43
Février 2014 ERM Rescan Rescan Building, Sixth Floor - 1111 West Hastings Street Vancouver, BC Canada V6E 2J3 Tel: (604) 689-9460 Fax: (604) 687-4277 PROJET DE LA MINE SOUTERRAINE KEMESS Description du projet: Résumé AuRico Gold

AuRico Gold PROJET DE LA MINE SOUTERRAINE ...AuRico Gold Inc. (AuRico) propose d’aménager le projet de la mine souterraine Kemess (le projet). AuRico est un producteur d’or canadien

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Février 2014ERM RescanRescan Building, Sixth Floor - 1111 West Hastings StreetVancouver, BC Canada V6E 2J3Tel: (604) 689-9460 Fax: (604) 687-4277

PROJET DE LA MINE SOUTERRAINE KEMESSDescription du projet:Résumé

AuRico Gold

AURICO GOLD i

Résumé

APERÇU DU PROJET ET EMPLACEMENT

AuRico Gold Inc. (AuRico) propose d’aménager le projet de la mine souterraine Kemess (le projet), une mine souterraine de cuivre et d’or située dans une région montagneuse dans le centre-nord de la Colombie-Britannique (C.-B.), à environ 250 km au nord de Smithers, 430 km au nord/nord-ouest de Prince George et 6,5 km au nord de l’ancienne mine Kemess South (Kemess South ; Figure 1). Le projet est situé sur les territoires traditionnels de la Première nation de Takla Lake et de la Première nation Tsay Keh Dene, et sur la zone de litige entre les limites provinciales et fédérales ouest du Traité 8 (zone de litige).

Le projet (coordonnées : 57°0′N; 126°45′O) est situé sur des terres provinciales de la Couronne à l’intérieur du district régional de Peace River (DRPR). AuRico possède 57 claims totalisant 29 285 ha et des baux miniers totalisant 3 483 ha. On accède au projet via la route d’accès aux ressources Omnieca (RARO). La ville la plus proche du projet (en termes d’accès routier) est Mackenzie.

La mine Kemess South, une ancienne mine à ciel ouvert qui produisait 3,0 M onces d’or et 749 M livres de cuivre à partir de 218 Mt de minerai, était possédée et exploitée par Northgate Minerals, puis a été acquise par AuRico en 2011. Cette mine, en exploitation de 1988 à 2011, avait un taux de production quotidien moyen de 52 000 tonnes. Le site de la mine Kemess South est actuellement en mode de surveillance et maintenance. La nouvelle surface subissant les perturbations liées au projet sera relativement petite, soit environ 65 ha (35 ha pour la zone d’affaissement et 30 ha pour les installations) comparativement à 1 900 ha pour la mine Kemess South. À noter qu’une grande portion de cette dernière a été réhabilitée depuis.

L’objectif du projet est l’exploitation économique du minerai d’or et de cuivre depuis le gisement souterrain en utilisant la technique de foudroyage de blocs. La mine produira à un taux annuel d’environ 9 Mt/a et une production quotidienne allant jusque 24 650 t/j. Il a été estimé que le projet aura un rendement annuel de 105 000 onces d’or et 44 millions de livres de cuivre, pour un rendement total de 1,3 millions d’onces d’or et 563 millions de livres de cuivre au cours de la durée de vie du projet, qui est d’environ 12 ans.

La plupart des infrastructures de la mine Kemess South seront réutilisées pour le projet, notamment le concentrateur, le puits à ciel ouvert (lequel sera utilisé pour le stockage de résidus miniers), le complexe administratif et les logements. Seules quelques mises à jour mineures seront nécessaires. Le projet utilisera la piste d’atterrissage et route d’accès actuelles. L’électricité sera fournie par la ligne de transmission de 230 kV existante, longue de 380 km.

On pourra accéder au gisement souterrain via trois rampes. L’exploitation minière ne prendra place que sur un seul niveau d’extraction, lequel inclut 640 points de soutirage sur une superficie de 540 m de large et 230 m de long. Le minerai sera récupéré à l’aide de chargeurs-transporteurs puis acheminé au concasseur souterrain situé au sud du gisement. Une fois le matériau concassé, celui-ci sera placé sur un convoyeur qui passe par une des rampes accédant à la surface, pour ensuite être transféré sur le convoyeur en surface, puis à la pile de stockage (soit l’actuelle zone de stockage réhabilitée) située au nord de la mine actuelle Kemess South.

_̂̂_

!.

!.

!.!.

!.

!. !.

!.

!.

!.

!(

Fort S t.Jam es

Projet de la minesouterraine Kemess

Terrac e

Dawson Creek

S m ithers

Vanc ou ver

Mac kenzie

P rinc e Georg e

Route d’accès auxressources Omnieca

£¤16

£¤97

£¤1

£¤1

£¤97

£¤37

£¤3

£¤1

£¤16

£¤97

YukonTerritoires du Nord-Ouest

Colombie-Britanniq ueAlberta

Alaska,États-Unis

États-Unis

Oc éan P ac ifiqu e

LacGreat S lave

RivièreFraser

TaklaLand ing

Tsay Keh Dene

Fort Ware(Kwad ac ha)

125°0'0"W

125°0'0"W 115°0'0"W

120°0'0"W

120°0'0"W

130°0'0"W

130°0'0"W135°0'0"W

60°0'

0"N 60°0'

0"N

55°0'

0"N 55°0'

0"N

50°0'

0"N 50°0'

0"N

Figure 1Emplacement du projetde la mine souterraine Kemess

PROJET # 0196303-0001 GIS #

P rojec tion: NAD 1983 BC Environm ent Alb ers

07 févier 2014KUG-15-005_fr

_̂P rojet d e la m inesou terraine Kem ess

!. Com m u nau té/Étab lissem ent!(

P iste d ’atterrissag e d u projetd e la m ine sou terraine Kem essVoie ferréeChem in forestierAu torou teRou te d ’ac c ès au xressou rc es Om niec a

0 100 200

Kilom ètres

1:8,000,000

Droit d 'au teu r:© 2013 ES RI

RÉSUMÉ

AURICO GOLD iii

Les employés du projet se rendront sur le site par voie aérienne et la plupart des travailleurs auront un

cycle de deux semaines de travail, puis deux semaines de congé. On s’attend à ce que le projet

fournisse près de 4 000 années-personnes- de travail, dont 1 127 années-personnes-an pendant la phase

de construction, puis 2 863 années-personnes pendant la phase d’exploitation. La main d’œuvre

atteindra un pic de 400 personnes lors de la deuxième année à cause des besoins grandissants en main

d’œuvre pour l’aménagement, l’exploitation, la maintenance, la supervision technique et la gestion.

Ce nombre sera maintenu jusqu’à la quatrième année, puis les activités d’aménagement, d’excavation

et de soutirage cesseront. Lors des années cinq à dix, la main d’œuvre diminuera de 295 à

183 personnes, puis continuera à diminuer tandis que la fin de vie de la mine approchera. Le coût total

en capital pour toute la durée de vie de la mine est estimé à 683 M$.

Un montant estimé de 236 M$ sera versé en taxes provinciales et fédérales, dont environ 63,8 M$ en

taxes corporatives provinciales, 87 M$ en taxes corporatives fédérales, et 86 M$ en taxes minières

selon le Mineral Tax Act (1996d). Ces estimations sont basées sur un tarif de 1 300 $US par once d’or,

3,00 $US par livre de cuivre, et une parité du dollar canadien avec le dollar américain.

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX ET PERSONNES-RESSOURCES

AuRico Gold Inc. (AuRico) propose d’aménager le projet de la mine souterraine Kemess (le projet).

AuRico est un producteur d’or canadien qui exploite des mines en Ontario (Young-Davidson) et à

Sonora, au Mexique (El Chanate), en plus de poursuivre des activités d’exploration minière et des

opportunités de développement au Canada et au Mexique. Les actions ordinaires de AuRico sont

inscrites à la Bourse de Toronto (TSX: AUQ) et à celle de New York (NYSE: AUQ). Pour plus

d’information au sujet d’AuRico Gold Inc., consulter les documents réglementaires d’AuRico, y compris

sa notice annuelle, disponible sur SEDAR à www.sedar.com et sur EDGAR à www.sec.gov, ainsi que sur

le site Web d’AuRico à www.auricogold.com.

Personnes-ressources principales pour le projet:

Chris Rockingham

Vice-Président, Exploration & Développement commercial

110, rue Yonge, Suite 1601

Toronto (Ont) M5C 1T4

Téléphone : 647-260-8880

Télécopieur : 647-260-8881

Internet : www.auricogold.com

Courriel : [email protected]

Harold Bent

Directeur, Environnement

1076, rue Main, Suite 2

PO Bag 3519

Smithers (C.-B.) V0J 2N0

Téléphone : 250-877-7855

Télécopieur : 250-877-7895

Courriel : [email protected]

M. Bent est le contact principal en ce qui concerne la description du projet.

DESCRIPTION DU PROJET

iv ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

Équipe de gestion de projet d’AuRico

Bureau de Toronto

Scott Perry, Président & chef de la direction & Directeur [email protected]

Peter MacPhail, Chef de l’exploitation [email protected]

Bureau de Vancouver

Susan Craig, Directeur des affaires gouvernementales et relations communautaires 535, rue Thurlow, Suite 803 Vancouver (C.-B.) V6E 3L2 Téléphone : 604-681-4004 Télécopieur : 604-681-4003 Courriel : [email protected]

Consultant en évaluation environnementale

ERM Rescan 1111, rue Hastings ouest, 15e étage Vancouver (C.-B.) V6E 2J3 Téléphone : 604-689-9460, poste 3351 Télécopieur : 604-687-4277

Anne Currie, Partenaire Courriel : [email protected]

Mark Branson, Chargé de projet Courriel : [email protected]

Firme d’ingénieurs-conseils

SRK Consulting (Canada) Inc. 1066, rue Hastings ouest, Suite 2200 Vancouver (C.-B.) V6E 3X2 Téléphone : 604-681-4196 Télécopieur : 604-687-5532 Courriel : [email protected]

Le but du projet est d’aménager le gisement souterrain d’or et de cuivre pour contribuer à satisfaire à la demande mondiale pour ces ressources de manière à faire profiter les groupes autochtones, les communautés locales et les administrations locales, provinciales et fédérale sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.

AUTORISATIONS, PERMIS ET LICENCES

D’après l’Environmental Assessment Act de la Colombie-Britannique (EAA BC; 2002a), le projet ne déclenchera pas une évaluation environnementale (EE) en vertu de l’article 8 (1) de la Reviewable Projects Regulation (BC Reg. 370/2002) concernant la modification d’une installation existante car, bien que la capacité de production excède le seuil réglementaire de 75 000 t/a de minerai, elle ne dépassera pas le seuil de 750 ha supplémentaires ou 50 % d’augmentation des terres perturbées.

RÉSUMÉ

AURICO GOLD v

Cependant, AuRico a choisi de demander au directeur général du Bureau de l’évaluation environnementale de la Colombie-Britannique, en vertu de l’article 7 de l’EAA BC (2002a), que le projet soit désigné comme projet sujet à examen, et soumet cette description du projet dans ce but.

D’après la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (2012) (la LCEE 2012), le projet est considéré comme « projet désigné » en vertu du paragraphe 16 (c) de l’annexe du Règlement désignant les activités concrètes (DORS/2012-147) car le taux de production dépassera le seuil de 600 t/j pour une mine d’or. De ce fait, l’Agence canadienne d’évaluation environnementale requiert une description du projet afin de déterminer si une évaluation environnementale (ÉE) fédérale est nécessaire. Si une EE fédérale est requise, AuRico est intéressée à substituer le processus provincial au processus fédéral d’EE, en vertu de l’article 32 de la LCEE 2012.

AuRico a prévu de faire une demande d’examen simultané des permis provinciaux en vertu de la Concurrent Approvals Regulation (BC Reg. 371/2002) de l’EAA BC (2002a). D’après la réglementation, ces permis seraient examinés en même temps que la demande de certificat d’EE. Aucune décision concernant les permis ne peut être prise tant que le certificat d’EE n’a pas reçu d’approbation.

Le projet nécessitera des autorisations, licences et permis provinciaux, ainsi que des modifications aux autorisations déjà obtenues par AuRico pour la mine Kemess South. Des autorisations liées à l’Environmental Management Act (2003a), la Mines Act (1996e), la Heritage Conservation Act (1996), la Forest Act (1996b), la Mineral Tenure Act (1996d), la Public Health Act (2008), la Drinking Water

Protection Act (2001), la Safety Standards Act (2003b), la Water Act (1996i) et la Water Protection Act (1996f) pourraient être requises pour le projet. Cette liste ne prétend pas être exhaustive. AuRico rencontrera les organismes provinciaux concernés pour discuter des permis nécessaires au projet et pour déterminer la meilleure approche pour demander ou amender les permis.

Le projet nécessitera aussi des autorisations, licences et permis fédéraux, incluant ceux déjà obtenus par AuRico pour la mine Kemess South. Des autorisations liées à Loi sur les explosifs (1985a) et la Loi

sur les transports au Canada (1996) seront requises. Toutes les dispositions relatives à la Loi sur les

espèces en péril (2002b), la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs (1994), le Règlement sur les effluents des mines de métaux (REMM; DORS/2002-222) et la Loi sur le transport des

marchandises dangereuses (1992) seront suivies. Il n’est pas prévu que des autorisations liées à la Loi

sur les pêches (1985b) soient requises. Cette liste ne prétend pas être exhaustive. AuRico rencontrera les organismes fédéraux concernés pour discuter des permis nécessaires au projet et pour déterminer la meilleure approche pour les demander.

CADRE RÉGIONAL

Le projet est situé sur des terres publiques provinciales dans le district régional de Peace River (DRPR), dans les limites du plan de gestion des terres et des ressources du Mackenzie (PGTR Mackenzie; BC ILMB 2000). Par transport aérien, les collectivités les plus proches de l’emplacement du projet sont Fort Ware (Kwadacha), Tsay Keh Dene et Takla Landing. La Nation Kwadacha réside à Fort Ware (Kwadacha), située sur la rivière Finlay, à environ 70 km au nord-est du projet. La Première nation Tsay Keh Dene demeure à Tsay Keh Dene, à l’extrémité nord du réservoir Williston, soit environ 120 km à l’est du projet. La Première nation de Takla Lake réside à Takla Landing, à environ 180 km au sud du projet.

Par transport routier, les collectivités les plus proches de l’emplacement du projet sont celles de Germansen Landing (230 km au sud du projet) et de Manson Creek (250 km au sud du projet). Germansen Landing est une ville minière historique. Cette collectivité est actuellement au centre d’opérations d’orpaillage et sert un commerce touristique en plein essor avec la présence d’un magasin général,

DESCRIPTION DU PROJET

vi ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

d’hébergement ainsi que de guides de pourvoirie. Manson Creek est également une ville minière historique, ayant encore aujourd’hui des opérations d’orpaillage en cours.

Les collectivités de la région incluent Mackenzie, Smithers, Terrace, Prince George et Fort St. John. Les grands centres tels que Smithers, Prince George et Kamloops assureront l’approvisionnement du projet.

La base de l’économie régionale est principalement soutenue par les activités forestières, et, dans une moindre mesure, par l’exploitation minière. Peu de tourisme s’effectue dans la zone du projet et il est principalement axé sur les activités extérieures comme la pêche, la chasse, le camping, les pourvoiries et la motoneige.

Le projet ne chevauche pas de parcs provinciaux ni de zones protégées. Les parcs provinciaux et les zones protégées les plus proches du projet sont : le parc provincial Tatlatui, situé à environ 15 km à l’ouest du projet; le parc du plateau de Spatsizi, situé à 47 km au nord-ouest du projet; le parc provincial de Finlay-Russel, situé à environ 35 km au nord/nord-est du projet, ainsi que la zone protégée de Finlay-Russel, située à environ 47 km au nord-est du projet. Aucune zone officiellement désignée comme écosensible (par exemple, les réserves écologiques, les zones de conservations, les réserves nationales de faune) n’a été identifié dans un rayon de 120 km autour du projet.

Il existe plusieurs résidences permanentes, temporaires et saisonnières, incluant une concession résidentielle à distance située à 41 km au sud du projet, une résidence située à 60 km du projet et un camp de pêche situé à 84 km du projet.

Groupes autochtones

Le site du projet se trouve sur ou près de territoires traditionnels revendiqués par les Premières nations de Takla Lake et Tsay Keh Dene, et les nations Kwadacha et Gitxsan. Des communautés métisses sont présentes dans un secteur régional plus étendu. L’emplacement du projet se trouve également sur la zone de litige du Traité 8.

La Première nation de Takla Lake, la Première nation Tsay Keh Dene et la Nation Kwadacha ont ravivé leurs liens historiques et culturels avec leur ancêtres Sekani qui utilisaient, occupaient et géraient historiquement le secteur de la région incluant l’emplacement du projet. Ces trois Premières nations ont formé une alliance connue sous le nom de Tse Keh Nay (TKN). AuRico a négocié une entente sur les mesures provisoires avec la TKN, qui a été signée par les chefs des Premières nations Tsay Keh Dene et de Takla Lake le 22 juin 2012, ainsi que par le chef de la Nation Kwadacha le 4 juillet 2012. L’accord est analysé plus en détail dans la section sur la mobilisation et la consultation auprès des collectivités autochtones.

Première nation de Takla Lake

Située à environ 320 km au nord de Prince George, la Première nation de Takla Lake comprend 17 réserves indiennes fédérales couvrant une superficie de 809 ha (BC MARR 2013a). La Première nation de Takla Lake est en attente d’une confirmation pour l’ajout de terres additionnelles comme réserves. La collectivité principale de Takla Landing est située sur la réserve North Takla Lake no 7 et 7A sur la rive est (Takla Lake; BC MARR 2013a). Par la route, le temps de trajet de Prince George à Takla Landing est d’environ sept heures.

La Première nation de Takla Lake compte une population totale de 740 personnes inscrites (AADNC, 2013d). La Première nation de Takla Lake est gouvernée en vertu d’un système électoral ancestral comprenant un chef et quatre conseillers, tous élus par l’ensemble de la communauté (AADNC 2013b). La Première nation de Takla Lake possède également un bureau du conseil de bande située à Prince George.

RÉSUMÉ

AURICO GOLD vii

La Première nation de Takla Lake est nominalement un membre du Conseil tribal Carrier Sekani (CTCS) (commentaire écrit, Première nation de Takla Lake). Le CTCS représente les intérêts des huit Premières nations dans la négociation du Traité avec la Colombie-Britannique et le Canada. Le CTCS en est à l’étape 4 (ou étape de la négociation de l’accord de principe) des six étapes du processus du Traité de Colombie-Britannique (BC MARR 2013a). Takla étudie les options concernant son adhésion au CTCS ainsi que son statut dans la négociation du Traité (commentaire écrit, Première nation de Takla Lake).

Le projet ainsi que les activités de transports sur le RARO qui y sont associées s’effectuent sur le territoire traditionnel de la Première nation de Takla Lake.

Première nation Tsay Keh Dene

La Première nation Tsay Keh Dene comprend trois réserves autochtones fédérales totalisant 201 ha en plus de 810 ha de terres provinciales de la Couronne (BC MARR 2013a). La Première nation Tsay Keh Dene occupe également deux parcelles de terres appartenant à la Couronne fédérale qui sont en processus d’être converties en réserves. La Première nation Tsay Keh Dene compte une population totale de 459 personnes inscrites (AADNC, 2013e). De ces membres, près de la moitié réside dans la collectivité de Tsay Keh Dene située à l’extrémité nord du réservoir Williston, à environ 430 km au nord de Prince George. La communauté est accessible par le chemin forestier de Mackenzie et par transport aérien à partir de Prince George. La durée du trajet routier entre Tsay Keh Dene et Prince George est de huit à dix heures, selon les conditions routières et météorologiques, et de une à deux heures par avion de Prince George.

La Première nation Tsay Keh est gouvernée par un chef élu ainsi qu’un conseil composé de quatre conseillers. La Première nation Tsay Keh Dene possède aussi un bureau du conseil de bande à Prince George.

Au fil des ans, la Première nation Tsay Keh Dene a entrepris une série d’initiatives pour créer des emplois et des possibilités de formation pour ses membres dans le secteur forestier, l’exploitation minière et d’autres secteurs. La signature de l’Accord sur les mesures provisoires par la Première nation Tsay Keh Nay et AuRico est l’une de ces initiatives (commentaire écrit, Tsay Keh Dene).

La Première nation Tsay Keh Dene en est à l’étape 4 (ou étape de la négociation de l’accord de principe) des six étapes du processus du Traité de Colombie-Britannique (BC MARR 2013c).

Le projet ainsi que les activités associées au transport sur le RARO se passeront sur le territoire traditionnel de la Première nation Tsay Keh Dene.

Nation Kwadacha

La Nation Kwadacha se trouve au confluent des rivières Fox, Kwadacha et Finlay dans le sillon des Rocheuses. La Nation Kwadacha compte trois réserves indiennes fédérales d’une superficie totale de 391,8 ha (BC MARR 2013b). La collectivité principale est Fort Ware (Kwadacha), située à environ 570 km au nord de Prince George, à 75 km au nord de la collectivité de Tsay Keh Dene. La collectivité est accessible par le chemin forestier de Mackenzie et par voie aérienne depuis Prince George. La durée du trajet de Fort Ware (Kwadacha) à Prince George est de 10 à 12 heures par la route, en fonction des conditions routières et météorologiques, et de une à deux heures de vol au départ de Prince George.

La Nation Kwadacha est gouvernée en vertu d’un système électoral ancestral comprenant un chef, le chef adjoint et trois conseillers. La population inscrite de la Nation Kwadacha est de 475 individus (AADNC, 2013c).

DESCRIPTION DU PROJET

viii ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

La Nation Kwadacha est membre de la Nation Kaska, qui représente trois bandes de Premières nations de la Colombie-Britannique (Kwadacha, Dease Lake et Lower Post) ainsi que deux Premières nations du Yukon (Première nation Liard et Conseil Dena Ross River). Le Conseil de Kaska Dena est en négociation d’un traité clair au nom de la Nation Kaska dans le cadre du processus du Traité de la Colombie-Britannique. Le Conseil de Kaska Dena en est actuellement à l’étape 4 (ou étape de la négociation de l’accord de principe) des six étapes du processus du Traité de Colombie-Britannique.

Le projet sera réalisé à l’extérieur des limites sud du territoire traditionnel du Conseil de Kaska Dena.

Nation Gitxsan

La Nation Gitxsan est constituée de cinq bandes, chacune ayant sa propre réserve autochtone: Gitwangak, Gitsegukla, Gitanmaax, Kispiox et Glen Vowell. En date de septembre 2013, la population totale inscrite de toutes les bandes composant la Nation Gitxsan était de 6 585 personnes, dont 2 351 vivant sur une réserve (AADNC, 2013a).

L’administration de la Nation Gitxsan est basée sur le système de wilp. En date de 2012, 64 huwilp ont été dénombrés au sein de la Nation Gitxsan (Presse canadienne 2012), mais par le passé ce nombre à varié entre 45 et 65 huwilp (Nation Gitxsan n.d). Toutes les maisons de la Nation Gitxsan appartiennent à l’un des quatre clans basés sur la filiation matrilinéaire. Chaque membre de la Nation Gitxsan appartient à un wilp ayant un territoire traditionnel à l’intérieur du vaste territoire de la Nation Gitxsan. Le wilp est responsable de la gestion des terres et des ressources présentes sur son propre territoire et chaque wilp est dirigé par un chef héréditaire.

Le site du projet minier se trouve à l’extérieur de la limite nord-est du territoire traditionnel de la Nation Gitxsan, avec des portions de la RARO passant à travers le territoire Gitxsan. Le wilp le plus proche de la zone du projet est le wilp Nii Kyap. Celui-ci a le pouvoir de prendre des décisions concernant la zone visée par la Déclaration d’intention de la Nation Gitxsan la plus proche de la zone du projet.

Traité 8

Le Traité 8, signé le 21 juin 1899, inclut des terres dans le nord-est de la Colombie-Britannique, la majeure partie du nord-est de l’Alberta et du nord de la Saskatchewan ainsi qu’une portion des Territoires du Nord-Ouest. Des adhésions à cet accord ont par la suite été faites à 13 reprises entre 1899 et 1900 (Gouvernement du Canada 1966). En 1910, une adhésion supplémentaire a été apportée à Fort Nelson, en Colombie-Britannique. Huit Nations de Colombie-Britannique sont signataire du Traité 8 : la Bande indienne de McLeod Lake, les Premières nations de Blueberry River, la Première nation de Doig River, la Première nation de Fort Nelson, la Première nation de Halfway River, la Première nation de Prophet River, les Premières nations Saulteau et les Premières nations Moberley. Les dispositions du Traité incluent le droit de mener leurs « activités habituelles » de chasse, de pêche et de piégeage dans la zone du Traité 8. Ce droit est protégé par l’article 35 de la Loi constitutionnelle

(1982), mais est assujetti au droit de la Couronne de « prendre » des terres à des fins de colonisation, d’exploitation minière, forestière, de commerce ou d’autres fins (Madill 1986).

La limite ouest du Traité 8 est actuellement contestée en raison du manque de précision dans la formulation du document original. Le Traité décrit la frontière comme « la chaîne centrale des montagnes Rocheuses », tandis que les cartes accompagnant à la fois le Traité et le décret en conseil, P.C. 2749, autorisant la signature du Traité no 8, indiquent la limite ouest du Traité 8 comme étant à la hauteur des terres qui séparent le réseau hydrographique de l’Arctique de celui du Pacifique, une chaîne de montagne située plus à l’ouest. Le débat au sujet de la frontière a été abordé par le ministère des Affaires Indiennes (maintenant Affaires Autochtones et Développement du Nord Canada

RÉSUMÉ

AURICO GOLD ix

[AADNC]) à plusieurs reprises, bien qu’un litige en cours à ce propos doive être résolu lors d’un procès prévu de février à avril 2014 à Victoria (Devlin Gailus 2010-2014).

Métisses

Les communautés métisses reconnues situées aux environs de la zone du projet comprennent l’Association métisse de Tri-River à Smithers, l’Association métisse du nord-est de la Colombie-Britannique à Terrace, l’Association communautaire métisse à Prince-George, la Société métisse Moccasin Flat’s à Chetwynd, la Société métisse du nord-est à Hudsons Hope et l’Association métisse de Nouvelle-Calédonie (Fort St. James; Nation métisse la Colombie-Britannique, s.d.). D’après les données du recensement réalisé en 2006, il y aurait 4 445 Métis résidant dans le District Régional de Fraser-Fort George (Statistique Canada, 2007b), 3 260 Métis résidant dans la DRPR (Statistique Canada, 2007d), 935 résidant dans le District Régional de Kitimat-Stikine (Statistique Canada, 2007c) et 1 205 résidant dans le District Régional de Bulkley-Nechako (Statistique Canada, 20007a).

Études environnementales de la région

Présentement, aucune étude régionale n’est en cours dans la région du projet tel que défini à l’article 74 (1) de la LCEE 2012. De plus, AuRico n’est au courant d’aucune initiative régionale qui pourrait être réalisée dans le secteur du projet par d’autres organismes.

Le projet est situé dans une région éloignée de la Colombie-Britannique; peu d’activité industrielle n’a eu lieu ou n’est prévu de se produire dans la zone du projet (Tableau 1; Figure 2).

Tableau 1. Situation actuelle des projets de développement régionaux

Projets antérieurs Projets actuels Projets raisonnablement prévisibles

Mine Lawyer’s Mine Kemess South (actuellement en mode de maintenance et de surveillance)

Aucun

Mine Baker Mine Mount Milligan

Mine Shasta (actuellement en mode de maintenance et de surveillance)

TERRES FÉDÉRALES, FINANCEMENT ET EFFETS TRANSFRONTALIERS

Les terres fédérales les plus près du projet sont les réserves indiennes, y compris Sucker Lake no 130 (78 km du projet), Bear River 3 (88 km du projet) et Fort Ware no 80 (76 km de projet). Le projet n’est pas prévu avoir des effets sur les terres fédérales.

Dans le cadre du projet, aucune aide financière n’est demandée ou prévue de la part des autorités fédérales.

Il n’est pas prévu que le projet entraîne des effets hors frontières dans les régions à l’extérieur de la Colombie-Britannique, incluant l’Alberta et les États-Unis.

RESSOURCES MINÉRALES

La mine souterraine de Kemess est un gisement or-cuivre porphyrique, typique des gisements calco-alcalin or-cuivre porphyrique de la Cordillère nord-américaine. Le gisement est centré sur un pluton minéralisé porphyrique monzodiorite/diorite et ses digues de direction ouest/sud-ouest, lesquelles s’étendent vers le sud-ouest. La minéralisation de cuivre-or de plus forte teneur est caractérisée par l’altération de biotite secondaire dans les roches hôtes volcaniques et les roches hôtes plutoniques de la région est.

")

")

")

Riv

ièr e

Fire

steel

Riv

ièreIngenika

Ruis

seau

Fredrik

son

Riv

ière

Niv

en

RivièreFinl a

y

LacThutade

LacAmazay

Ruisseau Kemess

Rivière Sturdee

Rui

sseau Attyce lly

R

uiss

ea

uP

elly

Ruis

seau N. Kemess

Ruis

se

au

Th

or n

eR

uisseau Attich

ika

Mine Baker

MineShasta

MineLawyers

Mine Kemess South

580000

580000

605000

605000

630000

630000

655000

655000

680000

680000

6275

000

6275

000

6300

000

6300

000

6325

000

6325

000

6350

000

6350

000

*L’information de la mine est basé surMINFILE acquis de l’outil Land andResource Data Warehouse le 16 août 2013.Projection: NAD 1983 UTM Zone 9N

1:550,000

0 10 20

Kilomètres

PROJET # 0196303-0001 GIS # KUG-15-009_fr 07 févier 2014

Figure 2Développements industriels aux environsdu projet de la mine souterraine Kemess

Fig

ure

2

État de la mine*

") Historique

") Actuel

Ligne de transport(actuelle)

Route d’accès auxressources Omnieca

Route actuelle

Convoyeur proposé

Rampe souterraineproposée

Route irrégulière

Installations actuelles

Installations proposées

Cône d’affaissementproposé

_̂̂_

!.

!.

!.

!.

")Alask

a,É.-U

.

Carte principale

PrinceGeorge

£¤97

£¤97

£¤1

£¤16

Colombie-Britannique

Alberta

MineMount Milligan

£¤37

Smithers

Vancouver

Mackenzie

Projet de la minesouterraine Kemess

1:20,000,000

© BCGOV FLNRO Water Management Branch

Droit d'auteur:© 2013 ESRI

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xi

Le gisement de la mine souterraine de Kemess est situé à la pointe sud du camp minier de Toodoggone. Ce secteur contient des roches du groupe Hazelton Jurassique précoce, représenté par la formation volcanique calco-alcalin de Toodoggone, et par des roches intrusives sous-volcaniques et plutoniques contemporaines (intrusions lac Black). La propriété est principalement composée d’une succession de coulées andésitiques (Groupe de Takla) épaisses (>1000 m), qui contiennent une large proportion de la minéralisation de cuivre-or de la propriété. La majorité de la minéralisation de cuivre-or est contenue dans les roches intrusives volcaniques à l’arrière du cirque est.

La structure qui domine la zone du projet est la faille Kemess nord, une faille inverse de direction est-ouest inclinée vers le sud qui tronque le pluton Kemess nord et sa minéralisation en profondeur.

À proximité se trouve une zone plate parsemée de roches cassées et de débris (surnommée la Zone Cassée, ou Zone d’extraction de sulfate), située au-dessus du gisement. Cette zone a une épaisseur moyenne d’environ 80 m, de la surface au substratum rocheux compétent, et est composée d’argile, de multiples couches de zones broyées et d’un composé de pyritisation argilique. La zone d’altération phylliteuse repose sous la zone d’extraction de sulfate. La teneur en pyrite augmente avec la profondeur, atteignant 12 à 15 %, puis diminuant jusque 3 à 4 %.

Dans l’ensemble, la minéralisation sulfurée du gisement contient de 2 à 3 % de pyrite, de faibles quantités de chalcopyrite, et des traces de molybdène.

DESCRIPTION DU PROJET

Le projet est une mine souterraine d’or et de cuivre. Le minerai sera exploité en utilisant la technique de foudroyage de blocs (foudroyage). Le foudroyage est une méthode d’exploitation minière à grande échelle qui permet l’extraction en vrac de gros gisements à teneur relativement faible en minerai. Cette méthode consiste à miner de larges blocs de minerai par en-dessous, les portant ainsi à se briser ou à s’effondrer sous leur propre poids, ce qui peut entraîner un affaissement de surface. Un des éléments principaux nécessaires à la méthode d’exploitation par blocs foudroyés est un tunnel souterrain par lequel la roche sous-jacente, brisée par la gravité, est conduite aux points de soutirage, recueillie, puis acheminée pour être traitée.

Selon l’aménagement minier actuel, les galeries souterraines correspondront à une superficie au sol d’environ 540 m de large par 230 m de long, ce qui représentera une zone d’affaissement d’environ 35 ha.

La mine produira environ 100,4 Mt de minerai au cours de sa durée de vie de 12 ans, à un taux de production annuel de 9 Mt/a et une production quotidienne allant jusque 24 650 t/j. Il a été estimé que le projet aura un rendement annuel de 105 000 onces d’or et 44 millions de livres de cuivre, pour un rendement total de 1,3 millions d’onces d’or et 563 millions de livres de cuivre au cours de la durée de vie du projet.

L’aménagement proposé pour la mine est indiqué aux Figures 3 à 6. Le projet est constitué des éléments suivants (incluant les éléments hors-site) :

o installations souterraines :

− rampe d’accès;

− rampe pour le convoyeur;

− rampe pour la prise d’entrée d’air;

− galerie souterraine;

− concasseur giratoire;

!?

!?R

uiss

eau

Kem

ess

LacAmazay

LacKemess

Figure 6

Figure 5b

Figure 5b

Figure 4

Fin du tunnel

Début du tunnel

Poudrière

632000

632000

633000

633000

634000

634000

635000

635000

636000

636000

637000

637000

638000

638000

63

18

00

0

63

19

00

0

63

19

00

0

63

20

00

0

63

20

00

0

63

21

00

0

63

21

00

0

63

22

00

0

63

22

00

0

63

23

00

0

63

23

00

0

63

24

00

0

63

24

00

0

63

25

00

0

63

25

00

0

63

26

00

0

63

26

00

0

63

27

00

0

63

27

00

0

Figure 3Infrastructures du projet

de la mine souterraine Kemess

PROJET # 0196303-0001 GIS #

Projection: NAD 1983 UTM Zone 9N

11 févier 2014KUG-15-010a_fr

!?Emplacement proposépour le tunnel

Ligne de transport(actuelle)

Route d’accès

Route actuelle

Convoyeur proposé

Rampe souterraineproposée

Route irrégulière

Infrastructures actuelles

Infrastructures proposées

Cône d’affaissementproposé

0 0.5 1

Kilomètres

1:40,000

Convoyeurproposé

Stockage deminerai brut

Ligne électriqueproposée

Route d’accèsproposée

Concentrateur etstockage de concentré

Complexeadministratif

Traitement des eaux usées

Stockage desrésidus miniers

Barrage estproposé

Approvisionnement d’eauà usage domestique

Installationsd’exploration

Entreposage deséquipements d’entretien

Atelier d’entretien mécanique

Générateurs audiesel de secours

Stockage decombustibles

(parc à réservoirs)

Poste électrique

Concasseur primairede la mine à ciel ouvert

Camps d’hébergement

Groupes électrogènesdiésel de secours

635000

635000

635500

635500

636000

636000

636500

636500

637000

637000

63

19

00

0

63

19

00

0

63

19

50

0

63

19

50

0

63

20

00

0

63

20

00

0

63

20

50

0

63

20

50

0

Projection: NAD 1983 UTM Zone 9N

1:12,000

0 150 300

Mètres

PROJET # 0196303-0001 GIS # KUG-15-010e_fr 11 févier 2014

Figure 4

Site minier du projet de la mine souterraine Kemess

Fig

ure

4

Route actuelle

Route d’accès proposée

Infrastructure

Convoyeur proposé

Ligne électriqueproposée

Ligne d’eau de procédé

Barrage est proposé

!?

Fossé dediversion proposé

Ligne électrique proposée

Route d’explorationactuelle

Convoyeur proposé

Stockage desrésidus miniers

Route d’accèsproposée

Convoyeur proposé

Début du tunnel

Bureaux, ateliers, entrepôts,poste électrique, aire de dépôt,

et réservoirs de stockage decombustible proposésStockage des

matières organiques

Pipeline d’exhaureKUG proposé

634300

634300

634600

634600

634900

634900

635200

635200

635500

635500

63

20

20

0

63

20

20

0

63

20

50

0

63

20

50

0

63

20

80

0

63

20

80

0

63

211

00

63

211

00

63

21

40

0

63

21

40

0

63

21

70

0

63

21

70

0

63

22

00

0

63

22

00

0

63

22

30

0

63

22

30

0

Figure 5aCouloir d’accès du projet

de la mine souterraine Kemess

PROJET # 0196303-0001 GIS #

Projection: NAD 1983 UTM Zone 9N

11 févier 2014KUG-15-010c_fr

!?Emplacement proposépour le tunnel

Route actuelle

Convoyeur proposé

Fossé de diversionproposé

Pipeline d’exhaureKUG proposé

Route d’accès proposée

Ligne électrique proposée

0 150 300

Mètres

1:10,000

!?

Fossé de déversementd’eau propre proposée

Fossé de collecte des eauxde ruissellement proposé

Rampe pour leconvoyeur proposée

Pipeline d’exhaureKUG proposé

Accès KUG,convoyeur,et têtes de

convoyeur proposés

Fossé de collectedes eaux de

ruissellement proposé

Pipeline d’exhaureKUG proposé

Convoyeurproposé

Route d’accèsKUG proposée

Rampe d’accèsproposée

Rampe pourla prise d’entréed’air proposée

Ventilation etchauffage pourmine proposés

Ponceau

Bassin desédimentation proposé

Station de pompagede drainage proposée

Centrale de dosage du béton, pile de stockage des matériaux

et aires de dépôt proposées

Pile de stockageproposée

Pile de stockagede matières organiques

proposée

Plateforme deréservoirs proposée

Fin du tunnel

Couloir d’accèsproposé

635400

635400

635600

635600

635800

635800

63

22

60

0

63

22

60

0

63

22

80

0

63

22

80

0

63

23

00

0

63

23

00

0

63

23

20

0

63

23

20

0

Figure 5bCouloir d’accès du projet

de la mine souterraine Kemess

PROJET # 0196303-0001 GIS #

Projection: NAD 1983 UTM Zone 9N

11 févier 2014KUG-15-010b_fr

!?Emplacement proposépour le tunnel

Route actuelle

Rampe souterraineproposée

Convoyeur proposé

Installations proposées

Pipeline d’exhaureKUG proposé

Route d’accès proposée

Fossé de collecte des eauxde ruissellement proposé

0 50 100

Mètres

1:4,000

Rampe proposéepour le convoyeur

Rampe d’accèsproposée

Rampe proposéepour la prised’entrée d’air

Cône d’affaissement

Cheminée deventilation proposée

Route d’accèsproposée pour la

cheminée de ventilation

635000

635000

635500

635500

636000

636000

636500

636500

637000

637000

63

23

50

0

63

23

50

0

63

24

00

0

63

24

00

0

63

24

50

0

63

24

50

0

63

25

00

0

63

25

00

0

63

25

50

0

63

25

50

0

63

26

00

0

63

26

00

0

63

26

50

0

63

26

50

0

Figure 6Infrastructures souterraines du projet

de la mine souterraine Kemess

PROJET # 0196303-0001 GIS #

Projection: NAD 1983 UTM Zone 9N

11 févier 2014KUG-15-010d_fr

Route d’accès proposéepour la cheminée deventilation

Route actuelle

Installations proposées

Rampe souterraineproposée

0 250 500

Mètres

1:15,000

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xvii

− sortie d’air;

− garages, poste électrique, entrepôt, stockage et poudrière;

− stations de refuge et aire de repas;

o installations en surface :

− bureaux, ateliers et entrepôts;

− centrale de dosage du béton;

− poste électrique;

− système de ventilation pour la descenderie;

− stockage des déchets;

− réserve de minerai;

− stockage des matières organiques;

− aires de dépôt;

− réservoir de stockage des combustibles;

− centre de traitement de l’eau :

• bassin de décantation;

• station de pompage;

• fossé de collecte des eaux de ruissellement;

• ponceaux;

o systèmes de ventilation :

− sortie d’air;

− cheminée de ventilation;

o couloir d’accès :

− route de 3,9 km (dont 50 % en terrain perturbé de la mine Kemess South);

− tunnel de 700 m incluant des servitudes pour la route;

− convoyeur en surface de 4.6 km, de l’entrée jusqu’à l’entreposage des résidus miniers;

− prolongement de 3,1 km de la ligne de transport jusqu’à l’entrée;

− pipeline d’exhaure de 3,1 km;

o installation de stockage des résidus miniers (ISR; ancien lieu de la mine à ciel ouvert Kemess South) :

− lieu actuel de la mine de Kemess South;

− réservoir est

o gestion des eaux d’exploitation :

− usine de traitement des eaux;

− pipeline de refoulement, des ISR au ruisseau Attichika;

− infrastructures de détournement.

Les infrastructures suivantes de l’ancienne mine Kemess South seront utilisées pour le projet :

o concentrateur;

o aire de stockage du minerai adjacente au concentrateur (au nord);

o réseau de transport pour les matériaux et le concentré :

DESCRIPTION DU PROJET

xviii ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

− transport du concentré par la route d’accès aux ressources Omnieca (RARO) actuelle de 400 km;

− installation de chargement ferroviaire à Mackenzie;

o bureaux administratifs et logements;

o installations d’eau potable et d’égouts;

o canalisation d’eau de traitement;

o poudrière;

o réseau électrique :

− ligne électrique actuelle de 230kV, 380 km, du poste électrique de BC Hydro Kennedy au site minier

− transformateurs abaisseurs de tension actuels et groupes électrogènes diesel de secours;

o piste d’atterrissage 4 saisons en gravier de 1 500 m;

o accès aux cheminées de ventilation via les routes d’exploration actuelles.

Le site du projet est constitué de trois zones : l’aire de gisement souterraine (incluant les installations souterraines et de surface, le système de ventilation et l’accès aux cheminées de ventilation); le site minier (incluant l’ISR, le concasseur, la réserve de minerai, la poudrière, les bureaux administratifs et dortoirs, l’eau potable, l’installation d’égouts, et la gestion des eaux d’exploitation); et le couloir d’accès. De plus, le projet comprend une piste d’atterrissage, la RARO et le réseau électrique, tel que décrit ci-haut. Les éléments du projet cités ci-haut seront permanents pendant la durée de vie du projet.

Activités concrètes

Phase de construction

La phase de construction comprendra la construction des nouvelles infrastructures ainsi que la réactivation et l’amélioration des infrastructures actuelles de la mine Kemess South. Les nouvelles infrastructures qui devront être construites sont :

o le couloir d’accès du site minier à la tête de la mine;

o le déversement d’un certain volume d’eau de l’ISR pour faciliter la construction du barrage est;

o l’usine de traitement des eaux et les installations connexes;

o la cheminée de ventilation, la route d’accès et les améliorations à la route d’accès à la ventilation;

o les installations à la tête de la mine, y compris le réseau de ventilation dans les rampes, les installations de l’entrepreneur, la centrale de dosage, le poste électrique, le bassin de décantation, les piles de stockage, la station de pompage, le réservoir de carburant, et l’installation de gestion des eaux;

o l’aménagement souterrain, y compris la rampe principale et les excavations;

o l’ouverture pour l’entonnoir de soutirage et l’aménagement souterrain initial;

o l’excavation et l’installation des infrastructures souterraines, y compris le concasseur, le convoyeur, les pompes et les puisards principaux, les fournaises et les ventilateurs principaux, le réseau électrique, les pipelines pour l’eau, l’atelier et les entrepôts, les poudrières, le centre de chargement des camions, les grilles mécanique de précriblage, et tout équipement qui y est associé;

o l’extraction du minerai des travaux de mise en valeur pour débuter l’exploitation.

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xix

Lors de la phase de construction, de l’eau sera déversée de l’ISR selon le permis en vigueur d’AuRico en vertu de l’Environmental Management Act (2003a). A cet effet, il faudra qu’une usine de traitement de l’eau à la chaux soit construite et en service dès la 2e année, lorsque le concentrateur sera mis en marche.

De plus, lors de la phase de construction, des rénovations et améliorations seront effectuées sur l’usine de transformation actuelle, les logements, la cuisine, les installations d’égout et d’eau potable, et sur toute autre installation auxiliaire.

Phase d’exploitation

Mine souterraine

La phase d’exploitation comprend le début de l’extraction du minerai souterrain à plein volume. L’exploitation minière se déroulera sur un seul niveau d’extraction, sur une superficie de 540 m de large par 230 m de long. Le minerai sera récupéré à l’aide de chargeurs-transporteurs puis acheminé au concasseur souterrain. Le matériau sera acheminé à la surface par un convoyeur, puis ensuite à la pile de stockage et au concasseur par le convoyeur en surface.

Installations de surface

Les piles de stockage actuelles, adjacentes au concasseur, seront utilisées pour la gestion du minerai produit à l’intérieur de l’usine de transformation. Le minerai sera transformé à partir des piles de stockage à l’aide de trois distributeurs à palettes mécaniques, acheminant le minerai au convoyeur du concentrateur.

Une pile temporaire de stockage du minerai sera aménagée avant la mise en marche du concentrateur. Cette pile de stockage ne sera pas couverte et aura une capacité d’environ 1 Mt. L’emplacement de cette pile de stockage n’a pas encore été déterminé, mais il est proposé qu’elle soit située au nord-ouest du concasseur, entre le convoyeur souterrain proposé pour Kemess et la mine à ciel ouvert Kemess South, là où les piles de stockages étaient localisées pendent l’exploitation de la mine Kemess South.

Le projet utilisera un circuit dans l’usine. Certaines modifications au procédé de flottation seront nécessaires afin que les cellules de flottation puissent fonctionner indépendamment. De plus, un nouveau circuit mélangeur de granules sera nécessaire afin d’obtenir la taille de produit plus fine désirée. Un concentré de flottation de cuivre contenant les minéraux de valeur cuivre, or et argent sera produit, et les résidus miniers seront livrés au système de résidus après recirculation. Les métaux du circuit seront éliminés lors du procédé de flottation par une série de nettoyeurs et d’épuiseuses. Le matériau contenant les métaux est alors déshydraté pour former un concentré.

L’usine de traitement d’eau pourra traiter 4 300 m3/h. Lorsque l’eau aura atteint les critères de qualité requis selon les différents permis, elle sera rejetée au ruisseau Attichika par un pipeline. Les différentes options pour le traitement à long terme des boues sont en train d’être évaluées et seront indiquées dans l’étude d’impact environnementale/la demande.

Gestion des déchets

Le projet produira environ 100 Mt de résidus miniers, et environ 2,1 Mt de roches stériles potentiellement acidogènes et non acidogènes au cours de la durée de vie de la mine. Les roches stériles seront acheminées à l’ISR par le couloir d’accès, puis stockées sous l’eau. Les résidus miniers seront pompés à l’ISR.

DESCRIPTION DU PROJET

xx ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

La construction d’un barrage est sur l’ISR (une hauteur supplémentaire de 25 m sera requise d’ici la 7e année en bordure du fossé) sera nécessaire afin de palier au volume total de résidus miniers, de roches stériles, de l’eau de gravité, et du stockage des eaux débordantes. Le barrage est sera construit à partir du des roches stériles non acidogènes, y compris la tillite et le till de fond.

Les émissions atmosphériques incluent les matières particulaires (MP), NOX, SOX et les émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion de carburant des véhicules souterrains et en surface, ainsi que les émissions des groupes électrogènes diesel lorsqu’ils seront en utilisation. La circulation de véhicules sur la RARO et le couloir d’accès, et les piles de stockage engendreront des émissions de particules solides fugitives, cependant celles-ci seront limitées sur le site du projet puisque les véhicules circuleront principalement sous terre. Les roches stériles potentiellement acidogènes et les résidus miniers seront stockés sous l’eau, minimisant ainsi le besoin de stocker le matériau. Par ailleurs, le dynamitage et le concassage auront principalement lieu sous terre, diminuant ainsi les émissions fugitives de ces sources. Les émissions atmosphériques seront gérées à l’aide des plans de gestion de l’environnement. Ces plans pourront inclure des directives quant à l’arrosage des routes et à la marche au ralenti des véhicules.

Des déchets dangereux, tels que des piles usagées, seront produits tout au long du projet, de la construction à la fermeture de la mine. Des prévisions quant à la production de déchets dangereux seront effectuées; ceux-ci seront ségrégés, inventoriés, et suivis selon la réglementation fédérale et provinciale, tel que dans la Loi de 1992 sur le transport des marchandises dangereuses. Une zone séparée de stockage sécurisé sera établie avec les mesures de contrôle appropriées en cas the déversement. Les matières dangereuses seront étiquetées et stockées dans des contenants appropriés pour leur envoi à des installations approuvées de stockage de déchets hors-site.

Le traitement de matières non-dangereuses comprendra la séparation des déchets en différentes filiales de gestion. Les installations de récupération et d’élimination des déchets comprendront un site d’enfouissement sous permis, des zones de récupération des déchets recyclables et une zone de disposition de boues et d’effluent d’eaux usées. Les zones de récupération des déchets auront des provisions pour séparer les déchets en fonction des différentes méthodes d’élimination et des installations pour répondre aux déversements, aux feux, à l’attraction des animaux sauvages.

L’installation d’égouts actuelle de la mine Kemess South continuera d’être utilisée pour le projet. Cette installation est actuellement en service pendant la période de maintenance et de surveillance de la mine Kemess South, et ne requiert qu’un simple agrandissement afin de pouvoir traiter les eaux usées du projet.

Traitement des eaux

Il est prévu que les précipitations annuelles se situeront entre 600 et 1 000 mm dans la zone du gisement souterrain, et d’environ 730 mm au site minier. La majorité de ces précipitations seront sous forme de pluie pendant les mois de juin à septembre. Afin de garder les niveaux de stockage opérationnels dans l’ISR, il sera nécessaire d’extraire de l’eau, de la traiter, puis d’en disposer. L’eau sera traitée puis réutilisée autant que possible. L’eau de l’ISR sera la source principale d’eau pour le concentrateur; cette eau sera recyclée au travers de l’ISR et du concentrateur pendant l’exploitation de la mine.

L’eau potable au site minier provient actuellement d’un puits foré situé à l’ouest du campement. Le puits fait 88 m de profondeur et fournit de l’eau potable en quantité suffisante pour un campement de 350 personnes, un complexe administratif et un concentrateur. L’eau est de bonne qualité et est continuellement testée pour ses paramètres chimiques et coliformes fécaux afin de s’assurer qu’elle est conforme aux directives provinciales sur la qualité de l’eau potable.

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xxi

L’eau de procédé sera en bout de ligne récupérée de l’ISR. Il a été estimé que les besoins en eau pour le concentrateur seront de 60 000 m3/jour. La barge utilisée lors de l’exploitation de la mine Kemess South pour la récupération d’eau de l’ISR est toujours sur place et en service.

La station de pompage de récupération de l’ISR utilisera la barge actuelle et l’eau récupérée sera acheminée au bassin d’eau de procédé du concentrateur par un pipeline. Ce pipeline existe déjà et n’aura besoin que d’améliorations minimes pour le projet.

Le débit entrant maximum d’eau souterraine, estimé de façon conservatoire à 69,7 L/s (Lorax 2012), est prévu avoir lieu à la percée de la cave. Par la suite, un débit stable entrant est estimé prudemment à 38,4 L/s. De plus, le débit entrant de l’eau de procédé de la mine est estimé à 13,0 L/s (Lorax 2012). Deux pompes de drainage seront installées afin d’enlever l’eau d’infiltration de la mine souterraine. L’eau sera pompée par un pipeline le long du couloir d’accès, puis rejetée dans l’ISR.

Afin de minimiser la probabilité de sédiments en suspension dans les eaux d’écoulement de surface, les canaux de dérivation d’eau douce construits pour la mine Kemess South seront réactivés pour dériver l’eau de l’usine de transformation et autour de l’ISR vers les petits affluents du ruisseau Attichika. Tous les canaux de dérivation seront améliorés afin de répondre aux besoins d’évènements à haut débit pendant les années humides.

Alimentation électrique

La charge électrique du projet est supposée atteindre en moyenne 37 MW en période d’exploitation maximale. L’électricité sera acheminée au site minier par la ligne électrique de 230 kV, longue de 380 km provenant du poste électrique BC Hydro Kennedy. AuRico est propriétaire de la ligne électrique et de toute autre infrastructure électrique connexe du site minier (p. ex., les transformateurs abaisseurs de tension, les groupes électrogènes diesel de secours et les installations pour fournir l’électricité à l’usine de transformation et aux installations souterraines).

Accès et transport

La RARO sera utilisée pour apporter les matériaux de construction et les fournitures d’exploitation au site du projet, et pour apporter le concentré à l’installation de chargement ferroviaire Mackenzie pour le transbordement. Des réparations et des améliorations mineures seront probablement nécessaires à la RARO. Il est prévu qu’un camion par jour sera nécessaire pour les matériaux et les fournitures, et que 13 trajets aller-retour par jour seront nécessaires pour le transport du concentré lors de l’exploitation. L’entente provinciale sur l’accès routier est en règle.

La route d’accès au projet se fait actuellement par la RARO depuis Mackenzie ou Fort St-James. La RARO de 400 km depuis Mackenzie est entretenue et utilisée sur une base saisonnière pour la remise en état du site, et la surveillance et la maintenance de la mine Kemess South. La RARO ne nécessitera aucune réparation ni amélioration.

Le projet comprend une piste d’atterrissage quatre-saisons régulièrement maintenue. Le personnel se rendra au site minier par voie aérienne. Il n’y aura pas d’améliorations ni de réparations nécessaires pour la piste d’atterrissage. Il y aura jusqu’à 18 vols hebdomadaires (du lundi au jeudi).

La zone de chargement à Mackenzie est située à un embranchement de la voie ferrée du CN maintenue par AuRico. Il est prévu que le CN fournira les wagons pour l’envoi de concentré, et les mettra en parallèle sur la voie d’évitement. Il est prévu que le projet enverra environ 7,5 wagons par jour. Le concentré sera envoyé et affiné en fonction des conditions du marché et de la demande. Le projet ne nécessitera aucune amélioration à la station de transbordement Mackenzie.

DESCRIPTION DU PROJET

xxii ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

Phase de fermeture et de remise en état

Un plan de fermeture et de remise en état sera élaboré conformément à la BC Mines Act (1996f) et au Safety and Reclamation Code for Mines in British Columbia (BC MEMPR 2008). L’objectif d’un plan de fermeture est de détailler l’étape de transition du site minier, de l’exploitation au rétablissement de conditions se rapprochant de l’utilisation de la terre avant la mine, tout en se conformant aux réglementations en vigueur. Ceci inclus une assurance financière pour le promoteur. Le plan de fermeture sera révisé régulièrement et mis à jour pendant toute la durée de vie de la mine afin de tenir compte de l’évolution du projet. A ce jour, un plan de fermeture à l’étape conceptuelle est disponible. Ce plan sera rédigé au fur et à mesure que de nouvelles données seront disponibles (entre autres en ce qui concerne la lixiviation des métaux et l’exhaure de roches acides) dans le cadre de l’évaluation environnementale et des demandes de permis. La remise en état progressive des zones perturbées se fera tout au long de la vie du projet.

Lors de la fermeture, la mine souterraine sera inondée et des blocages pour contenir l’eau seront installés à la tête de la mine. Le pipeline de la mine sera aussi reconfiguré afin d’acheminer l’eau de la mine directement à l’usine de traitement d’eau (au lieu du puits). L’usine de traitement de l’eau sera reconfigurée pour une utilisation à long-terme lors de campagnes annuelles saisonnières (prévue être en service pendant juin et juillet).

L’élimination finale des roches stériles et des résidus miniers dans l’ISR sera effectuée de façon à ce qu’il y ait toujours une quantité d’eau suffisante pour couvrir les matériaux en période de sécheresse et de débit faible. Un programme de surveillance à long terme sera mis en place pour s’assurer du maintien de la couverture aquatique et pour surveiller la qualité de l’eau de l’environnement récepteur en aval.

Il est prévu que la qualité de l’eau dans l’ISR s’améliore lorsqu’il n’y aura plus de résidus miniers ni de résidus du concentrateur. Lorsque l’eau de l’ISR aura atteint les critères de déversement sans n’avoir subi aucun traitement, celle-ci sera acheminée au ruisseau Attichika par le ruisseau Waste Rock et le déversoir de l’ISR. Les canaux de dérivation seront alors remis en état.

Les installations en surface, telles que les bâtiments, routes et piles de stockages seront démantelées, puis le terrain sera remis en état.

Phase de post-fermeture

À la suite de la fermeture de la mine et du démantèlement des infrastructures, il sera nécessaire de poursuivre la gestion et la surveillance du site. La gestion des eaux usées et des résidus miniers seront les activités principales de la phase de post-fermeture.

Il est attendu qu’environ quatorze années seront nécessaires pour inonder la mine jusqu’à sa tête. Par la suite, deux options seront à envisager pour la gestion et l’évacuation de l’eau :

1. Si la qualité de l’eau est similaire aux données de base sur la qualité de l’eau du ruisseau East Cirque, l’eau souterraine sera utilisée pour l’inondation jusqu’à un niveau pré-mine, puis déversée dans le ruisseau East Cirque.

2. Si la qualité de l’eau est moins bonne que les données de base sur a qualité de l’eau du ruisseau East Cirque, et les niveaux d’eau souterraine sont fonction de l’évacuation de l’eau à la tête de la mine, l’eau souterraine à la tête de la mine devra être traitée et sera stockée temporairement dans l’ISR, puis déversée dans le ruisseau Attichika. L’usine de traitement d’eau restera connectée au réseau électrique de BC Hydro pendant la durée de vie de la mine, et à un groupe électrogène de secours au besoin.

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xxiii

CALENDRIER DU PROJET

Le tableau 2 présente le calendrier du projet proposé pour l’émission des permis, la construction, l’exploitation, la fermeture et le déclassement ainsi que pour la surveillance post-fermeture. L’obtention des permis devrait prendre entre un à deux ans, soit de l’année -7 à l’année -6. La construction du projet se fera pendant cinq ans, de l’année -5 à l’année -1. La phase d’exploitation du projet devrait se dérouler sur une période de douze ans, de l’an 1 à l’an 12. La durée des phases de fermeture et de post-fermeture du projet dépendent du moment où l’évacuation des eaux usées du projet répondra aux normes environnementales de qualité de l’eau. Cependant, le démantèlement des infrastructures, qui ne seront plus nécessaire, est prévu de commencer à l’année 13 et le suivi devrait prendre environ quatre ans lors de la phase de post-fermeture.

ENVIRONNEMENT ACTUEL

Ce résumé sur l’environnement actuel est tiré d’un vaste programme d’études de base effectuées dans la région immédiate du projet. Ce programme initialement limité, comprenant des études sur la Mine Kemess South, a été lancé en 1992 par Northgate. Des études approfondies entreprises en 1995 ont été poursuivies au cours de l’EE du projet Kemess North (KN) et sont toujours en cours pour ce projet.

Le projet est situé dans le district régional de Peace River dans la région centre-nord de la Colombie Britannique, près du lac Thutade. La zone du projet se trouve approximativement entre 1 600 m et 1 900 m au-dessus du niveau de la mer, et est caractérisé par des étés chauds et secs et des hivers froids et humides. Les températures varient entre -35ºC et 25ºC, les mois de novembre à mars étant les plus froids. La précipitation annuelle est d’environ 700 mm. En moyenne, l’équivalent en eau de la neige en profondeur maximale au site de la Mine Kemess South vers la fin de mars est d’environ 550 mm.

La zone du projet peut être divisée en trois parties : la vallée du ruisseau Kemess Sud en forme de « u », les vallées étroites du lac Kemess, et des ruisseaux North Kemess et Kemess (avec de nombreuses terrasses glacio-fluviales et de dépôts d’agrégats), et les dépôts sandar de la large vallée du ruisseau Attichika (Figure 7). Le projet se trouve entre deux tributaires qui débouchent dans le lac Thutade situé dans le haut bassin versant de la rivière Finlay : les ruisseaux Attichika et Attycelley. Les rivières se jettent dans l’océan Arctique, en passant vers le nord-est par la rivière Peace et ensuite vers l’est par le delta d’Athabasca-Mackenzie.

En général, le cadre hydrogéologique de la zone du projet est contrôlé par la gravité, comprenant des zones de recharge des hautes terres et des zones de décharge des vallées. L’eau souterraine s’écoule radialement à partir du sommet du gisement souterrain principalement par la masse rocheuse, car les dépôts de surface sont limités dans la zone des hautes terres rocheuses. Globalement, les écoulements des eaux souterraines de la zone du projet s’éloignent des crêtes au côté sud du gisement vers le nord, à travers la zone cirque et vers le ruisseau Attycelley. L’eau souterraine s’écoule également à l’ouest vers le lac Amazay (Duncan), au sud vers le ruisseau Kemess ainsi qu’à l’est. Des jaillissements artésiens sont observés dans le cirque (gisement souterrain); probablement le résultat de l’écoulement des eaux souterraines à travers le talus d’éboulis escarpé entourant les crêtes environnantes du cirque.

L’eau souterraine dans les environs du projet est de circumneutre à alkaline, son pH variant de 6,5 à 9,5. De l’eau souterraine touchée par la lixiviation des métaux et l’exhaure de roches acides (LM/ERA) a été observé dans un forage artésien non-grillagé situé dans du matériel de chapeau de fer du cirque. En général, les propriétés chimiques de l’eau souterraine peuvent varier avec la profondeur et la lithologie. L’eau provenant des pores du morts-terrains comprend du bicarbonate de calcium (Ca-HCO3), ce qui représente une recharge récente. Les roches volcaniques ont tendance à avoir de l’eau contenant du sulfate de calcium (Ca-SO4). En général, la roche mère intrusive du lac Black est consistée de Ca-HCO3 vers la surface et de sulfate de sodium (NA-SO4) en profondeur.

1800

LacAmazay

Ruisseau N. Kemess

Ruisseau S. KemessLacKemess

LacBicknell

LacThutade

LacFredrikson

LacsMcConnell

Ruis

se

auFre

d

riks

o

n

Riviè re Fire

s tee l

Ruisseau A ttycelley

Ruisse

au

EastC

irque

RuisseauUpper El Condor

RuisseauEl Condor

Ruisseau Attichika

RuisseauWaste Rock

Rivière

Fin

lay

Ruis

sea

uK

em

ess

Piste d’atterrissage actuelle

ISR

Concentrateur, logementset complexe administratifs

1200

1800

1800

1800

18

00

1600

1600

1800

1800

1600

1400

1800

1600

18

00

1600

1600

1800

1600

120

0

1800

2000

1400

1200

1600

16

001

40

0 180016

00

1400

1800

16

00

14

001

200

160

014

00

1800

160

0

1800160

0

14

00

12

00

1600

1600

1400

1400

14001800

1800

1600

12

00

2000

1800

1400

2000

1800

18

00

18

00

1800

1800

16

00

1800

1600

1800

1600

1600

1800

1800

1600

1800

16

00

1800

16

00

1800

1400

1800

1600

1800

1400

2000

1800

200

0

1600

1200

16

00

160

0

1800

12

00

1800

18

00

620000

620000

625000

625000

630000

630000

635000

635000

640000

640000

645000

645000

650000

650000

655000

655000

6310

000

6310

000

6315

000

6315

000

6320

000

6320

000

6325

000

6325

000

6330

000

6330

000

Projection: NAD 1983 UTM Zone 9N

1:150,000

0 2 4

Kilomètres

PROJET # 0196303-0001 GIS # KUG-10-004_fr 11 févier 2014

Figure 7

Cadre environnemental du projetde la mine souterraine Kemess

Fig

ure

7

200 m Courbe de niveau

Marécage

Ligne de transport(actuelle)

Route d’accès auxressources Omnieca

Route actuelle

Convoyeur proposé

Rampe souterraineproposée

Route irrégulière

Installations actuelles

Installations proposées

Cône d’affaissementproposé

_̂̂_

!.

!.

!.

!.

Alask

a,É.-U

.

Carte principale

PrinceGeorge

£¤16

£¤97

£¤97

£¤1

£¤16

Colombie-Britannique

Alberta

£¤37

Smithers

Vancouver

Mackenzie

Projet de la minesouterraine Kemess

1:20,000,000 Droit d'auteur:© 2013

© BCGOV FLNRO Water Management Branch

Tableau 2. Calendrier proposé pour le projet

Activités

ÉE/Permis (Année) Construction (Année)

Exploitation (Année)

Fermeture/Démantèlement/Surveillance (Année)

-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34

Présentation de la Description de projet

AIR (provincial)

Demande/EIE

Permis

Route d’accès à la tête de mine

Entrées, installations

Électricité aux entrées

Rampes

Cheminées de ventilation, ventilateurs

Convoyeurs

Installations souterraines

Travaux latéraux souterrains

Excavation

Ouverture de l’entonnoir de soutirage

Production du puits (Mt) 1.0 3.0 5.0 9.0 9.0 9.0 9.0 9.0 9.0 9.0 9.0 9.0 8.4 2.0

Améliorations au campement

Exhaure souterrain

Usine de traitement d’eau (Mm3/a) 6.0 6.0 6.0 6.0 6.0 6.0 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5

Envoi du concentré

Retrait du concentrateur, complexe administratif et camp*

Retrait des infrastructures de soutien

Surveillance

Exhaure souterrain Le chantier souterrain sera inondé 14 ans après la

fin de l’exploitation de la mine

Usine de traitement d’eau (Mm3/a)

En cours jusqu’à ce que l’eau ait atteint

les critères de qualité (année inconnue)

L’usine de traitement d’eau (déversement

saisonnier de 0.9 Mm3/a) continue à perpétuité

* Le camp et les installations nécessaires au maintien de l’usine de traitement d’eau seront conservés.

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xxvii

Les ruisseaux principaux dans la zone du projet sont les ruisseaux Attichika et Attycelley. Les tributaires majeurs de la partie inférieure du ruisseau Attichika reliés au projet incluent le ruisseau Kemess et ses tributaires (les ruisseaux North Kemess, El Condor et South Kemess) et le ruisseau Waste Rock. Le lac Amazay (Duncan) se jette dans le plus gros tributaire du ruisseau Attycelley, le ruisseau Amazay (Duncan). Aucun effet provenant du projet n’est anticipé pour le bassin du ruisseau Amazay (Duncan) car il est situé à l’extérieur de l’empreinte du projet.

La qualité de l’eau dans le bassin versant du ruisseau Attycelley est influencée par les roches minéralisées dans la zone du dépôt souterrain et dans la portion est du bassin versant. La qualité de l’eau s’écoulant de la zone du dépôt souterrain est de nature acide et contient des niveaux élevés de métaux. La qualité de l’eau de la branche principale du ruisseau Attycelley est aussi influencée par les eaux acidifiées s’écoulant de la portion est du cercle du gisement souterrain ainsi que des zones minéralisées du haut-bassin versant. Il n’est pas anticipé qu’il y ait des effets à long terme sur la qualité de l’eau dus à l’affaissement du bassin versant du ruisseau Attycelley; cependant, cette question sera examinée dans la section Évaluation des effets de l’EIE/la demande

Entre 2002 et 2007, ainsi que de 2001 jusqu’à présent, les données de base sur la qualité de l’eau dans le ruisseau Attycelley excédaient naturellement les niveaux établis par les recommandations de la Colombie-Britannique pour la vie aquatique en eau douce (Nagpal, Pommen et Swain 2006) pour le cadmium total et l’aluminium dissous. Des niveaux élevés d’autres métaux tels que le cuivre, le manganèse et le fer ont également été enregistrés. La chimie de l’eau de surface a été caractérisée comme étant spatialement et temporellement variable en raison de plusieurs facteurs, notamment les conditions de débit. Les valeurs maximales de conductivité ont été enregistrées pendant les périodes de faible débit pendant l’hiver. Ensuite, les valeurs descendent pendant la crue printanière et ré-augmentent lorsque les débits diminuent à nouveau entre juillet à décembre.

Lorsque des dépôts sédimentaires ont été échantillonnés dans les ruisseaux Attycelley et Attichika, les sédiments comprenaient principalement du sable et indiquaient des concentrations de métaux inférieures aux recommandations du CCME (RPQS). La productivité aquatique dans ces ruisseaux est généralement faible. Les concentrations de nutriments dissous dans l’eau provenant de ces ruisseaux sont faibles (typiquement non-détectable), ainsi que la biomasse de périphyton dans la majorité des sections, quoique la surveillance indique qu’il est possible qu’il y ait des concentrations élevées de biomasse de la diatomée Didymosphaenia geminata dans la partie inférieure du ruisseau Attichika et son tributaire, le ruisseau Kemess (Hatfield 2010). Les communautés benthiques sont dominées par des éphémères, des plécoptères, des trichoptères, et par des larves de chironomes (Hatfield 2004, 2010).

Sept espèces de poissons ont été observées dans la zone d’étude régionale Kemess North, incluant le saumon rouge qui se trouve seulement dans le lac Thutade (Tableau 3), et l’omble à tête plate, qui est répertoriée comme espèce bleue sur la liste provinciale (BC CDC 2013). Les espèces aquatiques et de poissons protégées par la Loi sur les espèces en péril (2002b) ne sont pas présentes dans la zone du projet.

Quatre communautés écologiques désignées comme préoccupantes à l’échelle provinciale ont la possibilité d’exister dans la zone du projet. Cependant, un seul type de terres humides répertorié sur la liste du CDC de la C.-B. (BC CDC 2013), le Picea mariana/Equisetum arvense/Sphagnum spp. (épinette noire/prêle des champs/tourbière basse), est situé dans la zone du projet. Il a été observé dans la basse plaine d’inondation du ruisseau Attichika, au sud du lac Amazay et dans le sud-ouest du site de la Mine.

DESCRIPTION DU PROJET

xxviii ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

Tableau 3. Espèces de poissons présentes dans la zone d’étude des poissons et habitats des poissons du projet

Nom commun Nom scientifique Liste1 Étendues d’eau

Omble à tête plate Salvelinus confluentus Bleue (C.-B.) RAT; RA; RK; LT; RWR

Omble Dolly Varden Salvelinus malma Jaune (C.-B.) RA; LA; RK; LK; RWR; RAT

Truite arc-en-ciel Oncorhynchus mykiss Jaune (C.-B.) RAT; RA; RK; LK, REC, LA; LT; RWR

Ménomini des montagnes Prosopium williamsoni Jaune (C.-B.) RAT; RA; REC; RK; LT

Chabot visqueux Cottus cognatus Jaune (C.-B.) RAT; RA; RK; LT

Meunier rouge Catostomus catostomus Jaune (C.-B.) RAT; RA

Saumon rouge Oncorhynchus nerka Jaune (C.-B.) LT

1 Les espèces répertoriées sur la liste bleue indiquent un statut préoccupant à cause de caractéristiques les rendant

particulièrement sensibles aux activités humaines ou à certains phénomènes naturels, ou en raison de données

insuffisantes sur leurs populations. Les espèces répertoriées sur la liste jaune ne sont pas en péril en C.-B.

Notes: RA = ruisseau Attycelley; RC = ruisseau Kemess; LT = lac Thutade; LK = lac Kemess Lake; REC = ruisseau El Condor

Creek; LA = lac Amazay; RAT = ruisseau Attichika; RWR= ruisseau Waste Rock

Cinquante-deux espèces végétales désignées comme préoccupantes à l’échelle provinciale pourraient se retrouver à proximité du projet; aucune espèce végétale avec un statut de conservation préoccupant à l’échelle fédérale ne se retrouve dans la zone du projet (BC CDC 2013), y compris les espèces désignées par le Comité sur le statut des espèces en péril au Canada (COSEPAC) ou en vertu de la Loi sur les espèces en péril (2002b) (BC CDC 2013). Au cours des enquêtes de référence, toutes les plantes rares étaient situées bien en dehors de l’empreinte du projet.

Un total de 24 espèces sauvages désignées comme préoccupantes sont possiblement ou probablement présentes à proximité du projet (Tableau 4), dont cinq espèces d’invertébrés, cinq espèces de mammifères, un amphibien, dix espèces d’oiseaux migrateurs, tel que répertoriées dans le cadre de la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs (LCOM; 1994), un martin-pêcheur et deux rapaces. La désignation provinciale comprend une espèce énumérée sur la liste rouge (paruline tigrée) et cinq espèces de la liste jaune.

Tableau 4. Espèces sauvages désignées comme préoccupantes, y compris les oiseaux migrateurs, possiblement ou probablement présentes dans la zone du projet

Espèce Nom scientifique

Repérée lors des études

Statut de conservation

LCOM Liste de la C.-B.

Faune identifiée COSEPAC LEP

Invertébrés

Épithèque canine Epitheca canis Bleue

Libellule émeraude Somatochlora forcipata Bleue

Agrion de Hagen Enallagma hageni Bleue

Libellule émeraude Somatochlora brevicincta Bleue

Gastropode des rocheuses Acroloxus coloradensis Bleue NEP

Amphibiens

Crapaud de l’Ouest Anaxyrus boreas O Bleue P 1

(continuer à la page suivante)

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xxix

Tableau 4. Espèces sauvages désignées comme préoccupantes, y compris les oiseaux migrateurs, possiblement ou probablement présentes dans la zone du projet (suite et fin)

Espèce Nom scientifique

Repérée lors des études

Statut de conservation

LCOM Liste de la C.-B.

Faune identifiée COSEPAC LEP

Oiseaux

Hirondelle rustique Hirundo rustica O Bleue M O

Martin-pêcheur d’Amérique

Ceryle alcyon O Jaune P

Paruline tigrée Setophaga tigrina Rouge O O

Engoulevent d’Amérique Chordeiles minor O Jaune M O

Oiseaux (suite)

Grèbe esclavon Podiceps auritus O Jaune P O

Harelde kakawi Clangula hyemalis O Bleue O

Moucherolle à côtés olive Contopus cooperi O Bleue M 1 O

Quiscale rouilleux Euphagus carolinus Bleue P 1 O

Grue du Canada Grus canadensis Jaune O NEP O

Épervier brun Accipiter striatus Jaune NEP

Hibou des marais Asio flammeus O Bleue O P 1

Macreuse à front blanc Melanitta perspicillata O Bleue O

Cygne siffleur Cygnus colombianus O Bleue O

Mammifères

Pékan Martes pennanti Bleue O

Ours grizzli Ursus arctos O Bleue O P

Petite chauve-souris brune Myotis septentrionalis Bleue VD

Glouton d’Amérique du Nord – population de l’Ouest

Gulo gulo subsp. luscus O Bleue O P

Caribou des bois (population des montagnes du Nord)

Rangifer tarandus O Bleue O P 1

Notes: Les observations d’espèces d’oiseaux provenant de quatre sources sont répertoriées sous la colonne « Repérée »

(Hallam Knight Piésold 1993a, 1993b, 1997; Mahon, Turney, et MacLeod 2006; Sauer et Pardieck 2006; Turney et al. 2006).

Codes COSEPAC: VD = Espèce en voie de disparition; P = Préoccupante; M = Menacée; NEP = non en péril;

LEP = Loi sur les espèces en péril; LCOM = Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs; O = oui

Au niveau fédéral, cinq espèces sont inscrites à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (2002b), y compris le moucherolle à côtés olive (désigné comme menacé) et quatre autres espèces (le martin-pêcheur d’Amérique, le grèbe esclavon, l’ours grizzli, et le glouton d’Amérique du Nord – population de l’Ouest) désignées comme préoccupantes par le COSEPAC. Treize espèces ont été repérées dans la zone régionale y compris trois espèces inscrites sur la liste provinciale jaune, ainsi que trois espèces sont inscrites à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (2002b).

Des habitats de qualité moyenne à qualité élevée pour d’autres espèces, comme l’orignal (Alces alces), la chèvre de montagne (Oreamnus americanus), la marmotte (Marmota caligata), et l’ours noir (Ursus

americanus) se trouvent également dans la zone du projet.

Les oiseaux migrateurs les plus fréquemment observés dans la zone du projet tel que répertoriés dans la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs incluent la paruline à calotte noir (Wilsonia

DESCRIPTION DU PROJET

xxx ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

pusilla), le roitelet à couronne rubis (Regulus calendula), le tarin des pins (Spinus pinus), et la paruline jaune de Kirtland (Dendroica kirtlandii coronata).

EFFETS POTENTIELS SUR L’ENVIRONNEMENT

Les infrastructures du projet ont été conçues afin de minimiser les effets sur l’environnement dans la mesure du possible. Par exemple, les nouvelles perturbations du sol anticipées le long du couloir d’accès et les zones des têtes de mine ne s’effectueront pas dans les zones d’habitat de poissons, et le convoyeur terrestre situé à même le couloir d’accès sera surélevé afin de ne pas obstruer les déplacements fauniques.

D’autres études environnementales de référence reliées au projet, notamment une étude approfondie caractérisant le bilan d’eau de la mine, sont actuellement en cours. Les effets environnementaux potentiels du projet incluent une dégradation localisée de la qualité des eaux souterraines et de surface (pendant les phases d’exploitation et de fermeture du projet), des changements de débits dans le cône d’affaissement (pendant les phases de construction et post-fermeture du projet), et des perturbations localisées sur les espèces sauvages durant les phases de construction et d’exploitation.

Le projet pourrait avoir des incidences sur la quantité des eaux souterraines (c’est-à-dire la quantité de débit et de déplacement) et la qualité des eaux souterraines lors des travaux souterrains. La qualité de l’eau de captage de la mine pourrait être influencée par la lixiviation des métaux de par son contact avec le matériel de chapeau ferrugineux qui se trouve dans la zone d’affaissement. Il est prédit que l’eau de suintement augmentera jusqu’à une valeur maximale de 44,7 L/S (soit l’équivalent de 1,4 mm3/an) à l’année 5. Ensuite, les valeurs diminueront à 39 L/s (soit l’équivalent de 1,2 mm3/an) pendant le reste de la phase d’exploitation, suivi par une autre diminution vers un niveau stable de 29,2 L/s (soit l’équivalent de 0,9 mm3/an) après l’année 28 (phase post-fermeture).

L’eau sera récupérée à partir de l’ISR et lors du traitement du minerai à l’usine. L’usine de traitement d’eau améliora la qualité de l’eau provenant des activités reliées au drainage des eaux de mines souterraines pendant les phases d’exploitation, de fermeture et de post-fermeture du projet.

Il est proposé que les eaux traitées en excès soient évacuées de l’usine de traitement vers le ruisseau Attichika par un pipeline pendant l’exploitation et par un déversoir vers le ruisseau Waste Rock pendant la fermeture, selon les niveaux de déversement permis (voir Figure 7.1-1 dans la description du projet).

L’exploitation par blocs foudroyés proposée produira une zone caverneuse qui altèrera la conductivité hydraulique de la roche sus-jacente d’une magnitude supérieure à la normale et, par conséquent, augmentera les incidents où la connectivité entre les eaux souterraines plus profondes et la surface se font. Les effets sur les débits du ruisseau East Cirque sont prévus seulement au moment où les opérations minières souterraines de la zone caverneuse transpercent la surface, ce qui ne devrait se produire qu’après deux à trois ans d’exploitation minière. Après cette ouverture, les eaux de ruissellement à même le bassin versant du ruisseau Cirque s’écouleront vers les terres souterraines, réduisant ainsi les débits du ruisseau East Cirque. Il est prévu qu’il pourrait y avoir une réduction de débit de 10 à 20 % dans le ruisseau East Cirque. Les écoulements vers d’autres ruisseaux à écoulement pérenne et cours d’eau intermittents pourront également être réduits.

Des mesures d’atténuation réduiront les effets du projet sur les eaux souterraines et de surface. Pendant la phase d’exploitation du projet, les eaux souterraines provenant des activités d’assèchement seront dirigées vers l’ISR pour le stockage temporaire et seront finalement évacuées après un traitement le cas échéant, vers le ruisseau Attichika par un pipeline et, finalement, vers le ruisseau Waste Rock par un déversoir. Les

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xxxi

travaux miniers souterrains pourront être inondés après la fermeture. La gestion des eaux souterraines au cours de la phase post-fermeture dépendra de la qualité des eaux souterraines. À cet effet, deux options précédemment décrites dans la section « post-fermeture » de ce résumé, sont envisagées.

Dans l’Option 1, les effets sur les débits du ruisseau East Cirque devraient être minimes, mais l’évacuation d’eau par la tête de la mine dans l’Option 2 pourrait diminuer l’écoulement vers le ruisseau East Cirque de 10 à 20 % jusqu’à la phase de post-fermeture. Un plan de gestion de l’eau sera alors élaboré et mis en œuvre.

L’eau de surface se trouvant dans les fossés de récupération et de dérivation sera dirigée vers des étangs de sédiments pour être traitée avant d’être rejetée dans le milieu récepteur.

Les autres effets environnementaux susceptibles de se produire comprennent l’enlèvement du sol et de la végétation dans l’empreinte du couloir d’accès et dans la zone de la tête de mine pendant la phase de construction du projet, ce qui pourrait causer la perte et la dégradation des habitats. Les activités de remise en état pendant et après les phases de fermeture et de post-fermeture du projet auront pour but de recréer, le plus possible, les conditions existantes avant la perturbation. De plus, les activités de remise en état incluront un retour autant que possible vers les conditions qui existaient avant l’exploitation de la mine Kemess South (c’est-à-dire un site désaffecté).

La qualité de l’air peut être perturbée par des émissions de poussières diffuses durant la construction, par le concassage durant les activités minières, par des particules et des émissions de gaz à effet de serre produites par la combustion de carburant par les véhicules et les groupes électrogènes diésel, ainsi que par l’incinération des déchets. Toutefois, puisque la mine sera souterraine et la plupart des stériles et des résidus miniers seront stockés sous l’eau, les effets des émissions de poussières diffuses devraient être mineurs. Un plan de gestion de l’air sera élaboré et mis en œuvre.

Les effets du bruit seront limités aux travailleurs pendant les phases de construction et d’exploitation. Les espèces sauvages dans les environs immédiats peuvent également éprouver des perturbations sensorielles intermittentes en raison de l’exposition aux bruits émanant de la zone locale du projet Toutefois, comme les activités seront principalement souterraines, les niveaux sonores à la surface devraient être d’une ampleur mineure.

Secteurs préoccupants fédéraux

Les secteurs préoccupants du gouvernement fédéral incluent le poisson et l’habitat du poisson, les espèces aquatiques telles que définies dans la Loi sur les espèces en péril (2002b) (c.-à-d., les poissons [ainsi que leurs parties et leurs œufs, etc.] et les plantes marines, qui comprennent les algues benthiques et détachées, les plantes marines à fleurs et les algues brunes, rouges et vertes ainsi que le phytoplancton), et les oiseaux migrateurs.

Le projet ne touchera pas directement les espèces aquatiques, y compris les espèces de poissons, ni les espèces de plantes visées par la Loi sur les espèces en péril (2002b) ou le COSEPAC, car on ne trouve aucune de ces espèces dans la zone du projet. Toutes les espèces aquatiques, de poissons et de plantes désignées comme étant préoccupantes à l’échelle fédérale qui se trouvent le long de la RARO pourraient être touchées par les dépôts de poussières et la sédimentation. Le projet n’aura aucun effet direct ou indirect sur les plantes marines.

Des espèces sauvages désignées par la Loi sur les espèces en péril (2002b) ou le COSEPAC peuvent être présentes ou ont été observées dans la zone du projet (voir Tableau 4). Ces espèces peuvent être touchées par des mortalités directes causées par des collisions avec des véhicules; toutefois, les

DESCRIPTION DU PROJET

xxxii ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

prévisions de circulation sont de faible fréquence (estimée à 14 véhicules par jour), ce qui limitera donc le risque d’interactions entre les véhicules et la faune. Les effets indirects concernant le couloir d’accès incluent la fragmentation de l’habitat et la perturbation des déplacements de la faune. En outre, le bruit et l’activité humaine générale peuvent entraîner l’évitement d’habitats attrayants par les animaux sauvages ou même leurs déplacements de tels habitats. Le couloir d’accès ainsi que les têtes de mine entre les lacs Kemess et Amazay (Duncan) auront un impact sur une piste connue empruntée par les animaux sauvages dans la région, bien que, le transporteur terrestre étant surélevé, cela ne devrait pas constituer un obstacle aux déplacements de la faune.

Il risque d’y avoir absorption de contaminants et de métaux lourds par les espèces sauvages, notamment des espèces préoccupantes fédérales, soit directement à partir des eaux de surface du milieu récepteur, en raison d’une augmentation de l’exposition des ressources alimentaires (par exemple, les plantes, les invertébrés aquatiques et les poissons), soit indirectement par les dépôts secs sur les plantes. Toutefois, il est prévu que ces effets seront minimes car il est peu probable que les eaux de surface du milieu récepteur reçoivent de fortes concentrations de métaux à la suite des activités reliées au projet. De plus, les dépôts secs de particules ayant des concentrations métalliques élevées sur les plantes seront minimes en raison du nombre limité d’évènements prévus de poussières diffuses, y compris l’utilisation de la RARO.

La plupart des espèces sauvages relevées, y compris les espèces préoccupantes fédérales, pourraient avoir des habitats de qualité modérée à élevée affectés pendant les phases de construction et d’exploitation du projet lorsque le couloir d’accès, les têtes de mines et les zones des cônes d’affaissement seront aménagés. On ne s’attend pas à ce que la perte directe d’habitat dans l’empreinte soit significative en comparaison avec la disponibilité d’habitats régionale.

Les oiseaux migrateurs, tel qu’identifiés en vertu de la Loi sur la Convention concernant les oiseaux

migrateurs (1994), peuvent être affectés par la mortalité directe lors des collisions avec les lignes de transport, avec les bâtiments ou les véhicules, par la destruction ou la perturbation des nids, par les pertes d’habitat dues au défrichage, par des interférences d’éclairage et par des bruits reliées au projet, ainsi que des effets sur la santé à la suite d’une dégradation potentielle de la qualité de l’air et de l’eau (c.-à-d., l’exposition à l’ISR). Le défrichage pendant la saison de reproduction pourrait affecter les habitats de nidification de certaines espèces et nécessitera donc des mesures d’atténuation telles que le respect de périodes particulières pour le défrichage ou la réalisation de relevés de nids avant le défrichage afin de s’assurer de l’absence d’activité de nidification.

EFFETS POTENTIELS SUR LES ASPECTS SOCIAUX ET L’UTILISATION DES TERRES

Le projet peut avoir un impact sur les concessions de piégeage et de guides de pourvoiries, principalement durant les phases de construction et d’exploitation. AuRico a établi des relations de travail positives avec les intervenants qui pourraient être affectés dans la zone du projet et s’est engagé à veiller à ce que ces relations soient maintenues. AuRico a une entente avec le titulaire de la licence de guide de pourvoirie 600447. Northgate avait une entente avec le titulaire de guide de pourvoirie 700004 pendant l’exploitation de la mine Kemess South; AuRico a l’intention de négocier un accord similaire avec ce même détenteur de licence. Lors de l’exploitation de la Mine Kemess South, Northgate Minerals a conclu des ententes de compensation en 2001 et 2005 avec le titulaire de la concession de piégeage T739T006. Un troisième accord a été négocié en 2007 pour le projet Kemess North. AuRico est actuellement en pourparlers concernant un quatrième accord de compensation avec le titulaire de piégeage.

On prévoit que le projet génèrera des revenus de 236 millions $ en impôts provinciaux et fédéraux, et créera environ 4 000 années-personnes d’emploi entre les phases de construction et de fermeture.

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xxxiii

Le projet mettra en place un système de transport aérien, la majorité des travailleurs suivant un cycle de travail de deux semaines, suivies de deux semaines de congé. Aucun effet potentiel sur l’infrastructure communautaire et les services dans la région, y compris les installations d’éducation et de soins de santé, n’est prévu car une partie importante de la main-d’œuvre proviendra de communautés situées à l’extérieur de la région.

EFFETS POTENTIELS SUR LA SANTÉ HUMAINE

Le projet devrait avoir peu d’effets reliés au bruit sur la santé humaine. Les effets sonores seront principalement limités aux travailleurs sur place pendant les phases de construction et d’exploitation du projet. Le projet n’est pas situé à proximité de résidences temporaires ni permanentes, et la poussière et le bruit ne devraient pas avoir d’effets sur les communautés de la région. Il est possible que des changements dans la qualité de l’air affectent les travailleurs à la mine, y compris les particules provenant de la combustion de carburant par les véhicules et les groupes électrogènes diesel. La circulation due à la construction et à l’exploitation du projet peut également affecter la qualité de l’air en créant de la poussière diffuse.

Aucun effet sur la potabilité de l’eau de puits n’est prévu à la suite de l’aménagement du projet, puisque le puits est situé loin des zones naturellement minéralisées.

Certains effets potentiels sur la santé humaine sont associés à la consommation d’aliments traditionnels dans la zone régionale du projet (par exemple petit gibier et plantes) en raison de l’exposition aux métaux et à d’autres produits chimiques provenant de la poussière et de l’eau. Les séquences amenant de fortes concentrations de métaux incluent la transmission par l’eau de surface, les eaux souterraines, le sol et la sédimentation et la transmission de particules (c’est-à-dire la poussière) et probablement un effet localisé à proximité de la source immédiate. Compte tenu des niveaux de concentrations de métaux élevés dans le sol et l’eau de surface (c’est-à-dire dans le ruisseau East Cirque), il aura possiblement des effets sur la santé humaine par la consommation des aliments traditionnels. Les effets sur les aliments traditionnels seront évalués en fonction des recommandations de Santé Canada (Santé Canada 2010).

On ne prévoit pas d’effets sur la santé humaine en raison de l’affaissement car l’emplacement du cône d’affaissement est situé dans une zone alpine isolée. Les effets seront toutefois examinés dans l’évaluation des effets sur la santé humaine de la demande et de l’EIE.

EFFETS POTENTIELS SUR LES VALEURS PATRIMONIALES

Un Aperçu de l’évaluation archéologique (AEA) a été réalisé en 2013 pour confirmer la présence de sites archéologiques précédemment enregistrés et déterminer la probabilité de sites non répertoriés. En se basant sur l’existence de sites archéologiques précédemment identifiés et les caractéristiques des paysages, en plus des discussions avec les Premières nations qui indiquent que la zone d’impact fait partie des territoires de chasse traditionnels, l’AEA a confirmé que la zone d’impact du projet a un fort potentiel archéologique.

Quatorze sites archéologiques sont situés le long ou à proximité de la rive du lac Amazay (Duncan), et trois d’entre eux se retrouvent dans les environs du lac Kemess. Tous ces sites contiennent des dispersions lithiques petites ou moyennes comprenant tous ou certains des éléments suivants : basalte, silex, flocons de déchets obsidiens, flocons utilisés et retouchés, microlames, grattoirs et pointes de projectiles. Deux de ces sites contiennent aussi des âtres. Ces deux sites, datés au radiocarbone, datent de 1 350 ±70 ans, et entre 760 et 910 ±40 ans avant nos jours (Craig 2006). Deux des sites lithiques situés dans les environs du lac Kemess pourraient dater de jusqu’à 3 500 ans selon le type de

DESCRIPTION DU PROJET

xxxiv ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

lamelle (Rousseau, Frank et Bailey 1993). Il s’agit d’un petit nombre de sites représentant une vaste région avec une longue histoire d’utilisation et d’occupation.

Les effets potentiels du projet sur les ressources patrimoniales comprennent la destruction ou l’altération des sites patrimoniaux due à la perturbation des sols, à l’isolement d’un site de son milieu naturel et à la modification du cadre naturel d’un site.

L’évitement des sites patrimoniaux connus ainsi que des zones présentant un niveau archéologique élevé représente la meilleure stratégie de gestion. S’il n’est pas possible d’éviter les sites, des mesures d’atténuation seront élaborées en consultation avec la Direction de l’archéologie de la Colombie-Britannique et la TKN, et pourraient inclure la récupération systématique de données, des restrictions quant au nombre de visites effectuées à chaque site, et/ou de la surveillance pendant la phase de construction du projet. Un Plan de surveillance et de gestion des ressources patrimoniales assurera la protection des sites patrimoniaux connus, et dans les cas où il n’est pas possible de les éviter, veillera à ce que l’information archéologique soit récupérée avant que des activités perturbant le sol soient entreprises.

EFFETS POTENTIELS SUR LES GROUPES AUTOCHTONES

Le projet pourrait engendrer des impacts environnementaux négatifs qui, à leur tour, pourraient avoir des effets indirects sur les Autochtones, y compris des répercussions sur le patrimoine physique et culturel, la santé, les conditions socio-économiques, et l’utilisation actuelle des terres et des ressources à des fins traditionnelles. Dans le cadre de l’AMP, et à la demande de la TKN, AuRico a commandé deux rapports - Le projet de la mine souterraine Kemess: un examen socio-économique des

communautés Tse Keh Nay touchées (Miller 2013) et Tse Keh Nay / Kemess souterrain: Vue d’ensemble

archéologique Rapport final d’évaluation (Budhwa 2013).

Des recherches approfondies sur le contexte ethnographique, historique et archéologique des revendications de territoires traditionnels par la TKN ont fait parties de l’AEA. Les représentants des communautés de chaque nation ont été impliqués dans tous les aspects du projet et les connaissances traditionnelles et les renseignements sur les utilisations traditionnelles ont été recueillis à toutes les étapes du projet. Les entrevues réalisées avec des aînés de la TKN ainsi que les réunions communautaires ont permis d’améliorer le rapport et de tirer profit des renseignements et des données de la TKN. Une base de données regroupant des renseignements sur chacune des nations a été créée en prenant soins de respecter l’aspect confidentiel de cette information. Chaque nation aura uniquement accès aux renseignements qui la concernent.

Utilisation actuelle des terres et des ressources à des fins traditionnelles

Un « sentiment d’appartenance » et des « lieux de rassemblement » comme Moose Valley, le lac Thutade, Amazay (Duncan) Lake, Metsantan, et Caribou Hide sont mis en évidence dans l’AEA (GWA 2004).

Première nation de Takla Lake

Quelques membres de la Première nation de Takla Lake maintiennent une économie de subsistance axée sur la chasse, le piégeage et le commerce (Miller 2013). Les animaux convoités sont notamment l’orignal, le wapiti, le caribou, le mouton, la chèvre, le lapin, le castor, la martre, la belette, le rat musqué, la marmotte, l’ours, le lynx, le vison et le porc-épic. Les oiseaux récoltés sont notamment le tétra, l’oie, le canard, le lagopède et la perdrix. Parmi les poissons récoltés, l’on retrouve le saumon, la truite, l’omble chevalier et l’ombre de rivière. En outre, les membres de la Première nation de Takla Lake recueillent des plantes et des herbes médicinales, incluant des écorces, des baies, du baume et de la résine de pin, l’aralie épineuse (bois piquant), la rhubarbe, la symphorine de l’Ouest, des airelles et des myrtilles (IRHC 2010; Miller 2013). Les membres de Takla construisent encore des

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xxxv

maisons et des bâtiments sur les réserves et sur le territoire traditionnel Takla dont beaucoup servent à des fins de rassemblements traditionnels (c’est-à-dire Potlatch House), ou des cabines utilisées pour les activités de chasse et de pêche.

Le lac Thutade situé en face du ruisseau Attichika est identifié par des chasseurs de Takla Lake comme un bon endroit pour chasser le caribou en plus de la chèvre, l’orignal, le castor et l’ours. Le lac est également utilisé pour pêcher la truite, le meunier et l’omble Dolly Varden. Le lac Amazay (Duncan) est également un lieu important, utilisé pour la chasse et la récolte d’espèces comme le caribou, l’orignal, l’ours, la marmotte et le poisson ainsi que la cueillette de baies (Littlefield, Dorricott et Cullon 2007).

Première nation Tsay Keh Dene

De façon générale, les lacs et les rivières sont au cœur du mode de vie des Tsay Keh Dene ainsi que des autres Sekani. Ils ont une signification socioculturelle et spirituelle particulière pour les Tsay Keh Dene puisqu’ils sont des lieux de rassemblement, de pratique spirituelle et d’épanouissement mais également des zones de récolte. Les lacs Thutade et Amazay (également connu sous le nom de lac Duncan) en particulier sont des lacs dans la zone du projet ayant une longue histoire d’utilisation, d’occupation et de vénération par les Sekani. Pour les Tsay Keh Dene, ces lacs font parties intégrante de leur patrimoine culturel qui doit être protégé pour les générations présentes et futures (document écrit, Tsay Keh Dene).

Un des éléments clés de leur mode de vie était les variations saisonnières, un cycle annuel qui était déterminé par la disponibilité de la nourriture et des autres ressources à différents moments de l’année. Au printemps et en été, les plantes sont recueillies comme denrées alimentaires mais également à des fins médicinales. Les baies sont aussi une source de nourriture importante. Au printemps, à l’été et à l’automne, la pêche fournit une source de protéines supplémentaire, complémentaire à la viande, qui demeure le pilier de l’alimentation des Tsay Keh Dene. L’automne et l’hiver sont les saisons privilégiées par les membres de Tsay Keh Dene pour les activités de chasse et le piégeage. L’orignal, le caribou, la chèvre de montagne, l’ours et la marmotte occupent une place importante dans l’alimentation des Tsay Keh Dene lorsque ces derniers sont disponibles et en saison (Tsay Keh Dene, comm. pers.).

Nation Kwadacha

Environ un tiers des membres de la Nation Kwadacha participent aux activités de chasse et de cueillette des plantes traditionnelles et en font, par la suite, le partage tel que régi par leur économie basée sur les cadeaux traditionnels (Miller 2013). Les animaux récoltés sont notamment l’ours, la chèvre, le mouton, l’orignal, le wapiti, le caribou, la marmotte et le loup. Les oiseaux récoltés, sont notamment les tétras. De plus, la Nation Kwadacha recueille des plantes, telles que des myrtilles, du thé du Labrador, de l’écorce de sapin, du saule rouge et de l’aralie épineuse (bois piquant). Un aîné de la Nation Kwadacha a identifié la source de la rivière Ingenika comme étant un lieu où les membres de la famille chassaient, pêchaient et cueillaient des baies durant l’été. Les Kwadacha organisent annuellement des ateliers culturels afin de promouvoir les échanges culturels entre les diverses générations soit, les aînés, la famille et les jeunes. En 2010, la Nation Kwadacha a établi un programme pour les aînés, comportant de nombreux aspects tels que le rassemblement des aînés en dehors de la communauté, ainsi que la documentation, grâce à une base de données, de la compréhension qu’ont les aînés des traditions Tsek’ene et de leur utilisation historique des terres sur tout leur territoire ancestral (Miller 2013).

DESCRIPTION DU PROJET

xxxvi ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

Nation Gitxsan

Une bataille particulièrement importante entre les Gitxsan et les Tsek’ehne se serait déroulée au lac Thutade (Littlefield, Dorricott et Cullon 2007). Des sites se trouvant autour du lac Thutade ont été repérés et liés à cette histoire, entres autres, le site du campement des Tsek’ehne lors de la bataille, le lieu où la bataille s’est déroulée ainsi qu’un cimetière.

Au sein de leur territoire traditionnel, les Gitxsan participent à la pêche saisonnière et transforment le saumon quinnat, coho, le saumon rouge et le saumon Kéta, ainsi que la truite arc-en-ciel, à proximité de leurs zones de frai, qui représente un aliment de base pour les Gitxsan (MRG 2004). De plus, les espèces chassées pour leur subsistance sont le cerf, l’orignal, la chèvre de montagne, l’ours noir et l’ours gris. Les espèces piégées pour leur fourrure sont le castor, le vison, la martre, le pékan, le renard roux, le loup, le coyote, la belette et la loutre (Peuple de ‘Ksan 1980; Halpin et Seguin, 1990). Les Gitxsan récoltent des baies d’amélanchier, des noisettes, des cerises de Virginie, des baies d’églantier, des groseilles à maquereau, des baies de viornes, des framboises, des baies « dé à coudre » et des shépherdies du Canada ainsi que certaines plantes médicinales telles que l’aralie épineuse (bois piquant) et le nénuphar jaune (Rescan 2009).

Premières nations de BC ayant ratifié le Traité no 8

L’utilisation de la zone du projet, par quelques-unes ou par toutes les Premières nations de la Colombie-Britannique ayant ratifié le Traité no 8, n’est pas connue et sera confirmée par des recherches documentaires, ainsi que des consultations auprès les Premières nations du Traité no 8.

Métis

L’utilisation du secteur par les Métis n’est pas connue et sera confirmée par des recherches documentaires en plus des consultations effectuées auprès les Métis.

Effets potentiels causés par le projet

Le projet pourrait engendrer des effets environnementaux, qui à leur tour pourraient entraîner un effet indirect sur les peuples autochtones relativement à leur utilisation actuelle des terres et des ressources à des fins traditionnelles, leurs conditions socio-économiques et leur état de santé ainsi que les valeurs du patrimoine (physique et culturel).

Les activités de construction et d’exploitation du projet ont le potentiel de causer des effets environnementaux sur la qualité de l’air (par exemple, le dépôt de poussière sur les plantes ayant une importance dans la culture des peuples autochtones et se retrouvant le long de la RARO et du couloir d’accès, la faune (par exemple, les perturbations physiques et sensorielles lors des activités de piégeage des espèces fauniques) et le poisson (par exemple, l’augmentation des concentrations de métaux dans les plans d’eau liés à l’érosion et la sédimentation accrue, ainsi que les dépôts de poussière). Ces effets environnementaux pourraient affecter indirectement la capacité des peuples autochtones se retrouvant dans la zone du projet à mener normalement leurs activités traditionnelles telles que la chasse / le piégeage, la pêche et la cueillette en raison de la perte ou de la dégradation des ressources.

Le projet peut également créer des effets socio-culturels directs sur les groupes autochtones. La création d’emplois liés au projet peut engendrer des résultats positifs grâce à l’augmentation des revenus et l’amélioration de la situation économique des groupes autochtones. La croissance économique peut conduire à des résultats négatifs potentiels dus à l’augmentation des revenus. AuRico est conscient que l’emploi et le revenu peuvent engendrer des défis sociaux dans les communautés et travaille à la mise en œuvre de programmes de soutien tels que la planification financière pour les employés du projet pouvant contribuer à atténuer les effets sociaux négatifs découlant du projet.

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xxxvii

Les effets directs et indirects négatifs du projet sur les peuples autochtones peuvent être évités ou minimisés si la chasse, la cueillette, la récolte et les zones précises utilisées pour les pratiques culturelles et les coutumes sont bien connues et identifiées. En recueillant les connaissances locales et en documentant l’utilisation traditionnelle de la région, tel que décrits dans les rapports de Miller (2013) et Budhwa (2013) préparés avec l’aide de la TKN, la contribution et la participation sont des éléments clés permettant de minimiser les effets potentiels sur les peuples autochtones, et serviront de références pour de telles activités.

Les plans de gestion et des activités de surveillance visant à éviter ou minimiser les effets sur la qualité de l’air, le bruit, la végétation, la quantité et la qualité de l’eau, les poissons et la faune permettront également de réduire le risque d’effets indirects négatifs sur les peuples autochtones.

L’engagement d’AuRico à l’égard de la santé, la sécurité et le bien-être des employés permettra d’atténuer les effets négatifs et d’augmenter les effets sanitaires et socio-économiques bénéfiques liés à l’emploi et à l’augmentation des revenus.

AuRico est convaincu que l’accord sur les mesures provisoires (AMP) avec la TKN et toutes les autres mises à jour éventuelles de l’AMP serviront de base pour répondre aux préoccupations soulevées par la TKN.

ENGAGEMENT ET CONSULTATION AUPRÈS DES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES

AuRico a entamé des consultations avec les groupes autochtones susceptibles d’être touchés par le projet. AuRico continuera à encourager la participation des groupes autochtones à tout le processus d’EE.

Consultation de la Tse Keh Nay

Pendant l’examen du projet de la Mine North Kemess, par la commission d’examen conjoint établie par les gouvernements fédéral et provincial, la Première nation de Takla Lake, la Première nation Tsay Keh Dene et la Nation Kwadacha formant l’alliance Tse Keh Nay (la TKN) ont toutes été invitées à participer au processus. Le rapport de la commission d’examen (daté du 17 septembre 2007), énumère douze engagements pris par la compagnie Northgate (maintenant AuRico) en lien avec les Premières nations.

Au cours des trois dernières années, il y a eu un important dialogue entre les membres de la communauté et les dirigeants de la TKN et AuRico par l’entremise de réunions et d’une visite du site. Depuis octobre 2010, AuRico et la TKN ont eu un certain nombre de réunions qui ont abouti à la signature d’un Accord sur les mesures provisoires (AMP) en juin 2012. L’AMP est l’équivalent du document d’Entente sur les répercussions et les avantages. Cependant, ce document a été signé par les chefs des Premières nations, mais n’a pas encore été ratifié par les communautés. L’AMP aborde un grand nombre d’engagements pris par Northgate (maintenant AuRico) et indiqués dans le rapport, et d’importants travaux ont été entrepris pour respecter ces engagements.

Le projet se trouve sur une ligne de piégeage enregistré sous le numéro TR739T006 et appartenant à une famille de la Première nation de Takla Lake. AuRico a rencontré le titulaire de la ligne de piégeage au sujet d’un accord de compensation.

Conformément à l’AMP, le TKN a eu l’occasion d’examiner et de commenter la description du projet, avant de présenter la version finale auprès du BEE de la C.-B. et de l’ACEE. AuRico rencontré la TKN le 1er novembre 2013 afin de présenter une ébauche de cette description du projet. La TKN a eu 60 jours pour formuler et soumettre ses commentaires sur la description du projet. Les rétroactions individuelles des trois Premières nations ont été prises en considération et des modifications ont été apportées à la description du projet. Des recommandations supplémentaires plus appropriées telles que soulignées par AuRico devraient être prises en compte dans les exigences en matière d’information

DESCRIPTION DU PROJET

xxxviii ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

relative à la demande et les lignes directrices relatives à l’étude d’impact environnementale et la préparation de l’évaluation environnementale.

Jusqu’à ce jour, les enjeux soulevées par la TKN sont les possibilités d’emploi, le financement du développement des capacités, les impacts environnementaux existants de la mine South Kemess, la négociation des accords de compensation pour les lignes de piégeage, l’implication dans le processus d’évaluation environnementale (incluant l’examen de la description du projet), les activités d’engagement et de consultation, la révision des études existantes par des tierces parties et les études d’archéologie. Un résumé détaillé de l’ensemble des enjeux discutés, à ce jour, lors des séances de consultation avec le TKN est inclus à la section 13, tableau 13.3-1 dans la description du projet.

Consultation des Gitxsan

AuRico a rencontré les Gitxsan, incluant wilp Ni Kyap, afin de discuter du programme d’exploration minière et a fourni une vue d’ensemble du projet. Lors de ces réunions, les Gitxsan ont exprimé leur intérêt envers l’emploi et les occasions d’affaires reliées au projet.

Consultation des Premières nations de BC ayant ratifié le Traité no 8

AuRico n’a pas encore pris contact avec les Premières nations de Colombie-Britannique mentionnées dans le Traité no 8. Les activités de consultation avec ces Premières nations suivront les conseils du BEE de la C.-B. et de l’ACEE, conformément au plan de consultation pour l’approbation du projet par les Premières nations.

AuRico n’a toujours pas obtenu du BEE de la C.-B. et de l’ACEE des instructions en matière de consultation auprès des Premières nations ayant ratifié le Traité no 8 en lien avec le projet KUG. Les futures activités de consultation et de participation seront menées suivant les orientations et lignes directrices données dans le décret émis en vertu de l’article 11 et conformément au plan de consultation des Premières nations approuvé pour le projet.

Consultation des Métis

AuRico a contacté la Nation métisse de la Colombie-Britannique et planifiera une réunion avec le directeur par intérim des Ressources naturelles de l’Association. Sur la base des conseils de l’Association, les renseignements sur le projet seront fournis aux Communautés métisses reconnues appropriées.

Stratégie de participation des Autochtones proposée pour l’évaluation environnementale

Dans le cadre du processus d’EE, les activités de consultation auprès des Autochtones seront énoncées dans le décret émis en vertu de l’article 11 par le Bureau de l’évaluation environnementale de la C.-B. conformément à l’EAA (EAACB 2002a). Les groupes autochtones seront invités à participer à un groupe de travail. AuRico prévoit que le décret émis en vertu de l’article 11 exigera la préparation d’un plan de consultation des Premières nations qui devra être approuvé par le BEE de la C.-B. Le plan sera élaboré afin d’intégrer les exigences de consultation énoncées dans le décret émis en vertu de l’article 11, les documents d’orientation provinciaux et fédéraux pertinents liés au processus d’évaluation environnementale ainsi que la consultation des Autochtones. Le plan s’appuiera sur des consultations menées à ce jour.

Dans le cadre de l’Accord sur les mesures provisoires, AuRico s’engage à signer un accord sur l’exécution d’évaluation environnementale avec la TKN. Au cours du processus d’EE, AuRico tiendra des réunions communautaires à Takla Landing, Fort Ware (Kwadacha), Tsay Keh Dene et Hazelton, en plus de rencontrer individuellement les dirigeants politiques des Premières nations afin de leur fournir des

RÉSUMÉ

AURICO GOLD xxxix

mises à jour du projet et de discuter des intérêts, problèmes et préoccupations. Plusieurs membres de la TKN ont déjà été sur le site du projet et des visites supplémentaires sont prévues.

AuRico engagera les membres des communautés tel que suggéré par la Nation métisse de la Colombie-Britannique.

PARTICIPATION ET CONSULTATION DES AGENCES GOUVERNEMENTALES, DU PUBLIC ET DES INTERVENANTS

Dans le cadre du processus d’EE, les activités de consultation auprès des agences gouvernementales et du public seront énoncées dans le décret émis en vertu de l’article 11 par le Bureau d’évaluation environnementale de la C.-B. (EAACB 2002a). Les agences gouvernementales et gouvernements locaux seront invités à participer à un groupe de travail. AuRico rencontrera individuellement les agences gouvernementales et les gouvernements locaux tel que requis pendant l’EE.

Les activités de consultation menées jusqu’à présent consistent en des rencontres avec le ministère de l’Énergie et des Mines de la C.-B., le Bureau d’évaluation environnementale de la C.-B, le ministère de l’Environnement de la C.-B, le ministère des Forêts, des Terres et de l’Exploitation des Ressources Naturelles de la C.-B, l’Agence canadienne d’évaluation environnementale, le district du Mackenzie, les villes de Smithers, Terrace et Prince George, la Chambre de commerce de Prince George, le district régional de Peace River (DRPR), les membres de l’Assemblée législative antérieure et actuelle de Prince George/Mackenzie, et le ministère de l’Emploi, du Tourisme et de la Formation au travail de la C.-B. Une description de toutes les activités de consultation menées avec les agences gouvernementales est fournie à la section 14.2 et au tableau 14.2-1. Les enjeux principaux cernés lors de ces rencontres incluent les possibilités économiques, les emplois, la formation, la gestion des eaux souterraines et de surface, le potentiel de lixiviation des métaux et l’exhaure de roches acides, les effets potentiels sur le caribou, les volumes et l’élimination des déchets miniers, ainsi que l’ensemble des coûts du projet. Un résumé détaillé décrivant les enjeux principaux abordés lors de la consultation se retrouve dans le tableau 14.2-2.

AuRico anticipe l’élaboration d’un Plan de consultation publique approuvé par le Bureau d’évaluation environnementale de la C.-B tel que requis dans le décret émis en vertu de l’article 11. Ce plan sera élaboré afin d’intégrer les exigences de consultation publique requises selon la LCEE 2012, l’EAACB (2002a), le Règlement politique de consultation publique (BC Reg. 373/2002) et inclura tous les documents d’orientation provinciaux et fédéraux relatifs au processus d’EE et à la consultation publique.

AuRico s’engage à consulter les agences provinciales et fédérales, les communautés de Prince George, Mackenzie, Smithers et Terrace, le DRPR, les membres de l’assemblée législative et les députés, les élus des gouvernements locaux, ainsi que les tiers ayant des concessions dans la zone du projet. En fonction des besoins, AuRico consultera aussi des organismes de développement économique, des établissements d’enseignement, des fournisseurs de services, des entreprises et des entrepreneurs.

AuRico a rédigé un feuillet de renseignements sur le projet, et prépare actuellement un bulletin électronique pour son éventuelle distribution. Un site Internet sera créé et les médias sociaux seront utilisés afin de transmettre l’information reliée au projet. Des visites au site sont aussi planifiées.

AURICO GOLD R-1

Références

1982. Loi constitutionnelle, Annexe B de la Loi de 1982 sur le Canada (R.-U.), 1982, c 11. s. 35.

1985a. Loi sur les explosifs, R.S. C. E-17.

1985b. Loi sur les pêches, R.S. C. F-14.

1992. Loi sur le transport des marchandises dangereuses, S.C. C. 34.

1994. Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, S.C. C. 22.

1996a. Loi sur les transport du Canada, S.C. C. 10.

1996b. Forest Act, RSBC. C. 157.

1996c. Heritage Conservation Act, RSBC. C. 187.

1996d. Mineral Tax Act, RSBC. C. 291.

1996e. Mineral Tenure Act, RSBC. C. 292.

1996f. Mines Act, RSBC. C. 293.

1996g. Water Protection Act, RSBC. C. 485.

2001. Drinking Water Protection Act, SBC. C. 9.

2002a. Environmental Assessment Act, SBC. C. 43.

2002b. Species at Risk Act, SC. C. 29.

2003a. Environmental Management Act, SBC. C. 53.

2003b. Safety Standards Act, SBC. C. 39.

2008. Public Health Act, SBC. C. 28.

2012. Loi canadienne sur l’évaluation environnementale, S.C. C. 19. s. 52.

Reviewable Projects Regulation, BC Reg. 370/2002.

Concurrent Approval Regulation, BC Reg. 371/2002.

BC Public Consultation Policy Regulation, BC Reg. 373/2002.

Règlement sur les effluents de mines de métaux, DORS/2002-222.

Règlement désignant les activités concrètes, DORS/2012-147.

AADNC. 2013a. Profils des Premières nations. http://pse5-esd5.ainc-inac.gc.ca/fnp/Main/index.aspx?lang=fra (consultation en octobre 2013).

AADNC. 2013b. Administration: Première nation de Takla Lake First Nation. http://pse5-esd5.ainc-inac.gc.ca/FNP/Main/Search/FNMain.aspx?BAND_NUMBER=608&lang=fra (consultation en octobre 2013).

AADNC. 2013c. Kwadacha – Profil de la connectivité. http://www.aadnc-aandc.gc.ca/fra/1357840941731/1360159669778 (consultation en octobre 2013).

AADNC. 2013d. Population inscrite : Première nation de Takla Lake. http://pse5-esd5.ainc-inac.gc.ca/FNP/Main/Search/FNMain.aspx?BAND_NUMBER=608&lang=fra (consultation en octobre 2013).

DESCRIPTION DU PROJET

R-2 ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

AADNC. 2013e. Population inscrite : Tsay Keh Dene. http://pse5-esd5.ainc-inac.gc.ca/FNP/Main/Search/FNRegPopulation.aspx?BAND_NUMBER=609&lang=fra (consultation en octobre 2013).

BC CDC. 2013. BC Species and Ecosystems Explorer [web application] - Version 4.0.0. British Columbia Ministry of Environment. http://a100.gov.bc.ca/pub/eswp/ (consultation en juillet 2013).

BC ILMB. 2000. Mackenzie Land and Resource Management Plan. British Columbia Integrated Land Management Bureau: Victoria, BC.

BC MARR. 2013a. Carrier Sekani Tribal Council. Ministry of Aboriginal Relations and Reconciliation. http://www.gov.bc.ca/arr/firstnation/carrier_sekani/default.html (consultation en octobre 2013).

BC MARR. 2013b. Kaska Nation. Ministry of Aboriginal Relations and Reconciliation. http://www.gov.bc.ca/arr/firstnation/kaska_nation/default.html (consultation en octobre 2013).

BC MARR. 2013c. Tsay Keh Dene Band. Ministry of Aboriginal Relations and Reconciliation. http://www.gov.bc.ca/arr/firstnation/tsaykeh_dene/default.html (consultation en octobre 2013).

BC MEMPR. 2008. Health, Safety and Reclamation Code for Mines in British Columbia. Victoria, BC: British Cololumbia Ministry of Energy, Mines, and Petroleum Resources (BC MEMPR), Mining and Minerals Division.

Budhwa, R. 2013.Tse Keh Nay / Kemess souterrain: Vue d’ensemble archéologique Rapport final

d’évaluation. Préparé au nom de la Tse Keh Nay et pour AuRico Gold Inc par Crossroads Cultural Resource Management: Smithers, BC.

Canadian Press. 2012. Gitxsan Treaty Society Wins Support of the Chiefs. http://www.ipolitics.ca/2012/07/20/gitxsan-treaty-society-wins-support-of-chiefs/ (accessed July 2012).

CCME. 2013. Recommandations canadiennes pour la qualité des eaux visant la protection de la vie aquatique. In Recommandatiosn canadiennes pour la qualité de l’environnement, Winnipeg (Man.), Conseil canadien des Ministres de l’Environnement.

Craig, F. 2006. Amazay (Duncan) Lake Inventory; Archaeological Inventory Study (provisional title). Permit No. 2006-294. Rapport soumis à l’Archaeology Branch le 29 septembre 2006.

Devlin Gailus. 2010-2014. Willson et al v. HMTQ et al (Western Boundary of Treaty No. 8). http://www.devlingailus.com/litigation/westernboundary/westernboundary.html (consultation en janvier 2014).

Gitxsan Nation. n.d. Our Way- The Gitxsan. http://www.gitxsan.com/our-way/2-the-gitxsan.html (consultation en mai 2012).

Gouvernement du Canada. 1966. Traité No 8 conclu le 21 juin 1899 et adgésions, rapports et autres,

Ministère des Approvisionnements et Services Canada, 1981.

GWA. 2004. Homepage. http://www.gwaonline.ca/home.htm (consultation en avril 2010).

Hallam Knight Piésold. 1993a. Kemess south gold-copper project. Application report. Vol. III.

Environmental setting. El Condor Resources Ltd. and St. Phillips Resources Inc.: Vancouver, BC.

Hallam Knight Piésold. 1993b. Kemess south gold-copper project: Sloane connector road environmental

evaluation. El Condor Resources Ltd.: Vancouver, BC.

Hallam Knight Piésold. 1997. Vegetation and wildlife habitat in the Kemess Project Area: Summary

report. Royal Oak Mines Inc.: Vancouver, BC.

RÉSUMÉ

AURICO GOLD R-3

Halpin, M. and M. Seguin. 1990. Tsimshian peoples: Southern Tsimshian, Coast Tsimshian, Nishga, and Gitksan. In Northwest Coast. Vol. 7 of Handbook of North American Indians. 267–84. Washington: Smithsonian Institute.

Hatfield. 2004. Baseline Report: Aquatic Resources in the Vicinity of the Kemess Mine Expansion

Project. Préparé pour Northgate Minerals Corporation par Hatfield Consultants: North Vancouver, BC.

Hatfield. 2010. Provincial Environmental Effects Monitoring (EEM) Interpretive Report. Préparé pour Northgate Minerals Corporation par Hatfield Consultants: North Vancouver, BC.

IRHC. 2010. Bearing the Burden: The Effects of Mining on First Nations of British Columbia. Harvard Law School, Human Rights Program, The International Human Rights Clinic: Cambridge, MA. http://harvardhumanrights.files.wordpress.com/2011/08/rightburden.pdf (consultation en octobre 2013).

Littlefield, L., L. Dorricott, and D. Cullon. 2007. Tse Keh Nay Traditional and Contemporary Use and

Occupation at Amazay (Duncan Lake): Draft Submission to the Kemess North Joint Review

Panel. Préparé pour la Première nation Kwadacha, les Tsay Kay Dene et la Première nation de Takla Lake: n.p.

Lorax. 2012. Kemess Underground Groundwater Seepage Predictions. Prepared for AuRico Gold Inc. by Lorax Environmental Services Ltd.: Vancouver, BC.

Madill, D. F. K. 1986. Treaty Research Report- Treaty Eight (1899). Centre de la recherche historique et de l’étude des traités, Affaires indiennes et du Nord Canada:

Mahon, T., L. Turney, and A. MacLeod. 2006. Songbird, raptor and waterfowl inventory - Kemess North

area, June - October 2006. Rapport préparé pour Northgate Minerals Corp: Smithers, BC.

Métis Nation British Columbia. n.d. A guide to the Métis Nation British Columbia. University of British Columbia. http://www.ubc.ca/okanagan/cssej/__shared/assets/metisnationbritishcolumbia21948.pdf (consultation en août 2013).

Miller, B. 2013.Le projet de la mine souterraine Kemess: un examen socio-économique des

communautés Tse Keh Nay touchées. Préparé pour la Tse Keh Nay et AuRico Gold par SNC-Lavalin Environnement: Smithers, BC.

Nagpal, N. K., L. W. Pommen, and L. G. Swain. 2006. British Columbia Working Water Quality

Guidelines (Criteria) Reports for Freshwater Aquatic Life British Columbia Ministry of Environment: Victoria, BC.

People of ‘Ksan. 1980. Gathering What the Great Nature Provided: Food Traditions of the Gitksan. Vancouver, BC: Douglas and McIntyre.

Rescan. 2009. Northwest Transmission Line Project: Gitxsan Traditional Use and Knowledge Report. Prepared for the British Columbia Transmission Corporation by Rescan Environmental Services Ltd.: Vancouver, BC.

Rousseau, M., I. Frank, and J. Bailey. 1993. An Archaeological Impact Assessment for the Kemess South

Copper-Gold Project. Report prepared by Antiquus Archaeological Consultants Ltd, submitted to Archaeology Branch: Victoria, BC.

Santé Canada. 2010. Information utilie lors d’une évaluation environnementale. H128-1/10-599F. Santé Canada, Ottawa (Ont).

DESCRIPTION DU PROJET

R-4 ERM RESCAN | PROJET No 0196303-0001 | REV G.1 | FÉVRIER 2014

Sauer, J. R. and K. Pardieck. 2006. North American Breeding Bird Survey. Available: http://www.pwrc.usgs.gov/bbs/ (consultation le 18 janvier 2006). USGS Patuxent Wildlife Research Centre: Laurel, MD.

Statistique Canada. 2007a. Bulkley-Nechako, Colombie-Britannique (Code5951) (tableau). Profil de la

population autochtone de 2006. Statistique Canada http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2006/dp-pd/prof/92-594/index.cfm?Lang=F (consultation le 20 août 2013).

Statistique Canada. 2007b. Fraser-Fort George,Colombie-Britannique. Profil de la population

autochtone de 2006. Statistique Canada http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2006/dp-pd/prof/92-594/index.cfm?Lang=F (consultation le 20 août 2013).

Statistique Canada. 2007c. Kitimat-Stikine, Colombie-Britannique (Code5949) (tableau). Profil de la

population autochtone de 2006. Statistique Canada http://census.gc.ca/census-recensement/2006/dp-pd/prof/92-594/index.cfm?Lang=F (consultation le 20 août 2013).

Statistique Canada. 2007d. Peace River, Colombie-Britannique (Code5955) (tableau). Profil de la

population autochtone de 2006. Statistique Canada http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2006/dp-pd/prof/92-594/index.cfm?Lang=F (consultation le 20 août 2013).

Turney, L., A. MacLeod, L. Rach, and S. Haessler. 2006. Responses to Comments and Additional

Information Requests for the Kemess Mine Expansion Environmental Assessment. Unpublished report prepared for Northgate Minerals Corp: Smithers, BC.