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Aventures états-uniennes 12 juillet - 10 août 1998 Xavier Maire

Aventures états-uniennes

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Aventures états-uniennes12 juillet - 10 août 1998

Xavier Maire

5.92 604009

----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (134x204)] NB Pages : 56 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 5.92 ----------------------------------------------------------------------------

Aventures états-uniennes 12 juillet - 10 août 1998

Xavier Maire

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New York-D.C. : Washington/ Virginie, VA :

Richmond à Bristol/ Tennessee, TN : Knoxville/Nashville-Memphis-Mississipi, MS : Clarksdale-Ita Bena-Oxford-Jackson, – Louisiana, La : Crowley/Eunice/Lake Charles, /Shreveport – Arkansas, AR-Clarksdale, MS-Memphis, TN/Saint-Louis, MO-LaSalle, Rockford, IL-Chicago, IL-Dayton, OH-Pennsylvanie-NYC-Buffalo, NY-Toronto, Canada-NYC (JFK).

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Chapter I New York dimanche

12 juillet/lundi 13 juillet

Atterrissage JFK (John Fitzgerald Kennedy Airport, le principal aéroport de New York), 14h30. Longs couloirs, tapis roulants. Douane. Je résiste à l’envie de répondre au douanier qui me demande ce que je viens faire aux USA « Manger votre pain, et baiser vos femmes. » Eclairage glauque, femmes flics sanglées et tendues.

Match de coupe du monde de football au bar dans le hall (coup d’envoi). Le serveur est algérien. Valises sur caddie. 1° Budweiser.

Temps gris, sortie. Navette vers le métro. Sortons dans 34° Est. Bistro irlandais tenu par un hollandais. Bonne bière.

En route vers Penn station. Marie apprend par un passant qui nous a entendus parler français que la France est championne du monde de football (3 à 0).

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Nous avons raté le match du siècle. Marie téléphone à son ancienne élève Elisabeth qui réside à New York. Il y a différents codes pour les cartes téléphoniques. Des gens serviables nous aident. Elle appelle ensuite le Holland Hotel à Newark. Le gars répond, puis la communication est coupée.

Couloirs glauques vers le Path, direction Newark. Le train/métro est propre. Le temps est plus clair, il fait maintenant presque chaud.

Nous traînons les valises vingt minutes avant de trouver (en traversant Newark Center, vide : nous sommes dimanche). Faim, soif. Holland Hotel enfin. La chambre donne devant l’entrée du tunnel. Nous sortons, sonnés (décalage horaire), le soir tombe. Nous traversons une avenue en dalles de béton. Une sorte de Holyday Inn est illuminé : il ne nous intéresse pas. A gauche, sur une placette entourée de maison de briques à un étage : une boutique sordide, peinte en chocolat. On y vend de la bière mais pas de repas. Flipper. Des Noirs entrent et sortent pour acheter de l’alcool (pas dans un sac papier). Le vendeur est un grand vieillard net. Bric-à-brac sur étagères derrière lui. Plafond brun. Plaques de pub de bière aux murs. En face, liquor store fermé, puis petit restaurant. Ambiance fifties. Le vieux cuisinier est aimable, la waitress noire affable. Un jukebox attenant à la table, comme dans les restaurants de routiers : Country et blues. Excellente bouffe (poulet + pommes de terre sautées). Retour à l’hôtel. Marie joint enfin Elisabeth :