Upload
sith-lord-gunnar
View
16
Download
1
Embed Size (px)
Citation preview
INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES COMPTABLES ET DE L’ADMINISTRATION D’ENTREPRISE
Professeur : RAZAFINJATOVO Nirimboahangy
AUDIT AVANCE
Master I Finance
Membres du groupe
MF1 270 RAKOTONINDRINA Henintsoa
MF1 335 RAKOTOSOA Domoina
MF1 352 RANDRIANASOLO Ravo
MF1355 RATOVOSON Tahiry
MF1 366 SOARITRA Andy
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. Définitions
1. Passif éventuel
2. Engagements
3. Comptabilisation
II. Le système de contrôle interne
1. Contrôle interne des engagements
2. Evaluation du passif éventuel
III. Points essentiels
IV. Papier de travail
CONCLUSION
1
INTRODUCTION
La comptabilité d'engagement telle que le préconise le Plan Comptable Général, contrairement à la comptabilité de
trésorerie, n’attend pas une sortie de ressources représentatives d’avantage économique pour comptabiliser les
opérations, d’où la comptabilisation de passifs. Un passif est une obligation actuelle résultant d’événements passés
dont l’extinction devrait se traduire pour l’entreprise par une sortie de ressources représentatives d’avantages
économiques. Ils sont comptabilisés au bilan avec les actifs et les capitaux propres.
Lors de la vérification, l’auditeur doit prendre en compte tous les éléments renseignant sur la situation économique et
financière de l’entreprise. Outre les éléments chiffrés dans le bilan et au compte de résultat, il existe d’autres données,
présentées en annexe : les engagements et passifs éventuels.
Dans ce devoir nous proposons une méthodologie de vérification basée sur les définitions des éléments à auditer et la
connaissance du contrôle interne de l’entreprise.
2
I. Définitions
1. Passif éventuel
Selon la norme IAS 37, le passif éventuel se définit comme suit :
« • Une obligation potentielle car une obligation actuelle pouvant conduire à la sortie de ressources financières
ne peut être confirmée.
• Une obligation actuelle qui ne correspond pas au critère de comptabilisation soit parce que la sortie de
ressources financières n’est pas certaine, soit parce qu’une estimation suffisamment fiable de l’obligation ne peut être
faite. »
Le passif éventuel correspond, pour une entité économique et dans le domaine de la comptabilité générale, ou de la
prospective économique ou de la gestion du risque (pour son aspect économique) aux obligations potentielles de
remboursement à des tiers de dégâts matériels ou aux personnes en cas de survenue d'un évènement impliquant la
responsabilité de l'entité, jugé peu probable mais dont les conséquences seraient graves en cas de réalisation.
Du point de vue comptable, le passif éventuel est défini comme suit :
Une obligation potentielle de l'entité à l'égard d'un tiers résultant d'événements dont l'existence ne sera confirmée
que par la survenance, ou non, d'un ou plusieurs événements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le
contrôle de l'entité (exemple accident majeur)
Une obligation de l'entité à l'égard d'un tiers dont il n'est pas probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de
ressources sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
Un passif éventuel peut être non comptabilisé mais mentionné dans l’annexe. Il peut s'agir d'un passif virtuel, en
puissance, qui peut se réaliser sans réelle certitude.
Les enjeux sont socio-économiques et de prospective concernent aussi l'acceptabilité du risque, la gestion du risque, la
gestion de crise, l'aléa moral, et le principe de précaution, notamment dans le domaine de l'accidentologie et de la
cyndinique. Ces enjeux sont plus importants dans certains domaines nouveaux (moins bien connus en termes de risque
à moyen et long terme) où les accidents sont susceptibles d'être rares, mais éventuellement à haut-risque et non
couverts par les assurances
- Industrie nucléaire
- Biotechnologies
- Nanotechnologies
- Spéculation financière
- assurances et système réassuranciels des domaines cités ci-dessus.
La prise en compte comptable du risque d'enchainements imprévus de petits accidents ou d'erreurs humaines, ou
d'associations de risques mineurs devraient aussi faire l'objet de plus d'attention, car pouvant conduire à une crise
majeure (par effet domino). Ceci est encore plus vrai pour l'association synergique de deux ou plus risques majeurs (ex
: l'association d'un tremblement de terre, d'un tsunami et d'un accident nucléaire, situation qualifiée de Genpatsu-
shinsai au Japon)
3
La comptabilité générale veut – par principe de prudence - qu'une entité ne transfère pas sur les générations futures
ou l'avenir de l'entreprise les incertitudes présentes susceptibles de fortement grever ou détruire demain son
patrimoine et son résultat économique, mais la prise en compte comptable du risque extrême est défaillante car «
tout risque dont la probabilité de survenance est trop incertaine n'apparaît pas dans les traitements comptables ».
De plus, parmi les trois modes existant de traitement comptable du risque :
- la provision
- l'assurance
- le passif éventuel
En règle générale, toutes les provisions ont un caractère éventuel car leur échéance ou leur montant est incertain.
Mais, le terme « éventuel » est utilisé pour des passifs qui ne sont pas comptabilisés car leur existence ne sera
confirmée que par la survenance (ou non) d’un ou plusieurs événements futurs incertains qui ne sont pas totalement
sous le contrôle de l’entité. En outre, le terme de « passif éventuel » est utilisé pour des passifs qui ne satisfont pas
aux critères de comptabilisation. La norme IAS 37 distingue les provisions, qui sont comptabilisées en tant que passifs
(en supposant qu’on peut les estimer de manière fiable) parce que ce sont des obligations actuelles et qu’il est
probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre les
obligations.
Le cas où les chances que l'événement ou les événements futurs se produisent effectivement ne peuvent être
déterminées. Par conséquent, lorsque par exemple les données sont contradictoires ou insuffisantes, le client devrait
déterminer si une obligation existe et quelle est la probabilité d’une sortie de ressources, conformément à l’IAS 37, en
se fondant sur toutes les informations disponibles. Selon l’IAS 37, le client ne peut pas classer comme indéterminable la
probabilité de l’issue d’une réclamation ou d’une réclamation éventuelle. L’IAS 37 indique qu’en de rares cas, par
exemple dans le cas d'une action en justice, le fait que certains événements se soient produits ou que ces événements
créent une obligation actuelle peut être contesté. En ce cas, l'entité détermine l'existence d'une obligation actuelle à la
fin de la période de présentation de l'information financière en prenant en compte toutes les indications disponibles,
notamment, par exemple, l'avis d'experts. Les indications disponibles englobent toute indication complémentaire fournie
par des événements postérieurs à la date de clôture. Sur la base de ces indications :
a. lorsqu'il est plus probable qu'improbable qu'une obligation actuelle existe à la fin de la période de
présentation de l'information financière, l'entité comptabilise une provision (s'il a été satisfait aux critères de
comptabilisation); et
b. lorsque l'existence d'une obligation actuelle à la fin de la période de présentation de l'information financière
est plus improbable que probable, l'entité indique l'existence d'un passif éventuel, sauf si la probabilité d'une sortie de
ressources représentatives d'avantages économiques est faible.
4
2. Engagements
Les engagements sont des droits et obligations dont les effets sur le montant ou la composition du patrimoine sont
subordonnés à la réalisation des conditions (exemple : caution, hypothèque) ou d’opérations ultérieures (exemple :
commande). Les comptes d’engagements enregistrent des droits et obligations susceptibles de modifier la consistance
du patrimoine de l’entreprise
On distingue trois types d’engagements :
- Les engagements de garantie
- Les engagements réciproques exceptionnels
- Les créances et dettes assorties de garantie
La distinction entre engagements du bilan et engagements hors bilan est fondamentale car le montant des
engagements hors bilan n’a pas d’incidences sur les capitaux propres. Ils comprennent notamment les sûretés réelles
(nantissements, hypothèques…) ; les sûretés personnelles (avals, cautions…); les créances cédées non échues.
Les engagements peuvent être
- consentis à l’égard d’entités liées ;
- assortis de sûretés réelles ;
- concernant les effets de commerce escomptés non échus ;
- des prix fermes sur titres de capital et non -inscrits au bilan, ainsi que les engagements résultant de contrats
qualifiés de « portage »;
- consentis de manière conditionnelle;
En distinguant ceux qui concernent :
- les dirigeants,
- les filiales,
- les participations,
- les autres entreprises liées (susceptibles d'être intégrées globalement dans les comptes de la mère).
Il convient également de distinguer :
les engagements à incidence future positive sur les comptes, (commandes de clients appelés à engendrer des
bénéfices, construction par autrui sur un terrain de l’entreprise, crédit-bail en cours pour lequel l’actif
représenté par le droit de jouissance pour la période restant à courir et par la faculté d’acquérir le bien à bas
prix dépasse le passif représenté par les échéances à payer)
Ils ne figurent pas au bilan. Ils peuvent toutefois faire l’objet d’une mention dans les notes aux états financiers, si cette
information s’avère significative et favorise ainsi la divulgation d’une meilleure image de la situation de l’entreprise.
les engagements à incidence future négative sur les comptes (construction par une entreprise sur un terrain
d’autrui, engagement de retraite, marché à perte, crédit-bail d’un bien ayant perdu son utilité pour
l’entreprise, caution donnée, redressements fiscaux contestés)
5
3. Comptabilisation
Ci-après un schéma résumant la constatation comptable ou non d’une obligation :
II. Le système de contrôle interne
1. Contrôle interne des engagements
Une maîtrise des engagements est nécessaire pour apprécier les risques encourus par l’entreprise . Il convient de
vérifier si le contrôle interne prévoit une procédure de remontée vers une personne qui tient un registre pour
l'enregistrement des engagements et consulter les registres. Il faut notamment s’assurer que tous les engagements
donnés ont été pris en compte lors de leur évaluation, et donc qu’il y ait une circulation parfaite de l’information entre
les différents services.
En termes de risque, il est important de procéder à l’évaluation de la probabilité de réalisation des engagements de
l’entreprise et effectuer une estimation chiffrée des éventuelles pertes pouvant en résulter.
Le vérificateur s’assurer que:
6
- L’entreprise a traduit correctement les risques encourus au bilan et au compte de résultat
- Elle fournit toutes informations utiles aux lecteurs dans les annexes
La maîtrise des engagements nécessite :
- Un suivi et un recensement rigoureux des informations émises par les différents services de l’entreprise.
- La définition d’une procédure interne prévoyant notamment :
La centralisation de tous les engagements donnés, ce qui implique que les fondés de pouvoir redent
compte de manière systématique des engagements pris.
Une définition très claire du champ d’application et des limites des délégations données (système de
signatures, division des tâches, emploi de formulaires pré-numérotés) ;
Une mise à jour permanente des engagements en cours (soit par la comptabilisation, soit par
classement extra comptable)
2. Evaluation du passif éventuel
Elle se base sur :
- L’existence d’un système de centralisation des engagements contractés par l’entreprise pour l’établissement
d’une liste des obligations éventuelles de l’entreprise ;
- L’existence d’une procédure d’analyse des risques sur la survenance d’éventuelles obligations pouvant
entraîner des conséquences significatives sur le patrimoine de l’entreprise appuyée par la documentation des
méthodes d’analyse prises en compte. La mesure des passifs éventuels se fait toujours par une certaine
approche estimative puisque d’une part, les montants sont indéterminés, et d’autre part la probabilité de
réalisation est très faible.
- L’adoption d’une méthode de calcul raisonnable se basant sur des conventions ou des méthodes comptables
généralement reconnues dans l’estimation chiffrée des éventuelles pertes pouvant résulter des engagements
contractés par l’entreprise. La qualité des différentes estimations effectuées pour mesurer la probabilité de
réalisation des sorties de ressources éventuelles peut être évaluée en examinant la validité des hypothèses
sur lesquelles elles se fondent. Il s’agit d’une question de jugement.
- Le pointage de toute variation tant positive que négative
- L’établissement d’un PV des estimations
III. Points essentiels
Les points essentiels sur lesquels l’auditeur doit insister sont l’évaluation et l’exhaustivité des engagements et passifs
éventuels. Il doit vérifier qu’aucune omission n’a été faite puisque ces informations en annexe peuvent modifier de
façon significative les décisions des utilisateurs des états financiers.
7
Les questions relatives à l’élaboration de l’annexe s’avèrent pertinentes,
- Si le client utilise une checklist des notes annexes, la fréquence de mise à jour de cette checklist.
Concernant le déroulement des arrêtés comptables
- Le calendrier du processus d’arrêté comptable au cours du mois (il commence souvent tardivement, le 20ème
jour)
- Les intervenants (le responsable comptable, les comptables, etc.)
- Les travaux réalisés dans les arrêtés comptables. Distinguer :
les travaux routiniers (écritures/livres, rapprochements bancaires),
des travaux non-routiniers (estimations, etc.).
- Les contrôles clés sur lesquels la direction générale s’appuie au cours du processus ?
Concernant la préparation de l’annexe
- Le calendrier de préparation des états financiers (varie en général de la fin de la période concernée jusqu’à la
fin du mois suivant)
- Les intervenants (parmi les personnes/services éventuellement concernés : le service commercial, le service
marketing, le service consolidation et les filiales, le reporting externe et les Analystes Comptables)
Lors de la mise en place de chacun des programmes d’élaboration des états financiers, la direction
doit déterminer si la comptabilisation de passifs éventuels ou leur présentation en annexe sont
nécessaires.
La direction effectue des revues des notes annexes sur les passifs éventuels. Ces notes décrivent
éventuellement les passifs comme étant des incertitudes et précisent qu’aucune provision n'a été
constituée dans les états financiers pour faire face à l'issue de ces incertitudes.
- Les contrôles clés sur lesquels la direction générale s’appuie au cours du processus.
Sur la base du contenu de la norme IAS 37, relatifs au passif éventuel, les questions que l’auditeur doit poser
sont :
- Est-ce que l’entité a des possibles obligations résultant d’évènements passes dont l’existence ne sera
confirmée que par la survenance (ou non) d’évènements futurs incertains qui ne sont pas sous le contrôle de
l’entreprise
- Est-ce que l’entité a des obligations résultant d’évènements passés non comptabilisés en provision car il n’est
pas probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre l’obligation ou le montant de
l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante
L’auditeur doit prêter une attention particulière à toute variation du passif éventuel :
- S’il s’agit d’une variation négative (diminution)
Vérifier que la diminution du risque lié à ce passif éventuel est justifiée. Notamment :
Que les dispositions sécuritaires prises par l’entreprise ont été renforcées
8
Que le risque lié à l’activité est moins importante due à un changement dans les processus, dans les
produits etc.
Qu’il y a eu des découvertes quant aux solutions possibles en cas d’occurrence de l’évènement constitué
par le risque majeur
Vérifier s’il n’y a pas changements dans les méthodes d’estimation du passif éventuel
Que le risque n’a pas été tout simplement sous-évalué ou ignoré
- S’il s’agit d’une variation positive (augmentation)
Vérifier que ceci n’est pas dû à une négligence volontaire de l’entreprise
Qu’il y a bel et bien augmentation du risque due à l’extension des activités, augmentation des
engagements à risques etc.
Vérifier s’il n’y a pas changements dans les méthodes d’estimation du passif éventuel
Etc.
IV. Programme de vérification
La vérification des engagements et passifs éventuels nécessitent un examen rigoureux de l’annexe.
Il doit vérifier :
- L’indication des engagements consentis de manière conditionnelle
- Les indications sur le volume et la nature des instruments relatives à la vente avec mention par le
cédant de l'engagement reçu du cessionnaire, par nature de titres, et le prix convenu : mention par le
cessionnaire de l'engagement donné au cédant, par nature de titres, et le prix convenu. En cas de
décote de la valeur actuelle des titres, le motif de la non-constitution d'une provision est précisé.
Pour les ventes
- Les effets escomptés non échus
- Les clauses de réserve de propriété
Si les emprunts sont garantis par des hypothèques ou par des nantissements, vérifier que ceux-ci figurent dans les
engagements hors bilan en annexe :
- Cohérence des engagements financiers avec les contrats et confirmations directes
- Mention des dettes garanties par des sûretés réelles lorsqu'elles ont un caractère significatif à certains
types d'emprunt
Concernant les immobilisations
- Etat des sûretés réelles
- Etat des engagements consentis
Concernant les immobilisations financières :
9
Contrôle du recensement et du traitement des engagements hors bilan (engagements pris envers les filiales )
- S'assurer que les engagements pris par la société au bénéfice de ses filiales sont correctement appréhendés
et signalés en annexe
- Engagements hors bilan : garanties données par les bénéficiaires des prêts, garanties données par la société
pour ses filiales et participations…
- Examiner l'information liée aux garanties reçues des bénéficiaires des prêts et aux garanties données par la
société
Concernant les stocks
- Sûretés réelles affectant les stocks (nantissements, gages …)
Concernant les achats
- Vérifier l'information donnée sur les clauses de réserve de propriété
- Vérifier l'information donnée sur les autres engagements hors bilan
Dans l’hypothèse où un événement n’ayant aucun lien direct prépondérant avec une situation existant à la clôture de
l’exercice survient entre la date de clôture et la date d’établissement des comptes, une information est donnée dans
l’annexe si cet événement est susceptible, par son influence sur le patrimoine et la situation financière de l’entité, de
remettre en cause la continuité de l’exploitation. Par exemple :
- les sinistres entraînant des pertes ou disparitions d’actifs
- les litiges ou procès dont la cause est postérieure à l’exercice
- un contrôle fiscal survenant après la clôture de l’exercice
- des pertes futures de participation
- l’ouverture ou la fermeture de branches d’activité.
IV. Papier de travail
Les assertions d’audit pour la vérification des engagements et passifs éventuels concernent les soldes de fin de
période.
Assertions sur les soldes de fin de période :
Existence
Droits et obligations
Exhaustivité
Valorisation et affectation
Ci-après un exemple de papier de travail pour l’audit des engagements et passifs éventuels :
10
ENGAGEMENTS ET PASSIFS EVENTUELS
Client : Exercice clos le :
OBJECTIFS : S'ASSURER QUE LES ENGAGEMENTS ET PASSIFS EVENTUELS ONT ETE CORRECTEMENT
COMPTABILISES OU DECRITS
Procédure d’audit Fait par :
Le : REF : P/T
I- Examiner les honoraires de l'exercice comme indication de passifs
éventuels possibles
II- Demander une lettre aux avocats de l'entreprise indiquant (i) les
procès en cours à la date du bilan et ceux engagés depuis, indiquant,
pour chaque affaire (a) l'objet du litige, (b) la situation présente et (c)
l'avis de l'avocat sur le passif final pouvant en résulter, et (ii) la dette
d'honoraires de la société pour services juridiques et frais annexes à
la date du bilan
III- S'assurer que toutes les réponses ont été reçues
IV- Pour toutes lettres reçues plus d'un mois après la fin du travail sur
le terrain, s'assurer que leur contenu ne doit pas être modifié
V- Discuter avec un dirigeant de la société du montant des
engagements et des passifs éventuels, s'il y en a :
a) Engagements :
1. Engagements d'achats supérieurs aux besoins normaux ou
des prix supérieurs à ceux du marché
2. Contrats de vente à des prix largement inférieurs aux prix de
vente présents ou aux prix de revient (valeur d'inventaire plus
coûts d'achèvement plus frais de vente)
3. Obligations contractuelles d'achat ou de vente
d'immobilisations ou d'autres actifs à long terme
4. Contrats de location
5. Fusions ou absorptions
6. Contrats d'achats de matières
7. Accords pour le rachat d'actions
b) Passifs éventuels :
1) Eléments indiqués dans les lettres d'avocats
2. Plaintes en cours, etc..., qui n'ont pas encore été
transmises aux avocats
11
ENGAGEMENTS ET PASSIFS EVENTUELS (suite)
Client : Exercice clos le :
OBJECTIFS : S'ASSURER QUE LES ENGAGEMENTS ET PASSIFS EVENTUELS ONT ETE CORRECTEMENT
COMPTABILISES OU DECRITS
Procédure d’audit Fait par :
Le : REF : P/T
3. Impôts supplémentaires sur les sociétés et autres
4. Ventes susceptibles de renégociation
5. Créances escomptées avec recours des banquiers
6. Endossements et garanties
7. Infractions éventuelles aux textes légaux en matière de
contrôler des salaires, de contrôle des changes ou des prix
VI- S'assurer, le cas échéant, que les montants relatifs aux points ci-
dessus ont été correctement provisionnés ou ont été mis en évidence
dans une note aux états financiers
VII- Préparer les commentaires pour la lettre à la direction 8- Autres
procédures (à décrire)
VIII- Conclure si l’objectif ci-dessus a été atteint
8. 9.
Revue Paraphe Date
Senior
Manager
12
CONCLUSION
La prise en compte du risque est un facteur essentiel pour assurer la pérennité d’une entreprise. Par souci de fiabilité
des informations sur le patrimoine réel de l’entreprise, une bonne évaluation des engagements et passifs éventuels est
nécessaire. Bien que les comptes soient présentés hors bilan, il est primordial de vérifier les estimations et
l’importance que l’entreprise accorde aux conséquences de l’occurrence des incidents les plus mineurs sur son activité
et son environnement. Elle doit également être capable d’évaluer l’importance des engagements qu’elle a pris et les
obligations y afférentes.
L’audit doit donc être effectué pour ces comptes afin de vérifier qu’il n’y pas sous-évaluation ou négligence de la part
de l’entreprise.
Justement, la nécessité de considération de risques aussi majeurs a conduit à un projet d’amélioration de la norme
correspondante, l’IAS 37 concernant l’insertion au bilan des passifs éventuels.