Grand Prix !

NB : moyenne d’âge des ou-vriers 25 ans ; niveau d’études : Bac à Bac+7 (université XinHua).

- Fondateur d’une société hôtelière, Hôtel et deux restaurants, avec passion et succès, réalisant ainsi un rêve ancien : faire de la cuisine, en patron ; ce virage extraordinaire aura lieu 29 ans après l’ENIB.

- Comme chef de fabrication Alstom, partici-pation au lancement des « bobines supraconducteur » pour le LHC du CERN de Genève, fourniture aux laboratoires du monde entier d’aimants supra et résistifs....

- Directeur industriel des Pompes KSB, puis Souriau, Frama-tome…

- Directeur emploi-formation de la CCI Régionale de Bretagne, 10000 formés /an et sa représenta-tion pour l’Europe !

- Rencontres de Chefs d’Etat tels MM.Gorbatchev, Mitterrand, Jang Zhe Ming, Chefs d’Etats Africains, et même négociations avec la Camor-ra (Italie), la Nomenclature chinoise,

les pouvoirs corrompus, etc…. De la diplomatie, de la patience, et un peu de sens poli-tique (« géométrie variable appa-rente ») Des succès, il y en a bien d’autres et nos successeurs n’ont pas démérité, et même mieux ! Les situations profession-nelles amplement diversifiées ont amené un éventail de salaires de fin de carrières plus large encore qu’aux débuts de 1966/67 : une fourchette de 72000€ à 325000€/an avec une moyenne de 180000€ ; à com-parer aux chiffres de la revue Chal-lenges « salaire des cadres 2011 » Un peu de philosophie (amitié pour l’homme), car quelques uns d’entre nous ont retenu quelques maximes, quelques conseils, sans pré-tention :

- il faut être indulgent avec celui qui prend des RISQUES et va de l’avant, malgré quelques erreurs, mais ne pas l’être avec celui qui esquive les décisions difficiles par confort personnel !

- il faut être mobile géogra-phiquement et professionnellement de 10 postes à 10 pays, et leurs langues ;

- entreprenez : dans vingt ans, vous serez plus déçus par les choses que vous n’avez pas faites, que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus, mettez les voiles, explorez ,rêvez, découvrez ! (Mark Twain)

- et enfin, faire ce pourquoi on est payé, avec humilité, cou-rage, et pugnacité.

Christian Coulmeau 1ère promotion

ENIBe 1962-1966

Mais quel culot !

50 ans de vie de 42 gaillardsqui n’avaient pas grand-chose en commun sauf

un culot énorme

La Bohème n°52 - Octobre 201212

50 ANS ASSIDU

Lors des TP, dés la création de l’ENIBe en général, point de calculettes, mais la poutre (règle à calcul) ou tables logarithmiques. Il fallait estimer l’ordre de grandeur des résultats. Le GPS ou téléphone por-table n’existaient pas plus que l’ordi-nateur. Les TP d’usinage se pas-saient sur des machines à cycle (tour, fraiseuse). La commande se faisait par des diodes ou fiches en fonction des mouvements. Euréka courant 1968, une commande numérique didactique est arrivée. Des moteurs pas à pas entraînaient les 2 vis, mais pas d’inter-polation possible. L’armoire était pilotée par une bande perforée à 8 pistes, et fabriquée sur une télétype (machine à écrire avec un perforateur intégré). En 1974, le Père Noël nous amena un ordinateur « cam-panule » avec un logiciel d’usinage « PROMO* ».

Il était capable de calcu-ler des intersections, des mouvements d’outils, des interpolations, des mises en route de broche. En revanche, il fallait un post-processeur*. De temps en temps, « PROMO » plantait, et on le rechar-geait durant 45 minutes à l’aide de la télétype ! En 1976 achat d’un lec-teur rapide, le chargement ne durait que 10 minutes. Gros achat en 1977 : le centre d’usinage TS600 Graffen-staden est commandé. 3 axes* linéaires X,Y,Z, une broche à 4000 tr/mn. Une armoire* NUM460 avec un lecteur de bandes intégré. Ici interpolation linéaire dans l’espace, et circulaire dans le plan.

L’année suivante complé-ment avec un plateau tournant SMP, 360000 positions. L’ensemble pour la mo-dique somme d’une année d’investis-sement de l’ENIBe !! (800000 Francs) De même, écriture d’un post-processeur 4 axes adapté.

Ensuite PROMO était ins-tallé sur un ordinateur MINI6 de BULL avec 4 écrans alphanumériques. Puis DPX5000 avec 2 écrans graphiques SECAPA pour STRIM100 2D*.

Fin 1991 une station de travail avec STRIM3D (surfaçage et usinage) arrivait.

En 1993, un sujet de PFE (Projet de Fin d’Études) était donné à 2 étudiants spécialité « Procédés de Production. » Il s’agissait de réaliser des cales en composite pour les bipôles et quadripôles de l’ accélérateur de particules du CERN. L’utilisation de STRIM3D usinage était nécessaire. Pour les essais d’usinage, l’ENIBe a acquis une fraiseuse 5 axes MAHO, CNC 432,broche à 5000tr/mn, changeur de 25 outils pour 600000 Francs. Ici aussi un post-proces-seur était nécessaire

En 1994 change-ment d’armoire du TS600 par une

NUM1060 avec possibilité de char-gement des programmes par réseau depuis les ordinateurs. Réalisation d’un réseau FAO/CN. Dés 2000, le logiciel CATIA* était installé sur des PC. En 2003 achat d’un centre d’usinage KX8FIVE HURON 5 axes UGV (Usinage Grande Vitesse) avec changeur 24 outils, broche à 24000 tr/mn, déplacements rapides 30m/mn, armoire Sinumerik pour 250000€ En ce moment le départe-ment IMSI a enclenché une nouvelle dynamique pour coller au plus prés des besoins de l’industrie. Les investissements en cours concernent la modernisation des moyens d’industrialisation: Tour CN nouvelle géné-ration, robot industriel pour l’assem-blage et la manipulation de pièces.

Ces investissements s’inscri- vent dans le projet « Usine Pilote » soutenu par le Feder, l’État et les col-lectivités locales. Le but est de fournir un support de formation à la pointe.

CN & CFAO de l'ENIBe à l'UTBMChristian Lagard, promo 2 de l’ENIBE

Les machines

Définitions Axe : mouvement linéaire, circulaire, ou angulaire avec une programmation

au micron en général. (rien à voir avec la précision de la machine)

Armoire 4 axes ou 5 axes : armoire permettant de piloter simultanément 4

ou 5 axes.PROMO : PROgrammation des Machines outils

STRIM 100: logiciel de CFAO surfaciqueCATIA : logiciel de CFAO volumique et surfacique

Post processeur : traducteur de langague FAO vers une MOCN spéci-

fique. (en général résultat en code ISO usinage)

Christian LAGARDPromo ENIBe 1967

Enseignant UTBM à la retraite et ancien directeur du département IMAP.

Il ya cinquante ans....

Aujourd’hui.

La Bohème n°52 - Octobre 201214

50 ANS ASSIDU

On préfère actuellement employer le terme usinage plutôt que découpage étant donné les tolérances dimensionnelles très faibles, l’absence de déformations et de traitements thermiques locaux sur les pièces obtenues.

Ce procédé industriel utilise l’énergie cinétique d’un jet d’eau pur ou additionné d’abrasif (la vitesse de sortie de la buse en rubis ou diamant est de 1000m/s pour un diamètre moyen de 0,5mm) à des pressions d’environ 3000 bars.L’avantage notable de cette technologie réside dans le fait qu’il s’agit d’un procédé de « découpe » à froid.Contrairement aux procédés de découpe thermique, les matériaux usinés avec ce type d’installation ne sont soumis à aucune contrainte thermique lors de la « découpe », un durcissement ou une déformation de celui-ci étant ainsi évités au même titre que les écoulements de matière en fusion ou les émissions gazeuses nocives.

La dépouille inévitable lors de l’utilisation des procédés de découpe thermique ou non peut être compensée par l’utilisation de têtes de coupe pivotantes (5 axes) permettant par la même occasion de réaliser des géométries de pièces complexes mais néanmoins nécessairement réglées (le jet d’eau étant rectiligne).

Les avantages :

- Mise en œuvre très rapide grâce à la CFAO évitant une programmation fas-tidieuse- Mise au point réduite (les forces tangentielles et axiales modérées rendent souvent inutiles un bridage sévère de la pièce)- Vitesse de coupe importante mais cependant inférieure à celle du Laser- Sécurité pour l’opérateur et l’environnement par l’absence de vapeurs, pous-sières- Procédé de « découpe » à froid donc absence de modifications de la structure des matériaux- Flexibilité du procédé (une même tête de coupe pouvant usiner avec ou sans abrasif des matériaux de natures très variées)- Les nuisances sonores sont minimisées en immergeant les pièces non sensibles à l’humidité- Procédé très bien adapté au prototypage rapide de par sa réactivité

Un procédé de fabrication en pleinessor dans l’industrie mécaniquepar Yves Delsert, ingénieur Arts et métiers (Li74), professeur ENSAM à l’UTBM. Enseignant de Fabrications Mécaniques au sein des départe-ments Tronc commun et IMSI

Machine d’usinage jet d’eau OMAX 2626 acquise en 2003 au prix de 130.000€ TTC

Découpe au jet d’eau

Tête de coupe pivotante 5 axes

Acier inoxydable Matériaux composites

Alimentaire

Et que peut-on faire avec ce procédé ?

Découpe au jet d’eau

La Bohème n°52 - Octobre 201215

50 ANS ASSIDU

Les cinquante ans d’ASSIDU me donnent l’opportunité de saluer l’histoire d’une ex-ceptionnelle réussite : celle de l’UTBM. Les entreprises de Franche-Comté le savent : les générations d’ingénieurs formés au sein de cette école ont considérablement contribué au succès et à la prospérité de notre tissu industriel. Le maintien et le déve-loppement d’un héritage industriel compétitif et innovant sur notre territoire est en effet largement lié à cette chance que constitue pour notre économie le fait de disposer depuis des décennies d’un tel vivier de talents. Sans ces centaines d’ingénieurs de haut-niveau, qui pour beaucoup ont fait le choix d’un engagement profession-nel au service de nos entreprises régionales, qui pourrait assurer que notre bassin économique, malgré des temps difficiles, demeurerait l’un des pôles d’excellence de l’industrie française et européenne ? Ce privilège tient à la qualité des femmes et des hommes qui, chaque jour, l’encadrent et le font progresser vers toujours plus de valeur ajoutée technologique. Au sein de l’industrie automobile depuis ses origines - l’attachement de PSA à notre région n’est évidemment pas sans lien avec la qualité de nos ingénieurs – et aujourd’hui au service des industries d’ores et déjà fédérées – avec à leur tête GE et Alstom - au sein de la Vallée de l’énergie, l’UTBM et ses étudiants apparaissent en symbiose avec un environnement technique et industriel dont ils sont l’indispensable levier d’évolution. Les Chambres de Commerce et d’Indus-trie du Doubs, du Territoire de Belfort et la CCI de Région Franche-Comté, dans leur travail quotidien d’accompagnement des acteurs du monde économique sur le champ de la compétitivité, de la diversification ou de l’international, ont appris à connaître et à apprécier l’ingéniosité et l’esprit d’entreprise des anciens étudiants de votre université. Ils sont aujourd’hui des cadres de haut-niveau, de brillants chercheurs et des chefs d’entreprise audacieux. Je souhaite donc réaffirmer ici combien l’existence de l’UTBM est une chance pour notre économie, et au nom des entreprises de notre région entière que j’ai l’honneur de représenter, je tiens à vous remercier pour l’exceptionnelle qualité de vos savoir-faire, pour votre énergie et votre engagement à nos côtés. Je souhaite donc un excellent anniversaire à ASSIDU, en ne doutant pas que cette échéance ne soit qu’une étape, et que nous continuerons d’écrire ensemble la belle histoire de notre aventure industrielle.

Gilles CURTIT, Président, CCIR de Franche-Comté

Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Franche-Comté

Salon PowerGen (Amsterdam, 2010).

CCIR & CGPME

Quand ASSIDU fête les 50 années de formation d’ingénieurs portées par les différentes structures qui ont construit cette histoire, la CGPME ne peut que saluer la qualité du travail fourni.Première organisation patronale représentative des petites et moyennes entreprises, la CGPME compte dans ses rangs de nombreux anciens issus des promotions initiées par l’ENIBe, il y a maintenant 50 ans.A chaque tour de table, lors duquel un dirigeant se présente, s’annoncer comme étant un ancien de l’ENIBe ou de ses successeurs déclenche toujours un regard différent de l’auditoire ; un regard pétillant, fier de croiser un ancien de la prestigieuse école d’ingénieurs terrifortaine.La vie d’une PME est riche de diversité. Y faire un stage, y trouver un premier emploi, y construire une carrière ou créer/reprendre une PME sont autant expériences à la hauteur des valeurs portées conjointement par la CGPME et aujourd’hui l’UTBM et pour ces 50 ans, mises en valeur par le réseau des anciens, ASSIDU.

Notre valeur ajoutée c’est l’Homme !Merci à ASSIDU pour son engagement et vivez la PME comme une véritable valeur ajoutée !

Louis Deroin, Président CGPME 90Nous contacter : [email protected] – www.cgpme90.fr – 03.39.03.39.78

Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises.

La Bohème n°52 - Octobre 201216

50 ANS ASSIDU

Le nord Franche-Comté reste encore aujourd’hui un territoire très industriali-sé, sinon le premier territoire indus-triel de France ! Cette situation d’in-sularité dynamique est le résultat de deux siècles de développement qui traduisent la capacité d’une région à pérenniser ses activités produc-tives sur le temps long. Cette réussite passe également par les dispositions d’un territoire à accompagner son industrie dans son appréhension des mutations techniques, économiques, commerciales… Si les compétences et savoir-faire doivent se transmettre de manière efficace, il faut également savoir les renouveler, les structures de formation jouant alors un rôle pri-mordial. C’est précisément à ce type d’exigence qu’a répondu le bassin d’emploi de Belfort-Montbéliard en faisant face aux impératifs du progrès technologique.En effet, à partir du début des an-nées cinquante, la région enregistre un essor industriel sans précédent qui se traduit par un gigantesque appel de main d’œuvre. L’expansion économique génère une augmenta-tion spectaculaire des effectifs sala-riés qui passent successivement de 52 000 personnes en 1947, à 66 000 en 1961 pour atteindre 72 000 en 1968 . Les industriels se préoccupent alors vivement des dif-ficultés de recrutement et se livrent à une analyse attentive des besoins en matière d’enseignement tech-nique et professionnel. Parfaitement conscients des mutations à poursuivre dans l’organisation du travail, dans la mécanisation et dans les méthodes de management, ils saisissent tous les enjeux en matière de qualification du personnel.« … beaucoup moins d’exécutants manuels, davantage d’ingénieurs qui seront des étudiants perpétuels, beaucoup plus de surveillants intelli-

gents, attentifs observateurs, et sans doute aussi beau-coup plus de techniciens avisés et créateurs de nou-veaux mécanismes et de nouvelles méthodes » .3

Un immense chantier doit être ouvert à la fois dans le domaine des structures d’enseignement technique et professionnel, mais éga-lement dans celui du per-fectionnement afin d’élever le niveau des qualifications du personnel local. Ce défi est alors relevé grâce à un effort sans précédent des industriels emmenés par les directions de Peugeot et d’Alsthom à l’époque, peu à peu soutenus par les décideurs et les élus locaux. Les premières initiatives se déploient sous l’égide de l’Asso-ciation industrielle et sous l’aiguillon du Centre des Jeunes Patrons de Belfort-Montbéliard, au sein duquel s’impliquent de jeunes hauts res-ponsables des deux grandes entre-prises comme Bertrand Peugeot ou Richard de la Harpe, futur directeur de la division Traction d’Alsthom, et ayant participé à la première mission expérimentale aux Etats-Unis d’août à septembre 1949. C’est la naissance d’un des premiers centres associés du CNAM en 1959 et c’est l’époque des relations pionnières avec le monde universitaire. Le point d’orgue des ini-tiatives patronales en faveur des for-mations technologiques supérieures se concrétise conjointement par :

- la naissance du Centre Inter-professionnel de Promotion Econo-mique et Sociale (CIPES) en 1961, organisme de formation permanente : « Par ailleurs, les progrès des tech-niques, de l’automation en particulier, continueront à convertir des emplois à prédominance manuelle en emplois

à prédominance intellectuelle, et, en conséquence l’évolution des fonc-tions entraîne, la nécessité d’acquérir des connaissances nouvelles, voire un état d’esprit nouveau »4.

- la création en 1962 d’une sec-tion d’école d’ingénieurs qui devient deux ans plus tard l’École Nationale d’ingénieurs de Belfort destinée à former au départ des ingénieurs de fabrication dans les différentes spé-cialités électromécaniques et dont Alsthom a cruellement besoin pour développer ses activités à Belfort.Non seulement les deux entreprises marquent l’activité de ces structures (taxe d’apprentissage, participation à certains enseignements, accueil de stagiaires, mise à disposition de formateurs, donation de machines…), mais l’Association industrielle assure également 22% du financement de l’ENIBe par une partie de la retenue d’une cotisation allant de 0,1 à 0,5 % de la masse salariale.Dans le paysage des formations tech-nologiques supérieures, la création en 1967 de l’IUT complète alors l’offre locale, venant renforcer la stratégie volontariste et efficiente d’un patro-

nat réactif et ambitieux. A partir de cette période, l’insertion professionnelle des diplômés du CNAM et de l’ENIBe très majoritai-rement, est facilitée par l’offre d’em-bauche des deux grandes industries locales, qui peuvent recruter ainsi sur place une partie de leurs ingénieurs, remédiant sur un plan plus national à la pénurie d’ingénieurs dont souffre alors notre tissu industriel. Ainsi le développement de l’ENIBe marque le point de départ d’une présence pérenne d’une formation d’ingé-nieurs dans le nord Franche-Comté qui sera renforcée au début des années 1980 par l’implantation d’une antenne de l’université de Com-piègne (UTCS), devenant en 1991 l’Institut polytechnique de Seve-nans (IPSé). Les deux établissements fusionnent en 1999 pour former alors l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard5.Ce cinquantenaire est bien le fruit de cette longue histoire qui aura « diplômé » plus de 11 500 ingé-nieurs, dont 8 270 aujourd’hui encore en activité.

Au coeur des trentes glorieusesla formation des ingénieurs dans le nord de la Franche-Comté

1 La 1ère zone d’emploi industrielle de France en valeur absolue est celle de Paris, suivie de celles de Lyon, Toulouse, Saclay et Grenoble. Mais si l’on ne retient que les 62 zones d’emploi qui dépassent les 100 000 emplois totaux, la zone d’emploi de Belfort-Montbéliard-Héricourt arrive en 1ère position en valeur relative du poids de l’industrie dans l’emploi total et ce d’assez loin (23% pour le deuxième, Valenciennes). Agence de développement et d’urbanisme de Montbéliard.2 Fonds privé de l’Association Interprofessionnelle, dossier Centre culturel régional, assemblée générale extraordinaire du 5 septembre 1961.3 Archives départementales du Territoire de Belfort, 109 J 1608, carte scolaire de l’enseignement technique, rapport du 19 novembre 1956, établi par Maurice Richoux, directeur de la main d’œuvre à la Société Anonyme des Automobiles Peugeot, pour l’Association industrielle4 Fonds privé CIPES, statuts et structure, p. 1.5 Pierre Lamard, Yves Lequin, La technologie entre à l’université, Montbéliard, Pôle Editorial UTBM, coll. Sciences humaines et technologie, 2006, 389 p.

Pierre Lamard, Professeur des universités, laboratoire RECITS, Directeur département «Humanités»

Histoire de notre école

La Bohème n°52 - Octobre 201217

50 ANS ASSIDU

GE Energy conçoit et construit les centrales de demainFocalisé sur l’innovation et les technologies d’avant-garde, GE propose une large gamme de solutions répondant aux plus grands défis du monde moderne. La division Energy de GE, forte d’une expérience reconnue à travers le monde, accompagne ses clients et les aide à fournir une énergie plus propre, plus fiable et plus rentable. A Belfort, les équipes conçoivent et installent des centrales de production d’électricité avec turbines à gaz. Le site est le seul constructeur de turbines à gaz de moyenne et de grande puissance en France.

GE Energy

Centrale FlexEfficiency50 de GE Energy

GE-Energy-EPE-2012.indd 1 23/01/2012 10:00:56

La consommation énergé-tique ne cessera de croitre à moyen et long terme. Mais pas n’importe quelle énergie : une électricité plus propre, moins chère à la produc-tion, distribuée plus efficacement. Ces challenges sont aujourd’hui ceux de GE. Il s’agit d’innover chaque jour afin de proposer à nos clients des solutions propres et efficaces,

depuis l’éolien, le solaire, jusqu’aux moteurs à biogaz, réseaux de distri-bution intelligents, en passant bien évidemment par les centrales ther-miques, dont font partie les turbines à gaz produites à Belfort pour le monde du 50 hertz.

C’est à Belfort notamment que sont imaginées les solutions

de nos futures centrales électriques thermiques – dont la dernière-née « FlexEfficiency50 », développée en partenariat avec EDF et lancée en première mondiale sur le sol fran-çais. Le Centre Technologique de GE, regroupant plus de 400 ingénieurs et techniciens, est à l’image de cette réussite. Il confirme qu’il existe à Belfort et au sein de la Vallée de l’Energie

les compétences nécessaires pour développer les solutions de demain. Cette réussite n’existerait pas sans notre partenaire privilé-gié qu’est l’UTBM via ses structures et laboratoires de recherche. Qu’il s’agisse de promouvoir l’innovation ou de préparer aux métiers et aux compétences de demain, ce parte-nariat durable se traduit aujourd’hui par des échanges clefs entre les deux structures. L’UTBM est le premier pour-voyeur de stagiaires étudiants chez GE dans le cadre notamment de projets de fin d’étude mais aussi tout au long de leurs cursus . GE détache par ailleurs des experts dans de mul-tiples domaines pour la formation des élèves ingénieurs et a collaboré à la définition de la filière énergie qu’il s’agisse d’électrotechnique, de génie mécanique ou d’ingénierie de production. Côté Recherche, de multiples projets portant par exemple sur l’efficacité énergétique, les réseaux intelligents, l’ingénierie hautement productive ou la concep-tion de systèmes auxiliaires ont été ou sont abordés par GE en collabora-tion avec les laboratoires LERMPS, SeT, M3M, RECITS ou avec le FEM-TO. Nous travaillons également pour développer le recours aux thèses, que ce soit en labo ou au sein de l’entreprise dans le cadre de thèses CIFRE. Enfin, les nombreux anciens de l’UTBM ayant rejoint GE sont le plus bel exemple de ce partenariat. Quoi de plus logique alors que de souhaiter un bon anniversaire à l’association des anciens élèves ASSIDU pour ses 50 ans d’exis-tence,… et de souhaiter également que cela dure encore pour les 50 années à venir !

Nicolas Delaby, responsable communi-

cation de GE.

Développer les solutions de demain au cœur de la vallée de l’énergie

Ingénieur au futur

La Bohème n°52 - Octobre 201218

DÉGUSTATION

A l’UTBM, plus que nulle part ailleurs, les yeux masculins aiment se délecter de belles blondes ou brunes, croisées un soir, très tard … autour d’un comptoir … Mais savez vous vraiment d’où vient cette palette riche en couleurs et comment l’appré-cier à sa juste valeur ? La vision… c’est tout d’abord une étape primordiale pour apprécier une bière. Il faut aussi bien savoir en apprécier la couleur, son as-pect et également la mousse pour se faire une bonne évaluation. Surtout, avant toute chose, n’oubliez pas de nettoyer vos verres afin de ne pas altérer la qualité de la bière et béné-ficier d’un col de mousse généreux.

Si l’on commence par s’intéresser à son coloris, il existe tout un panel parmi le grand nombre de variétés de bière. Cette couleur vient d’abord des malts utilisés mais aussi quelques fois aux autres ingrédients composant la bière (développés dans la précédente Bohème). La Kriek (Mon dieu pardonnez moi cet exemple…) en est l’illustration par-faite puisqu’elle tient sa robe rouge rubis du jus et des arômes des cerises qui la composent. Vient ensuite l’aspect. Chaque catégorie de bière en possède un différent. La brillance (ou non) de votre bière vous permet d’admirer ses bulles très fines, remon-

tant le long du verre. La preuve de la qualité d’une bière est souvent liée à l’éclat qui s’en dégage. Bien sûr, cela ne vaut pas pour les bières triples qui ont forcément un aspect trouble dû à la levure utilisée pour les réaliser. Il y a également la mousse qui a pour rôle de préserver les arômes de la bière en l’isolant de l’air ambiant. Sa couleur, généralement blanche, peut cependant prendre une teinte légèrement différente en fonction des malts utilisés pour réaliser la bière. Elle reste la combinaison sub-tile de houblons, amers, avec des pro-téines de malts qui interagissent entre eux. Puisque le houblon est un ingré-dient clé pour s’assurer une mousse

de qualité, nous pouvons observer qu’en règle générale la mousse est légèrement plus amère que la bière elle-même ! Afin de déguster une bière dans les meilleures conditions je vous conseille donc de vous assurer qu’un col de mousse d’au moins 2 cm se forme (si votre verre est assez grand …). Vous pourrez alors appré-cier le joli ballet des bulles fines et denses remontant délicatement. On notera également qu’une mousse de bonne qualité ne se résorbe jamais totalement : en effet elle laisse de petites traces qui portent le nom de ‘‘dentelles’’ sur les parois du verre.

Pour agrémenter un peu cet article sur la bière, je vais en profiter pour racon-ter un peu mon escapade de Juillet dernier en Belgique.Partis d’Epinal à midi avec deux autres Vosgiens dont je tairai les noms, nous arrivâmes à Louvain-la-Neuve (LLN) vers 16h30. Il faut savoir que cette ville possède un passé assez hétéro-clite puisqu’elle résulte d’une scission entre étudiants Wallons et Flamands. L’ancienne Louvain, située à trente kilomètres à l’Est de Bruxelles, for-mait un pôle universitaire catholique. Cependant, après plusieurs alterca-tions au cours de l’année 1967, une séparation violente s’opéra en 1968 et les étudiants francophones s’expor-tèrent à trente kilomètres au Sud de Bruxelles pour créer LLN, regroupant elle aussi un grand pôle universitaire catholique. Peut-être aurez vous envie de la découvrir lors de la plus grande manifestation festive organisée dans la ville (l’équivalent du FIMU chez nous) en Octobre et se nommant : les 24 heures du vélo. Après un bref passage dans leur entreprise d’accueil afin de saluer leurs anciens collègues nous sommes partis au Carrefour Planet du coin. Et là, surprise, monts et merveilles ! Une trentaine de bières (toutes Belges ou presque) n’attendaient que nous, et ce, à des prix défiant toute concur-rence. Après avoir réalisé un petit

stock d’une quinzaine de binouzes (Duvel, Grimbergen Ambrée et Hoe-gaarden Grand Cru) nous sommes allés retrouver Alex au Brasse-Temps. Vous ne connaissez pas ? Eh bien vous avez tort puisqu’il s’agit d’un bar, franchisé Dubuisson, et qui brasse la bière en tout temps pour vous la servir fraîche de fabrication. C’est un peu comme si vous vous étendiez sous les cuves de brassage, en ouvrant en grand la bouche, mais cela avec plus de classe et de retenue. De plus, si vous avez le bonheur d’y aller lors de l’Happy Hour (entre 18h et 19h) on vous servira la pinte au prix du demi. Pour ceux qui ne connaitraient pas les bières brassées par Dubuisson il s’agit de la Bush (sous toutes ses formes : Blonde, Ambrée, Pêche Mel’Bush, …) et de la non-moins célèbre Cuvée Des Trolls.Je vous laisse donc imaginer le plai-sir gustatif de deux pintes de Cuvée Des Trolls, fraîchement brassées, à 18h après le boulot (ou le voyage dans notre cas). Malgré tout, je ne vous cacherai pas que le plaisir n’a pas seulement été gustatif et que je com-pris quelques minutes plus tard que j’avais bien fait d’écouter le conseil de nos trois expat’ de ne pas en reprendre une troisième… Après un riz – poulet – maïs – petit-pois merveilleu-sement bien cuisiné par notre hôte et les quelques bières de notre stock du

Carrefour, nous allâmes nous coucher en prévision du lendemain. Direction Bruxelles ! Après être passés près du palais royal et avoir constaté, devant de magnifiques jardins, que la ville est définitivement en pente à cet endroit nous nous sommes rendus dans le centre historique de la ville. Là, de très nombreux restaurants et bars sont implantés et appâtent le client en proposant moules-frites et autres spécialités Belges. Une brève contemplation de Jeanneke Piss (com-prenez Jeanne qui pisse !) et nous voilà dans la chapelle brassicole par excellence : le delirium café. Le décor est somptueux : une cen-taine de plateaux de brasserie est clouée au plafond, tous différents les uns des autres ! La totalité de la surface des murs est recouverte d’anciennes plaques émaillées publi-citaires vantant les mérites de telle ou telle marque de bière. Le plus impres-sionnant, ce sont les 26 tireuses ve-nant du haut, surplombant le comptoir, avec leurs 26 fûts de tailles et de formes diverses, de l’autre côté du chemin de bar dans le dos du bar-man. La carte est étonnante lorsque l’on se rend compte que mis à part la Guinness, aucun des noms des 26 bières pression ne nous est familier… Alors on prend, celle qui nous tente, celle qu’on a envie de découvrir, celle dont le nom nous interpelle ou

alors celle qui titre au degré que l’on préfère. Pour ma part, étant amateur de Chouffe Blonde, j’ai voulu essayer la Chouffe Houblon IPA (Indian Pale Ale). Possédant une amertume sans pareille et une jolie robe jaune clair, un peu trouble, elle est surpre-nante à la première gorgée mais se boit sans soucis malgré ses 9%.La faim se fait sentir et nous passons rapidement devant le Manneken-Piss avant de nous rendre de nouveau au centre-ville, totalement piéton, de LLN. Là, nous mangeons à la Belge un cheeseburger (ou un double hamburger pour les gros) garni de frites. Un passage au carrefour Planet afin de faire le gros stock avant de partir : je ne saurais vous dire combien de canettes nous avons achetées à nous trois mais je suis certain que l’on s’approchait de la centaine ! Un dernier salut aux anciens collègues et c’est vers 17h que nous prenons la route du retour. C’est alors que j’ai pu vérifier le phrase que me disait toujours mon ancienne enseignante d’Allemand : ‘‘Achtung ! Bier macht müde !’’ comprenez ‘‘Fais attention ! La bière fatigue !’’ puisque j’ai dormi presque tout le chemin du retour à cause d’un mal de crâne… J’espère que désormais vous serez d’accord avec moi pour dire qu’il n’y a pas de meilleur pays que la Belgique pour effectuer un entraînement picolistique.

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La Bohème n°52 - Octobre 201220

DÉGUSTATION Quelles histoires !

- Triple Karmeliet :Cette bière, encore brassée aujourd’hui, tire pourtant son origine d’une recette datant de 1679 et provenant de l’ancien couvent des Carmélites à Termonde (et oui ! comme quoi les femmes savent faire quelque chose de bien !). Son nom vient tout d’abord des 3 malts réunissant 3 céréales (le froment, l’avoine et l’orge) permettant son brassage, mais aussi du fait qu’il s’agit d’une bière refermentée en bouteille. De nombreux tests de brassages pour bières triples à multiples céréales réalisés dans les années 90 au sein de la brasserie ont démontré que cette combinaison de 3 céréales s’avère être encore aujourd’hui la composition idéale pour obtenir un délicieux nectar. Avec une couleur composée de nuances complexes, allant du doré au bronze pâle, cette bière raffinée est sublimée par un col de mousse crémeux à son sommet. Ces caractéristiques visuelles lui sont apportées non seulement par les 3 céréales utilisées mais également par un houblonnage prudent à l’aide de la variété Styrian. Après avoir senti son odeur d’où l’on distingue des arômes de vanille et d’agrumes, on goûte sa saveur légèrement épicée, qui vient de la ‘‘levure maison’’ utilisée. Avec ses 8,4% de volume d’alcool, cette bière a l’avantage d’offrir à la fois la légèreté du froment et l’onctuosité de l’avoine tout en présentant une sécheresse presque citronnée qui lui confère sa touche de fraîcheur.

Histoires de familles...histoires de brasseries...

Brasserie Dubuisson :Créée en 1769 par l’aïeul maternel de l’actuel gérant (Hughes DUBUISSON) elle se situe à Pipaix (Sud-Ouest de la Belgique). En 1933, Alfred DUBUISSON crée une bière Belge de dégustation, de style anglais qu’il nomme la ‘‘Bush Beer ’’ (Bière du buisson). Elle existe toujours aujourd’hui mais quelques unes de ses sœurs sont venues l’accompagner depuis quelques années comme la Cuvée des Trolls en 2000 ou la Pêche Mel’Bush en 2009). Elle s’est beaucoup développée depuis le XXIéme siècle en doublant quasiment sa production et en installant deux micro-brasseries afin de toucher les clients au plus près.

- Cuvée des Trolls :La Cuvée des Trolls est une bière brassée à base de malts blonds, ce qui lui donne sa couleur d’un blond doré soutenu. Elle peut être filtrée ou non selon qu’on la boive en bouteille ou au ‘‘Brasse Temps’’ par exemple où il reste quelques particules de levure, ce qui la rend trouble. Elle reste une boisson fraîche et parfumée puisqu’elle est aromatisée avec des écorces d’oranges séchées. Particulièrement ronde grâce à ses saveurs et à ses goûts, elle reste toutefois bien équilibrée et extrêmement digeste puisqu’elle est légèrement plus saturée en CO2 que la plupart des bières. Son coffre et sa qualité sont garantis car elle titre quand même à 7% de volume d’alcool, mais se boit facilement et ne pèse pas sur l’estomac. Elle est donc une fausse bière légère, goûteuse, brassée de manière traditionnelle et 100% naturelle (sans aucun additif).

- Pêche Mel Bush :La Pêche Mel Bush tire son origine d’une ancienne recette estudiantine de Louvain-La-Neuve (et oui, encore eux !). Il y a 20 ans, dans les cercles étudiants de LLN on mélangeait à parts égales de la Bush Ambrée à de la bière lambic à la pêche (comme la Pêcheresse de Lindemans par exemple). En 2007, la brasserie Dubuisson joue le jeu et sort un verre de 50cl destiné à recevoir ce cocktail aussi explosif qu’improbable et qui permet de le réaliser et de le déguster facilement. Deux ans plus tard, elle lance les premiers brassins de pêche Mel Bush. Bière de haute fermentation, elle est produite à partir des mêmes ingrédients que la Bush ambrée, à savoir : du malt caramel, un soupçon de houblon, du sucre, de l’eau (puisée dans le sous-sol de la brasserie), des extraits naturels de pêche et de la levure exclusive dont la composition est gardée secrète depuis 65 ans ! Ses arômes s’harmonisent avec l’amertume originale de la Bush Ambrée et donnent une bière pleine en bouche mais équilibrée. Ses 8,5% de volume d’alcool raviront les amateurs de bières fruitées de caractère.

Brasserie Bosteels :Cette luxueuse brasserie est située à 30 kilomètres au Nord de Bruxelles, en pays Flamand, dans le village de Buggenhout. Créée en 1791 par Evarist BOSTEELS, sept générations se sont succédées aux commandes de l’entreprise. Jozef BOSTEELS, le fils d’Evarist, a eu trois fils : Frans, Martin et Lodewijk. Frans et Martin apprirent le métier de brasseur et Frans cumula même ce métier avec celui de bourgmestre de Buggenhout pendant 13 ans. Léon, le fils de Martin, reprit le flambeau jusqu’à ce que ce soit au tour d’Antoine, son fils, de reprendre les rennes de l’entreprise en 1938. C’est lui qui forgea la renommée de cette brasserie familiale au cours de ses 50 années de gestion en exportant la Pils Bosteels hors de sa région à Gand, Anvers ou Bruxelles. Aujourd’hui dirigée par Ivo (6ème génération) et son fils Antoine, cette brasserie peut se vanter de produire 3 des meilleures bières du monde : La Kwak, la Triple Karmeliet et la DeuS (une bière-champagne).

- Kwak :A l’époque où Napoléon gouvernait la France, M. Pauwel KWAK était brasseur et tenait une auberge dans la région de Ter-monde en Belgique se nommant ‘‘De Hoorn’’ (le cor). Les diligences avaient l’habitude d’y faire une halte mais les cochers, eux, ne pouvaient se permettre d’aller se désaltérer en compagnie de leurs voyageurs et de laisser les voitures sans surveillance. Alors, l’aubergiste inventif eut l’idée de faire souffler un verre avec cette forme si particulière et qui lui permettait d’être accroché à une griffe sur la diligence. Ainsi, les cochers avaient toujours leur bière Kwak à portée de main. De couleur ambrée claire et profonde la bière Kwak possède un col de mousse consistant de couleur crème qui lui permet de conserver toutes ses saveurs. Elle dégage l’odeur d’un arôme délicatement fruité et malté au caractère légèrement épicé. Lorsqu’on la goûte, on distingue tout d’abord une amorce douce, tirant vers des touches de nougat ou de réglisse, mais terminant sur une fin de bouche rappelant la saveur de la banane caramélisée (pour ceux ayant déjà eu la chance de goûter). Elle reste, malgré ses touches fruitées, une bière d’amertume importante titrant à 8,4% volume d’alcool.

La Bohème n°52 - Octobre 201221

DÉGUSTATION

Explication du logoBelgian Family Brewers

Les porteurs de Belgian Family Brewers font partie de brasseries belges brassant de la bière en Belgique depuis au moins 50 ans d’affilée. Ensemble, ils représentent 15 % des bras-seurs belges, avec au total plus de 1500 années d’expérience dans le brassage traditionnel de la bière. Actuellement, 17 brasseries sont affiliées comme par exemple Bosteels, Dubuisson, Dupont, Duvel Moortgat, etc. Ce qui explique que vous retrouverez ce logo sur les 4 bières décrites ci-avant. Cette appellation a pour objectif de promouvoir les brasseries familiales historiques et indépendantes qui apportent une véritable plus-value à l’identité et à l’authenticité des mé-thodes brassicoles belges.

Avec ce label, l’association des BFB veut donner des garanties au consommateur (qu’il soit Belge ou étranger) quant à l’origine et à la production traditionnelle. Avec plus de 500 bières et 18 310 726 hectolitres produits chaque année, la Belgique peut sans conteste être appelée le pays de la bière. En résumé, le consommateur qui verra une bière munie du logo BFB saura que cette bière :

• est une véritable bière belge brassée en Belgique • provient d’une brasserie familiale indépendante qui

brasse depuis 50 ans au moins, donc une brasserie traditionnelle

• est une bière unique, sans aucune copie sous un autre nom ni sous une autre étiquette.

REMERCIEMENTSTous ces articles sont bien évidemment sponsorisés par votre BdF qui vous aime tous...

même toi, lecteur de la Bohème !

Un peu de culture

22La Bohème n°52 - Octobre 2012

Le Congrès Industriel, c’est dans une dizaine de jours !! C’en est fini de l’Intégration et de ces superbes activités diverses et variées [Petite larme pour ceux qui n’auraient pas pu y participer, en particulier les ST40/50 expatriés]. Il faut maintenant s’atteler à vos UVs diverses et variées qui vous réservent également bien des surprises.

Tout ça pour dire qu’il est temps de reprendre les choses sérieuses, et de découvrir une autre grande activité de l’AE : le Congrès Industriel du 10 et 11 octobre.

Les affiches (et oui «les» pas «l’») ne t’ont pas encore arraché un sourire sur l’un des trois sites ? Tu n’as pas encore eu le temps de te précipiter sur Facebook pour aimer la page dédiée ? Il est temps de changer ça et te donner toutes les informations importantes à savoir !

Tout d’abord, on fait dans le général, le Congrès, c’est quoi ? Ce sont des opportunités de rencontres élèves/professionnels, des occasions de trouver des stages, des conférences animées par des spécialistes aussi intrigants que passionnants et des tables rondes sur des thèmes précis et captivants.

L’ingénieur... là où on ne l’attend pas !

CONGRÈS Présentation

23La Bohème n°52 - Octobre 2012

Les ConférencesPas de nouveauté cette année, elles se tiendront durant les deux jours de l’événement. Cette année, elles s’articuleront sur le thème des secteurs d’activités inédits pour un(e) ingénieur(e).Regardez de plus près les conférences que l’on vous a prévues :

Mais le congrès vous propose aussi deux grosses attractions : - Une table ronde sur la création d’entreprise - Une visite en ultra VIP de la centrale nucléaire de Fessenheim (une semaine avant le Congrès), sur concours.

Pourquoi le Congrès, c’est important pour tous ?

- Tu peux trouver un stage - Tu enrichis ta culture professionnelle- Tu peux passer des entretiens - Tu peux participer à des tables rondes- Tu peux en apprendre sur des domaines pointus[ … ]

On fait de la propagande, certes, mais ne pas venir c’est un manque de vo-lonté !

Le Forum Cette année, petite nouveauté, le forum se tiendra seulement le jeudi 11 octobre, mais il y aura (beaucoup) plus d’entreprises représentées que les autres années (plus d’une cinquantaine contrairement à une trentaine pour les autres années !) Concrètement, c’est LE moment des rencontres entre étudiants et entreprises, pour trouver un stage, passer des simulations d’entretiens, agrandir tes contacts professionnels …

=> Un petit tour général en costard ne fait vraiment pas de mal !

Et il y ’en aura pour tous les goûts, avec des nouvelles entreprises toutes fraîches et neuves cette année, mais aussi les plus grands groupes un peu plus habitués au Congrès : venez les découvrir ! Vous voulez en savoir plus sur les entreprises présentes au forum? Découvres-les tous les jours sur la page Facebook du Congrès (http://facebook.com/UTBMCongresIndustriel)

Mais le congrès, c’est aussi :

- Un jeu concoursDécouvre tous les secrets du Congrès et les multiples facettes des entreprises présentes pour tenter de décrocher un des lots proposés par l’équipe. Le jeu concours ne sera organisé que le jour du Forum (le 11), soyez présents !

- Un objet customiséVenez simplement découvrir l’objet du Congrès de cette année, classique, mais toujours aussi utile, et super bien customisé!

Le congrès, c’est ton événement, alors aide nous à l’organiser !

Tu peux aussi participer activement à la préparation d’un tel événe-ment en donnant un petit coup de main à l’équipe congrès pour : - Accueillir les entreprises,- Accueillir le public,- S’occuper de l’espace détente,- Gérer les conférences (flux et animation),- S’occuper de la restauration (installation/désinstallation/ service …),- Gérer la simulation des entretiens. Tu es intéressé pour prendre une permanence ou tu veux plus d’informations ? N’hésite pas à prendre contact avec les membres de l’équipe du Congrès industriel, car il n’est jamais trop tard !

Pour résumer le congrès : c’est ton événement organisé par des étudiants de l’UTBM pour te permettre de trouver ton futur stage/emploi alors FONCE au Congrès Industriel car il n’attend que toi !

Présentation CONGRÈS

Contacts : [email protected] http://ae.utbm.fr/congres http://facebook.com/UTBMCongresIndustriel

)

24La Bohème n°52 - Octobre 2012

CONGRÈS Les acteurs principaux

Orianeresponsable du Congrès Industriel

Je suis Oriane, la res-ponsable du Congrès Industriel pour cette année. Mon poste de respon-sable consiste, en fait, à beaucoup de choses. Tout d’abord j’ai dû constituer une équipe (cette année nous ne sommes que sept, et avons encore besoin de monde ! - petit message caché de recrutement ;) -). Après, il faut répartir les tâches = déléguer ! Comme ça, tout le monde travaille un peu, et ça avance plus vite. J’ai également dû contacter des potentiels partenaires pour demander des subventions. Le reste, c’est un peu le travail de tout le monde : répondre aux entreprises, envoyer les factures,

trouver des idées de conférences… Et surtout vérifier si tout le monde fait son travail ! Alors maintenant, pourquoi ai-je voulu prendre ce poste ? C’est tout simple : j’ai déjà occupé plusieurs « petits postes » dans des associations ou grandes activités (responsable sécu-rité et logistique à l’Association des Etudiants de l’UTBM, secrétaire de ma promotion (la promo 10), respon-sable de soirées à de grandes acti-vités telles que l’intégration ou la se-maine de mars, etc). Etant donné que ce semestre est mon dernier à l’UTBM, j’ai voulu marquer le coup avec un « gros poste » et le Congrès, c’est super important ! Encore un petit truc et je

vous laisse tranquille ! Occuper ce poste et organiser un tel événement va me permettre d’être mieux organisée, de gagner de la confiance en moi, et d’apprendre à gérer une équipe. De plus, cela permet de récolter de nombreux contacts qui pourront servir pour la suite, et sans mentir, cela me permettra de me valoriser auprès d’un futur recruteur : « organisation d’un forum d’entreprises, une cinquantaine d’en-treprises présentes et gestion d’un budget de plus de 40 000€ » ça fait une belle ligne sur un CV !

En gros, c’est une expérience très valorisante et intéressante que je conseille à tout le monde ! Et entre nous, ça ne prend pas tant de temps que cela en plus des cours.

25La Bohème n°52 - Octobre 2012

La Communication au Congrès, qu’est-ce que c’est ? Le ou la responsable communication (on peut être plusieurs bien évidem-ment, c’est même conseillé) occupe un des postes centraux de l’événe-ment. Pour résumer, c’est celle ou celui qui s’occupera de la promotion de l’évé-nement pendant au moins 6 mois en avance par rapport à la date clé,

au travers de différents canaux de communication (Affiches, Internet …)Sa tâche/mission est beaucoup plus importante avant le Congrès que pendant, il est plus là en support et pour alimenter les réseaux sociaux pendant les deux jours.

Concrètement, qu’y a t-il à faire ? On peut bien sûr se faire aider, mais voici une « to do list » pour la/le res-ponsable Com’, sous forme d’ordre chronologique : - Préparer les affiches des réunions de rentrée- Mettre à jour le logo, voire chercher des idées pour le changer- Mettre à jour les réseaux sociaux (Facebook, Viadeo et Linkedin) ainsi que le site du Congrès (les visuels surtout)- Faire une plaquette de présentation du Congrès à envoyer aux entreprises (le contenu est à définir suivant les années) - Faire la ou les affiches- Faire le catalogue, en se basant sur une maquette déjà fournie (ne pas oublier le questionnaire/page type associé)- S’occuper de l’objet du Congrès

En sachant que pour les deux derniers points, il faut que les affiches soient prêtes à la rentrée et que le catalogue soit terminé (cela dépend du temps de réponse des entreprises malheureusement) avant la mi-Septembre, pour avoir des délais d’impression raisonnables.

Quels logiciels pour réaliser les supports ? Les deux logiciels qu’il est très forte-ment conseillé d’utiliser (non, c’est obligatoire pour un seul à vrai dire) : - Photoshop ou Illustrator, pour la retouche du logo ou éventuels mon-tages à faire pour les supports. On peut évidemment prendre les équi-valents libres (respectivement Gimp et Inkscape).- Indesign, qui facilite la vie pour les affiches et le catalogue (ou son équi-valent libre Publisher, ndlr.).

Mais ne vous inquiétez pas, il y ’a tou-jours un moyen détourné de les avoir ! (on n’a pas dit que c’était légal, ndlr.)Pourquoi ce poste ? - Parce que je l’avais déjà l’année dernière ! (Enfin, en dernière minute.)- Parce que c’est un gros poste très

sympa, on travaille avec la com’ de l’AE et de l’UTBM- Savoir utiliser des logiciels tels que de Photoshop et Indesign est super intéressant vu les possibilités qu’ils ont !- Parce que c’est super motivant/gratifiant de voir ses affiches ou ses supports de com’ entre les mains des personnes et que ça en jette, quoi !

Et bien entendu, tout ça fait partie des expériences à en tirer, et pour cette année, je veux juste que ça en jette un peu mieux que l’année der-nière !

Le mot de la fin

Si vous aimez le côté artistique de la réalisation de supports (ou simple-ment exprimer ce côté-là caché en vous), et embêter les gens avec des actualités des réseaux sociaux, ce poste et fait pour vous !N’hésitez pas en m’en parler si vous avez des questions !

Ps : J’aime tellement le Congrès qu’à la prochaine édition, je serais res-ponsable, avis aux amateurs de me rejoindre !

Je suis le vice-respon-sable mais également le responsable conférencier pour la 28ème édition du Congrès Industriel.

Le Congrès Industriel est une grande activité très importante au sein de l’UTBM, c’est le grand rendez-vous de l’année entre les étudiants et les industriels. Il est donc important de ne pas laisser cette activité disparaître. Etre vice-respon-sable me permet d’être en contact direct avec les industriels, nos futurs employeurs, mais également d’avoir de nombreuses responsabilités.

Au vu de mon poste au sein de l’équipe, je me suis occupé

pour une grande partie d’aider Oriane Garde (Enia) dans l’organi-sation du Congrès. Je me suis éga-lement chargé de la recherche de conférenciers et d’entreprises pouvant nous accueillir pour visiter leurs chaînes de production.

Cette expérience m’a per-mis d’avoir des responsabilités au sein d’une grande activité proposée par l’Association des Etudiants en parte-nariat avec l’UTBM, mais c’était éga-lement, pour moi, une première équipe à gérer pour mener à bien ce projet. Organiser la recherche de conféren-ciers m’a également permis de me fa-miliariser avec le monde professionnel

Les acteurs principaux

Johannaresponsable communication du Congrès Industriel

CONGRÈSAymeric

vice-responsable du Congrès Industriel

L’ingénieur... là où on ne l’attend pas !

26La Bohème n°52 - Octobre 2012

Pour me présenter un peu, je m'appelle Manon (Ga !!), j'ai 23 ans, j'appartiens au département EDIM mais je fais aussi partie de l'équipe Congrès Industriel 2012 en tant que secrétaire. Ce poste consiste sur-tout à rédiger des comptes rendus de réunions hebdomadaire, ou en-core celles du Conseil Scientifiques concernant l'avancement de la pré-paration du Congrès Industriel. Je donne également un petit coup de main à la Responsable du Congrès (Oriane Garde) ou encore au Vice responsable (Aymeric Henry) pour la rédaction de certains documents. Honnêtement ce n'est pas un poste qui me demande beaucoup de res-

ponsabilité (hormis faire attention aux «fotedaurtaugraff» !). Pourquoi j'ai choisi ce poste? En fait, le semestre dernier j'ai enfin décidé à sortir de ma tanière et m'initier dans la vie étudiante, j'oc-cupe déjà un poste «pas très sérieux» dans le bureau de ma promo (la promo 10), du coup je voulais avoir un poste un peu plus responsable qui me permettrait de découvrir un autre aspect de la vie étudiante. Du coup le congrès, c'était presque une évi-dence. C'est aussi une très bonne occasion de faire des rencontres professionnelles, d'apprendre com-ment on organise un tel événement, et j'oublie encore plein d'aspects !

Au niveau de mes actions dans cette équipe, cela consiste à

assister aux réunions hebdomadaires, participer aux débats concernant l'or-ganisation, proposer des idées tou-jours liées à l'organisation, contacter des conférenciers, ... Sinon, certains de mes collègues du congrès pourront vous dire que j'aime mettre une bonne ambiance pendant les réunions, avec un certain lot de blagues intelligentes.

Mon poste n'a pas for-cément de grosses responsabilités, c'est surtout tout retranscrire afin de garder une trace écrite qui permettra aux prochaines équipes du congrès industriel de s'appuyer sur notre travail et qui - pourquoi pas - leur permettra de faire encore un meilleur congrès que ce que nous vous préparons !

Faire partie de cette

équipe congrès est riche d'expé-riences en tout point, cela m’a permis d'apprendre à travailler en équipe sur un long projet, dans un domaine que je ne connais pas forcément très bien. J'ai aussi eu l'opportunité d'échanger avec des industriels. Pour moi c'est plus qu'une chance de pouvoir participer à l'organisation de cet événement, avec une équipe bien sympatoche :).

Manon secrétaire du Congrès Industriel

Après avoir participé à l’organisation d’une SDM et d’une intég, je me suis laissé tenter par la tréso-rerie du congrès. Dans l’équipe c’est moi qui gère les sous-sous. Mon rôle est simple : je dois tenir les comptes à jour, faire les chèques et dire à l’équipe que niveau budget c’est la merde, pour ne pas qu’ils dépensent de trop ;) N’ayant jamais été au poste de trésorier dans l’associatif, j’ai choisi ce poste pour apprendre à faire un budget prévisionnel et savoir comment gérer un budget. Ce n’est pas un travail très difficile mais il demande un peu d’organisation. Organiser le congrès permet de voir une autre face de l’associatif à l’UTBM. En effet, bien qu’il soit orga-nisé par des étudiants, nous travaillons en collaboration avec l’administration de l’UTBM et nous devons prendre contact avec de grandes entreprises. Ceci nous plonge en quelque sorte dans le monde du travail, et permet de nous familiariser avec le relationnel à entretenir avec les dirigeants d’entreprises.

Geoffreytrésorier du Congrès Industriel

CONGRÈS Les acteurs principaux

Je suis le responsable du forum.Mon rôle est de gérer l'im-plantation des entreprises au sein de l'UTBM. Pour cela je délimite la taille des stands et vérifie que toutes les entreprises aient une place.

Cette fonction me permet de développer mon relationnel avec les entreprises ainsi que d'intégrer la vie associative de l'UTBM et d'avoir des responsabi-lité au sein d'un groupe soudé.

Charly responsable forum

Guillaumeresponsable logistique

J’ai fait mes tout premiers pas dans l’associatif en Avril dernier. J’intégrais l’équipe Congrès au poste de responsable logistique.Gérer l’approvisionnement du matériel nécessaire à la manifestation, être en contact de professionnels, contribuer au choix du standiste et du trai-teur, faire jouer la concurrence : des terrains de jeu qui m’intéressent ! C’est pourquoi je me suis tout naturellement intéressé à ce poste. De plus intégrer l’équipe Congrès, c’est une occasion de se rapprocher de ces probables futurs employeurs. Comme à chaque Congrès, le choix du standiste s’impose. Telle fut ma principale tâche. Faire un mini appel d’offre, contacter un maximum de standistes pour avoir une large palette de choix, comparer les services, faire jouer la concurrence, gratter et négocier sur tous les fronts ! J’ai pris beaucoup de plaisir dans ce rôle. Un goût de négociation qui doit être de famille. J’ai encore appris beaucoup dans ce domaine que j’espère améliorer. Ce poste m’a permis d’être en contact avec le corps professionnel. Avoir un œil sur les cours et l’autre sur diverses associa-tions et particulièrement sur le Congrès, c’est quelque chose que j’ai trouvé très plaisant et enrichissant !

27La Bohème n°52 - Octobre 2012

REPORTAGES

ue ceux et celles qui n'ont jamais fantasmé sur le charme d'un beau/belle italien(ne) me jettent la première bière pierre. J'ai eu, cet été, la chance d'aller redécouvrir le charme de l'Italie profonde, la région des Abruzzes. L'Italie du linge étendu entre les maisons dans des ruelles aussi étroites que tes yeux le lendemain de l'intég'. L'Italie des glaces tellement belles que ca fait mal au coeur de les manger. L'Italien ou la langue qui chante et qui gueule à la fois. L'Italie des enfants qui font du vélo in piazza (en patois italien : "Sur la place du village" (oui, j'avoue. Mea culpa. Je me la pète à mort, je parle italien) jusqu'à minuit. L'Italie des salles de jeux vidéos impro-

bables dans chaque mini bled de montagne.

L'Italie est un pays vraiment magnifique. La vie y est tranquille et le climat doux. Les pizze (pizza au pluriel, ndlr.) se dégustent avec le café très serré/très noir au petit déjeuner, ou alors se commandent au mètre dans l'optique de s'en mettre plein la panse le soir venu.

Chaque après midi, le temps s'étire tranquillement, on joue aux cartes dans la cantina (sorte de cave aména-gée pour ne pas crever de chaud l'été), on s'engueule et s'insulte en italien, tout le monde triche - ça fait partie du jeu - en mangeant des tomates cerises offertes par la vieille voisine qui arbore une barbe dont mon propre père ne pourrait qu'être fier.

Rappelant que l'UTBM propose des partenariats avec de nombreuses universités italiennes, je vous invite à aller découvrir le pays des paste, de la mortadella, de la pizza, et bien sûr de notre ami des soirées, celui dont la réputation n'est ni à faire ni à refaire, celui dont la traîtrise nous ravit chaque fois un peu plus : le Limoncello (l'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération. Pour ta santé, mange au mois 14 fruits, deux noisettes et machouille deux feuilles de lauriers et demi par jour).

Q

On aime, dans l’Italie profonde :

- Le parc national de la Majella qui accueille encore quelques

meutes de loups et des familles d’ours, dont les espèces sont pro-

tégées.

- La ville de Sulmona dont la spécialité - des fleurs magnifiques

faites avec des dragées - ravira ta grand mère et ton arrière

grand tante.

- Visiter Pacentro, le petit village des Abruzzes dont Madonna

est originaire.

- Visiter les églises uniquement pour découvrir la madonna de la

région - en Italie, chaque bled a sa propre madonna qui le pro-

tège. Exemples : «La madonna qui court sur la place» de Sulmona,

«La Madonna du bon conseil» de Venere, «La Madonna des

serpents» de Cocullo.

Les Abruzzes par Avé

L’Italie profonde

28La Bohème n°52 - Octobre 2012

REPORTAGES

Certaines personnes sont stupides.Pourquoi commencer sur une note aussi inutilement haineuse ? Pour vous parler de Community

Et pourquoi vous présenter les prota-gonistes quand l’affiche le fait pour moi ?Community est une sitcom créée en 2009 par Dan Harmon et diffusée sur la chaîne américaine NBC. L’his-toire se focalise sur le quotidien d’un groupe d’étude d’un « Community College » (Fac chez nous) composé de personnes toutes différentes les unes des autres.« …C’est tout ? » vous dîtes vous peut-être, et oui c’est tout. Les comé-dies n’ont pas de synopsis très déve-loppés quand on y pense.La qualité de cette série repose plu-tôt sur les personnages. Chaque rôle a son potentiel humoristique élevé et ses répliques cultes, ce qui rend leurs interactions entre eux et avec les autres étudiants/professeurs/autres si mémorablement drôles. Bien que ce premier argument peut concerner la

plupart des bons sitcoms, Community foisonne également de références culturelles et de cette atmosphère intellectuelle qui par exemple fait de Troy et Abed, les 2 jeunes à la ving-taine d’années auxquels on pourrait s’identifier, de véritables geeks en matière de pop-culture médiatique des 90’s à nos jours.

« Mais, monsieur qui écrit cet article, pourquoi cette démonstration de mé-pris à la première ligne? » et bien, cher interlocuteur imaginaire, parlons tout d’abord de la popularité de la série.Voyez vous, bien que je sois plutôt fan, ce n’est pas le cas pour tout le monde, et je ne parle pas que de mon entourage. Trop peu de per-sonnes connaissent Community ou commencent à la regarder, ce qui la rend trop peu populaire. Plus d’une fois la comédie a failli se faire annu-ler suite à un manque d’audience et la saison 3 a carrément été mise en pause en plein milieu en attendant la

décision de NBC. La seule raison pour laquelle la série est toujours d’actua-lité est grâce à la fan base, très pas-sionnée et investie, bien qu’elle ne soit pas aussi grande qu’elle devrait être (Si vous connaissez quelqu’un qui regarde, je suis sur qu’il vous dira qu’il adore - enfin c’est le cas avec ceux que je connais). Et NBC en prend compte. C’est pourquoi, pour remer-

cier ses fans, Community est de retour en octobre pour une 4eme saison !Et c’est pour ca qu’ils ont viré Dan Harmon, le créateur et scénariste ! Attends, QUOI ?!?

Ma réaction à la découverte de la nouvelle.

Oui oui, certaines personnes de NBC se sont dit « Hé, et si on prenait Com-munity, et qu’on lui retirait tout ce qui fait que Community est Community ? BONNE IDEE NON ??? » NON. C’est limite pire que l’annulation. Belle façon de faire souffrir ton audience, NBC.Evidemment, Dan Harmon n’est pas le seul à bosser sur la série, mais l’idée principale, l’atmosphère particulière que j’ai évoquée avant, et la men-talité des personnages viennent de lui. Il est l’âme même de Community. Et si les nouveaux scénaristes n’ont pas saisi la mécanique derrière les per-sonnages et l’univers en général, le résultat peut faire mal aux yeux et aux cœurs des fans…Enfin peut être que je broie du noir et que les nouveaux scénaristes seront assez bons pour continuer la série sans la ruiner. Hé, peut-être même qu’ils vont l’améliorer si ca se trouve ! Mais une chose est sûre, c’est une décision bien trop idiote, et Community ne sera plus pareille sans son papa…En attendant son retour prévu pour le 19 octobre prochain, vous pouvez regarder les 3 premières saisons. Le pilote met en place l’histoire, et n’est pas forcément drôle, mais le fun arrive après. Si vous vous mettez à regarder, et que vous aimez, n’hésitez pas à en parler autour de vous. Qui sait, peut être ca montrera à certaines per-sonnes de chez NBC qu’ils n’y a pas que les chiffres qui comptent, et que la passion des fans est le plus impor-tant pour une série !…Nan je déconne, ils en ont rien à ******de vous.

Opposés à ce genre de geek, un peu trop cliché pour être authentique

Les séries télévisées

Communitypar Archi

29La Bohème n°52 - Octobre 2012

REPORTAGES

C'était sans doute l'événement ciné-matographique de l'été. La dernière pièce du puzzle, terminant ainsi une saga entreprise il y a maintenant 7 ans. Boucler la boucle. Elever la légende au Panthéon du cinéma. Après l'épisode renaissance Batman Begins, suivi du magistral et fabuleux The Dark Knight, autant dire que The Dark Knight Rises suscitait les attentes du public, plus affamé que rassasié du précédent volet, et qui espérait assister à une conclusion épique. Mais la barre n'était-elle pas placée trop haute ?

The Bruce Wayne Fall

8 ans. C'est huit longues années après la mort d'Harvey Dent que l'histoire de TDKR* débute. Batman n'est plus, ou du moins ne se montre plus. Ayant choisi de s'approprier les crimes com-mis huit ans plus tôt par Dent "Double Face", et ainsi sauver son image de "chevalier blanc" de Gotham, la Po-lice le traque par conséquent comme un paria. Mais malgré cela, la crimi-

nalité est en berne du fait de la mise en place des procédures judiciaires voulues par Dent. Batman n'est pas réapparu depuis, tout comme Bruce Wayne qui vit reclus dans son manoir. A deux doigts de la ruine physique et financière, on voit donc un héros au bout du rouleau, rongé par le doute, se remettant sans cesse en question, et qui ne semble plus de taille face à la nouvelle menace qui se profile... Et quelle menace ! Véritable brute et au visage à demi masqué, le grand méchant de cet opus est Bane. Bien que ses raisons soient obscures, il n'a qu'une idée en tête : anéantir Gotham City, symbole d'un monde en

déclin, et ce d'une manière plutôt radicale...

Le Joker nous manque

Et c'est là qu'on arrive à une malheureuse constatation : malgré sa carrure imposante et sa force, le personnage de Tom Hardy (et sa pres-tation certes excellente) n'arrive pas à nous faire oublier celle du regretté Heath Ledger, le Joker de TDK. Mais pouvons-nous

seulement faire une comparaison honnête entre Bane et le Joker, deux personnages au style sensiblement différent ? Pas sûr. Néanmoins, Bane reste un ennemi redoutable : puissant et déterminé, il n'hésite pas à prendre toute la ville en otage. Batman/Bruce Wayne devra, bien plus qu'aupara-vant, se surpasser afin de s'en défaire. Mais la bonne surprise de ce dernier

volet vient sans doute de Selina Kyle ("Catwoman"), jouée par la ravissante Anne Hathaway, qui apporte un plus au personnage dans un tout autre style que ce qu'on avait déjà pu voir dans ses adaptations antérieures (télé et ciné).

Juste un bon film ?

On ne va pas y aller par quatre chemin : TDKR est en dessous de TDK. Pour autant cela en fait-il un mauvais film ? Bien sûr que non ! Car même si il souffre logiquement de la comparaison, TDKR reste un récit palpitant, avec des scènes d'actions et des ef-fets spéciaux impressionnant, ainsi que quelques rebon-dissements inattendus. Soit un spectacle cinématogra-phique comme on en voit trop peu de nos jours au cinéma. Avec un casting fort : Bale, Hardy, Oldman, Caine, Freeman, ainsi que les petits nouveaux comme Joseph Gordon-Levitt, Anne Hathaway et Marion Cotillard**. On regrettera peut-être le rythme un peu lent de la première partie du film, l'absence d'un vrai com-bat final entre Batman et Bane***, et les facilités scénaristiques choisies (ah les méchants physiciens russes...). Le réalisateur Christopher Nolan (Le Prestige, Inception) a fortement ancré son récit dans des thèmes typique-ment d'actualité : crise économique, pauvreté, révoltes contre les riches... Bien qu'un peu clichés, cela rend crédible le propos et l'univers du film,

ce que Nolan cherche à faire depuis le début. Avec ce troisième volet (par ailleurs très lié au premier), on constate que c'est la fin de cette ère Batman/Nolan, et on se demande ce que pourraient être les futures adap-tations, qui devront opter pour un style différent pour ne pas souffrir de la comparaison elles aussi !

Alors bon film ? Oui. Epique ? Oui. Le meilleur de la saga ? Non. Et la fin ? ... A vous de voir ! ;)

Le chevalier noir

The Dark Knight RisesBad/End times for Batman. Par 2Fleur

*oui TDKR c'est moins long à écrire que The Dark K... bref on s'est compris ! ^^** ou comment détruire son jeu d’acteur en 3 s...*** même si ils se "tatannent" déjà bien dans le film

Le film en 5 points :

The Dark Knight Rises• Réalisé par : Christopher Nolan• Avec : Christian Bale, Tom Hardy, Gary Oldman, Anne Hathaway...• Genre : Action, Thriller• Durée : 2h44• Note : 8.5/10

Film sorti le 25 Juillet 2012.

30La Bohème n°52 - Octobre 2012

REPORTAGES Les Eurockéennes ‘12h les eurock ! ca faisait un moment que je les attendais avec cette année sa prog plutôt alléchante mais bon comble du sort, il a fallu que je sois malade et

c’est pas évident pendant un festoche, je vous le jure….

Vendredi Bref, vendredi 10h, fin du dernier final, libération !!! On rentre chercher les affaires pour le camping, faire quelques courses et finalement on ne débarque pas avant 16h sur le parking du festoche. J’étais très réticent à l’idée de camper et en effet, il nous est arrivé par mal de problèmes (c’est le cas de le dire). Honnêtement, le site des eurock (camping, parking, lieu des concerts) est tellement mal fichu… c’est une horreur. On sort du parking faut marcher pendant 30 -40 pour aller planter sa tente et ensuite on marche 15 min à la navette pour aller aux concerts ou sinon on choisit la voie ferrée et ses 40 minutes de marche….Il y a déjà pas mal de monde quand on débarque sur le camping, on pose notre tente, on se boit une HK chaude et on se met tranquillement en route. Une fois arrivé, les problèmes continuent… un premier contrôle des billets, on se dit qu’on a gagné mais non….. grosse queue pendant 30 minutes voire plus, honnêtement ce festoche est tellement mal fichu, c’en est triste.On démarre donc la journée avec Dionysos. Que dire ? Si ce n’est que ca envoie du lourd. Mathias Malzieu assure telle une bête de scène. Le groupe nous offre un large éventail de sa discographie bien que le dernier album soit à l’honneur (bird'n'roll). Très très bon concert qui se conclut par un énorme slam du chanteur sur la foule.Pause repas tranquilou avant de filer voir The Mars Volta. On m’a toujours dit que ce groupe était vraiment énorme… mais punaise que c’est mauvais, c’est horrible… le chanteur est tellement has been, on reste a peine une chanson. On enchaine avec C2C : pas grand-chose à dire, ils assurent le show. Habituellement, c’est pas trop mon délire de voir des dj mixer mais là ca passe plutôt bien. On part avant la fin afin d’être bien placés pour le clou de la soirée : Shaka Ponk.Put*** de concert ! les mecs assurent vraiment entre la musique, les vidéos diffusées dans le fond et le jeu de scène. On a le droit à une apparition de Bertrand Cantat à la fin du concert pour chanter leur duo. Grosse claque. Retour au camping laborieux : obligé de passer par le chemin de fer et de marcher dans le noir à cause des navettes surchargées.

SamediLevé à 8h à cause de la chaleur, on occupe la journée comme on peut… Personnellement, j’ai tellement le bide en vrac que je suis inerte et le reste de la journée va aller de mal en pis.On arrive sur le festoche pendant la deuxième moitié de Cerebral Ballzy : pas de mélodie, un morveux qui hurle dans un micro… Je me demande encore pourquoi ce groupe a été programmé sur cette scène.Je reste comater dans la pelouse à côté de la scène dans l’herbe jusqu’à Dropkick Murphys. Concert énorme ! Le ciel devient de plus en plus noir au fur et à mesure du concert, ce qui rend assez cool. Et la patatatra…. Déluge, tout le monde s’abrite où il peut, c’est l’apocalypse pendant 10-15min. Il arrête de pleuvoir et ensuite on n'a aucune information de la part de l’orga… c’est vraiment abusé… pas mal de personnes sont parties, pensant que les concerts étaient annulés.Sur la plus petite scène, Murkage se ramène et envoie un gros hip hop electro. Grosse surprise des Eurocks, les 4 MC’s assurent le spectacle et envoient des gros sons.Suite à ca, je suis vraiment mort et je n’ai pas la foi d’attendre pour Wiz Khalifa, ce qui me dégoute un peu… Je rentre donc non pas au camping mais dormir dans la voiture avec cette pluie.

DimancheRepliage de la tente inondée sous la pluie, la plupart ont déserté le camping, c’est une hécatombe.On rentre à la maison histoire de se reposer avant d’affronter la pluie et la boue de l’aprem..On arrive à temps pour voir Lana Del Rey (dédicasse à Monsieur Fifou). J’avais envie de voir si elle chantait aussi faux qu’on le disait, apparemment elle s’est améliorée mais bon ça reste un bon concert de dépressif.On file voir ensuite Charlie Winston : bien sympatoche, le mec met bien l’ambiance et balance ses tubes.On passe à Chinese Man , trop musique de drogué à mon goût, on zappe donc et nous allons voir le grand Jack White. Bon petit rock sympatoche, le gars est vraiment bon et parle pas mal avec le public.Place ensuite à Orelsan qui nous livre un bon concert. Accompagné de musiciens, les nouvelles instrus passent carrément bien et le bonhomme assure niveau jeux de scène.On finit par Cypress Hill, bon concert quoiqu’un peu décu par la redondance des morceaux, on a un peu l’impression que c’est toujours la même chose.

Au final, malgré mon mal de bide, les concerts ont vraiment été bons. Cependant, l’organisation est vraiment à revoir, je sens que les gens vont monter sur leurs grands chevaux et me dire que si je ne suis pas content bah je dégage…. Trop d’attente à l’entrée, pour prendre les navettes, pour rentrer au parking, franchement avec un festival de cette envergure faut pas déconner ! A côté de ça, t’as les Solidays pour 50 balles et niveau organisation c’est au top….mais bon, vu que je suis maso je reviendrai sans doute l’année prochaine .

A

haka Ponk

C2C

Wiz Khalifa Dropkick Murphys

Murkage

Orelsan

Intro

Conclusion

Email: [email protected]él : 03 81 93 02 88Port : 06 80 72 71 18Fax : 03 81 96 15 98ZI route de BEAUCOURTBP N° 125490 DAMPIERRE LES BOIS

- Etudes CAO- Fabrication - Montage – Mise au point- Mécano-soudure- Tôlerie, Chaudronnerie- Découpe Laser