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Hosni Moubarak, Président de l'Egypte. /DR NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : OFFREZ LE À VOTRE VOISIN ! DIRECTEUR DE PUBLICATION: REDA SEDRATI / DEPOT LEGAL 65-06 édito. Touriste marocain maroc p/03 Conjoncture arabe: les leaders des partis politiques expriment leur adhésion à la position du Roi société p/09 Projet de code de la route: pas de peines privatives de liberté culture p/18 18ème Semaine du film européen: le Maroc célèbre ses films et ceux de l'Europe L'inquiétude s'est définitivement installée dans les esprits des pro- fessionnels du tourisme qui se pré- occupent sérieusement des dégâts que pourrait causer la crise interna- tionale sur le secteur. Pour contrer cette dernière, le gouvernement cherche à redresser des marchés désormais en déclin, ou a conquérir de lointains horizons prometteurs jusque là délaissés, à coup de cam- pagnes promotionnelles et marke- ting tous azimuts, en oubliant la manne qui se trouve sous son nez: les touristes nationaux. Le tou- risme interne, bien moins affecté par la crise, ne devrait pas voir son pouvoir d'achat particulièrement affecté. Or la communication dé- bridée d'une offre peu ou pas adap- tée aux marocains n'offre aucune chance à l'éclosion d'un tel marché. En plus de faire face à la crise, une telle démarche peut revêtir une dimension culturelle où le citoyen marocain verra enfin s’ouvrir à lui les portes de son propre pays. Carrière: quand universitaires et opérateurs accordent leurs violons ! Ci-contre le Professeur Essalmi El Idrissi Ahmed, de l’Université Hassan II de Casablanca p/10 Il est nécessaire de placer la qualité au centre des préoccupations en matière d'habitat < Taoufiq Hejira ,le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace p/09 Un cocher seul sur sa calèche dans une artère de Marrakech . /DR Le Moroccan Travel Market vient de s'achever ce week-end faisant le bilan de la stratégie touristique nationale, en mettant notamment l'accent sur la crise qui touche le secteur. Analyse de la situation, interview avec le Ministre du Tourisme et réactions de professionnels. Tourisme Ville min max Tanger Fès Rabat/Salé Casablanca Marrakech 17 11 7 13 16 11 11 16 8 16 météo La rédaction Des pistes pour une crise Journal Quotidien d’Information Générale. Edition du lundi 19 janvier 2009 • n°435 • www.aufaitmaroc.com p/05-08 Cessez-le-feu à Gaza: le plan Moubarak p/14

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Journal Quotidien d’Information Générale. Edition du lundi 19 janvier 2009 • n°435 • www.aufaitmaroc.com

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NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : OFFREZ LE À VOTRE VOISIN !

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édito. Touriste marocain

maroc p/03 Conjoncture arabe: les leaders des partis politiques expriment leur adhésion à la position du Roi société p/09 Projet de code de la route: pas de peines privatives de liberté culture p/18

18ème Semaine du fi lm européen: le Maroc célèbre ses fi lms et ceux de l'Europe

L'inquiétude s'est définitivement installée dans les esprits des pro-fessionnels du tourisme qui se pré-occupent sérieusement des dégâts que pourrait causer la crise interna-tionale sur le secteur. Pour contrer cette dernière, le gouvernement cherche à redresser des marchés désormais en déclin, ou a conquérir de lointains horizons prometteurs jusque là délaissés, à coup de cam-pagnes promotionnelles et marke-ting tous azimuts, en oubliant la manne qui se trouve sous son nez: les touristes nationaux. Le tou-risme interne, bien moins affecté par la crise, ne devrait pas voir son pouvoir d'achat particulièrement affecté. Or la communication dé-bridée d'une offre peu ou pas adap-tée aux marocains n'offre aucune chance à l'éclosion d'un tel marché. En plus de faire face à la crise, une telle démarche peut revêtir une dimension culturelle où le citoyen marocain verra enfin s’ouvrir à lui les portes de son propre pays.

Carrière: quand universitaires et

opérateurs accordent leurs violons !

Ci-contre le Professeur Essalmi El Idrissi Ahmed, de l’Université

Hassan II de Casablanca p/10

“ Il est nécessaire de placer la qualité au centre des préoccupations en

matière d'habitat”< Taoufiq Hejira ,le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace

p/09

Un cocher seul sur sa calèche dans une artère de M

arrakech .

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Le • Moroccan Travel Market vient de s'achever ce week-end faisant le bilan de la stratégie touristique nationale, en mettant notamment l'accent sur la crise qui touche le secteur. Analyse de la situation, interview avec le Ministre du Tourisme et réactions de professionnels.

Tourisme

Ville min max

Tanger

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Rabat/Salé

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météo

La rédaction

Le Moroccan Travel Market vient de s'achever ce week-end faisant Moroccan Travel Market vient de s'achever ce week-end faisant Moroccan Travel Market

Des pistes pour une crise

Journal Quotidien d’Information Générale. Edition du lundi 19 janvier 2009 • n°435 • www.aufaitmaroc.com

p/05-08

qualité au centre des préoccupations en

< l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace

Marrakech

Hosni M

oubarak, Président de l'Egypte. /DR

Un cocher seul sur sa calèche dans une artère de M

arrakech . ■

Cessez-le-feu à Gaza: le plan Moubarak p/14

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Ils étaient plus de 100.000 (20.000 selon les sources sécuritaires) à manifester hier dans la capitale économique... Même ,si ce sont finalement deux manifestations qui ont eu lieu à Casablanca, faute d'accord entre les partis de gauche et les islamistes, ils étaient tous là, notamment certaines personnalités comme Noureddine Ayouch ou Simon Lévy, pour une seule cause : dénoncer l'agression israélienne contre Gaza et exprimer la solidarité du peuple marocain envers les Palestiniens. Au vue des manifestations qui parcourent le Royaume depuis le début du conflit, le soutien et la compassion des marocains semblent indéfectibles.. /Photo C.h

Soutien

aufaitQuotidien gratuit d'informations générales.Distribué du lundi au vendredi à 35.000 exemplaires à Tanger, Fès, Rabat, Casablanca, Marrakech.Edité par: devocean S.A.

RC : 157283Patente : 36390935IF : 1104850Impression : Groupe Maroc SoirDirecteur général / Rédacteur en chef: Brahim Sedrati Directeur de publication : Reda SedratiPlanification : Wafae M’rabetCorrection : Alexandra GirardJournalistes: Ahmed El Mekkaoui, Bassirou Bâ, Muriel tancrez, Kisito Ndour, Cyrille

Kouznetzoff, Farid GhrichCorrespondants sportif:Jacky Bonnevay, Karim MostaPhoto-journalistes: Mounim Souibi, Yassine ouali, Guillaume Arnaud, M.C.hDéveloppement informatique et Infographie: Soufiane Raja, Mounim Souibi, Yassine oualiResponsables commerciaux: Sophie Echeverria, Issam KamalZakia Aalla, Mathieu Bihan

Administration:Imane Rajraji, taoufik BenayadResponsable distribution: Abdelhakim SaidiContacts: Tél: 022 39 92 55 / 77 / 87Fax: 022 39 93 78E-mail : [email protected] : www.aufaitmaroc.comB2B: action.aufaitmaroc.com

aujourd'huiAl MAssAe. Selon le quotidien Al Massae dans son numéro du week-end, citant des sources bien informées, le Roi Mohammed VI effectuera pour la pre-mière fois une visite à Taounate, mercredi prochain. L'objectif de cette visite, qui durera jusqu'au 24 janvier, est d'inaugurer plusieurs projets, notamment une grande mosquée et une bibliothèque.

AssAbAh. La police de Rabat a arrêté jeudi soir une personne qui a cau-sé des pertes énormes à plusieurs sociétés, en piratant les données de leurs ordinateurs. Huit personnes ont été pré-sentées, dans cette affai-re, devant le procureur du roi, indique le Assa-bah de ce week-end.

AssAbAhiA. Le coordina-teur du groupe d’action national de soutien à la Palestine, Khalid Sou-fiani est actuellement à Genève, accompagné de plusieurs avocats ara-bes et étrangers, pour porter plainte contre Israël devant la Cour internationale de la jus-tice, selon le Assabahia de ce week-end.

Al JAridA Al OulA. Le roi Mohammed VI a été invité par Téhéran pour y effectuer bientôt une visite. Selon le quo-tidien arabophone qui cite une source proche du président iranien, les autorités de ce pays ont envoyé au Maroc le programme de cette visite et attendent la confirmation de sa date, indique le journal dans le numéro week-end.

le sOir echOs. Casablan-ca aéronautique, filiale de la société française Auvergne aéronautique, lancera prochainement une deuxième unité au Maroc. Le démarrage des activités est prévu pour 2009, indique Le Soir Echos citant Eco-nostrum, journal d'ac-tualités économiques en Méditerranée.

AuJOurd'hui le MArOc. Une enveloppe de 20 milliards de Dhs sur cinq ans sera mobilisée par le crédit agricole du Maroc, dans l'objectif de renforcer son inter-vention dans le secteur agricole,a rapporté le quotidien ALM dans le numéro week-end.

RABAT/SAléExpo:•  Les toiles de Mohamed

Abouelouakar à la galerie de l'institut français. tél. 037-68-96-50

Expo:•  t’saaaa ! Le Sourire des oubliés (Enfant d'Ait Nouiga) à la galerie Nouiga aux oudayas.

Expo:•  Exposition sur les artistes du Nord à la galerie Fan Dok, tél. 061-41-22-22

Rencontre littéraire:•  L'artiste Youssef ouahboun présente Baudelaire en tant que poète et modèle de la création artistique à la Salle Gérard Philippe à 18h, tél. 037-68-96-50

CASABlAnCAExpo:•  tibari Kantour > expose

ses œuvres à l'atelier 21, tél.: 022-98-17-85

Expo:•  Les toiles d'Abdellatif Zine à l'hôtel Royal Mansour Meridien. tél: 022-31-30-11

Expo:•  Lucien BENSAID à Casa Del Arte, tél. 022-99-09-36

Expo:•  Accrochage collectif à la galerie Saga d'Art à partir du 20 Janvier, tél. 022-39-11-56

Evénement:•  Salon national d'optique et Lunetterie à l'oFEC, tél. 022-20-06-54

MARRAkEChExpo:•  Les toiles de Aziz Azhari à Dar

Cherifa, tél. 024-38-58-58Expo:•  Exposition de l'artiste Claudio Bravo

à la galerie tindouf, tél. 024 43 09 08Expo:•  Said Benmchich expose au théâtre

royal tous les jours de 10h à 19h, tél. 060-34-87-55

Expo:•  Un photographe américain à Paris,

Louis Stettner à la galerie 127, tél.: 024-43-26-67

TAngERExpo:•  Les peintres ouazzani, Bouabid et

Bencheffaj à la galerie d’art de tanger. tél. 039-37-57-07

Expo:•  Les œuvres de Julien Gracs à l'institut français, tél. 039-94-10-54

FèSExpo:•  “L'enfance de l'art” de l'artiste

Cheikh Zidor à la galerie Kacimi, tél.: 035-62-39-21

L'agenda ci-dessus prend en compte les ´événements en cours ainsi que ceux des deux prochains jours.

L'Agenda

02lundi 19 janvier 2009

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Mur

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ancr

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Deux à cinq mois pour le papier, une à douze années pour un mégot de ciga-rette, environ

cinq ans pour le carton, 200 ans pour une canette en aluminium ou encore 4.000 ans pour une bouteille en verre. A quoi renvoient ces chiffres ? Au temps de dégradation naturelle, ou biodégradabilité, de nos produits courants.Nous le savons, les matiè-res fabriquées par l’Hom-me mettent du temps à se désagréger et pourtant, re-gardez nos rues, elles sont jonchées de détritus en tout genre : mégots et pa-quets de cigarettes à foison, bouteilles vidées de leur contenu, cartons variés, emballages plastifiés…Ils sont tous là. Résultat : nos rues ressemblent à ce que devraient normalement contenir nos poubelles !Ce constat, nous sommes nombreux à le faire. A cha-que jour, sa nouvelle preu-ve de l’irrespect de l’espace public, son nouveau geste qui viendra enlaidir le ta-bleau et contribuer à la “détrito-logie” (l’inverse de l’écologie, vous l’aurez com-pris).Tenez, hier encore, dans un des 8.000 petits taxis de Casablanca, un feu rouge qui s’éternise, un chauf-feur qui s’agite, impatient, sondant du regard son ha-bitacle à la recherche de ce qui pourrait bien l’occuper. Sa trouvaille ? Un carton d’emballage de la taille d’un autoradio. Sitôt vu, sitôt pris, sitôt envolé par la fenêtre avec tout le mé-pris qui accompagne un tel geste. Fier de lui qu’il était, en plus !Le Maroc avance et, sur ce plan, il est temps que les in-dividus prennent conscien-ce que la propreté dans la ville dépend de chacun. Respecter sa ville, c’est se respecter soi-même !

[email protected]

Détrito-logie

rencOntre. Le Premier ministre, Abbas El Fassi, est arrivé, dimanche soir au Koweït, pour représen-ter le Roi Mohammed VI au Sommet économique, social et de développement arabe, qui ouvre ses tra-vaux aujourd’hui.La rencontre, qui a été dé-cidée lors du Sommet arabe de mars 2007 à Riyad, vise à renforcer la coopération entre les pays arabes dans

les domaines économiques et sociaux et à finaliser des programmes communs de nature à renforcer et à mettre en œuvre des stra-tégies de développement global.Cette année, le Sommet se tient sous le slogan : “la solidarité avec le peuple palestinien à Gaza”, un sujet qui s'est imposé suite à l'agression de l'armée is-raélienne contre la bande

de Gaza.Le Premier ministre est accompagné entre autres par le ministre des Affaires étrangères et de la coopé-ration, Taïeb Fassi Fihri, du ministre de l'Economie et des fFinances, Salahed-dine Mezouar, et de la mi-nistre du Développement social, de la famille et de la solidarité, Nouzha Skalli.

aufait ■

Abbas El Fassi représente le Roi au Sommet économique, social et de développement arabe au Koweït

dernière minute

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maroc03lundi 19 janvier 2009

fait

Partis. Plusieurs leaders de partis politiques ont expri-mé leur entière adhésion à la position du Roi Moham-med VI sur la conjoncture arabe et à la décision du souverain de ne pas assis-ter personnellement ni au Sommet extraordinaire à Doha ni au Sommet écono-mique, social et de dévelop-pement à Koweït. Dans des déclarations dif-fusées vendredi soir par la chaîne de télévision natio-nal Al Oula, ils ont salué la clairvoyance de la décision royale et le refus du sou-verain de contribuer à la consécration de la division du monde arabe. A ce sujet, le secrétaire général du parti du centre social, Hassan El Madih a affirmé que la sage déci-

sion royale tire sa raison d'être du fait que le souve-rain préside le Comité Al Qods, mission qui le place au sommet de la pyramide du monde islamique en ce qu'elle lui dicte de rassem-bler l'ensemble des arabes et des musulmans. Pour sa part, la secrétaire générale du parti de la so-ciété démocratique, Zhor Chikaki a mis l'accent sur la clairvoyance de la déci-sion royale qui a le mérite d'épargner au Maroc de se ranger du côté d'une partie ou de l'autre, rappelant que le Maroc a toujours soute-nu la cause palestinienne, qui figure parmi les causes nationales. Le secrétaire général du parti du Travail, Mohamed Drissi a de son côté dé-

claré que la décision royale constitue l'expression du re-fus du souverain de contri-buer à la consécration du démembrement du monde arabe, affirmant que le roi, qui veille à l'unité du monde arabe, ne veut s'aligner sur aucun camp au détriment de l'autre.

... Amr Moussa aussiLe secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a lui aussi qualifié, vendre-di à Koweït, de “judicieuse” la position du roi Moham-med VI sur la conjoncture arabe, faisant part de son accord total avec la vision exprimée par le souverain. L'action arabe commu-ne est caractérisée par “l'anarchie et la division”, ce qui a mis l'opinion publi-

que arabe dans un état de “déception et de colère”, a souligné Amr Moussa, lors d'une conférence de presse.“Je partage la position de SM le Roi”, a-t-il dit, re-grettant le fait que l'action arabe commune soit l'objet de “dérision” et qu'elle soit marquée par “l'improvisa-tion”. Tout en se déclarant “pes-simiste” quant à la situa-tion actuelle et à l'avenir de l'ensemble de la région, il a appelé les pays arabes à suivre “la voie de la rai-son et de la solidarité pour faire face aux dangers qui n'épargneront personne”.

aufait/agences ■

Conjoncture arabe

Les leaders des partis politiques expriment leur adhésion à la position du roi

Le Roi Mohammed VI ,avait décidé de boycotter, entre autres, le sommet extraordinaire arabe à Doha à cause, a-t-il expliqué, des dysfonctionnements chroniques au sein du monde arabe. / DR

en bref »

Genre. Jamila Moussali, mem-bre de la Chambre des représen-tants, a appelé à rendre justice à la femme arabe et à instaurer une justice sociale consacrant une présence conséquente des femmes dans tous les domaines. Dans son intervention lors d'un colloque organisé par l'Institut arabe des droits de l'Homme , vendredi à Tunis, sur “la relation entre la jurisprudence, les droits de l'Homme et la démocratie”, Mme Moussali, du Parti de la justice et du développement (PJD), a indiqué que la femme arabe fait face à plusieurs problématiques qui ont trait, notamment à la structure cultu-relle, ainsi qu'à son accès aux sphères de prise de décision et aux postes de responsabilité.

aPPeL. Le président de la Chambre des réprésentants, Mustapha Mansouri, a appelé, jeudi, le président du Parlement européen (PE) et de l'Assemblée parlementaire euro-méditer-ranéenne (APEM) , Hans-Gert Poterring, à faire pression sur les gouvernements des pays mem-bres de l'UE pour mettre immé-diatement un terme à l'offensive

israélienne sur la bande de Gaza. Lors d'un entretien téléphoni-que, M.Mansouri a également appelé M.Poterring à intervenir auprès des Etats membres de l'UE pour la levée du blocus imposé à la Bande de Gaza et l'ouverture de points de passage en vue de permettre l'achemi-nement de l'aide humanitaire, indique un communiqué de la Chambre des représentants.

DiPLomatie. Le Maroc consi-dère l'Alliance des civilisations comme un outil de dialogue et de prévention des conflits, a souligné vendredi l'ambassa-deur représentant permanent du Royaume auprès de l'ONU, Mohamed Loulichki, indiquant que l'actuelle situation tragique à Gaza démontre la pertinence d'un tel forum international. Intervenant à l'occasion d'une réunion du groupe d'amis de l'Al-liance des civilisations, vendredi, au siège de l'ONU, Loulichki a rappelé que le Roi Mohammed VI a toujours encouragé et soutenu les initiatives visant à renforcer le dialogue inter-reli-gieux et entre les civilisations.

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maroc04 lundi 19 janvier 2009

fait

Un quotidien 100% matière griseAufait vous offre quotidiennement l’essentiel de l’actualité, grâce à la mobilisation de ses nombreux journalistes et correspondants, à la diversité et la richesse de ses rubriques, mais aussi grâce à une profonde volonté de vous donner accès à un contenu de qualité.

rapport. Les organisations nationales et étrangères, actives dans le domaine des droits de l'Homme, jouissent d'une grande li-berté de mouvement au Maroc, affirme l'organisa-tion américaine des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW).Dans son rapport mondial 2009 présenté cette semai-ne, HRW fait état des réa-lisations du Royaume dans le domaine des droits de l'Homme, précisant qu'un espace considérable a été accordé à la diversité d'opi-nion et aux manifestations publiques.

L'état des droits de l'Homme au Maroc“Les autorités admettent les critiques”, relève l'ONG.

Elle évoque, en outre, le processus de réparation des violations passées des

droits humains, rappelant à cet égard la mise en pla-ce de l'Instance équité et réconciliation (IER) qui a mené un travail de longue haleine et publié son rap-port en 2005. Depuis, note HRW, l'État a procédé à l'indemnisa-tion de 16.000 victimes (ou leurs ayant-droit) et offre d'autres formes d'assistan-ce à des personnes et des communautés victimes de ces violations passées. Au chapitre “Acteurs inter-nationaux clés”, le rapport souligne que le Départe-ment d'État américain a clairement exprimé son soutien à l'initiative ma-rocaine d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine et qualifie le Royaume de “nation ara-

bo-musulmane modérée, stable, en voie de démocra-tisation (...)”.Concernant le volet “Droit de la famille et droits des femmes et des enfants”, HRW souligne que les ré-formes du code de la famille adopté en 2004, ont apporté plusieurs nouveautés ayant notamment trait à l'âge minimum de mariage des filles, l'accès des femmes au divorce et la pratique de la polygamie sous strict contrôle judiciaire.Elle rappelle également qu'en janvier 2007, le Ma-roc a introduit des réformes au niveau de son code de la nationalité pour donner aux femmes le droit de transmettre leur nationa-lité à leurs enfants.

aufait/MAP ■

Human Rights Watch : “Les organisations de défense des droits humains jouissent d'une grande liberté de mouvement au Maroc”

Eric Goldstein, directeur ,de recherche de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW. / DR

politique. Le Parti authen-ticité et modernité (PAM) fait de la moralisation de la vie politique et la réponse aux attentes des différen-tes couches de la société son cheval de bataille, ont affirmé, vendredi à Fès, des membres du bureau régio-nal du parti.“Le PAM est déterminé à contribuer à la mise à ni-veau du champ politique, à travers notamment la mo-ralisation de la vie politique et la réponse aux attentes des différentes couches de la société marocaine”, ont souligné des militants du parti, lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation des membres du bureau, créé fin décem-bre dernier.“Notre formation politique vient à juste titre pour don-ner des réponses au phéno-mène de la balkanisation de la scène politique, à l'absence d'une vraie com-pétition entre les partis sur la base des programmes et

à l'échec du discours poli-tique pour convaincre les citoyens, ainsi que pour lutter contre l'usage de l'ar-gent sale”, ont-ils souligné.Et d'ajouter qu'il convient aujourd'hui de reconsti-tuer le champ politique sur la base des programmes et de revoir les stratégies politiques et organisation-nelles poursuivies par les différentes formations poli-tiques influentes.Dans le but de concrétiser son projet politique, le parti mettra l'accent sur la par-ticipation des citoyens à l'édification du modèle dé-mocratique marocain et sur la diversité, ont-ils assuré.Le renforcement des réfor-mes institutionnelles, la consolidation de la bonne gouvernance, la révision du système éducatif et de l'enseignement et l'élar-gissement des champs des libertés, sont au centre des convictions et du program-me d'action du parti, ont-ils poursuivi.

La moralisation de la vie politique, cheval de bataille du PAM

MAP ■

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Méthodologie ]

Les données utilisées dans l’analyse du rapport Doing Business sont recueillies par un questionnaire monté par une équipe de Doing Business.

L’enquête repose sur une simple étude de cas, afin de ga-rantir la comparabilité des données d’un pays à l’autre au fil du temps.

Ces enquêtes sont menées par plus de 6.700 experts.

Pour rédiger le rapport Doing Business 2009, les membres de l’équipe se sont rendus dans 73 pays dans le but de vérifier les données et recruter des

personnes à interroger. interview.

La semaine dernière, Q: Marrakech a été dotée d’un plan de relance, marqué par l’augmentation du budget de promotion de la ville (140 millions de Dhs). Un plan similaire est-il en prévision dans d’autres villes ?

Effectivement. Le plan de relance de la ville d’Agadir sera finalisé le 22 janvier prochain. Celui de Fès de-vrait l’être le 24 janvier. A terme, vers fin janvier, chaque région devrait avoir un plan de relance. De ma-nière générale, je crois que le Maroc a suffisamment de qualités pour renforcer son “immunité” face à cette conjoncture difficile qu’est la crise mondiale.

Quelle part occupe le Q: tourisme interne dans votre stratégie ? En temps de crise, le tou-risme interne s’avère un mécanisme à ne pas négli-ger. A ce jour, trois stations touristiques ont été spécia-lement dédiées à l’accueil des touristes marocains Q: à savoir les stations d’Ifrane, d'Agadir et d'El Jadida. Il

s’agit de résidences tou-ristiques (300 Dhs) et de camping (100 Dhs). uatre autres stations vont être cé-dées et ce, au niveau de Me-hdia, Benslimane, Nador et Marrakech. L’Office natio-nal marocain du tourisme (ONMT) se charge de la promotion de ces stations.

A-t-on pu quantifier le Q: coût de l’impact de a crise sur le secteur touristique ? Pour un secteur tel que le tourisme, il est difficile d’initier ce genre d’opéra-tions. Et ce, par manque de visibilités. Par contre,

on peut parler de scénarios. Mais dans l’ensemble, le tourisme marocain résis-tera mieux que d’autres destinations.

Où en est le projet de la Q: révision du classement des hôtels au Maroc ? Un premier appel d’offres à été lancé fin 2008, mais il a été infructueux. Un deuxiè-me appel d’offres sera lancé prochainement en collabo-ration avec les profession-nels. L’objectif est d’aboutir a du concret fin 2009. Mais sachez qu’il n’y a pas de normes internationales en ce qui concerne le classe-ment des hôtels. Chaque pays a, en effet, ses propres normes.

Certains supports de Q: presse rapportent l’arrêt de plusieurs projets immobiliers touristiques à cause de la crise. Est-ce vrai ?

Absolument pas. Aucun chantier touristique n’est à l’arrêt et les investisseurs ont maintenu leurs projets au Maroc, malgré le contex-te de crise. Les grues conti-nueront donc à marcher.

Propos recueillis par Y.S ■

Mohamed Boussaïd, ministre du Tourisme“Le tourisme marocain résistera à la crise mieux que d’autres destinations”

Mohamed Boussaïd, ,ministre du Tourisme. /C.H

Le Plan gouvernemental "CAP 2009", censé minimiser l’impact des "dégâts" de la récession mondiale sur le secteur du tourisme national, est entré en vigueur à la mi-janvier 2009. Selon le ministre du Tourisme, Mohamed Boussaïd, le coup d’envoi de ce plan est donné à travers le lancement du plan de relance de Marrakech. D’autres villes suivront bientôt.

stratégie. Crise par-ci, crise par-là. On n’entendait que cette réplique, pronon-cée par des centaines de professionnels du tourisme, étrangers et marocains, réunis à Marrakech en fin de semaine dernière, le temps d’un salon. Lors de la deuxième édition du Salon international du tou-risme “Moroccan Travel Markets”, le MTM aura réuni 265 exposants, ve-nus de 22 pays (Canada, Etats-Unis, Australie, pays arabes, pays européens…). “C’est un chiffre en haus-se de 20%, par rapport à l’année dernière”, indique

Karim Rahal, directeur du Salon. uant au nombre de visiteurs, il aurait frôlé les 10.000. Les visiteurs ont pu dé-couvrir les mille et une animations des stands mis en place par les différents opérateurs, venus des qua-tre coins du monde. Les professionnels du voyage voulaient rapprocher les offres marocaines des ache-teurs des marchés clas-siques (France, Espagne, Italie…). On aura tout vu Q: specta-cles son et lumière, stands transformés en tente sa-hraouie avec “dunes” en ar-

rière-plan, produits du ter-roir made in Morocco sur les étalages, troupes folk-loriques, bivouacs luxueux et super-équipés… L’œil du visiteur en a eu pour son compte durant le MTM.

Les professionnels marocains naviguent à vue Pourtant, une fois dépassés les stands, un autre tableau se dessine à l’intérieur des dômes réservés aux confé-rences. A l’intérieur, le ton est plu-tôt pessimiste et l’ambiance moins agréable. En effet, c’est lors des conférences-

débats que l’on se heurte à la “réalité”. L’heure est à la mobilisation Q: le secteur du tourisme va mal, très mal. Crise mondiale oblige, l’Organisation mondiale du tourisme s’attend à une an-née 2009 morose, avec un taux de 0% de croissance prévue. Pour le Maroc, le ton adopté par les différents intervenants du marché est plutôt rassurant. “Le Maroc s’en sort plutôt bien. Certes, certaines destina-tions comme Marrakech et Tanger ont reculé mais glo-balement les chiffres sont rassurants”, indique Moha-med Boussaïd, ministre du Tourisme. Même son de cloche chez les professionnels du tou-risme. “Nous manquons de visibilité et nous naviguons à vue”, nous confie le direc-teur d’une unité hôtelière. Il n’empêche que les opéra-teurs misent beaucoup sur le démarrage du Plan Azur en juin 2009 mais aussi sur les six chantiers iden-tifiés pour mener à terme la vision 2010, notamment le produit, le transport

aérien, le marketing et la promotion, la formation, l’environnement touristi-que, l’organisation institu-tionnelle. “En ces temps de crise, le Maroc veut offrir le “luxe abordable” aux principaux marchés émetteurs. Et je pense que notre pays a les moyens d’atteindre cet ob-jectif”, indique un membre de la Fédération nationale du tourisme (FNT).

Des “routes touristiques”Lors du salon, il a aussi été question de l’Union pour la Méditerranée. Les intervenants étrangers et marocains ont examiné les meilleurs moyens de tirer profit de cette dynamique pour dépasser la crise. Le concept de produits combi-nés a été évoqué. Il s’agirait de construire des routes touristiques entre le nord et

le sud de la Méditerranée. “Des touristes japonais, ve-nus visiter l’Andalousie par exemple, pourrait passer la fin de leur séjour au nord du Maroc. Cela ne peut se faire que par une étroite collabo-ration entre les agences de voyages espagnoles et ma-rocaines”, souligne Etienne Pauchant, fondateur de la “Mediterranean Associa-tion Travel”, une structure qui rassemble 29 marchés émetteurs dans le bassin méditerranéen.

50 millions

L’Etat a débloqué la somme de 50 millions de Dhs pour

relancer les principales destinations touristiques

du Royaume dans le cadre du plan "CAP 2009".

Crise mondiale dans le tourisme

la Maroc mise sur le “luxe abordable”

Place Jamaâ El Fna est une des richesse culturelle quand ,peut miser sur son animation pour attiré plus de touriste. /DR

La récession mondiale a affecté le pouvoir d’achat dans les pays développés, principaux émetteurs de touristes pour le Maroc. Le Royaume essaye de s’adapter en offrant des produits de "luxe abordable". Le Salon MTM était l'occasion pour d'en faire la promotion. Tour d’horizon.

Younes Samir ■

économie05lundi 19 janvier 2009

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économie06 lundi 19 janvier 2009

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ConfianCe. L’allocution convaincante et enthousias-te du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Boussaïd, qui a rappelé que “l’investissement consenti ces dix dernières années dépassait les 103 milliards de dirhams” a en partie rassuré les acteurs du tou-risme.Cinq axes de concertations ont été retenus dans une politique globale de déve-loppement pour 2009 : at-ténuer l’impact de la crise en capitalisant sur la no-toriété et la campagne de publicité massive lancée en Europe, maintenir les in-vestissements, rester vigi-lants quant à certains pays émergents, investir dans la formation et se tourner vers l’écotourisme. “Il faut résister” a lancé le minis-tre, avant d’aller sur le Sa-lon encourager ses troupes.

Formation : levier indispensable face à une concurrence accrueD’après M. Cherkaoui, le directeur des programmes de Vatel, école de formation leader dans le monde, “le modèle touristique tel qu’on le connaît actuellement va se modifier. L’exemple de Marrakech est frappant

: beaucoup de structures sont nées dans un contexte où la demande était forte et le niveau d’exigence était assez faible. Les touristes cherchaient plutôt l’accueil et le soleil et étaient beau-coup plus indulgents sur la qualité des prestations. Aujourd’hui, cela n’est plus possible dans un contexte hautement concurrentiel à l’international, où un sim-ple clic suffit pour changer de destination. Le choix est vaste et les structures hô-telières tels que le Groupe Barrière, Fours Seasons,… qui arrivent à Marrakech vont rafler tous les bons éléments, laissant la medi-na vulnérable”. Ce constat frappant impose aux profes-sionnels de rechercher un personnel d’encadrement opérationnel et supérieur spécialisé dans des dépar-tements aussi divers que le marketing, la vente, la ges-tion, les ressources humai-nes et la communication adaptés à l’hébergement, la restauration, l’exploita-tion hôtelière et touristi-que, le développement et la gestion des équipements touristiques. A défaut, les petites structures vont dis-paraître.

Nouvelle donne : écotourisme et respect de l’environnementLes exposants l’ont bien compris, tous misent sur les valeurs du Maroc, l’authen-ticité et le bien-être mais un phénomène nouveau ap-paraît : ils communiquent massivement sur le respect de l’environnement. Par exemple, “le complexe de remise en forme de l’Atlas Essaouira and Spa reprend

des matériaux non pol-luants comme le bois et les galets et propose des huiles essentielles et des produits de soins bio. L’harmonie de la structure de l’hôtel dans le paysage d’Essaouira a été également un des cri-tères de sélection par les autorités” commente Ami-ne Chbani, directeur d’ex-ploitation de l’hôtel.Quant aux “recyclages des déchets, nous l’avons impo-

sé naturellement dans no-tre cahier des charges par la construction d’un centre de traitement spécifique pour les 600 villas que nous commercialisons sur le site du Samanah Country Club de Marrakech” explique Julie Delorme, chargée de communication. “Les cri-tères de respect de l’envi-ronnement et d’économie d’énergie–chauffage solaire, piscines naturelles, cuisine

bio commencent à faire leur apparition dans les descrip-tions des produits touris-tiques de haut standing proposés, comme un plus à valeur ajoutée. Les clients y sont très sensibles” rajoute Philippe Brunet, directeur de VillaNovo, site de réser-vation en ligne de villas de luxe dans le monde entier.

Cyrille Kouznetzoff ■

2ème édition de Moroccan Tourism Market

Des professionnels confiants malgré la crise

Les touristes cherchent l'accueil et le soleil selon M.Cherkaoui de Vatel. , /dr

interview.

Quel bilan faites-vous de Q: cette deuxième édition du Salon ? Le Salon MTM a aujourd’hui un succès sûr, et tout le monde le dit. Nous avons amené des donneurs d’ordre internationaux auxquels nous avons im-posé un nombre de rendez-vous B to B avec les opéra-teurs et les professionnels du tourisme marocain. Et dans la plupart des cas dans ce secteur, quand il y a rendez-vous, il en résulte du business. L’Etat et les professionnels ont compris que ce salon est un outil et

un mécanisme qu’il fallait mettre en place pour doter le Maroc d’une vitrine de promotion. C’est aussi un moyen pour les profession-nels marocains qui n’ont pas les moyens d’aller ex-poser dans des manifesta-tions similaires à l’étranger de vendre leurs produits de niche, de montagne…C’est aussi un outil pour trouver de nouvelles niches pour permettre au tourisme na-tional de dépasser la crise.

Q: La crise mondiale a particulièrement été abordée dans tous les débats. A-t-on pu dégager des recommandations concrètes ?

Les conférences et les ren-contres B to B ont permis de dégager des pistes de coopération et de trouver de nouvelles opportunités d’affaires entre les pro-fessionnels étrangers et nationaux. Concernant le Maroc, et c’est un avis per-sonnel, je demande à tous les Marocains, et pas seule-ment aux professionnels du tourisme, de s’entraider et de se serrer les coudes pour dépasser la crise. Même les professionnels étrangers doivent s’engager dans cette optique, vu qu’ils ont investit des sommes fara-mineuses dans des projets touristiques au Maroc.

Durant les conférences Q: et les débats, la thématique des ressources humaines revenait aussi incessamment. Manque de formation, manque d’effectifs, personnel démotivée…Quelles sont les pistes qu’il faut prospecter, selon vous, pour rehausser le niveau ? Il ne faut pas se voiler la face, c’est presque une évi-dence et tout le monde le sait. L’investisseur maro-cain, que ce soit un hôte-lier ou un tour-opérateur, fait souvent appel à des ressources humains “pas chères” et ignore les pro-fils compétents et qualifiés. Dans une logique d’écono-mie d’échelle, on préfère

recruter peu et moins cher, ce qui impacte directe-ment sur la qualité du ser-vice. Force est de constater qu’un employé démotivé et qui n’a aucune visibilité ne peut faire montre de créati-

vité. La formation continue s’avère aussi nécessaire pour rehausser le niveau du personnel du secteur touristique.

Propos recueillis par Y.S ■

Karim rahal, directeur général du Salon MTM

“Il faut que les professionnels se serrent les coudes”

Karim rahal, directeur général du Salon MTM. , /C.H

Karim rahal, président du "Groupe rahal" et directeur du Salon, fait le point sur les quatre jours du Salon MTM . Il aborde aussi les différentes thématiques qui ont marqué cette deuxième édition.

Colloque. "Constitution financière, gouvernance et nouvelle gestion publique au Maghreb" est le thème d'un colloque international prévu du 22 au 24 janvier à Marrakech, à l'initiative de la revue marocaine d'audit et de développement (rEMA).Cette rencontre réunira un aréopage d'experts et de chercheurs venus débattre du développement initié en matière de réforme budgétaire et de loi organique des finances publiques à l'échelon international.

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FORMATION. C'est dans le secteur touristique que la formation continue porte toutes ses lettres de nobles-se. Il y va de la qualité du service et de la rentabilité des unités touristiques. La qualité du service n’est pas le point fort du Maroc, comme l’ont souvent re-connu les professionnels eux-mêmes. Ainsi, dans le cadre de la vision 2010, la formation initiale et continue ont été retenues comme étant l'axe majeur à développer. Le Maroc a besoin de 72.000 personnes dans le secteur touristique à l’horizon 2012 . Il faut no-tamment former les gens dans les métiers de l’hôtel-lerie et de la restauration, qui sont liés à l’ouverture des constructions hôteliè-res du Plan Azur. A ce jour, le bilan est mitigé et les résultats sont en dents de scie. Néanmoins, il y a un certain nombre de plans

et de partenariat à citer, tel le contrat-programme RH signé entre l’Etat et les professionnels du tourisme, lors des dernières Assises du Tourisme à Tétouan. Ce partenariat public-privé vise à accélérer la cadence pour alimenter le marché en ressources humaines qualifiées. L’Union européenne, à travers son programme Meda2, accompagne aussi les entreprises marocaines pour leur mise à niveau, no-tamment en ce qui concer-ne la gestion des ressources humaines.

Une académie pour le tourisme ? “Dans le volet formation, il y a deux aspects : la forma-tion initiale et la formation continue. Dans le cadre de la Fédération national du tourisme (FNT), le volet formation continue com-porte un certain nombre de

modules, en préparation, notamment dans le cadre de la National Tourism Academy (Ndlr : prévue ini-tialement pour juin 2008, mais n’a pas encore vu le jour), cher au président Cherif Othmane Alami”, explique Loïc Gogue, ex-pert RH au sein de la FNT. Cette NTA va former des intervenants du secteur touristique en partenariat avec les différentes parties prenantes. Cette Académie pourra représenter plu-sieurs thèmes-clés dans la chaîne touristique, que ce soit l'hygiène, la sécurité, la restauration… “Mais ce projet reste à développer”, souligne M. Gogue. Actuellement, en terme de formation, l’offre maro-caine est plutôt centrée sur la formation initiale, avec la création de nouveaux centres de formation pro-fessionnelle et la refonte de certaines filières. Le

gros du travail est à ce ni-veau-là. Le tourisme, avec des projets de plus en plus grands et de plus en plus nombreux, est en effet plus que jamais avide de res-sources humaines.

62.000 Entre 2008 et 2012, il est

prévu la création de 62.000 emplois liés à l’hôtellerie.

Mais le rythme actuel de formation ne permet pas de relever le défi. Par exem-ple, même si le nombre de lauréats a pratiquement triplé entre 2001 et 2007, il n’a pas dépassé les 6.140 fin 2007, ce qui est encore en deçà des objectifs. D’où les multiples efforts four-nis par les pouvoirs publics pour augmenter rapide-ment la capacité pédagogi-que des établissements de formation.

Formation/Tourisme

Les ressources humaines, véritable talon d’Achille

Le Maroc a besoin de 72.000 personnes dans le secteur ,touristique à l’horizon 2012. En photo des serveurs dans un restaurant casablacais. /A.E.M Younes Samir ■

économie07lundi 19 janvier 2009

fait

INTERVIEW.

Où en est le projet Q: Meda2-FP ?

Dans le cadre du pilotage du contrat-RH public/privé 2008-2012, la FNT assure ses engagements de concert avec le ministère du Tou-risme et le ministère de la Formation professionnelle. Il y a en effet un certain nombre de feuilles de rou-tes, notamment la forma-tion de formateurs, l’ap-prentissage, la formation continue…,qui sont mises en place.

Quel est votre cible ? Q: Le projet Meda2 pour l'ap-pui au développement de la formation professionnelle dans le secteur du tourisme vise à appuyer l’émergence des besoins en compétences des entreprises et de les

consolider au niveau secto-riel et de s’assurer de l’ap-propriation de ces acquis par les fédérations profes-sionnelles et les entrepri-ses. Il vise aussi à déve-lopper la connaissance du marché de l’emploi pour le secteur et rassembler l’in-formation nécessaire pour mieux cerner les besoins en compétences. Nous visons la création de huit (8) nou-veaux établissements de formation dans le secteur du tourisme mais aussi la mise à niveau des entrepri-ses hôtelières.

Combien d’entreprises Q: avez-vous accompagnés pour le moment ? Au début, nous avions un ob-jectif de 60 entreprises,mais nous l’avons largement dé-passé. A ce jour, nous avons accompagné 77 entreprises

du secteur du tourisme à travers un diagnostic stratégique qui a permis d’identifier les forces et les faiblesses de chaque struc-ture, de voir aussi la problé-matique des compétences

en interne, la mise en place d’un plan d’action et derriè-re l’implantation d’outils. Notre objectif actuel est d’atteindre 81 entreprises accompagnée et ce, en op-timisant le budget initial prévu pour ce programme. Globalement, il s’agit de la bagatelle de 30 millions d’euros sur quatre années. Cette somme concerne le volet RH, la mise à niveau du système de formation professionnelle, public, pri-vé et par apprentissage.

Pensez-vous que le Q: manque de ressources humaines qualifi ées constitue toujours un frein pour le développement du tourisme national ?

Oui et non. En fait, tout le monde n’est pas au même niveau. Il y a des unités hôtelières qui ont compris

Loïc Gogue, expert en RH au sein de l’Union européenne

"Un personnel qualifi é et motivé permet de résister à la crise"

Loïc Gogue, expert ,en RH au sein de l’Union européenne. /DR

L’Union européenne est l’un des partenaires du Maroc pour développer la formation professionnelle dans le secteur du tourisme. Le programme Meda2 pour la formation, doté d’un budget de 30 millions, en est à sa deuxième année. Bilan avec Loïc Gogue, conseiller RH au sein de la Fédération national du tourisme (FNT).

Valeurs fi nancières Indices »

VALEUR VARIATION

MADEX 8018.33 +0.96

MASI 9753.40 +0.90

Plus hauts* »VAL VAR

BCE 220.20 +5.99

SAM 580.00 +5.26

WAA 1709.00 +2.95

SNP 532.00 +2.70

CIH 400.00 +2.51

Plus bas* »VAL VAR

HOL 1680.00 -3.39

SID 2382.00 -3.37

BNM 1550.00 -3.13

SMI 570.00 -2.23

LES 922.00 -2.23

Devises et matières (USD) »

EUR/MAD 11.1400

CHF/MAD 7.5540

CAD/MAD 6.7990

GBP/MAD 12.3610

JPY/MAD 9.4910

USD/MAD 8.4600

OR 817.40

ARGENT 11.50

PETROLE 37.20

MAIS 365.50

SOJA 971.00

BLE 572.00

* Volume supérieur à 99.000Valeurs du jeudi 15 janvier, 16h00Source: Finaccess - Fininfo Mena.

et se sont engagées dans un processus de dévelop-pement, et pas forcément les unités internationales. Mais il reste un grand nom-bre d’unités, qui par man-que d’information ou par manque de capacité ou de compétences, ne sont toui-

jours pas au niveau. Elles doivent en effet savoir que les RH permettent d’assu-rer la qualité du service, surtout en temps de crise, et la rentabilité des entre-prises touristiques.

Propos recueillis par Y.S ■

DR

,

PROPOSITIONS. La Confédération générale des entreprises du maroc (CGEM) a proposé au sommet économique, social et de développement de Koweït, trois propositions concrètes visant l'amélioration du commerce et des investissement inter-arabes : la définition de critères clairs pour les règles d'origine, la création d'une société arabe pour le transport maritime et la mise en place du passeport de l'homme d'affaires pour faciliter le déplacement des investisseurs arabes entre les différents pays arabes.

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économie08 lundi 19 janvier 2009

fait

interview.

Bilan 2008 et crise du Q: pouvoir d’achat : quel impact sur le marché ?Notre bilan s’inscrit dans une conjoncture globale qui affecte le tourisme au niveau mondial. Baisse de 5% du trafic de passagers dans le transport aérien international pour la pre-mière fois en 5 ans, 0 % de croissance annoncée pour 2009 pour le secteur par l’OMT, ralentissement de la demande et autres in-quiétudes concernant l’éco-nomie nous incitent à plus de circonspection.Face aux ruptures récur-rentes dans l’environne-ment économique, à une concurrence exacerbée et à la montée en puissance d’Internet, notre présence dans chacun des groupes stratégiques œuvrant dans le secteur de l’hôtellerie (unités conventionnelles 4* & 5*, unités de charme, unités résidentielles) nous permet de diluer la décrois-

sance observée dès le 2ème semestre 2008.Les tarifs pratiqués dans l’hôtellerie, à peine stabi-lisés, risquent à court et moyen terme, d’arbitrer dé-sormais la décision d’achat, parfois malheureusement au détriment de la qualité et du niveau du service. Les exploitants et les marke-ters devront tenir compte de ce nouvel univers du voyage. Les acteurs de la fi-lière seront tenus à plus de concertation.

Quels sont vos axes Q: stratégiques ces 3 prochaines années ?Notre stratégie se déploie sur 5 principes fondateurs à la faveur d’une approche dite “expérientielle“, d’un pari sur l’innovation et la créativité, d’un effort de valorisation et d’adaptation de notre offre actuelle et future, de la mise en place d’une stratégie de marque, et enfin, de la mobilisation autour de La Palmeraie en tant que destination.

Les années à venir révèle-ront les ambitions horizon-tales de Palmeraie Hotels &amp; Resorts au niveau de la destination Marra-kech, sur le site actuel et au sud-est de la ville. L’explo-sion verticale se concrétise déjà avec les implantations en cours entre Dakhla et le détroit de Gibraltar, en passant par Ouarzazate et la capitale économique.

Il s’agira de décliner no-tre Business Model sur les lieux sélectionnés en inté-grant leurs atouts propres.

Quel est votre mode de Q: communication sur le marché national et international ?Le Palmeraie Golf Palace, vaisseau amiral du resort et du pôle hôtellerie, a depuis toujours joui d’un capital de bienveillance de la part du

public marocain que nous remercions. La baisse des visiteurs étrangers ne jus-tifie donc pas à elle seule la croissance spectaculaire de la fréquentation domesti-que de nos établissements. Les efforts portés par la vision 2010 contribuent à l’engouement des natio-naux pour le voyage à l’in-térieur des frontières. Je crois fièrement que nous leur rendons bien. Notre communication suit donc naturellement.

L'arrivée de nouveaux Q: compétiteurs sur le marché du luxe, est-elle une opportunité ou une menace ?

Il faut l’admettre, la meilleure façon de dyna-miser le secteur est d’intro-duire de la concurrence. A Marrakech, l’offre est hé-téroclite, inégale et disper-sée. Les contours de chaque groupe stratégique ne sont pas clairement délimi-tés. L’arrivée de nouvelles opérations dans la phase actuelle du cycle de vie de

la destination est un chal-lenge pour les pionniers comme pour les nouveaux venus. Monitoring, vigilan-ce, concertation et confian-ce devront guider toute ré-flexion, pour le plus grand bénéfice des promoteurs, des collaborateurs, de la population hôte et, bien en-tendu, de nos visiteurs.

Qu’attendez-vous du MTM Q: (Moroccan Travel Market)?Nos attentes sont réalistes et pragmatiques. En y par-ticipant, nous contribuons à faire de ce grand rendez-vous un succès pour un salon relativement récent (2ème édition). Enfin, no-tre présence nous permet d’entretenir notre image et notre notoriété.Nous sommes heureux éga-lement, et pour la deuxième fois, d’accueillir dans notre Palais des Congrès (le PCP) les grandes manifestations prévues en marge du sa-lon.

Propos recueillis par Cyrille ■Kouznetzoff

Jalal Alwidadi, directeur général, stratégie & développement, Palmeraie Hotels and Resorts

“La meilleure façon de dynamiser le secteur est d’introduire de la concurrence”

retrospective. La se-maine écoulée confirme la tendance qui s’est dessinée la semaine dernière. Les variations des deux indices Masi et Madex continuent d’afficher des variations po-sitives. A la fin de la séance du vendredi 16 janvier l’in-dice général étalait + 0,77% à 9 837,51 points (–9,6% sur 2009), tandis que le Madex réalisait + 0,9% à 8 159,07 points (-9,95% sur 2009).Comparativement, il est vrai qu’on est plus loin des 10.276,98 points et 87.909,07 points de la pre-mière semaine de 2009. Dans tous les cas, si vers la fin de la semaine le volume des transactions a fléchi, passant de plus de 315 mil-lions de dirhams, jeudi 15 janvier, à un peu moins de 247 millions de dirhams le lendemain, il n’en demeure pas moins qu’au vu du nom-bre de transactions et de titres échangés la place de Casablanca fait montre de signes avant-coureurs d’un regain d’activités.A la clôture de la dernière séance Autohall, Microdata,

BMCE Bank, ONA et Ci-ment du Maroc terminaient très bien la semaine avec respectivement + 5,91 % à désormais 90 dirhams l’ac-tion, + 5,04 % à 373,95 dhs, 4,22 % à 229,5 dh, + 4,14% à 1 258 dh et + 3,98 % à 1 567 dhs. Par analogie avec ces fortes hausses, les baisses les plus significatives ont été enregistrées dans diffé-rents secteurs. Ainsi, Auto Nejma, parmi les distribu-teurs, a cédé 5,99% pour se situer à 2.165 dhs.Dans une proportion simi-laire, Managem, dans les mines, a abandonné 5,97 points pour s’échanger à 172,35 dhs. Dans une moin-dre mesure, le distributeur Stokvis (- 4,17% à 68,04 dhs l’action), le spécialiste en équipement industriel De-lattre Levivier (- 3,46 % à 530 dhs) et Maroc Leasing (- 3,28 % à 295 dhs) appar-tenant aux sociétés de fi-nancement se sont inscrits à la baisse. Ces deux extrê-mes ne doivent pourtant pas occulter un volume de transactions non négligea-ble qui s’est déroulé essen-

tiellement sur le marché central des actions.En terme d’animation du marché, BMCE Bank avec, à titre d’exemple 174.483 actions échangées vendredi 16 janvier, Addoha, 122.266 actions échangées, Itissalat A Maghrib (Maroc Telecom) 26.28 actions et Attijariwa-fa bank, 48.357 d’actions qui ont changé de main le même jour, sortent du lot.Selon les secteurs du mar-ché principal, la remon-tée de Lesieur +1,89% contraste avec la baisse de 1,57% de Cosumar, dans l’agroalimentaire, tandis que la baisse caractérisait les assurances chez Atlanta (à 96,50 dhs) et Wafa As-surance (à 650 dhs) qui ont cédé respectivement 1,53 % et 2,94 %. Cette même chu-te a été noté sur les actions des sociétés de financement qui ont toutes clôturé à la baisse.A l‘opposé, Addoha tire dans son sillage Alliances (+ 0,51 %) et CGI (+ 0,27 %). Dans le bâtiment, mis à part Sonasid qui a reculé de 0,73 %, Ciment du Ma-

roc, Holcim (+ 0,63%) et La-farge (+ 1,45 %) terminent la semaine en hausse. Cette même évolution à la hausse a été constatée dans les ti-tres bancaires, excepté pour CIH qui a dégringolé de

0,83 %. Aussi bien BMCE Bank, Attijariwafa bank, que BMCI ont vu leurs ac-tions se revigorer sensible-ment.Cet engouement différencié selon les secteurs et les dif-

férents compartiments de la BVC est de bon augure. Il porte désormais la capita-lisation boursière à un peu moins de 488, 252 milliards de dhs.

Boubker El Badri ■

Bourse de Casablanca

Prémices d’un revirement ?

Masi et Madex continuent d'affirmer des variations positives depuis la semaine dernière. , /M.s

Jardin MajorelleMusée d’Art Marocain

Boutique - Café

Museum of Moroccan ArtBoutique - Cafe

Horaire des visites : Ouvert tous les jours

Hiver du 1er Octobre au 30 Avril de 8H00 à 17H30Eté du 1er Mai au 30 Septembre de 8H00 à 18H00

Horaire special du mois de Ramadan de 9H00 à 17H00

Visiting Hours : Open every day

Winter from October 1st to April 30th from 8:00am to 5:30pmSummer from May 1st to September 30th from 8:00am to 6:00pm

Special visiting hours for Ramadan from 9:00am to 5:00pm

30

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Avenue Yacoub El Mansour MarrakechTél : (212) 24 31 30 47Fax : (212) 24 30 18 94

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JardinMajorelle

C'est le nombre de touristes ayant visité les établissements d'hébergement touristique classés à Rabat, durant le mois de novembre 2008, soit une stagnation par rapport au même mois de l'année 2007 selon un rapport du ministère du Tourisme et de l'Artisanat et de l'Observatoire du tourisme.

24.183

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société09lundi 19 janvier 2009

fait

objetifs. Pour l’année 2009, le ministère du Dé-veloppement social, de la famille et de la solidarité compte ouvrir un chantier d’envergure.

Ville sans enfants dans la rue Ainsi, il devrait lancer une expérience pilote à Casa-blanca "ville sans enfants en situation de rue en 2010" et la création de nou-veaux centres sociaux de proximité. Cette expérience pilote am-bitionne, à travers des réu-nions auxquelles prendront part tous les acteurs locaux concernés, autorités loca-les, Ongs et différents sec-teurs gouvernementaux, d'éliminer le phénomène des enfants de la rue d'ici 2010, a affirmé vendredi à Rabat la ministre du Dé-veloppement social, de la famille et de la solidarité, Nouzha Skalli. “C'est un objectif ambitieux et réalisable”, a indiqué Mme Skalli qui s'exprimait lors d'une conférence de presse consacrée à la pré-sentation du bilan de son

département au titre de l'année 2008 et le plan d'ac-tion 2009.

“Le phénomène des enfants de la rue

est inacceptable dans le Maroc du 21ème siècle”Nouzha Skalli, ministre du

Développement social

Les réunions avec les ac-teurs locaux concernés offriront l'opportunité de

recenser les besoins et d'examiner les moyens né-cessaires pour atteindre cet objectif, a précisé la minis-tre.La même responsable es-time que la problématique des enfants de la rue est le résultat, entre autres, “de la violence à l'égard des femmes et des petites bonnes, mais aussi de la déperdition scolaire et de la précarité”. Concernant la création de

nouveaux centres sociaux de proximité, la ministre a indiqué que 118 établisse-ments seront mis en place en 2009, conformément à la déclaration du gouverne-ment devant le Parlement relative à la création de 800 centres sociaux à l'horizon 2012. La poursuite de la mise en œuvre du programme "In-dimaj" pour la réinsertion des enfants de la rue et le lancement de la deuxième campagne nationale de lutte contre le travail do-mestique des petites filles, figurent aussi parmi les actions programmées pour cette année.Le programme "Indimaj" vise notamment la réinté-gration des enfants de la rue dans leurs familles et l'élaboration d'enquêtes dans ce domaine.

48 fonds

Le ministère du Developement a procédé

en 2008 à la création de 48 Fonds de développement

solidaire (FDS) au profit de 870 petits entrepreneurs.

Le FDS est un système de financement basé sur le principe de subventions des caisses solidaires de dé-veloppement.

aufait ■

Les ambitions du ministère du Développement en 2009

Une expérience pilote"ville sans enfants en situation de ,rue en 2010" devrait être lancée au cours de cette année à Casablanca. /DR

Le ministère du Développement social compte poursuivre ses chantiers ouverts en 2008 mais aussi lancé une expérience pilote à Casablanca "ville sans enfants en situation de rue en 2010".

bilan. Un grand pas dans l'éradication des habitats insalubres. Ainsi le nombre de 30 villes sans bidonvilles a été franchi en 2008 a af-firmé, samedi à Marrakech, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aména-gement de l'Espace, Taou-fiq Hejira cité par l'Agence Maghreb Arabe Presse (MAP). S'exprimant lors d'une rencontre de présentation du bilan du ministère de l'Habitat en 2008 et de son plan d'action pour 2009, M. Hejira a ajouté que 50.000 baraques ont été détruites en 2008.

Les ambitions de 2009Le même responsable a fait savoir que l'une des ambi-tions de son département est d'atteindre un nombre similaire au cours de cette

année, sur un total de 84 villes afin de résoudre, à l'échelle nationale et de façon définitive, cette pro-blématique de l'habitat in-salubre. Et de poursuivre que le plan d'action du ministère pour cette année, sera cou-ronné par un transfert des compétences du départe-ment de tutelle au profit des régions, notant qu'il est temps de placer la confian-ce en ces entités territoria-les, à travers les établisse-ments publics, les sociétés du groupe Al Omrane, les agences urbaines et les ins-pections régionales de l'ha-bitat et de l'urbanisme. Sur le bilan de l'année pré-cédente, le ministre a fait savoir qu'un grand intérêt a été accordé à la réalisa-tion d'un produit destiné aux catégories démunies et

ce, dans le cadre de l'offre d'habitat à conditions pré-férentielles (140.000 Dhs), la création de 129.000 unités et la réalisation de grandes avancées en ma-tière de gestion et de bonne gouvernance. Le ministre a tenu à préci-ser que le groupe Al Omra-ne a investi 7,2 milliards de Dhs, ce qui lui a permis d'occuper la première place en tant, que l'un des plus grands établissements na-tionaux d'investissements publics,

8,5 milliards Dhs

Pour l'anneé 2009, le groupe Al Omrane compte engager

8,5 milliards de Dhs.

Conformément à cette nou-velle orientation, les agen-ces urbaines seront dotées de nouveaux moyens pour renforcer leurs compéten-ces à l'échelle nationale, non seulement à travers l'octroi de documents d'urbanisme, mais aussi à travers une présence effective et un rôle important en matière de mise à niveau urbaine et de redressement de la situation des tissus urba-nistiques de façon à accélé-rer le rythme de réalisation des projets programmés, a expliqué le ministre. M. Hejira s'est félicité éga-lement du partenariat existant entre les secteurs public et privé, lequel a permis au ministère d'at-teindre ses objectifs tracés, notamment pour ce qui est de la catégorie des dému-nis et de l'habitat social

en général, ou encore pour la classe moyenne, faisant remarquer que 67 sociétés privées se trouvent actuel-lement inscrites aux chan-tiers de réalisation des ha-bitations dont la valeur est de 140.000 Dhs. Le lancement effectif du Fonds de développement rural, auquel une envelop-pe estimée à 600 millions de Dhs a été allouée, est de nature à impliquer les communes rurales dans la réalisation de projets intégrés dans le cadre du

développement intégré et contribuera à la généralisa-tion des plans d'aménage-ment territorial national, a estimé le ministre. M. Hejira a insisté égale-ment sur la nécessité de placer la qualité au centre des préoccupations en ma-tière d'habitat, se disant confiant quant à la nou-velle vision qui sera conso-lidée avec la publication des résultats d'une étude sur l'état de l'immobilier, actuellement en sa phase finale.

le nombre de 30 villes sans bidonvilles franchi en 2008

50.000 baraques ont été détruites en 2008 selon le ministre ,de l'Habitat. /C.H

Le Maroc commence petit à petit à se débarrasser de ces bidonvilles. Le bilan du ministère de l'Habitat en 2008 le montre bien. Détails.

en bref »

acciDent. Trente-trois personnes ont été blessées, dont 10 grièvement, dans un accident de la route survenu samedi soir près d'Iminta-noute, a-t-on appris dimanche auprès des autorités provin-ciales de Chichaoua. L'acci-dent s'est produit vers 22h45 lorsqu'un autocar de voya-geurs en provenance d'Agadir et à destination de Marrakech, s'est renversé sur la chaussée, a précisé la même source.

immigration. Le Tribunal constitutionnel espagnol a

reconnu à un mineur marocain non accompagné, placé sous la tutelle de la communauté autonome de Madrid, le droit de recourir à la justice pour interjeter appel contre son rapatriement au Maroc. Le Tribunal constitutionnel s'est basé sur les dispositions de la Convention internationale des droits de l'enfant, la loi es-pagnole sur la protection des mineurs et sur la juridiction européenne en la matière, a indiqué Me Ignacio de la Mata, avocat du jeune marocain, cité vendredi par les médias.

projet. Désormais les pei-nes privatives de liberté ne figurant pas dans code de la route qui est en cours d’adoption. Ainsi, la Commission de l'Intérieur, de la décentra-lisation et des infrastruc-tures à la chambre des représentants a adopté, jeudi soir, à l'unanimité, un amendement relatif à la suppression des peines pri-vatives de liberté du projet du code de la route, tout en maintenant celles prévues par le code pénal. Les membres de la com-mission ont plaidé pour le maintien des amendes et la suppression de toutes les dispositions relatives

à l'emprisonnement des conducteurs auteurs des accidents de la route. Lors de l'examen de ce pro-jet par la commission, les groupes de la majorité ont souligné l'importance de ce code dans la mesure où il contribuera à réduire le nombre des accidents de la circulation. Pour leur part, les grou-pes de l'opposition ont ap-pelé à l'introduction des amendements à plusieurs dispositions et chapitres, particulièrement en ce qui concerne la réduction de la valeur des amendes prévues par ce projet, ainsi qu'à la simplification des mesures d'accompagnement.

Projet de code de la route : Pas de peines privatives de liberté

aufait ■

aufait ■

Dix personnes ont trouvé la mort et 985 autres ont été blessées, dont 42 grièvement, dans 808 accidents de la circulation survenus à l'intérieur du périmètre urbain durant la semaine allant du 1er au 11 janvier, indique samedi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). En outre, 6.925 amendes totalisant 1.409.000 dirhams ont été recouvrées, ajoute le communiqué, qui fait aussi état de 3.474 véhicules astreints au dépôt en fourrière municipale et de 1.664 retraits de permis de conduire.

10 morts

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Universitaires et opérateurs accordent leurs cordes !

carrière

Quelle est la genèse Q: de la démarche qui porte aujourd’hui l’adéquation entre la formation et l’emploi ? L’idée première est venue en réalité de la nouvelle dy-namique qui sous-tend la réforme universitaire dans ses volets pédagogique, formation et recherche. La démarche repose sur la loi 01-00 relative à la réforme de l’enseignement supé-rieur. Elle a mis en place les fondements de cette nouvel-le vision en introduisant les formes et structures de nos formations. Ces dernières, qui étaient organisées sous forme de cours annuels, suivent maintenant un sys-tème modulaire, avec des semestres. Avec l’introduc-tion du système LMD ( Li-cence, Master, Doctorat) qi se base sur ce modèle nous sommes sur la même lon-gueur d’ondes avec la prati-que internationale. Ainsi de fil en aiguille, en installant des formations suivant les orientations de SM le Roi et la Charte de la réforme de l’enseignement supérieur, nous sommes arrivés à mettre l’accent sur l’ensei-gnement utile à même de répondre aux besoins du monde économique. La suite logique était de réfléchir pour améliorer l’existant afin d’insérer ces nouvelles formations dans cette optique. Tout ce che-minement et cette gestation se sont étalés sur la période 2000-2003.

Comment s’est décliné le Q: plan d’action ?La première étape a concer-né les licences. Elles se sont déclinées en licences de lettres d’études fonda-mentales et licences profes-sionnalisantes. Nous avons d’abord démarré par les licences fondamentales en essayant de les rendre plus souples, permettant aux étudiants moins de déper-dition et capitaliser leurs acquis, … Ce sont là autant d’avantages de ce système. Bien entendu tout s’est fait avec des moyens proposés par l’autorité de tutelle de toutes les universités. A Casablanca beaucoup d’ef-forts ont été déployés pour

mettre en place quelque chose de fiable, de correct, en respectant les normes pédagogiques internatio-nales. Après nous avons mis en route les filières profession-nalisantes (LEP, Licence d’études professionnali-santes), qui doivent être portées sur les opérateurs économiques demandeurs d’emplois. Ce sont des formations pratiques qui ouvrent des portes pour les étudiants.

Sur la plan pratique, y Q: a-t-il une partie à la faculté et une autre sur le terrain ? Cela ne se passe pas ainsi. Par exemple une formation de base de quatre semes-tres soit en économie ou en droit. Sur les deux derniers semestres, selon l’option, la licence est portée par des partenaires dans les assu-rances ou dans les métiers de la banque. Nous déve-loppons une licence sur les techniques d’assurances, dans le cadre du program-me offshoring, soutenue par de grandes compagnies d’assurances très intéres-sées, notamment Axa. Aus-si, nous mettons en place une autre licence pour le

back office pour la banque, toujours appuyée par des opérateurs, singulièrement des banques. Le succès est réel, … C’est simple, si la LEP ne répond pas à un besoin, elle n’a pas raison d’être.

Quand est-ce que la Q: première promotion est sortie?La première promotion est sortie l’année dernière et déjà on ne les trouve plus sur le marché. La deman-de est si importante que l’Anapec et d’autres em-ployeurs, et autres relais, sont en train de négocier la promotion de cette année en cours !

Et pour les Masters ? Q: C’est la même logique qui oriente la deuxième étape de la réforme, les Masters. Il y a des Masters recher-che et des Masters spécia-lisés. Sur ces grades, nous avons des partenaires na-tionaux et internationaux parmi lesquels l’Univer-sité d’Auvergne-Clermont -Ferrand pour le Master d’économétrie, et pour le Master expertise-dévelop-pement en microfinance, Planet Finance du groupe

BMCE Bank. Un autre Master sur les marchés financiers, sponso-risé par Attijariwafa bank, la banque Santander et par l’université Cantabria en Espagne. Nous laissons le choix aux étudiants d’être embauchés au Maroc ou en Espagne. En outre, à partir de 2009, un Master droit de l’entreprise, qui a pour par-tenaire le Barreau de Casa-blanca, doit être accrédité.

Cette nouvelle dynamique Q: a-t-elle nécessité des formations pédagogiques supplémentaires ?

Nous avons un corps en-seignant de renom, dont la compétence est reconnue. Les professeurs sont mem-bres de bureaux internatio-naux d’expertise, ... C’est un plus offert aux étudiants. Aussi un certain engoue-ment habite les enseignants qui préfèrent de loin donner des cours uniquement dans les Masters avec des salles de 25 à 35 étudiants, sans commune mesure avec des amphithéâtres de quelque 500 étudiants. De telles conditions de travail les poussent à l‘excellence.

Propos recueillis par Boubker El Badri ■

Le temps où les facultés se confinaient à une formation purement théorique est en train d’être révolu. L’option offshoring et nearshoring, qui constitue un pan entier sur le Plan Emergence devenu Envol, exige aujourd’hui des profils pointus mais immédiatement

opérationnels à l’issue de leur formation. La concrétisation d’une nouvelle démarche, qui va dans ce sens, ressort dans cet entretien que le Professeur Essalmi El Idrissi Ahmed, Doyen de la Facultés des Sciences Juridiques Economiques et Sociales de l’université Hassan II de Casablanca, a bien voulu accordé à la rédaction. Un système modulaire menant à des licences, masters et doctorats, est en train de réconcilier la formation à l’emploi.

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en bref »

COnfOrMITe sOCIALe. Homologation de la Norme na-tionale de mise en conformité sociale. Le Conseil supérieur interministériel de la qua-lité et de la productivité vient d’homologuer, le mercredi 31 décembre 2008, la norme marocaine «PNM 00.5.601 Mise en conformité sociale: Exigences et évaluation des organismes». Cette norme préparée par le ministère de l’Emploi et de la formation pro-fessionnelle en concertation avec le ministère du Commer-ce et de l’Industrie, permettra aux entreprises qui respectent la législation sociale et qui intègrent les aspects sociaux dans leurs systèmes de management, d’être certifiées conformes socialement.

CrIse AUTOMObILe . Honda débauche en raison de la crise économique, après Nissan,

Toyota et tous les autres constructeurs nippons, le deuxième constructeur automobile japonais, Honda, a annoncé qu'il allait suppri-mer 3.100 postes de salariés temporaires au Japon et réduire encore sa production. Cette décisison, qui permettra au constructeur automobile nippon d'ajuster sa produc-tion pour éviter d'accumuler des stocks excessifs est focalisée sur le non renouvel-lement des contrats de 3.100 salariés sous contrat à durée déterminée oeuvrant encore dans ses usines au Japon.Des sources sûres pointent du doigt la chute vertigineuse des ventes de voitures aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, ainsi que de la forte hausse du yen, un facteur grevant la compétitivité des firmes japonaises à l'étranger.

Selon une étude publiée en octobre 2008 et portant sur 551 entreprises marocaines.La répartition des entreprises par secteur qui paient le mieux au Maroc se présente ainsiQ:

Baromètre de l'emploi

30%Aéronautique

Banque -Finance

Immobilier

Telecom

TI, Tourisme

22%

17%16%

14%

(Source: Bayt.com en partenariat avec YouGovsiraj)

10 lundi 19 janvier 2009fait

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SyMbioSe. Aussi bien dans les établissements de for-mation que dans les en-treprises, les responsables ne tarissent pas d’éloges à propos de l’apprentissage. Parmi ces principaux ob-jectifs, la facilitation de l’intégration des nouveaux-venus aux équipes en place et la grande célérité dans l’acquisition d’expérience à des jeunots, sont autant de raisons qui expliquent un tel plébiscite. Notons, conformément aux disposi-tions officielles, que toute personne, âgée d’au moins 15 ans révolus à la date de conclusion du contrat d’ap-prentissage, peut bénéficier de l'apprentissage sauf dé-rogation de l’autorité gou-vernementale chargée de la Formation Profession-nelle. La seule condition est de justifier des conditions d’accès arrêtées par cette autorité pour chaque mé-tier, ou qualifiant objet de l’apprentissage.

Cette semaine deux en-treprises de service - un domaine où l’apprentis-sage pourrait paraître peu évident - CRIT et Newrest

Maroc Services en l’occur-rence, révèlent toutes les satisfactions que procure un tel système de formation (voir Trois Questions). Pa-trick Cohen, directeur géné-ral de CRIT-Maroc nous a en effet avoué toutes les sa-tisfactions qu’il en tire. Par ce procédé, soutient-il, l’es-prit d’équipe et la solidarité, importantissimes dans leur société sont mieux mis en valeur. Mieux,la vitesse avec laquelle, une telle instruc-tion permet aux nouveaux d’acquérir de l’expérience, jusqu’à devenir force de pro-position est phénoménale. Toutefois, il déplore une certaine inadéquation entre les plans de formation en vigueur et les spécificités du travail intérimaire. Le Direc-teur général de CRIT-Maroc souhaite que des ajuste-ments soient apportés pour rendre le système plus adap-table au travail temporaire. Quant à Bruno Heriche, DG de Newrest Maroc, il trouve que c’est une action citoyen-ne que d’inclure l’apprentis-sage dans son programme. Il fait partie intégrante de leur management.Certains responsables

contactés par nos soins, mais qui requièrent l’ano-nymat pour respecter la politique de communica-tion de leur hiérarchie, at-tirent notre attention sur le côté réducteur de l’ap-prentissage en entreprise uniquement. Ils plaident plutôt pour le travail colos-sal abattu par les établisse-ments de formation profes-sionnelle relevant de l’Etat ou agréé par lui. Dans cette même catégorie, ils lacent les établissements et or-ganismes, organisant la formation complémentaire générale et technologique, communément appelés Centres de Formation par Apprentissage (CFA). C’est un point de vue ! Dans tous les cas, il ne faut pas perdre de vue que l’apprentissage peut s’ef-fectuer dans le cadre de conventions conclues avec l’Administration par toute chambre ou organisation professionnelle, par toute entreprise publique ou pri-vée, par toute association créée conformément à la législation en vigueur. Dif-ficile dans ces conditions de privilégier une institution

au détriment d’une autre. Dès l’instant qu’un organis-me public ou privé assure une formation qualifiante en s’associant avec le mon-de du travail, ce sont toutes les forces vives du pays qui en profitent. Comme disait l’autre, com-muniquer davantage sur les objectifs de l’apprentis-sage qui tournent autour de faire acquérir un savoir-faire par l’exercice d’une activité professionnelle aux apprentis, contribuer à l’amélioration de l’encadre-ment du tissu économique des PME/PMI ou contribuer à la sauvegarde des métiers de l’artisanat, devrait être un sacerdoce du côté de la tutelle gouvernementale. Pour inciter le plus grand nombre à s’y mettre, des mesures sont prises pour encourager les entreprises à accueillir des apprentis (voir les mesures incitatives en encadré). Afin de régu-ler le système et empêcher d’éventuels abus, la durée d’apprentissage ne peut ex-céder 3 ans. Des apprentis ont tenu à nous préciser que leurs liens avec cette entreprise sont régis par un

contrat conclu entre le chef d’entreprise et eux-mêmes ou leurs tuteurs légaux. Ce contrat qui définit les droits

et les obligations des deux parties, est agrée par un CFA.

Boubker El Badri ■

Les atouts d’un systèmeL’apprentissage prend de plus en plus d’ampleur dans les industries et services de la place. Institué et organisé par la loi n° 12.00 publiée au B.O. n° 4800 du 1er juin 2000, c’est un mode de formation professionnelle basé sur une formation pratique en entreprise, à raison d’au moins 80% de sa durée globale, complétée, pour 10% au moins de cette durée, par une formation générale et technologique organisée. Nombre d’opérateurs avouent les satisfactions qu’il leur procure. Néanmoins, subsistent encore quelques réglages pour l’optimiser.

apprentissage

TroiS queSTionS à PaTrick cohen, DG De criT-Maroc ]

Le système d'apprentissage pour faciliter l'insertion de nouveaux venus est-il en vigueur au sein de votre entreprise ?Tout à fait, c’est incontournable, je dirais même que c’est la part cruciale de l’intégration d’un nouveau collaborateur.

Cette étape est indispensable pour que le nou-veau-venu ou la nouvelle-venue s’épanouisse, trouve sa place. D’autant plus que, dans une entreprise de services, comme CRIT, la solidari-té et l’esprit d’équipe sont indispensables pour réaliser des prestations de qualité.

Quelles satisfactions en avez-vous tiré jusqu'à présent ?La meilleure des satisfactions c’est de voir des collaborateurs qui, étant entrés chez CRIT avec peu d’expérience, arrivent à moyen terme à des postes de responsabilité, et deviennent des forces de proposition.

Ce type de formation bénéficie-t-il uniquement à votre personnel, ou est-il aussi destiné à des temporaires qui pourraient voler de leurs propres ailes par la suite ?Même si le système actuel de la formation professionnelle est encore mal adapté au travail temporaire, le système de plan de formation est difficilement adaptable aux intérimaires. Nous arrivons tout de même à dispenser des formations, notamment à l’hygiène et la sécu-rité en ce qui concerne le BTP et l’industrie ou au maniement de certains engins de manuten-tion pour la logistique. I en est de même sur certains logiciels pour le secteur tertiaire.

Propos recueillis par B.E.B ■

TroiS queSTionS à bruno heriche, DG newreST Maroc ServiceS ]

Le système d'apprentissage pour faciliter l'insertion de nouveaux venus est-il en vigueur au sein de votre entreprise ?Newrest Maroc Services au-delà d’être un acteur majeur en restaura-tion et services concédés sur l’ensemble du Royaume et dans diffé-rentes activités telles que la restauration collective, les concessions aéroports, le Facility-Management, les bases vie , etc.. se doit avant tout d’être une entreprise citoyenne, sociétale, capable d’offrir aux jeunes un itinéraire concret pour acquérir à la fois la connaissance théorique et l’aptitude pratique pour maîtriser un métier et pour comprendre le monde de l’entreprise. C’est dans ce sens que l’ap-prentissage fait partie intégrante de Newrest Maroc services depuis plusieurs années, et que nos chefs d’établissements qui dirigent au quotidien les 2500 collaborateurs de Newrest Maroc Services sont de véritables tuteurs ca-pables de transférer leurs compétences, ce qui est le fondement de l’apprentissage.

Quelles satisfactions en avez-vous tiré jusqu'à présent ?La première satisfaction est de voir jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, s’épanouir, grandir et se révéler tous ces jeunes apprenti(e)s.

La deuxième, vient immédiatement après la fin de leur apprentissage au moment de rentrer dans la vie active : la majorité continue cette belle aventure dans notre entreprise, ce qui est un gage de confiance et une sécurité pour nous en terme de gestion des ressources humai-nes, ce sont en quelques sortes les futurs talents de demain ...la relève est assurée.

Ce type de formation bénéficie-t-il uniquement à votre personnel, ou est-il aussi destiné à des temporaires qui pourraient voler de leurs propres ailes par la suite ?Un acte important dans le management d’une entreprise, c’est de donner la possibilité a chacun de progresser !

Propos recueillis par B.E.B ■

Patrick Cohen., /DR

Bruno Heriche. , /DR

First step, pour des premiers pas aisés ! , /DR

11lundi 19 janvier 2009fait

Page 12: aufait

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RH & COMPETENCES

Un concept à la portée de tous !

12 lundi 19 janvier 2009fait

En quoi bayt.com peut-il Q: soutenir les entreprises pour étoffer leurs RH &amp; compétences ?

Houda Farrahe : Nous sommes un site de recru-tement en ligne trilingue Q: anglais, arabe et français. Créé en 2000 à Dubaï, nos activités sont allées de-puis crescendo. uelque 12 bureaux régionaux ont ainsi été ouverts. La région MENA est aujourd’hui cou-verte. Le bureau du Maroc est opérationnel depuis mars 2008.

Qu’est-ce qui a motivé Q: l’ouverture d’un bureau au Maroc ?Houda Farrahe : Avant mars 2008, un certain nom-bre d’entreprises marocai-nes utilisaient déjà Bayt Jordanie pour recruter les compétences dont elles avaient besoin. La deman-de ne cessant d’augmenter, nous avons décidé de nous implanter sur place. Pour nous, c’est très important

d’être à proximité aussi bien des employeurs que des demandeurs d’emplois.

Quels segments de Q: clientèle avez-vous ? Houda Farrahe et Sel-ma Idrissi Oudghiri : Aujourd’hui au Maroc, on compte plusieurs types d’entreprises parmi nos clients. On dénombre les grands comptes, les filia-les de multinationales, des cabinets de recrutements désirant renforcer leurs ba-ses de données, mais aussi nombre de PME-PMI. C’est intéressant dans le sens où en venant au Maroc, bayt.com s’est assigné comme but de démocratiser l’e-re-crutement. La finalité est de donner la possibilité même à des TPE et PME-PMI de bénéficier de mé-thodes efficaces de recru-tement. Un recrutement efficace exige une méthode de recrutement tout aussi efficace.

Y-a-t-il un secteur, Q: une catégorie socioprofessionnelle, ou un profil, qui sortent du lot ?

Houda Farrahe et Sel-ma Idrissi Oudghiri : Les tendances sont décli-nées par une étude récente septembre- octobre 2008 qui confine les demandes relatives au top industries. Sur un échantillon de 551 sociétés au Maroc, les sec-teurs d’activités les plus at-trayants sont, dans l’ordre, le tourisme, les TIC, et la banque- finance.

Menez-vous donc des Q: études régulières sur le marché ? Houda Farrahe et Selma Idrissi Oudghiri : Grâce à notre partenariat avec yougovsiraj.com, nous ef-fectuons des études réguliè-res sur le marché. Il s’agit d’une société internationa-le, présente à Dubaï et spé-cialisée dans la réalisation d’études et de recherches, disposant de suffisamment

de moyens et ayant l'expé-rience de l’expertise. Par ailleurs, nous avons mené, toujours en partena-riat avec yougovsiraj.com, une étude dénommée CCI pour Consumer Confidence Index.

Comment voyez-vous l’e- Q: recrutement dans les années à venir ?Houda Farrahe : L’avenir du marché du travail est un peu à l’image de l’évolution de la boîte qui, en l’espace de quelques mois, a pu gla-ner plus de 200 références. Notre CV-thèque connaît une très grande évolution. Notre objectif vise une plus grande vulgarisation de ce mode de recrutement. Au lieu de se contenter d’un marché réduit et de se le partager, on gagnerait à le rendre beaucoup plus grand.

Propos receuillis par B.E.B. ■

RH. Rechercher le bon pro-fil ou trouver un nouvel emploi sont des moments cruciaux. Les recruteurs, qui tra-ditionnellement se trou-vaient dans des agences spécialisés, se sont mués en e-recruteurs ou ont élargi leurs portefeuilles, devant une demande boostée par les stratégies de croissance en vigueur ces dernières années au Maroc. Si au début des années 2000, certaines agences, qui ne manquaient certes pas de professionnalisme, ont connu des fortunes diver-ses, telle Oojob.com qui a dû voir ses activités se ré-duire comme une peau de chagrin, jusqu’à disparaî-tre, d’autres, plus ambitieu-ses, à l’instar de ReKrut.com, Amaljob, Bayt.com..., ont su tirer leur épingle du jeu. Rivalisant d’ingé-niosités et de gammes de services, ces portails ont proposé des interfaces élec-troniques incontournables sur le marché de l’emploi. Les recruteurs et deman-deurs d’emploi y trouvent aujourd’hui leur compte. Avec des rubriques variées

et déclinées en trois langues au moins (arabe, anglais et français), ils ne se conten-tent pas d’être de simples forums de rencontres. Bien

au contraire, ces sites de recrutement ambitionnent de doter les chercheurs d'emploi et les employeurs d’outils et informations

nécessaires pour trouver, respectivement, l'emploi approprié et les meilleurs candidats dans leur région.Dans cette perspective, avec

plus de 30.000 employeurs à travers l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, Bayt.com revendique une place de leader dans le recrute-ment en ligne sur toute la région. Le site, qui affiche plus de 2.750.000 candi-dats inscrits à travers le monde représentant toutes les industries, nationalités et niveaux de carrière, se distingue par sa réactivi-té. Une offre publiée peut correspondre à un emploi trouvé le jour même. Aussi, au-delà du marché domestique du travail, dans le cadre de la globalisation du marché de l’emploi, les employés envisagent plus facilement qu’auparavant d'aller travailler à l'étran-ger. Les avantages d’une ouverture de parcours à l’international pour s’enri-chir en expériences et dé-couverte d’autres cultures, poussent également les professionnels à proposer une offre internationale. Bien entendu, cela ne se fait pas au détriment du recru-tement sur le sol national. Houda Farrahe, Country Manager de Bayt.com au Maroc, affirme à ce sujet

que Q: “Nul ne peut nier que l’économie marocaine est en plein essor. Le marché de l’emploi a de plus en plus besoin des compéten-ces marocaines et Bayt.com s’est installé au Maroc pour aider les marocains à trou-ver un emploi dans leur pays”. On peut le croire, vu que la vision de ce recru-teur n’est pas de se conten-ter des grands comptes et des multinationales, mais d’étendre l’e-recrutement au plus grand nombre. Une autre corde à leur arc se retrouve dans le registre de l’information économi-que. Sur ce volet, les étu-des, sondages et enquêtes effectués par les e-recru-teurs sont fort appréciés. Il est clair qu’à l’heure actuel-le, les entreprises privées ne sont pas satisfaites de la qualité de l’information économique qu’elles reçoi-vent de l’administration publique. Certaines vont même jusqu’à demander une loi sur le droit d’accès à l’information. C’est du moins ce qui ressort d’un récent rapport publié par CEMA Maghreb.

B.E.B ■

Bayt.com entend démocratiser l’e-recrutement !Les commodités du recrutement en ligne, ou e-recrutement, ont poussé plusieurs décideurs vers ce type d’outils pour, d’une part, retrouver des profils adéquats à leurs aspirations et, d’autre part, tenter de "taper dans l’œil" des recruteurs de top industries ou services. Cependant, selon les candidats, les fournisseurs d’accès et les entreprises, les fortunes sont diverses.

Entretien avec Houda Farrahe, Country Manager et Selma Idrissi Oudghiri, responsable marketing de Bayt Maroc

Houda Farrahe., /DR

Selma Idrissi Oudghiri, /DR

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monde14 lundi 19 janvier 2009

fait

Proche-orient. Un di-rigeant du Hamas, basé à Damas, Moussa Abou Marzouk, a annoncé di-manche un cessez-le-feu à Gaza et demandé à Israël de retirer ses forces du ter-ritoire palestinien d'ici une semaine, dans une allocu-tion diffusée par la télévi-sion syrienne.

“ L'ennemi israélien a échoué à imposer

ses conditions. Nous, les mouvements de la

résistance palestinienne annonçons un cessez-

le-feu dans la Bande de Gaza et demandons que

les forces de l'ennemi s'en retirent d'ici une

semaine, ouvrent tous les points de passage pour laisser entrer les

aides humanitaires et les produits de (première)

nécessité.M. Abou Marzouk,

numéro deux du bureau politique du Hamas.

Cette annonce est interve-nue moins de 24 h après la décision de trêve unilatéra-le prise samedi par Israël. Trêve qui a rapidement été violée par un raid de Tsa-hal en riposte à des tirs de roquettes dimanche matin sur le sud de l'Etat hébreu.

Le plan de MoubarakEn organisant la réunion de Charm el Cheikh, le pré-sident Moubarak, promo-teur du seul plan en faveur d'une trêve négociée, garde espoir de conclure une trê-ve entre Israël et le Hamas, assortie d'engagements et de garanties pour éviter le retour de la violence. Le plan de Moubarak pré-voit, après le cessez-le-feu, qui aurait dû être concerté, la mise au point d'une trêve avec garanties internatio-nales pour éviter le retour à un conflit armé.Le sommet réunit autour de Moubarak et Sarkory, le se-crétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le président

palestinien Abbas, les chefs d'Etat ou de gouvernement de l'Allemagne, de l'Espa-gne, du Royaume-Uni, de l'Italie, et la Turquie ainsi que de la Jordanie, repré-sentée par le roi Abdallah.Par ailleurs, aujourd’hui s’ouvre au Koweit, un som-met arabe qui s'annonce tendu en raison du clivage entre les "modérés", comme l'Egypte, et les pays pro-Hamas, comme la Syrie ou le Qatar.

Le dossier clef du trafic d’armesL'Egypte a par ailleurs in-diqué qu'elle ne s'estimait pas engagée par un accord "sur le sol égyptien" conclu

entre Israël et les Etats-Unis pour lutter contre la contrebande d'armes vers la bande de Gaza. En effet, la secrétaire d'Etat améri-caine Condoleezza Rice et son homologue israélien Tzipi Livni ont paraphé vendredi un accord pour "assécher" la contrebande d'armes vers Gaza, a dit C. Rice, sans plus de détails.L'Allemagne, la France et le Royaume-Uni se sont aussi dit prêts samedi à contribuer à l'éradication de ce trafic, une condition clef avancée par Israël pour stopper son action mili-taire.

aufait ■

Guerre de Gaza: cessez-le-feu à plusieurs dimensions

Des Palestiniens dans les décombres à Beit Lahia le 17 janvier 2009. , /AFP

Le Hamas a décrété dimanche un cessez-le-feu à Gaza, alors que la trêve unilatérale annoncée samedi par Israël a été rapidement violée et qu’un sommet international à Charm el Cheikh réunissait hier des chefs d'Etat, en particulier d'Europe, et le président palestinien Mahmoud Abbas.

enerGie. Décidément, c’est le feuilleton européen de ce début d’année. Après les échecs successifs de négociation, la Russie et l'Ukraine ont conclu diman-che à l'issue d'un véritable marathon diplomatique un accord en vue de rétablir, “sous peu” promet Moscou, l'intégralité de l'approvi-sionnement en gaz russe de l'Europe via le territoire ukrainien. En attendant, bien des zo-nes d'ombre demeurent. Les analystes se deman-daient surtout quand et de quelle manière ce compro-mis si âprement négocié entrerait en vigueur, tandis que de nombreuses autres

interrogations fusaient sur ses aspects financiers et sur l'accueil qui lui sera réservé à Kiev, en proie à une insta-bilité politique récurrente. L'accord de dimanche pré-voit que la Russie vendra à l'avenir son gaz à l'Ukraine “à un prix fondé sur la for-mule européenne”, mais avec un rabais de 20% pour l'année 2009 “à condition que les prix du transit res-tent au niveau fixé pour 2008”, a expliqué M. Pouti-ne. “A partir du 1er janvier 2010, l'Ukraine et la Russie passeront à des prix euro-péens pour le gaz et le tran-sit”, a-t-il conclue. A suivre.

aufait ■

Crise du gaz russe : toujours pas de livraison malgré un accord

Malgré l'accord, le gaz russe n'est toujours pas livré., /DR

crah. L’espoir de retrouver des survivants du crash d'un hélicoptère militaire français au large des cô-tes gabonaises aura été de courte durée. En effet, un robot a repéré les corps des six soldats portés disparus depuis hier soir, à 35 mètres de fond, là où la carcasse de l'appareil a été localisée, se-lon responsable de l’armée de terre du SIRPA. Le bilan s’élève donc à huit morts et deux rescapés, dont un lé-gèrement blessé.Les raisons de cet accident restent inconnues. Selon les premiers éléments d'enquête, l’hélicoptère, un Cougar, s'est abîmé en mer quelques instants après son décollage du TCD Foudre,

lors d'un exercice militaire franco-gabonais de forma-tion, au large de Nyonié,

une petite localité située entre Libreville et la ville portuaire de Port-Gentil

(sud).Les forces françaises au Gabon (FFG) effectuaient avec les forces gabonaises "un exercice de coordina-tion d'opérations de sécuri-sation maritime". Quelque 600 militaires, des héli-coptères Cougar et Fennec ainsi qu'un C160 étaient engagés sur l'exercice, bap-tisé N'Gari.L'épave a pu être repérée grâce notamment au sou-tien de la société pétrolière Total, très présente au Ga-bon, qui a mis à disposition un sonar et un robot pou-vant aller sous l'eau.Le dernier accident de ce type pour l'armée française remonte à mai 2007, date à laquelle un de ses avions s'était écrasé dans le Sinaï, en Egypte, tuant huit mili-taires français et un cana-dien.

aufait ■

Crash au Gabon

Huit Français sont morts

L'hélicoptère Cougar de l'armée française s'est écrasé peu ,après son décollage./DR

en bref »

Militants séparatistes ,nigérians le 24 février 2006 dans le sud du Nigeria.enlèvement. Un bateau de la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell a été attaqué dimanche près du terminal de Bonny (sud) par des activistes nigérians, qui ont enlevé huit membres d'équipage, tous Nigérians, a indiqué la porte-parole de la police de l'Etat de Rivers, Rita Abbey. De sources industriel-les, l'attaque du MV Lamnalco est survenue entre 11h GMT et 12h GMT sans pouvoir toutefois indiquer si cette attaque avait fait des blessés.

rebelles. Le Mouvement justice et égalité (JEM), un important groupe rebelle du Darfour, a pris "le contrôle total" d'une zone de cette région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile, a

indiqué dimanche la force conjointe ONU-Union africaine (Minuad). Ces affrontements ont causé des morts et des blessés parmi la popula-tion civile de Muhajaria.

Un détenu entouré de ,gardiens le 17 janvier 2002 à Guantanamotransfert. Le département de la Défense américaine a transféré six détenus de Guan-tanamo : quatre en Irak, un en Algérie et un en Afghanistan, a-t-il annoncé samedi dans un communiqué. Le départ de ces détenus fait l'objet de discussions entre les Etats-Unis et d'autres pays. Il fait aussi la démonstration que les Etats-Unis ne désirent pas retenir des prisonniers plus longtemps que nécessaire.

DR

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terrorisme. L'ex-chef et fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) Hassan Hattab, appelle de nouveau les islamistes armés en Algérie à rendre les armes et bénéficier de la charte pour la réconciliation nationale, dans un message dont l'AFP a obtenu copie.

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media15lundi 19 janvier 2009

fait

IN SITU. A Gaza-ville, où les combats font rage, une dizaine de journalistes étrangers ont pu pénétrer le premier groupe d'une taille importante depuis le début de l'opération “Plomb durci”, il y a trois semaines maintenant.Néanmoins, pour eux enco-re, la guerre s'observe à dis-tance, rendant impossible un réel travail de terrain. Récit.

Coincés à Atatra Après une demi-heure de route depuis le poste fron-tière de Rafah, le convoi s'arrête à Atatra, une loca-lité d'agriculteurs, non loin d'un centre balnéaire en ruine, au bord de la mer.Les dix reporters peuvent juste voir au dessus de Ga-za-ville une colonne de fu-mée noire s'élever dans le ciel. Quelques heures plus tôt, des obus israéliens ont chuté sur plusieurs entre-pôts de l'ONU, provoquant

un important incendie.A Atatra, toutefois, le calme règne, selon eux. La localité est vide, ses habitants ont fui vers Gaza avec l'avan-

cée des troupes de l'Etat hébreu, qui entend réduire au maximum les tirs de ro-quettes contre Israël.

Discours d'offi cier...offi ciel Deux chars Merkava arri-vent. Le colonel Herzi, aler-te, saute de l'un d'eux.

“Je suis désolé de venir en tank, j'ai un problème avec ma jeep”, s'excuse-t-il auprès d'eux.L'officier a quitté ses hom-mes pendant une petite heure pour faire aux jour-nalistes un bref bilan de la guerre menée contre les islamistes du Hamas.Après avoir exprimé son désamour de la guerre et de ses massacres, l'officier leur dit :

“Chaque corps de Palestinien, chaque

maison détruite, ce sont des choses que je n'aime pas. Mais ils ne nous ont

laissé aucun choix”. Le colonel Herzi.

Il leur raconte aussi que ses forces doivent progresser avec beaucoup de pruden-ce face à une guérilla ur-baine qui a piégé “un tiers des maisons” et envoie des “femmes commettre des

(attaques) suicide contre nos positions”.Comme pour donner la preuve en images, “l'offi-cieux officiel” montre des photos d'armes saisies, de bombes cachées dans des sacs...

De la diffi culté de traiter ce confl it La visite s'achève alors ain-si, laissant les journalistes sur leur faim.

“On a vu la guerre d'un peu plus près mais toujours à distance. En

réalité, ils ne veulent pas qu'on voit ce qui se

passe”. Une journaliste française.

Entre les difficultés pour rentrer sur le territoire et un discours officiel omni-présent, la tâche demeure ardue pour les journalistes étrangers amenés à traiter le conflit à Gaza.

Couverture médiatique des conflits

Même dans Gaza, les journalistes étrangers restent à distance

Soldats israléliens stationnés au nord de Gaza-ville, le 15 janvier. , /AFP

JUSTICE. Le verdict du pro-cès opposant Rachid Niny et Me. Mohamed Zyane doit être rendu au courant de la journée par le tribu-nal de première instance de Casablanca.

Retour sur les faits Rachid Niny, directeur de publication du quotidien Al Massae , avait en effet intenté un procès contre Me Mohamed Zyane pour “diffamation par voie de

presse” lorsque celui-ci avait écrit dans le numéro 1.263 du journal Annahar Al Maghribia sous le titre “La culture de la vérité”, un article qu'il considérait comme diffamatoire.Cet article soulignait, en visant Rachi Niny, que “le musulman ne ment pas”.Celui-ci avait ainsi réclamé lors de la première audien-ce un million de dirhams de dommages et intérêts pour réparation de ce qu'il

avait qualifié de “grave pré-judice” pour lui-même et

pour le groupe Al Massae Média .Lors de cette seconde audience, qui s'est tenue le 12 janvier dernier, les avo-cats de la défense des deux parties avaient présenté leurs plaidoiries. La défense de Me Zyane et du directeur de publication d' Annahar Al Maghribia , Abdelhakim Badii, avait demandé l'annulation du procès et estimé que le Tri-bunal n'était pas compétent pour statuer sur les répara-tions civiles.Néanmoins, celui-ci statue-ra bel et bien demain sur l'issue du procès.

M.T ■

Procès Rachid Niny/ Maître Mohamed Zyane

Verdict rendu aujourd'hui

Rachid Niny., /DR

EN BREF » INTERNAUTES. A la fin du mois de décembre 2008, la Chine comptait 298 millions d'internautes, soit une hausse de 41,9% par rapport à l'année précédente, selon le 23ème rapport sur l'Internet en Chine publié cette semaine par le Centre d'information chinois sur Internet (CNNIC). La Chine, qui compte 1,3 milliard d'habitants, de-meure ainsi le premier pays au monde pour le nombre de personnes connectées à la toile, devant les Etats-Unis.

OBAMA. Une photo de l' Agence France Presse ( AFP ) a été choisie par les services postaux américains (US Postal Service) pour illustrer une enveloppe souvenir commé-morant la victoire de Barack Obama à la présidentielle américaine. L'enveloppe est affranchie avec un timbre à 42 cents représentant un dra-peau américain et barré d'un cachet de la poste daté du 4 novembre 2008, jour de l'élec-tion. Y figure également un portrait en couleur de Barack Obama saluant ses partisans. La photographie a été prise par le photographe de l' AFP , Jewel Samad, au Grant Park de Chicago (Illinois, nord), lors de la soirée qui a suivi l'élection.

FORMATION. L’American Corner Oujda organise le vendredi 23 janvier 2009 un atelier de formation sur les blogs, les podcasts et les réseaux sociaux. Celui-ci sera animé par le journaliste Rachid Jankari. Cet atelier gratuit et ouvert au public se déroulera de 16 h à 18 h au siège de l’American Corner d’Oujda, biliothèque Saoura, Bd Mohammed VI. Rensei-gnements : 036.50.67.57.

LIBÉRATION. Un journaliste vietnamien, condamné l'an dernier à deux ans de prison pour sa couverture d'un scandale de corruption, a été libéré ce week-end, dans le cadre de la traditionnelle amnistie du nouvel an lunaire du Têt. Nguyen Viet Chien, journaliste expérimenté du quotidien Thanh Nien, avait comparu mi-octobre devant la justice du pays commu-niste pour “abus des libertés démocratiques”. Sa libération doit intervenir en même temps que celles de plus de 15.000 autres prisonniers, tous placés dans une liste signée par le président du Vietnam, Nguyen Minh Triet. Parmi eux, figurent 277 personnes condamnées pour des affaires de corruption, dont un ancien vice-ministre du Commerce.

42 cents représentant un dra-peau américain et barré d'un cachet de la poste daté du 4 novembre 2008, jour de l'élec-tion. Y figure également un portrait en couleur de Barack Obama saluant ses partisans. La photographie a été prise par le photographe de l' Jewel Samad, au Grant Park de Chicago (Illinois, nord), lors de la soirée qui a suivi l'élection.

Pour rappel, le même tribunal de

Casablanca avait condamné début décembre le directeur de publication du quotidien Al

Massae à verser 600.000 Dhs de dommages et intérêts à Mohamed Zyane dans une autre

affaire de diffamation. Al Massae avait en effet publié un article dans lequel il accusait Me Zyane de falsification de documents pour l’acquisition d’un lot de terrain de 5.000 m2 à Tétouan en possession de l’un de ses clients.

M.T/AFP ■

DR

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VOTE. CNN effectue actuellement un sondage concernant le soutien à la Palestine ou à Gaza. Pour ce faire, il suffit de se connecter sur le site http://www.israel-vs-palestine.com/gz/, de choisir son positionnement, entrer son nom, email et commentaire. Rendez-vous sur la toile...

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planète16 lundi 19 janvier 2009

fait

AvAncée. Des émissions saisonnières de méthane ont été détectées sur Mars, signe d'activité géologique ou biologique dans le sous-sol, selon des chercheurs américains qui ont dévoilé jeudi 16 janvier, leur décou-verte dans la revue Science, la qualifiant d'avancée dans la quête pour la vie sur la planète rouge.Selon l'astrologue Lisa Pratt, de l'Université d'In-diana, il est exaltant de découvrir des indices sur lesquels une réflexion, en termes de possibilité de vie sur Mars, puisse être me-née.

“C'est une bonne idée de commencer à explorer

Mars en recherchant la possibilité de l'existence

de formes de vie produisant du méthane”,

Lisa Pratt

A en croire les auteurs de

l'étude, 90% du méthane présent dans l'atmosphère sont produits par les or-ganismes vivants sur la Terre et les 10% restants sont d'origine géochimique. Ce qui laisse croire que sur Mars, le méthane pourrait être le signe de l'une ou l'autre de ces activités.Une hypothèse qui mérite d'être étudiée plus sérieu-sement, d'autant plus que les volumes d'émission de méthane observés sur la planète rouge sont compa-rables à ceux des sites actifs sur la Terre, a relevé le pla-nétologue Michael Mumma, directeur du centre d'astro-biologie du Goddard Space Flight Center de la Nasa et principal auteur de cette recherche.

Du méthane récent ou ancien ?“L'origine de ces émissions est un mystère”, concèdent les scientifiques. “L'âge du méthane que nous avons

détecté reste indéterminé et l'origine pourrait être ancienne ou récente”, ajou-tent-ils.Les hypothèses d'une ori-gine géochimique ou bio-logique ont toutes deux été explorées mais aucun consensus scientifique ne s'est dégagé.Si des micro-organismes martiens sont la source du méthane, ils se trouvent probablement très en pro-fondeur, là où il fait suffi-samment chaud pour que l'eau existe à l'état liquide, relève l'astrobiologiste. Sur la Terre, des micro-or-ganismes vivent entre 1,9 et 3 km de profondeur sous le bassin de Witwatersrand en Afrique du Sud où la ra-dioactivité naturelle brise les molécules d'eau libére l'oxygène et l'hydrogène, explique Michael Mumma. Ces micro-organismes uti-lisent l'hydrogène comme source d'énergie.

aufait/AFP ■

La présence de méthane sur Mars soulève l'hypothèse d'une vie en sous-sol

Image de la planète Mars diffusée le 26 septembre 2008 par l'Agence spaciale européenne., /AFP

RencontRe. En vue de ren-forcer les infrastructures hydriques de la région d'Al Haouz, la réunion tenue ré-cemment à Tahanaoute (35 km de Marrakech) a permis d'étudier le financement et la réalisation de projets liés à l'eau. L'accent a aussi été mis sur les programmes et projets à réaliser dans l'avenir. L'ob-jectif étant de satisfaire les besoins pressants des popu-lations locales en cette den-rée vitale.

63%Il ressort de la présentation

des principaux projets hydriques dans la région que ce secteur connaît

un développement dont le taux de couverture atteint plus de 63 %.

Ce développement est né des efforts déployés par nombre d'intervenants, en l'occurrence le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de

l'Environnement, l'ONEP, les autorités locales et la so-ciété civile.

Les contraintes de l'eau potableCependant, l'eau potable fait face à des contraintes que les participants ont nommé : sécheresse, inon-dations, pollution, augmen-tation de la demande et exode rural. Pour y remédier, les inter-venants ont jugé indispen-sable de renforcer les infras-

tructures hydrauliques de la province via la construction de barrages, la préservation des bassins hydrauliques, l'économie de l'eau et le re-cyclage des eaux usées. Les intervenants se sont fé-licités aussi des différentes approches mises en œuvre au niveau d'Al-Haouz pour le partage d'informations et l'échange d'expertises et d'expériences dans diffé-rents domaines en rapport avec le développement.

aufait ■

TahanaouteRéunion sur le financement et la réalisation de projets liés à l'eau potable

Les participants ont suggéré entre autres la construction de ,barrages pour renforcer les infrastructures hydrauliques d'Al-Haouz./DR

Le financement et la réalisation de projets liés à l'eau potable ont été au centre d'une réunion de travail tenue récemment à Tahanaoute (province d'Al Haouz). Une occasion aussi de se faire une idée sur les projets à venir.

PRojet. Un projet d'ar-boriculture fruitière sera financé par le Millenium Challenge Account (MCA) sur une superficie de 9.200 hectares en zones pluviales à Tadla-Azilal. L'annonce a été faite lors d'une journée d'information organisée en fin de semaine dernière à Beni Mellal, à l'initiative du Fonds américain et du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime.Le projet porte sur l'ex-tension de l'olivier sur une superficie de 1.500 ha et la réhabilitation de 1.000 autres à Beni Mellal. Un projet est en phase d'étude pour la réalisation de deux huileries modernes dans le cadre du MCA.

3.000 ha A Azilal, l'extension concernera 3.000 ha d'oliviers et 1.200 ha

d'amandiers. De même, 2.000 ha d'oliviers et 500 ha d'amandiers seront réhabilités.

Le projet d'arboriculture

fruitière s'inscrit dans le cadre du programme fi-nancé par le don octroyé au Maroc par les Etats-Unis à travers le Millenium Chal-lenge Corporation (MCC). Il s'articule autour de qua-tre principales activités : intensification et extension

des plantations d'oliviers, d'amandiers et de figuiers en zone pluviales. Ces opérations concernent 19 provinces concentrées dans le nord et le centre du Royaume sur une superfi-cie totale de 175.000 ha.

aufait/MAP ■

Tadla-Azilal

Lancement d'un projet d'arboriculture fruitière

A Beni Mellal, l'extension porte sur 1.500 ha d'oliviers., /DR

DR

,

equiLibRe. L'intestin des poissons joue un rôle majeur dans le maintien de l'équilibre de l'acidité des océans, vital pour la santé des récifs coralliens et des autres espèces marines, selon une étude publiée jeudi. Cette découverte, réalisée par une équipe de chercheurs britanniques, américains et canadiens, pourrait aider à résoudre le mystère de l'équilibre de l'acidité des mers que les scientifiques s'efforcent de percer depuis des décennies.

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sport17lundi 19 janvier 2009

fait

INTERVIEW.

Cette année, la Q: “Transmarocaine” en est à sa quatrième édition. Quelles sont les principales nouveautés par rapport à l'édition précédente ?

Après 3 années sur le sec-teur Essaouira-Marrakech, la 4ème édition se dérou-lera sur un parcours inédit en 5 étapes, avec chaque soir un nouveau bivouac. La géographie change com-plètement puisque nous partirons de Ouarzazate en direction du Haut-Atlas : l'Oukaïmeden, le Toubkal pour arriver à Tahanaoute et terminer à Marrakech. Il y a également le fait que, après les observations des participants, les étapes se-ront plus courtes et plus techniques cette année .Pour les équipes qui décou-vrent le raid multisports de 5 jours de course, nous pro-poserons des étapes plus courtes en distance, soit 35 à 45 km par jour avec au moins trois disciplines, afin que ces équipes ne rentrent pas trop tard le soir et par-ticipent à la vie du bivouac. Pour les équipes “élites”, habituées aux raids et à nos courses, nous allons propo-ser chaque jour des circuits en option avec des balises facultatives à difficultés croissantes qu'elles pour-ront réaliser suivant leur niveau. Tout cela, afin que

chaque concurrent trouve un réel plaisir en partici-pant à cette aventure.

Le nombre de pays Q: représentés par rapport à l'année dernière ? Le nombre de pays de-vrait augmenter au fil des éditions. Si les français restent majoritaires, nous avons également des équi-pes de Belgique, Suisse, Canada, Italie, Angleterre, auxquelles se rajoutent 6 équipes marocaines et... 1 équipe américaine, grâce à Breathe Magazine qui pro-pose à ses lecteurs sportifs de gagner leur inscription à la Transmarocaine 2009. Cela représente une belle promotion pour le Maroc !A noter aussi que nous avons actuellement 12 par-ticipants du Maroc. Les ins-criptions restent ouvertes jusqu'au 7 février (le nom-bre d'équipes est limité à 60 cette année, dont 52 hors Maroc, ndlr).

Votre collaboration avec Q: l'OCP... L'OCP est le partenaire principal de cette édition. Il anime également le “Chal-lenge des entreprises” où les équipes des sociétés courront pour soutenir des projets associatifs.L'OCP et m2m group sont les premières sociétés au Maroc à inciter leurs colla-borateurs les plus sportifs à

participer à la Transmaro-caine . Le premier a eu ain-si 55 demandes internes, le deuxième 8.

Vous avez décidé Q: d'organiser cette année des stages, quelles en sont les principales motivations ?

Après plusieurs éditions, les organisateurs ont constaté que ce raid nécessite une certaine polyvalence. Et comme la Transmarocaine cumule 5 disciplines (cour-se à pied, run &amp; bike, VTT, canoë, ateliers de cor-des) et nécessite de s'orien-tater à la boussole - ce qui n'existe pas encore au Ma-roc -, les entreprises et les sportifs intéressés ont de-mandé aux organisateurs de mettre en place des for-mations adaptées, avec un encadrement spécialisé. Cela permet de découvrir le multisport et de préparer sa participation à la Trans-marocaine.

Propos recueillis par B.B. ■

“Transmarocaine”2009Isabelle Reydet-Rousselet : “Les étapes seront plus courtes et plus techniques cette année”

Affiche de la Transmarocaine. , / DR

La 4ème édition du raid "Transmarocaine" se déroulera cette année du 7 au 15 mars. Isabelle Reydet-Rousselet, responsable relations publiques et presse de cette manifestation sportive, nous en explique les principales nouveautés.

ACTIVITÉS CONNEXES DE LA TRANSMAROCAINE

Les participants à la Transmarocaine arrivent chaque an-née avec des dons (vêtements, fournitures scolaires, ordinateurs,médicaments, lunettes...) destinés aux as-

sociations qui les distribuent dans les villages traversés.

Les équipes participantes au “Challenge OCP des entrepri-ses” courent pour le compte d’associations locales qui œu-vrent pour des actions durables ou humanitaire au Maroc. L'OCP remettra aux trois premières équipes, à l'arrivée de la Transmarocaine à Marrakech, 3 chèques pour 3 associa-tions, répartis comme suit : un chèque de 22. 000 Dhs à la 1ère équipe, un chèque de 15. 000 Dhs à la 2ème équipe et un chèque de 13. 000 Dhs à la 3ème. L'apport de fournitures scolaires et l'équipement d'un centre d'appui à la formation et l'insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap est prévu.

m2m group, après avoir équipé une école près d'Essaouira lors de la précédente édition, va permettre cette année à un douar de la palmeraie de Skoura (45 foyers) de renforcer ses activités agricoles par l'équipement d'un puits (motopompe et tuyaux d'irrigation).

INAUGURATION . Le pré-sident du FC Barcelone, Joan Laporta, a inauguré, vendredi à Tanger (nord), un centre d'éducation et de sport destiné à la formation de 300 jeunes issus de fa-milles pauvres. Le Centre solidarité pour l'éducation et le sport, doté de salles de classe et d'un terrain omnisports, dispen-sera des activités éducati-ves et mettra à contribu-tion le sport comme moyen d'intégration sociale, selon ses promoteurs. L'établissement a été édifié dans le quartier populaire Bni Makada de Tanger (ville du détroit de Gibral-

tar) par la Fondation FC Barcelone et des donateurs locaux. “Au delà de sa fonction so-ciale, le centre ambitionne de promouvoir les valeurs de civisme, de tolérance et de cohésion sociale auprès des jeunes”, a déclaré M. Laporta lors de l'inaugura-tion. Mercredi à Rabat, une école de football parrainée par le Real Madrid, l'autre grand club espagnol, a été inau-gurée dans le cadre d'une convention entre la mairie de la capitale du royaume et l'équipe madrilène.

aufait/agences ■

Tanger: la fondation FC Barcelone inaugure un centre de sport

Un jeune vêtu d'un maillot ,aux couleurs du Barça s'amusant avec un ballon. / DR

EN BREF »

BASKET. L'AS Salé, vice-championne en titre, a repris les commandes du Cham-pionnat national de première division de basket-ball après sa victoire sur le FUS Rabat à l'occasion de la 12ème journée, samedi soir à la salle Fathallah Bouazzaoui à Salé. Le Raja, lui, a été vainqueur en prolongations à Essaouira, aux dépens de l'équipe Amal par 79 à 75. Le WAC, huitième (16 points), a réussi à renouer avec les joies de la victoire en battant à domicile l'Ithry Nador (84-76), qui est provi-soirement troisième avec le Moghreb Fès (19 pts). Le club municipal a réalisé sa deuxiè-me victoire de la saison à domicile face au KAC (74-68).

OUJDA. Une école de judo pour aveugles et malvoyants,

la première du genre dans la région de l'Oriental, a été créée vendredi au sein du Centre de formation omnis-ports à Oujda. A cette occa-sion, le président de la Fédé-ration Royale Marocaine de Judo (FRMJ),Thami Acheniour, a indiqué que cette initiative s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du contenu de la lettre royale adressée aux Assises nationales sur le sport et en conformité avec les directives du souverain pour faire du sport un des droits fondamentaux de l'homme et étendre sa pratique à toutes les catégories sociales, notamment les personnes à besoins spécifiques.

GNFE 2. Le FUS a continué sur sa lancée victorieuse en GNFE-2, après sa victoire sur

le Chabab El Hoceima 2 à 0, samedi à Rabat dans le cadre de la 18ème journée. Le RAC a lui aussi dominé à domicile l'Union Sidi Kacem (2-1). Au milieu du classement, l'Ittihad Fkih Bensaleh, est sorti vainqueur de Berchid par 1 à 0, et l'Ittihad Temara devant l'Union Mohammedia 1-0. L l'Olympique Marrakech a été tenu en échec par l'Ittihad Tanger (1-1), alors que le TAS et la Renaissance Settat se sont neutralisés (1-1).

Après plusieurs éditions, les organisateurs ont constaté que ce raid nécessite une certaine polyvalence. Et comme la Transmarocaine cumule 5 disciplines (cour-se à pied, run &amp; bike, VTT, canoë, ateliers de cor-des) et nécessite de s'orien-tater à la boussole - ce qui n'existe pas encore au Ma-roc -, les entreprises et les sportifs intéressés ont de-

Jusqu'à

maintenant 12 participants

marocains se sont inscrits.

Les inscriptions se poursuivent

jusqu'au 7 février.

““Nous, les joueurs, désirons la stabilité institutionnelle, l'unité, quelque chose qui n'existe plus depuis plusieurs mois. Nous essayons de nous maintenir en marge,

mais je ne peux pas dire que cela ne nous affecte pas” Le capitaine du Real Madrid du Real, Raul, suite à la démission du président du club,

Ramon Calderon, dans une interview publiée samedi par le quotidien El Mundo.

DR

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culture18 lundi 19 janvier 2009

fait

ment aux films Alholm et Flou. Le festival du court-métrage vise à promouvoir l'audiovi-suel auprès des étudiants et les activités cinématographi-ques au sein de l'Université.

EXPOSITION. L'artiste-pein-tre Tibari Kantour expose actuellement ses œuvres à la galerie d'art L'Atelier 21 à Ca-sablanca. Réunissant 34 toiles (grand et moyen format), l'exposition se poursuivra jusqu'au 06 février prochain et est une occasion pour le public d'apprécier son travail qui propose un mélange subtil de couleurs dont la domi-nante est l'ocre. Tibari Kantour fabrique lui-même son papier à base de feuilles d'arbres

et d'herbes ramassées dans l'environnement où il vit.

CINÉMA. Les meilleurs films présentés en Europe l’an-née passée vont à nouveau envahir les écrans pour la 18ème fois, du 22 janvier au 06 février, dans quatre villes du Royaume : Té-touan, Rabat, Casablanca et Marrakech.

Refl éter la diversité et la qualité de la production européenne Selon le communiqué de la Délégation de la Commis-sion européenne, à l’origine de l’évènement aux côtés des Ambassades et Ins-tituts culturels des Etats membres, en collaboration étroite avec le Ministère de la Culture, le Ministère de la Communication et le Centre Cinématographique Marocain :

“La programmation des Semaines du film

européen a pour objectif de refléter toute la

diversité et la qualité de la production européenne”.

Communiqué de l'évènement.

Ainsi, les cinéphiles seront servis avec un programme de dix films retraçant l’an-née européenne du cinéma. Un cru 2008 plutôt fastueux, qui s’est vu récom-pensé de nombreu-ses dis-t inctions prestigieuses à travers le monde.

Le cinéma marocain, représenté lui-aussi Ce sera le film français Entre les murs de Laurent Cantet qui ouvrira la ma-nifestation. Celui-ci avait décroché l’an passé la très

convoitée Palme d’or au dernier Festival de Cannes à l’unanimité du jury, alors présidé par Sean Penn. Ce long-métrage retrace le quotidien d’un jeune pro-fesseur de français qui en-seigne dans un collège diffi-cile. Il a déjà attiré plus de 1,5 million de spectateurs

dans l’Hexagone. A ses côtés, les films pro-grammés sont: Christophe Colomb, l'énigme (Portu-gal) réalisé par Manoel de Oliverira, Les proies (Es-pagne) de Gonzalo Lopez-Gallego, Garage (Irlande) de Lenny Abrahamson, Gomorra (Italie) de Matteo

Garrone, Be Happy (Royau-me-Uni) de Mike Leigh, Le silence de Lorna (Belgique) de Jean-Pierre, Moi qui ai servi le roi d'Angleterre (République Tchèque) de Jiri Menzel, Un conte d'été polonais (Pologne) de An-drzej Jakimowski, et Sep-tième ciel (Allemagne) de

Andreas Dre-sen.Un programme spécial de six courts-métra-ges marocains sera également présenté pour témoigner du

dynamisme de la produc-tion nationale. Tétouan : du 22 au 31 janvier 2009 au cinéma Avenida.Rabat : du 24 janvier au 2 février 2009 au Théâtre Mohammed V.Casablanca : du 26 janvier au 4 février 2009 au cinéma Le Lynx.Marrakech : du 28 janvier au 5 février 2009 au cinéma Le Colisée.

Muriel Tancrez ■

18ème Semaine du film européen

Le Maroc célèbre ses fi lms et ceux de l'Europe

Affiche de la 18ème édition de la Semaine du Film européen. , /DR

GAZA. Une quarantaine d'artistes peintres maro-cains ont mis des tableaux aux enchères lors d'une rencontre de solidarité avec Gaza, mercredi soir, au Théâtre national Moham-med V de Rabat, a constaté un journaliste de l'AFP.Cette manifestation placée sous le signe “Pour Gaza”, a été organisée par le mi-nistère de la Culture et a connu la participation de plusieurs écrivains, chan-teurs et acteurs qui ont également exprimé leur soutien avec le peuple pa-lestinien.Des œuvres d'artistes très connus comme Mahi Bi-nebine, Mohamed Melehi, Farid Belkahia, Fouad Bel-lamine ou Abdellatif Zine, ont été exposées au public et réalisées durant la jour-née du mercredi, lors d'une rencontre de solidarité avec Gaza au Théâtre Moham-med V.La ministre de la Culture, Mme Touria Jabrane, y était présente et a montré sa solidarité en déclarant que ce qui se passe à Gaza

c'est “Al damar” (une dé-vastation).“Sortez de notre terre, de nos projets” a-t-elle dit à l'adresse des Israéliens, paraphrasant un poème du défunt poète Mahmoud Darwich.

Des chanteurs marocains se sont produits également lors de cette soirée. La pro-jection d'un film, des lectu-res de poèmes et de pièces théâtrales ont fait partie du programme.

aufait ■

Des peintres marocains soutiennent Gaza

Le peintre Mahi Binebine, l'un des artistes peintres qui a mis ,ses tableaux en vente pour soutenir Gaza./DR

Une manifestation culturelle et artistique a été organisée au Théâtre Mohammed V, à Rabat, en solidarité avec les Palestiniens.

EN BREF »

OPÉRETTE. Le Théâtre natio-nal Mohammed V de Rabat a abrité, jeudi soir, une opérette destinée à sensibiliser aux efforts en matière de lutte contre le sida, à l'initiative de la Ligue marocaine de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles.Placée sous le signe “le sida n'est pas une fatalité”, cette représentation a été organisée sous l'égide du ministère de la Santé, en collaboration avec le Théâtre national Mohammed V et bénéficiant du soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tubercu-lose et le paludisme. Cette soirée a été rehaussée par un spectacle de danse puisant dans le patrimoine marocain donné par le "maestro" Moha Oulhoussein et la présentation de tableaux folkloriques.

RÉCOMPENSES. Les courts-métrages AlKafas et Atha-mane des réalisateurs Ibrahim Azouz et Ahmed Enajmi ont remporté le premier prix de la troisième édition du festival du court-métrage organisé du 13 au 16 janvier à la faculté de médecine dentaire de Rabat. Le premier film aborde la question des jeunes qui versent dans l'extrémisme et le second dévoile les faces cachées de la criminalité. Le deuxième prix est revenu au film Addamir qui traite de la question de la tricherie aux examens universitaires. Les troisième et quatrième prix ont été attribués respective-

sen.Un programme spécial de six courts-métra-ges marocains sera également présenté pour témoigner du

Organisées annuellement au Maroc

depuis 1991, les Semaines du Film européen constituent l'un des symboles

culturels les plus tangibles du partenariat euro-méditerranéen au Maroc.

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COLLABORATION. Le vernissage d'une exposition d'œuvres d'artistes italiens et maghrébins intitulée "Artistes arabes entre Italie et Maghreb" aura lieu le 20 janvier à la Galerie Bab Rouah à Rabat. Cette exposition itinérante, se poursuivra jusqu'au 7 février prochain et présentera les tableaux de peintres marocains, italiens, tunisiens et algériens, tous maîtres de l'art abstrait : Jilali Garbaoui, Farid Belkahia, Mohamed Melehi, Mohamed Chebaa, Mohamed Ataalah et Abdellah Hariri.

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(Janvier 2009)