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L'Aurore (Paris. 1897) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Aurore 1914

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Page 1: Aurore 1914

L'Aurore (Paris. 1897)

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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L'Aurore (Paris. 1897). 1897-1914.

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Page 3: Aurore 1914

Paris et Départements : S Centime»

ABONNEMENTSPwU DéparUnealé Élrtac®

3 mois,,.;, 5 fr. » S Dr. 15 9 fr. »

6 mois»*,*. 91c. 80 11 fr. » 18 fr* >

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fl L'OFFICE D'ANNONCÉS, 10. PlKKteltllMrw, MISet ans karciul du journal

18. â » .Nout.DmM-Jjii-v.ttoire», MIS

L'AUROREPolitique, Littéraire, Sociale

Cnndi 15 Juta 1914. â N" 6.038

DIX-SEïTIÈME ANNÉE

â¢farce) BROSSÉ

Directeur

ROmHISTRATION ET RÉDACTION

fï, BuéHoIre-P&me-des-Yictoiiegi Paria

ÎMpMtM ; C^arrUra | (y*g|Apré9 minmtt .â¢169-89

*tFâM ttutnrUvu I lURORI-PUIS

Aujourd'hui

Au ministère des Affaires étrangères, à

dix heures, conseil de cabinet sous la pré-

sidence de M. René Vivian».

*-x â

Courses & Saint-Cloud, à deux heures

après-midi : Prix du Président de la Répu-

blique (consulter nos pronostics)*

Au Cercle Hoche, à neuf heure® du soir, à

l'occasion du Congrès des jeux olympique»,assaut d'escrime,

» â 

Hier

A l'Elysée, M. Poincaré a reçu dan» la

matinée les membres du nouveau cabinet,

qui lui ont été présentés par M. René Vivia-

ni, président du Conseil.

Aux Tuileries, M. Raymond Poincaré a

présidé la tête des sociétés de préparationmilitaire.

A Chantilly, « Sardanapale », appartenantà M. M. de Rothschild, a remporté le prixdu Jockey-Club.

âx-«

A Berlin, l'aviateur Kreeger, en voulant

boucler la boucle, a lait une chute terrible.

H a été retrouvé carbonisé BOUS les débris

de son appareil.

pourLEPROGRAMMEC'est dans te premier conseil de cabi-

net de ce matin que les nouveaux minis-

tres se mettront d'accord sur les termes de

la déclaration ministérielle, destinée à

Être lue au conseil du lendemain et ensui-

te aux Chambres- La composition même

du ministère nous permet de croire quecette déclaration» donnera toute satisfac-

tion à la majorité républicaine. Le cabi-

net est issu de cette majorité. Le parti ra-

dical unifié, à lui seul, détient huit porte-

feuilles, auxquels viennent s'ajouter les

deux portefeuilles de MM. Viviani et

Augagneur. Le ministère est donc, avant

tout, un ministère radical. Rien ne s'op-

pose à ce qu'il mette en pratique la for-

mule r soyons nous-mêmes. C'est le pro-

gramme du parti radical qui doit être

appliqué. Comment en serait-il autre-

ment, quand les chefs les plus éminents

du parti sont au pouvoir, maîtres de leurs

actes et de leurs paroles â les unes n'al-

lant pas, bien entendu, sans les autres ?

Or, le parti radical, c'est le program-me de Pau, dont les résolutions doivent

figurer dans la déclaration;

La presse adverse, dès Te premier jourdu ministère, soulève déjà la questionmilitaire. Que dira la déclaration? Diffè-

rera-t-elle de celle qui fut mise en avant,

IOTS de la formation du premier cabinet

Viviani ? II semble, d'après les renseigne-

ments, qu'il ne sera plus question, dans

la définition de la loi de trois ans, des

circonstances extérieures autour desquel-les il a été tant discuté. M. Viviani rem-

placerait ces circonstances extérieures

par les exigences de la défense nationale.

Et c'est fort bien. Tout le monde est prêtà reconnaître que par dessus tout, la dé-

fense nationale doit être jalousement sau-

vegardée. C'est précisément pour que cet-

te défense nationale soit assurée avec le

maximum des forces du pays que nous

'demandons, txm seulement la prépara-tion de la jeunesse et l'utilisation mieux

comprise des réserves, mais surtout l'exa-

men approfondi de cette question des

embusqués, qui prime toute la réforme

militaire. Personne ne demande que laloi actuelle soit brisée d'un coup. Mais ce

que l'on exige, c'est un effort méthodique,continu, qui permette, à un moment don-

né, de faire retour au service de deux

années.

La déclaration ministérielle nous fixe-

ra sur ce point, délicat entre tous, maïs

qui doit être mis, cependant, en pleineclarté. Pas de formules vagues, mais un

engagement formel de faire les efforts

nécessaires. C'est du reste ce qui ressort

très clairement et des récentes élections

générales, et du vote de la Chambre. Le

ministère radical de M. Viviani a tout

intérêt à liquider là question, une fois

pour toutes. Jusqu'à ce qu'une solutionait été proposée, et adoptée, la réforme

militaire, qu'on le veuille ou non, encom-

brera le terrain parlementaire. Elle s'op-posera à tout effort, cm dehors d'elle.

Encore une fois, il ne s'agit pas de dé-

truire, mais de réédifier, sur des bases

solides, telles que la puissance nationale

soit accrue, et que la défense de la na-

tion soit encore mieux assurée. La décla-

mation, nous n'en doutons pas, non seule-

ment sur cette question militaire, mais

sur les autres articles du programme ré-

publicain, sera telle qu'elle puisse être ac-

cueillie avec les mêmes sympathies quientourent déjà te chef du cabinet et ses

collaborateurs. Nous l'attendons

MAXIME VUILLAUME. i

ECHOS

LA TEMPERATURE

'A Paris, hier. Journée un peu nuageuse.Ailleurs, des pluies orageuses sont tombées

au Mans, a Nantes, & Bordeaux, à Clermont-Ferrand, à Dunkerque cl & Belfort.I,a température est sensiblement la môme sur

nos régions. Le thermomètre marquait Mer m*-tin : 3 à Vardoe, 12 à Belfort et à Nantes, 11 aParis, t5 a clerroont-Ferrand et à Alger, 20 au

cap de Garde, et dans les «laliens élevees : ? aupuy de Déme, 4 au Vcntoux» â1 au pic duMidi.

£û Fronce, la température ya £c tenir dans le

volsinage de la normale ; quelques pluies ora-geuses sont probables

RONDES ENFANTINES

V y a beaucoup de chansons enfantines, decelles surtout que Von dit dans les rondes, etdont le sens échappe aux garçons et fillettescomme à ceux mêmes qui les leur ont

apprises.Chacun connaît dans ce genre, celle au» com-mence ainsi é

A sauta femina goda.Qui repasse les couteauxLa Guyane capitale cayenneEt la mère Ango «

Dans une récente conférence qu'il fit surle Folklore parisien, notre confrère H.-E.Genêt en expliqua le sens caché. C'est une

leçon de géographie, sur l'Amérique du Sud,il faut comprendre c

Santa-Fé, Lima, Goa,Caracas, La Quito.La Guyane, capitale Cayenne»El Paramahibo.

Ce n'est pas plus difficile que cela, maïs il

fallait y songer.

. *

â>,r' SAUCISSE ALLEMANDE

ta saucisse est en Allemagne une choseavec laquelle jusqu'ici il ne fallait pas plai-santer, non pas par crainte de l'indigestion,mais parce qu'elle jouait déjà un grand rôlecomme

synthèsede la joie, de l'abondance et

du parfau patriotisme alimentaire.Désarmais ce sera bien pis. Qui touchera à

la saucisse allemande commettra un crime de

lèse-majesté.Lisez plutôt cet article élogieux

du produit national dans les Nouvelles de

Munich i

La maison X,spécialité cla viandes et sau-cisses A Aie h tic h, a eu l'honneur d'offrir ;i SaMajesté le roi de Bavière, pendant son sejourdans celle ville, û l'occasion du huit centièmeanniversaire du château de Wittelsbach, un spé-cimen de ses produits en témoignage do sonloyalisme et de son dévouement. Ces présente,notamment un L avec une couronne, forme decervelas d'Aichach, et un chaud-froid aux armesde Bavière entièrement modelées en saucisse»,ont été exposés sur la table du déjeuner royalni, au moment du départ, portes dans tu wagon-salon ilu lui. Leurs majestes ont daigné s'en ré-

jouir ci faire exprimer leur reconnaissance parl'adjudant-gènéral.

Les mânes du porc qui fournit de telles sau-

cisses ont dû tressaillir d'allégresse en se

voyant muer en symbole de loyalisme,

DE VICHY

Ee sport est très en faveur S Vichy : sur

les courts de tennis, ce sont des matches quo-tidiens entre joueurs d'élite ; au golf, tes

concours périodiques mettent en présence des

golfers de tout premier ordre dont le jeu bril-lant attire au délicieux pavillon du Golf-Clubune assistance des plus choisies ; aussi lemouvement est-il intense au parc, aux sourcessi bienfaisantes, au théâtre dont les représen-tations font si suivies ; un assaut d'éléganceâ se prépare en vne de la prochaine ouverturedu célébré concours hippique de Vichy

LE COIN DES RIEURS

Au téléphone, un académicien dicte unenote à un collègue et, pour s'offrir la tète du-

dit, décompose à sa façon un mot mal en-tendu :

â Allô T,.. je dis : pensa...P3 comme parallélipipède !

Ej comme et hmhc erudimini /N, comme Nabuchodoaosor ;S, comme Sartapharnès Î

AJ comme anticonstitutionnelle ment.#.L'antre â littéralement ahuri, en laissa tom-

ber le récepteur* t

LANCELOTm

AU JOUR LE JOUR

Exposition!,

Les Intimistes ont ouvert, chez Devambez,leur seconde exposition. «« Intérieur »> est un

comparatif ; « intime » un superlatif. Il noua

faut donc imaginer d«s peintres qui ne s'ar-

rêtent pas aux intérieurs,â décors de notre

vie courante, objets et êtres familiers..., le

foyer, en un mot ; mais qui veulentpénétrer

jusqu'au secret de notre coeur, exprimer un

peu de nos rêves, et les froissements ou 'es

épanouissements des âmes... Courageuse pré-tentation. je n'ai pas besoin de dire que quel-ques-uns seulement remplissent

un si noble

dessein t Aman-Jean, qui expose quelquessilhouettes d'un charme tout verlainicn,

â

mallarméen, dirais-je, plus volontiers encore,â

souples et discrètement douloureuses ; MmeMêla Muter, dont VIntimité, une jeune fem-me songeuse près d'un clair vitrage, est uueoeuvre de calme et pénétrante émotion ; Olgade Boznanska, avec quelques esquisses de

portraits, â portraits d'àmes, comme on i'a

déjà dit bien souvent,â dont les yeux et les

mains, en particulier, sont extraordinaires

d'expression, d iutelligence psychologique, et

qu'enveloppe une atmosphère de brume i Usé-ut en ne ; Béatrice how, peintre exquis, d'une.concision et d'une justes»? de touche étonnan-

tes, commentateur profond et charmant del'enfance et de îa jeunesse, de> aises qui vontnaître et qui s'éveillent Ernest Laurent estaussi de ceux-là, avec te;' doux visages rayon-nants de sentiment pu de pensée, qu'il sait

peindre ; et Renaudot, pocte de la tendresse

simple, du doux travail accompli par mains

féminines, des heures de songerie, des atti-tudes familières..r

A côté d'eux, voici Madeline, qui se révèle

interprète attentif des visages graves ou sou-riants j Abel Truchet, Altmann le merveil-leux coloriste Henri Martin, et un délicatnature mortiste : William Malherbe. Deux

sculpteurs ; Bourdelle et Mlle Poupelct.

Quelques toiles des meilleurs artistes quiaient manifesté leur talent en ces temps der-niers sont réunies à la Galerie Haubsmann.Titre : L'Année picturale. Il y a là Frank-

Boggs, Mme Galtier-Boissière, Grosjean,Guillaumin, Lebourg, Déliré Lucas, Lacien

Simon, Renefer, Renaudot, déjà nommé ; et

Jouve, dont l'exposition particulière fut un

triomphe ; maîtres consacrés, jeunes en ins-tance de gloire. Mais je veux surtout citer,parmi ces derniers, Hanicotte, dont les deux

petites Scènes de Hollande sont deux ravis-sements de couleur, Lemordant, de plus en

plus vigoureux de ton, et habile à établir debeaux volumes de corps, et OberteufFer, dontles paysages synthétisés s'imposeront bientôtà l'admiration des gens de goût t c'est unedes forces de l'art d'aujourd'hui j ou n'a pasassez l'air de s'en apercevoir.

Captivante réunion de Paysage du Midichez Bemheim. Cross, Van Gogh, Signac, Cé-

zanne, Lucc â une superbe toile ne Saint-

Troues â Roussel, Monet, Van Rysselber-ghe y rayonnent, et c'est une belle leçon d'artmoderne. Près d'eux, Mme Georgette Agutte,Manguin, Valut font bonne figure. Et aussil'excellent peintre j^an Peské, dont j'espèrepouvoir commenter bientôt, tout & loisir, les

dessins si originaux et si forts,

il faudrait voir, thei Durand-Ruct l'expo-

sition des tableaux, pastels, dessins et poin-tes sèches de Marx Cassatt, et la voir longue-ment.

Enfin fc vous recommande, 3 la GalerieManuel, une claire et aimable exposition i'*-

quarelles de M. J, Guiboud. Notation» pres-tement mouillées du soleil provençal, desverdures argentées de l'Ile de France, descoins pittoresques de la Bretagne et du vieuxParis. C'est d'une sincérité absolue, d'un co-loris net et franc, comme il convient à l'aqua-relle, et d'une réelle adresse de pinceau.OEuvres simples et parfaitement sympathi-ques.

Robert Kemp.

Le MinistèreViviani

Les nouveaux ministres s'installent

M. Viviani aprésenté hier matin, à onze

heures, au président de 'a République, lesmembres du nouveau cabinet.

Tous les ministres, à l'exception de M.René Rencuit, légèrement souffrant, et lessous-secrétaires d'Etat, assistaient à l'en-trevue, qui a duré environ un quartd'heure.

M. Ribot s'est rendu, hier à quatre heu-res, au ministère de Ja justice, pour remet-tre ïcs services de son département d sonsuccesseur, li a eu avec M. Bienvenu-Mar-tin un entretien «â tout A fait rordial ».

Un conseil de cabinet aura lieu ce matin,& dix heures, au ministère des affaires

étrangères, sous îa présidence de M. René

Viviani, et un conseil des ministres seratenu

mardi matin, à l'Elysée, sous la prési-dence de M. Poincaré.

La question militaire

Dans leur réunion d'avant-hier ï«s nou-veaux ministres ont arrêté définitivementJa ligne politique du nouveau cabinet, no-militaire qui, par suite daa réserves formel-les de MiM. Godart et Ponsot, avait causél'échec de la première combinaison Viviani.

On se souvient que, lors de cette pre-mière tentative, M, Viviani avait soumis ûses futurs collaborateurs une foi-mule dans

laquelle, après avoir affirmé qu'il applique-rait loyalement la loi sur-le servïce de troisans aujourd'hui en vigueur, il stipulait :

Le dépôt îi bref délai de projets sur la prépa-ration militaire do la Jeunesse et la réorganisa-tion des réserves, projets destinés a augmenterla force défensive d'une nation qui n'a Jamaissonge qu'à détendre son honneur, ses loyers etses libertés...

Ce serait seulement quand ces projets seraientvotes mis en vigueur, que leur efficacité résul-terait de leur application, si un changement dansles circonstances extérieures le perméttait qu'un

| gouvernement pourrait proposer un allégement

|des charges militaires.

M. Viviani a retouché oc premier textede façon à tenir compte des observationsfaites pair ses nouveaux collegues ; la for-

j mule sera ainsi te suivante ;

j ... C'est seulement quand ces projets prépara-I lion militaire, utilisation des réserves) auront été! votés, mis en vigueur, tenant compte fout ensem-

ble des résultats de l'expérience et des exigencesde la défence nationale, que le gouvernementpourra proposer un allégement des charges niî-

I litaires.

Le premier texte était complete pan unephrase ainsi conçue â¢.

... Pour couper court à toute équivoque, legouvernement tient a déclarer qu'il ne peut con-sentir à laisser espérer une libération anticipéedes classes actuellement groupées sous les dra-peaux,

M. Vivian! et ses collaborateurs préfèrentque cette affirmation prenne place dans le

discours que prononcera le président du: conseil en réponse aux interpellations, au

lieu de fleurer dans ta. décoration inaugu-rale. Do 1a sorte, le président du conseil

pourra donner à sa pensée tous les déve-loppements qu'il jugera nécessaires.

L'emprunt

En ce qui concerne l'emprunt, le minis-

i tère Viviani en reprendra le projet. Quantaux modalités, elles seront arrêtées dons leconseil de cabinet qui sera tenu ce matin.

11 y a aocord pour fixer à 900 millions lechiffre des ressources à demander an cré-dit publie ; mais il

y aura à opter entre letype 3 1/2 0/0 que M. Ribort songeait à pro-poser et le type 4 0/0 que M. Renoult avaitchoisi comme ministre des finances du ca-

i binot Doumergue.I M. Nouions, le nouveau ministre des fi-

nances, a conféré hier après-midi £L ce su-jet avec M. Privat-Deschanel, secrétairegénéral ou ministère des finances.

ÎA. Augagneur à. Lyon

C'est en arrivant à Lyon, samedi soir,vers cinq heures, que M. Augagneur, pres-senti par M. Viviani, a donne par télépho-ne, son concours au nouveau président duconseil

M. Augagneur présidait le soir môme un

banquet que lui offraient ses électeurs dela

GuillotiereDans k; discours qu'il a pro-

noncé ii cette occasion, le nouveau minis-tre de l'instruction publique a déclaré :

La première question dont la solution s'im-pose HU gouvernement est la question fiancie-re, car elle intéresse directement toute la vieÉconomique de ce pays.

Les affaires sont précaires pour des raisonsmultiplet. C'est la guerre des Balkans, dont leretentissement fut considérable, qui a causé uneinquiétude générale, qui a provoqué la fièvre desarmements ; ce sont aussi îea crises sud-améri-caines qui ont compromis, tin une certaine me-sure, la fortune française ; c'est enfin et surtoutune presse qui a jeté systématiquement l'alar-me dans le pays et qui n'a pas craint, pours'opposer aux réformes fiscales, de jeter la ter-reur sur toute la nation.

Etcependant, il faut noter que M. ribol, qal

a ûlû si longtemps le représentant autorisé duparti conservateur, s'est converti hier a l'im-pôt global et progressif sur le revenu. C'est laun fait historique important, cor les progres-sistes du Sénat seront bien maintenant obligésd'acceper les propositions qui leur seront laitesdans lo même sens.

L'emprunt (le 1.600 millions nécessaire pournotre organisation militaire, pour les construc-tiens de forteresse, de canons en voie d'exécu-tion, devra être gegé par un impôt spécial frap-pant le capital et la richesse acquise.

Une deuxième question est ta question irritan-te de la loi militaire. 3e suis, je restes et }c res-terai partisan du retour au régime de la loi dedeux ans el ce la réduction du service militaire.Mais: comme le remarquait Sembat a la tribuneifs la chambre il n'est pas un de nous qui puis-se penser revenir du jour au lendemain à l'an-cien régime, il a été reconnu nécessaire d'ac-croître noire force militaire ; nous- pensons l'as-surer, tout en arrivant peu li peu à la réductiondu temps de service.

L'orateur a terminé en affirmant qu'ildétendra énergiquement l'école inique.

M. Augagneur était de retour à Parishier matin.

Dans les Ministères

M. Matvy, ministre de l'intérieur, a nom-mé chef de son cabinet M. Leymiarie quiexerçait COB fonctions sous Je précédentministère de M. Matvy.

M. Jacquier, sous-secrétaire d'Etat auministère de l'Intérieur, a choisi commechef de cabinet M. Blocq, et comme chefs-

adjoints MM. Serras:*Doua nel et Pnaïssé.M. More in, directeur honoraire au minis-

tère de l'intérieur, est nommé directeur du

personnel de ce ministère, en remplace-ment de M. Peytral, appelé à d'autres fonc-tions.

M Messimy, ministre de îa guerre, aconstitué oiasi qu'il suit son ca&mel ^

Chef du cabinet : général Guillaumat, direc-teur de l'infanterie au ministère de la guerre ;

Chefs adjoints : colonel Guillemin, comman-dant le 22* régiment d'artillerie à Versailles, etM Ténot, ancien chef du cabinet du ministre ducommerce i

Sous-chof : M. Haoul Strauss, chef de bureauau ministère de la justice :

Chef du secrétariat particulier t M- Constantfortin, rédacteur au ministère de Vintéricur ;

Officiers de l'état-major particulier du mmis-Ue: Commandant Gillel, prufc&scur à l'école Spé-ciale militaire, à Saint-Cyr ;

Commandant Métofa, du 4* régiment de tirail-leurs indigène», â Kairouan {Tunisie) ;

Commandant Bavai, commandant le y* batail-lon de chasseurs, & Longwy ;

Commandant Carence, du 2r régiment d'artille-rie îourde, à Nice ;

Commandant Dimoux-Dime, du 7* régiment dechasseurs a ehcval, a Bvreux ;

capftamo Coîson. do l'école militaire du génieù VtrsmTTes ;

Capitaine Sarlier, de VélaUtn&jor du J* corpsd'armée, 4 Bourges ;

Capitaine VaiJner, de l'élat-major de l'armé* ;Capitaine Roc nord, de la direction de l'infan-

terie ;Capitaine Dugué Mac-C&rty, du 2" régiment de

«palus, h Ciserdf [Maroc Oriental) ;Capitaine Ducla (artillerie coloniale), de l'école

polytechnique.

Le général Guillaume! sera vrai semble-blement remplacé â la direction de l'info»terie par le général Rouvier, ancien chefde oûiiiniit de M. Noulens.

â xâ .

M GautihJer, ministre de la marine, s'estrendu lii^i' malin rue Royale où, après unentretien de quelques matants avec M.

Chau'mîtnps, i! a pns possession, de se?fû&cti<Bi&

M. Gauthier conservera purement et

siffipiemeiit le personnel qui constituaitson précédent cabinet.

LA DÉFENSE DE L'ÉCOLE

PouruneFêtedel'Entréedansl'Adolescence

Tous ce» jours-ci, il y a eu fête dans un

grand nombre de familles qui ont des en-

fante, garçons ou fillettes, dans nos écoles

laïques.Le garçon avait été gratifié d'un superbe

complet dont il rêvait depuis longtemps ; lafille avait été vêtue 'le la robe brillante quifaisait depuis des années lo fond de ses con-voitises el de ses conversations avec le* pe-tites camarades. La mère avait mis ses pLUS

beaux atours, et il n'était pas jusqu'au pèreet aux petits frères et soeurs qui n'aient aus-si été remis ix neuf.

Le soir, il y eut repas avec des Invitée,ondes, tantes, amis, et c'était le petit de la

laïque, garçonnet ou fillette, qui était le hé-

ros, te choyé, l'admiré, l'orgueil de la fete.Quel événement s'était donc produit dans

la vie de cet écolier pour être devenu ainsi

l'occasion de tout ce branle-bas, de toutecette réjouissance familiale ? Ce jour mar-

quait-il «on entrée dans une vie scolaire

nouvelle, et les parents avaient-ils été con-viée à se montrer à ses côtés dan* touteleur fierté d'etre les auteurs de ce petit, ain-si publiquement fêté ?

Voue n'y êtes pas. Ce Jour-là, l'écolierétaii allé avec sa mère et sce soeurs ou frè-res, non à l'école, mais a l'église. L'occasionde oe jour inoubliable pour lui et pour lessiens ne lui était pas fournie par 1 école,mais par l'église. Il faisait sa première com-munion.

Le fait de n'avoir pas au faire naître une

occasion, une circonstance qui groupe ainsila famille autour de l'enfant est une vérita-ble abdication de l'Ecole entre les mains del'Eglise, en faveur de l'Eglise, presque unecomplicité.

Et cependant cette cérémonie de rentréede l'enfant dans l'adolescence, l'Eglise l adérobée ù. la société civile de l'ancienne Ro-me, et notre société laïque n'a rien voulu or-ganiser encore pour rentrer dans ce rôlè,dans sa mission, dans sa fonction, dans satutelle.

H sarait cependant si facile de passionner?en quelque façon ta terni Me autour- d'unesorte de féîe d'adoption nationale du petitqui va entrer dans sa onze on douzième an-née, dans son second age. Une semblablesoleannité <a?

famille apporterait toute sacoopération, convoquerait te ban el l'arriè-re-ban des siens, el comme elle no seraitpas en état de recommencer deux fois, ellelaisserait vite tomber pour cette réalité tan-gible de la féîe de l'adoption de l'adolescen-ce, cette vieillerie de la première commu-nion.

Ernest Lesigne.

BavardageLa Compagnie 'de l'Index a ù peu

près la mêmeimportance et la même

autorité que le comité d'un journal quel-conque décernant un prix. Seulementelle

tij se réunit que pour le mal : ellese rend coupable de tentatives d'anony-mat, mais, comme elle n'a ni griffes ni

dents, elle blesse peu, et ses contorsionsd'exorciseuse il'- font que provoquerle rire.

Ces gens qui doivent 'être maigres,hâves et {aunes, n'ont souci que de dé-noncer un coupable, ainsi qualifie pareux, el d'appeler sur lui les foudres du

Seigneur.

Or, partez de ce principe que, de tousles livres, petits ou grands, qui sont

jetés chaque jour sur le marché mon-dial, il n'en est pas ur. qui soil puniessatisfaire. Le principe es! bien simple,rien de ce qui, par un coin quelconque,

s efforce de s'engrener dans l'intellec-tualité actuelle est, pur celte tentative

même, une oeuvre du demon.M. Bergson, qui n'est

pourtant pasun naif.reve de concilier l'intransigean-ce de l'Eglise auec les opportumismesde la raison. Son but qui pour lui a la

force d'une mission, c'est de réconci-.

lier le catholicisme avec la raison hu-

maine. .4 in si est-il très dangereux pour

nous, puisqu'il aspire à rendre un peude force à cette vieille puissance de la

chrétienté, avide de pouvoir, ambitieu-se el intransigeante. Mais si les raison-

nements, /on habilement présente'!,ciierWienl à rendre à l'Eglise une appa-rence de w, nous ne poucons que les

combattre, car tout ce qui tend à ré-

gencer les tftéories d'autori<<! est hosti-le à ta vt'rtfë, à ia juslice et à la raison,et par conspuent constitue une charte

dedespotisme.

Mais cela ne suffit pasà l'Eglise. Elle sent, et elle a raison,que M, Bergson lui-même est «n philo-sophe rationnel, çui se refuse seulement

à aller jusqu'au bout de ses pensées.Un axiome de droit dit ; « Donner el

retenir ne vaut n. Le temps n'est plusoù on est oiseau ou ouadrupède, selon

les contingences, L'hglise dit : i Quin'est pas mec mot complètement, abso.

lument, en toute sountissi^m, est mon

ennemi. » El alors elle veut enchaîner

cette pensiic, elle essaie de la séques-trer, de l'écraser sous ses foudres.

Elle ne s'aperçoit pas que sa Corn-

mission de l'Index est ridicule el sans

autorité, et que s, l'honorable profes-seur ne

faisait pas partie de ce salon

qu'est l'Académie, il dirait, tout simple-â¢ment :

â Votre Index, fe m'en f,_

IULES LERMINA.

AU MAROC

PRISE DE KHENIFRA

L'occupation de Khenifra est accomplie.Apr/^s une marche concentrique, supérieu-rement combinée et exécutée, trois cr4oô>nos d'Opération embouchèrent sur Khenifrale 12, &. quatre heures. Efles occupèrent liaviMe et s établirent, sur les deux rives del'Ouimernohïa, rejetant du sud, dans PAUns,les Zaïoni-MohaousaïdS avec leurs contin-gents.

L'occupation de la vallée de Khenifra parles troupes françaises a eu lient vendredi.

Elle a été précédée d'une série de com-bats avec les contigents wiïan et d'une mar-c!»e forcée sou» les ordres du général Hen-

rys quieut pour résultat l'occupation du

massif et des vafllées de la région de Khe-nifra.

Le succès décisif die cette opération auraun. retentissement considérable dans toutle Maroc.

LES PROJETS D'EL HEIBA

Onapprend de Marakech que M oh a ou

Saïd écrit à El Heiba pour lui demanderde lui envoyer son frère afin de l'aider dansla lutte actuelïe.

On croit qu'El Heiba a décidé de se reti-rer dons le sud, en raison de ITiostilité destribus,

PANS LES COLONIES

LES CAS DE PESTE A DAKAR

Le ministère de Sa marfrie communiquela note suivante ?

Certains Journaux ayant mentionné que descas de peste s'étant produits a Dakar, il con-vient de signaler que ce commencement d'épi-démie a été, dès le début, absolument localisé.

On in; relève, en effet, aucune trace de confu-sion ni parmi: les Européens, ni parmi les lop-tols ou marins indigènes.

Grâce aux mesures de prophylaxie prises dèsl'apparition des premiers cas dans la popula-tion indigène, la maladie parait actuellementei voie de décroissance rapide.

La Fin des Clichés

Ils sont lit quatre ou cinq clichés, qu'onne doit plus nous servir.

LApplication loyale a fait Bon temps.

En IÔjo, on pouvait tout promettre sansbeaucoup s'engager. C'était si loin, l'échéan-ce de 1915 1

Et puis on verrait après les élections gé-nérales...

En juin 1014,'3es conditions sont changées.Application loyale signifie que la cflasse19t3 corrtinuera après octobre 1&J5, et qu'el-le devra faire une troisième année à la ca-eeroe. Cela signifie surimift qu'on ne croitplus guère à la possibilité des mesures

complémentaires dont l'exécution devaitamener le retour an service de deux ans.El cet aveu devant l'Europe, est un faitconsidérable. Le vojlft le désarmement !De l'application loyale it n'en faut plus ;

2. Préparation militaire de ta jeunesse,antre cliché qui ne nous suffît plus. Per-sonne n'a oublié les bataillons scolaires,personne ne voit autre chose. I) importeque le public lise eur les murs qu'il fout ré-générer la race, complètement, et qu'il Cautcommencer dès le berceau comme a Ruine,comme ù Sparte. A dix ans, l'enfant doitêtre dirigé ; à quinze ans, on l'exerce. At-tendre qu'il ait vingt ans, c'est claquer lesoidat ;

3. Utilisation des réserves est un mot hdouble entente. On ne sait s'il s'agit de leuraction 5 îa guerre, ou de leur organisationdès le temps de paix. Quel dommage quela période électorale n'ait pas été mise àprofit et que rélecteur n'ait pas lu, sur cha-que profession de foi, les mot§ nécessaires;entraînement du réserviste, "modilicationsdans les convocations, cohésion de l'unité,recrutement régional, nation armée.'

Ces mots-ftà ne son! plus des clichée ;ce sont dae mots substantiel vivants.

i. Lu situation extérieure n'est qu'unepantalonnade, jues avjis peuvent différer surlà question de savoir ce que sera la neira-

t'innerre,s'»F sera en zinc ou en cuivre.MOISil a fallu toute îa mauvaise foi de la hautepresse, toute la naïveté du bon public, pourque le malenîetiidu s'éterndse et que dansun camp, on soit encore accusé de nier lanécessité m âme du paratonnerre- Parierde la situation extérieure, c'est donc chan-ger de conversation, changer de trottoir.

5, Allégement des charges militaires n'estpas le mot propre. C'est répartition nou-velle qu'il faudrait dire. Dans un récent dis-cours, M. Deschasiel énumérait les troisjustice, sociale, flscalÇj électorale, La jus-

tice sociale enrobe le problême militaire,problème qnH convient d'annoncer si l'onveut qu'il soit poeé et résolu avec sincé-rité.

Voilàcing paragraphes 4 l'usage des

nommes d'Etat qui cherchent des moispour établir ta mosaïque d'une déclarationministérielle, sans lacune, sa&s ambiguïté«ma équivoque.

Commandant MoreUe.

ERTREVBESOESODVEKAIISL'empereur Guilaume II quitte KonoplschL

la comte Berchtotd y arrive, â Lesadieux chaleureux de l'archiduc

Konopischt, 14 Juim. â Hier aprte-midJL1empereur Guillaume et Varchiduc Fran-çois-Ferdinand ont fait une promenade eiïautomobile à travers te domaine de Kono*pischt. Ils ont pria le thé au chôloau d'Hu-bertus, puis

sont rentrés à Konopischt.A huit heures, a eu heu on dîner de 31

couverts.

Konopischt, 14 Jnfn. âAprès avoir pria

congé de la duchesse de Hohenbcrg etl'avoir remerciée de son hospitalité, l'empe-reur Guillaume, accompagne de l'archiducFrançois-Ferdinand, s'est rendu à 10 h. 30,& la gare de Beneschaud, d'où Û est purti àdestination de Wilde part

L'empereur et l'archiduc ont échangé oesadieux empreints de la plus grande cordia*

! îilé,

; Quelques instanls auparavant, l'archiducavait remercié de sa visite le grand amiral

|von Tirpitz.

Vienne, 14Juin.

â Se rendant à l'invita*lion de l'archiduc François-Ferdinand, loministre ries alTaires étrangères et la com-

^ ïesite Berchtotd arriveront aujourd'hui àKortopi^cbl. De nombreux autres membresde la haute noblesse ont été également invi-

i téspar l'archiduc à visiter aujourd'hui le

jurdin du cnàteau,

L'Arrivée du Tsar à Constantza. â H hap*lise un Régiment.

â Le Thé à Bord iTu« Standard », â Les Décorations.

Constanlza* 14 juin.â Le tsjtr est arrivé

aujourd'hui à Constanlza.Dès huit heures, la chaloupe ayant à bortf

la mission spéciale s'était portée au-devantdu yacht impérial.

En attendant f'entréc de Tescadre dans Jarade, les membres da ia famille royale arri-vaient dans le pavillon de réception. Le roiCarol, le prince héritier et le prince Carolportaient i'umforme russe. Quarante-sixpersonnes seulement avaient été admises

i.dans .pavillon de réception.\ 9 h, 40, fe yacht impérial Standard en-

trait en rade, suivi du yacht Almaz ; lesautres navires vinrent se ranger dons lë

port, face aux vaisseaux roumains. Le Stan-dard, à la coupée duquel se tenait la fnmilla

l impériale, échangea les satuts avec la terre.La famille impériale mit pied & terre à dix

heures. La famille royale se porta aussitôt& sa rencontre, taudis que la musique en-tonnait lea

Hymnesrusse et roumain. Les

deux souverains s'embrassèrent cordiale-ment h deux reprise».

Le tâO*' était accompagné des grandes-<lifrchesses Olga, Tatianu, Anastasiu. el Alexan*dra, du tsarévitch, ainsi que d'une nombreuxse suite.

Les souverains passèrent la revue des

troupes qui rendaient les honneurs, puis les

présentations eurent lieu dans le pavillonofficiel.

Le cortège se rendit ensuite è la cathé-

drale, au milieu d*uue double haie <lc trom-

pes. Sur le parcours, le tsar ayant exprimégon admiration pour la tenue du J* régi-ment de hussards rouge®, le roi fit arrête#â sa voilure et donna à ce régiment le nom daNicolas »i.

Un Te Deum fut célébré, à la cathédrale,

par Mer Nifon Nicolesco, évèque de Galalz»Un déjeuner intime fut ensuite servi dana

le pavillon de la reine Elisabeth, tandis quole président du conseil offrait un déjeuneren l'honneur de M. Sazonoif, au casino mu*

: nicipaLA quatre heures, un thé sera servi à boni

du Standard et, h six heures, une grandsrevue militaire aura tieu.

Lc roi a conféré à M. Sazonolf le grandcordon de l'ordre de Carol et au minietra

de Russie, M. Pokleve&ki-Kozell, te grandcordon de l'Etoile de Roumanie.

La Revue. â Les Réceptions

Constantza, 14 juin. â Cest en préseûC©d'une foule énorme que le tsar et le roi

Carol ont passé la revue des troupes» ce

soir, ù six heures.Les troupes ont dénié ensuite au milieu

d'ovations enthousiastes.

Constantza, 14 juin.â Le tsar a reçiï

en audience le président du conseil, M.

Braliano, et le ministre des affaires étran-

rgèrey, M. Pozumbani.Do son cété, le roi Carol a reçu en au-

dience M. Sazonoff, ministre des affairas

étrangères de Ruesie,

CÉRÉMONIESET RÉUNIONSDU DIlOAftCHH

L'OEUVRE ANTITUBERCULEUSE

A l'occasion du. douzième anniversaire da

sa fondation, l'OEuvre Antituberculeuse daParis a donné hier après-midi une télé litté-raire et musicale dans ia salle de la Société

d'Horticulture, rue de Grenelle.M. Je docteur Sunonesco, président da

l'oeuvre, était assisté ae MM. DûjmcourtyLanglois, Bonnet-Dupuis, Daguct, Dassingetc.

MM. Simonesco et Dubois ont prononcédes allocutions très applaudies, puis a eulieu un brillant concert auquel ïe* artistesdes principaux théâtres de Paris prêtaientleur gracieux concours.

L'ASSISTANCE AUX ANIMAUX

La distribution des récompenses de la sOeitè I' ii Assistance aus Animaux » a eu lievlhier, au palais du Trocadéro, sous !a prési-dence des représentants des pouvoirs offi-ciels assistés des délécués <Tun grand nom*bre de sociétés protectrices des animaux a'oprovince et de l'étranger, de M. le decteu»Bériilon, préskient de la société, de MM.

Guillemot, Grollel, de Mme Camps, vice*

présidente ; de M. Lépinay, secrétaire, géné-ral ; des membres du conseil d'administra-

tion, etc.Les prix officiels ont élé attribués aux per-

sonne» suivantes ;

Prix de M. îe Président de la République ; M.Achille, conseiller municipal de Paris.

Prix de M. le Ministre de l'Agriculture ; M*Caîien, M. Gros, Mme \.«uvg Blanehard

Prix de M. le Ministre dc& Travaux publics aMM. Passera et Cie.

Prix de M. le Ministre des Beaux-Arts : Mmeet M. Noznl.

Prix de M, le Préfet de la Seine : M. Statrae»fen.

Prix de M, îa. Préfet de police : M. Brocspf.Prix du Département de la Seine, offert parj#i

Page 4: Aurore 1914

s L'AURORE

Conseil général : commandànt Lafourcadê, M.

^ *Prix de ia Ville de Paris, effert par-le Conseil

municipal : M. Cura?. _ , .Prix de M. !e Directeur des Travaux dfl 1?

ville de Paris : M. Matrat, M- Déliez, M. Mari-

^Un Rallier d'honneur a été remis àu "chien

athos appartenant a M."

Jouve nelle pour un

courageux sauvetage de deux personnes alla-

quees par dos rôdeurs.. .. : , â -

Un brillant concert a terminé la soirée,

dans lequel sa sont fait applaudir Mme® Léo

normand Margerie, Rey-Sauvestre,MLcs

Novello, Ariette Montel, de Mervrlle, Alice

Darcour, Nina Démosthenê, AdriennePelle-

lier, Heine Gérard, Simone Lévêque ; MM.

Paul Monnet, Roger de Beaumercy,..Ma-,

zeaux, Faurez, Adam.

Et enfin on a considérablement applaudi

Ha musique du 102e régiment d'infanterie; di-:

figée par son excellent chef .M Michel.

LES SOCIETESDE PREPARATION MILITAIRE

>Le 21° concours national de l'Union des so-

Xo 27° concours.nation®* de l'Union des So-

.ciété:; de préparation militaire.: de- Fronce. a

ett lieu, hier, au jardin det*-Tuileries. Du-

.rant la matinée, les sociétés faisant partie

â¢de J"Union-..ont .exécuté leurs Exerciceseo.

présence des membres d'un jury présidé

pat- te llieutenant-cononelB a blet, comman-

'dant l'Ecole normale militaire de gymnas-

tiqueet d'escrime de,Joinville-le-Ponl.

ttae fôte à laquelle assistait le président

de la Républiqueu été donnée l'après-midi.

M. Raymond Poincaré est arrivé aux Tuile-

ries à trois heures, accompagné ou général

-Beaudemoulin et des colonels Pénelon et

Maquette, de sa maison militaire. Il a é|é

reçu par M. Messimy, ministre de ia guer-

re"; le général Michel, gouverneur militaire

43 Paris ; M. Adolphe chéron, président, et

les membres du comité de l'Union des so-

ciétés -de préparation mîlitàire de France.

!Au programme de la fête figurait un dénié

généraldes concurrents ayant participé

uux exercices de la matinée et diverses dé-

monstrations de gymnastique et d'éduca-

tion physique. ...»Un banquet a réuni le soir les instruc-

teurs souo la présidence du général Rave-

nez, commandant le département de la

Seine. Les récompenses aux concurrents

seront décernées cet après-midi è ta mairie

du 5° arrondissement, sous ia présidencede M. Constant Verlot, député des Vosges.

Le Prix national de poèsie

La commission chargée par le ministre de

l'Instruction publique d'attribuer la bourse

nationale de voyage littéraire,-.destinée cette

«année à récompenser une oeuvre poétique,la décerné hier.matin son prix, dont le rnon-

1.gnf, est de 3.000 francs, k Mme Cécile Périn,

p3ur son volume : la Pelouse.

La séance, présidée par M. Victor Mar-

gueritte, remplaçant M. Emile Blémont.

«souffrant, a été très animée, les membres

du jury étant très divisés sur le choix du

lauréat. Le premier tour de scrutin donné

fleo résultats suivants ;

Mme Cécile Périn .» A voix; MM. Pierre Benoit 4 â

Henry Derieux ....T* 3 â»

Emile Henriot H â*Paul Hubert 2 â

MM. René Jouglet, Jacques HébartotMmes Mariglic Markovitch, Basset d'Auriac,

chacun 1 voix.Le deuxième tour de scrutin a donné 8

woix à Mme Cécile Périn, et 5 à M. Emile

Henriot. Un troisième tour ayant été jugénécessaire, ce n'est qu'an quatrième queMme Cécile. Périn l'a emporté par 11 voix

((majorité relative) sur 6 voix ti M. Emile

Henriot 2 à M. P. Benoit, 1 à M. Hébertotl&t 1 h M. Paul Hubert.

INFORMATIONS

ligue nationale de la prévoyance et de lamutualité. A la salle des fêtes de lamairie du 6n arrondissement s'est tenue,hier après-midi, l'assemblée générale an-

nuelle de la Ligue nationale de la pré-

voyance et de la mutualité. M. Lourties,sénateur, et M. Paul Delambre, ancien mi-

nistre, n'ayant pu présider celte séance,ont été remplacés par M. Jules Corbet, pré-sident de la Société municipale du 1er ar-

rondissement, qui a appelé toute l'attentiondes matualistes sui- i<a situation actuelle de

leur institution: 11 a rappelé que. la mulua-litô est restée presque entière en dehorsde

l'applicationde la loi des retraites et iî

aexprimé

la crainte que, dans la situation

politique troublée où nous noua trouvons,il en soit encore de même pour l'organisa-tion de l'assurance invalidité.

A ce propos. M. Varagnar, conseillerd'Etat président du Comité technique, a si-

gnalé 1 Utilité de l'enquete qui se poursuiten Ce moment. Il a rappelé que la LUue s

donné plus de 700 consultations aux Socié-

tés de secours mutuels et de retraites dans

l'embarras et il a engagé toutes celles quiont besoin de direction à imiter cet exem-

ple, le concours qui leur est offert-étant

entièrement gratuit.

Puis, le vénéré M. Jules Arbaux, secré-taire général, et-M. René Cassagnade, tré-

sorier, ont rappele les, services rendus de-

puis vingt-cinq ans par la Ligue a la causede la prevoyance libre et de l'initiative pri-vée. lis 1,ont. fait remarquer que ce grand

groupement est te seuil qui, par son espritd'économie, soit parvenu ix réaliser unfonds <te réserve de 65,000 francs.

Enfin, M. Jouanny, président du comité

central des Chambres syndicales, a, pard'instructives explications SUT l'inventairedes sociétés de secours mutuels, terminé

cette très intéressante séance.

L'Orphelinat des Arts. â Sous la prési-dence de M. Jean Richepin, de,l'Académie

française, et de Mme Poilpot, présidente de

l'Orphelinat des Arts, a eu lieu, hier après-midi. ix la. Sorbonne la distribution des

prix de l'Orphelinat des Arts « Fraternité

Artistique ». Dans le public qui emplissaitU salle de la Sorbonne, on remarquait

Mmes Hortense Sclineider, Baretta-Worms,L. Bartbou, Pierre Baudin, Hache' Bovor,

Adolphe Brisson, Scalini, Barrias, Bar-

holdi, Michel Ephrussî, Etienne, généraleJoffre, duchesse de Luynes, Mesureur, rie

Selves, duichesse douairière d'Uzès ; le

prince Roland Bonaparte, l'amiral Bienai-

mé, les généraux Galliêni, Michel, etc.

L'entrée des cent dix petites filles et pe-tits garçons a été l'objet d'une ovation

émue ; puis, on a acclamé le discours deM. Jean Richepin, tout vibrant de généro-sité.

Une allocution de M. Poil pot, présidentde la Fraternité Artistique, qui a -parléaveo beaucoup d'émotion cies petits gar-

çons d'artistes, a été chaleureusement ap-

plaudie. Mme Poilpo a rendu, uii touchant

hommage à tous les bienfaiteurs de 10 r-

phetinat des Arts ; elle a indiqué ensuite

quelle avait. été, au cours de l'année der-

nière, la vie des eniants qui ont été confiésà l'Orphelinat

La lecture du rapport de Mme Scalini,

vîce-présidente trésorière, sur lû situationfinancière de l'OEuvre, et Sa remise des prix

aux enfants les plus méritants ont été sui-vies d'une tùte artistique.

5.500 francs de livrets de caisse d'épar

gne, dons des membres du comité et des

grands omis des enfants, ont été répartisentre, les petites filles et les petits garçonsLa médaille d'or, offerte par Mme Poyet, a

été donnée à Mlle Marie-Louise Pente-

corvo â et les .palmes d'argent, offertes

par Mme Sauton ont été données à MieMarie-Thérèse Ginier.

Un ordre du jour de ïa Jeunesse laïque.â

Un meeting a eu lieu mercredi sous tes aus-

pices de la Jeunesse laïque parisienne. Ild'est terminé*par le vote de l'ordre du jour

que voici :

Los citoyens-réunis au concert Mariai, 17' ar-

rondissement, au nombre de 1.50>, & l'appel do taJeunesse laïque parisienne (groupe du 17),

Après avoir entendu les citoyens Fossard,Georges Rieu, Frédéric Brunet, Marcel Sembat-,Charron, de !a Semeuse, la citoyenne Bonne-viâl, tes citoyens Fourgeot, Striber, des Jeunes-ses republicaines et Mourrat., vice-président dela Jeunesse laïque parisienne ;

Approuvent leurs déclarations nettement laï-

ques et sociales, préconisant l'instrnotion tl l'é-ducation laïques comme'base de f'existence d'unedémocratie et d'une .République ;

Demandent que le Parlement consente a orga-.niser l'intruction et l'éducation

'postscolaire

dans un» esprit laïque et social ;

Demandent l'abrogation df la loi néfaste détrois ans et le retour immédiat àux deux ans ;

Et sè-séparent- aux cris de : « Vive ia rêpublique laïque et sociale l u

A l'Hôtel de ville

Aujourd'hui rentrée du Conseil munici-

pal.â C'est cet après-midi,, rappelons-le.

que le. Conseil municipal va .procéder au

renouvellement annuel de son bureau,La A.

Armée et Marine

Quatre musiciens de la légion étrangère

se sauvent sur des navires allemands.

L'Amicale de la Légion étrangère, consti-

tuée récemment a Aiger cl groupait de

nombreux adhérents, avait. organisé une

série de fêtes h l'occasion de la remise de

son drapeau et le commandant du corps

avait autorisé la musique du-1er régiment

étranger,, en garni son. à Sidi-bel; Abbès, à se

rendre à Alger. Mis en subsistance _dans

une caserne de la ville, Je^ musiciens

avaient été laissés libres d'hier et de vemr

ù leur guise. Or, deux d'entre eux, d'origvnc

allamande Shabarey, ayant huit ans. de

service, et Schaeffer, deux uns et demi, se

sont embarqués, croit-on, à bord du pa-

quebot allemand le Bûtoie, appartenant à

la Compagnie hambourgeoise et qui a levé-

l'ancre à trois heures de l'après-midi. Une

heure plus tard, à quatre heures, partaitun second paquebot allemand, le Seydtite

appartenant au Norddenischer Lloyd. A

bord de ce vapeur, en présence d'une quin-zaine de leurs camarades rassemblés sur

le môTe Al-Djelna, sont grimpés un Belge,nommé de Werer, et un Autrichien nom-

mé Talbot. Les autres musiciens ont una-

nimement blamé oes déserteurs.. « Nos qua-

tre copains, disaient-ils, vont bientôt re-

gretter leur coup de tète. » Une enquêteest ouverte.

Rapport sur les Appels des Réserves en

1913. â Le ministre de. ta Guerre a adressé

au présidentde la République un rapport

concernant las apels des réserves en 1913.

Les réservistes du 1" appel, amalgamésavec les troupes de l'armée, active ont don-

né l'impression qu'ils pouvaient, sans' en

diminuer l'homogénéité, être incorporésdans les unités actives auxquelles iis appor-

lent « par 'eur ligueur, leur endurance et

léur calme, un renfort très appréciable ».

Les réservistes du 2" appel appelés pour

dix-sept jours ont été groupés eu corps de

.réserve (72" régiments d'infanterie et'9 ba-

taillons de chasseurs), 71 de ces corps oqtété exercés dans des camps, 4 dans des pla-ces fortes, 3. ont participé ù des manoeuvres

dans les Alpes ; 3 enfin sont restés dans les

garnisons.Les rapports adressés par iee généraux

signalent les résultats obtenus. » La troupe,bien que parfois une peu lourde ù manier, ,a

partout donné une impression de solidité

calme et confiante ». La plupart des chefs

appellent encore l'attention du haut com-

mandement sur l'insuffisance de l'encadre-

ment qui est de nature il dimineur d'une fa-

çon appréciable les résultats escomptés.H* appel' de territoriaux â â Les territo-

riaux sont pleins de bonne volonté. Il y a

encore là. insuffisance d: encadre m en t. 14 ré-

giments ont été instruits dans les camps ;

les chefs de corps ont été unanimes à cons-

tater les bons effets de cette mesure qui ne

présente que des-avantages.

Statistique des appels. â Les convoca-

tions en 1913 ont donné les résultats sui-

vants :it! appel ï Sur 224.989 convocation?,

170.563 présents ;g* appel Sur 301468 convocations

218 479 présente ;S* appel : Sur 191 399 convocations,

159.G90 présents,Totaux : 720.SàO convocations smv lesquel-

!es 588.731 hommes ont accompli leur pé-riode.

Le nombre total des hommes convoquéeest inférieur ù celui de l'année précedentede 80.000 environ.

La proportion des hommes ayant accom-

pli leur période par. rapport au nombre des

hommes convoqués est de 81,53 piur îOOau lieu de 82,33 pour 100 en 1912, « Ce legerflchissement, dit M..Noulens, semble avoirsa source dans la concession trou etenduedes ajournements'pour raisons personnel-les. » Et le minisire de la Guerre se pro-

pose d'inviter les autorités subordonnées àréduire le ptus possible le nombre de^ hom-

mes ne-participant pas à la réunion de leur

corps de réserve.» En. résumé, dit le rapport, les appela en

1913 ont donné des résultats très satisfai-sante. »

Les Officiers isoles aux Grandes Manoeu-vres. â¢â Le ministre d-o la-guerre Vient d'au-toriser les généraux commandants de corpsd'armée à faîre participer: aux grandes ma-noeuvres avec un corps de troupe, soit com-me en â¢surnombre dans une unité de ma-noeuvre. soit comme arbitres, les officiers deleur commandement et- non désignés dansla limite des crédits mis à leur disposition.

ïi est rappelé que les Officiers employésuans les états-majors, les services -et lesétablissements doivent assister aux ma-

navres au moins tous les deux ans-

La Remonte à Paris. -- Le territoire de

ja France était'

réparti, jusqu'ici, nu pointde vue .de la remonte entre deux circons-criptiôKs de "remonte fCàeii et Tarbëà) et unâ¢certain nombre de dépôts relevant directe-ment du ministre de la guerre.

A la suile de la création récente d'une

^'circonscription de remonte, uont le siègesera à Paris, je ministre vient de signerune circulaire '"plaçant sous : l'autorité ducommandant de la- nouvelle circonscriptionles dépûk de remonte de Paris, Mûcon, Ta-

Verney (Haut<f-Sfiônè}; Guère! et les éta-blissements de '.Saippes {Marne},.

La â¢circonscription de Paris très étendue

comprendra, avec le territoire de Beirort,3ô départements.

ElectionsMunicipalesàParis(SCRUTIN DE BALLOTTAGE)

XIe ARRONDISSEMENT

(Quartier Saint-Ambroise)

Inscrits : 10.590. âVolante : 3 051

MM. Lallement, soc. ind. .*.* 2 !)3i ELULerch, soc. unifié 2 59$

Au premier tour de scrutin, je 7 juin dernier,M. Leich, soc, unif., avait obtenu ?013 vo:x ;M. Lallement, soc. ind. 1.134 ;-M. verrière, ail

dfita.., 872 ; M. Bftiifoulier/ iép., 756. i M. (3a/,soc. ind., 530 ; M. Lecomte. 2^1 : M. Quesinot-Bînot, rép. ir.d.. 257 ; M Bali^an. rep. ind. vî»0;M. Riftïlxid, aoe. Icul., 76 ; M.-Géii^âtex, sqp. ind.'.,02 : iVL Bom, 25.. Rappelons qu'il s'agissait de remplacer M, Ge-

lez, socialiste indépendant, qui avait éiê rôétùen 191? par 3.Sf'i voix contre. 1.7S6 a un sonia-lisla utvtnô, i.oao a un râdicai'ScciatîSte. et S3Ja un vépublicain SibCraL

XVin* ARRONDISSEMENT

(Quartier de la Goulle-d'Or)

Tnsorils : 12.218. - Valants : 7.337MM. Sellier^ soc. unifié ...... 3.914 ELrJ

Malingre, ail. dérn 3.301

Au premier tour de scruUu, la 7 Juin dernier,M. Sellier, soc. uni!., avait obtenu 2.95Î voix ;M. Malingre, ail. démoc , 1 705 ; M. Buisson,l'ad. ind,, «17 ; M, PagnJei), soc. ituJ., 753 ; M

Toliin, soe. synd.. «61 ; M. RobeiH, rtp déni,437,

Il s'agissait de remplacer M, Cachîn, socialisteunifié, devenu député, qui avait été élu en 191£au:deuxième tour par ï.273 voix contre 3 008 àAÏ. Malingre, radical et 183 ù un' radical,

XX' ARRONDISSEMENT

(QuarUev du Père'Lâçhaisej

Inscrits : 12 763. â Votants ; 7.4£3<MNi. Loyau, soc, uniâé 4.129 ELU

Ndu.rissier, ail. déni, 3.G97

Au premier tour de scrutin, le 7 juin dernier,M. Loyau, soc., unif., avait obtenu 3.817 vôix ;Al Nourissier, al!, dêmoc.. 1.M4. : Al. Bonnard.toc ind,, 1510 ; M; Mariai tlusrï, radie, soc,<i7iî ; M-, Colombier, révol.; 110,

Ilâ s'agissait de remplacer M. Lanckm socia-

liste urtilié, décédéVqiii en 1912, avait été réèîûau premier tour par 4.6&Ï voix Coîrtre l.SOî) aM. Nourissiçr,

COURRIER LITTÉRAIREâ¢vvt Lés -:le ! 1res à l!éIra nger.

Dans le dernier numéro de Vlialie illus-

trée M. d'Aï ri public une <5lnde fort optl-ini&te sur les conditions, d'une entente fi\in-co-itaîienne.

Die Gtiidenkammer, de Brème, publie un

long et judicieux article sur Bergson, de

Georg Simmel.- Le Idee e i Libri, de Florence étudienttrès consciencieusefaéet la littérature et lesrevues françaises,

WzéhlMgm mï Bord, le nouveau volu-me, du jeune écrivain AMons Paquet, d'ori-

gine française par son père (Rtttten et Loe-

ning, Francfort), vient d'obtenir le prixannuel du » Frauenbund zur EÎvrùngj'hein-leèndischei 1 Diciiter »>, ligue féminine pourhonorer tes' fToèles rhénans. L'aiiteur dans

ce recueil de nouvelles ou plu té f d'irnpms-sions de voyage, nous décrit avec sa préci-sion et son originalité cou lumière?, la viedes petites gens pour qui voyager est unenécessité et un métier, chauffeurs du trans-

sibérien, colporteurs juifs, matelols-'ou mé-decins coloniaux.- Dafis

⢠Scbrec-ken", » â¢il

trouve des accents âpres et colorés pournous

parlerde l'aç^e de nuit. « jSuhwesier

KTallsild >Î nous Contre le «.heini »â paisible:d'une association de diaconesses Chacune

de ces nouvelles nous permet d'apprécierune face différente du talent vigoureux e/

personneâ d'AIifons Paquet-, qui est de plusun des premiers poètes de f Allemagne nou-velle; un des chantres tes plus autorisés du

paroxysme et du dyanamisme modernes.

vxi. Le Courrier français publie de beauxvers de Ntcolas Beaudùia sur « Les Christsen croix ».

Je tes ai contemplés rfarfs les

minuits^nnê-Sous la neige ou la pluie, sous ta bise d lti-

[ver ;Leurs prunellesbattaient d'horreur clans tes

{ténèbres.El leur carps se tordait sur tes gilets, de fer.

vu Pelit dictionnaire des pseudonymes.Atiehcf Corday '; Pollet.Camille Perl

â¢Mme Rougeuï.

m Leurs lectures.

Fjîémir Bdurgëè. qui l'eut cru, est plongédans la lecture de Paul Féval II aime cetauteur qui esl lom cependant d'égaler parson talent, te délicat artiste qui écrivit Le

Crépuscule des Dieux et la JVef.

wv LE VOYAGE,par Roger Eng.

Roger Eng n'a pas le souci de la rime ;il. a seulement celai de t'hfmnonia et il par-vient souvent, én des vers, qui, ù la vue, pa-raissent têAfément'irréguliers,, à donner àl'oreille l'impression d'un isthme fort etempoignant. Les poèmes du Voyage sont

presque tous- nourris d'une belle - .émoliur;sincère ; ils chantent ta tendresse, la foi clla yic : ils sont vibrants/On c'e laisse pren-dre a le»r- charme. . . ; , \

GLANES.De Louis Dépiet : Noire véritable maître

n'est pas l'homme qui nous dit des choses» â 

^ubhines : c'est celui qui écoule nos proposordinaires. â¢

De Charles Narrefj Evitez les gens qui ne

pensent même- pas le contraire de ce qu'ilsdisent.

vw MANCELDU rtus QUE r.Mir.uT \nmvisTELITTESAIRE.

I. â Est-il nécessaire de savoir écrirepour faire profession d'écrivain ? Ce n'estpas absolunient indispensable. On cite ce-pendant quelques écrivains, leis que Flau-bert, les Gcmcouit, Charles-Louis Philippe,ete , qu» possédaient a fond l'art d'écrire.On (Te s-eurfi.it les bhlmcr, on ne saurait nuis

plus les approuver. On peot être écrivam'

sans savoiiufâCiûre, ..Et la, pi:euve quepour, entrer à l'Académie »-l n'eet pas *iécesvH aire de" 151 en connaître la langue française.I/essenjJei est d'arriver coûte que cofite, hla force du poignet, par .n'importe quelsmoyens. Le reste est un détail Oonc, con-clusion de ce premier chapitre : il n'est pasnécessaire de savoir écrire pour exercer làmétier d'écrivain. {La suite au prochain nu-méro).

wt Nouvel Essor.

A pattîr d'eelobre procliàiiï VÉssàr v&cesser de paraître. Son rédacteur en chef,â¢T.-M. Renaitour, dont nous parlions nécom*ment, rédigera seul une revue de pofémr-que,. ce que fit. jadis. Barrés avec Les Tacftesd'encre. Quant au secrétaire de i'E.wor,Jean Charles Rcynaud, il. fonde un » Théâ-tre d'Art M où sera jouée, È partir d'octobre

également, une pièce par mois. La premiè-re oeuvre représentée sera de René Fau-chois,

*w. VERHAEREN.Une belle tête broussailleuse : les yeux

vils brillent derrière te lorgnon ; la grossemoustache tombe.

Une pensée incomparable et puissantebelle de toute une émolion aussi bien ressen-tie devant le quai chargé de balles, que de-vànt le soir uni des plaines de Flandre. Uneprosodie imprévue, heurtée et violante, où,Qùqn.d même, se déroule un rythme de fau-ve inépuisable. Tout y chante, tes mots bien

accouplés et cette cadence !... Et l'hommesera le survivant d'une époque poétique âla notre â ou tout est plat, néo-classique etqXielconqt{ey ce qui est la même chose.

Les Routiers.

MOUVEMENTSOCIALLES EMPLOYEURS DE MAIN-D'OEUVRE

Réunion du comité. â Le comité des em-

ployeurs de main-d'oeuvre dans les ports deFrance a tenu sa réunion mensuelle.

Il a pris d'abord connaissance de la lettrequi lui a été adressée le 2 courant par le

ministre du travail au sujet de l'applicationaux entreprises de chargement el de déchar

gement situées sur le domaine, publie dudécret du 29 mars 191 i interdisant l'intro-duction et ia vente de» boissons alcooli-

ques. U résulte de celte lettre que le décretlait peser sur les ernpdoj'euTs des ports la

responsabilité de faits qu'ils n'ontpas

le

Souvoird'empêcher. Pour obtenir iéquili-

re indispensable entre leurs obligations etcelles du public, il faudrait que les munici-

palités imposassent à tous sur tes quais,des interdictions semblables ci celles que ledécret

prévoit pour les seuls employeurs.Le comité a décidé en conséquence d écriredans ce sens aux maires de tous les grandsports do France,

Le comité a décidé ensuite de collaborerii l'cnquOte du ministère du travail sur le

projet de loi' relatif à l'assurance-invalidilé,et de protester contre le projet de section-nement 3u tribunal de commerce de laSeine.

FAITS DIVERS

Une vieille affaire : le fourgon posta'cambriolé. â Voici qu'un fait nouveau vieil-de remettre en actualité le cambriolage du

fourgon postal, commis rue Chauchat, le 28février dernier. Le concierge de l'immeublesitué 70, boulevard SébastoiJol, arrêtait sa-medi soir, au moment où. il crochetait laserrure d'une porte au sixième étage, unnommé Henri Hedrio, âgé de vingt-sept ans,employé au syndicat des

agriculteurs deFrance et, auparavant, de réputation irré-

prochable dans différentes maisons de com-mercé, ...

U habile en garni 42, rue Saint-Lazare,et c'est là qu'une perquisition, en faisantdécouvrir parmi quanti lé d'autres objetsvolés un sac postal po r îant lin se ripîi onPostes-France n° 5t a permis d'impliquerjusqu'à preuve du contraire le cambrioleur

CiraisscolaireÀ'- ACTES DE PROBITE (suite)

~,{La liste se poursuit, justifiant de plus en

plus l'enseignement de la laïque :

OtAnEXTE ; La Forét-de-Tessé. â Les jeu-nes Oetavie et Suzanne Foumier, élèves

île cette école, ont trouvé sur la voie pu-blique un porte-monnaie contenant une cer-

taine somme qu'elles se sont empressées de

remettre 4 leur institutrice. (Bulletin dépar-ie mental, n° 1).

Genouillac. â Les jeunes Lavoute (Loui-

$e)t et Lavoute (Anna), élèves de cette éco-

le, appartenant à une nombreuse famille

^'ouvriers de l'usine de Foniafie, ont trou-

;v« sur la route, en. se rendant à l'école, un

tttllet de 50 francs qu'elles se sont empres-feêos de déposer h îa mairie. (Bulletin dé-

partemental, n° 7) .

CiiARENTE-IxrtRiKunE; CoUTçon.â Le 27

février, jour de foire, lé jeune Bcaugct. Dé-

lais, é^;é de 10 ans, élève de d'éede, a trou-

toé, à la nuit tombante, on billet de 100

anancs qu'il s'est empressé de porter à son -

instituteur, M. Bcnoist, qui a pu le remet

jtre h son propriétaire. (Bulletin départe-nt mitai, n° 232).

CHER.- Saint-FlorenL â Une élève de l'é-

cole publique de filles, Chênevière Emilien-

re, ûgée den.euf ans, trouva-, en rentrant de

i'écok». sur îa route de Bourges» le 22 fé-

ivrier dernier, un perte-monnaie contenant

plus de dix francs.L'enfant était seule, personne ne l'avait

.vue ramasser îa bourse. Cependant ©He al-

la d'tfl-îe-'même, avant de rentrer chez ses

parents, porter sa trouvaille Ci la mairie.

"Tous nos compliments à itîonnête petite til-

le, (Bulletin départemental n 03 4 el 5).

Do RDOGME : Sain t -Vince n t-Jalm o lût e r$. â

Le jeune Rochon René, élève de l'école pu-

blique de Saint-Vincent-Jalmoutiers, troii-

ve} te 6 mai dernier, une broche en or, qu'il

is'empresso de remettre à son institutrice

Ides son arrivée en classe. La broche est

{remise, le jour même à la personne qui l'a-

vait perdue et qui a été très heureuse de ia

retrouver.-Toutes nos félicitations h l'élève Rochon.

\Bulletin départemental, n 0' 6 et 7).GAIU>: Gallargues.

â Le jeune Moutct

flLouis, égé de 8 ans et deon, de l'école pu-

blique dé garçons, a trouvé dans la rue un

fiorte-monnaiecontenant la somme de 118

rancs qui a pu être remis au légitime pro-

priétaire.Nous joignons noa félicitations à ceMes

.Cfue M. le directeur de l'école a adressées

totf jenne Moutet pour Pacte de probité qu'il j

ia accompli. (Bulletin départemental, n* 2). j

Remoulins. â Le jeune Oûugelle Auguste j

2Lgé de 12 ans, élève de l'école publique de'

îl<siuoulins, a trouvé un poiiereuille con- jlenant trois billets de banque de cent francs. |

Ce portefeuille, apporté à la mairie y a

Clé réclamé par le légitime propriétaire.iSaiiiil-Comes et Marnejols.

â Le jeuneIV^rrun Aimé, Agé de 9 ans, élève de l'école.{publique, a trouvé une pièce de 10 francsflu ii s'est empressé de remettre à son ins-.Aiftîteur. i

CeM-ei tient cette pièce à la dispositionde la personne qui l'a

perdue.Nous adressons toutes, nos félicitations

aux jeunes Clauzel et. Verrltn pour le bel

.â¢icte de probité qu'ils ont accornspli. (Bi/f/c-tin départemental na 3}r

Montaren. Les jeunes Haussant Louis,

Velay A'imir, Caklin Jean, N ou goret André,Rouvière Einile et Boulet Anmand, élèvesde l'école publique de Montaren, ont trouvésur La voie publique un porte-monnaie ren-fermant ia somme de G fr. 05, qu'ils se sont

empressés d'apporter à leur in^fUnteur. Ce-lui-ci a pu remettre ce porte-monnaie à ta

personne qui l'avait perdu. {Bulletin rtepar-temental na G).

GIRONDE : Bluignac. â « Ce matin, le jeu-ne Robert De las, âgé de 6 ans, élève de mon

école, a trouvé, en venant en classe, une

petite bourse contenant GI fr. 80 qu'iî m'aremise à son arrivée.

« J'ai félicité cet enfant devant ses carna-! rades, et, profitant de ce liait de probité,j j'ai refait une leçon de morale au sujet des

objets trouvés.

ic L'instituteur de BJaignac.

«ARNAUO. I>

i(Rullelln départemental, n0 11).

iLLÈ-ET-ViLAïSE .- Les élèves des. écoles pu-bliques mentionnés ci-après ont trouvé :

A Domloup. â Le 14 janvier. Ha met Fran-cis (10 ans) et Hanitl Pierre (lî2 ans el demi;,une montre en argent ;

Aux Cotterets (commune de Laignelel}.â

Le 2î février, Brault' Lucien (9 ans), un

porte-monnaie contenant 9 fnaaics.Ces enfants ont. immédiatement remis ù

leurs instituteurs les objets Trouvés qui ont

aussitôt été rendus à leurs propriétaires.(Bulletin dëpattemntal n° 2).

Les élèves de nos éooles publiques men-

tionnés ci-aiprès ont trouvé :

A Relier s. .â Le 8 novembre 1913, OUI- ,

vrie Pierre (9 ans) et sa soeur Angèle (10

ans), un porte-monnaie contenant 25 francs;

A Saint-Gilles. â¢â En nwambre, Cohan

Léon (10 ans), un porte-monnaie renfermant

3 fr. 25 ;

A Fougères (Bonabry).â En novembre,

Blouin Théophile, une pièce de 5 francs ;

'Au Verger, â Lé 25 novembre, Dupréâ¢Roger, une pièce de 2 francs ;

A Roz-sur-Couesnon. â En novembre,Rouault Françoise (10 ans), une ba,gue enor ;

A MonlreXtil-sur-IUe. â Le 7 décembre

Bouillon Adolphe, élève du cours d'adul-

tes, un porte-monnaie contenant 150 fr. 05

et des papiers d'une certaine importance.Ces enfants ont aussitôt remis les som-

mes et les objets trouvés à la mairie ou h'leurs instituteurs, (Bulletin départemental,janvier 1914J.

Les élèves de nos écoles publiques men-

tionnés ci-après ont trouvé :

A Rennes. â Le 4 décembre, Perrouin

Pierre (15 ans;, du cours complémentairede la rue d'Echange, un porte-or en argentcontenant 100 francs.

'A Baulon. â En décembre, Philippe Hen-ri (10 ans), un porte-monnaie renfermant

21 francs.

i 'A GuignM.â Le 53 décembre, Roùlleau

Victoire (12 ans), un porte-monnaie conte-nant 5 fr. 70 ; et le 27 du môme mois, Fou-

[ Ion Virginie (Il uns), un porte-moim<aie ren-

i fermant 29 fr. 70.

Ces enfants et leurs familles ont-, 3près

Srecherches, remis lea objets trouvés à leurs

propriétaires. (Bulletin départemental, 198).

iNDRE-ET-LoiRE : Tours, â Le 24 octobre,

| 'es jeunes Savoie Georges et Desalle Réné,élèves de l'école du Musée, à Tours, énttrouvé sur les quais de la Loire, en se ren-

dant en classe, une pièce de 20 francs qu'ilsont immédiatement apportée à leur maître

et qui a été remise au commissariat de po-lice par les soins du directeur de l'école,

M, l'inspecteur primaire, qui était en ins-

pection ce même jour à l'école du Musée, a

tenu à féliciter ces deux enfants devant

| leurs condisciples.Le 28 octobre, le jeune Péhau Martial,

âgé de 8 ans, a trouvé sur la place 4esArts une pièce de 1 franc qu'il s'est emprès-

i sé de remettre au directeur de l'école. (Bui-letin départemental, numéro S.)

Le jeune Barrier Séraphin, ûgé de six ans!

et demi, élève de l'école de la rue Jeait-Ma- â 

cé, à Tours, a trouvé, le 10 novembre, me ;de La Riche, une somme de 3 fr. 15 qu'il js'est empressé de remettre au directeur de

:rétabliéa^nent, qui l'a déposée au commis-

; saiiat de police. (Bulletin départemental,1numéro 9.)

! ISERE: Grenoble.â Le 3 juin, le jeune

Rognin Auguste, 11 ans, élève de l'école dela rue Saint-Laurent, ù Grenoble, trouvadans la Grande-Rue un billet dte mille

francs. Il l'apporta à son père, modeste em-

ployé du chemin de fer, qui en rechercha et

en découvrit le propriétaire, lequel était unencaisseur responsable.

Cet acte témoigne de la valeur de l'ensei- ;gnement moral dans les écoles laïques.

: Toutes nos félicitations au fils et au père

Rognin. {Bulletin départemental, numê- j

ro 19.)

La Terrasse.â Le 27 juillet, le jeune

Alexandre Piraux, à^éde 12 ans, élève de

l'école publique de la Terrassé, a trouvésur la voie publique un portemonnaie con-tenant 15 fr. W- Il l'a immédiatement portéà M. l'instituteur pour être rendu h son

i propriétaire, ce qui a été fait le lendemain.'

Il appartenait à l'une des domestiques de

| M. Bertrand, ingénieur, ea villégiature, à

la Terrasse. M. l'instituteur a félicité l'élè-ve devant tous ses camarades pour sou a?lede probité. (Bufte/iu départemental, numé-

ro 20.,

MAÏXE-ET-LOIRE : Jallais. â La ieune J'hrr-rèau Marie, élève de l'école publique de |Jallais, ayant trouvé sur ht voie publique j

un porîemunnaie contenant la somme de

iOt francs, l'a porté ù son père qui en a tait

la remise au possesseur légitimé. (Bulletin

départemental, numéro 12.)

'MANCHE : Suint-Gcrmain-d'Elle.â La jeu-

ne Suhard Aglaé, élève de l'école publique,de filles de Saint-Germoin-d'Eile, a trouvé,le 15 janvier dernier, un portemonnaie con-

tenant une somme de 13 fr. 75. Elle s'est

empressée de remettre sa trouvaille ti son

institutrice, qui a pu rendre le portemon-naie et son contenu à leur propriétaire,

(JSn llètin dé parlementai, numéro 2.)

Biéville. -âLe il avril, la jeune Lebas-

(evrd Aogôli'ne, élève de l'école publique de'

iliévillc, a trouvé sur la route un perle'

monnaie contenant une certaine somme.Elle s'est empressée de le remettre à son

institutrice, laquelle a pu le rendre à la

personne qui l'avait perdu. (Bulletin dépar-temental, numéro 4.)

Sainl-Lû. â Les jeunes Yvonne Bouin etAntoinette Desbans, élèves de l'école pubti

que de filles de la rue Havih, ayant trouvésur la voie publique deux billets de banquede 50 francs^ se sont empressées de les -por-ter au commissariat de police.

M. Jules Fau dais, agréé, à qui apparte-nait cette somme, a donné connaissance decet acte de probité à la directrice de l'écoleen lui envoyant un livret de caisse d'épar-gne de cinq francs pour chacune des deuxhonnêtes fillettes. (Bulletin départemental,numéro 5.)

â¢MARNE : Fère-Champenoise.â Le 18 juin,

vers midi, le jeune Iloudinet Marcel, âgéde 12 ans, élève de l'école publique, traver-sait la place do l'IlOlel de-Ville, lorsqu il

trouva un portemonnaie qu'il s'empres3ad'aller déposer au secrétariat de la mairie.

Ce portemonnaie, renfermant 361 francs,ne tarda pas à ûlro réclamé par son pro-priétaire, M. Gouverne, cultivateur à Se-maine (Aube). Celui-ci, tout heureux de ren-

trer en possession de .".s,OÏL bien, se-renditimmédiatement k l'école de garçons pourremercier le jeune Houdinet et lui mue Jtreune récompense bien méritée. (Bulletin dé-

partemental, juin-juillet.)

Mareuil-sur-Ag.â Le jeune Valîois Gus-

tave, Agé'de 10 ans, a trouvé dans !a rue-

une bourse eu argent contenant une dou-zaine de francs qu'il s'est, empressé de re-mettre à 1a mairie.

Saint-Quentin-le-Verger. â Le 6 octobre,l'élève Chapelet Marcel, ûgé do ⬠ans, ayanttrouvé deux pièces de 50 centimes, les à ap-portées à l'instituteur qui If s a déposées en-suite à la mairie. (Bulletin départemental,octobre)

Givry-cii-Argomie.â Le 2 décembre, en,

se rendant en classe, un jeune enfant de

l'école, nommé Jules RoUet, a trouvé surle bord du trottoir une pièce de 20 francs.L1honnôte petit garçon s'est empressé de

remettre s<i trouvaille entre les mains de

l'instituteur, qui la tient à îa disposition de

son propriétaire. (Bulletin départemental,novembre-décembre.)

HAUTE-MARNE : Saint-Dizier. â Le jeuneVernier Lucien, élève de l'école Jules-Fer-

ry. à Saini-Dizier, a trouvé, le 14 mars, uneboucle, d'oreille en or, qu'il s'est empressédo remettre au directeur de l'école. (Bulle-tin départemental, mars-avril.)

COMITE CONSULTATIFDES PERES DE FAMILLE

Nous relevons, dans te Bulletin de l'ins-

truction primaire de Seine-et-Oise, sous la

signature de M. Pellat, l'article suivant sui-

le Comité consultatif dee pères de famille & ,Houilles.

La constitution de_ comités semblables â

l'Idée en a été reprise, ou à peu près, au

dernier congrès des délégués cantonauxâ

nous., parait de nature àprovoquer ce .que

fauteur appelle« l'entente cordiale »> entre

maîtres et parents.' Nous soumettons l'idée

ù nos lecteurs et nous serions heureux de

connaître, sur ce point, l'avis de MM. Fer-

dinand Buisson et Jean Barés, qui proposè-rent, votlù tantôt trois ans, le premier dans

le Radical el le second dans le Réformiste,

qu'il dirige, une formule de concours pourmanuels scolaires destinés également à cet-

te entente cordiale si désirable :« L'action des pères ae famille, bien com-

prise et bien dirigée, est de nature à ap-porter une aide puissante aux éducateurs del'enfance. »

Mais comment grouper autour de l'écoletous les parents vraiment soucieux de l'in-

térêt et de l'avenir de leurs enfants ? Nous

y sommes parvenus, mes collaborateurs et

moi ; nous avons constitué à côté de notre

école, pour îa rorti&er et la défendre ù. l'oc-

casion, une Association de pères de famille,ou plutôt un Comité consultatif des pères defamille- C'est une tentative très modeste,mais très loyale, de collaboration des fa-milles et des maîtres.

Pourquoi l'avonsuious faite '?C'est que nous sommes intimement per-

suadés que notre oeuvre d'éducateurs ne

peut être féconde que par une pénétrationétroite de l'école et de la famille. Comme l'a

dit M. Guist'hau dans sa circulaire du 29octobre derniei\ " né vivons pas repliés surDious-mémes », mais en contact permanentavec les parents dé nos élèves. Notre auto-

rité, du reste, n'en sera nullement dimi-

nuée.

R ne s'agit point de vous donner, comiile

robjection nous a été faite, de nouveaux ins-

pecteurs pris dans les familles ; nos supé-rieurs hiérarchiques ont seuls qualité pour

juger nos aptitudes et nos mérites profes-sionnels. Mais iVest-il pas juste que la dé-

mocratie qui nous confie ses enfants ait ledroit de collaborer avec nous et puisse nousdemander de quelle façon nous comprenonsla mission si délicate que l'Etat nous a confiée ?

Surtout, n'allons pas nous imaginer queies parents n'ont rien à nous apprendre. 1'

ne s'agit pas, bien entendu, de pédagogieMais qui connaît mieux le caractère, les

tendances de son enfant que le père ou tamère de famille ? A l'école, par crainte d'une punition, celui-ci s'observe et se réserve:mais à la maison la contrainte n'existe plus.Aussi c'est aux parents de renseigner les

maîtres sur les habitudes, les défauts, etc..,de leurs enfants.

Est-ce tout 1 Non.

L'instituteur ne doit-il pas, dans ses ap-préciations, tenir compte de l'état physiolo-gique de chaque écolier ? Ce que, chez unde nos élèves, nous attribuerons à la pares*se, ne pourrait-il, par exemple. Être lo ré-

sultat de la croissance, d'un état maladif

passager ou d'un état général résultant demaladie antérieure que seuls les parentsconnaiitsent ? La conséquence naturelle est 1

que, d'une part, le maître, d'autre part, la

famille, doivent se renseigner et s'éclairermutuellement non seulement sur l'état,intel-lectuel* mais aussi physique et moral del'entant, ,

Cé sont loùtes ces raisons qui nous ontamenés à convoquer, le 19 oetobro dernier,dans une des salles de notre école, les pèresde famiUe des cakfanta qui sont confiée ixnos soins.

Mous étions, M faut l'avouer, bien inquiets

quant aux résultats de celte convocation,car les critiques n'avaient pas été ména-

gées à notre initiative. C'était, paralt-Ll, in-

troduire les loups dans la bergerie et il al-;

lait en résulter pour nous les pires ennuis, jQu'oiû se rassure. Les loups n'ont rien !

mangé : ils se soni, au contrairOj montrés

très flattés de la marque de confiance quenous leur avions témoignée et, parlant, fortaccommodants et disposés à nous aider.

Et c'est avec une vive satistaction quenous avons vu 110 pères de famille sur 170répondre à notre convocation.

Il était essentiel tout d'abord de placer te*réunion sur son véritable terrain C'est ceque nous avons nettement expliqué : « Il ne

s'agit pas de nousoccuper

des programmesd'études, du choix dey livrée» en un mot des'immiscer dans l'administration intérieurede l'école. Notre oeuvre commune est touleoutre. Nous poursuivons le môme but : ieperfectionnement intellectuel et moral del'enfant. Tous nos efforts doivent tendrevers ce but unique. Que faut-il pour cela ?L'accord parfait ou mieux l'entente cordialeentre les maîtres et les parents. »

Et. à la suite d'un échange de vues sur lesrelations à établir entre la lamiile et l'écolereprésentée par ses maîtres, les pères defamille présents décidèrent de constituer im-médiatewienl une Association dans le but :

1° De s'occuper des intérêts matériels etmoraux de leurs enfants ;

2° D'unir leur action â celle des maUxesapporta?n aux éducateurs l'appui moral

qui leur est nécessaire pour mener à bienleur tâche ;

3* De créer une bibliothèque scolaire ;4* D'organiser des excursions scolaires,

fêtes, conférences, etc.

Depuis cette époque, un Comité perma-nent, composé de six pères de famille (éluspar toufi -les représentants légaux des en-

fants) et du directeur de l'école, se réunit aumoins une fois tous les deux mois et toutesïes fois qu'il le juge nécessaire.

Son action s'est déjà fait sentir.Tout d'abord, il a doté l'école d'une bi-

bliothèque (96 volumes).En outre, son intervention auprès de la

municipalité a fait 'éaliser certaines amé-liorations matérielles concernant le chauf-

fage, iPêtat dë la cour de récréation, etc.Grûce ù son intermédiaire, plusieurs

questions d'ordre scolaire se rapportant aux

récréations, aux pumitions, aux heures d'ou-verture de Pécole, etc., ont été tranchéesd'un, commun accord et sans froissement

pour personne.Et actuediement le Comité s'occupe d'or-

ganiser une excursion à Ver&ailles.En résumé, tout ce qui intéresse l'enfant,

i'éeoie ou les maîtres est étudié en commun,dans un large esprit d'entente et d'union etsans aucune espèce d'intervention extérieu-

re, administrative ou autre.Tels sont tes résultats que nous avons

obtenus et que M. l'Inspecteur d'Académie*m'a prié de porter à. la connaissance du per«sonnel par ta voie du Bulletin...

Beaucoup de GOS collègues trouveront

peut-être que c'est peu. ou bien que l'en-

thousiasme des premiers ntois ne tardera

pas à se refroidir.

L'avenir nous dira si leur.opinion est fon-

dée.

Quant à nous, qui n'avons aucune raison

d'être pessimistes, nous nous bornons aconstater que nos efforts n'ont pas été

vains. Et nous sommes satisfaits d'avois

tenté une expérience qui ne peut être que

profitable à nos entants, h leurs familles,

aux maîtres eux-mêmes el, par-dessus tout

ù l'école que nous avons l'honneur de d^ri-

ger. »

Raoul Mortier,

Page 5: Aurore 1914

.T/AUfffinS3

arrêté dans l'affaire de la rue ChauchatHehd Hedrio est incontestablement un

.cambrioleur audacieux, rusé, adroit, qui*ii exerçait n depuis longtemps ; mais les

sacs postaux..trouvés.chez lui nattestent pasd'une façon pérëmptoire sa complicité dansLE vol de la rue chauchat. A. la recette prin-cipale rue du Couvre, ou se montre mêmetrès sceptique :

il est très possible, dit-on, nue les sacs trou-ves chez ce cambrioleur proviennent d'un iol

postal, mais qu'est-ee qui prouve qu'il s'agisse*jy vol ûe la rus Chauchat U y a de.? cen-Haines et des centaines de sacs n* 5 qui se pro-mènent dans toute la . France. Que Conclured'une semblable découverte ? Nous n'en suivrons-f>as avec moins d'intérêt l'enquête de la policeet nous apprendrions avec le pins grand plaisirqu elle a abouti â la confusion du coupable.

(Des perquisitions ont été opérées hier

apres-midi par M. Niclausse, commissaireîle police judiciaire, au domicile de plusieursindividus, dont les adresses ont été» trou-

véesf hQy. Hedrio,'

Aujourd'hui sera désigné un juge d'ins-fraction pour suivre cette affaire et l'on«soumettra probablement k> cambrioleur àl'examer du facteur. Regulaire, la victimedu vol, qui pourra peut-être le reconnaître.

M. Cochon et le cinéma. â Nous avons

reçu l'affirmation de M. Cochon qu'il n'est

pour rien dam la prise par lo cinématogra-phe de la scène du déménagement qui a euiieu samedi 40, rue Lacroix. Dont acte.

Goups de feu sur les agents.â Des gar-

diens de la paix étaient avertis, la nuit de*-

mère, par des passants, que quatre indiv-dus armés de couteaux «t de revolver fai-saient le guet, dissimulés sous la porte dinar-retière d'une usine du passage Kuszner.

Les agents coururent à l'endroit indiquéIls furent accueillis car deux coups de re-volver.

Les gardiens de la paix se mirent à la

poursuite des quatre baudets et réussirentà capturer l'un d'eux boulevard de la Yit-

letteC'est un nommé Jean Romondi, âgé de

â trente ans. Il a refusé de faire connaîtreson domine et ses complices et a déclaré,

gouaîlleur, à M. Lalaut, commissaire, queleurs affaires ne regardaient pas la police.

On a trouvé sur lui an revolver dont Uive

balle avait étë Urée.

Dressés au vol par leur mère. â Des vols

étaient commis depuis une quinzaine do

Jours chez les commerçants du quartier des

batignolles et die s Epinettes. Lorsqu'ils s'ab-

sentaient pendant un court instant on fouil-

lait dans le tiroir-caisse, souvent meme en

â¢rentrant ils le trouvaient complètement.vide.

T :

Hier, des inspecteurs de la Sûreté ont ar-

rêté deux des.coupables,. des enfants d'une

dizaine d'années, surpris par eux en .fia--

grant délit. Ils refusèrent d'abord de faire

connaître leur adresse, puis racontèrent

qu'ils vivaient avec leur mère, Mme Al-

bôuis dans wn-hôtel 101, rue de la Jonquie-Të, Ils ajoutèrent qu'ils avaient deux frè-

res, âgé s de treize et quatorze ans, que

tous quatre passaient leurs journées dans

la rue, attendant l'occasion de voler. Tous

quatre rapportaient fidèlement à leur mère,

flui les avait dresses au vol, l'argent qu'Us

parvenaient à dérober.La femme Albouis, qui est veuve el Agée

d'une quarantaine d'années, a été arrêtée.

Ses enfants vont être confiés a l'Assistan-te publique.

Un singulier vagabond. â La Mût der-

nière, au cours d'une rafle faite aux Hal-les, les agents arrêtaient un individu qu'ilsavaient trouvé endormi derrière une portecochère.

Il était, vêtu pauvrement, mais sa tenue

Indiquait une certaine recherche.En le fouillant on trouva dans une poche

intérieure do son glet un portefeuille con-tenant cinq cents francs en billets de ban-

que, fi déclara se nommer Albert Goubault,'être âgé de trente ans, originaire de Ren-

nes, sans profession.L'argent qu'il avait sur lui représentait

la somme que sa famille Lui envoyait lou£les trois mois,

il avoua qu'un amour invétéré du chan-

gmentle poussait à parcourir les routes de

rance, et qu'il partageait l'existence de

tous les sans-travail ou gens sans aveu

qu'il rencontrait dans ses pérégrinations.£%a famille ayant par télégraphe confirmé

les déclarations de ce singulier vagabond, il

ia été remis en liberté quelques heures aprèss i l «vitstation .

Une affaire de moeurs. â Le parquet était

dernierement mis a\i courant des agisse-ments d'un trio composé d'un chauffeur

d'automobile nommé B..., d'une manucu-

re, Mme G... et d'une femme M..., mariée

à un fonctionnaire, et demeurant boulevard

de Grenelle. Tous trois excitaient des mi-

neures à la débauche.Un juge d'Instruction fut commis, M. Pa-

mart, et hier, sur mandat de ce magistrat,;M, Violet, commissaire d'à,la police judi-ciaire, a procédé à la triple arrestation doB... et des femmes G... et M.» qui ont été

envoyés an Dépôt,D'autres arrestations seront probable-

ment opérées. Tous les inculpés fréquen-taient un êtablissement connu de Montmar-

tre ouils conduisaient leurs viciâmes.

DÉPARTEMENTS

Une erreur qui aurait pu être fatale. â Le 46*

â terri Sari ai procédait dans la cour de la caserne,à Reims, ù un exercice de tir avec cartouches en

bois quand una détonation retentit. Par erreur,«me cartouche charge a balle avait été glisséedans un fusil ; la balle passa a quelques centi-mètres l'officier qui commandait l'exercice.

Audacieuse agression. â Le jeune Yves Worch

âgé de 16 ans, neveu de M. Gaillard, boucher àSaint-cloud (Seine-et-Oise), rentrât!, hier matin,chez son patron, après avoir encaissé plusieursfactures. lorsqu'il fut assailli par eles individus

â¢montes à bicyclette qui prirent la fuite après lui

â avoir enlevé sa sacoche contenant une assezCorce somme.

TribunauxLes douze faussaires en cour d'assises. â

Après avoir consacré une audience à cetteaffaire des fausses obligations foncières

187&, et après avoir reçu répons» aux 3.737

questions pesées au juryâ record que

nous avons signalé ici-méme â la cour

d'assises de l<a Seine vient d'acquitter cinqdes accusés. Quant au chef de lu bande, leremisier Raoul Flour, il a été condamné a

irait- ans de récclusion, et ses complices à

des peines variant de deux ù cinq Oiis de

prison,

Acquittement d'un sous-lieutenant devantle conseil de guerre.

â Nous avons raconté

â¢cn son temps l'incident pour lequel vient

de comparaître devant le conseil de guerrede chalons ïe sous-lieutenant do réserve

Perquet, ingénieur des arts et manufactu-

res. Ce jeune homme accomplissait son

stage peur être admis dans l'armée activeau 61® d'artillerie en garnison à Verdun,

lorsque, dans le courant du mois d'avril, ilse rendit avec son régiment aux écoles ù.feu au camp de chalons. En puissant hQ ermont-en-Argo n ne, où le régiment était

cantonné, le sous-lieutenant Perquet, trou-vant que ses hommes n'étaient *>as assezconfortablement logés, les amena chez uncultivateur de Sa localité du nom de Jacobou se trouvaient déjà d'autres artilleurs.Le cultivateur ferma sa porte. Il s'ensuivit

de vifs oropos entre l'offici$er et le c ui riva-

reur. Un groupe d'artilleurs s'emparèrentde M. Jacobâ te rouèrent de coups et, fina-

lement, le conduisirent par ordre au postede police. M jacob parvint A s'échapperet Éa se mettre sous ta protection dumaire.

Cet incident a «u son dénouement dorant

le conseil de guerre du 6® corps d'année,siégeant à Ghâtons, où a comparu le sous-lieu(ena«t Perquet. Le jeune officier a niétoute vicéence, il a déclaré avoir cru êtredans son droit en exerçant des réquisi-ilons diez M. Jacob. Celui-ci, au contraire,Saurait .injurié et

frappé.Par six voix con-

tre une, le conseil de g notre l'a aeqidfclé.Rappelons qu'avant toute dhose, ïe géné-

ral Couitancoau, gouverneur de Verdun,avait exprimé ses çegrets au maire deCiermont et à la "poiiulation.

Richard de Burgues.

LES PREMIÈRES

THÉÂTRE AJNGLAIS

II s'est ouvert, salle Villiers, sous dehauts palronagés et l'habile et arÛstiqucDirection de M. Phiip Carr, un » Petit Théà-tre â angJèîB :i> qui,- eii ce temps d'en-tente cordiaie, mérite -le plus vif

*intérêt.

Des troupes anglaises y, jouent .les piècesclassiques ou modernes du répertoire d'ou-trc-Martçhe et c'est pour, notre public tihc 'e-Cûii divertissaute et de langage cL dq

C'est ainsi que nous avons eu la sensation,vraiment rare d cnlendre Tu:cl{ni Xieht, (leSoir des ftois), joué dans son texte et dansson espeii anglais. Et tout autrement cju'âaucune tecturc ou conférence, à aucune .re-présentation, même nous est apparu lu co-«nuque de Shakespeare et son ex-su^é r-c-é-sk.

Une compagnie excelîenle interprétait l'ou-vrage si gracieux et si bouffe et M. BenField et miss Cathîeen Nesbit ont pu con-naître par les bravos que ce qui niait à Lon-dres enchaule Paris.

Petit Théfttre Anglais deviendra grand.

Ciîiarïes Martel.

lies Théâtres

OPEn.UCOmm.~ Ces t ce s^h- que Mlle

VaHatidri lera sa watvée. dâ'os Mawn,â C'est jeudi soir que Mine Ft'dia- LiLv-nne fora

sa renhi-e dans .L'crWc; t.y. ^lan i-: artfafe fectaentourée du MM. Ocylv- et AiSariL

VAUÙEVILLV, â Ce soir, centième rc-prc^iitaliou. de !â¢%Ib-Ue -wc^lurs. l'exquise en-ixjèdie dç. M.\ît m.-A. de ^uilav^ly f| de Fiers etSiietiût! pailae ûtlêgrefiient iiiamtenantpour la trois centième,

'âxâ

â 

( PORTK-SAlNT-MAfiTls, â La ^?iîiière tua-linéc de tyram ttc.Bergerac a obtenu, hier, unsuccès tt iompiiat, en dépit du beau temps et<& la eoncupi«ence du Derby de Chantilly. M. LoBargy Jouera te,-rôle de Cyrano tous los soirs dela semaine, et dimancJie, en matinCe.

â x â

GAITE-LYIUQUE. â Ca soirT pour l'ouverturede ïa saison d'été, a huit heures et quart, pre-mière représentation (à ce théâtre), de Boccnce,opéra-comique en trois actes do MM. Chivot etDuni, musique de Franz de Suppé.

TRIA MûS-LYRIQLE.â

Rlp remporta, hier,sm iiabduet siKcè- <-t on m ime ovatiôn à l'ex-cellent Sainprey, si parfait chanteur ci si boncomédien, ainsi qu'à ses camarades ; le soir,une salle archlcoirtble fêta ïe retGur des joyeuxMousquetaires au couvent.

L'ORl'EO'CA TALA. âAprès le beau suc è5

du concert d'hier, au théâtre des Champs-Ely-sées, ta soirée de demain, au Trocadôro permet-f° d'enleniLte. ce mer\:eUleu.\ ensemble

de -50 vois dans un programme unique comme-intérêt et comme oiiginalité aitistiques ^t otï lefameux Hymne pour choeur à seize voix, de Ri-chard Strauss (première audition, a Pnrisj, unflrand Mol cf. de Bach, etc., alterneront avec deschansons et de curieuses danses çatatanes : cesdernières seront exécutées sur les inslrumcnlslocaux, par la « Cobla Pcreî&da », g uupe com-posé des virtuoses les ptqp-.-répulés de Cataloffnc.Places de 1 à 10 francs. Location au Trûcauôro'et chez les éditeurs.

SCAIJA:â EK«4tttH oâl^£|rvttKlafS *ai-

cuë, l'ironie, la farce le disputent û la plus aler-te fantaisie, dix-huit scènes du plus haut comi-que înterpret^es par les meilleurs artistes belges;Nosscnt, Léopoîd, Du Prez. Myrio, Biïîy PilL1 inconiparaMe Fera and Dlimont, la danseuseOtoile Opalfvens, l'élégant compère Valrcv et lasi charmante commère Brésifta. et tout un ba-taillon de jeunes et très jolies Belges, voila cequi explique le grand suecés remporté elïaquesoir à la Scala par la fameuse revue helge: V /erwprofilft avce, qui provoque trois heures de foûrire ininterrompu.

âxâEMPIRE, ancien Etoile-Palace.â h'on ! ce n'est

pavdu ciné... Ce soft* lundi, pour' tes représen-

tations de M. Gaston Dubosc : Wtquclte et $amère, comédie en 3 actes de MM. fi. de l-'lers etG.-A. de Caillavet, avec M. E. Bouchez. S. Fa-bre, Mlles J. Loury, Fontangcs, etc. Inutile d'in-sister sur l'a lirait de ces représentations. M. Ftn-bert de Fiers a du reste assiàté lui-même auxrépétitions dirigées f>ar M. Legpinasse et s'estmontré absolument ravi dû l'interpréta lion et deta mise en scène.

'JOB.

LES SPORTS

AVIATION

ATTERRISSAGE MOUVEMENTÉ

Le sergent Dcloche, du centre de Douai,volait avant-hier aux environs d'Amiens»lorsque l'hélice de son appareil quitta souaxo et faucha litteralement les deux rouesdu train

d'atiorrissage L'aviateur ne perditpas son sang-froid, et put maintenir l'équi-libre de soiï aéroplane qui descendait rapi-dement; Le contact, avec le sol fut très bru-tal, niais, on cabrant l'appareil ù l'allimemoment, !o sergent

â¢decoche parvint à so

tirer, lui et son passagar. indemnes de cetteaventure.

L'tf AVÎATEUR allemand CARAONISE

hier, àjohannisthat l'aviateur Kreeger

qui tentait d'exécuter un «looping », n'a pu

se redresser en temps utile et ie jaune-planest venu s'écraser sur le sol d'une hauteurde 300 mètres. Le réservoir a essence a prisfeu, l'appareil et le pilote ont été carbonisés.

Ï.F. CALA 1>RS AVIATEURS

LeGala d'aviaton, organisé par un grou-

pement d'aviateurs à Juvisy, a obenue unsuccès considérable. Les spectateurs garnis*saient toutes lès enceintes de l'aérodromelorsque vers trois heures tous les pilotesinscrits vinrent atterrir les uns après lesautres devant les hangars.

A quatre heures, les exhibitions .commen-cèrent. Garros prit l'air le premier et exé-cuta & faible altitude deux retournementssur l'aile, puis h 100 mètres deux bouclesimpeccables et termina son vol par unedescente vertigineuse.

Quelques minutes après/ Gilbert prit ledépart. U s'éleva rapidement à 1.000 mètreset effectua une descente en vo' plané, aucours de laquelle il réussit à, voler sur ledos pendant trois cents mètres. Brindejonedes Moulinais, Audemars, Prévost, Chevil-lard et Bill exécutèrent alors tour h tourleurs merveilleux exercices de haute écoleaérienne : loopings, descentes piquées, vira-ges M retournements sur l'aile, etc. Espa-nct, sur monoplan Nieuport ; Gaubert, surtin biplan allemand ; Rose, Baudry, Pec-quet, Molla, Marc Pourpe évoluèrent égale-ment au cours de cette belle séance d'avia-tion qui se termina vers six heures par desvols d'ensemble. Pendant plus de vingt mi-

nutes, six aviateur? se livrèrent dans lesairs une ehasse fantastique qui émerveillala fuule.

Il convient de féliciter les organisateursde cette superbe manifestation aérienne. Onsait

giiè îe but des pilotes qui ont convié le

public ù assister û leurs exploits, est de

créer une cai9se de secou/s qui sera régiei

par eux- Leur appel semble avoir été en-

tendu, l'élan est maintenant .donné et lès

spectateurs reviendront toujours aussi nom-

breux aux fetes qu'ils organiseront*

AERONAUTIQUE

LE CONCOURS DE DISTANCE

Dix basons sphénques se sont élevés sa-

medi de Saint-Cl'oud pour prendre part au

concours de distance de l'Aéro-Giub deFrance.

Les cinq aéronnutes suivants ont fuitconnaître nier leur point d'atterrissage :

Lo Zigomaiâ  [t.200 me), piloté par M, Nathan,ù Mantes, (35 hii. en 4 heures!.

Le Tanit f.OOû me), piloté par M. A. Seralzky,près de Samte-Giiuburge (130 |çi|. en 10 heures].

Le Globe-Volant (900 me}, pilote par M. Géortavaine, près de Falaise [tîû IciJ. en li. 45).

L'Arlequin II (900 me), piloté par M. MauriceI^iellier, près de Saint-Lo (Manche} (2î0 kil. en17 h. 15).

Le YjiUo-wOaH [l.SM.rac). piloté aar ie comman-dant Félix; à Argentan plnej {1B5 Isil. en13 h. 23).

Les cinq au'tres baldons, dont on est sansnouvelles sont ceux de MAL Lefèvre, De-

innysér, Dubois, Ixblanc et Théo Bogan.

CYCLISME

LE CHAMPIONNAT DE FFLANCE

Devant une assiatance desplus nombreu-

ses, s'est déroulé hier, au Parc des Princes»le Championnat de Franco do viïesee.

Tous les coureurs français ont pris part tu,celte épreuve : Huit séries éliminatoires et-une course de repêchage ont qualifié les ;

ri nier s suivants pour les deux finales : S,Cornés, Sergent, Puuchois, Pouchicôt, Du-

pié, Houi'lier, Friol et Devoissoux.La llnoio qui réunirai! Hourlier, Friol et

Sergent a été gagnée par Hourlier.

UE CHAMPIONNAT DL£ LA PUES S F.

Les cyclistes, porteurs et crieurs de jour-IUU.V ontdiepatt hier matin le championnatannuel organisé par notre confrère faPressa.

Voici les résultats :

Championnat eydiste. â Vitesse. âA. P. î.or-«eoti [l'etit Parisien], en L h. 18 m. Ï3 s. ; S.l'Iudef {tf.tcrl.iior}, ù 1 longueur ; il. lïahert L.(PariS'Sporl] ; 4. llothuis (Teitiws) ; 5. Aulort(â¬olc Dcs(oiscs). ,

\'«témns. â 1. Cailioi {Presse}-Agences et âdministratioas de journaiix. -f

Gatrer (Agence Presse associée)..Pédéslrians porteurs. â i, Daquelter (La Cote)

et Gaiiliird (llaclielie), deat-heat.Pédcslïians crieurs. â 1. Louis Lagoultc.

ATHLETISME

LE MARATHON AMATEURS

Noire confrère VAnto a fait disputer, hier,l'ùpreuve cîassique sur route, dite « Mara-

â¢t'hén ».L'itinéraire comportait exactement .42 ki-

lomètres 200 de routes accidentées. Partisdu Paie des Princes, les concurrents sont

passés à Saint-Gond, Hueil, Chatou,. Saiqt-Garmain, Mariy, Piocquencourt, puis ilssont renkiés au Parc des Princes par YiîM-

d'Avray.Voici l'ordre des arrivées :

1. Nouloud, en 2 h. 42 ; 2. Djebalia : 3. Du-peyra ; L Sanchez ; -5. Portera ; G. Bretout ; 7.wouillud ; 8. Delamarre ; 9. Talot ; 10. Lèclei'ctj ;il. Nqpersbti ; 12. Samyn.

Maurice Chérie,

La X? ExpositionInternationlede l'Automobileet du Cycle

Le Comité d'organisation a fixé commesuit les dates et- heures d'ouverture du pro-chain Satan de l'automobile : 14 actobré191 i, remise des stands à M>M. les expo-sants â ; 15 octobre, 10 heures et demie, ou-verture au public.

L'Exposition sera ouverte chaque jour aupublic de 10 heures du matin h 7 heures dusoir. Elle fermera ses portes définitivementle lundi 20 octobre, ù 7 heures du soir.

Aucune carte d'invitation ne sera distri-buée, en dehors des taries officielles, pourla journée d'ouverture, dont le prix d'en-trée est fixé h 5 francs.

Les autres jours, le prix d'entrée sera de1 franc, sauf les vendredis et le jour de clô-ture. où le prix d'entrée sera élevé ù 5francs.

Diverses modifications ont été apportéespar le Comité nu règlement précédent :

ls Les exposante ne peuvent obtenirqu'un Stand par classe et ne devront expo-ser dans ce stand que les objets ressortis-aant è cette classe.

Les mêmes articles ne pourront éire expo-sés par le meme industriel sur des standsobtenus par lui dans dea danses différen-tes.

2° Une réduction de 10 % sur le prix desstands sera consentie aux exposants ltan-çai a dimb qu'aux exposants étrangers ap-partenant à des nations représentées ausein de l'Union iuternationale des construc-teurs d'automobiles.

3® I! ne sera délivré aucun stand de sur-face Inférieure à 10 mètres carrés dans tou-te l'enceinte de l'Exposition. Le maximàmde surface 1

pour les stands établis sur le

ferre-plein de la nef et réservé aux c las» es1 et 2 sera de 80 mètres. Les stands réservésaux autres classes ou placés en dehors dela grande nef auront un maximum de 50mètres carrés Ên dessous de ces dimen-sions maxima, les stands ne pourront êtreattribués que pour des surfaces représen-tant des multiples de 5. Les demandes de-vront Ôlre formulées pour dés dimensions

représentant des multiples de 5.Comme les années précédentes, le règle-

ment général prévoit la ristourne aux expo-sants d'une très importante fraction des

excédents de recettes d'exploitation. A,u-cun changement n'est apporté aux textes

précédents en ce qui concerne cette ristour-ne. ^

f^es demandes d'admission sont reçues,dès maintenant, aux bureaux de l'adminis-tration, 51, rue Pergolèse, de 10 heures àmidi et de heures à 5 heures.

Tous renseignements pourront être four.

Ebis A ces bureaux, soit verbalement, soit

par correspondance.

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HIPPISME)

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RESULTATS

Première Course [S partants)HUdago G. 53 50 25 où

- P. J8 » 8 53Roi des Etés P. 'as Ô 50Lot P. îT » ? ,

Deuxième Courae (G partants)Ecouen G. iô s 50

- P V. -» 7 »Le Bouddha P. 30 30 15 »

Troisième Course (10 parlante)

llacey G. 02 50 40 -- P. ?r, 50 16 »

Wein '.P. 25 » U- »Ëucharest , P. 23 50 10 w

Quatrième Courie (1? parlants)

Sardanapaîe . ,^1,. .*5 . 0. ,-rn.G. 28 50 >13 '»- P. 17 fi. 7 »

Diderot ......,-rr.. .... P. 33 50 42 50Corsaire .............-i-r...p. 33 50 13 »

,

Cinquième Courae ',3 partants)

Prancisca n..G/ 4) 50 21 ^â P. H « s ..

Béroalde ....... P. 15 5d O »Ccdcic P. 2t 50 14 .<

Sixième Course (11 partants)

Kummel -G. 34 50 14 50â P. 21 50 10 -

Ghibcrli -, G. 20 « 12 »â P. l,i » 6 >.

Drainatiste P. 2«f 50 1Q 50

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Lundi 15 juint H 2 heures

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A L'occasion du,Prix du présiden! ds la

République, le service des Irai us spéciauxde Pai'i s -Saint-La t are à la gare du Val-d'Orsera-établi.comme suit :

Aller. Départ de Paris par trains spé-ciaux ii ta h. i et ù 13 h. 11

Retour. â Par trains spéciaux parlant àl'issue des. çourses.

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Peatl.Prix Ilarley.

â âKcnlucUit, Jean Bart.

Prix Petile Qiance. â Kermesse. Kahi-

le.Prix de la Citerne. ââ 

KcUermonn, Ko-

Uoriko.Prix du prtvôid.erit de la Républî^eue.

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Ecurie Otry. La fx>uuc.Prix de Carnulier. â Ecurie Rousseau,

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BIBLIOGRAPHIE

de que tout le monde doit savoir surl'Assistance aux Familles nombreuses

Tous les ménages ouvriers doivent avoirâ¢eu mains îe petit livre que vient do publierte Comité généal de propagande mutialis-te et sociale, sous le titre : Ce que tout !cmonde doit savoir sur l'assistance aux f«-milles nombreuses.

Ils y trouveront en détail, soue une formeSimplè, claire et pratiqua, tout ce qu'il fautfaire : démarches, formalités. pièces àproduire, etc., pour bénéficier des avanta-ges accordes par la nouvoilc loi a\ix méua-xfes ebat^és famille..

Mais il faut aussi que toutes les person-nes de bonne, volonté : chels de inaieon,maille, conseillers municipaux, institu-teurs, institutrices, administrateurs des di-vers groupemenU : Mutualités, Syndicats,Coopératives, olc., aient, en mains' cei utile

opuscule afin d'être en moeurc d'expliquerautour d'eux à tous les intéressés 3e fone-lioiiLicmfnt de kl toi et les bénéfice:; qu'ilspeuvent en retirer.

Cette brochure est en vente nu prix de35 centimes,franco, à la Librairie Sociale, à

Bordeaux, et chez tous les libraires.

âx â

Ce que tout le monde doit savoir surl'assistance aux ïemmies en couches

Depuis le 1er janvier 19Î4, une loi bien-faisanle d liutriaH-itair»* permet aux mèresnécessiteuses de Re reposer quatre semai-lles avant èt quatre semaines après in. ntjis-«anee de leur enfant eii leur accordant,pendant îe mé-me délai,une indemnité corn-

[iensatrice. l>e plus, elle les entoure d'unevéritable protection hygiénique pour snu-vegarder leur santé ct'cciHc au nouveau-né.

Iî y 0 un véritable iintôrfit national y. fai-re connaître cette loi à. tous les ménagesouvriers, qui devront lire la précieuse bro-chure Ce que loul le momie (toit savoir surl'assistance aux femmes en couches, quovient de publier k) Comité général de propagande mutualiste et sociale.

C'est aussi-à toutes les femmes de coeur

que s'adresse ce petit livre, ii tous les chefsde maison, inaires, conseillers municipaux,instituteurs et inslitutrices, administra-teurs des Sociétés : Syndicats, Coopérati-ves, Mu îunîi lés, etc., qbi devrait se péné-trer des dispositions de la nouvelle loi a.fmd'en expliquer :ï tous les intéreesés Je®saventages et co'Haborer ainsi à la croisadegénéreuse, patriotique et nationale quis'organise dans tout le pays en faveur desmères et des petits'enfants de France.

Cette brochure est en venle an prix de35 cantiinés franco, à la Librairie Sociale,à Bordeaux, et chez tous les libraires :

DERNIERE

Les IncidentsGréco-TurcsNouvelles rassurantes 4'Aïvati et de ïC^ra-

bouroum, d'après la Turquie.

Canstaïilinopte, li- juin.- Le ministre!

TeJaat bey télégraphie d'Aïvali qu'il s'est,

rendu avec le caïmaKan et- le méfrcn>olitegrec à Budianie et qu'il a restitué: aux pro-priétaires uné" centaine de â¢maisons grec-ques.

Il assure que, jusqu'à aujourd'hui, il

n'est pas survenu k moindre indefent dansla v0Je d'Aïvali.

CiîWj cents famille? du village de Ktil-

cbukkeuy ayant voulu étnigrer, des hfltoi-tanAs d'Aïvàli v oui tirent les imiter mais,

sur les conseils du eommandanl militaire

et du gouverneur, sis y renoncèrent.Des habitants ayun-t manifesté leurs

craintes de sortir de la vil je. le ministre

envoya des pabrouilles circuler ;daus la cam-

pa c ne.Le vaH dé Smyr-ne sortit av&c le m^tro*

poîite grec p<rsir' effectuer une tournée et

rassurer la popiBtStftioii.

Xjes "mesures militaires et navales de la

Turquie

Lonstantinople, 14 juin. â Sept canon-nières commandées en^France

sont arri-

vées ici.Le m in taire de la guerre annonce offi-

ciellement qu'en, exécution de la nouvelleloi militaire, Tes recrues des- ckisses 1H87

jusqu'à 1893 qui n'avaient pas ser\'i, sont

appelées sous les armes,

LA SITUATION MEXICAINE

Villa contre Carranza

Nêw-York, li juin.â Le Herald apprenti

de Juarcz qu'une rupture entre les générauxrebella Villa eL Carranxa est imminente..

L'agent ct'u .département d'Etat, M. GeorgeC. GaraLliérs, qui se trouve actuclleinenl à

Saillito, va faire un <-ku nier appel lui géné-ral Carranza pour-qu'it inodifte son atiLliuie

envers le général Villa ; il va l'avertir des

conséquences graves qui pourraient résul-

ter s'il n'agit pas dans le sens indiqué.Le général Villa auraîfe perdu toute pa-

tience devant les intrigues ourdies contre

lui, et comme Pâmée rebelle presque tout

entière lui obéît, il est probable que s'il trap-

pe, il le fera durement.Les partisans de Carranza, peu nom-

breux, contrôlent les ebernins de fer et les

télégraphes, au point, que les télégrammes

personnels du général Viita ne sont plus ex-

pédiés et que les trains envoyés de 'forréon

vers Saltilîo et Monterey, durant tout le

moins dernier, ne sont pas arrivés à uesli-

nation.Le général Villa,0'a réussi que par la me*

naco d'une action immédiate à obtenir sa

part des munitions débarquées H Tampico,ei dont i| a payé personnellement une por-tion.

Le gouvernement, de Washington consen-tirait volontiers à soutenir le général Villa,si le débarquement de Carranza se, fait

«ans afrocifés.'

auemagnè

Le roi de Saxe à TsarBkoïé fcélo

DeiUu, M juin.â Le roi do Saxe arrive-

ra le 19 juin, à quatre heures cVu eoir, à

Tsarskoïé-Sélo, ou il sera reçu par le tsar.

Le soir aura lieu tin grand dîner de 160 cou-

verts. Le 20 au matin, le souverain assisteraà une revue. Un dfner sera offert en sonhonneur chez rarcliiduc Constantin. Le 2i,le roi viendra à Sa in t-Pé t ersb ou r g où une

réception aura lieu au palais. Le 22 au ma-

lin, il assistera à des manoeuvres et repar-lira le soir pour l'Allemagne;

BULGARIE

Arrestation d'une Française à Sofia

Sofia, 14 juin.â La police de Sofia a mis

en état d'arrestation ces jours-ci, sous l'in-

culpation desgionnage en faveur de la Grè-

cOj la femme or un industriel français de Ni-

ce, Mme Vom, qui se trouvait de passage à

Sofia.Le motif invoqué par

la police pour justi-fier l'arrestation de Mme Vom èt^it que cet-te dernière, se trouvant dans un café de So-

fia; s'était servie de la langue grecque pourcommander une consommation. La légationde France, avisée de cet incident, a exigé etobtenu la mise en liberté immédiate de MmeVom.

Menace d'insurrection aux Philippines ;

New-Y^rk, U juin.â Une grande agita-

tion règne fui* îles Philippines. Une assem-blée populajre de T3.OQ0 jiersounes a été te-nue à Manille. -Dés orateurs ont dénoncél'administration au-éricaine comme res-

ponsaL'o des désastres financiers et mena-cent clé prêcher ï'i.isiirreditin, si In date dela proclamation de l'indépendance des liesn'est pas fixée,

M. Winston Churchill verra-î-il le kaiserà Kiel ?

Londres, 1î juin.â On télégraphie de

nérliiï an Daihj Mml que malgré le démentide M. Winston Churchill, premier lord 0el'amirauté, disant qu'il ne rencontrerait pasle kaiser à Kiel. le yacht de l'amirauté, En-ehanicress, arrivera à Kiel le 23 juin avecl'escadre britannicrue.

Les journaux allemands déclarent quecela implique la venue do M. Winston Chur-chill. Le plan officiel qui montre les siaiion-â¢îemeiitÈ des navires britanniques et ate imands pendant les régates, assigne à -chatUercss une place entre le dreaduougtilallemand Friedrich-der-Grosse :ct le drea<i-nought anglais Ming-Gcorge.

D'après le Berliner Tageblati, si est horsde doute que M. Winston OiurctiiH se trou-vera à bord du yacht, qui sert uniquementîl transporter le premier lord de l'amirauté.

On ajoute qu'il aura amplement l'occasionde discuter des questions navales avecle kaîsciv l'amiral Tirpitz et autres h omîmesd'Etat allemands ae l'entourage de l'empe-reur.

Les suffragette^ incendiaires

Londres, li juin.â Les suffragettes ont

incendié hier soir un pavillon de cricket à

Reigate, près Londres.

ITALIE

Enlants séquestrés par les brigands

Palerme, 14 juin.â Un groupe de malfai-

teurs masqué? a enlevé Je fila uniqued'un

millionnaire ffe Païenne nomnni Nicolo Q-

prino.L'enfant, qui est. âgé de 14 ans, fat- en-

fermé dans une grotte par les brigands qui

envoyèrent à la famille Ciprino un messa-

ger demandant une rançon de 100.000francs.

Le ca* de l'ex-ministre Nasi

Rome, l i juin. ^ L'ancien ralnlslrs NâSij.

condamné, on le sait, pour malversations,-et qui. vient' d'élrc, admis â sit-gér Comrn<;

député après aix-neûf éieclions succeisiv-e-ment invalidées, se trouve dans ï ubugutioiL

d'opler pour l'une, des trois circohscriplionaisicrii(jimes qui font élu.

A son arrivée à Montecitoriu, Nasi a éîô

l'objet dune .manifestation .de sympafeiede ia pari d'une centaine de députés.

Il se propose de participer activement au?;

travaux parlementaire» et ne desepére pa*de redevenir ministre.

Général argentin aux manoeuvres françaises

Buenos-Ayres. H juin. ~ 1! a été décidéque le chef ae l'état-triajor, général Ruiz,irait assister aux manoeuvres de l'arméefrançaise.

Dans Fa Romagne

Rome, li juin'. â.Dix mille hommes ontélé envoyés, en Homagne pour réduire Je»petites k fépuj)lli|.iies. t».qui v ont été nro-claim^ea.

nvi§iE

Le procès rie Varsovie

Sainl-Pélersbourt},. U juin. â La epurde Varsovie a rendu sa sêntcnca dans l'af-faire du baron Bisping, accusé d'avoir tué \&prince Drutaki Lubelzki.

r Le baron a été reconnu coupable d'assfi^-! siual et de faux; pour avoir imué sur qnalif?; billets la signature du* prince

ïl a été condamné â quatre aiis de prison,

etui&svr;

Contre les étrangers

I Berne, li juin. â Le chef d-u dcparlemenftt politique a remis au Conseil fédéral, avec:â¢-un rapport approfondi, une-proposition eon-â  reinwit les meftircs n prrmlrc conlre l'en-

vrvlua.ioment île ta Suisse (Kir l'élément«traager.

EN FRANCE

M. LEON BOURGEOIS A LïON

Lyon, li juin. â M. Léon Û&nrgeois rué-meccredi, n Juui, à Lyon, le couvrit

de lAlhance d hygiène sociu'le.fi assistem au .déjeuner qui lui sera of-

fert oc jour-là par le comité lyonnais.Il prononrera a la séance de clôlure, quraura Heu dans

l'a^rès-niidi du même jourun important discours.

tfeotiûDsauBoDs^'Hrroimissement

ARRONDISSEMENT DE SCEAUX

Canton de Nogcnt-sur-Marne

Inscrits : il «72 -Votants : 4.579

MM. Martillet, soc. unilié .... 2 30? ELUTierce 2.I6O

^Canton de

Saint-Maur-les-Fossés

Inscrits : 13.1C4. -Votants ; 5.GC9

MM. Naudin, radical 2.854 ELUDabinger, sue. unifié ,2M7Oufour d'Allaric, rad. â . 13 .

Canton ûe Vineônnes

.... : -Votants : C.315

MM. Maître, c. s. radical .... 3,G13 ELURousselel, soc. unifié .. 2.5ÔG

'

ARRONDISSEMENT DE SAINT-DENIS-

Canton de. Courbeuoie

.... : 9.243 - Volants : 4.151MM. Carbà, c. s. rép. de g. .. 2.248 ELU

Leclerc, soc. uniHô .... 1.820Bedu, républicain - . 14

Canton de Lavallois-Perreï

Inscrits : 1Î.239. â Volants : 7.482â TOI. Fnurnier, rothcal ........ 3 830 ELU

Mouly, soc. ujlifié 3.328

Canton deBoulogne

Inscrits : H.2C8. â Votante : 0.507MM. Nectoux, soc. uuiilé .... 3.578 Ivl.U

Fredcriquc, c--s. progr. . 2.80ÎDupuis, rép. de g. ...... .G,Thomas, révolu!. , D"

Canton de Clichij

Inscrits : 11 433 â Votants :5.0flî

MM. David, 50c. unifié 2.GÛ3 ELUMann, c. $. rép, soc. .. 2.211)Montcix . 178

Jmtuh it ta iafiiLES SOUS-SECRÉTAinES D'ÉTAT

T/*0 Journal Officiel publie ce matin de^

décrets{ en date du 14 juin, nommant :M. A bel

Ferry, dépaté, sous-sccrétairodlitat aux alfiures étrangères ;

M. Jacquier, député, sou s-sécréta ire d'E-tat à l'intérieur.

M. Lauraine. député, soua-secrélaire d'E-tat à la guerre.

M. Ajam, député, sous-secrétaire d'Elat. &la marine marchande.

M. Dalimier, députéj sous-secrétaire â'E-lat aux beaux-aants.

La Lan/erne. âEditoriuÈt :

Nous faisons coaûance à M. Viviani; nms>ne douions pas wn.instant qu'il saura Otr&juge du niinimum de force- ^-é-fensive néces-saire à ce pays. Dès lors, pour nous, toul&discussion uat superfiue, puisque nou.ncroyons le- gouveritement capable de nousdire, à l'heure uSil^, si la France peut assu-rer sa sécurité |Kar d'auïras moyens que^ceux de V « abri provis«ère ».

L'Action. â M. Henry iBéresger ;Une fois bien acquis ce maiwlien de ta loi

de trois ans aussi longtemps «eue la â«îêf).s&nalionale le commandera, quelle nuire- ques-tion pourrait, perpétuer dans le parti répu-blicain des discordes (j«i ont déjà tro^dur^»*

Parls-Tournal. â Éditorial *.

te pays ne veut, pour le moment, que lf>budget et l'emprunt, et il sera heureux quela GJiamnre s'en aille ensuite aux champs»aoqùérir, au contact des électeurs, un peude cette

expérience qui semble lui manquerpour remplir utilement son mandat.

L'Humanité. â M. Jaurès :

Nous demarJderons, dès mardi, des expli-cations nettes, des parai es décisives. .Tontpis pour ceux des républicains qua ne "nousaidemien-t pas à faire La pleine clarié 1 Le

parti radical maintenant an pom-oh- a sou-mis un programme au suffrage uiniversdf.Ce programme le lie comme il doit lier lesministres qui prétende m parler et agir euson nom. 11 se déshonore et il se psrd s'iltolère quo ce

programmesoit violé. Il sa

déshonore et iâ se perd s'il tolère que ce

programme soit éludé- Et j'ai honte, jel'avoue, pour le parti républicain qu'il ait

a se débattre en ce moment dans des subti-

lités d'es-éfièse. Ily a an texte clair et im-

pératif : c'est k volonté du pays liîl-méme ;

c'est le programme minimum sur lequel eltes'est affirmé©.

Page 6: Aurore 1914

t'AtmORB

PROGRAMMEDESTHÉÂTRES

lundi 13 luln Mi«

Opéra (Kl. J05-K), 8 b. â Parsilal.Comédie-Française (tél. IBMB1, » 11. - Hsrnaili.

Opéra-Comique |ttL WS-X). ft h. â Manon.Od*on llél. *TT-B!, o h. â Université populaire :

Le PO le Sud, conférence de M Jean Uiarcul.Citl .-Lyrique (1«. S h. 1J. â BOCCM*.

Gymnase (la. 3«2-«l. 9. Il- â L'AssauL

Comédie des Ctiamp.-ElyrtM (tél. 627-40), 3 h. â

Mon BiiiXr.CfcH.let (loi. 108-87). s h.W. â Film cinéma-

k>iït ai>hique de « l'Aiglon ».Vaudeville (tu. 169-S8), 4 11. 45. - U Belle Aven-

ture.

Variétés (tél. 109-!»!, S t. 45. - Loulou ; Ma Tas-te d'Moniteur,

théâtre Sarah Bornhardl (tél. 100-701, 8 S. 3tT. â

Les Trois Mousquetaires.Bouffes Parisien* [lél. 153-58), 8 B. 45. â La Sau-

vageonne.Renaissance (tél. 4*37-03), Oh. - L'Homme riche.

(Nouvel-Ambigu tél. 430-61 ), 9 h. âL'Epervier.

Th&âtrc des Champs-Elysées, "2h. 30. â Parsi*

IftLPalais-Royal (UL 102-W), 9 H. â J'OSfl pûS.

Athénée (tél. 282-23)» 9 h. â Je n' (rompe pas«art Mari.

TfaAfttre Antoine (lél. 438-32), 8 11. 45. â Le Sup-plice de l'antak» ; les Deu.x Bavards*

Théâtre Réjane (tel. 233u h. â Film de

l'expédition du capitaine SeoU.

Fortc-Saint-Martin (loi. 437-53), 8 b. 15. âCyrano

de Bergerac.

Trianon-Lyrique (lél. 433-02), 8 h. 30. Gala-th6e.

Théâtre Michel <161- 163-30), 9 h. â Les Agitéi ;l'Heure des Crimes ; Rlboulet déménage.

Théâire Impérial (tél. 50M>7}, 8 h. 30. â Uncontre trois ; Kikisetto ; les Nuits de Paru ;Madame Condaule,

Théâtre Apolio (téL &72-87K 8 h. 20. â Cartou-che,

Théâtre Fémina (tél. 528-68)» 3 fi.« Très Mou-tarde.

Folies Marlgny, 9 î>. â Député (Max Lindcr) ;Là Revue de Marigny.

Cluny {tél. 807-*?6), 8 h. 30. â La Chaste Suzanne,Comédie Parisienne, 21 rue de l'EntrepOt (lâ.

Nord 01-38), 9 b. â Rends-moi mes Lettres ;Alice a découché ; A qui le Pantalon ï

Déjaset Itél. iMS-SSï. a h. 30. â Monom an* ; !«Dégourdis de la 11*.

Théâtre Molière (tél. 519-32}, 8 h. 30, - L'Ento-ïeuse.

Tréteau Royal, 52, boulevard des Ballgnolles(181. Maicadet 08-25). â Sous l'Orage ; laGrande Scfcne ; Ouf, mais... la notre est plusraide,

Grand-Guignol (161. 228-34), 9 h- â La Séduc-trice ; le Thanatogrophe ; le Triangle

*la Cel«

Iule blanche ; M. Lambert, marchand de ta-bleaux.

Théâtre du Vieux-Colombier {tél. Saxo 64-6©),8 h. 45. â La Nuit de» Flois.

Capucines (tél. 150^40), 8 h .45. â Oh 1 pardon,revue ; Saisie ; Fils d'Excellence,

Théâtre Moncey (tél. 316-32), 9 h. ML â Us deuxRivales.

Théâtre Nouveau, 23, rue de Bellftville {téL464-05), 8 h. 30. â Coeur de Mère.

Théâtre populaire, 8, rue de Bellêville (tél. 944»86), 8 h. w. â Les Ahuris.

Théâtre Grévin (tél. 155-33). â Le Secret de Poli-chinelle ; Contre-Espionnage ; le 'liera por-teur.

Little Palace (tél. 142-00). 0 h. 15. â L'Abélardde New-York ; la llevue sons Voiles.

ThéAtre Moderne, 12, boulevard des Italiens. â

(Tél. 127-92).~ Tous les jours, a 3 heures et

a 9 heures : Paris ii Nu, grande revue en 3acte.? et 35 tableaux, de MM. Jack Cazel etE. Gluok. â Tous ù Poil. â Au Dois de Bou-

logne. â Tango Apache.â- Les Nymphes au

Bois. â Le Club des C. U. L. â Sur ta ButteMontmartre. â ïia Papa Aoutée. â Les Cariespostales animées. â Le Musée dé l'Armée. â

Trahir I sketch dramatique.â Mmes niella,

Carmen d'Asti, Fossette. Sivray, Kerly, Noély î la danseuse Darnoff ; la petite BaOly ;MM. B. Uvj» Corso, Mage, Dcyilsr. etc., etc.

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Folies-Bergère (té!. 1ÛZ-50), 8 h. 30. â Lû Revuegalante.

Olympia (téL 244-68), 8 B. 30. â La Revue desFemmes.

Moulin-Rouge (tél. 508-03), S h a 30, â C&cïtëtan Nu* revue.

Cigale (tél. 401-60), 8 h. QÛ. â Y a di'ça (revuei.Scata (tél. Nord 35-SG). â Viens, profité! avec !Alhambra (tél. 900-1®, 8 IL 3J.. â Y a d" jolies

Femmes, revue.

Empire itêL Wagram, 2)5-93), 8 h. %'i.â » Ma-

quette et sa Mère », comêdio en 3 actes, deMM. R. <Te Ftei-s et u. de Cailiavel.

Concert Mayol (tél. Gutenberg 68-07), 8 h. 30. âVenez... r...oulr 1 revue a grand spectacle, 10tableaux.

Ba-Ta-Clan (téL Roquette 30 12).â Y a d'johes

Femmes ï revue 30 tableaux, de Celval etCharley.

Nouveau Casino de Parti (tél. 255-68), 8 h. 45 â

Alice Hlvière, Tramcl, Staiiman's, troupe ; les

Cinq Quirch, The Breens, Harry Mans et Pau-Jette Duval, Jane Ronsay, etc. â De 4 à 7, thé

tango»Grands nilCAVFI Cinêmaloaraph»

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Concert syrapnoniiu: dans le Jardin des Roses.â Snectades de la senrtolne : lundi, le Duel ;mardi, Mireille ; mercredi, Rigolottc» ; jeudi,eçnoprl symphonique dans le Jardin des Bo»

ECS, icu d'artifice sur le lac rventh-edi, Mâ£ê-moiselle Nitouche ; samedi, la l'ose a.

Ambassadeurs (tél. 244-84), 8 h. 30. â C'est toutneuf aux Ambâss\ revue.

Jardin de Paria, Champs-Ely6ées {tél. Cent. 44-86),8 h. 30 â Cinéma. Concert-Promenade. Atrtractions. â De 4 a 7 h., Thé-Tango.

Cirque Medrano (lél. 240-65), 8 h. SO. â Attrac-tion nouvelles. â Matinées : jeudis, dlman-ches et féîes, h 2 h. 30.

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soirs, 8 h. 45 ; Matinée ; Jeudi, dimanche et

«tes, ù 2 h. 46.

Nouveau-Cirque (lél. 241-84), 8 h. 30. â Attrac-tions diverses. A 10 b,, Mam'xelle Caprice,folte-opèrelle comique et nautique. â Mer-credis, jeudis, dimanches et têtes, matinée, àt h 90.

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La Géologie, par >i. Guède, 724 p. 151 flg.br. ..7.. .: ! S 25

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L'Hygiène Moderne, par le D' Héricourl,in-16 br 3 »

L'Assistance publique, Boita ta TroisièmeRépublique, par Paul de Qellegarde, bro-ché, in4* « 8 56

L'Enfance malheureuse, par P. Strauss, va-volume in-16 * 3 50

La Croisade sanitaire, par Paul Strauss,«t >0>J* » 8 18

L'Evolution de la Vie, par le D' t. LQVBV,in-i" avec 30 ûg. br. S f9

L'Origine de fa Vie, par J.-M. Pa^albe,1 vol. to-8' écu (88 fig.l, bc. I Si

Opinions sociEîea, par Anatole France, vol.in-16 à »

Questions eociala*, par Woldeck-Rous-seau, vol. in-16 3 50

A travers 1a Législation du Travail, pifFernand Dubief, vol. in-16 i 59

Ouvriers et patrons, par Eugène Four-niére, vol. in-16 S 18

Le Socialisme moderne, par 1. B. Seterao,broch. in-16 « 8 s

Contre la Police des moeurs, enquête cri-tique, préface de M. Augagneur, in-l«br fl 58

Lj Tubereuloae, peste moderne, préface duD' Landouîy, conférence, arec 48 vuesen couleurs pour projections 8 d

Lés Congrès ouvriers et socialistes (1376*19001, par Léon Blurn, vol. in-10 i â 

L.i âoclaîisme réformiste français, par À.Miilerand. vol. in-10 8 68

Le Syndicalisme anglais, par F. Fagnot,vol. in-16 8 18

Comment élever nos entants, par J.-F. Her-hart, irad. Molitor, in-8* br. | n

Hisioire des Bourses du Travail, par F. Pel>loutjer, in-16 br. S 39

L'Education, par Herbert Spencer, trad, del'angL par M. Guymiot, in-3* bf. r,r,u fl â 

Qu'est-ce que la morale f par le même, jMi' br « â¢

Le Salaire, ses formes et ses lot», par G*

Cornelissen, in-18 br, i 85

Le Drsit des femme» et la morale fnter-â exuelle, par A. de Morsier, in-8' bf,.- 8 80

La Grise de l'Apprentissage, par RaoulMortier, brochure 36 pages 8 flf

Le Devoir Maternel, par Ida R.-Sée. avecune préface de H. HoJlet. avocat 4 laCour d'appel de Paris, vol. in-18 9 ï

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La Cléricalisme, questions d'éducation na»tionafe, par Paul Bert, in-16 br. 3 5«

L'Athéisme, par Le Dantec, in-tê br 8 Sa

Science et Religion dans fa Philosophiecontemporaine, par Louis Boulroua»in-18 br L 8 *8

La Religion, par André Lefêvre, fort vol.in-I5 br B *

L-i Morale des fésulte», par Paul Bert, vol.In-16 8 58

Ls« Secrets dej Jésuite» (Montta Sécréta),textes latin et français, broch. in-8* â 8 75â l,o traduction française seulement.. 0 23

Association» el Congrégation», par Waï-deck-Rousseau, vol. in 16 8 58

Là Rupture avec le Vatican (Les prélimi-naires de la Séparation des Egliseset de TEtat), par Fernand Dubtef, vol,

in-16 br. » ft â¢

L.i Congrégation (opinions et discoure},par Henri Rmson, vol. in-16 â. 8 58

Le Bénitier d'argent, par Louis Chauvin,in-16 br 8 88

La Lutte contre le Cléricalisme, par A,

Meyrac, vol. in-16 S 88

feanne d'Arc, par A. Delpech, br. in-16.. A iS

Voyage humoristique à travers le» reli»g-.oui, par M. Simon. 8 vol, pet. in-18br t... t 88

Li Fin des Religion», par Auguste Dide,in 18 br ⢠Sft

Orpheus, hisloirn générale des religions,

farSalomon Aeinach, gr. in-13 cart,

l'angl f a

Religion et Evolution* par E. Haeckel-in-18 br. 1 5g

Four.l'Eco?» laïque, par B. Jacob, avecune préface de M. F. Buisson, vol.in-16 f »

Pierre Vaux, instituteur, par H. Allier elJ. d'Avelines, br. in-16.................. 6 86

Quelque» noie» sur le Monopole de l'Ensei-gnement, br. in-16 6 25

L'Education de la Démocratie française,par Léon Bourgeois, recueil de discours,vol, in-16 ft »

La Liberté de l'Enseignement (histoireel doctrine), par Emile Bourgeois, voLU116 tort ⢠â 

L'Université de demain, par Jules De!-vaUle, préface de M. Henri Britscm,broch. in-16 f 9

La Mutualité A l'école, par Henri Gilbaut,préface de J.-C. Cavé, broeb. in-«'.,..,, i â¢

La Lbt Falloux (Te cléricalisme el l'école),par A. Hue. vol in-16 i ft

Peur l'Université républicaine, discourt et

opinions, par Maurice Faur», vol.in-16 I C

L'Enseignement et la Politique, par Gus-

tave Lanson, brochure in-16 ........... * Bft

Pour la Raison, par Paul Lapie, vol. in-16 I »

L'Education Laïque, par Camille Léger,avec une préface de M. Ferdinand

Buisson, un vol. torift ....*â¢*.*⦻*â¢â¢ i i®

Le» Association» d'ancien» e»vet des écd-

les laïque», brochure itt-8* 1 â¢.. > ft II

L'Abrogation d» la Loi Falloua, broch.

lû-16 ItUl «»ï tu» I ,rif â¢U.'ïtliM M â «* â  â¢

«*t Service de Librairie fourotlm tneiileures conditions tous Ouvrages,Brochures, Publications,file. â titras adrsssstiî francs tous les Ouvragesciâdessuscontreiesr a ni tant w nsmdat ou ban de posteadressé i K. l'AStninSîtsalcorilsL AURORE

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NOTRE PHONOGRAPHE " APGA"IO francs par mois uniquement pour les Lecteurs de L'AURORE

§Le

sartêe obtenu eapt-è» des dileUanll parles enregistrement» de l'Asaocialfea phonique des grands Les disques » Apga >jouent

an moyen de l'aiguille d'acier, L est, «n effet, grftcs ft l'aigiiffje et enartistes (marque « Apga ») a eugagé L'Aurore* chercher une combinaison permettant à seslecteun enregistrements appropriés qne l'on peut éviter le nasillement insupportable produit par fe saphirde »e procurer une machine parlante et des disques de cette marque aux conditions les plus avanta* L'aiguille seulereproduit

le» son» naturellement. En outre, elle n'ute paeie disque ; au contraire elleganse». eit usée

parlui. L'emploi de l'aiguille, en préservant le disque de toute usure, constitue donc «ne

L'Aurore a tenu auparavant 4 s'asaurer par lui-même non seulement de la ewpérloelt* arftc- sérieuse eeonomie.tique dee disques

« Apga », mai» encore de la parfaite moralité des paroi es enregistrées. Nos amîa En un mot, le disque « Apga » est, par eieellence, le disque artistique ; il garde ft la tal* htGnaiae«ont donc assrrés de ne trouver» dans H liste de» disquea à choîeLr, que des morceaua de qualité tout sapureté,

son sneelléui, son ampleur ; à la musique, sa sonorité harmonieuse el atl nuance» le» plu»ft fait supérieur* et pouvant être entendus par tous. délicates ; il a la plase chez les amateurs les plus difficiles.

Hoa» offrons à nos Lecteurs et Abonnés 3 combinaisons différentes -=â¢

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type « Apga», ce fret noyer verni avec ou sans cwuanette», pavillon i machins jouant les disques â aiguille», nous offrons : machine à saphiv, nous offrons «n DIAPHRAGME s'adaptent 4fleur, peint «t dore; de dS centimètres de diamètre à l'ouverture; et VlNGrT-QUATBK DISQUES « Apga » double face (soit

48 «ette machine et permettent de jouer tous les disques8 aiguilles,DIX DISQUES c Apga », double face, (soit 80 MORCEAUX) MORCEAUX) diamètre 27 cenl.<nètres. à choisir dans la même VïKOT-et UN DISQUES «Apgaa double face (soit 42 MOU-diamètre 87 centim., ft choisir parmi la collection de *5&Ô disquea collection et une botte de 800 aiguilles « Apga » , une coUection de OEAUX), de 87 centimètres de diamètre, ft choisir dan* la meme«Apga». En outre, ime beite de SOO aiguilles * Apga « et une carte» autographe d s* artia tes adhérent» â i*« Apg» ». ! col leetion, une boite de 200 aiguille» «

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Les souscripteurs d'une ae ces combinaisons n'auront donc RIEN k PAYER D'AVÀÏICE. constatée par les plus grands artistes et tes dilettanii les plus éclairés de notre époque.

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eeSle marque 1 enregistrement de isurs voii.

MM Noté, Affre, Mnrator». Mivetie, Ohasne,MUes Verlet, Mary Boyor, MM. Félin, Draneza, Mayol, Bergerat, etc., tour les plus grands artistes,1 «y*0

un mot, dans leurs genres différents, n.» cluntîrit qu'4. I' « Apga » pour r^nregisls'ftmcnt de leur voix. Les disques de» mêmes artistes, qui ne portentpas Ja marque « Apga a ne sonL doue que de» cç.cgi'fitrementa ancien». () j

Délai de livraison : un mois wj sn&ximam après réception du bulletin ci-dctfsous. Envoi franco de port ftt d'embaîJage contre remboursement da^>i3premier doimième, «oit net 10 Le» traites seront préunsbéee toae lis mois, du D'au 8» eans aucun frais pour l'acheteur. Ces conditions oe

peuvent être faites que poil? ïu France, mail «oua acceptons ies demande» pour i êtracger et les colonie» avec pafeinint au comptant, ésntiiuié ée dixpour cent. Les demandes au comptant «ont acceptées pour la France avec remise de dit pour cent. M

' "** "tii 111 n â  1â... , ...j â .a.jwBBi'm.aaL

ix^rwwgg*!g|En outre, nous ponvons offrir à nos lecteur» et abonnas, déjà souscripteurs d'une des trois combiualsons proposées, la faculté de choisir dan» le Catalogue AFGÀ, un Ë

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M. Bort», (M«m1 U,.r). v,aillti m'tiiTo.tr aakii^Mn, que j. p.iwai : dii frinc à ta ri- UfTyr 1. |C\»ne L. T.mp, d.. C.n.i. (A Kuardl llil La OhsoMn *< Fr«ctM«r, trtm U ., . .

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Joindre ft ee bulletin la li«t« des disque» choisis. Nous rappelon» qns chaque diique ;Wft «sVMttf s amuse, par U. Obatse, » s. u t jh

comprenant deux morcoanx, il s'ensuit que le choix d'un morceau comporte nécessairement "Ullr

j. J. "lui qui se trouve sur l'autre face. Ainsi, le n* 1598 est accouplé avec le n» 1"99 ; la n« 1603 S

demander le Catalogue complet de l'APGA contenantluiiqu0!.ei0a ,, I ***'" e*wmam

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