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PRODUCTION DU GROUPE 414-03 HIVER 2015-03-08 COLLÈGE DES COMPAGNONS

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TRAVAIL COLLECTIF SUR LE THÈME ÉCONOMIE ET DÉVELOPPEMENT RÉALISÉ PAR LES ÉLÈVES DU GROUPE 414-03 DU COLLÈGE DES COMPAGNONS

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PRODUCTION DU GROUPE 414-03 HIVER 2015-03-08

COLLÈGE DES COMPAGNONS

Vocabulaire économie et développement  

• capital Le capital est une somme d'investissement utilisé pour en tirer un profit, c'est-à-dire un stock de biens ou de richesses nécessaires à une production.

• consommation La consommation caractérise l'acte d'un agent économique (le consommateur) qui utilise (consommation finale) ou transforme (Consommation intermédiaire)des biens et services.

• crise économique Une crise économique est un ralentissement brutal de l'activité économique générale. Elle a pour conséquence une augmentation du chômage et des faillites, ce qui provoque des tensions sociales.

• cycle économique Fluctuation de l'activité économique, plus ou moins régulière et périodique, comprenant chaque fois une période de croissance et une période de dépression, les points de retournement correspondant à la crise et à la reprise.

• disparité La disparité est le manque de parité, d'égalité, d'harmonie entre des personnes ou des choses que l'on compare. La disparité qualifie ce qui n'est pas pareil, ce qui est différent, varié dissemblant, contrasté, disproportionné.

• distribution La distribution désigne l'action de répartir des choses ou des personnes selon différents critères, ou, par métonymie, le résultat de cette action.

• économie Ensemble des activités d'une collectivité humaine relatives à la production, à la distribution et à la consommation des richesses.

• indicateur économique En économie, un indicateur est une statistique construite afin de mesurer certaines dimensions de l’activité économique, ceci de façon aussi objective que possible.

• libre-échange Le libre-échange est un système économique qui prône la libre circulation des produits et services au sein d'une même zone géographique par la suppression des barrières douanières (droits et taxes) et de tout ce qui peut entraver le commerce.

• marché Le plus usuellement possible, en économie et dans les médias, le marché d'un bien est la quantité ou la valeur totale des produits ou des services d'une catégorie donnée vendue sur une période de temps donnée sur une zone géographique donnée, comme, par exemple : le marché français de l'automobile.

• production La production est une activité économique exploitant les ressources du travail et du capital (appelées facteurs de production) dans le but de réaliser des biens ou des services à partir de consommations intermédiaires (biens ou services achetés à d'autres entreprises puis transformés).

• protectionnisme Le protectionnisme désigne la politique et les pratiques d'un Etat qui intervient dans l'économie afin de défendre ses intérêts et ceux de ses entreprises face à la concurrence étrangère et de maintenir ou développer ses propres forces de production.

• récession En économie, une récession est une période de diminution passagère de l'activité économique.

L'économie chez les premiers occupants Les Autochtones pratiquent comme activités économiques la pêche, la chasse, l'agriculture et la cueillette. Ce sont principalement les Inuits et les Algonquiens qui pratiquent la pêche et la chasse tandis que les Iroquoïens vont plutôt faire de l'agriculture et de la cueillette. Les nations autochtones s'échangent des produits comme par exemple : les coquillages, le cuivre, l'argent, le fer et le maïs etc. Lorsque les Autochtones s'échangent des produits, on appel ça faire du troc. Les réseaux d'échanges des autochtones s'étendent partout dans le continent nord-américain grâce au troc. Ils utilisent principalement les voies d'eau pour faire le transport de leurs produits. Parfois, les cours d'eau sont impossibles d'accès, alors les autochtones vont utiliser les sentiers forestiers. Les échanges se font à principalement à Tadoussac, dans l'Outaouais, aux abords du Saint-Laurent et à Red Bay.

Les nomades sont patriarcaux, donc le père a la responsabilité de nourrir son clan en allant pêcher et chasser. Ceux-ci sont moins nombreux donc plus faciles à nourrir. Tandis que les sédentaires sont matriarcaux, alors la mère a la responsabilité de nourrir toute la famille grâce à l'agriculture et à la cueillette par exemple. Les Inuits et les Algonquiens sont nomades et vivent dans le nord du Canada. Ils suivent les troupeaux d'animaux puisque c'est leur principale source de nourriture. Les Algonquiens sont patriarcales tandis que

les Iroquoïens sont matriarcales. Les Iroquoïens ont tendance à habiter proche des cours d'eau pour faciliter leur agriculture.

SEMANCE  DE  MAÏS.COM  

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Les autochtones font des échanges non pas pour le profit et pour s'enrichir, mais plutôt pour leurs besoins. Leurs échanges permettent de créer des alliances entre les nations.                                                                                                                        primaire.recitus.qc.ca  

   

Les européens venaient dans le golfe du St-Laurent ou sur le bord de la Côte-Nord amérindienne pour pêcher. Ils venaient surtout pêcher parce qu’ils y avaient d’énormes banc de poissons. Ils pêchaient surtout de la morue. Ensuite, vers le début du XVIe, siècle il y avait surtout des pêcheurs Basques Normands et Bretons qui pêchaient sur le bord des côtes. Pour continuer, ceux-ci devaient faire sécher leurs poissons sur la rive ce qui les a amené à rencontrer des Amérindiens. Après les premiers contacts, ils commencèrent à échanger des produits que leur peuple avait besoin. Les Amérindiens obtiennent des perles de verre, des haches, des couteaux, des marteaux, des clous et des vêtements. En échange, les Amérindiens leurs donnaient de la fourrure. Les Amérindiens apprécient beaucoup leurs outils, car ils sont plus solides et plus performants que les leurs. Finalement, les Européens auront changé peu à peu le mode de vie des Amérindiens, car ils sont devenus très dépendants des produits des Européens. Par exemple, depuis que les Européens sont arrivés, les Micmacs se préoccupent plutôt des animaux à fourrure.

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Vidéo  :  

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L'économie sous le régime français  

Malgré le fait que le commerce des fourrures soit une des activités économiques les plus pratiquées en Nouvelle-France, l'agriculture est pratiquée par la majorité des habitants. Au départ, les colons pratiquaient l'agriculture comme une activité de subsistance. Elle n'était donc pas destinée à être exportée.

C'est au 18e siècle que l'agriculture devient plus productive. Les surplus agricoles sont surtout vendus dans les marchés locaux, dans les villes ou bien à la France. Par contre, les colons français subviennent à leurs besoins et aux besoins de leurs familles avant de vendre leurs surplus. Ce sont surtout les entreprises locales et familiales qui vendent les surplus agricoles.

Les colonies commencent à diversifier leur production et transforment plusieurs produits agricoles pour faire des toiles, des cordages pour les bateaux, de la bière ainsi que de la farine. L'agriculture a pour effet de transformer le territoire agricole pour qu'il soit organisé en seigneuries. Ainsi, tous les colons ont accès à l'eau du fleuve Saint-Laurent.

Le blé constituait la base de l'alimentation des premiers habitants. Pour eux, il était donc primordial de pouvoir moudre les grains cultivés. C'est en 1663 que l'on imposa aux seigneurs de construire et d'entretenir un moulin. Aussi, le brassage de la bière est très important en Nouvelle-France.

Les effets de l'agriculture peuvent se voir sur l'organisation du territoire. La superficie des terres augmentent au cours du régime français. La construction de moulins à vent et à eau font que la population va se mettre à

consommer les produits locaux. Aussi, les marchés publics dans les villes et les villages se développent et prennent de l'expansion sur le territoire de la vallée du Saint-Laurent.

 

L'artisanat est très présente également en Nouvelle-France. On la retrouve par exemple, sous forme de fabrication de perruques pour les personnes plus riches, de tonneaux ainsi que d'objets en métaux. On peut retrouver les commerces dans les villes ou bien

les quartiers d'artisans, par exemple dans les boutiques ou dans les ateliers. Pour qu'une ville fonctionne bien, il faut des commerces de charpenterie, de maçonnerie et de chapellerie. Les effets de l'activité artisanale sur l'organisation du territoire est principalement le grand développement des villes ainsi que la présence de

commerces, d'atelier et de boutiques.

 

Les mesures de Jean Talon

Jean Talon reçoit le poste d’intendant du Canada par le roi de France en 1663. Il tente de rendre l’économie de la Nouvelle-France plus polyvalente. Il fait importer des variétés de semence dans le but de découvrir lesquelles survivent mieux aux températures de la vallée du Saint-Laurent. Talon souhaite que la production agricole suffise à combler les besoins de la colonie ainsi qu’à en exporter vers la métropole française. Il prône la diversification des cultures, tel le chanvre qui sert à fabriquer des cordages.

La culture du lin est aussi importante pour la fabrication des voiles à bateaux. Jean encourage aussi l’élevage. Par exemple, la volaille et le bétail. Il accorde également une importance à la recherche de minerai tel que le fer, le cuivre et le charbon. Il encourage la culture du houblon dans le but de faire une bière locale. Il fondera une brasserie. Il implante aussi une diversification des activités artisanales. Il fondera une goudronnerie, une tannerie et un chantier naval. Les mesures de Michel Bégon et Gilles Hocquart

Au 18e siècle, l'intendant Michel Bégon continue le travail de Jean Talon. Il est en poste de 1712 à 1726. L’intendant Michel Bégon encourage principalement l’exploitation du bois, ainsi que la culture du chanvre. Plusieurs scieries sont mises en place lors de son intendance. Un autre intendant qui se nomme Gilles Hocquart, met en place plusieurs mesures pour diversifier l’économie de la Nouvelle-France. Il aménage les chantiers navals du roi. De 1732 à 1735, environ une quarantaine de navires sont

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construits en Nouvelle-France. L’industrie du bois, la culture du chanvre, du lin et du tabac continuent de se développer. Il fait également bâtir les forges du Saint-Maurice, près de Trois -Rivières. On y fabriquait, des canons, des poêles à bois et des ancres. Les obstacles à la diversification de l’économie en Nouvelle-France Malgré les efforts de plusieurs intendants, plusieurs facteurs empêchent la diversification de l’économie en Nouvelle-France.

D’abord, le commerce de la fourrure utilise une trop grande place dans l’économie de la Nouvelle-France. Deuxièmement, la main d’oeuvre est très rare et dispendieuse. Des ressources comme le minerai sont situées dans des endroits peu habités ou inhabités. L’exploration est donc difficile. Par la suite, le fleuve Saint-Laurent gèle près de 5 mois par année, ce qui

rend les

ports de Québec et de Montréal inutilisables pendant une longue partie de l’année. Au début du 18e siècle, la France revient à la politique mercantiliste plus stricte. Elle refuse les manufactures en Nouvelle-France, généralement celles où l’on fabrique des chapeaux de castor.

Facteur qui explique la faible diversification de l’économie en Nouvelle-France Le principal facteur qui explique la faible diversification de l’économie en Nouvelle-France est le mercantilisme. Le mercantilisme établit entre la France et sa colonie était mise en place pour favoriser la métropole. La France s’enrichissaient en utilisant les matières premières de leur

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colonie comptoir pour fabriquer divers produits. Le rôle de cette colonie comptoir était donc de fournir leur métropole de ce dont elle avait besoin. Le mercantilisme offrait une économie sûre pour la Nouvelle-France. Cependant, cela limitait leurs options de vente. Le seul client était la France. De plus, le mercantilisme empêchait la colonie de faire du commerce avec les treize colonies. Faute de main d’oeuvre, la colonie française ne peut pas suffire à fabriquer des produits manufacturiers. Finalement, Il y a un grand manque d’industries. -

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L’Économie sous le régime Britannique Les deux principales compagnies de la traite des fourrures pendant le régime britannique étaient la compagnie de la Baie d'Hudson et la compagnie du Nord-Ouest. Les deux compagnies se donnaient une concurrence équivalente à celle entre le McDonalds et le Burger King, s’installant souvent tout près l’un de l’autre. Les marchands ont dû se déplacer vers le nord-ouest, car les gens voyaient que les animaux commençaient à être plus rares. Donc, ils ont décidé de bouger pour conserver la faune et aller chasser à un autre emplacement qui c’est adonné à être le nord-ouest. Les marchands canadiens perdent leur place dans le commerce. Ce sont les Britanniques qui prennent le contrôle et remettent en place le commerce. Les Canadiens, eux, doivent retourner vivre sur leur terre et laisser la place aux Britanniques.

Beaucoup de marchands déménagent dans les territoires du nord-ouest, de même que la compagnie de la baie d’Hudson et la et la compagnie du nord-ouest. La concurrence entre les deux compagnies est très grande. C’est pourquoi il va falloir faire attention à la faune, car les deux compagnies n’arrêtent pas de récolter des fourrures pour tenter de se démarquer. Ce qui cause bien évidemment, une baisse des ressources. De plus,

les marchands établissent des postes de traite dans différents lieux de rencontre ou à des endroits avec de nombreux avantages géographiques. Il y a quelques territoires d'approvisionnement qui se démarquent. Il y a par exemple, la région de la Baie d’Hudson et la région des Grands-Lacs qui sont sans aucun doute les territoires d’approvisionnement les plus populaires. Il y en a plusieurs autres, mais ils se démarquent moins que ces deux principaux. Au 19e siècle, le commerce des fourrures est en déclin car les territoires de traite sont de plus en plus loin des villes et le coût d’exploitation des fourrures est de plus en plus élevé. Donc, c’est pourquoi nous avons vu un déclin considérable dans la traite des fourrures au 19ie siècle.

La Compagnie de la Baie d’Hudson a achetée la Compagnie du nord-ouest pour ne faire qu’une puisque chacune d’elle est sur le point de faire faillite. La demande des fourrures est très en baisse dans la colonie. Le commerce perd sa place de moteur économique dans la colonie.

Vers 1810, le bois devint le produit le plus exporté du Bas-Canada. Important pour l’économie avec le ¾ de la valeur du marché, le bois était donc devenu un des produits les plus exportés.

Provenant de l’Angleterre et des États-Unis, des riches immigrants investissent dans le développement des cantons dans les régions de colonisation. Certaines de ces installations amèneront la construction de moulin à scie et à farine. Au cours des années, les investisseurs deviennent «d’influent barons de bois ».

Pour s’occuper du bois, les Canadiens-français et les immigrants irlandais étaient ceux qu’on engageait le plus, car ils étaient abordables et peu spécialisés. Sur le chantier, on pouvait trouver des bucherons, des draveurs et des scieurs.

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Don  du  Dr.  Raymond  Boyer  ©  Musée  McCord    1

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Vidéo 1 Pour le marché et le commerce extérieur, les bois utilisés sont principalement le pin et le chêne équarris. Quatre principaux lieux sont associés au commerce du bois, soit le Port de Québec, l’Outaouais, le Saguenay et la Mauricie. Le bois va ensuite être expédié en grande majorité vers le Royaume-Uni. Vidéo 2 Trois facteurs importants contribuent au développement du bois dont le blocus de Napoléon. Le blocus a eu comme impact de bloquer et d’empêcher les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et les ports européens. Par conséquent, les Britanniques doivent se tourner vers ses colonies pour se procurer ses ressources. Les deux autres facteurs sont la construction de navires de guerre et la mise en place de tarifs préférentiels par la Grande-Bretagne.

Certains commerçants vont faciliter les opérations financières et l’accès aux capitaux en fondant des banques et en créant la monnaie en papier pour les banques. Faits intéressants : 1817 : Banque de Montréal 1817 : Banque de Québec 1835 : Banque du Peuple 1858 : Première monnaie canadienne Grâce au développement du commerce du bois, le Bas-Canada connait une augmentation du nombre d’ouvriers et d’artisans. Les principales régions de colonisation qui se développent de plus en plus sont la Mauricie, l’Outaouais, le Saguenay et la Gaspésie. Par la suite, les travailleurs migrent et adoptent un mode de vie basé sur l’agroforesterie. Le travail du bois procure un revenu d’appoint aux agriculteurs.

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Les productions agricoles au Bas-Canada au début du 19e siècle sont essentiellement le blé, les patates ainsi que l’avoine. Ces produits sont envoyés dans les marchés locaux, ainsi que dans les marchés britanniques afin d’être vendus et consommés par une partie de population locale. Cependant, il y a des problèmes liés à cette agriculture, ceux-ci sont principalement : le surpeuplement des seigneuries, l’épuisement des

sols suite à la surpopulation, ainsi que la compétition dans la production agricole. De plus, suite au fait que les terres agricole sont héritées par l’ainé d’une famille, les jeunes ont émigrés aux États-Unis car il y avait du travail dans les usines. Ce qui a provoqué une grande hémorragie. Vidéo Suite à ces difficultés liées aux problèmes d'agriculture, des solutions ont été retenues. Par exemple, s’installer dans de nouvelles régions de colonisation, engendrant un développement du commerce intérieur.

Afin de faciliter le commerce intérieur et extérieur tout en permettant au peuple de se déplacer avec plus de facilité et rapidité sur les grandes distances, des infrastructures ont été mises en place, comme le canal Welland. Sa construction débuta en 1824 pour se finir 5 ans plus tard en 1829. Le canal Welland, permet au bateau d’époque d’éviter la rivière Niagara. Par la suite, il y a aussi le canal Rideau, qui est le plus vieux système de canaux en Amérique du Nord. Le dernier canal, est le canal Chambly. Celui-ci a joué un rôle

très important dans le transport du bois vers les États-Unis. Finalement, il y a le chemin de fer. Le premier chemin de fer à avoir été ouvert au public par la compagnie « Champlain & St Lawrence Railroad » a énormément aidé au transport et au commerce.

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L’ÉCONOMIE SOUS LA PÉRIODE CONTEMPORAINE 1re et 2e phase industrielle Durant la première phase d’industrialisation, les ressources exploitées sont le bois, qui sert à créer entre autres des planches et des tonneaux; le cuir, qui sert à faire des chaussures; le lait, qui se trouve dans les fromageries et les beurreries; le tabac, qui sert à la production de cigares et cigarettes. La Côte-Nord exploite le fer et le titane tandis que l’Abitibi exploite le cuivre et le bois. Ces exploitations entrainent des changements sur l'organisation du territoire. Le développement des régions telles que l'Abitibi, la Gaspésie et la Côte-Nord, la construction de chemin de fer et l'aménagement de port en sont des exemples. Il y a eu des nouvelles machines qui remplacent le travail à la main comme la machine à filer, des machines à tisser, des machines à coudre et les moteurs électriques. Ces machines ont remplacé les hommes au fil des ans. La première apparue fut la machine à filer vers 1764. Puis, les machines à vapeur remplacèrent le bois par du charbon puisque le charbon était facile à extraire et très abondant. Alors, on ouvrit des mines de charbon un peu partout. Finalement, lors de la première phase d'industrialisation, il y a eu une division du travail. À la place qu'une seule personne fasse tout le travail, c'est maintenant des chaînes de travail. Durant l'industrialisation, plusieurs chemins maritimes ont été aménagés dont le canal Lachine. Celui-ci est un point crucial de l'industrialisation du Canada, car c'est de là que part l'un des premiers quartiers ouvriers. Autour de ce derniers, e développera une grande industrie du textile, un chantier naval et plein d'autres grandes industries. De nouveaux services se développeront dans les villes comme le tramway électrique, des réseaux d'égouts et d'aqueduc. Les villes se voient aussi dans l’obligation d’organiser la collecte des ordures. Les quartiers ouvriers se voient aussi offrir des parcs et des espaces verts. Dans les années 1870, les produits américains sont moins chers que les produits canadiens. Les entreprises américaines sont plus productives que celles du Canada. Les produits tels que le blé, le bois subissent des baisses importantes. Les banques n'ont plus assez d'argent pour financer la croissance économique du Canada. Pour remédier aux problèmes, le premier ministre John A. McDonald applique la Politique nationale. Ceci consiste entre autre à imposer des droits de douane sur les produits étrangers. Les produits américains deviennent alors plus chers que les produits canadiens ce qui encourage l'industrie canadienne1.

                                                                                                               1  http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?f=45&t=14205

Les conditions de travail dans les usines à la fin du 19e siècle étaient difficiles. Les ouvriers sont sous-payés, travaillent de longues heures, soit environ 60 à 70 par semaine. Les femmes et les enfants sont moins payés que les hommes. De plus les ouvriers n'ont pas de sécurité d'emploi, c'est-à-dire qu'ils peuvent perdre leur emploi si leur employeur le veut. Aussi ceux qui sont blessés ou malades perdent leur emploi. vidéo La seconde moitié du 19e siècle est caractérisée par l'urbanisation. Il y a de moins en moins de fermiers dans les campagnes. Ceux-ci quittent la campagne pour la ville où il y a plus de travail Ces ouvriers sont principalement logés près des usines, ce qui entraîne la construction de quartiers ouvriers densément peuplés. Puisqu'ils ont des salaires très bas, ils n'ont pas beaucoup d'économie, donc ils sont mal logés. Les quartiers dans lesquels ils vivent sont très sales et mal entretenus à cause de l'absence d'égout. Les maladies se répandent très facilement à cause de la surpopulation. Les conditions de vie y sont médiocres pour la plupart des habitants de la ville. Les logements sont occupés par plusieurs familles en même temps. De plus, ces petits espaces de logement n’ont que rarement accès à l’eau courante. Les quartiers bourgeois, quant à eux, sont installés à l'écart des usines. Durant la seconde phase de l’industrialisation (1900-1929), les gens habitaient et vivaient en grande majorité dans les villes. Les usines sont de plus en plus développées, les machines sont de plus en présentes et facilitent le travail des ouvriers. Il y a aussi le syndicat qui débute en 1921 qui consiste à revendiquer des conditions de travails plus appropriées aux ouvriers comme les heures de travail, un meilleur salaire et une meilleure règlementation du travail des enfants. Les usines ne sont pas salubres et les salaires sont minimes pour la charge de travail effectué par les travailleurs. Les travailleurs sont forcés d’accepter ces mauvaises conditions, car les propriétaires peuvent les renvoyer quand ils le veulent. Ces pour ces raisons que les syndicats optèrent pour différents moyens de revendiquer une amélioration des conditions de travailé Ainsi, Il y a eu durant plusieurs temps des manifestations d’ouvriers. Ils ne rentraient pas travailler et ils manifestaient dans les rues. Leurs principales revendications consistaient à donner plus de droits aux ouvriers tels que la diminution des heures de travail, une augmentation du salaire et un mode de vie meilleur pour les enfants travailleurs. Les ressources naturelles exploitées durant la deuxième phase de l’industrialisation sont les minéraux, le bois et l’eau. Le métal est l’une des ressources les plus exploitées.

L’église participa à la création du premier syndicat canadien, le CTCC (Confédération des travailleurs catholiques canadiens, aujourd’hui la CSN). Elle le fit pour appuyer la cause des ouvriers canadiens français, mais également afin d’éviter la propagation de syndicats américains. Toutefois, l’Église se dissociera plus tard du mouvement ouvrier, car cela va à l’encontre de l’idéologie conservatrice prônée par cette institution. Avant le jeudi noir, l’activité économique était à la hausse, tout le monde achetait et dépensait leur argent. Les usines ne fournissaient pas assez. Le jour où il y a eu le crash boursier en octobre 1929, de nombreuses entreprises ont perdu une grande partie de leur argent. Ce fut le jeudi noir.

L’économie de guerre

Il y a d’innombrables facteurs qui ont contribué au développement industriel durant la Seconde guerre mondial comme la demande de matériel militaire et le besoin alimentaire des populations européennes. Puisque nous étions en pleine guerre, nous devions donc produire plus d’armes et d’autres matériels qui peuvent servir aux soldats, ce qui avait fait en sorte d’augmenter le nombre de femmes travaillant en usine, d’autres ont même rejoint l’armé.

• La demande de matériel militaire

• Les besoins alimentaires de populations européennes

• Les femmes travaillent dans les usines.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les industries roulent à plein régime pour produire tous les éléments pour la guerre dont le Canada avait besoin pour aider les pays alliés. Tout ceci exigeait plus de main d’œuvre. Pendant cette période le taux de chômage avait remarquablement diminué pour devenir inférieur à 1% en 1942. La croissance industrielle agit sur l’ensemble du pays, surtout le Québec, l’Ontario et la Colombie Britannique qui déjà étaient développée avant la guerre. Ceci a permis au Canada de connaitre une période de prospérité économique. Après cette période de prospérité, la modernité amène une plus forte demande d'énergie et de matières premières. Le Québec développe alors son potentiel hydro-électrique. Un des secteurs qui s’est le plus développé était le textile. La technologie est un facteur important qui a grandement aidé la production d’objets de consommation à plus grande échelle. L’augmentation du secteur tertiaire est un facteur de l'amélioration des conditions de vie. D’ailleurs, il est important de parler du salaire moyen qui a triplé au Québec de 1939 à 1959. Cela amène l'arrivée d’un grand nombre de femmes sur le marché du travail. De plus, Le pourcentage de syndiqués passe du 26,3% à 29,6% sur une période de 14 ans.

Femmes au travail dans une usine de munitions

Après la Deuxième Guerre mondiale, la reconstruction de l'Europe marque la prospérité économique qui contribue à la forte production dans les usines canadiennes. Ceci contribua au développement de la production manufacturière, au développement d’industries pétrochimiques. Cette période donne naissance à la société des loisirs (consommation de spectacles, radio, télévision, sports…).

Sur le plan du marché du travail la prospérité contribua à l’amélioration des conditions des travailleurs. Ainsi, en 1941, un travailleur sur cinq est syndiqué comparativement à, un travailleur sur trois en 1956. Malgré que cette période corresponde au règne de Maurice Duplessis, ce dernier étant du côté des patrons, les gains syndicaux se poursuivirent. Pour ce dernier, les activités syndicales sont des activités communistes. Malgré de nombreux affrontements entre le gouvernement Duplessis et les syndicats, les travailleurs continuaient à revendiquer de meilleurs salaires et des conditions de travail plus sécuritaires puisque l’État avait le moyen de le faire.

Les luttes ouvrières

La fin de la seconde guerre mondiale contribua au développement industriel du Canada. Ainsi, le Canada a fourni de l’aide pour la reconstruction de l’Europe. Après la Deuxième Guerre mondiale, la reconstruction de l'Europe marqua la prospérité économique et contribua à la forte production dans les usines canadiennes.

En ce qui concerne la population québécoise, la population a augmenté de 58% entre les années 1940 et 1950. L'amélioration des services médicaux, qui étaient gérés par l'Église, constitue un facteur à la diminution du taux de la mortalité infantile. De plus, près de 400 000 immigrants débarquent au Québec. La plupart viennent principalement de l'Europe occidentale. Le fait que la population a augmenté cela veut dire qu’il y aura plus de monde qui voudront consommer plus de produits, donc il y aura par conséquent une augmentation de la recherche de main d’œuvre, ce qui va inciter des gens à aller s’établir en ville afin d’y trouver de meilleurs emplois.

L’exploitation minière permet le développement de nouvelles régions comme Le Nouveau-Québec (près de la Baie d’Ungava) et la demande d’électricité (Électrification du secteur rural) entraîne la construction de nouvelles centrales hydroélectriques dans la zone de la Côte-Nord. Le développement économique sur le territoire a le développement des villes et des banlieues. Il y a eu aussi l’aménagement de la voie maritime du Saint-Laurent et l’expansion du réseau routier qui contribua au développement du territoire.

L’agriculture, de la fin du 19e siècle à nos jours

Depuis la fin du 19e siècle, l’agriculture au Canada a connu beaucoup de changements. Ces changements impliquaient, pour la plupart, la modernisation des entreprises agricoles et leur passage au niveau industriel. Les premiers changements eurent lieu à la fin du 19e siècle avec, entre autre, le développement de l’industrie laitière.

Le 20e siècle, lui, débuta avec un changement majeur qui fut l’apparition des «machines agricole», comme par exemple : le tracteur. Peu après la Deuxième Guerre mondiale, les régions rurales furent ajoutées aux réseaux électriques, ce qui eut pour effet d’améliorer les conditions de vie des agriculteurs. C’est également à cette époque que furent créées les premières coopératives agricoles. Les années 60 à 80 ne furent pas les plus faciles pour l’industrie agricole : le nombre de fermes ayant diminué, des quotas furent instaurés afin de maintenir un taux de production satisfaisant. C’est également durant cette période qu’est apparu l’usage d’engrais et de pesticides.

Depuis 1980, l’industrie agricole a eu des hauts et des bas : malgré le marché international rendu plus accessible, plusieurs consommateurs ont commencé à préférer les produits biologiques, provocant une baisse de revenu pour certaines compagnies agricoles. De plus, la «superficie des terres en culture» a diminué de façon non négligeable, causant une baisse de production et donc de profits.

Conclusion L’économie chez les Amérindiens

Les Amérindiens se débrouillent selon le climat de leur territoire et ce que celui-ci a à offrir. Ils se procurent ce dont ils ont de besoin par le troc. Un système d’échange simple. Ils y développent d’immenses réseaux à travers le continent nord américain.

Lorsque les Européens prennent en possession le territoire, les réseaux d’échanges des Amérindiens bénéficient aux Français, qui ont accès à la fourrure pour affronter le froid.

L’économie sous le régime français

Le mercantilisme est de mise en Nouvelle-France. La colonie devient un fournisseur important de ressources pour fabriquer divers objets. La colonie devient une colonie-comptoir exploitée par des monopoles tels que la Compagnie des Cents-associés. Des postes de traite permanents y sont construits.

En 1663, le jeune roi Louis XIV dissout les monopoles et confie le commerce des fourrures aux intendants. Dans les décennies à venir, le territoire prendra de l’expansion en raison de cette activité économique.La France établit différentes alliances avec les Amérindiens.

La pêche est l’une des activités économique les plus

profitables, la plus profitable et la plus connue étant le commerce de fourrures. Un surplus de production et une baisse de la demande cause une crise pendant les années 1690, forçant les intendants à tenter de diversifier l’économie.

De plus, les commerçants distribuent les surplus agricoles dans les villes et des produits divers en campagne.

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L’économie sous le régime britannique

Le mercantilisme est toujours de mise avec les Anglais.

De nouveaux réseaux seront développés entre la colonie et la nouvelle métropole par les marchands britanniques qui immigrent dans la colonie. Le marché du commerce des fourrures perd la cote et celui du bois grossit. Les agriculteurs travaillent dans les chantiers de bois l’hiver afin de gagner de quoi vivre durant la saison froide. De nouveaux territoires sont développés, l’ouest et les Cantons-De-L‘Est. L’agriculture est l’activité économique principale des gens. Ceux-ci cultivent principalement le blé pour ensuite se diversifier dans les années 1830 et explorer la forgerie et le bois. La métropole adopte des lois de libre-échangisme entre les colonies, ce qui pousse le Canada-Uni à se tourner vers les États-Unis comme nouveau partenaire d’affaires. Les capitaux des États-Unis et de la métropole combinés permettent de développer l’industrie du Canada-Uni.

L’économie sous la période contemporaine

La première phase d’industrialisation a lieu durant les années 1850. Le chemin de fer fait son apparition et facilite le transport de marchandise à travers toute la colonie. Les activités économiques se retrouvent dans les villes, ce qui amène l’urbanisation.

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