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Peureux ou heureux ? Un jour dans le collège que je fréquentais, une personne est venue nous parler d’une association (le « Souvenir Français ») qui avait besoin d’aide pour faire la quête à l’entrée des cimetières de Salon le 1er et 2 Novembre. Avec mes frères nous avons répondu à cet appel et pendant des années nous sommes restés fidèles à ce rendez-vous. C’était toujours de belles journées pour nous que ces rencontres avec les bénévoles de l’asso- ciation souvent âgés, anciens combattants ou militaires à la retraite. Mais il y avait aussi les rencontres avec les personnes qui se rendaient au cimetière sur la tombe de leurs proches avec souvent de beaux échanges. Je me souviens d’un jour où une personne en quittant le cimetière nous remercia de ce que nous faisions, un mo- ment après elle revint avec un beau sachet de croissants frais ! Cette fidélité nous valu de recevoir la médaille de l’association. Le 11 Novembre c’était une autre association (le « Bleuet de France ») qui organisait sa quête et nous y avons apporté notre aide et notre jeunesse car elle manquait de bénévoles. En arrivant à St-Mauront il me fut indiqué que la fête des anciens se déroulait le dimanche le plus proche du 11 Novembre, armistice de cette « grande guerre ». Les anciens savent combien le Père Jean-Baptiste Bœuf, premier Timonien directeur de l’Œuvre avait été profondément marqué par cette guerre (1914/1918) dont il était revenu… vivant ! Les anciens avaient naturellement trouvé leur rendez-vous annuel autour du Père. Ces jours-ci la France à célébré le 50éme anniversaire de la mort du Général de Gaule et le 100 éme anni- versaire de l’inhumation du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. Cela à rappelé ces pages de l’histoire de notre nation et en particulier le courage des ces hommes et femmes (Soldats, résistants…) qui n’ont pas enfouit leurs « talents » par peur mais ont su, au risque de leur vie, les mettre au service des autres, de leur pays. N’ayons pas peur, en cette période de craintes diverses dues au Covid, aux attentats… Les « talents » que nous avons reçus nous sont confiés par Dieu pour le service des autres et des plus pauvres en particu- lier. Prudents et peureux ne sont pas synonymes. La prudence si elle garde notre cœur ouvert et disponible nous donnera d’être heureux. Alors bonne route. P. Vincent Attrapons le virus de l’amitié ! 20 Dimanche 15 Novembre 2020 Voici les deux seules églises au monde qui portent le nom de St Mauront. 1.Eglise Saint Mauront à Marseille 2.Eglise Saint Mauront à Horgues (Pyrénées Orientales ) 0,60 €

Attrapons le virus de l’amitié

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Page 1: Attrapons le virus de l’amitié

Peureux ou heureux ? Un jour dans le collège que je fréquentais, une personne est venue nous parler d’une association (le « Souvenir Français ») qui avait besoin d’aide pour faire la quête à l’entrée des cimetières de Salon le 1er et 2 Novembre. Avec mes frères nous avons répondu à cet appel et pendant des années nous sommes restés fidèles à ce rendez-vous. C’était toujours de belles journées pour nous que ces rencontres avec les bénévoles de l’asso-ciation souvent âgés, anciens combattants ou militaires à la retraite. Mais il y avait aussi les rencontres avec les personnes qui se rendaient au cimetière sur la tombe de leurs proches avec souvent de beaux échanges. Je me souviens d’un jour où une personne en quittant le cimetière nous remercia de ce que nous faisions, un mo-ment après elle revint avec un beau sachet de croissants frais ! Cette fidélité nous valu de recevoir la médaille de l’association. Le 11 Novembre c’était une autre association (le « Bleuet de France ») qui organisait sa quête et nous y avons apporté notre aide et notre jeunesse car elle manquait de bénévoles. En arrivant à St-Mauront il me fut indiqué que la fête des anciens se déroulait le dimanche le plus proche du 11 Novembre, armistice de cette « grande guerre ». Les anciens savent combien le Père Jean-Baptiste Bœuf, premier Timonien directeur de l’Œuvre avait été profondément marqué par cette guerre (1914/1918) dont il était revenu… vivant ! Les anciens avaient naturellement trouvé leur rendez-vous annuel autour du Père.

� Ces jours-ci la France à célébré le 50éme anniversaire de la mort du Général de Gaule et le 100 éme anni-versaire de l’inhumation du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. Cela à rappelé ces pages de l’histoire de notre nation et en particulier le courage des ces hommes et femmes (Soldats, résistants…) qui n’ont pas enfouit leurs « talents » par peur mais ont su, au risque de leur vie, les mettre au service des autres, de leur pays. N’ayons pas peur, en cette période de craintes diverses dues au Covid, aux attentats… Les « talents » que nous avons reçus nous sont confiés par Dieu pour le service des autres et des plus pauvres en particu-lier. Prudents et peureux ne sont pas synonymes. La prudence si elle garde notre cœur ouvert et disponible nous donnera d’être heureux. Alors bonne route.

P. Vincent

Attrapons le virus de l’amitié !

N° 20 Dimanche 15 Novembre 2020

Voici les deux seules églises au monde qui portent le nom de St Mauront. 1.Eglise Saint Mauront à Marseille 2.Eglise Saint Mauront à Horgues (Pyrénées Orientales )

0,60 €

Page 2: Attrapons le virus de l’amitié

Lors de mon séjour en Ardèche, les enfants de l’école du village ont lan-cé un appel « Envoyez-nous des cartes postales des lieux où vous vivez comme ça nous pourrons découvrir la France, ses villes et paysages » Alors… en avant, allez chercher en ville une carte postale de Marseille (La Bonne-Mère, la Canebière, les Calanques, le Frioul, le Palais Long-champ, Saint-Victor, le Stade Vélodrome, L’église des Réformés, la Cathé-drale de La Major, la Corniche, le vieux port, le Mucem, Les terrasses du port, Le Silot, le Port autonome, la porte d’Aix, les plages du Prado….) Nous enverrons les cartes à Noël !

Parce que être capable de rire c’est sortir du confinement nous vous propose-rons ici, quelques textes ou vignettes dessins. On pourra aussi y découvrir que l’on peut rire de soi-même sans pour autant faire des caricatures pour se moquer des autres.

Décrire l’intrus caché dans chacun de ces groupes

Choisissez le lieu le moins dangereux pour votre vie ! Les dernières statistiques du ministère de la santé : 20 % des accidents ont lieu lors de déplacements en voiture, 18 % des accidents concernent les personnes en vélo ou cycles motorisés, 17 % des accidents se produisent à domicile, 16 % des accidents arrivent lors de voyages en avions, trains ou bateaux, 15 % des accidents se déroulent dans la rue sur des piétons, […] 0,001 % des accidents ont lieu dans les églises. Alors vous avez fait votre choix ?

Ce feuillet a besoin de la participation de tous (petit article, photo, images, réponses aux jeux, nouvelles de vos familles, idées, recettes….). N’hésitez pas… ainsi le « virus de l’amitié » sera un peu plus réel pas virtuel. Bravo à Guilherme, Ivaldino et Carole pour leur contribution à ce numéro.

Cherchez aussi dans les 4 pages… d’autres intrus !

Page 3: Attrapons le virus de l’amitié

Les acteurs de la Messe Parlons aujourd’hui des personnes présentes physiquement pendant la messe. Vous les

connaissez bien ! Le prêtre : C’est un homme qui a répondu à un appel bien particulier du Christ : celui de le représenter parmi les hommes et de diffuser l’Evangile. C’est pendant son dernier repas que Jésus donne aux apô-tres le pouvoir d’accomplir ses gestes et ses paroles. Ils sont devenus « prêtres » avec mission de célébrer les sacrements et en particulier la messe. C’est le sens des paroles que Jésus leur adres-se leur donnant l’Esprit Saint il leur dit « recevez l’Esprit Saint tout homme a qui vous remettrez ses péchés, il lui seront remis... » (Jn 20, 19) puis « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20, 21). � C’est pourquoi les prêtres, répondant à l’appel de Dieu, sont « envoyés » et reçoivent leurs pouvoir de Jésus lui-même par le don de l’Esprit saint. Ils agissent « au nom du Christ ».

Le Diacre : En grec le mot « Diakonos » signifie « Serviteur ». Initialement les diacres furent choisis par les apôtres pour les assister dans leur mission d’évangélisation en particulier dans le service de la charité des plus pauvres. Chaque prêtre est d’abord ordonné diacre pendant quelques mois avant de devenir prêtre, mais certain diacre le reste toute leur vie. Ils peuvent célébrer baptêmes, mariages et obsèques et pendant la messe lisent l’Evangile et peuvent faire l’homélie. Les servants : Les servants de messe sont souvent des adolescents ou des enfants (« enfant de cœur ») qui assistent le célébrant en portant la croix, les cierges, l’encensoir, présentent les offrandes… Les fidèles : Les fidèles sont des personnes unies par une même foi : la foi catholique. Lors de la messe, les fidèles réunis en assemblée participent activement : écoutent, dialoguent avec le célébrants par leurs chants, leurs gestes et leurs attitudes, prières individuelles et collectives. � Chanter, répondre, se lever, s’asseoir, se mettre à genoux, venir en procession… ne sont pas que des ges-

tes, c’est notre participation à la célébration.

L’Eglise communauté, rassemblée dans l’église-bâtiment est composée de cette diversité de personnes actives.

En cette nouvelle période de confinement qui va commencer, il sera beaucoup plus difficile de nous rassembler pour célébrer l’Eucharistie. Dans cette rubrique nous proposerons une découverte de la messe à partir d’un petit livre écrit par des chrétiens de Marseille :

Note ici tes découvertes !

10 0 0

Marquez des points au « Palmarès spécial » en envoyant vos réponses avant le mardi

soir par Mail ou sms. � Réponses le mercredi à l’Œuvre.

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La reprise des activités est prévue pour le mercredi 18 Novembre

Mais merci de vous reporter à la page Facebook de l’Œuvre pour confirmation.

Page 4: Attrapons le virus de l’amitié

N ous ne pouvons pas nous retrouver pour célébrer la Messe…. Mais nous pouvons être profondément en communion ! Nous vous propo-

sons sur cette page les textes de la messe du dimanche, des chants et un petit commentaire. Ainsi vous pourrez nourrir votre prière personnelle

et familiale. La communion spirituelle sera ainsi plus forte et vous offrira enco-re plus de grâces.

Messe à 10h00 (Chapelle

de l’Œuvre ) Vous pouvez vous y associer depuis votre maison

Première lecture (Pr 31, 10-13.19-20.30-31) Une femme parfaite, qui la trouvera ? Elle est précieuse plus que les perles ! Son mari peut lui faire confiance : il ne manquera pas de ressources. Elle fait son bon-heur, et non pas sa ruine, tous les jours de sa vie. Elle sait choisir la laine et le lin, et ses mains travaillent volontiers. Elle tend la main vers la quenouille, ses doigts diri-gent le fuseau. Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre, elle tend la main au mal-heureux. Le charme est trompeur et la beauté s’évanouit ; seule, la femme qui craint le Seigneur mérite la louange. Célébrez-la pour les fruits de son travail : et qu’aux portes de la ville, ses œuvres disent sa louange !

Psaume (Ps 127 (128), Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! Tu te nourriras du travail de tes mains : Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse, et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. De Sion, que le Seigneur te bénisse ! Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.

Deuxième lecture (1 Th 5, 1-6) Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur, vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre. Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand les gens di-ront : « Quelle paix ! quelle tranquil-lité ! », c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper. Mais vous, frères, com-me vous n’êtes pas dans les ténè-bres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur. En effet, vous êtes tous des fils de la lumiè-re, des fils du jour ; nous n’appar-tenons pas à la nuit et aux ténè-bres. Alors, ne restons pas endor-mis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres

Évangile (Mt 25, 14-15.19-21) En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette para- bole : « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appe- la ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à cha-cun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confie-rai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moisson-nes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appar-tient.’ Son maître lui répliqua : ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répan-du. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais re-trouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ »

Les textes du Jour

Commentaire en images

Quelques pistes pour ma semaine : � Quels sont les dons que j’ai reçu ? � Comment je les mets au service des autres ?

Peurs, craintes, hontes… que deviennent les talents que Dieu nous offre ! Mais le plus grand « talent » n’est-ce pas nous-même ?

« Je suis enfant de Dieu » Glorious sur youtube

En chanson :