Bactc3a9riologie Des Eaux

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  • 8/2/2019 Bactc3a9riologie Des Eaux

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    Bactriologie des eaux

    Bactriologie des eaux

    Plan

    I. Les mthodes gnrales de prlvement et analyses

    II. Dnombrement des germes tmoignant dune pollution

    fcale:

    II.1 Coliformes totaux

    II.2 Coliformes fcaux

    II.3 Streptocoques fcaux

    II.4 Clostridiums sulfito-rducteurs

    III. Recherche et dnombrement des germes pathognes

    IV. Principaux maladies transmission hydrique

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    Introduction :

    Lobjectif de lanalyse bactriologiquedune eau nest pas deffectuer un

    inventaire de toutes les espces prsentes, mais de rechercher soit celle qui

    sont susceptibles dtre pathognes, soit celles qui sont indicatrices de

    contamination fcales.

    Lanalyse dbute par lacte de prlvement quidoit mettre en uvre des

    mthodes assurant labsence de contamination et la survie bactrienne. Sont

    indiques ensuite les mthodes gnrales dexamen bactriologique des eaux

    suivies des recherches de bactries indicatrices de pollution et defficacits de

    traitement puis des bactries spcifiques pathognes.

    I.mthodes de prlvement :

    I.1 Matriel de prlvement :

    flacon en verre (borosilicat de prfrence) de 250 1000 ml.

    flacon en plastique usage unique striliss par le fabriquant.

    Appareils de prlvement :

    Plongeur et canne prlvement: utilis en cas de prlvement d une eaudun puits, au centre dun cours deau, en profondeur dans un lac.

    I.2 Mode de prlvement

    En fonction de la nature des eaux analyses et celle des micro-organismesrecherchs, les normes fixent des conditions respecter (volume de

    lchantillon, agent neutralisant, qualit du matriel

    dchantillonnage..)

    Lobjectif est dobtenir un chantillon aussi reprsentatif que possible deleau examiner, sans contaminer ni modifi lchantillon.

    Des prcautions doivent tre prises trois niveaux: Le matriel de prlvement Le mode de prlvement Le transport la conservation des chantillons

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    II. Mthodes gnrales de dnombrement :

    II.1 Mthodes de dnombrement en milieu solide

    II.1.1 Mthode par incorporation :

    Principe :Lchantillon deau analyser est mlang au milieu de culturesolide pralablement fondu et refroidi une T proche de la T de solidification.

    Aprs incubation, les colonies qui se dveloppent la surface et lintrieur du

    milieu sont comptes.

    Mode opratoire :

    Incuber Faire le dnombrement des colonies dveloppes la surface et

    lintrieur du milieu de culture.

    II.1.2 Mthode par talement :

    Principe:

    Lchantillon deau analyser est tal lasurface dun milieu glos sans

    trace dhumidit: aprs incubation, les colonies qui se dveloppent la

    surface sont dnombres.

    Mode opratoire :

    3) faire un mouvement de rotation

    2) Incorporer le milieu en surfusion

    1) volume d'eau ensemencer ( 1ml)

    Etaleur strile (rteau)

    Volume d'eau ensemencer :0.1 ml

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    Incuber Dnombrer les colonies dveloppes la surface.

    II.1.3 Mthode par filtration :

    Principe :

    Lchantillon deau analyser est filtr Travers une membrane qui retient les

    micro-organismes. La membrane est ensuite place sur un milieu glos.

    Durant lincubation, des colonies se forment la surface de la membrane.

    II.2 mthodes de dnombrement en milieu liquide

    Principe gnrale :

    Les prises dessais de lchantillon deau ou de ses dilutions sont incorpores

    dans un milieu liquide conu Pour permettre la croissance dun micro-

    organisme ou de groupe de microorganismes. La croissance se traduit par

    lapparition dun trouble du milieu et, ventuellement, une modification visible

    (virage dun indicateur de pH color).

    II.2.1 Mthode du nombre le plus probable :

    Principe :

    Cette mthode est une estimation statistique du nombre de micro-organisme

    supposs distribus dans leau de manire parfaitement alatoire. Lestimation

    de la densit bactrienne est obtenue par application du principe de

    vraisemblance, partir de rponses positives observes pour une ou plusieurs

    dilution successives de la suspension bactrienne originelle. Il sagit dunemthode quantique et non pas numratif.

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    Mode opratoire :

    On ensemence des dilutions successives de leau analyser (par exemple1, 0.1, 0.01) raison de 3 5 tubes de milieu de culture liquide par

    dilution (jusqu 96 puits en cas de manipulation en micro plaque).

    On notera le nombre de tubes inoculs prsentant une culture visibleindiquant la prsence dau moins dun micro-organisme.

    Il doit tre tenu compte que si labsence de culture correspond labsence de micro-organisme, plus dun micro-organisme peut tre

    responsable dune culture positive.

    Les tables, en fonction du nombre caractristique (nombre de puitspositifs pour chaque dilution) indiquent la valeur statistiquement la plusprobable et son intervalle de confiance).

    III. Dnombrement des germes tmoignant dune pollution fcale:

    Notion dindicateur :

    Il nest pas actuellement possible de rechercher systmatiquement tous les

    germes pathognes susceptibles dtre prsentsdans leau, tant donn leur

    varit et lirrgularit de la prsence ; ainsi qui la diversit et le cout des

    analyses quil convient de mettre en uvre pour les dtecter.

    Nanmoins, comme lorigine de la plupart des micro-organismes pathognes

    vhiculs par leau est fcale, le principe du contrle de la qualit de leau

    repose sur la dmonstration que leau distribue ne contient pas de germes

    provenant de contamination fcale. Pour cela, on recherche des indicateurs de

    contamination fcale, appels aussi germes tmoins de contamination fcale.

    On parle galement dindicateurs de traitement qui permettent dvaluer

    lefficacit des diffrents traitements de potabilisation mis en uvre vis--vis

    de diffrents germes.

    Ces indicateurs doivent rpondre des exigences de nature :

    Epidmiologique : il doit exister une relation entre un indicateur et

    lapparition dinfection dans une population.

    Ecologique : il doit tre spcifique dune contamination fcale :

    systmatiquement rencontr lorsquil y a prsence de fces danimaux

    sang chaud et toujours absent dans les milieux non pollus. Il doit tre

    sensible : il doit tre mis en vidence dans leau lorsque des pathognes

    sont prsents, et ce en grand nombre.

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    Bactriologique : il ne doit pas se multiplier dans leau.

    Technique : il doit tre facile et rapide dtecter, et ce, moindre cout.

    III. 1 Dnombrement des micro-organismes revivifiables :

    Dfinition : Bactries, Levures, Moisissures se dveloppant en arobiose,

    lorsque lessai est effectu selon la mthode spcifie.

    Le principe consiste mettre en vidence les bactries

    Qui se dveloppent 20C favorisant ainsi les germes spcifiques deleau

    Et celles qui se dveloppent 37C favorisant ainsi les germes issus delhomme et des animaux sang chaud.

    Intrt :

    Le dnombrement des germes revivifiables est utilis comme indicateur de

    pollution :

    dans les milieux de trs bonne qualit microbiologique pour contrlerune possible contamination bactrienne. Ce sont essentiellement des

    eaux souterraines des nappes profondes qui seront contrles.

    Dans lusine de potabilisation, il permet de contrler lefficacit desdiffrentes tapes du traitement.

    dans les rseaux : une augmentation de la concentration bactrienneaprs la station de traitement peut tre le signe dune multiplication

    bactrienne dans le rseau ou dune intrusion de bactries lintrieur

    de celui-ci.

    Dans les rservoirs et chteaux deau, on suit les effets du stockage et dela stagnation sur la qualit de leau et sur la reviviscence des germes

    III.2 Dnombrement des coliformes totaux et fcaux :

    Dfinitions :

    Les coliformes totaux : correspondent des bacilles Gram ngatif, non sporul,

    oxydase ngatif, arobie et anarobie facultatifs, capables de se multiplier en

    prsence de sels biliaires et de fermenter le lactose avec production de dacide

    et de gaz en 48h une temprature de 35- 37C.

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    Ils se rpartissent en fait en deux catgories :

    Les germes dorigine fcale stricte : Escherichia coli, Citrobacter,Klebsiella, serratia.

    Les germes provenant dautre sources environnementales (aquatique ettellurique) : Enterobacter intermedium et Amnigenus, klebsiella

    terrigena.

    Les coliformes fcaux ou thermotolrants : prsentent les mmes proprits

    mais qui ils se dveloppent 44C dont lorigine fcale est plus nette.

    Escherichia coliprsum : correspond des coliformes thermotolrants qui

    produisent de lindole partir du tryptophane 44C.cet indicateur est le plus

    spcifique dune contamination fcale.

    Intrt :

    Dans leau, ils perdent leur viabilit plus lentement que la majorit des

    bactries pathognes et intestinales et constituent donc un bon indicateur de

    contamination fcale de leau de premire importance. De plus, leur rsistance

    aux agents dsinfectants, et notamment au chlore, est voisine de la rsistance

    des bactries pathognes ; ils vont donc constituer de bons indicateursdefficacit de traitement.

    Recherche et dnombrement des coliformes totaux 37C cet examenest intressant pour juger de lefficacit de la dsinfection dune eau est

    dun intrt moindre pour dceler une contamination fcale sure

    La recherche et le dnombrement des coliformes thermotolrants oufcaux 44C : la prsence de coliformes thermotolrants signe

    lexistence quasi certaine de la contamination fcale.

    La recherche et le dnombrement des seules Escherichia coli ouprsums : parmi les coliformes thermotolrants, Escherichia coli est

    lespce la plus reprsente dans la flore intestinale de lhomme et des

    animaux.

    III.3 Recherche et dnombrement des streptocoques fcaux ou Entrocoques

    Dfinition : bactries Gram positif, sphriques ou ovodes, formant deschainettes, non sporules, catalase ngative, possdant lantigne D,

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    cultivant en anarobiose 44C, et pH 9.6, et capables dhydrolyser

    lesculine en prsence de bile.

    Ils se rpartissent en deux genres streptococcus et enterococcus.Intrt :

    Lapport des entroques par rapport aux coliformes consiste en leur plusgrande rsistance dans les eaux naturelles ; leur prsence serait donc le

    signe dune contamination fcale de leau plus ancienne.

    La rsistance des entrocoques aux agents dsinfectant est galementplus importante, probablement du fait de leur mode groupement en

    chainettes, et est comparable celle des entrovirus. cette proprit

    pourrait permettre aux entrocoques de mieux reprsenter la

    contamination virale dune eau.

    Par contre une partie des espces est peu spcifiques descontaminations fcales. On retrouve par exemple Streptococcus feacalis

    var liquefaciensdans lenvironnement, sur les vgtaux ou sur des sols

    non contamins.

    III.4 Recherche et dnombrement des spores de bactries des anarobies

    sulfitorductrice et de clostridium sulfitorducteurs

    Dfinitions :

    Spores de bactries anarobies sulfitorductrices : formes de rsistancede micro-organismes se dveloppant en anarobiose 37C 1 en 24h

    et ou 48h en glose viande foie et donnant des colonies typiques

    rduisant le sulfite de sodium.

    Spores de clostridium sulfitorducteurs : mme dfinition que laprcdente pour des bacilles Gram positif, ne possdant pas de

    catalase et ayant laspect morphologique des clostridium.

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    INTERET :

    Les bactries anarobies sulfito-rductrices ou les clostridium sulfito-rducteur

    voire encore Clostridium perfringens ne sont pas tous des indicateurs de

    contamination fcale. Clostridium perfringens bien queffectivement prsent

    dans les matires fcales, est un germe assez ubiquiste.

    Lintrt de la recherche de tels indicateurs rside dans la proprit qu'ils

    sporuler, ce qui les rend particulirement rsistant aux traitements de

    dsinfection.

    Ils sont actuellement considrs comme de bons indicateurs de lefficacit des

    traitements vis--vis des parasites et en particulier de Cryptosporidium.

    Mthode de dnombrement des germes de contamination fcale et

    defficacit de traitement : (voire tableau)

    analyse technique Volume de

    PE

    Milieu

    utilis

    T

    dincubation

    confirmation

    -organismes

    revivifiables

    Incorporation

    en milieu

    solide

    1ml Glose

    lextrait de

    levure

    37C ET 20C -

    Coliformestotaux

    filtration 100ml Gloselactose au

    TTC

    37C Coloniestypique OX-

    Coliformes

    fcaux

    filtration 100 ml Glose

    lactose au

    TTC

    44C Colonies

    typiques

    Streptocoques

    fcaux

    filtration 100 ml Glose

    Slanertz et

    Bartely

    37C Colonies

    typiques

    +Litsky

    Colstridium

    sulfitorducteurs

    Incorporation

    en milieusolide

    20 ml Glose

    tryptonesulfite au

    cyclosrine

    37C Colonies

    typiques

    IV. recherche des germes pathognes :

    IV.1 Recherche de salmonella

    Dfinition :

    Les Salmonelles sont:

    Des bacilles Gram ngatifs

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    (x) la temprature de 36 2C en 24 48 h, sur milieu Hektoen,formant de petites colonies, lisses contours rguliers,

    pigmentes en vert ou en bleu vert centre noir.

    Les Salmonelles se divisent en deux grands groupes : les typhoidiques(Hautement pathognes) et les non typhoidiques. (voir cours).

    Mthode de recherche : (voir schmas)

    Lecture et interprtation :

    Reprer les colonies caractristiques. Faire une identification biochimique base essentiellement sur ONPG,

    TSI, Ure -Indole, LDC

    Si ncessaire faire une identification antignique base essentiellementsur lagglutination laide des srums de groupe OMA et OMB ou bien

    sadresser au laboratoire de rfrence.

    IV.2 Recherche de Vibrion cholirrique :

    Dfinition :

    Les Vibrionacae sont :

    Bacille Gram ngatif droits ou incurvs, Trs mobiles,

    Pr-enrichissement

    Enrichissement primaire

    Enrichissement secondaire

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    Oxydase (+), AAF, Fermentant le glucose sans production de gaz ni d'H2S, Hautement

    pathognes.

    Mthode recherche :(voir schmas)

    IV.3 Recherche de Staphylocoques coagulase positive :

    Dfinition :

    On entend par Staphylocoques coagulase (+):

    Cocci Gram (+) Isoles ou en grappes de raisin, Catalase (+) et coagulase (+) (x) en 24 48 h 36 2C sur un milieu slectif Chapman au

    mannitol.

    Lespce type du genre est Staphylococcus aureus. Elle est pathogne et trs

    redoute.

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    Mthode de recherche : (voir schmas)

    IV. 4 Recherche de Pseudomonas aeruginosa

    Dfinition :

    Pseudomonas aeruginosa est:

    Un bacille Gram ngatif Oxydase (+) Capable de produire de lammoniac partir de lactamide.

    Pseudomonas aeruginosa, est galement une bactrie hautement pathogne

    et rsistante plusieurs antibiotiques.

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    Mthode de recherche : ( voir schmas)

    V. Critres microbiologiques dune eau potable

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    VI .Principaux maladies transmission hydrique :