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Audience du 3 septembre 2013 procès AEG live : Aucun membre de la famille Jackson n’était présent à l’audience. Le premier témoin prévu pour AEG live était le Dr. Paul Earley, il est médecin et aussi médecin expert en dépendance de Géorgie. Le témoin était en retard d'environ une heure, les avocats des deux parties ont discuté s'il devait être autorisé à témoigner. Note importante : Avant que le jury ne rentre en salle d’audience, les avocats ont estimé qu'ils pouvaient conclure les témoignages d'ici la fin de la semaine prochaine. Marvin Putnam, avocat d'AEG live, a déclaré qu'il a encore seulement deux ou trois témoins à appeler mais ne les a pas nommés. Les avocats ont beaucoup de travail à faire sur les instructions à donner au jury et sur le formulaire de verdict avant la fin du procès. Les avocats et la juge devraient également décider de combien de temps chaque partie devra disposer pour présenter les exposés de clôture. Les conclusions peuvent durer quatre heures pour chaque partie. Il y aura un cas de réfutation, mais on ne sait pas combien de témoins seront appelés. Marvin Putnam a dit qu'il pouvait contester certains des témoins. Plus de détails dans les deux prochaines semaines. Mais de toute évidence, le procès touche à sa fin. La juge lui a permis de prendre la barre et le jury est rentré en salle du tribunal à 10h53. Une partie de la déposition du Dr Earley avait été montrée au début de l'affaire par les plaignants, mais il est ici aujourd’hui pour témoigner comme expert pour la défense. C’est Kathryn Cahan, avocate d'AEG live, qui a commencé l’interrogatoire.

Audience du 3 Septembre 2013 procès AEG Live

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Témoignage du Dr. Paul Earley( début )

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Audience du 3 septembre 2013 procès AEG live :

Aucun membre de la famille Jackson n’était présent à l’audience.

Le premier témoin prévu pour AEG live était le Dr. Paul Earley, il est médecin et aussi médecin expert en dépendance de Géorgie.

Le témoin était en retard d'environ une heure, les avocats des deux parties ont discuté s'il devait être autorisé à témoigner.

Note importante :

Avant que le jury ne rentre en salle d’audience, les avocats ont estimé qu'ils pouvaient conclure les témoignages d'ici la fin de la semaine prochaine.

Marvin Putnam, avocat d'AEG live, a déclaré qu'il a encore seulement deux ou trois témoins à appeler mais ne les a pas nommés.

Les avocats ont beaucoup de travail à faire sur les instructions à donner au jury et sur le formulaire de verdict avant la fin du procès.

Les avocats et la juge devraient également décider de combien de temps chaque partie devra disposer pour présenter les exposés de clôture. Les conclusions peuvent durer quatre heures pour chaque partie.

Il y aura un cas de réfutation, mais on ne sait pas combien de témoins seront appelés. Marvin Putnam a dit qu'il pouvait contester certains des témoins.

Plus de détails dans les deux prochaines semaines. Mais de toute évidence, le procès touche à sa fin.

La juge lui a permis de prendre la barre et le jury est rentré en salle du tribunal à 10h53.

Une partie de la déposition du Dr Earley avait été montrée au début de l'affaire par les plaignants, mais il est ici aujourd’hui pour témoigner comme expert pour la défense.

C’est Kathryn Cahan, avocate d'AEG live, qui a commencé l’interrogatoire.

Une des questions que les avocats ont fait valoir ce matin était liée au témoignage du Dr. Earley sur une étude qu'il publiée sur le propofol.

Dr. Earley a été contacté par AEG live en raison d’une recherche qu'il avait faite sur le Propofol en traitant de nombreux professionnels de la santé avec des dépendances.

L’été 2012, on lui avait dit qu'AEG live aimerait faire une étude. En octobre, il disposait d'un budget de 53.000 $ pour 6 mois de travail. C’est AEG qui a financé le projet.

La version finale était prête à être éditée en janvier 2013.

Le Dr Early a témoigné qu'AEG n'avait aucune information sur les conclusions de l'étude.

C’est une étude portant sur plus de 20 cas de personnes dépendantes du Propofol (ils étaient tous des professionnels de la santé).

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Le Dr Earley a déclaré qu’AEG Live avait accepté de payer pour l'étude parce qu'il n'y avait pas beaucoup de littérature sur la dépendance Propofol.

Ensuite en janvier 2013, le statut de Dr. Earley avait changé, il était passé de consultant pour AEG à un témoin expert. Maintenant, il avait accès aux dossiers juridiques concernant Michael Jackson.

La recherche et l'étude ont été réalisées en janvier 2009 quand il était consultant pour AEG. Il était devenu témoin expert en février 2009.

C'est à ce moment-là qu'AEG avait envoyé au docteur Earley la preuve à lire dans l’affaire Jackson.

Kathryn Cahan a demandé au Dr Earley s'il pensait que le fait que AEG ait financé son étude pouvait être un conflit d'intérêts. Le médecin a dit non.

Le Dr. Paul Earley a dit qu’il n'y avait pas suffisamment de preuves pour affirmer que Michael Jackson était dépendant au Propofol, mais qu'il cherchait des médecins pour les médicaments.

« Le Propofol a des effets négatifs sur le barème médical de l'espérance de vie, Michael Jackson était dans une situation grave, je crois que l'espérance de vie de Michael Jackson était réduite, mais je ne peux pas estimer de combien. » a-t-il dit.

Il a utilisé une diapositive au tribunal afin de montrer les 4 raisons pour lesquelles il estimait que c’était grave de la part de Michael Jackson :

- 1. Utilisation inappropriée du Propofol.

- 2. Dépendance aux opiacés.

Sur une autre diapositive :

- 3. La synergie médicamenteuse entre le Propofol et d'autres médicaments.( La synergie, c’est l'association de l'action simultanée de deux ou plusieurs médicaments).

- 4. Obstacles pour une récupération réussite.

Il a également dit que le Propofol devait être utilisé correctement dans un cadre médical. Que de petits changements dans la dose pouvaient conduire d'inconscient à mort.

C'est pourquoi il devait y avoir un cadre médical avec une surveillance et un anesthésiste. Si la respiration s'arrête, il suffit d'ajuster la dose et il n’y a aucun dommage pour le patient. » a-t-il déclaré.

Le médecin a dit qu’avec du Propofol, de petits changements dans la dose pouvait faire une grande différence sur l'impact de la personne, de sorte que la prudence est nécessaire.

Le Dr. Earley a été interrogé sur son travail avec dépendance au propofol avec les professionnels de la santé.

Kathryn Cahan : « Même les anesthésistes ne peuvent pas toujours contrôler la dose eux-mêmes sur eux-mêmes? »

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Dr. Paul Earley : « Vrai. Ils peuvent être trouvés bleus sur le sol. » (en hypoxie).

La première version de son étude était prête à être présentée au journal médical en octobre 2012. La version finale a été révisée 3 fois.

Son étude a été publiée dans « Journal of Addiction Medicine » .

Il a montré le schéma de la chronologie de la demande de Propofol par Michael Jackson.

En 1998, il avait demandé au Dr Quinn qui avait refusé.

En 2002 ou 2003, il avait demandé au Dr Van Valin qui avait aussi refusé.

« Enfin, il avait demandé à Cherilyn Lee, le matin du 10 /4/2009, de trouver un anesthésiste et elle avait refusé. Il avait continué à chercher. » a dit le Dr Earley .

Le Dr Earley a expliqué qu'il y avait d'autres risques parce que Michael Jackson avait une grande langue qui pouvait bloquer ses voies respiratoires, comme lorsque le Dr David Adams lui avait donné du propofol pendant les procédures dentaires.

Le Dr Earley avait vu le rapport d'autopsie. Il n'y avait aucun signe de présence d'une sonde d'intubation endotrachéale sur son corps ou à son domicile.

Le médecin a dit qu'il y avait un risque accru de formation de caillots de sang et d’embolie pulmonaire à tout moment lorsqu'une veine de la jambe était utilisée pour administrer un médicament tel que le Propofol , mais aussi si la procédure était mal faite.

Dr. Earley a également déclaré que Jackson avait un risque élevé de faire une embolie parce que le jour de sa mort, le Propofol avait été injecté dans une veine de sa jambe.

Dr. Earley a comparé le Propofol que recevait Michael Jackson dans sa maison aux jeux de la « roulette russe » à chaque fois qu'il le faisait.

Le Dr Earley a parlé de la dépendance aux opiacés de Michael Jackson de 1993 jusqu'à son décès. Il était allé en cure de désintoxication en 1993, mais il n'y avait pas de réel suivi.

Brian Panish, avocat de Katherine Jackson, s'est opposé à plusieurs questions posées au Dr Earley au sujet de l'utilisation du Propofol, mais la juge en a autorisé plusieurs.

Le Dr Earley a été interrogé sur l'utilisation des opiaces par Michael Jackson, et il a dit Michael Jackson avait des problèmes légitimes de douleur et qui devaient être pris en considération.

Cependant, le Dr Earley a dit qu'il ne voyait pas de preuve que Michael Jackson avait suivi un traitement approprié pour sa dépendance.

« Malheureusement, à cause de ses problèmes liés à la douleur, il a été à nouveau exposés aux médicaments, encore et encore.» a déclaré le Dr Earley.

Le Dr Earley a dit au jury qu'il n'était pas là pour dire que c'était la faute de M. Jackson s’il était devenu dépendant aux médicaments.

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Ensuite c’est Kevin Boyle, l’avocat de Katherine Jackson, qui a fait le contre-interrogatoire.

Il a parlé de son propre combat avec la dépendance aux opiacées, il y a 30 ans,

Il a décrit 7 facteurs qui font obstacles et auxquels Michael Jackson avait été confronté :

- la durée de la dépendance.

- aucune preuve de lui dire non aux médicaments contre la douleur.

- les échecs des tentatives secrètes.

- les difficultés pour les célébrités d’avoir accès au traitement

- Par la suite avoir un soutien après une cure de désintoxication.

- douleur continue.

- Les ordonnances disponibles.

Enfin, Michael Jackson avait eu accès aux médicaments grâce à ses relations avec les médecins et ses problèmes médicaux continus.

LeDr Earley a dit être surpris quand quelqu'un est dépendant à la fois aux opiacées et au propofol.

Le propofol n'est pas facile à obtenir et pas facile à administrer. Il a déclaré que bien que 70% des dépendants souffrent d'insomnie, le Propofol n'est pas un remède.

Kevin Boyle avait interrogé le Dr Early sur un blog qu'il avait écrit sur son site Web plusieurs semaines après la mort de Michael Jackson.

Le Dr Earley avait écrit un blog en 2009, intitulé « Michael Jackson: L'addiction d'un privilégié. » Kevin Boyle l'a montré au jury.

Kevin Boyle a demandé au Dr Earley s'il avait déjà une opinion au sujet de Michael Jackson avant qu'AEG ne lui demande de devenir un expert dans l'affaire. Le médecin a dit non.

Le Dr Earley a été contacté par M. Punam du cabinet d'avocats « O'Melveny & Meyers » parce qu'il voulait en savoir plus sur la dépendance au Propofol.

Le Dr Earley a dit avoir écrit son blog, dans l'espoir que la famille Jackson puisse le voir et l'utiliser pour souligner les dangers de la dépendance.

Le Cabinet avait accepté de le financer. Il a dit qu'il ne voyait pas de conflit ou de problème de communication parce que les sujets étaient sur la santé.

Dr. Earley a continué de souligner qu'il faisait des recherches pour le cabinet d'avocats, pas pour l’affaire.

Kavin Boyle a demandé au Dr Earley s'il avait dit à son partenaire de recherche (un autre médecin) qu'il était payé comme expert dans un procès.

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Le Dr Earley lui a répondu avoir dit à son partenaire de recherche qu'il faisait des recherches pour AEG Live et peut-être avoir dit qu'il s'agissait d'un procès.

Le médecin a dit que son partenaire n'avait exprimé aucune inquiétude au sujet du rôle du Dr Earley dans l'affaire ou le financement d'AEG Live pour l'article qu'il avait fait.

Il les avait informés qu'il faisait des recherches pour l'entreprise, mais l'aspect du procès était «hors de propos» , a déclaré Earley.

« Ce n’est pas pertinent pour les professionnels des soins de santé.» a-t-il dit. « Cela ne nuit pas à leur compréhension du document.» ajoute –il .

Il est important de noter que la discussion du Dr Earley avec son partenaire de recherche avait eu lieu avant qu'AEG ne désigne le docteur comme témoin de première instance.

AEG n'a apparemment pas informé le Dr Earley qu'il serait appelé à témoigner jusqu'en mars 2013. L'article avait été accepté pour une publication, 2 mois avant.

Kevin Boyle a demandé au Dr Earley combien d'articles ou des revues médicales étaient financés par les promoteurs de concerts. Le Dr Earley a dit qu'il n'était pas au courant de tous les autres.

Dr. Earley sera de retour sur la barre des témoins demain pour la suite du contre-interrogatoire par Kevin Boyle .

Source: Anthony McCartney @ mccartneyAP , ABC7 Court News @ABC7Courts, Alan Duke (pour CNN).

Compte-rendu réalisé par Jadzzia « Carine » MJ pour MJBackstage