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Menton

Musique classique au lycée Paul-Valéry D

ans le cadre du festi­val Printemps des Arts de Monte-Carlo,

qui se tient du 15 mars au 14 avril en Principauté, les élèves du lycée profession­nel Paul-Valéry ont goûté à la douceur et la légèreté de la musique classique. « On a pris l'habitude d'étonner le public, de le bousculer, en

jouant dans des lieux dans lesquels les gens ne nous at­tendent pas », résume Tho­mas Reich, chargé des rela­tions publiques pour le fes­tival. Quoi de mieux qu'un lycée pour surprendre et ra­jeunir le public fidèle à lamusique classique.

cc Un milieu qu' ils Ignorent» Devant une soixantaine de lycéens, habitueUement sen­sibles au rap de Booba et Kaaris ou à l' électro de Petit Biscuit, la pianiste de l'or­chestre philharmonique de Monte-Carlo, Maki Belkin, a interprété quelques mélo­dies du répertoire de Ravel, Chopin, Bart6k ou encore Gershwin. « C'est la première fois que nous organisons une telle rencontre au lycée. C'est important de faire découvrir aux élèves un milieu qu'ils ignorent», a expliqué Alice Peyronnet, professeur do­cumentaliste. C'était aussi, et surtout, l'occasion de leur

URGENCES Potiœ:17 Pompiers: 18. SAMU : 15 Potiœ municipale:04.92.10.so.50. SOS personnes en difficulté sociale :115 de 9 h à 23 h. Centre antipoison : 04,91,75.25.25. Hôpital: 04-93.28. 77,77, Urgences: 04,93,28. 72,43, Phamlade: dès 19 h30, sur ordonnance urgente, s'adresser au commissariat de police, rue Partouneaux. Urgences en mer: 196

UTILE Mairie: 04.92.10.so.oo. Communauté d'agglo de la

Riviera française : 04.92,41.S0.30. Déchetterie communautaire : ZI du Careï, avenue de Saint-Roman. Du lundi au samedi, de 8h30 à 12h30 et de 14 h à 18 h. Tél. 04.93,41.51.96. Ei K:Ol1iJra 115: 0800.0S0,350. Taxis: Bornes (gare, casino, mairie): 04,92.10,47.01 (ou 00, OU02).

Maki Belkin, pianiste de l'orchestre Philharmonique de Monaco, a commencé le piano à 4 ans. (Photo Jean-François Ottonello)

faire passer un message. « L'idée c'est de leur montrer que quand on veut vraiment quelque chose, on peut y ar­river, résume Pascale Mon­rosty, proviseure de l'éta­blissement. lis ont besoin de rencontrer des gens passion­nés.»

Unfuton sous son piano Le parcours de Maki Belkin a de quoi inspirer. Née au Japon, elle commence le

piano à 4 ans lorsque sonvoisin lui offre un piano à doigts. « Mes parents ne vou­laient pas me donner des cours parce que j'étais trop petite. Alors j'écoutais les cours de ma sœur derrière la porte. Je ne savais pas lire une partition. J'écoutais etje refaisais tout à l'oreille», a-t­elle confié aux lycéens. Sa passion ne faisant que gran­dir, ses parents finissent par lui offrir un piano à queue pour ses 15 ans. « Ma cham-

bre était tellement petite que je dormais sur un futon plia­ble installé sous le piano », a­t-elle confié aux adolescents, admiratifs. Depuis, Maki Bel­kin a travaillé auprès des plus grands et fait partie de !'Orchestre Philharmonique de Monte-carlo depuis plus de 15 ans. « Quand on est passionné, on ne compte pas ses heures. C'est un plaisir, une joie de jouer. »

MARIE CARDONA mcardona@nicematin.fr

Pennanenœ BU Visite au sommet de la basilique Réunion d'information collective sur « Les Saint-Michel métiers du Transport et de la Logistique » cet Samedi 23 mars, de 10 h à 12 h et de 14 h à après-midi, de 14 h à 15 h et de 15 h à 16 h 17 h. Une occasion unique de pouvoir avec l'organisme AFTRAL. profiter d'une vue imprenable sur tout le

territoire mentonnais. Inscriptions à l'office Pennanenœ de quartien de tourisme au 04.92.41.76.95. Ce soir de 18 h 30 à 20 h, à l'école de !'Hôtel de Ville, salle du réfectoire : quartiers « La nuit de l'eau », c'est sameclt à centre-ville, Ciappes et Val de Menton. Alu.Jany 1 Demain, de 17 h à 19 h, à l'école Jeanne La nuit de l'eau aura lieu samedi 23 mars à la d'Arc, salle polyvalente : quartiers Careï et piscine Alex-Jany de 17 h 30 à minuit. Annonciade. De 18 h 30 à 20 h, à l'école Cet événement sportif et solidaire, organisé René-Cassin, salle du réfectoire : par l'Aquatic Club de Menton pour la quartiers Suillet et Castagnins. seconde fois, sera mis au profit de l'UNICEF

et de son programme d'accès à l'eau et de Bal de printemps l'assainissement. Au programme : jardin Demain, à 14 h 30 au Palais de l'Europe, animé aquatique, aquapilates, aquazumba, par Jacky Mauro « Monaco Art Music » aquaboxe, natation libre, baptêmes de

Conférence sur le dopage sportif plongée (5 euros le baptême) ... Des bilans santé seront proposés gratuitement par Diet

l'.association des Amitiés Franco- Plus. Entrée à la piscine : 1€ pour les moins anglophones du Mentonnais (AFA) invite de 18 ans et 2€ pour les plus de 18 ans. demain, à 18 h 30 à la salle Saint-Exupéry, le docteur Roland Questel, vice-président loto de l'association Felix Faits de l'AFA, médecin de la commission Dimanche 24 mars à partir de 14 h 30 dans médicale du sport (FISU) qui fera part de la salle Katherine Mansfied de la résidence son expér ience de huit Jeux olympiques. du Louvre. Loto au profit des animaux Cette conférence s'adresse à tout public en abandonnés. Nombreux lots à gagner. particulier au monde sportif, éducatif, Buffet• Tombola. médical, pharmaceutique et associatif de la Renseignements et réservation Région. Renseignement: 04.93.28.58.19 ou 06.16.19.38.67 ou 06.81.80.26.68. 06.72,68,43.26. Entrée gratuite. E-mail : felixfelis.asm@gmail.com

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Mercredi 20 mars 2019 14

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8 heures 14heures 17 heures

Dimanche dernier, par un soleil éclatant et prometteur de

bonheur, la Paroisse de N.-0. des Rencontres a invité lescouples, qui vont se marier au cours de cette année, pour une journée de rencontre, de réflexion et de préparation dans le cadre magnifique du Monastère de l' Annonciade.Une vingtaine de couples s'est retrouvée avec l'�ufpe paroissiale de préparation au mariage et le Père Frédéric,nouveau prêtre à Menton chargé de l'accompagnement.tchanges chaleureux, en communauté comme dans l'intimité, prière, repas partagé au soleil- Une très belle et enrichissante journée. ( DR)

Avis d'obsèques

Françoise Lemarié, sa fille ; Fabrice, son petit-fils Font part du décès de

Madame Marcelle LEMAlUÉ

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survenu dans sa 98• année, le 21 décembre 2018.

nlc:e-matln Cru les condoléances en ligne

) Rubrique Avis de décès

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Avis d'obsèques

Mme Renée Marcq, son-épouse ; Marceau et Christy, Dominique

et Felicia, ses enfants; Mme loana Suruianu ; Ses petits-enfants

i Ont la douleur de faire part du décès de

Monsieur Marceau MARCQ

survenu à Monaco le 18 mars 12019.· Les obsèques seront célébréesdemain, jeudi 21 mars 2019, à 14 h 30, en la chapelle du cimetiè­re de Monaco. Les visites se font à I' athanée de

Monaco. Le présent avis tient lieu de faire­

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E t si Dieu avait créé la possibilité d'une ile ? N'en déplaise

à Michel Houellebecq, Saint-Honorat invite da­vantage à la félicité qu'à la déprime. À l'abri du tu_multe can­nois, les Cisterciens y entendent plutôt les voix du Seigneur que le vacarme de la Croisette. Les visiteurs y perçoi­vent encore le chant des oiseaux et le tinte­ment des cloches, mais bien souvent, le silence règne en maitre. Au sein d'une nature privi­légiée par son environ­nement marin, on y « prend le large », phy­sique et spirituel. Mo­nastique, l'ile n'en est pas moins touristique, ne serait-ce que pour subvenir à ses besoins. Adorée des croyants, couvée par la Ville, Saint-Honorat résiste aux tentations du béton et aux affres de la modernité. Petit mi­racle ...

Dossier:

Alexandre CARIN!

Photos:

Sébastien BOTELLA

et Alexandre CARINI

Saint-Honorat, ou le Nos pages quartiers nous font prendre la mer pour accoster la plus petite des îles de Lérins, mais aussi la plus sacrée et sanctuarisée. Vies monastique et touristique doivent communîer

La tour monastique 1Ït êtra fft••IAé� 1

La tour, prends garde ! Vigile implantée au bord de l'eau émeraude en

lieux, la restauration d'un cloître et sa couverture, pour un montant global estimé à près de 3 M€ par la Ville, même si le père Abbé estime qu'il faut y consacrer davantage de temps et de budget.

resprit aussi, fait le moine ...

1073 pour parer aux atta­ques pirates, ce « monas­tère fortifié » n'a pu toujours résister aux as­sauts du temps et des élé­ments. Résidence-abri des moines jusqu'en l 788, cet édifice militaire inscrit aux Monuments historiques a sérieusement besoin d'être rénové et sauve­gardé. Un plan plurian­nuel sur cinq ans prévoit la mise en sécurité des

La commune, qui a déjà participé à la restauration de la chapelle Saint-Sau­veur, y consacre près de 300 000 €. Les travaux de la tour doivent débuter en juin. Les pèlerins et visi­teurs ne doivent donc plus traîner pour la visiter !

Cela fait trente-<:inq ans que Vladimir Gaudrat a posé sa sandale sur Saint-Honorat. Trente cinq ans que le père abbé vit cette existence insu­laire, entre élévation spiri-

tuelle et béatitude naturelle. Mais l'habitude ne blase pas le moine. « Chef de la communauté, jesuis appelé à me rendre à l'extérieur, mais à chaque fois

que je reviens et que je vois l'île apparaître, j'ai l'impres­sion de rentrer à la maison, et d'investir le paradis». Un Eden qui se mérite. Où l'oisiveté est aussi péché.

Prières et labeur Levés aux aurores dès 4 h du matin, les 21 membres de la confrérie cistercienne par­tagent leur journée entre of­fices, prières, lectures, mais aussi travaux de toute sorte. Cultiver les oliviers et vi­gnes ; distiller liqueurs et mettre vins en bouteille ; bê­cher le potager et récolter les fruits du verger ; nettoyer les murs et lessiver la bure. À Saint-Honorat aussi, la vie est un sacré sacerdoce ! Et la sieste méditerranéenne a tous les jours un parfum de providence. « C'est une règle prévue parSaint-Benoît, et rien ne nous met de plus mauooise humeurque de rater: notre sieste"• sourit malicieusement père

Gaudrat. Dans ce contexte, le silence est aussi loué que le seigneur, même si ce n'est pas une injonction divine.

<< Pas un hôtel de vacances »

Et les,, hôtes» de l'aile gau­che du monastère, ces laïcs qui viennent ici en " retraite » (deux nuits à une semaine), « même s'ils ne sont pas for­cément croyants», doivent s'astreindre auxrèglesde vie inhérentes. «Afin de s'ins­crire dans une démarche spi­rituelle, et non passer des va­cances à prix imbattables». Ah le commerce ... Même s'ils savent aussi tenir boutique, les moines ont dé­cidé de freiner leur activité mercantile " car on saitqu'elle ne nous suffira pas à entretenir /île. li y a un seuil économique à ne pas dépas­ser pour rester fidèle à notre vocation"· L'enfer, comme le paradis, est parfois pavé de bonnes intentions ...

Les plus! Et moins. •. + Un cadre de vie paradi­siaque+ Une vie monastiquequi incite à l'apaisement+ Un riche patrimoinenaturel commehistorique à préserver

-Des chancres, rats noirset pigeons qui menacentl'écosystème-un équilibre précaireentre tourisme ettranquillité de l'île-Entretien au coût élevé

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Mercredi 20 mars 2019

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paradis à ne pas perdre !Du bio, des oiseaux, et bientôt zéro poubelle?

De loin, on dirait un Cropcircle, l'œuvre d'une entité extraterrestre. Mais pour être serviteurs de Dieu, c'est avec leurs mains bien hu­maines que les moines de Saint-Honorat ont aménagé un large potager, en forme de mandala. Avec des sala­des, fèves, pois, artichauts, pomme de terre, tomates, radis, oignons,. pour nourri­tures terrestres. « Notre volonté est d'utiliser au mieux les ressources de l'île », justifie le père Abbé. Et depuis quatre ans, on ne produit que du bio. » Cette production ne sera pas suffisante pour remplir les 300 à 400 couverts quo-

tidiens du restaurant La Ton­nelle, qui sert néanmoins exclusivement du vin de Lé­rins pour blanc et rosé. Et pour « la préparation decertains plats, notre chef Na­than Laurent intègre des li­queurs insulaires, ainsi que de la Lérina verte pour nos mojitos », certifie Marc Dus­solier, exploitant la Tonnelleet le snack Les Canisses.Les nouvelles çultures s'ins­crivent dans un plus vaste plan de gestion de l'île, éla­boré sur quinze ans avec l'Office National des Forêts. Avec un objectif ambitieux, la diminution drastique des déchets. Pourquoi pas par

L'histoire en Images

la disparition des poubelles destinées aux 90 000 visi­teurs annuels ? « On sou­haite qu'ils remportent leurs déchets avec eux», émet père Gaudrat.

« Les rats pullulent>> « Continuer d'entretenir qua­rante poubelles sur l'île, c'est absurde et fort coûteux, d'au­tant que la gestion des dé­chets ne responsabilise pas le visiteur qui vient avec son pique-nique, confirme Vin­cent Kulesza (ONF).

Du coup, les rats pullulent, sans parler de l'arrivée des goélands et de leurs fientes corrosives sur l'abbaye, qui n'ont plus les décharges du

Jas de Madame ou de la Gla­cière pour se nourrir». Un compromis pourrait être trouvé avec les autorités pu­bliques, afin d'installer des containers à tri au niveau de l'embarcadère. Malgré son décor de rêve, Saint-Honorat n'en demeure pas moins un chef-d'œuvre naturel qui peut être mis en

péril. Outre le rongeur qui teurs hivernant, et le retour n'a pas son prédateur ( chat, de nombreux reptiles Oé­renard ... ) le pigeon ramier, zard vert, tarente de Mauri­sédentarisé par le réchauffe- tanie). Même si Saint-Hono­ment climatique, a pris le rat éradiqua, jadis, le ser­relais des faisans (prélevés pent, symbole de péché ! par l'ONF, il n'en reste plus Et puis, à défaut d'y installer qu'un couple erratique) des panneaux solaires pour pour piller les cultures. Et le autoproduire son électricité chancre, ici aussi, oblige à (« la Direction Régionale de abattre nombre de palmiers, l'environnement a fait blo-cyprès ou pins d'Alep. cage » déplore le père « Pour l'instant, la nature abbé.), l'île conserve son prend un coup, et c'est un charme lumineux, qui n'a choc visuel et financier. Mais rien de bling bling. il faut lui faire confiance », es- « loin de la ville, polluante et time M. Kulesza bruyante, je viens régulière­Car la flore reste exception- ment pour faire un break, té­nelle, avec des plantes rares moigne Caroline, Cannoise qui émergent de sols en fri- croisée au hasard. Ici, c'estche (pied-d'alouette, coque- comme une sorte de re-licot, ornitho- / cueillement ... » gale d'Arabie, ail , 0

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noir, limonium, gaillot verru­queux ... ). La faune compte notamment six espèces de chauve-sou­ris, des oi-

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Li , .)1 c " Saint-Honorat se fixe sur l'île. Lalégende veut qu'il ait grimpé sur un arbre pour implorer l'aide de Dieu, car l'endroit était infesté de serpents. Une gigantesque vague aurait alors débar­rassé l'île de ses reptiles. Rejoint par de nombreux disciples, Saint-Honorat fonde un monastère très influent, et le site devient lieu de pèlerinage. En 660, Saf nt-Aygulphe y introduit la règle bénédictine.

,s9 Après incursions des Sarrazins et corsaires génois, attaques espagnoles et envoi de gamisons, le couvent ferme. Confisqué par la Révolution, le monastère est vendu aux enchères, habité par une comédienne, avant d'être rendu au culte en 1859. Depuis 1869, il appartient aux moines cisterciens.

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