11
AS 12/06 1 Aviculture Suisse Chères lectrices, chers lecteurs, La décision de Migros d’assurer l’approvisionnement à partir de seulement deux plate-formes pro- voque des turbulences directes ou indirectes dans le marché des œufs. Gallo-Suisse fait un vibrant appel à la solidarité et à la fermeté dans les négociations sur le prix des œufs (voir page 5). La consommation des œufs donne les signes d’une tendance réjouissante : Comme le confirme le dernier rapport de l’OFAG, le volume d’œufs de consommation importés est en diminution. La va- gue du bon marché a-t-elle dépas- sé son point culminant ? De grands changements entrent en vigueur le 1 er janvier 2007 concernant les modalités de pré- lèvement des échantillons liés au contrôle des salmonelles. Les di- rectives techniques définitives se- ront publiées à mi-décembre – soit deux semaines avant leur appli- cation ! La norme européenne a été reprise sans tenir compte des succès du programme suisse de surveillance des salmonelles. Avec ce journal avicole, vous tenez entre vos mains non seule- ment la dernière édition de l’an- née 2006 mais aussi le dernier numéro habillé sous cette forme – vous avez le droit d’aiguiser vo- tre curiosité pour l’édition de jan- vier prochain ! Nous remercions vi- vement nos lecteurs et annonceurs pour leur fidélité et leur souhaitons le meilleur et plein de succès en 2007 particulièrement dans les défis qui nous attendent encore. Votre équipe de rédaction 12/2006 14.12.2006 Aviforum, 3052 Zollikofen Aviculture Suisse Schweizerische Geflügelzeitung Un repas de fête réussi est un bon moyen de présenter la volaille suisse ! (Photo: Gold Kist) Sommaire Elargissement de la prévention contre les salmonelles ......................................... 2 La page des producteurs de volailles (ASPV) ...................................................... 3 Le Barbeque officiel d'hiver ............................................................................... 4 La page de GalloSuisse .................................................................................. 5 28 ème réunion de la commission paritaire d'oeufs .............................................. 8 Promotion de l’œuf suisse réussie en terre genevoise ....................................... 10 L'interview du mois, aujourd'hui avec Hans-Jakob Dätwyler et CI-EiCO ............... 11 Aviculture Suisse Périodique spécialisé pour l’aviculture suisse – édition: 1’850 exemplaires imprimés Édité par Aviforum, 3052 Zollikofen – Impression: Druck&Partner AG, Flamatt. Édition et rédaction: Burgerweg 22, 3052 Zollikofen, tél. 031 915 35 35, Fax 031 915 35 30, e-mail: [email protected] – Rédaction: Andreas Gloor (responsable; gl), Ruedi Zweifel (zw), Frédéric Baudraz (ba) Traductions: Dr. Didier Blanc, Frédéric Baudraz, Claude Henchoz Abonnements et annonces: Hanspeter Pfeiffer, tél. 031 915 35 38, Fax. 915 35 30, e-mail: [email protected] Prix de l’abonnement: Suisse: 60.–; étranger: sur demande Sponsors actuels de - Prodavi SA, 6208 Oberkirch et 1423 Villars-Burquin la version française: - Ernst Wüthrich Couvoir SA, 3123 Belp - Provimi Kliba SA, 1305 Cossonay-Gare Prochaines éditions: 01/07: Delai rédactionnel: 14.12.06; date de parution: 25.01.07 02/07: Delai rédactionnel: 25.01.07; date de parution: 22.02.07 Nous souhaitons à nos lecteurs de joyeuses fêtes !

Aviculture Suisse Aviculture 12/2006 Suisse · 2006-12-04  · AS 12/06 1 Aviculture Suisse Chères lectrices, chers lecteurs, La décision de Migros d’assurer l’approvisionnement

  • Upload
    others

  • View
    10

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

AS 12/06 1

Aviculture Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

La décision de Migros d’assurer l’approvisionnement à partir de seulement deux plate-formes pro-voque des turbulences directes ou indirectes dans le marché des œufs. Gallo-Suisse fait un vibrant appel à la solidarité et à la fermeté dans les négociations sur le prix des œufs (voir page 5).

La consommation des œufs donne les signes d’une tendance réjouissante : Comme le confirme le dernier rapport de l’OFAG, le volume d’œufs de consommation importés est en diminution. La va-gue du bon marché a-t-elle dépas-sé son point culminant ?

De grands changements entrent en vigueur le 1er janvier 2007 concernant les modalités de pré-lèvement des échantillons liés au contrôle des salmonelles. Les di-rectives techniques définitives se-ront publiées à mi-décembre – soit deux semaines avant leur appli-cation ! La norme européenne a été reprise sans tenir compte des succès du programme suisse de surveillance des salmonelles.

Avec ce journal avicole, vous tenez entre vos mains non seule-ment la dernière édition de l’an-née 2006 mais aussi le dernier numéro habillé sous cette forme – vous avez le droit d’aiguiser vo-tre curiosité pour l’édition de jan-vier prochain ! Nous remercions vi-vement nos lecteurs et annonceurs pour leur fidélité et leur souhaitons le meilleur et plein de succès en 2007 particulièrement dans les défis qui nous attendent encore.

Votre équipe de rédaction

12/200614.12.2006

Aviforum, 3052 Zollikofen

AvicultureSuisseSchweizerische Geflügelzeitung

Un repas de fête réussi est un bon moyen de présenter la volaille suisse ! (Photo: Gold Kist)

Sommaire

Elargissement de la prévention contre les salmonelles ......................................... 2

La page des producteurs de volailles (ASPV) ...................................................... 3

Le Barbeque officiel d'hiver ............................................................................... 4

La page de GalloSuisse .................................................................................. 5

28ème réunion de la commission paritaire d'oeufs .............................................. 8

Promotion de l’œuf suisse réussie en terre genevoise ....................................... 10

L'interview du mois, aujourd'hui avec Hans-Jakob Dätwyler et CI-EiCO ............... 11

Aviculture SuissePériodique spécialisé pour l’aviculture suisse – édition: 1’850 exemplaires imprimésÉdité par Aviforum, 3052 Zollikofen – Impression: Druck&Partner AG, Flamatt. Édition et rédaction: Burgerweg 22, 3052 Zollikofen, tél. 031 915 35 35, Fax 031 915 35 30, e-mail: [email protected] – Rédaction: Andreas Gloor (responsable; gl), Ruedi Zweifel (zw), Frédéric Baudraz (ba)Traductions: Dr. Didier Blanc, Frédéric Baudraz, Claude Henchoz Abonnements et annonces: Hanspeter Pfeiffer, tél. 031 915 35 38, Fax. 915 35 30, e-mail: [email protected] Prix de l’abonnement: Suisse: 60.–; étranger: sur demande

Sponsors actuels de - Prodavi SA, 6208 Oberkirch et 1423 Villars-Burquinla version française: - Ernst Wüthrich Couvoir SA, 3123 Belp - Provimi Kliba SA, 1305 Cossonay-Gare

Prochaines éditions: 01/07: Delai rédactionnel: 14.12.06; date de parution: 25.01.07 02/07: Delai rédactionnel: 25.01.07; date de parution: 22.02.07

Nous souhaitons à nos lecteurs de joyeuses fêtes !

2 AS 12/06

Aviculture Suisse

bvet. Les modifications d’ordonnan-ces adoptées permettront de renfor-cer la lutte contre les épizooties et la prévention contre les zoonoses en Suisse, et sont également néces-saires pour l’obtention de l’équiva-lence avec l’Union européenne en matière de lutte contre les épizooties et d’hygiène alimentaire.

Les modifications concernant les analyses salmonelles dans les ex-ploitations parentales et de ponte entreront pour l’essentiel en vigueur le 1er janvier 2007 – une phase de transition sera certainement néces-saire et les services vétérinaires can-tonaux donneront des informations plus précises. Le programme officiel se concentre sur les exploitations plus grandes, un plus petit nombre d’exploitants est ainsi concerné. Ceux-ci devront cependant pren-dre plus souvent des échantillons qu’aujourd’hui. De plus, le pro-gramme d’analyses recherchera plusieurs types de salmonelles – pas seulement Salmonella Enteritidis. Ces analyses ne pourront plus être effectuées sur des œufs ou des échantillons de sang, c’est pourquoi les prélèvements devront se faire à l’avenir au moyen de sur-bottes resp. de traîneaux.

Les modifications en détailTaille des exploitations: A ce jour,

les exploitations détenant plus de 50 reproducteurs ou pondeuses doivent effectuer des analyses de dépistage des salmonelles. Depuis

le 1er janvier, celles-ci seront obliga-toires à partir de 250 reproducteurs resp. 1000 pondeuses.

Fondamentalement, les prises d’échantillons effectuées jusqu’au transfert dans l’exploitation de ponte restent les mêmes. Certaines analyses seront dorénavant soumi-ses au contrôle officiel, la procédure concrète étant déterminée par le canton concerné. Analyses chez les reproducteurs:• 1er au 3e jour: poussins ou langes• 4e à 5e semaine: échantillons de crottes• 15e à 20e semaine, avant le trans-fert dans le poulailler de ponte:

échantillon de crottes• toutes les 2 semaines pendant la phase de ponte: sur-bottes ou traî-neauxAnalyses chez les pondeuses:• 15e – 20e semaine, avant le trans-fert dans le poulailler de ponte: échantillon de crottes• toutes les 15 semaines pendant la phase de ponte: sur-bottes ou traî-neaux.

Les entreprises de commercialisation pratiquant un programme d’analy-ses de droit privé pour la surveillance des salmonelles dans les exploita-tions de pondeuses ont la possibilité de faire reconnaître celui-ci auprès de l’Office vétérinaire fédéral.

L’Office vétérinaire fédéral rédige actuellement les prescriptions de détails pour les analyses salmonel-les dans une directive technique qui sera disponible à partir de la mi-décembre sur sa homepage (www.bvet.admin.ch). Les nouvelles ordonnances sont déjà disponibles sur le site de l’OVF, via le communi-qué de presse du 15 novembre.

Elargissement de la prévention contre les salmonellesLe Conseil fédéral a adopté le 15 novembre dernier une série de modifi-cations d’ordonnances concernant la lutte contre les épizooties, l’hygiène de l’abattage et l’assurance qualité du lait. La révision de l’ordonnance sur les épizooties améliore notamment la protection contre les zoonoses – à savoir les maladies transmissibles de l’animal à l’homme. Par exemple, les mesures préventives contre les salmonelles ne seront plus limitées aux seules poules pondeuses, mais étendues aux volailles à l’engrais (au plus tôt à partir de 2008) et aux porcs (à partir de 2010).

AS 12/06 3

Aviculture Suisse

Assemblée des déléguésLe 22 novembre dernier, dans le cadre de l’assemblée extraordinaire de l‘ASPV à Walterswil (SO), les 25 délégués avec droit de vote et les membres du comité ont délibéré sur les questions budgétaires et le mode de paiement de notre contribution à la communication de Proviande. L’assemblée a également été infor-mée sur le programme d’activités 2007 et les thèmes d’actualité que sont la situation du marché ainsi que notre position sur les ordonnances et les mesures de précautions liées à la grippe aviaire.

Budget 2007Le budget 2007 a été retravaillé

par le comité lors de sa séance d’octobre. Comme les volumes d’abattage 2006 sont largement en dessous de ceux de l’année précé-dente, les recettes ont été revues à la baisse et toutes les possibilités d’éco-nomies au niveau des dépenses ont été exploitées. Notre contribution à la communication «viande suisse» de Proviande est de loin le plus gros poste de frais. Dans le cadre de l’af-filiation de l’ASPV à Proviande une entrée par étapes a été admise. Ainsi la contribution marketing est portée

à CHF 165‘000.- pour 2007. Cela provoque un déficit pour cet exercice qui pourra être couvert grâce aux réserves constituées les années pré-cédentes. Dès 2008, la contribution des producteurs qui se monte actuel-lement à CHF 3.50 par tonne de poids vif doit être adaptée et portée à CHF 4.50 par tonne. Le président invite les délégués à faire passer le message auprès de leurs organisa-tions de producteurs.

Contributions à ProviandePour les autres sortes de viande,

les contributions à la communication de Proviande sont encaissées par les entreprises de transformation. Par contre, dans la volaille, selon le désir de l’ASPV et à cause du genre d’or-ganisation spécifiques à la volaille (intégrations), elles sont facturées, à chacun pour moitié, aux producteurs et aux entreprises de transformation. Proviande a souhaité que l’encaisse-ment se fasse à l’avenir sur la même base que pour les autres viandes. Lors de sa dernière séance, le comité a pesé le pour et le contre; il est ar-rivé à la conclusion que l’ASPV est mieux impliquée dans le processus de décision si les contributions sont payées par elle. Les délégués ont ap-prouvé les réflexions du comité et ils ont décidé de conserver le mode de paiement actuel.

Date de l’assemblée des déléguésLe comité fait la proposition de

prévoir dorénavant l’assemblée des délégués en automne. La prépara-tion d’un budget le plus juste possible pour l’année suivante et le flux des informations dans les assemblées de producteurs pourront être mieux ga-rantis. Le bouclement de l’exercice comptable s’effectuera comme par le passé le 31 décembre et la révi-sion des comptes en février/mars. Les comptes seront présentés en dé-but d’année au comité. Les délégués

La page des producteurs de volailles (ASPV)Règlement des paiements directs en 2006

Le 8 novembre dernier, le Conseil fédéral a accepté la proposition de l’OFAG relative aux paiements directs dans l’engraissement de volailles. De quoi s’agit-t-il ? Depuis l’automne 2005, l’hystérie liée à la grippe aviaire a provoqué l’effondrement du marché suisse de la volaille. La pro-duction de poulets a dû être réduite massivement. La conséquence directe est la baisse du nombre annuel de séries par exploitation; cela induit une diminution des paiements directs lorsque le nombre de jours d’occupation de la halle n’a pas atteint la limite prescrite de 280 jours.

Grâce à notre intervention et en collaboration avec l’OFAG, les règles suivantes ont été établies: si la diminution de l’occupation est inférieure à 2 UGB par rapport à 2005, le producteur supporte seul cette diminution (pour une halle de 300 m2 cela correspond à 10 %). Pour le surplus, la différence entre les paiements directs des années 2005 et 2006 sera auto-matiquement payée en 2007. Pour le producteur il suffira de comparer, déduction faite de 2 UGB, les paiements directs 2007 avec ceux de 2005. Il n’y a heureusement pas de formulaire supplémentaire à remplir ou de demande particulière à présenter. Que les responsables s’en trouvent ici remerciés. Les détails peuvent être consultés sur le site www.blw.admin.ch (> Actualité > Informations aux médias > train d‘ordonnances agricoles novembre 06 > O. sur les paiements directs, art. 62a et 70b).

Je remercie ici l’ensemble des producteurs et partenaires pour la confian-ce qu’ils m’ont accordée tout au long de cette année qui se termine. Si nous avons tous les mêmes buts et contribuons ensemble à les atteindre et à rechercher la réponse juste, une organisation de producteurs a tout son sens et peut évoluer harmonieusement. Nous avons de nombreux défis à relever et je suis prêt à prendre vos incitations en compte.Je souhaite à tous les producteurs ainsi qu’à leur familles de joyeuses fêtes. Que la force et l’espoir d’une production à nouveau en développe-ment nous habitent tous. Peter Röthlisberger, Président

4 AS 12/06

Aviculture Suisse

Le Barbecue d‘hiver aura lieu le sa-medi 3 février 2007 de dix heures du matin à dix heures du soir, sur la Waisenhausplatz à Berne. Cette pla-ce est centrale et bien visible de tous côtés. Des annonces et des spots radio seront diffusés au préalable dans les médias régionaux, et des tracts seront distribués dans toutes les boucheries de la région bernoise et dans la ville de Berne de manière à toucher un maximum de gens. Les visiteurs pourront s‘arrêter sur les différents postes de grillade pour re-cueillir les informations données par les spécialistes, et se laisser tenter par des menus dégustation succulents et bon marché. Au programme égale-ment: les modes de préparation au gril et au Smoker bons pour la santé. Les postes seront tenus par des pro-fessionnels. L‘Association suisse des producteurs de volaille sera repré-sentée sur place par deux spécialis-tes et un gril vertical, et se présentera sur un tableau d‘information.

Une fête pour toute la familleC‘est une ambiance de fête pour toute la famille qui doit régner sur la manifestation: avec de la musique, à manger et à boire, un concours et des jeux amusants pour les enfants. Sven Epiney évoluera sur cette scè-ne colorée comme animateur et in-terrogera les champions de grillade, les personnalités et les invités.

En prenant part à la fête, l‘Asso-ciation suisse des producteurs de volaille ainsi que Viande Suisse sus-citeront beaucoup de sympathie de la part du public. Le Barbecue d‘hi-

ver est un grand évènement familial, que l‘on attend d‘ores et déjà avec impatience. Proviande

Feu, glace et poulet grillé suisseLe mot «grillade» fait immédiatement penser à l‘été. Comme si le reste du temps, la viande ne pouvait être mangée que cuite à l‘étuvée, braisée ou rôtie. C‘est la raison pour laquelle Viande Suisse organisera le 3 février à Berne le Barbecue officiel d‘hiver. Avec de grands feux, beaucoup de grils, de conseils, d‘informations sur la nutrition et de spectacles pour toute la famille. Pour montrer aussi combien il peut être plaisant de faire griller par exemple un poulet même pendant la saison froide.

ont également donné leur accord sur ce mode de faire. Grippe aviaire

L’interdiction de sorties dans les zones à risques n’ont pour l’instant pas occasionné de problèmes parti-culiers. Des discussions, il est ressorti que l’ASPV et Aviforum doivent amé-liorer leur présence et leur efficacité dans les médias. Les médias doivent être mieux informés sur le niveau de professionnalisme des producteurs de volaille afin que des organisa-tions, à titre individuel et à faible part de marché, ne soient pas considé-

rées comme le reflet de l’opinion des producteurs. Evolution du marché

Le nombre de poussins mis en place est toujours environ 20 % plus bas que l’année précédente. Les animaux sont plus lourds et les volu-mes importés au 4ème trimestre sont plus élevés que ce que souhaite l’ASPV. Le calme règnant actuelle-ment autour de la grippe aviaire a un effet positif sur la marché de la volaille. Les transformateurs annon-cent pour octobre et novembre un écoulement fluide de la production

indigène. L‘optimisme est de mise pour les affaires de fin d‘année, les quantités planifiées sont en général supérieures de 20% à celles de l‘an-née précédente (voir également en page 20 de la partie allemande) Programme 2006 de Proviande

Grâce à l’intervention de nos re-présentants (Claus Ullmann VR und Jakob Müller KMK), Proviande a soutenu, avec succès et au moyen de grosses contributions financières, la promotion de la volaille suisse.

Hansueli Wüthrich, Secrétaire

AS 12/06 5

Aviculture Suisse

Nouvelle guerre des prix en vue?Dans notre dernière édition, nous

vous avons exposé la décision de Migros de concentrer ses appro-visionnements en œufs à partir de deux plateformes uniquement, en expliquant que nous y voyons éga-lement une chance pour les pro-ducteurs concernés. Il ne fait aucun doute que ce concept de platefor-mes Migros va redistribuer les cartes sur le marché des œufs. Les produc-teurs concernés devraient bientôt se trouver sollicités à renégocier leurs contrats en fonction de la future col-laboration. Et là, il s’agira de faire montre de solidarité et de fermeté.

Une situation différenteLa nouvelle situation engendrée

par les plateformes Migros n’a rien de comparable avec celle des an-nées 1998 à 2000, une époque où de nombreux producteurs se faisaient mettre en concurrence et se livraient à de la sous-enchère réciproque. La spirale des prix avait alors commencé à chuter à une vi-tesse folle. Cette fois en revanche, le scénario qui commence à se déga-ger est celui d’une sorte d’indice de prix au producteur calculé sur des bases telles que la taille d’exploita-

tion, la situation géographique et les coûts de ramassage. Ceci est sour-ce de transparence. Pour qu’il soit correct, un tel indice devra toutefois être calculé sur des bases réalistes, pragmatiques, et non en fonction de considérations politiques. C’est la raison pour laquelle les produc-teurs sont enjoints à veiller à ce que l’on travaille à un indice de prix qui garantisse la stabilité des prix au producteur.

Entre-temps, les OrFous se sont établies comme sections de Gallo-Suisse. Les producteurs concernés devraient donc se tourner vers leur OrFou pour convenir d’une procé-dure commune et en particulier éviter que certains prennent les devants en individualistes. Il y a – contrairement à ce qui était le cas aux environs de l’an 2000 – de solides arguments à faire valoir pour construire cette fois un front commun.

L’œuf suisse très demandéLa situation du marché de l’œuf

est en effet totalement différente aujourd’hui : il n’y a pas d’excé-dents, chaque œuf pondu est né-cessaire – a fortiori si la Migros tient sa promesse de renforcer la position de l’œuf suisse dans ses étalages.

L’équilibre entre l’offre et la deman-de ne laisse présager à court terme aucune baisse de prix au détriment des producteurs. C’est là l’argu-ment principal qui justifie de ne pas baisser les prix au producteur. Il faut aussi se rappeler que Migros veut que les exploitants des plateformes avec lesquelles elle va travailler lui communiquent les prix payés aux producteurs. C’est une autre preuve des intentions de Migros d’être cor-recte avec des producteurs dont elle entend assurer la satisfaction.

Fermeté et solidaritéIl est une autre raison pour la-

quelle il est fondamental que les producteurs se montrent fermes dans ces négociations de prix : tous les producteurs sont concernés. En effet, si un négociant donné fournit Migros à un prix réduit parce qu’il achète ses œufs meilleur marché auprès des producteurs, les autres négociants devront bien, à terme, admettre qu’ils ne sont pas concur-rentiels avec des prix d’achat plus élevés. Et ils auront des difficultés à écouler leurs œufs. Ainsi, au lieu d’un prix correct calculé sur des ba-ses transparentes, on se retrouverait entraînés dans une pénible spirale entraînant les prix vers le bas au dé-triment de tous les producteurs, sans rapport avec le fait que le marché est équilibré. Les producteurs qui, au nom de leur profit personnel ou par égoïsme, se comportent en francs tireurs et négocient à titre individuel se font du tort autant à eux-mêmes qu’à l’ensemble de la profession et risquent de ruiner le marché de l’œuf alors qu’il est sain.

GalloSuisse en appelle donc aux producteurs concernés et à leurs OrFous pour qu’ils se serrent les coudes et se mobilisent afin que l’indice de prix au producteur soit calculé sur des bases réalistes. Il y a un besoin en œufs suisses, les né-

Chers Membres,La nouvelle année approche, avec son lot de nouveaux défis à relever. En premier lieu, on pense aux bouleversements prévisibles sur le marché des œufs qui découleront de la décision de la Migros d’organiser ses approvi-sionnements à travers deux uniques plateformes. Mais cette année 2007 devrait amener moins de nouveautés susceptibles de mettre nos nerfs à l’épreuve. Une bonne heureuse perspective se dessine avec la baisse de 3 francs du prix plancher des aliments qui devrait intervenir en été. C’est positif pour les producteurs d’œufs – à condition que cela ne se répercute pas immédiatement, voire même de façon anticipée depuis le début de l’année, sur le prix des œufs.

Au nom du comité, je vous formule tous mes vœux pour la nouvelle année et vous souhaite plein succès dans votre entreprise ainsi que de paisibles fêtes de Noël avec vos proches.

Willi Lüchinger, Président

La page de GalloSuisse

6 AS 12/06

Aviculture Suissegociants ont besoin de vos œufs. Le prix négocié constitue la référence pour tous les producteurs. Les pro-ducteurs ont ainsi les cartes en main pour assurer que le prix de l’œuf demeure correct.

Inévitable évolution des structuresRappelons encore une fois ici les

conséquences structurelles et politi-ques de la décision de Migros. On n’insistera jamais assez sur le fait que ni l’association ni les produc-teurs ne seront en mesure d’empê-cher les structures de s’adapter. Ce-lui qui se retrouvera avec des struc-tures défavorables dans le nouveau contexte ne pourra pas éviter de les adapter et de les réorienter. Une

possibilité serait que les producteurs qui, aujourd’hui, courent le risque de perdre leur acheteur se regrou-pent en pools ou communautés de fournisseurs. Il est également pen-sable que de tels regroupements se fassent sous la conduite de leur acheteur actuel. Il s’agit en effet de veiller à ce que les œufs des diffé-rentes exploitations puissent être pris en charge de manière groupée. en une fois, à un endroit donné et à un prix convenu. Il n’y a aucune raison de partir du principe qu’avec le concept de plateformes de Mi-gros seules les grosses exploitations pourront encore livrer. Des petites et moyennes exploitations peuvent parfaitement entrer en ligne de

compte pour autant qu’elles s’or-ganisent en conséquence, qu’elles mettent en place des structures de livraison adéquates – et que la qua-lité soit au rendez-vous.

Evaluation des labels: trom-peuse et erronée en ce qui concerne la production d’œufs GalloSuisse a adressé la prise de position suivante aux auteurs et ins-tigateurs de la publication de l’éva-luation des labels effectuée par le WWF, l’organisation de consomma-teurs SKS et l’organisation « quatre pattes ». Les médias ont également été informés.

L’évaluation de la marque « Suis-se Garantie » par le WWF, l’orga-nisation de consommateurs SKS et l’organisation de protection des ani-maux « quatre pattes » est trompeuse et fausse pour ce qui concerne la production d’œufs. « Suisse Garan-tie » est une marque de provenance. Dès lors il n’aurait même pas fallu entrer en matière pour la comparer à des labels. Comme les œufs suis-ses ont toujours été vendus en tant que tels et qu’il n’y a jamais eu de danger de confusion avec les œufs importés, il n’aurait de fait même pas été nécessaire d’utiliser la mar-que de provenance « Suisse Garan-tie » dans le secteur des œufs. C’est du reste exclusivement pour des raisons de protection des animaux que les producteurs d’œufs suisses se sont décidés à entrer dans le concept « Suisse Garantie » : ils vou-laient en effet assurer que les œufs suisses étaient pondus par des pou-les dont on pouvait prouver qu’elles étaient nées et élevées en Suisse. Seul celui qui remplit ces conditions peut marquer ses œufs avec « Suisse Garantie ». Ceci permet d’assurer pour toute la branche des œufs que les souches parentales et les pon-deuses sont nées et ont été élevées en conformité avec les exigences les

AS 12/06 7

Aviculture Suisse

PROVIMI KLIBA SA1305 PENTHALAZ - 021 861 95 114303 KAISERAUGST - 061 816 16 169201 GOSSAU - 071 388 72 72www.provimi-kliba.ch

Un concept axé sur la sécurité et la performance- Une sécurité alimentaire maximale pour tous les types d'élevage - Des ingrédients de qualité supérieure - Une structure homogène et régulière - L'expérience des conseillers spécialisés.

plus poussées au monde en ma-tière de protection des animaux. Les œufs suisses « naturalisés », pondus par des pondeuses importées et transportées souvent sur des dis-tances énormes n’ont pas droit à la marque « Suisse Garantie ».

Dès le début, « Suisse Garantie » a été conçue comme une marque de provenance – contrairement aux vœux des organisations de consom-mateurs qui souhaitaient un label de qualité (un de plus). Les éleveurs suisses travaillent dans le respect d’exigences plus élevées en ma-tière de protection des animaux et de l’environnement que leurs collè-gues étrangers. La marque « Suisse Garantie » atteste que le produit qui

l’arbore a été produit dans le res-pect des normes de qualité suisse. L’objectif était également de donner aux consommatrices et consomma-teurs la possibilité de distinguer entre produits importés et produits indigè-nes, ceci en marquant clairement la provenance suisse. Les program-mes incitatifs en matière d’écologie et de protection des animaux (SST et SRPA) sont d’application volon-taire et ne sont donc sciemment pas posés comme exigences pour avoir droit à la marque « Suisse Garantie » – même s’il faut relever que plus de 80 pourcent des producteurs d’œufs ont adhéré aux programmes SST ou SRPA.

Les organisations telles que le

WWF, les consommatrices ou la protection des animaux sont libres de censurer des labels et de publier leurs appréciations dans les médias dont elles disposent. Il est en revan-che peu constructif de leur part de comparer l’unique critère de la pro-venance avec ceux des nombreux autres labels, et il est choquant de constater que cette méthode s’appli-que une fois de plus au détriment de la majorité des producteurs suisses – objectif qui, de fait, semble le seul visé. GalloSuisse

Cours de perfectionnement pour les producteurs d’oeufs romandsAviforum met sur pied un cours de formation continue à destination des producteurs d’œufs de langue fran-çaise en collaboration avec l’ADAPR Les sujets traités seront les suivants :

politique agricole et marchés : nou-veautés pour les producteurs d’œufs point fort : l’oeuf à la cuisine, avec travaux pratiqueséchanges d’expérience, questions et réponsesactualités Aviforumcommunications de l’ADAPR/Gallo-Suisse

Date: 31 janvier 2007, 9h30 à 17h00.Lieu: Inst. Agricole de Grangeneuve (FR)Coûts: 65.- par pers. + les frais de repas.Inscription d’ici au 12 janvier 2007 àAviforum, Burgerweg 22, 3052 Zolliko-fen, tél. 031 915 35 35.

••

Machine a marquer les oeufs

Calibreuse à oeufs manuel et automatique

Emballeuse à oeufs automatique

Barzloostrasse 20, 8330 Pfäffikon ZH

Tel: 044 950 05 20 / Fax: 044 950 57 33

www.nuovo.ch / [email protected]

8 AS 12/06

Aviculture Suisse

Evolution du marchéAprès un début d’année pénible

marqué par d’importants excédents, le vent a tourné en août : la météo glaciale a entraîné une consomma-tion supérieure à la moyenne, pour la saison, et d’autre part les mesu-res de désengorgement du marché ont commencé à porter leurs fruits, provoquant une baisse de l’offre. Au mois d’août, les prévisions de production ont croisé la courbe de l’année précédente pour demeurer depuis lors environ 4 à 5 pourcent en-dessous.

Le marché des œufs frais affiche actuellement une vitalité réjouissan-te et permet d’absorber largement la production du moment. Les ven-tes se sont étonnamment amplifiées durant les vacances d’automne, période où l’on observe habituel-lement une nette baisse de la de-mande. Ceci est valable essentielle-ment en Suisse alémanique, l’effet des vacances s’étant fait sentir plus nettement dans certaines régions de Suisse romande.

Mais la légère baisse de l’offre ne suffit pas à expliquer l’équilibre du marché. En cas d’écoulement ra-pide, l’œuf suisse est gagnant par rapport à son concurrent étranger. L’œuf suisse devrait ainsi parvenir à regagner des parts de marché sur les œufs importés, si l’on compare à

la même période de l’an dernier au cours de laquelle il avait perdu du terrain face aux importations à bon marché. Les lignes à bon marché sont en revanche en perte de vitesse – les consommateurs accordent à nouveau plus d’attention à la qualité et portent plus volontiers leur choix sur des produits plus chers. Cette tendance est confirmée par l’aug-mentation de la demande en œufs label ou bio. En outre, les détaillants ont compris qu’ils avaient une meilleure marge sur les œufs suisses que sur les œufs à prix cassés.

Cette tendance réjouissante est du reste confirmée par l’OFAG dont le dernier rapport d’évolution du marché relève une régression de 7 % des œufs de consommation importés pour la période de janvier à août 2006 par rapport à la même période de l’année précédente. Se-lon ce rapport de l’OFAG, la part de marché de l’œuf indigène est à nouveau supérieure : 80 % pour les œufs de consommation dans le commerce de détail.

Les plateformes de Migros...La concentration des fournisseurs Migros sur des plateformes est un projet connu depuis longtemps – et qui ne concerne pas que les œufs mais également la plupart des produits agricoles. Imitant en cela

Coop, qui a déjà concentré ses li-vraisons d’œufs sur deux uniques fournisseurs depuis de nombreu-ses années, Migros va à son tour concentrer son volume d’achats d’œufs – qui représente près du double de celui de Coop – sur deux plateformes : EiCO (pour l’ouest) et L+S (pour l’est). Les principaux touchés par cette restructuration sont la Ei AG, qui collecte et fournit à la Migros la production d’environ 40‘000 pondeuses, et les produc-teurs, qui fournissent des œufs en direct aux coopératives Migros ré-gionales dans le cadre du concept « de la région ».

...suscitent l’inquiétude...Les inquiétudes de la branche sont

grandes dans la mesure où l’on ne sait pas encore quelles répercus-sions auront les restructurations envisagées pour les fournisseurs Migros et pour le marché des œufs – de nombreuses questions étant encore en cours de négociations ou au stade d’analyses préliminaires. Même si Ei AG devait se trouver dans l’obligation de réduire ses quantités collectées de 40‘000 pondeuses à partir du milieu de l’année prochai-ne, les besoins totaux de la Migros n’en baisseront pas pour autant. Il y aura donc toujours besoin des œufs de ces poules. La question est en revanche de savoir s’ils seront pro-duits dans les mêmes exploitations qu’aujourd’hui - ce qui dépend de nombreux facteurs parmi lesquels on citera: qualité du produit, distan-ces de transport, situation, âge et taille de l’exploitation.

... mais offrent aussi certaines chancesLa ComPa est toutefois d’avis que

cette réorganisation offre également certaines opportunités pour la bran-che : les deux plateformes retenues devront relever des défis sur le plan logistique et économique, mais elles

28ème réunion de la commission paritaire

Vent favorable pour l’oeuf suisse, vent contraire pour ses structuresAprès une première moitié d’année difficile, marquée par d’importants excé-dents, le marché de l’œuf a connu un revirement réjouissant dont les œufs frais –et tout particulièrement les œufs suisses – ont pu profiter. La vague du bon marché semble stabilisée. Telle est l’appréciation du marché livrée par la commission paritaire lors de sa 28ème réunion. La décision de Migros de concentrer ses livraisons d’œufs sur deux plateformes de distribution aura des incidences sur les structures de production. Pour l’instant, elle a surtout engendré une grande insécurité, ceci d’autant que seules les grandes lignes du concept sont pour l’instant connues. La ComPa y voit néanmoins égale-ment des chances à saisir pour toutes les parties concernées.

AS 12/06 9

Aviculture Suisse

www.ufa.ch

G 08

.01.

06

Service technique UFA: Zollikofen Puidoux031 910 84 11 021 946 06 06

In Ihrer

LANDI

Réussir en aviculture

• Formulés pour les volailles, structureexempte de poussière

• Parfaite qualité hygiénique• Certification ISO 9001:2000 • Feed Safety• Service technique qualifié

Aliments UFA – dans votre LANDI

Aliments UFA

auront également la possibilité de gagner de nouveaux producteurs ou partenaires parmi les négociants. Les producteurs qui perdront leur acheteur traditionnel auront le choix de chercher un nouvel acheteur – tout en profitant de négocier le cas échéant les conditions de livrai-son, les modes de production et les prix – ou de se constituer leur pro-pre clientèle, de revoir le concept de leur exploitation, de l’agrandir ou de la réduire – voire de carrément cesser la production d’œufs.

La branche des œufs joue les précurseursLa branche des œufs est habituée

à jouer un rôle de précurseur au sein de la production agricole – pour le meilleur et pour le pire. Le marché de l’œuf est ainsi un des premiers à avoir été libéralisé, en 1997 déjà. Les années qui suivirent furent es-sentiellement fatales aux très peti-tes exploitations de ponte, de 500 poules et moins, qui furent condam-nées sur l’autel de la rentabilité. Si aujourd’hui des exploitations de 2000 à 4000 pondeuses devaient recevoir leur congé, cela ne signi-fierait pas qu’elles sont trop petites pour entrer en ligne de compte en tant que fournisseurs, dans l’avenir. Les critères mentionnés plus haut joueront en effet un rôle important.

Par ailleurs, un peu d’imagina-tion et d’esprit d’initiative permettent parfaitement de compenser les in-convénients d’une taille d’exploita-tion trop modeste. Il est par exem-ple possible de s’organiser pour regrouper plusieurs petites exploi-tations en une communauté de li-vraison. La ComPa est toutefois bien consciente que les changements structurels nécessaires seront totale-ment autres selon que l’exploitation compte 500 pondeuses ou 2000 à 4000 pondeuses! Mais il faut rela-tiviser : même si le virage sera dur à négocier pour les intéressés, il ne

concerne guère que deux pourcent des effectifs de pondeuses du pays – soit moins que la fluctuation an-nuelle naturelle au sein de la pro-duction d’œufs indigène.

Grippe aviaire et élevage en libertéUne interdiction de sortie est en

vigueur depuis la mi-octobre à ti-tre préventif contre la grippe aviaire – mais, contrairement à l’an dernier, elle ne concerne que les zones qui se situent à moins d’un kilomètre des principaux plans d’eau. 2000 exploitations sont touchées, soit en-viron le 2 pourcent des effectifs de

pondeuses. Grâce à la réglemen-tation acceptée par l’OFSP, ces ex-ploitations peuvent toutefois conti-nuer de déclarer leurs œufs comme œufs d’élevage en plein air, ceci même après l’expiration de la limite de douze semaines. La condition est toutefois que les poules aient accès à un jardin d’hiver. Dès lors, l’inter-diction de sortie ne devrait pas avoir de répercussion négative sur la consommation d’œufs – du moins aussi longtemps qu’aucune exploi-tation ne sera contaminée.

Au nom de la pako,Heinrich Bodenmann, Président

10 AS 12/06

Aviculture Suisse

ba. Du 9 au 19 novembre, les pro-ducteurs d’œufs romands ont à nouveau fait la promotion de l’œuf suisse avec succès lors de la foire de Genève. Félix Loewensberg et Da-niel Mettler, entourés de leur équipe désormais bien rôdée, ont fait dé-couvrir le micro-œuf et l’abricotine aux œufs aux consommateurs ge-nevois, qui ont beaucoup appré-

cié les différentes crêpes servies de 10h00 à 22h00. Par rapport au public du Comptoir, les gens du bout du lac se sont montrés plus intéressés par la documentation fournie sur l’œuf suisse, ce qui est réjouissant. Fort de cette expérience positive, l’« œuf-expo » sera proba-blement présent à Palexpo du 8 au 18 novembre 2007.

• ventilateur économique ETAvent

• cheminées d’aération Ø 42, 47, 52, 65, 73, 92 cm

• clapets modulaire

• clapets motorisés

• distributeur d’air

• entrée d’air type plafond et parois

• servomoteurs

• technique de règlage

«Eléments de ventilation»

GLOBOGAL SA CH-5600 Lenzbourg

Tél. 062 769 69 69Fax 062 769 69 70

e-mail: [email protected]

Charpentes en boisCorrevon Alexandre1404 Cuarny VDwww.correvoncharpente.ch

ÉLECTRICITÉChristin Didierrue du Lac 161462 Yvonand VD

Promotion de l’œuf suisse réussie en terre genevoise

AS 12/06 11

Aviculture Suisse

Quels sont les buts de la Communauté d’intérêts (CI) de EiCO Suisse ?La CI-EICO suisse est une asso-ciation des producteurs de EICO Suisse. Cette organisation offre une plateforme idéale pour mettre effi-cacement en évidence et de façon durable les intérêts et les buts de ses membres. Pour nous, il est très im-portant qu’un climat agréable et de confiance réciproque constitue la base d’une collaboration construc-tive entre les producteurs et les re-preneurs d’œufs.

Quelle est votre fonction au sein de la CI-EiCO ?En ma qualité de président du CI-EiCO je suis régulièrement en dis-cussion avec notre partenaire ache-teur et soigne les contacts avec les autres repreneurs de la branche. Via le comité, j’assure également la liaison auprès de GalloSuisse, notre organisation faîtière. Je cherche à chaque occasion à créer un contact personnel avec nos producteurs. Dans ces conversations, je reçois

des informations précieuses qui me servent dans le cadre du travail au sein du CI-EiCO.

Comment êtes-vous arrivé dans le monde de la volaille? Je suis fils d’agriculteur. Après un apprentissage et une activité de plusieurs années dans le domaine technique, j’ai fonctionné un certain temps comme chef d’exploitation sur une ferme avicole. J’ai ensuite saisi l’occasion de reprendre une unité de pondeuses que j’exploite à mon propre compte. Qu’est ce qui vous fait apprécier votre travail ?J’aime le travail et le contact avec les bêtes. Par ailleurs je suis confronté quotidiennement aux tâches inté-ressantes et variées d’une entreprise indépendante. Pour moi il est de première importance de « sentir » le marché et les attentes des consom-mateurs ; c’est eux qui me confir-ment si je suis sur la bonne voie ou si des correctifs sont nécessai-res. Dans mon exploitation, je suis constamment dans un processus de recherche et d’adaptation.

A votre avis, quel est le plus grand défi à relever ?Aujourd’hui, le défi permanent des producteurs, c’est la recherche du dénominateur commun entre renta-bilité et détention respectueuse des animaux. Depuis un certain temps, le secteur des œufs vit un tournant structurel particulièrement stimulant pour les producteurs. Ce qui est de-mandé, c’est l’esprit d’innovation et la créativité. Ces dernières années, notre exploitation a développé un nouveau secteur d’activité ; nous

produisons chaque jour différentes sortes de pâtes que nous vendons dans notre propre magasin ou via des entreprises partenaires. Les activités sur mon exploitation sont stimulantes sur toute la ligne pour mon travail dans le cadre de la CI- EiCO Suisse.

Quels sont vos souhaits ?Migros a décidé à l’avenir de ne s’appuyer plus que sur deux plate-formes pour son approvisionnement en oeufs. Cela représente une accé-lération du changement déjà évo-qué au niveau des structures. Il me semble fondamental que les trois principales organisations qui com-mercialisent les œufs, Ei AG, L & S et EiCO AG s’asseyent à la même table et cherchent des solutions afin que les œufs actuellement produits en Suisse trouvent finalement le chemin des étalages de Migros.

Date de naissance: 08.10.1957Enfance: Dans l’exploitation agricole à Wittwil (Staffelbach /AG)Parcours professionnel: Formation d’électromécanicien et cours de perfectionnement technique. Actif dans le secteur volaille dès le 1er janvier 1984 et indépendant de-puis le 1er janvier 1990. Famillie: marié, 2 enfantsDomicile: Oberwangen / TGLoisirs : CI-EiCO Suisse, pompier, sport

L’interview du mois, aujourd’hui avec...

Hans-Jakob Dätwyler et...