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Avec l’appui de
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D u 03 au 05 Décembre 2014, le Gouverne-
ment de la RD Congo a organisé, avec l’appui des
partenaires au développement, la 3ème Conférence
Nationale sur le Repositionnement de la Planifica-
tion Familiale dont le thème principal était « Plani-fication Familiale, Pilier du Développement Socio-économique de la RD Congo ».
En marge de cette 3ème conférence nationale, les or-
ganisateurs, conscients du rôle important que doit
jouer la jeunesse dans la planification familiale
pour le développement de la RDC, ont organisé du
1er au 2 décembre une pré-conférence de la jeunes-
se axée sur ce thème spécifique :
« Investir dans la jeunesse pour la planification familiale».
Cette pré-conférence a offert aux jeunes une large
opportunité pour mieux se préparer à participer
activement à la 3ème conférence nationale.
A l’issue de la pré-conférence, trois résultats clés
suivants ont été atteints :
• La déclaration d’engagement des adolescents et
jeunes, lue à la clôture de la 3ème conférence par
la déléguée des jeunes ;
• La feuille de route définissant le paquet mini-
mum d’activités que les jeunes, témoignant de
leur implication, devront être réalisées après la
3ème conférence nationale;
• Les recommandations des jeunes étaient formu-
lées et ont alimenté celles issues de la 3ème confé-
rence nationale.
Introduction
3
L’ ouverture de la pré-
conférence était étroitement
marquée par le mot de bienvenue
par le Directeur National du PNSA,
suivi de celui de la Directrice natio-
nale du PNSR et du délégué des jeu-
nes.
Enfin, s’en est suivi le mot de cir-
constance du Représentant Adjoint
de l’UNFPA qui a indiqué particuliè-
rement que le développement de la
RD Congo est fonction de ce qui est
donné aux jeunes aujourd’hui ainsi
que de la proportion des moyens
disponibles pour investir dans leur
éducation, santé, emploi, etc.
4
C ette étape a été marquée par une série des in-
terventions suivantes :
1. Accès des jeunes à la contraception: enjeux et dé-
fis et perspectives pour les ados et jeunes”, Di-
recteur MBADU, PNSA ;
2. La planification familiale et le genre avec Dr Irè-
ne Katoba, UNFPA ;
“Accès des jeunes à la contraception: enjeux et défis et perspectives pour les ados et jeunes”, Di-recteur Mbadu, PNSA.
Dans son exposé, l’orateur a commencé par définir
quelques concepts clés « Adolescent et Jeune » en
précisant sur les tranches d’âges :
• Les adolescents : 10 et 19 ans
• Les jeunes : 15 et 24 ans
• La jeunes gens : 10 et 24 ans (OMS)
L’adolescence, a ajouté l’orateur, reste une période
transitoire entre l’enfance et l’âge adulte particuliè-
rement marquée par des modifications physiques,
psychologiques, sociales et autres.
Une question fondamentale s’est dégagée de son
exposé, à savoir « pourquoi l’attention est focalisée
sur les adolescents et jeunes en matière de planifi-
cation familiale? »
Parmi les raisons prioritaires, les participants ont
retenu la vulnérabilité des adolescentes aux gros-
sesses précoces, l’ignorance des adolescents et jeu-
nes de leurs droits reproductifs ainsi que certains
instruments juridiques de grande valeur tels que
« la Convention relative aux droits des enfants ».
Mme la Représentante de l’UNFPA-RDC lors de sa prise de
parole durant la pré-conférence des jeunes sur le reposi-
tionnement de la Planification familiale en RDC
Le Jour 1 de la Pré-Conférence
5
S’ agissant de besoins des ados et
jeunes en matière de santé, il a
été fait mention du cadre commun de
programmation OMS/UNFPA/
UNICEF stipulant que ceux-ci ont be-
soin d’informations saines adaptées à
leurs problèmes spécifiques, d’apti-
tudes pour prendre des décisions
éclairées, de services de santé adap-
tés à leur situation, d’opportunités de
contribuer et de participer aux solu-
tions des problèmes les concernant
ainsi que d’un environnement propi-
ce à la prévention et à la prise en
charge de leurs problèmes de santé.
Il a été également souligné que l’ac-
cès d’adolescents et jeunes à la
contraception leur offre beaucoup
d’avantages dont la scolarité sans in-
terruption, la protection contre les
grossesses précoces et non désirées
et la possibilité d’exercer les activités
génératrices des revenus.
En termes de perspectives vi-
sant l’amélioration de la
santé de la reproduction d’ados et
jeune les participants ont retenu que
leurs actions futures devront essen-
tiellement être axées sur la promo-
tion de leurs droits à l’information,
leur accès aux services de santé de la
reproduction, la subvention de la
vente des préservatifs en faveur des
jeunes, l’utilisation des médias de
masse et des réseaux sociaux pour
large diffusion de l’information sur
la santé de la reproduction, la forma-
tion des pairs éducateurs, l’accès aux
services des soins dans les centres de
santé adaptés aux adolescents et jeu-
nes et dans les centres des jeunes, la
formation des parents à mieux com-
muniquer avec leurs enfants au sujet
de la sexualité ainsi que l’implication
des jeunes eux-mêmes à la concep-
tion et à l’organisation de leurs acti-
vités ludiques et promotionnelles de
leur leadership.
Mr Mbadu, le Direc-
teur du PNSA,
6
La planification familiale et le gen-
re avec Dr Irène Katoba, Unfpa
L’ exposé s’est ouvert sur la défini-tion opérationnelle « Genre »,
perçu comme toute activité qui mène à donner aux hommes et aux femmes les mêmes chances, les mêmes opportuni-tés, le même respect et les mêmes droits. Les chiffres de la RDC évoqués dans cet exposé ont mis en exergue les iné-galités existant entre les femmes et les hommes au niveau politique, économi-que, sanitaire et éducationnel. Concernant les liens entre l’égalité de sexe et la planification familiale, il est ressorti clairement que la PF permet aux femmes de prendre des décisions sur le moment d’avoir des enfants et le nombre d’enfants voulus. Ce qui per-met à la femme, à l’instar de l’homme, d’utiliser rationnellement son temps pour vaguer aux activités productrices qui contribuent au bien être de sa san-té, de sa famille et sa société. L’égalité de sexe peut être, pour ainsi dire, l’un des facteurs favorisant la pla-nification familiale au sein du couple. A cette occasion, l’accent particulier était porté sur le rôle prépondérant que les hommes doivent jouer afin de pro-mouvoir la PF, en créant un environne-ment propice pour l’épanouissement de la femme et en facilitant l’ensei-gnement des adolescentes et jeunes fil-les en vue de leurs offrir l’égalité des chances, le bien être , surtout en matiè-re de planification familiale.
Cette séance a offert aux participants l’occasion d’interagir et de formuler les recommandations : Aux dirigeants, responsables politiques et communautaires Intégrer la planification familiale comme un élément clé dans tous les programmes de développement. Impliquer les hommes dans les activités promotionnelles de PF et les amener à considérer les femmes comme leurs parte-naires égaux dans la prise de décision en matière de PF. Elargir les opportunités de filles pour leur scolarisation secondaire Planifier et exécuter les actions qui offrent aux filles et aux femmes l’égalité des chan-ces par rapport aux garçons. Ce qui sous-entend les droits égalitaires à l’éducation, au travail et au loisir. Manifester l’engagement basé sur les évi-dences en faveur de la planification fami-liale, de l’autonomisation de la femme, de la fille et de la participation des hommes, y compris des garçons aux activités de la planification familiale. Aux responsables de la santé Travailler vers le changement des normes de Genre sur la santé sexuelle et reproduc-tive.
7
Planification familiale et Droits Reproductifs avec Monsieur ISSA, UNFPA. L’exposé s’est brièvement articulé
autour du concept « planification
familiale » et ses liens avec les
droits reproductifs. Les échanges
fructueux entre l’intervenant et les
participants ont conduit, d’une
part, à définir la planification fami-
liale comme l’activité qui mène à
prévenir, à gérer ou espacer les
naissances, d’autre part, à dégager
les liens entre le concept
« planification familiale »et les
droits dont la santé, la vie, l’éduca-
tion et l’information, la vie privée,
le mariage et l’égalité, la non-
discrimination, la non-violence et
les pratiques non préjudiciables.
De ces échanges interactifs, une
conclusion unique s’est dégagée à
savoir « la planification familiale »
est un levier appuyant les autres
droits ci-haut énumérés.
La vulnérabilité des jeunes et adoles-cents en SSR » Dr Patrick, Médecin Du Monde Le facilitateur est revenu sur cette thé-matique en démontrant avec des chif-fres dans le monde et même en RD Congo le niveau de la vulnérabilité des jeunes en SSR, il a en outre évoqué le cadre normatif qui est plus ouvert dans d’autres pays et qui reste très restrictif en RD Congo. Pour conclure il recommande ce qui suit : • Prise de conscience des jeunes et ado-
lescents de leur droit : Connaitre sa responsabilité et en parler exigent des services appropriés;
• Renforcer le droit pour tous à la santé sexuelle et reproductive;
• Promouvoir la réduction des risques et assouplir le cadre légal;
• Promouvoir, au niveau de la commu-nauté, une sexualité responsable pour les jeunes et adolescents.
Vue des participants à la
pré-conférence
Vue des participants
à la pré-conférence
8
Jeunes et dividendes démographi-que » avec le Prof MANGALU, UNI-KIN.
L’ intervenant a mis l’accent par-
ticulier sur les raisons fonda-
mentales d’investir dans la jeunesse :
la jeunesse, constituant la catégorie
est l’élite de demain, a besoin d’amé-
liorer ses connaissances, d’accéder
aux soins de santé appropriés, à l’édu-
cation complète et à l’emploi.
Données statistiques à l’appui, il a été
démontré que le niveau d’instruction
des jeunes, marqué par l’inadéquation
entre l’âge normal de formation et ce-
lui de l’emploi, reste encore très bas.
Les discussions enrichies ont débou-
ché par quelques pistes de solutions
suivantes susceptibles de conduire à
tirer profit de dividende démographi-
que : • Assurer la maîtrise de l’accroisse-
ment démographique, notamment à travers un soutien politique aux activités de Planification Familiale ;
• Améliorer sensiblement le capital humain de jeunes à travers l’ins-truction et la santé ;
• Améliorer l’employabilité des jeu-nes, à travers l’adéquation entre la formation et l’emploi, la formation professionnelle, la formation en cours de carrière ;
• Assurer la création des emplois dé-cents pour tous et particulièrement pour les jeunes.
La problématique de l’éducation sexuelle complète en famille, à l’école et dans la communauté avec Monsieur BETUKUMESU, PNSA.
C et exposé, ouvert sur une petite
introduction tirée de la Bible :
« Mon peuple meurt par manque des
connaissances »,a été axé sur le rôle de
trois principaux milieux éducatifs de
l’enfant dont la famille, l’école et la so-
ciété. La famille, cellule de base de l’en-
fant offre la première de l’éducation, y
compris l’éducation sexuelle.
L’école, qui s’affiche comme le prolon-
gement de la famille, est sensée dis-
penser aux enfants les compléments
d’informations consolidées, utiles à fa-
ciliter largement l’intégration de l’en-
fant dans la société adulte, où il est ap-
pelé à assumer plusieurs fonctions en
tant que responsable. La démission de
deux premiers acteurs de l’éducation
de l’enfant (famille et école) a eu com-
me impact négatif l’ouverture à l’enfant
des autres sources d’informations édu-
catives de nature à compromettre son
intégration digne et responsable dans
la société adulte.
9
Bref, l’éducation de la rue a tendance à l’emporter sur celle de
la famille et de l’école.
Comme solution palliative, il y a nécessité, d’une part, réviser
le cours d’éducation à la vie dont l’élaboration remonte à
1980, et d’autre part, actualiser les connaissances des forma-
teurs de cette discipline.
Cette intervention, nourris d’échanges fructueux, s’est termi-
née par les recommandations suivantes :
Pour la Famille • La Mère et le Père en puissance ou en acte doivent bénéfi-
cier d’une initiation à l’art d’être parent ;
• L’éducation sexuelle a comme point de départ la famille, dé-
velopper la culture de dialogue franc en famille afin d’amé-
liorer la compréhension mutuelle pour le maintien de la
bonne éducation familiale.
Pour l’école
• le programme devra être multisectoriel, adapté aux be-
soins/problèmes et à l’âge de jeunes à tous les niveaux ;
• Le contenu de l’Education à la Vie ne doit pas tenir compte
seulement du comportement effectif de jeune, mais égale-
ment de la potentialité comportementale de l’être éduqué ;
• La formation des éducateurs en Education à la Vie devra
s’adresser à la majorité des enseignants de toutes les insti-
tutions ;
• Chaque institution scolaire devra promouvoir l’approche
des pairs éducateurs.
Pour la communauté • Organiser et promouvoir les actions d’éducation parentale ;
• Organiser une Police des mœurs ;
• Décourager les créateurs des enfants sorciers, et par juridi-
que et judiciaire, réduire les divorces et autres faits mena-
çants la famille ;
• Soutenir toute politique et action de promotion de la fem-
me et de la jeune fille ;
• Appuyer les structures de prise en charge des enfants dits
de la rue ;
• Etendre l’action Education à la vie à d’autres structures
(ONG, églises…) et organisations à assise communautaire.
10
Restitution du rapport « Santé sexuelle et de la reproduction des adolescents en RDC: Vécu quoti-dien, culture, traditions et pers-pectives d'avenir ». Cas des jeunes de la ville de Kinshasa, Par le Prof. Barthelemy Kalambay/Université de Kinshasa.
Ce rapport a permis aux partici-
pants de prendre conscience de la
direction des connaissances, attitu-
des et pratiques sexuelles des ado-
lescents et jeunes dans la ville de
Kinshasa. Résultats d’une enquête
réalisée sur site de l’Université de
Kinshasa.
En termes des connaissances, l’étu-
de a ressorti, d’un côté, les craintes,
les peurs existant chez les jeunes
lors de leur tout premier rapport
sexuel et l’état d’esprit qui prévaut
pendant les circonstances.
Il y est aussi fustigé les réserves
constatées dans le chef des parents
et de l’église à parler, discuter et/ou
échanger sur la sexualité avec les
adolescents et jeunes.
Cependant, quelques perspectives
ont été étalées dans le cadre d’in-
vestissement dans l’éducation à la
sexualité.
L’étude a recommandé la formalisation
du cours d’éducation à la sexualité à
tous les niveaux, l’accompagnement
responsable d’adolescents et jeunes
par les parents et les encadreurs sco-
laires, parascolaires, étatiques et
confessionnels ainsi que l’utilisation
des Technologies de l’Information et
de Communication .
Le premier jour a été entrecoupé par
une visite surprise de Mme la Repré-
sentante pays de l’UNFPA qui, malgré
le conflit de son agenda chargé a tenu
à rehausser de sa présence pré-
conférence.
Les participants, édifiés par ces paro-
les motivantes et encourageantes,
n’ont pas tardé à lui présenter leur am-
ple satisfaction.
La séparation s’est faite sur une note
de rendez-vous à la conférence natio-
nale sur la Planification Familiale le
suivant.
11
Dans le même ordre d’idées, il a été indi-qué qu’un message est conçu pour : • Inciter à agir; • Montrer comment utiliser un produit; • Indiquer comment accomplir le compor-
tement ; • Renforcer les facteurs positifs; • Présenter les avantages du comporte-
ment encouragé ; • Indiquer où trouver de l’aide ; • Indiquer où trouver les services ; • Indiquer où trouver un produit.
Le deuxième jour s’est articulé au-
tour des thèmes principaux sui-
vants :
• Les jeunes et la communication ;
• Le rôle et l’utilisation des réseaux so-
ciaux dans la mobilisation sociale ;
• Le plaidoyer et la sensibilisation pour
l’accès des jeunes aux services de la
PF.
Les deux dernières plages ont été consa-
crées à la finalisation des deux docu-
ments importants à savoir la Déclaration
d’engagement des jeunes à la conférence
Nationale et la Feuille de route pour l’a-
près conférence.
S’agissant de « Jeunes et de la communi-
cation », l’exposé du Professeur Yaya
s’est articulé sur la définition du concept
communication, les approches à utiliser
pour mieux communiquer ainsi que les
qualités d’un message capable d’amener
le changement des comportements.
Un message, défini comme une phrase
brève, reposant sur une valeur et adres-
sé à un public, transmets une idée posi-
tive en des termes simples et compré-
hensibles pour celui ou ceux à qui il est
adressé.
Le message vise à réduire ou à supprimer
les obstacles qui empêchent les gens à
agir pour leur santé
Le jour 2 de la Pré-Conférence
Le prof. Yaya de C-Change
pendant son intervention.
12
• Les adolescents et jeunes, devront s’abs-
tenir de la consommation du tabac, de
l’alcool et de la drogue qui sont nuisibles
à leur état santé.
• Les adolescents et jeunes, devront égale-
ment éviter d’utiliser les objets souillés
(lame, rasoir, aiguille, etc.), qui sont des
facteurs mécaniques de transmission des
IST/VIH/SIDA.
Pour les Jeunes filles et jeunes gens : • La jeune fille/jeune homme devra utili-
ser le préservatif à chaque rapport
sexuel pour éviter les grossesses non dé-
sirées et les IST/VIH SIDA ;
• L’adolescent, la jeune fille et le jeune
homme devront pratiquer l’abstinence
jusqu’au mariage pour éviter des gros-
sesses non désirées et des IST/VIH/
SIDA ;
• La jeune fille devra s’adresser aux servi-
ces de santé de la reproduction afin d’é-
viter les grossesses précoces qui consti-
tuent un handicap à son épanouisse-
ment.
• La Jeune fille devra apprendre à connaî-
tre son corps afin d’éviter les grossesses
non désirées.
Pour les parents : • Les parents devront s’informer auprès de
services de santé, et collaborer même
avec ces services, afin d’offrir une bonne
éducation sexuelle aux enfants ;
• Les parents devront communiquer avec
les enfants pour les aider à adopter des
types de comportements responsables
face à la sexualité ;
• Les parents devront parler de la santé de
la reproduction (SR) avec leurs enfants et
échanger avec eux sur la sexualité afin de
les amener à adopter des conduites
conséquentes.
Q uant aux défis pour définir l’appro-che du message à l’intention des
jeunes, le facilitateur aborde deux points essentiels, notamment : L’information : • Redonner une place centrale à l’infor-
mation objective et transparente afin d’établir des relations de confiance avec les adultes : écoute et dialogue
• Eviter les discours d’interdiction et de coercition et moralisants
Education S’appuyer sur des valeurs auxquelles les jeunes croient (accomplissement person-nel, recherche de leur identité, droit d’ê-tre soi, d’être différent. Valeurs appré-ciées de la jeunesse : Amour, séduction, liberté, indépendance, réalisation de soi, authenticité. Persuasion Faut-il à tout prix chercher a convaincre?
Divertir Les jeunes s’ennuient vite devant l’uni-formité. Ils recherchent des occasions de s’amuser, d’utiliser leur intelligence. Cette plage a été clôturée par quelques recommandations suivantes : Pour les Jeunes et Adolescents : • Pour jouir pleinement de leur vie, les
Adolescents devront s’informer auprès de pairs éducateurs sur la santé sexuel-le des jeunes ;
• Les jeunes, devront s’abstenir de rap-ports sexuels précoces afin d’éviter les grossesses non désirées et les infec-tions sexuellement transmissibles (IST, VIH/SIDA).
13
soit sur Facebook, afin de se mettre en
liens avec les autres à travers la page ou-
verte à cette fin pour le partage d’informa-
tions et les échanges interactifs.
L’exercice pratique a consisté à lancer une
campagne sur les réseaux sociaux et d’in-
teragir. Ensuite s’en est suivie la plage consacrée à l’amendement de la déclaration d’engage-ment des adolescents et jeunes pour le repo-sitionnement de la PF en RDC, laquelle de-vra être lue à l’issue de la 3ème conférence nationale pour le Repositionnement de la PF en RDC. A la même occasion, les discus-sions ont gravité également autour de la Feuille de route comprenant les activités clés à mener après la 3ème conférence nationale sur la PF. Les échanges fructueux autour de ces deux documents ont débouché sur quelques re-commandations suivantes formulées afin de consolider lesdits documents : • Ressortir dans les deux documents l’im-
plication des jeunes des confessions reli-gieuses dans les activités de la PF ;
• Organiser les rencontres des dialogues in-tergénérationnels entre parents et jeunes ;
• Promouvoir la communication de la PF ; • Augmenter la visibilité de la PF ; • Renforcer l’approvisionnement des servi-
ces de la PF ; • Impliquer les autorités politico – adminis-
tratives dans les activités de la PF ; • Créer un cadre spécifique des jeunes et
adolescents traitant des questions de la PF ;
• Planifier les activités ciblant l’implication des hommes dans la promotion de la pla-nification familiale ;
• Organiser un forum national des jeunes sur la planification familiale ;
• Créer un fonds national pour la planifica-tion familiale ;
• Rendre disponibles et gratuits les services de la PF pour les Adolescents et Jeunes.
Pour les prestataires :
• Les prestataires devront accorder une
attention particulière aux jeunes,
clients des services SR, les encourager
et leur garantir l’accès à l’utilisation de
ces services;
• Les prestataires devront offrir les ser-
vices de qualité aux adolescents et jeu-
nes, et s’efforcer à comprendre la men-
talité des jeunes et leur réserver un
bon accueil.
Le rôle et l’utilisation des réseaux so-
ciaux dans la mobilisation sociale, le
plaidoyer et la sensibilisation pour
l’accès des jeunes aux services de la PF
avec Benjamin Buyemere, Youthfim
Cette plage a offert l’opportunité aux jeu-
nes, venus de 11 provinces de la RDC, de
s’intéresser aux réseaux pour partager les
informations sur la PF, recevoir et orien-
ter les besoins des adolescents et jeunes
en vue d’augmenter l’accès de ce groupe
cible aux services. Les réseaux sociaux, a
indiqué l’intervenant, est un bon canal de
communication pour la visibilité de la
campagne PF.
Les avantages de ces canaux (Facebook et
twitter) ont été démontré aux partici-
pants.
Les participants motivés à l’utilisation de
cet outil, ont été conduits, étape par éta-
pe, à ouvrir leurs pages sur soit Twiter,
14
Nous Adolescents et jeunes réunis à Kinsha-
sa à l’occasion de la pré-conférence des
jeunes à la 3e Conférence nationale sur le
repositionnement de la planification fami-
liale ;
Considérant l’implication et le leadership
des adolescents et jeunes de la RDC sur les
questions liées à leur santé ;
Témoins des réalités vécues par les adoles-
cents et jeunes en milieu tant urbain que ru-
ral qui , très souvent, sont confrontés aux
problèmes de grossesse non désirée, de ma-
riages précoces, de violences sexuelles, des
infections sexuellement transmissibles et du
VIH/Sida ;
Réalisant que ces fléaux ne font qu’augmen-
ter la vulnérabilité des adolescents et jeunes
avec le risque d’impact négatif sur le déve-
loppement de la RDC ;
Considérant qu’il est grand d’investir effec-
tivement dans la jeunesse sur laquelle repo-
se l’avenir, l’émergence et le développement
du Pays ; Prenant en compte les recommandations de
la pré-conférence du 1e au 2 décembre 2014
et de la Conférence nationale relative au
repositionnement de la planification fami-
liale en République démocratique du
Congo ;
Vu l’importance et la nécessité ;
Lançons notre appel au gouvernement et
aux partenaires techniques et financiers au
développement ; nationaux et internatio-
naux ; à appuyer le renforcement du leaders-
hip des jeunes pour la promotion de la plani-
fication familiale en RDC. L’appui attendu
est non seulement technique, matériel, mais
également financier.
Et cet appel devra se traduire par:
1. La disponibilité des services de la Planifi-
cation familiale au niveau communautai-
re afin que les concernés y accèdent cha-
que fois le besoin se fait sentir ;
2. La vulgarisation intensifiée des messages
visant l’amélioration des connaissances
des adolescents et jeunes sur la planifica-
tion familiale pour guider leur choix
éclairé et leur adhésion aux méthodes de
leur consentement
3. L’accompagnement des associations des
adolescents et jeunes dans le processus
de formulation des micro-programmes et
projets ciblant l’implication des hommes,
la promotion des méthodes contracepti-
ves modernes et l’augmentation des nou-
velles adhérentes ;
4. Le renforcement du partenariat entre les
associations des jeunes, le gouvernement
et les partenaires bi et multilatéraux
ayant comme groupe cible les adoles-
cents et jeunes ;
5. L’allocation des fonds pour appuyer les
projets liés à la santé des adolescents et
jeunes;
6. L’encadrement et accompagnement des
initiatives des jeunes Ambassadeurs pour
la promotion de la Planification Familiale
dans les communautés respectives.
Nous terminons en réitérant notre engagement
et notre détermination à faire avancer l’agenda
du repositionnement de la planification familia-
le en RDC en partenariat avec le gouvernement
congolais et la société civile.
Fait à Kinshasa, le 02 Décembre 2014
15
Rédacteurs du rapport: • Marcel Kabeya, UNFPA • Benjamin Buyemere, Délégué des Jeunes • Alpha Mbuyi, Délégué des Jeunes